Satineduval
(Mimizan, sur la plage face à l'océan)
Assise dans le sable, ses belles jambes fuselées croisées en tailleur, la gitane s'était enroulée dans la cape blanche que Gui lui avait offerte, un jour où elle était très malheureuse d'avoir perdu son amie Alxye..L'homme l'avait réconfortée avec tendresse, passant sur ses épaules la belle cape pour la réchauffer alors qu'un froid intérieur s'était emparé d'elle..
Ce soir, face à l'océan un froid encore plus sidéral avait pénétré son corps, la laissant frissonnante en taverne, où elle s'était défoulée en jetant trois choppes contre le mur, les éclatant contre la parois avec colère et rancur..Jenny, ne supportant plus la tension de la taverne crée par Satine, s'était enfuie ailleurs ce que avait calmé instantanément la femme aux cheveux de sombre comme une nuit sans lune et sans étoile..
La Lorraine, incapable de bouger, avait demandé à Polo et Ekei d'aller vite rechercher la puce qui s'était réfugiée dans une autre taverne. La petite, heureusement de retour, avait reçu immédiatement les excuses de Satine, qui se sentait désolée d'avoir fait subir indirectement sa rage à la petite de 6 ans..Une enfant ne devait pas se sentir malheureuse pour une autre personne, au point de fuir la mine défaite..Des excuses avaient été présentées, puis quelques petits bisous et serrements de mains avaient apaisés la Lorraine. Jenny avait ce pouvoir, de rendre la femme au cur chamboulé bien plus tranquille..
Ainsi, le malheureux conteur, cherchait à 'oublier celle qu'il prétendait aimer, le disant encore deux jours auparavant à Ekei qui le lui avait rapporté lors d'une conversation.. Satine constata ce soir du 29 juillet qu'il avait vite fait d'y parvenir, se consolant déjà dans les bras de la rousse de son passé, pauvre femme elle-même abandonnée par son amant, qu'elle attendait chaque soir la mine bien triste..
Deux curs blessés qui avaient semble-i-il décidé d'aller se consoler sur la plage de Mimizan, cette même étendue sur laquelle Satine lisait son courrier pour se remonter le moral..enfin..à chacun sa façon de se consoler, Satine n'était pas là pour juger les actes de l'homme qu'elle avait aimé pendant 6 mois, mais l'attitude du conteur avait mis un terme à l'amour qu'elle lui portait, ne laissant dans son cur que dégoût et déception..Ne lui avait-il pas dit qu'il ne se jetterait pas dans les bras d'un autre si rapidement, par respect d'eux-mêmes et de leur amour ?
Mensonges et sornettes, balivernes..aucun respect..Satine était juste écoeurée, puis secouant la tête, elle était allée chercher ses lettres, ses correspondances et relu spontanément la dernière missive..
Expéditeur : Ludwig_von_frayner d'Hayange
Date d'envoi : 26/06/1461 - 19:12:03
Titre : Lettre de l'Empereur
Soldat Satine,
Conscient de votre engagement et de vos sacrifices, après des semaines de combat, nous tenions à vous remercier personnellement d'avoir répondu à notre appel. En acceptant de donner votre vie pour l'Empire, en acceptant de prendre les armes pour protéger sa population des brigands et autres criminels, vous êtes devenu un exemple d'honneur, et de bravoure.
Grâce au courage dont vous avez fait preuve, à chaque instant de cette guerre, et à chaque bataille, les armées impériales ont pu triompher des hordes rebelles qui avaient pris pour habitude de piller, de torturer et de tuer des sujets impériaux, innocents.
Aujourd'hui, les criminels et hérétiques de Fatum et de l'Hydre sont battus, dispersés, et pansent leurs blessures. Nous leur avons montré leurs limites. Nous leur avons montré que nul ne bafoue l'Empire impunément. Nous n'aurons aucune pitié pour ceux qui ravagent nos cités. Aujourd'hui, l'Helvétie est libérée de cette dictature brigande qui s'était établie depuis des années. L'ordre et la justice règnent en notre territoire, et le long de nos frontières.
Malgré tout, cette victoire n'a pas été sans pertes. Comme vous, nous gardons en mémoire nos compagnons, nos frères d'armes et de foi, tombés au combat. Nous prions pour le salut de leur âme. Il n'y a pas à douter qu'ils marchent à présent vers le Paradis Solaire. Gloire à ces valeureux, qui ont permis à l'Empire de triompher du mal qui le rongeait. Nous le les oublierons jamais.
En tant qu'Empereur, nous sommes fier de chacun d'entre vous ; et fier de voir que l'Empire, dans ses heures les plus sombres, peut compter sur ses forces vives pour terrasser les ennemis qui l'assaillent. Soyez certain que nous n'oublierons ni votre engagement, ni votre patriotisme.
En conséquence, brave soldat, que cette « Croix Impériale de Campagne » vienne témoigner de Notre gratitude. Par l'octroi de cette médaille, c'est toute Notre Grande Nation qui vient saluer votre dévouement exemplaire.
Gloire à vous. Gloire à l'Empire. Gloire à Dieu.
Deo Volente!
Ludwig von Frayner
Divinus Favente Clemencius Romanorum Imperator Electus semper Augustus
Poussant un petit soupire de tristesse, elle s'arrêta sur les mots qui parlaient d'honneur, elle aurait aimé recevoir ce pli et la médaille qui l'accompagnait de la part de White, le Général de l'armée des 7, mais une reconnaissance est une reconnaissance..et la lettre lui fit un bien fou....
Partant dans ses pensées, elle songea qu'elle n'avait pas eu de nouvelles du Loup Blanc depuis le 5 juin, date de son retour de retraite..Que se passait-il donc là-bas, du côté d'Annecy? Pour cet homme, pour Gui et Colineau, Josephine et les autres.. Et du côté de sa belle Lorraine, que devenaient Heal, Fleur, Silanie.. L'âme vagabonde de Satine partit rejoindre tous ces gens qu'elle avait apprécié ou aimé, revivant les intants de bonheur avec eux.
Revenant au texte, elle ressenti une certaine fierté d'avoir pris ses engagements pour contrer Fatum...puis pliant la lettre, elle lança un regard à l'océan, aux vagues et à la plage...Des gens s'y amusaient, y pleuraient ou s'y aiment..Satine, elle, y avait perdu l'amour si intense et si passionnel qu'elle avait ressenti pour le conteur..Elle y prenait à présent une décision aussi...puis attela sa roulotte avant de quitter la plage et Mimizan..Des bricoles l'attendaient un peu plus loin dans le pays...
Assise dans le sable, ses belles jambes fuselées croisées en tailleur, la gitane s'était enroulée dans la cape blanche que Gui lui avait offerte, un jour où elle était très malheureuse d'avoir perdu son amie Alxye..L'homme l'avait réconfortée avec tendresse, passant sur ses épaules la belle cape pour la réchauffer alors qu'un froid intérieur s'était emparé d'elle..
Ce soir, face à l'océan un froid encore plus sidéral avait pénétré son corps, la laissant frissonnante en taverne, où elle s'était défoulée en jetant trois choppes contre le mur, les éclatant contre la parois avec colère et rancur..Jenny, ne supportant plus la tension de la taverne crée par Satine, s'était enfuie ailleurs ce que avait calmé instantanément la femme aux cheveux de sombre comme une nuit sans lune et sans étoile..
La Lorraine, incapable de bouger, avait demandé à Polo et Ekei d'aller vite rechercher la puce qui s'était réfugiée dans une autre taverne. La petite, heureusement de retour, avait reçu immédiatement les excuses de Satine, qui se sentait désolée d'avoir fait subir indirectement sa rage à la petite de 6 ans..Une enfant ne devait pas se sentir malheureuse pour une autre personne, au point de fuir la mine défaite..Des excuses avaient été présentées, puis quelques petits bisous et serrements de mains avaient apaisés la Lorraine. Jenny avait ce pouvoir, de rendre la femme au cur chamboulé bien plus tranquille..
Ainsi, le malheureux conteur, cherchait à 'oublier celle qu'il prétendait aimer, le disant encore deux jours auparavant à Ekei qui le lui avait rapporté lors d'une conversation.. Satine constata ce soir du 29 juillet qu'il avait vite fait d'y parvenir, se consolant déjà dans les bras de la rousse de son passé, pauvre femme elle-même abandonnée par son amant, qu'elle attendait chaque soir la mine bien triste..
Deux curs blessés qui avaient semble-i-il décidé d'aller se consoler sur la plage de Mimizan, cette même étendue sur laquelle Satine lisait son courrier pour se remonter le moral..enfin..à chacun sa façon de se consoler, Satine n'était pas là pour juger les actes de l'homme qu'elle avait aimé pendant 6 mois, mais l'attitude du conteur avait mis un terme à l'amour qu'elle lui portait, ne laissant dans son cur que dégoût et déception..Ne lui avait-il pas dit qu'il ne se jetterait pas dans les bras d'un autre si rapidement, par respect d'eux-mêmes et de leur amour ?
Mensonges et sornettes, balivernes..aucun respect..Satine était juste écoeurée, puis secouant la tête, elle était allée chercher ses lettres, ses correspondances et relu spontanément la dernière missive..
Expéditeur : Ludwig_von_frayner d'Hayange
Date d'envoi : 26/06/1461 - 19:12:03
Titre : Lettre de l'Empereur
Soldat Satine,
Conscient de votre engagement et de vos sacrifices, après des semaines de combat, nous tenions à vous remercier personnellement d'avoir répondu à notre appel. En acceptant de donner votre vie pour l'Empire, en acceptant de prendre les armes pour protéger sa population des brigands et autres criminels, vous êtes devenu un exemple d'honneur, et de bravoure.
Grâce au courage dont vous avez fait preuve, à chaque instant de cette guerre, et à chaque bataille, les armées impériales ont pu triompher des hordes rebelles qui avaient pris pour habitude de piller, de torturer et de tuer des sujets impériaux, innocents.
Aujourd'hui, les criminels et hérétiques de Fatum et de l'Hydre sont battus, dispersés, et pansent leurs blessures. Nous leur avons montré leurs limites. Nous leur avons montré que nul ne bafoue l'Empire impunément. Nous n'aurons aucune pitié pour ceux qui ravagent nos cités. Aujourd'hui, l'Helvétie est libérée de cette dictature brigande qui s'était établie depuis des années. L'ordre et la justice règnent en notre territoire, et le long de nos frontières.
Malgré tout, cette victoire n'a pas été sans pertes. Comme vous, nous gardons en mémoire nos compagnons, nos frères d'armes et de foi, tombés au combat. Nous prions pour le salut de leur âme. Il n'y a pas à douter qu'ils marchent à présent vers le Paradis Solaire. Gloire à ces valeureux, qui ont permis à l'Empire de triompher du mal qui le rongeait. Nous le les oublierons jamais.
En tant qu'Empereur, nous sommes fier de chacun d'entre vous ; et fier de voir que l'Empire, dans ses heures les plus sombres, peut compter sur ses forces vives pour terrasser les ennemis qui l'assaillent. Soyez certain que nous n'oublierons ni votre engagement, ni votre patriotisme.
En conséquence, brave soldat, que cette « Croix Impériale de Campagne » vienne témoigner de Notre gratitude. Par l'octroi de cette médaille, c'est toute Notre Grande Nation qui vient saluer votre dévouement exemplaire.
Gloire à vous. Gloire à l'Empire. Gloire à Dieu.
Deo Volente!
Ludwig von Frayner
Divinus Favente Clemencius Romanorum Imperator Electus semper Augustus
Poussant un petit soupire de tristesse, elle s'arrêta sur les mots qui parlaient d'honneur, elle aurait aimé recevoir ce pli et la médaille qui l'accompagnait de la part de White, le Général de l'armée des 7, mais une reconnaissance est une reconnaissance..et la lettre lui fit un bien fou....
Partant dans ses pensées, elle songea qu'elle n'avait pas eu de nouvelles du Loup Blanc depuis le 5 juin, date de son retour de retraite..Que se passait-il donc là-bas, du côté d'Annecy? Pour cet homme, pour Gui et Colineau, Josephine et les autres.. Et du côté de sa belle Lorraine, que devenaient Heal, Fleur, Silanie.. L'âme vagabonde de Satine partit rejoindre tous ces gens qu'elle avait apprécié ou aimé, revivant les intants de bonheur avec eux.
Revenant au texte, elle ressenti une certaine fierté d'avoir pris ses engagements pour contrer Fatum...puis pliant la lettre, elle lança un regard à l'océan, aux vagues et à la plage...Des gens s'y amusaient, y pleuraient ou s'y aiment..Satine, elle, y avait perdu l'amour si intense et si passionnel qu'elle avait ressenti pour le conteur..Elle y prenait à présent une décision aussi...puis attela sa roulotte avant de quitter la plage et Mimizan..Des bricoles l'attendaient un peu plus loin dans le pays...