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Parladou de Prouvènço - La gargote provençale : Cathédrale Saint Maximin d'Aix

Richelieu1
L'archevêque laissa pénétrer les mots d'Hersende.

L'émotion était grande. Après un silence, Ludovi vit Edorazio qui souhaitait s'exprimer. Il lui fit un signe de la main, l'invitant à s'approcher.

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Prouvencao


Prouvencao et Ascram avaient participé discrètement à la cérémonie, faisant les prières nécessaires pour l'âme du vénérable homme. Il nous avait quitté trop tôt, mais tel était finalement son désir... Ils écoutèrent enfin le touchant discours de la nièce de Ilgrande, et la tête baissée, il retint ses larmes, paix à son âme !


J'espère que c'est toujours avant les élections, sinon nous avons un franc don d'ubiquité réservé au Très-haut^^

Cordialement

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Alexis "Prouvencao" Beogora,
vescoum en deuil de Marignana (de fiou ma segnouro Azraelle75),
espous de la bello Héloïse "l'amante religieuse"
Edorazio
Edorazio se leva et réprima une grimace de douleur : il avait toujours les pieds nus - signe de deuil ou de pénitence - et les pavés étaient glacés. Il s'avança vers l'autel, se rappelant le temps où il officiait comme Diacre, avant de refuser un poste d'archidiacre qui aurait du le conduire à une charge d'évêque... Ce souvenir doux-amer lui arracha un soupir et il posa les yeux sur le cercueil.

Au risque de nous répêter : comment évoquer sa Grandeur Ilgrande ?
C'était un vieil homme, sage et bon. Cela, tout le monde en conviendra. Bien qu'il semblait parfois porter dans son coeur le poids de fautes passées, dont il avait tiré les leçons. Ces leçons, il tentait de nous les enseigner...

Je n'ai jamais eu un caractère facile. Ceci s'appele un euphémisme.
Il sourit.
Collaborateur exigeant, parfois jaloux et souvent imbuvable... Ilgrande avait décidé de m'accepter tel que j'étais : critique. Et j'avoue lui avoir parfois cassé des triques sur le dos. Pourtant, il su utiliser au mieux mes critiques... et chose extraordinaire, j'en vins à lui témoigner le respect que l'on doit à un ami... à lui qui n'avait jamais combattu ni souffert à mes côtés. Probablement était-ce sa plus grande qualité : sa capacité à dompter les hommes et à résoudre les problèmes en apparence insoluble.

Il n'eut pas peur de remettre certaines choses en question... parfois même son propre travail. Et en toute occasion, je ne l'ai jamais vu se comporter qu'avec une amabilité et une douceur, que j'aurais qualifiée d'affable s'il n'avait eu autant de force morale et de courage. C'est assez étonnant... il se sachait vieillard et agonisant peu à peu, mais oeuvrait pourtant avec une énergie telle qu'on aurait pu croire qu'il espérait sincèrement en retirer les fruits pour en jouir plus tard, lui-même.

Il m'a fallu un temps pour comprendre cela, et ce fait doubla le respect que j'avais pour lui : il ne travaillait pas pour ses intérets propres, mais pour ceux de la collectivité. Tout en n'ayant aucune famille en Provence - du moins pas au sens strict. Des actes aussi désintéressés, je nen avais vu que chez une seule autre personne : un évêque que certains avaient voulu canoniser.


Edorazio se permit un petit rire, conscient que ses mots révêtaient une certaine exagération toute marseillaise. Quoique ?

Somme toute, il y a une chos que nous pouvons tous dire, nous habitants de la Provence Libre, quel que soit notre statut et nos convictions : pour chacun de nous, et pour nos enfants après nous, sa Grandeur aura été comme un père. Car l'héritage qu'il nous laisse, même si certains ne s'en rendent pas encore compte, est plus précieux que tout l'or que nous avons pu offrir à notre pays.

Se disant, il songea un instant aux vingt milles écus qu'il affait offert à la Provence... esquissant un de ses fameux sourire en coin qui lui donnait l'air d'un mercenaire et qui plaisait tant aux femmes, il caressa un instant le cercueil. Quelle importance ?...

A Déu, l'amic. Profitez du Soleil en compagnie d'Aristote et de Christos : vous l'aurez bien mérité. Mais... laissez nous une petite place et un fond d'hydromel. Pas trop petite, la place : certains se battraient pour être à vos côtés, et nous savons tous que vous détesteriez ça. Alors, je vous le promet... on vous le promet : on essayera de ne pas trop se disputer d'ici là. De faire à votre manière... même si ça ne sera pas facile, vu que vous ne nous avez pas laissé votre recette. Mais on essayera, par petites touches succesives, comme un peintre corrige une toile : en puisant à votre souvenir... avant qu'il ne s'efface.

Pax Dominus vobiscum... arrivederci !
Richelieu1
Le discours d'Edorazio était très beau également.

Ludovi n'aimait pas cet homme, mais il fallait bien admettre qu'il avait raison cette fois ci.

il remercia Edorazio d'un signe de tête et appela Maxom.

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Maxom
Maxom s'avança près du corps de son ami defunt, il recita dans sa tete une priére, il y eut un silence pendant quelques secondes, il dit:


Mon cher Ilgrande,

Tu repose en paix maintenant, tu nous observes d'où tu es, je ne suis pas fan des grand discours, je voulais juste te remercier de m'avoir conseiller quand je suis arrivé a Frocalquier, au CM et aussi à l'AP, tu m'as bien conseillé et je t'en remercie, voila je suis arrivé au but, repose en paix, tous ici ne t'oublierosn pas !


Maxom alla se reasseoir, emu !
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Adjudant de la Garnison de Forcalquier,
Richelieu1
L'archevêque qui constata que plus personne ne voulait parler s'avança.

Quand à moi, qui ait également bien connu Ilgrande, je lui souhaite bon voyage, et je le remercie de tout ce qu'il a fait pour moi. Il m'a accueilli en politique, m'a donné et ma chance et je n'oublierais jamais une parole qu'il a dit un soir de novembre 1455.



Je trouve légitime que tu devienne -par tout ce que tu as fait- un membre fondateur....


Une parole bien symbolique, mais qui m'a touché ... Ludovi ne continua pas, les larmes lui venaient, il préféra s'arrêter.

Re-pensant à son rôle de clerc, il tenait à ce que cette cérémonie particulière dans son cœur soit parfaite. il reprit donc :


"Avant de quitter la chapelle, nous allons dire un dernier adieu à notre frère.

Avec respect et affection, confions-le à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui.


L'archevêque sonda la foule et laissa un silence s'installer, ultime moment de recueillement.

Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,
avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons bonne route pour cet ultime voyage vers le Créateur et nous n'en doutons point vers le Paradis Solaire.


A ce moment quatre jeunes hommes vinrent se positionner auprès du cercueil. L'archevêque fit se relever la foule d'un geste des mains. le silence se ré-installa et un chant retenti.

C'est alors que le cercueil fût soulevé. Ludovi en tête, suivi de près par le cercueil, et Dame Hersende ultime famille, la procession traversa la nef et partit en direction du cercueil.

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Ledzeppelin
La Comtesse était terriblement émue et le moment ou le cercueil est enlevé par 4 hommes est un grand choc. Led voit Hersende devenir plus pâle encore qu'avant.

Lorsque le cercueil passe devant elle, elle s'incline et donne le salut de la Comtesse de Provence à celui qui fut Comte de Provence juste avant elle.

Elle laisse Hersende représenter la famille seule derrière le cercueil et l'archevêque qui le précédait.

Ensuite elle veut prendre la suite pour accompagner leur cher ami, mais l'émotion de ces moments voient Led plutôt flageolante. Elle se tourne vers Maxom qui est sur le même banc et lui demande son bras pour l'accompagner.

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Thrandhuil
Sombre, Thrandhuil se lève et prend la suite dans la procession, derrière les deux comtesses.
Daemon


Sortant de sa torpeur Daemon ouvrit les yeux, des discours, des prières, un mort, des larmes et tout le monde prêt à clamer un monde meilleur autour de douces pensées. Il était intéressant de voir que mort on gagnait en popularité et respect, une façon humaine en se comportant ainsi de prolonger la tradition du respect dû au mort et s'éviter par la même des critiques pour sa mort prochaine...

Il n'aimait pas toutes ces démonstrations, cela ne rimait à rien, on pleurait un mort, lui jetait des fleurs, espérait des jours meilleurs pour au sortir de la cathédrale ne véritablement rien changer. Untel est dangereux, il ne pourra accéder à ce poste, untel parle trop et m'indipose, le procès l'attendra, untel m'a critiqué, il est forcément bête.

Alors une prière changerait quelque chose ? Une petite pensée pour l'accompagner en toute humilité dans un voyage pour l'instant interdit suffirait.

Se tournant vers Karea sourit lentement, deux âmes avaient quitté ce monde, une dans la gloire et l'autre dans l'anonyma le plus total. Pourtant nul traité, nul gérance de comté, seulement un sourire pour égayer une vie, non des vies autour d'elle, puisse t'elle reposer en paix.

Il était temps de sortir, le temps du reccueillement avait assez duré, le monde appartenait au vivant empli des souvenirs d'êtres disparus. Il fit signe à Karea qu'il était prêt.


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Maxom
Maxom se leva, regarda Led qui était bouleversé, elle lui tendait le bras, il prit son amie par le bras.
Il lui chuchota:


Viens ! Prends mon bras !

Ils prirent la suite de la Marche ! Maxom, le regard triste, sombre regarda souvent Led bouleversé !
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Adjudant de la Garnison de Forcalquier,
Karealyn


Toute la cérémonie durant, il n'avait lâché sa main, la serrant plus fort par moment.
Les hommages s'étaient succédés, émouvants. Vint le moment où le cercueil quitta le cœur de la cathédrale, suivit de ses proches pour l'accompagner là où il reposerait en paix.
Elle comprit le regard de Daemon, le prit par le bras, ils se joignirent au cortège pour sortir de la cathédrale.

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Epouse de Daemon
Kika15
Le deuil est toujours un état qui déplait à Kika. Autant il aime à rire sur pas mal de sujet, autant là...
Il regarda le cercueil passé...il en profita pour regarder les fesses rebondies de la Comtesse, d'Hersende et de Karea.
Oui...pasque...malgré la tristesse (bien compréhensible) ambiante, Kika adorait par dessus tout zieuter de jolis popotins.




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Ouaille certifié conforme
Callishane


Ayant suivi la cérémonie avec attention et recueillement mais n'ayant qu'assez peu, même si assez pour se faire une opinion proche des discours qu'elle avait entendu aujourd'hui, connu l'homme qui rassemblait tout ce monde ce jour-là, Callishane était restée furtive et avait surtout porté son regard sur son époux à ses côtés..
Le voir affecté de cette manière la touchait plus qu'elle ne l'aurait avoué et de bien des manières, sans doute pas dissemblables des personnes présentes, et elle posa son autre main sur les leurs réunis..
Lui souriant doucement, elle lui dit ainsi qu'il était temps qu'ils se lèvent et suivent les autres à l'extérieur et commença à se mettre debout..

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Prouvencao


Alexis regardait le cortège se former dans la nef autour du cercueil puis s'ébranler pour sortir. Il ne comptait pas se mêler à cette procession, il aimait Ilgrande mais ne souhaitait pas s'afficher en tant qu'ami ou connaissance, il ne méritait pas une telle place dans la foule en deuil. Il sourit d'ailleurs au jeune couple qui trottinait à la suite, et aussi à son amie Calli qu'il avait entr'aperçu durant la cérémonie, puis il regarda sa douce pour savoir si elle souhaitait ou non s'y joindre, il ne voulait pour sa part que rentrer, toutes ses pensées seraient tournées vers son ami pour la sauvegarde de son âme auprès du Soleil...

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Alexis "Prouvencao" Beogora,
vescoum en deuil de Marignana (de fiou ma segnouro Azraelle75),
espous de la bello Héloïse "l'amante religieuse"
Ascram
Héloïse n'était guère familiarisée avec la mort : elle avait jusqu'ici miraculeusement été préservée, et ressentait un léger malaise. Le peu qu'elle avait vu d'Ilgrande, de son vivant, était un homme souriant, affable et simple. Lou fantoum debounaire, elle se plaisait à penser qu'il était encore là, à veiller sur ceux qui l'avaient aimé et apprécié.

Le cortège commençait à se former autour du cercueil. Elle frissonna et, sentant sur elle le regard d'Alexis, se pencha vers lui et lui murmura :
"Rentrons, voulez-vous ? Je me sens un peu lasse..".

Après un dernier coup d'oeil à la procession qui s'ébranlait, ils quittèrent discrètement la cathédrale pour rejoindre Forcalquier.
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