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Parladou de Prouvènço - La gargote provençale : Cathédrale Saint Maximin d'Aix

Druss33
Druss qui n'avait pas fait attention au parchemin que tenait Héloïse, se reprit et commença à réciter :

-Par immersion, Dieu détruit l'être existant par hasard pour faire naître, engendré d'en haut la personne née par dessein.
Lors de cette humanisation, tu rejoins la communauté de Dieu qui demande à ton âme de chercher la Vertu, à ton esprit de connaître la Raison.
Car en vérité, Aristote commande que l'homme s'immortalise pour faire vivre la partie la plus noble qui est en lui, petite par sa masse mais qui par sa puissance et sa valeur dépasse tout


En terminant son serment Druss vit entrer Bubu son ami, il lui fit un geste discret et se reconcentra de plus en plus excité.

Druss attendit que Héloïse s'adresse désormais a Nadhas
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Ysabelle
Ysabelle entendit la porte et espérant voir entrer Guilhem elle se retourne et vit Nad qui s'approchait d'eux. Elle était magnifique, peut -être un peu fatiguée. Elle la salua et se replaça pour le Credo avec les autres.
Ascram
Elle adressa un grand sourire à Druss puis, se tournant vers Nadhas, lui posa les questions d'usage

Nadhas, toi qui as choisi de devenir ce jour la marraine de Druss, acceptes-tu d'aider ton futur filleul, de le soutenir et de l'orienter dans sa vie de tous les jours et dans la foi ?

Acceptes-tu de le guider sur le chemin de la Vraie Foi?

Acceptes-tu d'être toujours à son écoute au gré des aléas et des joies de la vie?


Nadhas, très émue, ayant répondu oui de bonne grâce aux trois questions, Héloïse se tourna vers le baptistère, emplit une coupelle d'eau bénite et en aspergea Druss pour le laver de ses péchés, lui offrant ainsi une nouvelle naissance, au sein de la grande famille Aristotélicienne.


Puisse Aristote te guider et Dieu te protéger dans ta vie,
Que le Très-Haut bénisse cette eau, signe de la vie et de la renaissance,
Avec la bénédiction de Dieu et de la Sainte Eglise,
Aristotélicienne, Apostolique, Romaine,
Une, seule et indivisible,
Je te baptise au nom du Très Haut, de Christos, et d'Aristote.

Reçois ce cierge, symbole de la lumière divine, et cette médaille que tu devras toujours porter pour montrer ton appartenance à ta nouvelle famille.



Voici ton certificat, que je t'engage à conserver précieusement.



Cependant, tu ne dois jamais oublier les mots suivants, que Dieu adressa à Ysupso :

“Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu.”


Se tournant alors vers Nadhas, la regardant droit dans les yeux, afin qu’elle s’imprègne bien du message, elle lui dit :

Ma chère Nadhas, tu as accepté d‘être la marraine de Druss., tu t’es engagée à l’aider, tant en lui apportant une aide matérielle qu’en l’assistant spirituellement et en lui montrant la voie de la vertu, que tu t’es toi-même engagée à suivre lors de ton propre baptême.

Puis regardant alternativement Druss et Nadhas en souriant :

Le lien que vous venez de nouer entre vous aujourd’hui devra être respecté. Ne l’oubliez jamais.

Un enfant lui apporta un plateau sur lequel était disposées des hosties. Elle en prit une, l’éleva vers le ciel, et invita l’assistance à venir communier.


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Druss33
Druss prit l'hostie et regarda les invités en faire de même. A la fin de la cérémonie il remercia longuement Héloïse et tous ses invités et particulièrement Nadhas. Une fois les adieux faits il invita tout le monde en taverne à boire un coup avant un retour sur Forcalquier et un passage par le chateau de l'Ordre
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Richelieu1
[Messe de la Saint Valentin]

L'archevêque procéderait pour la première année à un office commémorant Saint Valentin. En effet le comité des cigales avait organisé de belles festivités, ou l'Église avait sa place. Ludovi en était très fier.

Il alla sous le clocher de l'Église et appela les fidèles à l'office en tirant la corde, faisant ainsi résonner Saint Maximin.



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Eavan
Eavan, à l'appel des cloches, releva la tête de ses préparatifs des festivités, et sourit. Elle termina un parchemin qui serait affiché par la suite et prit ensuite la direction de la Cathédrale.
Les messes dans l'édifice lui faisaient toujours grand effet. La différence était de taille, au sens propre, entre l'église toulonnaise et la cathédrale, mais la même ambiance y régnait. Elle se souvenait encore de messes de son Eminence Ingeburge. Peut être un jour passerait elle par Lyon pour avoir une chance de connaitre à nouveau cette joie. Surement même.

La jeune femme arriva sur le parvis. Elle espérait qu'il y aurait du monde, des fidèles, attirés par l'occasion de la St Valentin. C'était une fête qui donnait beaucoup de sens à l'Amitié Aristotélicienne et à l'amour. Eavan n'avait guère eu de chance dans ce dernier domaine, s'étant peu à peu replié vers un amour parfaitement platonique envers son devoir. Quoique ... Ses pensées parfois, souvent, allaient vers un ami qui pourrait être plus ... Mais aujourd'hui de nouvelles barrières se dressaient en plus de la distance qui était bien souvent entre eux ... Aujourd'hui la barrière était sociale. Dans son esprit il était prince des mots, il était quelquepart régent d'une partie de son coeur mais dans le monde de chair, il n'était pas de noble lignage. Voilà une question qui ressurgissait avec cette belle fête, une question qu'Eavan avait bien trop souvent mise de coté sous prétexte de vivre dangereusement, de risquer sa vie et de ne pouvoir s'attacher ... Une question qu'elle ne remettrait plus à plus tard, car elle prenait peu à peu conscience que la flamme était là et que l'ignorer ne rendait que plus douloureuse la brulure.

Sans s'en rendre vraiment compte, la Baroùna avait stoppé sa marche à l'entrée de la cathédrale. Elle émergea de ses pensées, sourit à son major d'homme, qui la suivait de près, un peu surpris d'un tel moment d'absence. C'était rare. Puis elle entra.
La jeune femme se signa puis remonta l'édifice jusqu'aux premiers bancs. Là, elle adressa un salut silencieux à l'Archevèque qu'elle aperçut. Elle choisit un banc sur lequel elle s'assit, récitant une prière en silence avant que l'office ne commence.

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Ascram
Héloïse achevait de se préparer pour la messe de la Saint Valentin, lorsqu'elle entendit la cloche de Saint Maximin retentir. Un dernier coup d'oeil dans le miroir, pour s'assurer que sa tenue était sans défaut, et elle se rendit à la bibliothèque, où son époux était déjà plongé dans ses recherches "livresques". Elle l'embrassa, lui rappela de se rendre à l'office, et lui extorqua cinq écus pour le tronc de l'église.

Un timide rayon de soleil éclairait la place, et Héloïse se sentit soudain le coeur léger. Pénétrant dans la cathédrale, elle vit que la Baroùna Eavan était déjà installée et paraissait absorbée par ses pensées. Ne voulant pas interrompre sa réflexion, elle s'assit sur un banc, derrière elle.

L'Archevêque était tout sourire. Saint Valentin était, avec Sainte Boulasse, le plus fêté par la population : ces deux étaient proches des principales préoccupations de tous, ou presque, l'amour et la boisson.
Elle songea alors qu'il serait souhaitable de présenter aux fidèles d'autres Saints qui, par leurs actes, méritaient l'intérêt. Et la liste en était longue.

Attendant patiemment le début de l'office, elle réfléchissait à sa rencontre avec Prouvencao. Que de changements depuis qu'elle était arrivée à Forcalquier, en juillet. Il l'avait accueillie, guidée et conseillée avec patience et humour. Une entente immédiate, vite transformée en un amour fort, tendre, violent. Tous deux avaient des caractères un peu excessifs, et les disputes étaient fréquentes mais, elle devait bien se l'avouer, elle adorait cela ! Elle faisait de gros efforts pour se tempérer, mais la nature reprenait encore le dessus trop fréquemment. Peut-être la naissance proche de leur enfant les calmerait tous les deux, en renforçant le lien indéfectible qui les unissait.

Elle eut un doux sourire, sentant le petit qui, en elle, se préparait à venir : ses mouvements devenaient moins forts, il ne tarderait guère. Elle s'efforça de ne pas penser à l'accouchement qui, à vrai dire, l'effrayait quelque peu et s'imagina tenir déjà leur enfant dans les bras.

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Prouvencao


Ayant terminé la traduction d'un parchemin arménien, il le roula, et le rangea, refermant aussi l'écritoire que lui avait offert un jour son ami Beli. La grosse clef verrouilla la lourde porte, et enfin il quitta la maisonnée plus sereinement pour se rendre à ce dont sa douce l'avait prié. Un office pour la St-Valentin, semble-t-il fort populaire quant aux sentiments entre deux êtres. Pénétrant dans le froid édifice du Très-haut, emmitouflé dans un chaud manteau de sinople, au dragon brodé d'or, symbole des Beogora, il se signa en s'agenouilla légèrement, puis il rejoint son épousaille sur le banc.

Et bien ma mie, quelle ferveur, quelle piété que de vous y être rendue si tôt, malgré..., s'interrompit-il soudain, en souriant tout en regardant son rond ventre, sachant pertinemment que son service irait désormais indifféremment au Très-haut et à leur futur enfant. Bien qu'il se disait qu'il devrait bientôt s'en occuper, tandis que sa belle, libérée de ce fardeau, pourrait s'investir dans ses charges et responsabilités comtales et/ou municipales.

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Alexis "Prouvencao" Beogora,
vescoum en deuil de Marignana (de fiou ma segnouro Azraelle75),
espous de la bello Héloïse "l'amante religieuse"
Eracle
Eracle avait, encore une fois, prit le chemin de la capitale. En cette période où les fêtes de la Saint-Valentin battaient leur plein, aussi bien chez lui, à Marseille, qu'en gargote, il entendit les énormes cloches de la cathédrale sonner, parmi le tumulte du marché où il se trouvait. Eracle quitta alors le marché, et se dirigea vers la cathédrale. Il y entra par les portes grandes ouvertes et s'installa, au troisième rang.
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Belissende_de_biel


Belissende avait entendu les annonces pour la messe de la St Valentin et avait decidé après un petit moment de reflexion de venir de Forcalquier pour participer à cet office.
Elle laissa donc son cheval devant la cathedrale , à l'endroit prevu à cet effet et penetra dans l'eglise ...
Elle ressera son châle sur ses epaules , il y faisait frais et alla s'assoir sur un banc au dernier rang.
De là elle pouvait voir les personnes presentes et assister discretement à la ceremonie .
Elle se perdit dans la comtemplation du lieu Saint et se mit a prier silencieusement.

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Iselfia
La rouquine qui depuis la mort de son gouverneur était souvent seule, et en retard -Salsatin était un peu son agenda humain personnel- arriva juste à temps pour la messe de la Saint-Valentin donnée par messire l'Archevêque Richelieu. Ne sachant pas trop où s'assoir elle fini par reconnaître une tête connue, la dame Ascram, et vint se mettre à ses côtés.

Un bonjour signifié d'un signe de tête et d'un sourire et voila que la messe débuta.

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Yunette
Entendant les cloches, Yunette se précipita à la cathédrale. Arrivée devant les lourdes portes, elle ralenti le pas, s'imprégnant de la vision de l'imposant bâtiment. Son fils sur la hanche, tenant Célia par la main, elle s'avança dans l'édifice, saluant quelques amis déjà présents d'un grand sourire et alla s'installer près de sa marraine. Comme elle, elle récita une prière, asseyant les enfants à ses côtés.
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Mme_de_maintenon
Voilà quelques jours déjà que Mimie avait pris quelques affaires et s'était dirigée sur la route qui menait à Aix. C'était dans la capitale que ce déroulaient toutes les animations mises en place par le comité des cigales pour la saint Valentin et cela valait le déplacement.

Tout avait magnifiquement été décoré, le monde grouillait en gargote pour venir participer aux différentes animations tels que les concours de poème, ou du plus beau couple. Mimie avait décidé de tenter sa chance pour ce dernier. Connaissant le programme des animations sur le bout des doigts, Mimie savait que la messe allait bientôt débuter.

Elle attendit un instant assise sur un rocher profitant des faibles rayons de soleil qui s'offraient à elle. Les cloches retentirent, et Mimie se leva de son assise non sans remettre en ordre les plis de sa robe.

Elle entra dans la cathédrale, elle adressa un signe de la main a son parrain en guise de bonjour, puis alla se placer sur un banc attendant que la messe commence.

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Richelieu1
Saint Maximin était pleine comme rarement.

Les provençaux avaient répondus à l'appel des cloches, et l'archevêque commença donc son office, le visage emplit d'un heureux sourire.


Mes frères, mes sœurs,

Loué soit le Très Haut notre Seigneur ;

Avant toute chose, avant de commémorer la mémoire de Saint Valentin le héros du jour
- Il sourit - demandons pardon au Créateur pour nos fautes, nos erreurs de tout les jours.

L'archevêque avait l'intention de faire participer la foule à cette cérémonie.

Qui dans cette assemblée se porte volontaire pour conduire cette prière ? demanda l'archevêque.

Il ouvrit le livre des vertus, à cette page afin que quelqu'un récite les paroles sacrées :



Que quelqu'un d'entre vous s'avance et récite cette prière que tous nous reprendrons.
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Ascram
A l'appel de l'Archevêque, Héloïse se leva, accorda une pression de la main sur l'épaule de la jeune Iselfia, et s'avança vers l'autel en souriant.

Se tournant vers l'assistance, elle récita d'une voix ferme et claire :


Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution
et la rémission de tous nos péchés.


Elle se tut alors, laissant les fidèles reprendre la prière en choeur.
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