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Parladou de Prouvènço - La gargote provençale : Cathédrale Saint Maximin d'Aix

Sarada
Lorsque son nom fut prononcer ,elle se leva ,et discretement regarda si son fiancé etait la . Elle lacha les mains de ses enfants et s approcha venant se mettre aux cotés de Dame Ascram .
Ingeburge
Les deux jeunes femmes s'approchèrent et Ingeburge poursuivit, faisant lecture d'un extrait du Livre des Vertus :
    Et tout ce monde se pressait autour de Christos. Et, celui-ci, continuait à parler le plus tranquillement qu’il est possible de l’être.

    " Voyez-vous, cette ville de Jérusalem étouffe par son manque d’humanité.
    Vous avez perdu les valeurs de partage et d'amitié. Mais vous avez surtout perdu la plus importante d'entre toutes: la fraternité!
    Cette ville étouffe par manque d’amour et de charité ! Voyez la soupe populaire ; Qui parmi vous la fait vivre et donne son pain aux vagabonds ? "

    Et les gens baissèrent les yeux, honteux qu’ils étaient de ce manque de générosité. L’une d’entre eux, qui se nommait Natchatcha, leva vers le messie son visage pur, et lui dit :

    " Maître, que devons-nous faire pour vivre dans l’amour de Dieu? "

    Alors, Christos lui répondit avec un sourire :

    " Les fidèles de Dieu, ceux qui ont appris l’enseignement d’Aristote et qui veulent suivre le chemin que je vous trace, doivent former une communauté de vie. Cette communauté trouvera son sens, et permettra à chacun de vivre dans la vertu, si elle est unie dans l’amitié réciproque que chacun de ses membres se doit d’éprouver envers ses semblables. Pour vous guider, je serai le père de cette communauté, j'en érigerai les principes, et mes successeurs feront de même après moi."

    > Vita de Christos, Chapitre XI - Création de l'Eglise avec Titus et les autres apôtres

_ Ascram et Sarada, vous avez toutes deux manifesté le désir de venir en aide aux aristotéliciens de Forcalquier en prenant en charge la paroisse. Vous avez également fait savoir que vous souhaitiez aller plus loin dans votre engagement envers le Très-Haut.
Telle est la raison de votre présence en ce jour.

Par cette volonté que vous avez exprimée, vous avez fait vôtre le message de Christos à ses apôtres à savoir œuvrer pour le bien commun en prenant en charge la destinée des fidèles, en ouvrant votre porte aux nécessiteux, en prêtant une oreille attentive aux âmes égarées, en résumé, mettre en pratique l'amitié aristotélicienne elle-même.

Ce ne sera pas chose aisée tous les jours et bien que vous serez soutenues par les clercs de Provence, j'ai besoin de vous entendre vous engager clairement.


Elle fit s'agenouiller les deux jeunes femmes face à elle et leur demanda :
_ Ascram et Sarada, faites-vous voeu d'officier votre charge de diaconnesse en étant à l'écoute des fidèles et en servant la messe ainsi que de guider vos ouailles dans la voie de la vertu tracée par Christos, notre messie?
Faites-vous voeu d'obéir toujours au dogme, au droit canon ainsi qu'à votre hiérarchie et de n'oeuvrer que pour le salut des fidèles qui vous seront confiés?

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Marves ha detto « dans votre firme, ecrivez "Scusate per gli errori in italiano" c'est mieux que "il mio italiano è cattivo" , ca signifie "mon italien est mechant" »
Sarada
Sarada ecouta et lorsque il fit le moment elle s agenouilla

oui je fait voeu d'officier ma charge de diaconnesse en étant à l'écoute des fidèles et en servant la messe ainsi que de les guider dans la voie de la vertu tracée par Christos, notre messie

puis elle repris ,le coeur battant tres fort .

oui je fait voeu d'obéir toujours au dogme, au droit canon ainsi qu'à ma hiérarchie et de n'oeuvrer que pour le salut des fidèles qui me seront confiés
Ascram
Très émue, elle s'agenouilla et prononça ses voeux :

"Oui, je fais le voeu d'officier ma charge de diaconnesse, en étant à l'écoute des fidèles et en servant la messe, ainsi que de guider mes ouailles dans la voie de la vertu tracée par Christos, notre Messie."

Elle fit une courte pause et reprit :

"Oui, je fais voeu de toujours obéir au dogme, au droit canon ainsi qu'à ma hiérarchie et de n'oeuvrer que pour le salut des fidèles qui me seront confiés."

En exprimant ces voeux, elle savait que la tâche ne serait pas facile. Mais elle se sentait des ailes, et attendit sereinement la suite.
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Altina
Altina, serrant son fils tout contre elle, priait en son fond intérieur, toujours dans la discrétion.
Ce baptême faisait ressurgir en elle un bon morceau de son passé, de son enfance heureuse passée auprès de son jumeau et de ses parents, à sillonner les royaumes pendant les diverses missions de restauration de vitreaux dont seul son père avait le secret.
Elle posa ses yeux sur sa progéniture, endormie avec un sourire aux lèvres, avec cette même douceur dont elle avait été entourée par sa mère.
Les yeux embués, elle se refusa à penser au destin tragique qui avait amené ses parents à rejoindre le Très-Haut beaucoup trop vite.


Elle soupira quand elle sentit une précense arriver près d'elle. Une chaleur bien connue qu'elle eut du mal à se résoudre à croire, là... à côté. Elle sentit sa main se poser sur le banc. Elle s'en saisit d'un geste tendre et assez ferme, le coeur empli de bonheur de le voir. Elle le fixa et lui adressa un long sourire. Edorazio déposait toujours le même regard amoureux qu'autrefois sur elle, tantôt passionné, tantôt rassurant et aimant. Elle reprit en coeur le crédo, d'une voix plus calme et douce afin de ne pas faire sursauter Alessandro.

Altina observa Yluxe recevoir le sacrement du baptême. Elle était fière de ce que cette jeune femme pouvait inspirer et lui insuffler. La traversée des épreuves la rendait plus belle et forte à chaque moment. Son Parrain et elle étaient les modèles même de l'essence de la vie pour Altina.

Elle souriait à la vue de Yluxe descendant les marches pour retrouver son fiancé Réthy. Elle lui adressa un signe de la tête, tout en serrant un peu plus la main d'Edorazio, profitant de chaque minute qu'Aristote et surtout ses supérieurs de l'Armée voulaient bien lui accorder., essayant ainsi de lui transmettre tout l'amour qu'elle lui portait.

Elle observait atentivement la suite des cérémonies.

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Ysabelle
Ysabelle était restée en arrière dans l'ombre ne voulant pas rencontrer certaine personne. Elle c'était retiré de la vie politique surement à jamais, elle se consacrerait à la défense de la Provence et surtout à penser à elle avant les autres.

Elle avait vu Richelieu entrer dans la cathédrale toujours aussi beau et fière dans ses habits de cérémonies. Elle l'admirait depuis le premier jour qu 'elle l'avait rencontré au château dans la salle de classe où elle étudiait en tant que sergent. Beaucoup de temps s'était écoulé depuis.

Elle écouta son Eminence débuté la cérémonie et fût surprise d'entendre le nom de Richelieu. Surement qu'il allait l'aider durant la cérémonie pour sa soeur et Ascram et plus Ingeburge parlait et plus Ysabelle avait de la difficulté à comprendre ce qui se passait ou elle ne voulait pas comprendre.

Elle fit signe à Arthur d'aller chercher les cheveaux, elle voulait rentrer tout de suite à Forcalquier. Elle sortit sans un bruit dès que Richelieu commença à parler.
Eavan
La jeune femme observait depuis le fond de la cathédrale. Plus que cela en réalité puisqu'elle vivait intensément chaque baptème auquel elle assistait ou chaque cérémonie de nommination ou d'ordinnation. C'était à chaque fois une preuve de l'engagement de certains provençaux vers cette Eglise Aristotélicienne qu'Ingeburge defendait depuis un certain temps déjà.

Les souvenirs revenaient en vagues, tantot légères et tantot dévastatrices d'intensité. Il lui semblait avoir pour la première fois adressé la parole directement à l'Archevèque, l'ex-Archevèque d'Aix, en Arles lors de la Peste.
Puis elles s'étaient croisées parfois, à l'occasion d'un baptème ... Ou d'autres évènements moins réjouissants comme l'annulation de son mariage.

La jeune vétérante de l'Armée de Provence gardait un masque de neutralité, comme lors d'un défilé. Il était impressionnant de voir en face de soi quelqu'un qui ne montre que détermination et rigueur. Elle l'avait vécu et avait appris à masquer ses sentiments lorsqu'il le fallait.
D'où elle était elle ne pouvait distinguer ce que beaucoup nommaient le miroir de l'âme : le regard. Mais elle devinait que cela ne devait pas être simple de partir, de laisser terres, connaissances, amis. Et cette grande cérémonie ne devait pas aider Ingeburge à garder son calme.
Les gestes d'amitié des personnes qui passaient devant elle devaient entamer un peu plus à chaque fois le masque de concentration que la Princesse de Cologne portait.
Eavan avait un grand respect pour son Eminente Altesse Ingeburge. Non pas à cause des titres qui se succédaient derrière son nom, mais parce qu'elle se doutait qu'une telle présence, un tel engagement cachaient d'énormes sacrifices personnels. La jeune femme en arrivant en Provence s'était totalement dévouée à protéger cette terre, et cela lui avait couté pas mal de choses.

La jeune femme vit passer Arwen à quelques mètres d'elle. Un regard lui indiqua qu'elle ne l'avait pas vue. De toute façon elle n'y échapperait pas. Sans doute la croiserait-elle à la sortie et alors elle aurait à répondre de cette escapade loin des chemins de patrouilles. Mais pour l'instant ce n'était pas important. Eavan n'était pas inquiète, elle avait pris sa décision après mure réfléxion sur les conséquences probables et les assumerait. Mais elle ne pouvait pas manquer cette dernière célébration d'Ingeburge en Provence.
Un jour elle irait peut être la voir à Lyon.
Un jour où prendre la route vers le Nord en étant provençal ne se révèlerait pas dangereux. Un jour où elle aurait une permission suffisamment longue, autrement dit pas tout de suite.
Enfin peut être aurait-elle l'occasion de transmettre ses voeux de réussite et de santé à sa Cardinale préférée de vive voix.

Eavan se reconcentra sur les voeux des diaconnesses.
Chacun avait sa voie. Elle, c'était les armes, les combats, la violence, le sang et à terme une espérance de vie considérablement réduite. A cette pensée elle eu un mouvement réflèxe vers sa hanche gauche où se trouvait habituellement son épée. Un léger sourire apparu en se rapellant qu'elle l'avait laissé avec son cheval. Dehors.
Elle n'entrait jamais armée dans une église ou une cathédrale. Pour elle c'était inconcevable. D'autant que ce jour là, il n'y avait vraiment aucun danger : les gardes épiscopaux veillaient au grain.
Tout le monde était assez tendu, en général. Le départ d'Ingeburge attristait beaucoup les provençaux et on pouvait presque voir les sentiments des uns et des autres, tant d'émotions. Les pierres de cette cathédrale garderaient longtemps cette émotion.

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Tommyheinrich
Il sourit quand il vit sa douce s'agenouiller. Il sortit de l'ombre et alla s'asseoir près des enfants. Il prit Maëlys sur ses genoux et garda Thomas à côté de lui. Après quelques secondes, Thomas réclama à aller sur ses genoux... Tommy sourit et le prit sur son autre genoux.
Il s'assit au fond de sa chaise et regarda Sarada en souriant. Il savait que c'était un moment très important pour elle... Il fit un petit bisou à ses enfants et se remit à regarder sa douce...
Prouvencao
Les membres de l'assemblée se reposaient de journées longues et fatigantes où les cérémonies s'étaient succédées : allongés sur les bancs, adossés à leurs voisins, les ronflements s'élevaient dans la nef, amplifiés par l'architecture soigneusement recherchée en acoustique !
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Alexis "Prouvencao" Beogora,
vescoum en deuil de Marignana (de fiou ma segnouro Azraelle75),
espous de la bello Héloïse "l'amante religieuse"
Ingeburge
Désolée, absente, et j'ai prévenu seulement sur le forum de Rome, toutes mes excuses



Sarada puis Ascram avaient prononcé leurs vœux. Alors Ingeburge se plaça entre les deux jeunes femmes et posa une main sur l'épaule de chacune. Elle prononça solennellement les paoles rituelles :
_ Par le contact de ma main, je vous transmets le pouvoir d'administrer les sacrements du baptême, du mariage et des funérailles. Vous êtes maintenant diaconesses. Ce statut n'est pas une récompense mais une mission. A vous de la mener à bien. Amen.

Ingeburge prit deux bijoux sur un plateau que lui présentait un bedeau et en passa un autour de Sarada puis autur de celui d'Ascram :

_ Je vous remets cette médaille, symbole de votre charge de diaconesse.

Elle présenta ensuite deux petits coffrets :
_ Cette boîte renferme un tampon avec lequel vous pourrez sceller votre correspondance officielle :


Elle tendit ensuite un rouleau de parchemin à chacune :
Citation:
Nous, Ingeburge von Ahlefeld-Oldenbourg,
Cardinal de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne,
Primat du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ,
Faisons annonce de :


L'intronisation de Sarada et de la nomination de cette dernière à la charge de diaconesse de Forcalquier.
Elle aura pour rôle de guider les fidèles dracénois sur le chemin de la vertu et de propager la Vraie Foi au sein de sa paroisse en servant régulièrement la messe et en célébrant des sacrements.



Rédigé et scellé à Aix, le quinzième jour du mois de septembre de l'an de grâce MCDLVI.




Citation:
Nous, Ingeburge von Ahlefeld-Oldenbourg,
Cardinal de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne,
Primat du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ,
Faisons annonce de :


L'intronisation d'Héloïse de Bertry, dite Ascram et de la nomination de cette dernière à la charge de diaconesse de Forcalquier.
Elle aura pour rôle de guider les fidèles dracénois sur le chemin de la vertu et de propager la Vraie Foi au sein de sa paroisse en servant régulièrement la messe et en célébrant des sacrements.



Rédigé et scellé à Aix, le quinzième jour du mois de septembre de l'an de grâce MCDLVI.




Chaque parchemin était accompagné de deux clés, l'une donnant accès au Salon du Clergé de Provence, l'autre au bureau privé de la salle paroissiale de Forcalquier.

Elle invita enfin les deux jeunes femmes à se relever, murmurant :

_ Que Saint Miguaël, Archange du don de soi, vous guide sur le dur chemin de l’abnégation pour la grandeur de l’église et le service divin. Soyez bénies!
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Marves ha detto « dans votre firme, ecrivez "Scusate per gli errori in italiano" c'est mieux que "il mio italiano è cattivo" , ca signifie "mon italien est mechant" »
Ascram
Elle se pencha lègèrement pour permettre à Ingeburge de lui passer la médaille autour du cou. Puis elle prit, tremblant légèrement, le parchemin la nommant diaconesse, le coffret et les clés.

Citation:
_ Que Saint Miguaël, Archange du don de soi, vous guide sur le dur chemin de l’abnégation pour la grandeur de l’église et le service divin. Soyez bénies!


Très émue, elle ne savait plus ce qu'elle devait faire, et, s'inclinant légèrement devant Ingeburge, elle retourna s'asseoir, dans l'attente des cérémonies suivantes.
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Sarada
Sarada fut toute émue lorsque Ingeburge posa sa main sur son épaule. Elle sourit puis inclina légèrement sa tête afin qu Ingeburge puisse passer la médaille sans difficultés. Sarada posa sa main sur la médaille qui était maintenant à son cou puis de l autre pris le coffret contenant le tampon. Elle lâcha la médaille pour prendre le parchemin ainsi que les clés .Sarada, avec quelques difficultés du a son état, se releva lorsque Ingeburge l invita a le faire. Très émue mais aussi très contente elle remercia Ingeburge puis alla prendre place au près de son futur époux Tommyheinrich et de ses enfants .
Ingeburge
Elle n'avait pas conclu la cérémonie, trop émue et trop submergée par des sentiments contradictoires.

Elle s'était contentée de dire quelques ots d'une banalité affligeante, comme ceux qu'elle auarit pu utiliser si elle n'avait pas été pas sur le départ. Mais elle les avait prononcés car elle ne pouvait pas faire autrement et ue surtout, elle n'avait pas la moindre envie de faire autrement.

Elle avait assez donné sans rien attendre pour clore son mandat de prélat aixois d'une autre manière.

Elle partait, c'était là bien la seule chose à retenir. Oh, elle reviendrait, pour un temps simplement, elle avait un mariage à célébrer, un autre pour lequel elle serait témoin. Là, elle aviserait, elle réfléchirait à ce qu'elle ferait pour ses derniers instants en Provence.

Pour le moment, elle voulait juste s'enfuir. C'est ce qu'elle avait donc fait. Elle avait salué les nouveaux clercs, les nouveaux baptisés, adressé quelques mots sans saveur à l'assistance et avait rejoint la sacristie.

Quelques jours plus tard, ce serait le Lyonnais-Dauphiné qu'elle rejoindrait, ouvrant timidement les bras à sa nouvelle destinée.

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Marves ha detto « dans votre firme, ecrivez "Scusate per gli errori in italiano" c'est mieux que "il mio italiano è cattivo" , ca signifie "mon italien est mechant" »
Uterpendragon
    [BAPTÊME DE VIVIVIVI]


L'atmosphère provençale, au matin, était d'un calme bien reposant pour le vieil Aymé qui, tant bien que mal, après plusieurs heures de prières, tentait de se rendre jusqu'à la cathédrale. Non seulement il n'y voyait pas grand chose mais, de plus, ses genoux jouaient des castagnettes, ce qui n'était pas pour l'aider. Assurant sa prise sur sa crosse épiscopale, lissant les pans de sa soutane, il se pressa à l'intérieur de la cathédrale, par une petite porte donnant dans la sacristie. Ceci fait, il alluma des bougies un peu partout et orna l'autel de quelques fleurs, déposa un coussin au-dessous de celui-ci et, très satisfait de lui, il se prépara à monter sonner les cloches.

Celles-ci résonnaient avec une puissance inouïe. Les tympans de l'évêque de Toulon en tremblaient presque, mais, par chance, il se balançait dans le vide, accroché à la corde et riant aux éclats. Toutefois, fort de ces sensations fortes, il reposa le pied sur le sol, dévala les escaliers et enfin, la vue d'Aix en son intégralité quitta ses yeux, faisant place à celle de l'immensité de la cathédrale, puis, enfin, le parvis, où il se campa.

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Vivivivi
4VI quitta Arles à cheval tôt le matin pour aller se recueillir. Elle aurait espéré que Fufanu, son diacre préféré soit présent à son baptême.
Malheureusement ce dernier était parti préché la bonne parole de l'église d'Aristote.

Elle arriva fin de matinée à Aix pour son baptême dans cette belle baptise.
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