Ermelyne
« La sagesse et la folie dorment dans le même berceau. » de Marc Gendron
Mais dans l'histoire de la Lune et du Soleil, la folie est maîtresse de tout. Vous ne la verrez jamais, mais tout le monde sait qui elle est, la Folie. Ce sentiment d'évasion qui vous emmène dans des situations invraisemblables, qui vous fait ressentir ce sentiment de liberté lorsque les bras sont liés. Non pas que la noiraude ait les bras liés, loin de là vu son fichu caractère qui repousse un nombre incalculable de personnes, se les mettant à dos dès une première rencontre. Mais dire cela serait quelque peu mensonger après la soirée ayant eu lieu il y a peu, durant laquelle un homme a eu le courage de demander la main de la Lune. Pauvre de lui, il a essuyé un Non retentissant bien que les propositions et les images d'avenir pouvaient être alléchantes, mais il était hors de question pour Ermelyne de se laisser glisser dans un drôle de sentiment envers lequel elle n'avait plus aucune croyance, l'Amour.
Pourtant, l'Ebène voyait bien que son Enflammée éprouvait ce sentiment qui lui brûlait les entrailles. Lambach savait animer la flamme de la rousse, la voir évoquer ses projets, ses liens avec le brun était relativement plaisant, rassurant la brune de la voir si heureuse. Et en parlant de ce dernier, une chance que son derrière ne se trouve pas à Montauban ces derniers temps car les deux énergumènes qu'elles sont auraient du affronter la colère lambachesque lorsqu'il aurait su qu'elles avaient décidé de se rendre dans un tripot pour provoquer quelques bagarres comme par le passé.
[Ébauche du projet- Taverne ]
Isleen et Ermelyne picolaient.
Comme toujours me direz-vous mais non. Ce soir là, les deux jeunes femmes testaient les vieilles bouteilles poussiéreuses qui se trouvaient derrière le comptoir de la taverne municipale. La bourgmestre en pèterait un câble lorsqu'elle verrait que le contenu avait diminué, mais la noiraude en avait rien à faire des impressions des autres. D'ailleurs, une chance pour les réserves, les seules bouteilles testées contenaient des breuvages infects pour le palais des deux donzelles qui se sont vues forcées d'avaler la chose pour ne pas être assimilées à des mauviettes, même si elles n'étaient que toutes les deux présentes.
L'Enflammée s'était confiée sur les cendres passées les souvenirs d'antan, quand à l'Ebène, elle écoutait attentivement, buvait les paroles de la rousse et s'exprimait parfois entre deux « Oh les chiennes! », « Oh l'con! » Puis lorsque le moment était arrivé, où la mélancolie, la tristesse, et les soupirs avaient viré les rires, les fous rires, Ermelyne avait proposé l'activité nécessaire. THE passe-temps.
Le tripot.
Vous savez ce lieu où les gens se retrouvent pour venir picoler, fumer, jouer aux jeux d'argent, se foutre sur la tronche sans raison. Et oui, Isleen et Ermelyne étaient de celles qui s'y rendent pour passer le temps, pour venir provoquer afin que tous finissent par se cogner, une castagne comme il est bon de voir, de vivre au risque d'en prendre plein la tête et revenir chez soi avec quelques hématomes sur le minois qui se veut pourtant angélique.
Et pourtant, les deux amies se compliquaient la tâche car elles y iraient certes, mais déguisées. En Homme.
[Chez la Lune, sur l'astre]
Puta de mi*rda... J'fais comment pour dissimuler ça ?!
D'un geste, un seul, les index se pointent sur sa poitrine un peu trop encombrante qui ne peut disparaître d'un seul claquement de doigts. Passer pour un homme, elle savait faire puisqu'elle avait réussi à infiltrer le repère des renards dans le Berry, mais le souvenir en était douloureux car Lyne avait du s'enrubanner d'un linge au niveau de son buste afin d'aplatir le tout.
Douloureux.
Le soleil était chez elle pour se préparer. La Lune elle, s'égosillait tout en riant en tentant de s'enrouler de nouveau dans ce linge atroce qui lui donnera l'impression d'être une poupée ayant du mal à respirer. Une fois la chose faite, en culotte longue et avec le bandage plaqué de son mieux sur sa poitrine soit à moitié nue, la brune choisissait une chemise et des braies qui pourraient la faire passer pour homme. Certes, Ermelyne serait homme androgyne pour ce soir puisque vu la tignasse qui ornait son crâne, il était hors de question de s'en débarrasser pour ce moment de folie que les deux femmes voulaient vivre.
Quelques moments plus tard.
Les doigts fins de la gueuse déroulaient les bas sur la peau blanchâtre de ses mollets, les recouvrant d'une épaisseur suffisante pour la protéger du froid qui s'infiltre dans les ruelles de la ville. Les longues mèches ébènes étaient nouées sur sa nuque, masquant quelque peu la finesse de son cou, quand à la chemise, celle-ci arrivait à dissimuler sa poitrine et ses bras frêles.
Prête, elle l'était à présent. Maintenant, il fallait attendre son enflammée.
Dehors.
La Lune fixait la couverture étoilée haute dans le ciel, là où sa Mère Lune se trouvait comme pour veiller sur elle. D'un sourire, les lèvres s'étirèrent avec amusement.
La soirée était sienne.
Mais dans l'histoire de la Lune et du Soleil, la folie est maîtresse de tout. Vous ne la verrez jamais, mais tout le monde sait qui elle est, la Folie. Ce sentiment d'évasion qui vous emmène dans des situations invraisemblables, qui vous fait ressentir ce sentiment de liberté lorsque les bras sont liés. Non pas que la noiraude ait les bras liés, loin de là vu son fichu caractère qui repousse un nombre incalculable de personnes, se les mettant à dos dès une première rencontre. Mais dire cela serait quelque peu mensonger après la soirée ayant eu lieu il y a peu, durant laquelle un homme a eu le courage de demander la main de la Lune. Pauvre de lui, il a essuyé un Non retentissant bien que les propositions et les images d'avenir pouvaient être alléchantes, mais il était hors de question pour Ermelyne de se laisser glisser dans un drôle de sentiment envers lequel elle n'avait plus aucune croyance, l'Amour.
Pourtant, l'Ebène voyait bien que son Enflammée éprouvait ce sentiment qui lui brûlait les entrailles. Lambach savait animer la flamme de la rousse, la voir évoquer ses projets, ses liens avec le brun était relativement plaisant, rassurant la brune de la voir si heureuse. Et en parlant de ce dernier, une chance que son derrière ne se trouve pas à Montauban ces derniers temps car les deux énergumènes qu'elles sont auraient du affronter la colère lambachesque lorsqu'il aurait su qu'elles avaient décidé de se rendre dans un tripot pour provoquer quelques bagarres comme par le passé.
[Ébauche du projet- Taverne ]
Isleen et Ermelyne picolaient.
Comme toujours me direz-vous mais non. Ce soir là, les deux jeunes femmes testaient les vieilles bouteilles poussiéreuses qui se trouvaient derrière le comptoir de la taverne municipale. La bourgmestre en pèterait un câble lorsqu'elle verrait que le contenu avait diminué, mais la noiraude en avait rien à faire des impressions des autres. D'ailleurs, une chance pour les réserves, les seules bouteilles testées contenaient des breuvages infects pour le palais des deux donzelles qui se sont vues forcées d'avaler la chose pour ne pas être assimilées à des mauviettes, même si elles n'étaient que toutes les deux présentes.
L'Enflammée s'était confiée sur les cendres passées les souvenirs d'antan, quand à l'Ebène, elle écoutait attentivement, buvait les paroles de la rousse et s'exprimait parfois entre deux « Oh les chiennes! », « Oh l'con! » Puis lorsque le moment était arrivé, où la mélancolie, la tristesse, et les soupirs avaient viré les rires, les fous rires, Ermelyne avait proposé l'activité nécessaire. THE passe-temps.
Le tripot.
Vous savez ce lieu où les gens se retrouvent pour venir picoler, fumer, jouer aux jeux d'argent, se foutre sur la tronche sans raison. Et oui, Isleen et Ermelyne étaient de celles qui s'y rendent pour passer le temps, pour venir provoquer afin que tous finissent par se cogner, une castagne comme il est bon de voir, de vivre au risque d'en prendre plein la tête et revenir chez soi avec quelques hématomes sur le minois qui se veut pourtant angélique.
Et pourtant, les deux amies se compliquaient la tâche car elles y iraient certes, mais déguisées. En Homme.
[Chez la Lune, sur l'astre]
Puta de mi*rda... J'fais comment pour dissimuler ça ?!
D'un geste, un seul, les index se pointent sur sa poitrine un peu trop encombrante qui ne peut disparaître d'un seul claquement de doigts. Passer pour un homme, elle savait faire puisqu'elle avait réussi à infiltrer le repère des renards dans le Berry, mais le souvenir en était douloureux car Lyne avait du s'enrubanner d'un linge au niveau de son buste afin d'aplatir le tout.
Douloureux.
Le soleil était chez elle pour se préparer. La Lune elle, s'égosillait tout en riant en tentant de s'enrouler de nouveau dans ce linge atroce qui lui donnera l'impression d'être une poupée ayant du mal à respirer. Une fois la chose faite, en culotte longue et avec le bandage plaqué de son mieux sur sa poitrine soit à moitié nue, la brune choisissait une chemise et des braies qui pourraient la faire passer pour homme. Certes, Ermelyne serait homme androgyne pour ce soir puisque vu la tignasse qui ornait son crâne, il était hors de question de s'en débarrasser pour ce moment de folie que les deux femmes voulaient vivre.
Quelques moments plus tard.
Les doigts fins de la gueuse déroulaient les bas sur la peau blanchâtre de ses mollets, les recouvrant d'une épaisseur suffisante pour la protéger du froid qui s'infiltre dans les ruelles de la ville. Les longues mèches ébènes étaient nouées sur sa nuque, masquant quelque peu la finesse de son cou, quand à la chemise, celle-ci arrivait à dissimuler sa poitrine et ses bras frêles.
Prête, elle l'était à présent. Maintenant, il fallait attendre son enflammée.
Dehors.
La Lune fixait la couverture étoilée haute dans le ciel, là où sa Mère Lune se trouvait comme pour veiller sur elle. D'un sourire, les lèvres s'étirèrent avec amusement.
La soirée était sienne.