Don.benvenuto
Le froid me glaçait un peu le dos. Moi caché dans mon arbre. L'été avait été généreux en pluie, et donc les feuillages étaient encore épais. Je ne voyais que des bouts de route en bas, et cela s'annonçait difficile. Chaque minute me paraissait-être une heure. Plusieurs piétons et cavaliers passèrent, mais pas nos poissons. Et rappelons le, nous étions en Brest et St Pol. Nous allions commettre un méfait sur les terres mêmes d'Ouessant. Un beau pied de nez conçu par Poudouvre, femme d'Ouessant. J'en ai sourit, une seconde quand enfin une charrette s'arrêta. une légère brise me fit apercevoir le contingent présent. Néanmoins, il en manquait un. Il avait dû s'arrêter pisser un coup. Ou alors il était sur un cheval et je ne le voyais pas. Cette idée ne m'effleura pas l'esprit.
Dana était dans le lot, et j'étais persuadé qu'elle me reconnaitrait, malgré tous mes artifices. On avait convenu d'un mot d'assaut. Non pas "Demat" car cela était trop courant en Bretagne, mais "Bonjour". J'attendais le dit mot. Warena était là, juste sous nous, et j'avais une ravissante vue en plongée. J'aimais bien les postes en hauteur, on pouvait facilement en avoir pour son argent sans rien dépenser. Pratique hein?
Bref! Revenons à nos moutons. Ils étaient tous là, sauf un. Je ne le voyais pas, je vous rappelle. Un dernier regard à mes collègues de boulot qui au final relevait du théâtre comique. L'un me faisait des signes vers des branchages plus épais. Je ne comprenais pas ce qu'il essayait de me dire. Peut-être flippait-il que sa corde ne se prêne dans les branchages. Néanmoins le second me faisait des signes avec ses doigts. c'était un peu flou. Je n'ai pas compris non plus. Je le voyais agiter ses cinq doigts de la main et crier sans son un truc qui ne voulait rien dire. J'ai haussé les épaules.
J'ai alors entendu le mot magique. "Bonjour". Mais il ne venait pas de Warena. Tant pis pour les politesses, nous entrions en scène. Aucun cri. Rien. Nous avons mis pied à terre. J'ai alors compris que les cinq doigts de Leo signifiait qu'ils étaient cinq, et le fait que Spada désigne les branchages épais signifiaient que je ne pouvais pas voir le cinquième, qui était à cheval. Un grognement est sorti de la bouche de Spada, il s'est dirigé avec vitesse (autant que son gros corps le permettait) vers le cavalier et le fit descendre de selle un peu brusquement.
Leonide lui s'affairait avec le type qui se tenait à l'avant de la charrette et de la même façon l'amena sans délicatesse faire la rencontre du sol mouillé. Au moins, le gosse n'aurait pas à trop souffrir. Moi je m'occupais des donzelles derrières. La mémé dormait comme un ours qui hiberne. Et je me suis approché de Dana et de l'autre chieuse. Je les ai chopées toutes les deux par le col et je les ai balancées sans ménagement aucun par dessus la charrette.
Sans pitié aucune.
J'ai brailllé d'abord aux gosses puis aux deux zigotos:
-VOUS DEUX ! VOUS BOUGEZ PAS! LES GROS ON SE MAGNE! Ce ne sont pas des maquereaux qui vont vous étriller bordel!
La vieille dormait encore. Je voyais Spada qui tentait de corriger l'ex cavalier. Le cheval serait épargné. C'était un cheval de guerre, il n'avait pas bougé d'une once depuis le début. Les lames tintaient dans le sous bois. J'ai gueulé:
-Abrège putain! Abrège!
Leonide lui... Il rouait de coup l'ex chauffeur de charrette. Cela semblait prendre le bon chemin. Je faisais relever les deux gamines. J'en aurais assez d'une. J'ai pas hésité une seconde. J'ai flanqué un coup de talon dans l'estomac de celle qui n'était pas Dôn. Elle est retombée aussi sec. J'ai regardé Dôn.
-Avance et si tu essaies de te barrer ma coquine, tu vas en chier.
J'avais presque honte de dire ça. Pas de tabasser une gamine de onze ans, mais de dire ça à Dôn. Par contre, c'était dit sur un ton ferme et puissant.
-EMBARQUEZ LE CAVALIER!
Dana était dans le lot, et j'étais persuadé qu'elle me reconnaitrait, malgré tous mes artifices. On avait convenu d'un mot d'assaut. Non pas "Demat" car cela était trop courant en Bretagne, mais "Bonjour". J'attendais le dit mot. Warena était là, juste sous nous, et j'avais une ravissante vue en plongée. J'aimais bien les postes en hauteur, on pouvait facilement en avoir pour son argent sans rien dépenser. Pratique hein?
Bref! Revenons à nos moutons. Ils étaient tous là, sauf un. Je ne le voyais pas, je vous rappelle. Un dernier regard à mes collègues de boulot qui au final relevait du théâtre comique. L'un me faisait des signes vers des branchages plus épais. Je ne comprenais pas ce qu'il essayait de me dire. Peut-être flippait-il que sa corde ne se prêne dans les branchages. Néanmoins le second me faisait des signes avec ses doigts. c'était un peu flou. Je n'ai pas compris non plus. Je le voyais agiter ses cinq doigts de la main et crier sans son un truc qui ne voulait rien dire. J'ai haussé les épaules.
J'ai alors entendu le mot magique. "Bonjour". Mais il ne venait pas de Warena. Tant pis pour les politesses, nous entrions en scène. Aucun cri. Rien. Nous avons mis pied à terre. J'ai alors compris que les cinq doigts de Leo signifiait qu'ils étaient cinq, et le fait que Spada désigne les branchages épais signifiaient que je ne pouvais pas voir le cinquième, qui était à cheval. Un grognement est sorti de la bouche de Spada, il s'est dirigé avec vitesse (autant que son gros corps le permettait) vers le cavalier et le fit descendre de selle un peu brusquement.
Leonide lui s'affairait avec le type qui se tenait à l'avant de la charrette et de la même façon l'amena sans délicatesse faire la rencontre du sol mouillé. Au moins, le gosse n'aurait pas à trop souffrir. Moi je m'occupais des donzelles derrières. La mémé dormait comme un ours qui hiberne. Et je me suis approché de Dana et de l'autre chieuse. Je les ai chopées toutes les deux par le col et je les ai balancées sans ménagement aucun par dessus la charrette.
Sans pitié aucune.
J'ai brailllé d'abord aux gosses puis aux deux zigotos:
-VOUS DEUX ! VOUS BOUGEZ PAS! LES GROS ON SE MAGNE! Ce ne sont pas des maquereaux qui vont vous étriller bordel!
La vieille dormait encore. Je voyais Spada qui tentait de corriger l'ex cavalier. Le cheval serait épargné. C'était un cheval de guerre, il n'avait pas bougé d'une once depuis le début. Les lames tintaient dans le sous bois. J'ai gueulé:
-Abrège putain! Abrège!
Leonide lui... Il rouait de coup l'ex chauffeur de charrette. Cela semblait prendre le bon chemin. Je faisais relever les deux gamines. J'en aurais assez d'une. J'ai pas hésité une seconde. J'ai flanqué un coup de talon dans l'estomac de celle qui n'était pas Dôn. Elle est retombée aussi sec. J'ai regardé Dôn.
-Avance et si tu essaies de te barrer ma coquine, tu vas en chier.
J'avais presque honte de dire ça. Pas de tabasser une gamine de onze ans, mais de dire ça à Dôn. Par contre, c'était dit sur un ton ferme et puissant.
-EMBARQUEZ LE CAVALIER!