Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP] - On n'apprend pas à un vieux singe à faire la grimace

Don.benvenuto
Le froid me glaçait un peu le dos. Moi caché dans mon arbre. L'été avait été généreux en pluie, et donc les feuillages étaient encore épais. Je ne voyais que des bouts de route en bas, et cela s'annonçait difficile. Chaque minute me paraissait-être une heure. Plusieurs piétons et cavaliers passèrent, mais pas nos poissons. Et rappelons le, nous étions en Brest et St Pol. Nous allions commettre un méfait sur les terres mêmes d'Ouessant. Un beau pied de nez conçu par Poudouvre, femme d'Ouessant. J'en ai sourit, une seconde quand enfin une charrette s'arrêta. une légère brise me fit apercevoir le contingent présent. Néanmoins, il en manquait un. Il avait dû s'arrêter pisser un coup. Ou alors il était sur un cheval et je ne le voyais pas. Cette idée ne m'effleura pas l'esprit.

Dana était dans le lot, et j'étais persuadé qu'elle me reconnaitrait, malgré tous mes artifices. On avait convenu d'un mot d'assaut. Non pas "Demat" car cela était trop courant en Bretagne, mais "Bonjour". J'attendais le dit mot. Warena était là, juste sous nous, et j'avais une ravissante vue en plongée. J'aimais bien les postes en hauteur, on pouvait facilement en avoir pour son argent sans rien dépenser. Pratique hein?

Bref! Revenons à nos moutons. Ils étaient tous là, sauf un. Je ne le voyais pas, je vous rappelle. Un dernier regard à mes collègues de boulot qui au final relevait du théâtre comique. L'un me faisait des signes vers des branchages plus épais. Je ne comprenais pas ce qu'il essayait de me dire. Peut-être flippait-il que sa corde ne se prêne dans les branchages. Néanmoins le second me faisait des signes avec ses doigts. c'était un peu flou. Je n'ai pas compris non plus. Je le voyais agiter ses cinq doigts de la main et crier sans son un truc qui ne voulait rien dire. J'ai haussé les épaules.

J'ai alors entendu le mot magique. "Bonjour". Mais il ne venait pas de Warena. Tant pis pour les politesses, nous entrions en scène. Aucun cri. Rien. Nous avons mis pied à terre. J'ai alors compris que les cinq doigts de Leo signifiait qu'ils étaient cinq, et le fait que Spada désigne les branchages épais signifiaient que je ne pouvais pas voir le cinquième, qui était à cheval. Un grognement est sorti de la bouche de Spada, il s'est dirigé avec vitesse (autant que son gros corps le permettait) vers le cavalier et le fit descendre de selle un peu brusquement.

Leonide lui s'affairait avec le type qui se tenait à l'avant de la charrette et de la même façon l'amena sans délicatesse faire la rencontre du sol mouillé. Au moins, le gosse n'aurait pas à trop souffrir. Moi je m'occupais des donzelles derrières. La mémé dormait comme un ours qui hiberne. Et je me suis approché de Dana et de l'autre chieuse. Je les ai chopées toutes les deux par le col et je les ai balancées sans ménagement aucun par dessus la charrette.

Sans pitié aucune.

J'ai brailllé d'abord aux gosses puis aux deux zigotos:


-VOUS DEUX ! VOUS BOUGEZ PAS! LES GROS ON SE MAGNE! Ce ne sont pas des maquereaux qui vont vous étriller bordel!

La vieille dormait encore. Je voyais Spada qui tentait de corriger l'ex cavalier. Le cheval serait épargné. C'était un cheval de guerre, il n'avait pas bougé d'une once depuis le début. Les lames tintaient dans le sous bois. J'ai gueulé:

-Abrège putain! Abrège!

Leonide lui... Il rouait de coup l'ex chauffeur de charrette. Cela semblait prendre le bon chemin. Je faisais relever les deux gamines. J'en aurais assez d'une. J'ai pas hésité une seconde. J'ai flanqué un coup de talon dans l'estomac de celle qui n'était pas Dôn. Elle est retombée aussi sec. J'ai regardé Dôn.

-Avance et si tu essaies de te barrer ma coquine, tu vas en chier.

J'avais presque honte de dire ça. Pas de tabasser une gamine de onze ans, mais de dire ça à Dôn. Par contre, c'était dit sur un ton ferme et puissant.

-EMBARQUEZ LE CAVALIER!
Merwen...
L'heure de la pitance allait sonner, Merwen la bouche ouverte pret a mettre en place son petit plan pour grignoter un bout sombra dans le silence a la vue d'une .. Catin. Levant les yeux au ciel, il jeta un coup d'oeil a son frère qui , part la femme alléchée , semblait faire remuer son jumeau. Ah ca, il etait une vraie tourelle pour les detecter. Leger soupir aux levres , il fait stopper la monture a la hauteur de la charette. Ca y est Le Frere etait parti pour le numero de charme.

Long soupir en regardant aux alentours. Quelques bruits de feuillage et d'un coup le centre de gravité qui perd la son equilibre le faisant tomber lourdement sur le sol. Sa salle monture a la noix qui vient de le désarçonner?


Oh putain de ...

Mais les cris autour de lui , lui remette vite les idées en place. Des brigands, des brigands qui OSENT les attaquer. Eux. Des Kerdraon. Evitant un coup d epied qui l'aurait trendu a morphée avec un bon mal de crane, il se relève, degainant son épée que toujours il gardait sur lui.

Si ils pensaient qu'ils allaient reussir a leur voler leur argent, ils etaient mal barré. Merwen avait beau etre calme et reflechi, gentil et sans un mot plus haut que l'autre; il n'en restait pas moins que depuis plus de 6 ans il avait combattu et emmagasiné des connaissances en combat. Jamais il ne se laisserait faire;. Jamais il ne laisserait faire du mal aux siens.

Oublié la douleur de la chute, c'est rageux qu'il prend les devants se jetant sur son assaillant. la meilleure defense c'est l'attaque , vive son maitre d'arme. Les épées se touchaient dans un bruit metallique qu'il n'avait pas eu le plaisir d'entendre depuis l'Empire. Le gros savait se battre, mais avantage de la jeune sse ou d'un poids plus .. raisonnable, le jeune homme filait comme une anguille . Esquive, garde, re-esquive, et victoire, TOUCHEEEEE le costaud. Sourire narquois et victorieux du Kerdraon. Regard qui se fonce. ET un j'vais te crever qui sort tout aussi naturellement qu'un bonjour avant de reattaquer faisant tomber son ennemi qui se prit les pieds dans on ne sait quoi .

Sans hesitation aucune il allait lui porter un coup peut-etre fatal quand 'un Bing se fit entendre, une raisonnance dans tout le corps et que l'obscurité l'entoura. Alors que son corps retombait sur le gros qui amorti sa chute. Frappé par derrière, vil coup que voilà !

_________________
Don.benvenuto
J'avais à peine lâché mon ordre que le cavalier en question perçait mon lourdaud comme un vulgaire tonneau. J'ai secoué la tête en soupirant. Spada à terre on avait tout vu. J'ai serré la mâchoire excédé.

-Leo, charge toi du chiard.

Ni une ni deux, il fit le tour de la charrette et assomma le récalcitrant qui est lourdement tombé sur Spada. Spada. Homme faible, crétin des Indes.

-Spada, tu te ramasses et tu montes sur la charrette.

J'ai regardé la gamine. Dôn.

-Montes.

Quant à moi j'ai bougé la vieille qui ronflait encore à l'arrière. J'avais du respect avec les vieux. Avec délicatesse je l'ai posé à côté de l'autre fillette.

-SPADA! Avec la chieuse.

Leonide tirait le cavalier par les pieds tandis que l'autre enfant, le chef de charrette ne bougeait pas. J'ai aidé Spada à monter dans la charrette en évaluant la blessure.

-Tu vas perdre connaissance mon gros.

Il m'a regardé avec les yeux d'un cochon qu'on s'apprête à égorger. On a bazardé le cavalier sans ménagement. Son nez coulait rouge.

-Leo, tu flanques un coup au canasson, je ne veux pas qu'ils puissent entrer rapidement.

Leonide s'est exécuté. Le cheval et parti après que Leonide lui a planté une lame dans le derrière. Affolé et hennissant à tout va le cheval a fuit. J'ai pris les rênes tandis que Leonide s'affairait à garder Dôn en vie, ainsi que Spada et l'autre morveux. J'ai dis à Dana.

-S'appelle comment çuilà?

Étant donnée la verve avec laquelle il s'était défendu, j'ai décidé qu'il fallait le ligoter. J'avais une corde sur moi. Une corde épaisse. Je l'ai jetée à Leo, qui instinctivement a ligoté l'homme. Spada lui était parti au pays des rêves.

-T'occuperas des enfants Ben, faudra que je soigne notre ami. Il va mal.
_________________
Don.
Impossible de comprendre quoique ce soit.
Tout allait vite, très vite, trop vite. J'ai entendu des cris, j'ai fermé les yeux, et je me suis fait secouée dans tout les sens. Ensuite, j'ai sursauté en devinant le bruit sourd d'un coup sur de l'etoffe, Anastasie venait de s'en ramasser une bonne, et étrangement j'étais plus inquiéte pour elle que pour tout les autres, plus grands, plus forts. Nana était petite, et sans défenses, je rageais de ne pouvoir l'aider.

Mais j'étais moi aussi en fâcheuse posture, on me menaçait gentiment dans le dos et je n'avais d'autres choix que d'obéir... Pour l'instant.
Installée - non confortablement car je n'étais pas la vieille faut croire - j'essayais de suivre maintenant que les choses semblaient se "calmer légèrement".
J'observais et j'espérais pouvoir trouver un moyen une faille afin de sauter par dessus bord et les laisser tous ici afin de me carapater et rejoindre les autres.

J'avais envie de pleurer, j'avais envie d'hurler, et pourtant, rien.
Je restais impassible, au milieu de ce beau monde.
Muette.

_________________
Anastasie...
Moi non plus je n'ai pas bien compris ce qu'il se produisait nous étions dans la voiture une minute et l'autre j'étais à terre, tirée par des hommes terribles qui nous voulait du mal. Ma première réaction fut d'abord d'hurler de ma voix la plus stridente.

"HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !"

Mais je n'eus pas le temps de dire "ouf" que celui qui semblait être le chef, puisque de sa bouche n'émanait que des ordres, me donna un violent coup de pied dans le ventre. La douleur me vrilla l'estomac j'eus l'impression que j'allais régurgité mon maigre repas du matin. La respiration coupée, moi pliée en deux, toute chose autour de moi me sembla ralentie. Je ne distinguais plus les sons comme si la douleur avait annihilé tous mes autres sens.

Mes genoux ne tardèrent pas à céder tant la sensation était insupportable. Je tombais lourdement à terre, d'abord sur les genoux puis sur tout le long de mon corps. Mes yeux embués de larmes, je ne calculais plus rien d'autre que moi-même.

Sur le bas côté je fus abandonnée tandis que s'éloignait notre attelage aux mains de ces bandits. Captive à l'intérieur Dana, Merwen et leur grand-mère. Il ne restait plus que Myrdinn et moi, lui tout aussi impuissant que moi. Qu'allions nous faire ? sans monture ? Sans carriole ? Sans nourriture ? Qui pour venir panser nos blessures ? Qui pour aller délivrer Dana et Merwen ? Les reverrions-nous un jour ? Ces horribles questions qui ne trouvaient nulle réponse dans mon esprit firent sortir définitivement mes larmes, je pleurais couchée dans l'herbe, mes bras autour de mon ventre.

_________________
(en construction)
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)