Satineduval
(Feu de camp, une Enclave dans le temps)
« J'ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse. »
de Arthur Rimbaud
Ils s'étaient retrouvés, autour d'un feu de camp comme il en existait des dizaines d'autres dans ce monde, mais celui-ci avait de particulier que c'était le leur pour cette nuit-là.
Se sentant très proches, bien plus proches que tous ces derniers jours, Dom et Satine avaient partagés un de leur petit moment magique, de ceux qui avaient permis une relation si spéciale et si intense entre eux.
Parlant de de ce qui leur tenait à cur, touchant le passé, le présent et l'avenir, Dom avait dit l'aimer encore et la Noiraude s'était sentie bouleversée mais n'en avait rien montrer, ne voulant pas laisser ses sentiments prendre le dessus.
Elle ne lui avait pas dit à son tour combien elle l'aimait tant encore de son coté, réprimant son envie de l'embrasser à l'instant, de lui passer un main tendre sur la nuque pour pouvoir profiter de ses lèvres le plus longtemps possible.
Choisissant de continuer à tisser des liens de confiance entre eux, Satine pensait qu'il était préférable de pouvoir à nouveau se regarder en amis sincères plutôt qu'en amants déçus qu'ils avaient été tous les deux il y a peu de temps. La Bella y croyait encore, à un possible futur entre eux, mais estimait qu'ils devaient encore prendre leur temps pour reconstruire et tisser à des liens plus solides que jamais.
Certaines blessures devaient se refermer pour que l'on puisse ensuite à nouveau passer une main amoureuse sur la plaie cicatrisée, le baume de l'amour ou de l'amitié lissant la déchirure avec douceur, patience, soignant petit à petit, mais avec certitude, ce qui avait été coupé, abîmé, ouvert.
La rêveuse sentait qu'elle devait réapprendre à danser la vie, à la voir à nouveau de ses yeux myosotis parfois enfantin, parfois malicieux et coquins, posant un regard neuf sur leur future relation, qu'ils avaient voulu voir renaitre sous un ciel amical, tendre et confiant.
Et les anciens amants, toujours amoureux pourtant, s'en sortaient très bien en cette belle soirée encore douce, bercés par les crépitements du feu à leurs pieds.
La vie continuait, pour eux, plus sereinement...le feu ondulait, pour eux, en direction du ciel obscur, rassurant ...les étoiles brillaient et se reflétaient dans leurs yeux en cette nuit, à nouveau, confiants..Enfin, ils retrouvaient ces moments si particulier dans leur univers, leur bulle de bonheur, bien à eux, loin de tout et de tous.
L'instant, si doux, si tendre, avait filé bien trop vite, au-delà du temps...
« J'ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse. »
de Arthur Rimbaud
Ils s'étaient retrouvés, autour d'un feu de camp comme il en existait des dizaines d'autres dans ce monde, mais celui-ci avait de particulier que c'était le leur pour cette nuit-là.
Se sentant très proches, bien plus proches que tous ces derniers jours, Dom et Satine avaient partagés un de leur petit moment magique, de ceux qui avaient permis une relation si spéciale et si intense entre eux.
Parlant de de ce qui leur tenait à cur, touchant le passé, le présent et l'avenir, Dom avait dit l'aimer encore et la Noiraude s'était sentie bouleversée mais n'en avait rien montrer, ne voulant pas laisser ses sentiments prendre le dessus.
Elle ne lui avait pas dit à son tour combien elle l'aimait tant encore de son coté, réprimant son envie de l'embrasser à l'instant, de lui passer un main tendre sur la nuque pour pouvoir profiter de ses lèvres le plus longtemps possible.
Choisissant de continuer à tisser des liens de confiance entre eux, Satine pensait qu'il était préférable de pouvoir à nouveau se regarder en amis sincères plutôt qu'en amants déçus qu'ils avaient été tous les deux il y a peu de temps. La Bella y croyait encore, à un possible futur entre eux, mais estimait qu'ils devaient encore prendre leur temps pour reconstruire et tisser à des liens plus solides que jamais.
Certaines blessures devaient se refermer pour que l'on puisse ensuite à nouveau passer une main amoureuse sur la plaie cicatrisée, le baume de l'amour ou de l'amitié lissant la déchirure avec douceur, patience, soignant petit à petit, mais avec certitude, ce qui avait été coupé, abîmé, ouvert.
La rêveuse sentait qu'elle devait réapprendre à danser la vie, à la voir à nouveau de ses yeux myosotis parfois enfantin, parfois malicieux et coquins, posant un regard neuf sur leur future relation, qu'ils avaient voulu voir renaitre sous un ciel amical, tendre et confiant.
Et les anciens amants, toujours amoureux pourtant, s'en sortaient très bien en cette belle soirée encore douce, bercés par les crépitements du feu à leurs pieds.
La vie continuait, pour eux, plus sereinement...le feu ondulait, pour eux, en direction du ciel obscur, rassurant ...les étoiles brillaient et se reflétaient dans leurs yeux en cette nuit, à nouveau, confiants..Enfin, ils retrouvaient ces moments si particulier dans leur univers, leur bulle de bonheur, bien à eux, loin de tout et de tous.
L'instant, si doux, si tendre, avait filé bien trop vite, au-delà du temps...