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Nightwalf
Et Night par ci, Night par là, mais qu'est ce qu'ils avaient tous avec elle?! Elle aurait bien balancé des boules de neige sur Seth, Lest, Louis, pour calmer tous ce petit monde. Prenons les choses les unes après les autres. La première cible, le sous chef.

Ce n'est pas parce que je regarde un fessier masculin que forcement je veux y toucher ! Et puis je ne suis entre les mains de personne moi, il faut vous rentrer ça dans votre petite tête. Ce n'est pas moi que Tib va épouser prochainement hein !

C'est fou ça, ils n'arrivaient pas à comprendre la situation. Le blond et la Noiraude passaient leurs nuits ensemble, partageaient des moments, vivaient des choses, mais ce n'est pas pour autant qu'ils étaient en couple ! Tout deux étaient libres. Mais c'était difficile pour tout le monde de le comprendre, peu importe après tout, eux savaient, c'était le principal.

Ensuite, elle répondit au chef. S'il pensait qu'elle allait gentiment se la fermer, il pouvait rêver, ce n'était pas dans le caractère de Night.

Mais je suis au regret de te dire que tu as quand même tord, je marche A CÔTE de Tibère, donc je ne peux pas regarder ses fesses ! Puis je contredis qui je veux tu sais...Et je regarde où je veux aussi, on ne me dicte pas ma conduite na !

Petit sourire d'insolence sur ses lèvres. En tout les cas, ça ne rigolait pas. Suivre les consignes, respecter les règles, ne pas faire de faux pas, sinon c'était une tornade qui se déchainerait sur le fautif. La brune avait compris, ce n'était pas le peine de rebondir sur leurs paroles.

Est ce qu'il était nécessaire de réagir sur Lest qui croit entendre son fils, qui n'est encore qu'un nourrisson, lui dire papa? Humm...Non, c'est inutile, tellement c'est ridicule mais cela a bien fait rire la brunette !

Son regard se posa sur le Gouape, un petit sourire au coin des lèvres apparait.


Comment te dire Seth, même si je t'apprécie hein, il ne faut pas rêver non plus, puis t'es trop loin pour que je le mate correctement en plus !
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Vitoria_eva
Elle sourit quand Nico vint la rejoindre. Son frère de coeur, c'était une grande famille de coeur enfin si elle enlevait ce qu'elle appelait les parasites dans sa tête. Elle donna un biscuit à Nico euh non se ravisa quand il commença préparer une boule de neige.

Dis, tu crois que Parrain y va réussir à causer à la fin du voyage à braire comme ca ? Ils sont malades ? ils sont tous agités..

Elle continuait de regarder le manège des adultes. Houla cette affaire allait partir en eau de boudin. Batailles de boule de neige qui allait venir poindre son bout de nez euh de neige. Elle sourit encore quand elle remarqua la cible de Nico. Elle se pencha et lui chuchota

Ne le loupe pas, sinon, on va le payer enfin tu le paieras, moi je te regarderais. Et si tu ne le loupes pas, je t'offre un gâteau. Puis fais ça aussi à Parrain, ca le fera taire.....ou pas...

Elle se mit à rire continuant à grignoter ses biscuits, puis finit par lui faire le plein des munitions pour que Nico puisse se ravitailler en munitions neigeuses..

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P'tite Baronne de Chignin
Raoulleglabre
Même endroit. Raoul, maître-es poudre et capitaine genevois, tira sur son herbe, songeur. Il regardait les manèges de cette jeunesse verte et souple. Il se souvenait de cette femme au cheveux d'or qu'il avait connu quand il était puceau. Son premier amour. Qu'était-elle devenue ? Pourquoi donc Deos avait-il créé les blondes puis les avait laissées disparaître ? Les moutons ne savaient pas chercher les bières, Deos avait donc créé ces douces créatures, disait-on. Et les rousses adonque ? Son pépé lui avait répondu qu'Il s'était aperçu qu'elles non plus n'y arrivaient pas.

Il fait soif !
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Le_g.


Louis hoche la tête aux propos de Zarathoustra, tout en écoutant, il sert la pitance du jour : pain, maïs... La distribution est faite, et les chopes de lait ou de bière arrivent aussi. Comble du luxe, quelques terrines de pâté de lapin sont sorties. Limite on se croirait sur un camps de vacances... Camping paradise revisité version froid, neige, et franche-comté... pffff ! Il aurait préféré être plus au sud, on se gèle le jonc ici.

J'imagine bien qu'une escorte impériale à Genève peut surprendre. Pourtant, nous n'avons pas l'intention de nuire au Consistoire. C'est pas là notre but. Nous n'avons pas dans l'idée de nous incruster. Et on a déjà donné notre parole que les Ecorcheurs toucheront pas à Genève. On vous a prouvé qu'on avait tenu cette parole, même si vous ne saviez peut-être pas qu'on l'avait donnée jusqu'à votre repos forcé en Lorraine. D'ailleurs, comment va votre bras ?

Pour votre invitation au tournoi... Nous avons déjà pris note de la date, et on a bien l'intention d'y être, le 31 janvier.


Esquissant un sourire, il regarde son amant, avant de tourner la tête pour regarder toutes les personnes présentes. Il s'arrête un instant sur le bras de son fils : capté ! "Essaye un peu, et il t'en cuira, mon p'tit bonhomme" semble dire le regard qui en dit long et le sourire du Gaucher Senior sur le Gaucher Junior... A lui de voir s'il veut tenter ou pas de subir la colère paternelle.

Un petit mot glissé dans sa poche par le genevois, il le prend et le lit, pas dans la fiente tiens... ou comment foutre un peu plus le bordel dans ses relations avec la partie francophone de l'Empire, au Louis... Merci le Consistoire... Il grimace légèrement, n'étant pas vraiment en position de décider quoi que ce soit, il regarde Zara, rangeant le billet.


Je transmettrai à qui de droit, et vous tiendrai informé, pour cette... proposition. Les francs comtois devraient apprécier... pour les autres, j'en sais fichtre rien. L'invitation vaut-elle pour l'Empereur Comyr ?

Position vachement agréable, et vu le temps qu'il reste avant la date indiquée... et connaissant l'impressionnante réactivité des institutions du royaume de Lotharingie, qui représentent celles qu'il doit contacter... Louis, en diplomate/médiateur... Sérieux, y'en a qui doutent de rien ! Ca ferait rire plus d'un qui le connaissent bien.

Merci pour l'arrivée à Genève. Vous pourrez transmettre que nous n'y resterons qu'une journée ? Nous repartirons le soir même. Les remparts de Genève ne risqueront rien de notre part... Surtout vu cette nouvelle proposition.

Un regard vers le groupe, la troupe, celle dont il est membre, à laquelle il est heureux d'appartenir. Cette famille, c'est ce qui le fait se tenir debout. Attrapant son morceau de pain, il va se mettre à l'écart, pour faire part de la proposition... Belle avancée dans le projet pour la paix, et vu qu'il n'est pas libéré de ses obligations envers l'Empire, il se doit de la transmettre. Quatre courriers à écrire... dont un à l'Empereur pour l'informer des avancées proposées... les autres pour les dirigeants de trois provinces... exercice difficile pour le gueux qu'il est, surtout vu ses relations avec certains.

Il s'installe un peu à l'écart, et relit la proposition, avant de se mettre à la rédaction, une bouteille d'armagnac à la main, faut bien se réchauffer dans cette nuit qui approche. La grande tentes montée, simples couvertures huilées, cousues entre elles, et tendues entre les bras des charrettes leur sert d'abri contre la pluie et le vent sur trois côtés. Pas du grand luxe, il vont dormir tous ensemble, mais au moins, ils ont un abri. Demain, il faudra qu'il trouve une auberge ou quelque chose, les femmes et les enfants ne pourront pas suivre longtemps avec de telles conditions.

Encore une fois, Le Gaucher se retrouve à regarder le groupe de loin, avant de se plonger dans la rédaction... cherchant ses mots pour présenter cette offre qu'il trouve généreuse, mais sachant qu'il risque d'avoir une levée de boucliers. Il relève la tête, et interpelle Zara, reposant son matériel d'écriture un instant.


Vous m'autorisez à faire un rapport à l'Empereur sur cette offre, j'imagine ? Vous connaissez mes engagements... mais je souhaite m'en assurer, avant de le tenir informé de votre offre généreuse.

Tout en parlant, il fait rouler un tonnelet de bière vers le feu de camps. Leurs invités ont soif, autant qu'ils se rincent le gosier tous ensemble, en espérant qu'ils loupent pas le départ, mais qu'au moins, ils puissent en profiter un peu, tant qu'ils sont dans la campagne. Puis il retourne se mettre à l'espèce de bidule qui lui sert de bureau portatif, un écritoire simple, sans enluminures, qu'il a fait lui-même, et dans lequel il peut ranger plumes, encrier, cire et le reste. Une lampe à huile près de lui, il reste les yeux un peu dans le vague, réfléchissant à l'angle sous lequel proposer ça. Il ne peut pas simplement recopier le billet de Zara, ça risquerait de provoquer des cris... et pourtant, elle est intéressante, il faudrait qu'au moins, ils y réfléchissent avant d'envoyer caguer, les décideurs en question.

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Zarathoustra
Zarathoustra planta sa courte lame dans la terrine, et vit avec plaisir s'amener le taciturne Raoul et le tonnelet de bière. Il avait fait ses prières et servi, du moins le pensait-il, Deos et la communauté des hommes: il allait maintenant se livrer sans réserve aux plaisirs terrestres.

Comme vous le voyez, capitaine, je suis bel et bien rétabli. Le climat lorrain ne m'aura pas été si nuisible. Deos m'y aura appelé quarante cinq jours sans doute pour y restaurer mon corps comme mon esprit.

L'Empereur est le bienvenu, bien entendu. Nous n'avons pas de nouvelle de lui, mais peut-être saurez-vous le rappeler à notre souvenir. Et je vous serai, comme d'habitude, reconnaissant de lui transmettre notre façon de voir. Il va sans dire que tout cela est conditionné par le sort accordé à nos combattants qui attendent encore leur verdict en Augsbourg.


Zarathoustra observait, admiratif, l'écritoire semi-portatif du Capitaine. Il réfléchit à un modèle de couteau suisse qui intégrerait un tel dispositif.

C'est assez: beuvons!
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Eins thut Noth.
Claireuh
On a tous nos souffrances, on a tous un passé, c'est vrai. Et bien moi aussi je les ai. Mes douleurs, mes peines, mon passé; un passé qui m'a laissé beaucoup de séquelles. Des séquelles contre lesquelles je me bats tous les jours, j'avance, je réapprends à ne plus vivre en me vengeant de toutes mes peines. Je réapprends à faire confiance, à rêver, à projeter, à avancer. Je me bats parce qu'il le vaut bien. Et je n'ai pas choisi le chemin le plus facile pour tout ça. J suis allée chercher dans le plus sombre, dans le plus fou et dans le plus compliqué. Pas grave, je m'en tape. Il est ma raison de vivre maintenant, il est mon souffle, ma vie. Et franchement, je le gère encore assez bien, je tiens bon. Je l'emmène haut avec moi; il chute souvent c'est dur, mais je ne lâche jamais sa main, je suis toujours là et on remonte. Pfff même pas peur!
Mon mari je l'aime, à en crever, c'est plus fort que tout, c'est dans mes tripes, ma peau, mes veines, c'est inexplicable. Mon mari, il est l'homme de ma vie, il me complète et grâce à lui, je deviens chaque jour plus forte. Je le regarde et tous les jours mon amour grandit encore. comment est-ce possible? J'pige pas. Je l'aime tellement que par moment j'fais n'importe quoi. Je ne me reconnaît plus. Je respecte l'insensé, j'accepte l'inacceptable, je pardonne l'impardonnable, je suis d'une patience que je ne me connaissais pas. Je ferai toujours en sorte qu'il soit au mieux, qu'il soit bien, heureux, même si c'est impossible. Pourtant j'peux y arriver j'le sens. Mais j'en paie les frais, ça fait des fois très mal et en plus, mon meilleur ami me lance des vacheries pas possible. Il est pas content, il m'en veut, il se moque de moi, me demande ce que j'suis devenue, quand est-ce que je me suis perdu. Il veut le mieux pour moi et il pense que pour l'instant je suis loin d'être dans le mieux. Il finira par comprendre, il finira par accepter mon mari.

Finalement mon mari et moi, bah on est bien tous les deux, trop bien. Si bien que même les amis nous font de sales coups. La jalousie? Le regret? Bah fallait y penser avant. Bien fait pour vos gueules! Faire des jours de marche pour me voler mon mari, le malmener, l'échec a du faire mal. Je la tuerai le jour où elle sera à nouveau sur mon chemin. A-t'elle vraiment pensé que je croyais ses mots mielleux?! J'en ris, je l'ai senti venir des jours avant qu'elle arrive. Finalement, c'est pour mon homme que ça me fait mal. La déception a été douloureuse. Mais je suis toujours là moi; je ne triche pas avec lui. Il le sait et il voit tout ce que je fais pour lui.

D'ailleurs ça m'a amené à être ici. A dormir là auprès du feu, alors que mon mari veillait. Je ferai l'impasse sur le fait qu'on a rejoint cette grande famille, avec ses drôle et ses moins drôles. J'commence à faire ma place doucement. Pour le nombre de jours, je laisserai Seth le donner, parce que lui aussi compte les jours depuis mon arrivée. Mouais c'est l'effet Claire. Seth que je n'avais pas croisé depuis un bon bout de temps maintenant. 'Fin là j'voyais son dos depuis le voyage. J'étais énervée, ce bougre commençait presque à me manquer et je n'avais plus personne à emmerder. J'avais envie de lui en coller une, mais je n'en ai rien fait. Si on ne le voyait pas c'est qu'il devait bien avoir une raison. Bref, j'dormais donc auprès du feu; oui j'étais épuisée depuis quelques temps, la grossesse, les soucis, les bassesses, la remise en question, d'ailleurs j'faisais que de boire pour que ça passe mieux. Moué c'est pas bon pour le foie mais en attendant j'arrivais à bien dormir. Mon sommeil s'est vite arrêté, mon mari me réveille, en douceur un brin protecteur. J'adore! J'ouvre les yeux et dès que je le vois, j'ai ce regard amoureux, épanoui, fier. J'suis carrément trop fière d'être sa femme, de porter son enfant. Je crois tellement en lui. J'finis par me lever, fallait y aller. Mais halte obligatoire avant. Hi hi
On était tranquille à la roulotte, on avait fini le boucan et j'entends brailler.

Punaise c'est le Lestat qui gueule?!

J'm'habille et avance vers le pénible là, Ambroise suit, je sens sa présence derrière moi. J'regarde Lestat, il était content de je ne sais pas quoi. Je m'arrête net.

T'as fini de gueuler?! T'as vraiment pensé que je trainais?! Essaie de suivre avec un bidou pareil, un bébé qui utilise ton utérus comme place de jeux!!! Jamais tu résisterais toi. T'aurais lâché après une journée. Tcheu l'autre... Et je t'avise que je ne suis pas à la traîne, tu le vois bien, pas la peine de crier. Je te demande donc de te calmer de suite, tu me casses la tête.

Il m'énervait là, sérieux, est-ce qu'on emmerde une femme enceinte?! Non plutôt, est-ce qu'on emmerde une Claire enceinte?!! Lui, il prend des risques énormes. Pis merde! Je prends une bonne dose de neige dans mes mains, que je lui colle au visage. C'est marrant la savonette; j'ai l'impression de retrouver mes 8 ans.

Avec mes remerciements!

Bon, je ne sais pas trop à quoi ça m'a servi. Mais ça a réveillé une ptite fureur en moi. Punaise j'vais tous les massacrer. Je me mets alors à regarder autour de moi. J'crois que Sophie va y passer, Seth, Louis, Tibère et d'autres. Oué Louis parce qu'il a menacé, Seth parce qu'il le faut bien, Tibère pour la mise en garde et Sophie parce que c'est ma patate. Et mon mari, bah lui, il va s'en ramasser plein, il sait pourquoi. Je respire, j'ai un ptit rictus, les yeux qui flambent. Mouha ha, on va bien rigoler.
Aliixendre
La mama italienne version bretonne frigide. C'est le portrait que les non initiés pouvaient se faire d'elle. Tantôt aux cuisines, tantôt à la lessive, tantôt avec les gamins, à y regarder de loin, elle se fondait tout à fait dans le rôle, la jovialité en moins.
Une femme moderne. Polyvalente, par la force des choses, elle l'était devenue et ce n'était pourtant que sur le tard qu'elle avait appri à endosser le tablier.
Du coup c'est naturellement que le rouquin lui avait collé son poupon pour aller beugler et activer les troupes au rassemblement.

Armand. Ce petit être tout fragile, qui avait surgit de nul part.
En réalité, il provenait de l'union charnelle de deux corps de sexe opposé, la cigogne n'était pas de mèche avec la bonne fée pour la distribution divine d'angelot.
Elle n'avait toujours pas eu l'occasion de tirer les vers du nez du rouquin et même si la confiance ne manquait pas, la curiosité propre à la gente féminine ne trouverait repos qu'après résolution du mystère.
Forcément, aujourd'hui n'était pas le bon jour, comme hier et avant hier alors elle s'était résolu à prendre son mal en patience pour asticoter le beau frangin.

Gwenn s'était installé sur un banc improvisé. C'était sa première expérience de la poudreuse et le froid semblait déranger la jeune demoiselle qui refusait catégoriquement d'y toucher. Au moins pour une fois elle ne forcerait pas sa mère à élever la voix, elle se tiendrait tranquille.
Niché au creux de ses bras, le petit tout emailloté d'une épaisse couverture, Gwenn grimpé sur un genoux, elle avait grogné pour que le silence se fasse et que l'on porte l'attention voulu à Louis.

Quelle idée quand on y pense.

Elle se serait bien passé de la préface. 19 écus, ca resterait dans les annales, il ne voulait pas qu'elle le notifie dans les mémoires de la meute non plus ?
Pas qu'elle soit mauvaise joueuse, c'est pas comme si elle avait tiré le plus petit brin à la courte paille. On parle là d'un sujet sensible dans le milieu. Le milieu de l'égo et ca fait mal quand on le bafoue comme ca, en public je vous prie !

Le regard de la brune lèche le sol, les dents grincent et la neige ne fond pas même sous le pied du blond qui la ratatine en crissement sous sa botte.
Ce qui est fait et fait, ils n'ont pas l'intention de se défiler ni de mettre en péril le reste de l'expédition. Un regard qui se veut complice à Louis. Oui elle sait qu'il fera le necessaire pour la sécurité de tous et c'est bien la seule chose qui compte. Le bien commun. Pour le reste il serait bien temps d'en parler avec Seth en privé.

Les consignes sont écoutées par tous, sauf les enfants. Gwenn s'est prise d'interet pour son petit cousin qui réagit favorablement aux sollicitations. C'est qu'entre gamins ils doivent se comprendre les deux puis une poupée vivante c'est tout de même mieux que Tada alors la petite blonde gazouille son charabia au mini rouquin quand déboule un méga rouquin euphorique.
Papa, comment a t'il pu entendre ca ?
En fait il ne l'a pas entendu.
Au mieux, il a entendu Gwenn appeler Seth.
Au pire il a des hallucications auditives.

La question qui se pose alors est : doit on le catapulter de son nuage en pleine poudreuse ?

La réponse est évidemment oui, ya pas de raison que ca ne soit que leur fête ce soir.
Les lèvres s'étirent, la langue humecte l'intérieur de la cavité bucale, les dents se dévoilent et les cordes vocales entrent en action.
- Il est drôlement avancé ce petit, j'ai même remarqué que sa cousine lui faisait un effet bœuf. Va falloir que tu surveilles de prêt l'artillerie.
Tu sais comment ca se passe entre cousins, on teste, on fait ses premières armes....

Ben quoi, c'est vrai, il est même bien placé pour le savoir !
Le_g.


Il termine la missive, et la recopie... et la recopie encore... et encore... et enfin la traduit pour l'Empereur... Formidable non ? Ouaip, le Gaucher regarde les autres.... et continue et poursuit inlassablement, se frottant les doigts par moment. Vous avez essayé d'écrire, dehors sous une tente, à plusieurs pas d'un feu de camps dont vous ne sentez pas la chaleur, assis le fion sur un tronc d'arbre, sous une simple toile et ce, en soirée, fin novembre, quand les premières neiges recouvrent le sol ? Ouaip, bah ça cailleeeeeuuuuh ! P'tain de chiabrenna ! Il se les gèle. Vivement qu'ils soient sous les peaux et les couvertures...

Un regard vers le campement, un sourire, quelques clins d'oeil complices... Il sait ce que c'est d'être à la place de Khal, lui qui s'est ramassé un procès quelque part en France pour un superbe butin de 4.40 écus à quatre... Faites le calcul, ça laisse pas grand chose par tête de pipe, et ça lui a pris un mois de procès... pendant lesquels il était en prime, assigné à résidence... Le pied quoi... Mais ils ont fait encore mieux, ou encore pire... bref pas vraiment le truc dont on se vante dans le milieu, mais qui fait bien marrer, surtout les autres, et même soi-même, avec le temps.

Il donne à Zara l'une des copies des trois courriers qu'il fait partir... et s'attaque à la traduction pour Sa Majesté Impériale Comyr.


Citation:
Citation:

De Moi, Louis Track de Lioncourt, Capitaine de l'Escorte Impériale,
A Vous, Majesté Impériale Comyr
A Vous, Membres du Conseil Ducal de Lorraine
A Vous, Membres du Conseil Comtal de Franche-Comté
A Vous, Membres du Conseil Ducal de Savoie

Salutations,

Je ne vais pas m'attarder sur mes fonctions, elles sont modestes. Je vous écris pour vous faire part d'une offre de la part du Consistoire.

Dans trois jours, l'Escorte Impériale sera à Genève, pour un échange de prisonniers, conformément aux décisions impériales qui ont été prises fin octobre 1461.

Ce jour, le Consistoire propose un nouvel échange de prisonniers.

Voici les otages du Consistoire qu'ils proposent de libérer.
- Hadrien Marcus 1er de Sparte,
- Hobb,
- Enzo.


En échange, le Consistoire demande un engagement écrit, de la part des trois provinces francophones, d'envoyer une délégation le 22 janvier 1462 à Genève, et la libération des leurs toujours détenus à Augsbourg.
Cette délégation devra être habilitée à ratifier un traité de paix avec la République, et à ratifier la convention de Genève que je joins à cette missive.

Il va de soi que je n'ai pris aucun engagement de la part d'aucune des provinces, ni de l'Empire, je ne suis qu'un humble intermédiaire dans cette affaire.

Toutefois, en tant que Capitaine de l'Escorte Impériale, mon allégeance va à l'Empire, et j'ai regardé cette proposition de près. Cette demande du Consistoire n'est pas une obligation à négocier et ratifier, juste une demande d'envoyer des personnes qui soient habilitées à le faire, et la libération des otages genevois encore détenus en Empire.
En échange, des hauts dignitaires de l'Empire seront libérés, dont l'ancien Roi de Lotharingie. Cela permettrait aux futurs négociateurs de ne pas avoir la pression de ces otages. Ils proposent une date pour une négociation, ce qui permettrait de faire avancer un peu les choses.

Je reste à votre disposition pour transmettre vos réponses.

Humblement,

Fait sur les routes de Franche Comté, le 26 novembre 1461.




Citation:
Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre

Entrée en vigueur : le premier jour de juin 1458
Adoptée par les Conférences Diplomatiques à venir
pour l'élaboration de Conventions internationales
destinées à protéger les victimes de la guerre,
réunie à Genève,

Préambule

Les soussignés, Plénipotentiaires des Gouvernements représentés à la Conférence diplomatique qui s’est réunie à Genève en vue d'établir une Convention relative au traitement des prisonniers de guerre,
sont convenus de ce qui suit:

Article premier.

Les Hautes Parties contractantes s'engagent à respecter et à faire respecter la présente Convention en toutes circonstances.

Article second.

En dehors des dispositions qui doivent entrer en vigueur dès le temps de paix, la présente Convention s'appliquera en cas de guerre déclarée ou de tout autre conflit armé surgissant entre deux ou plusieurs des Hautes Parties contractantes, même si l'état de guerre n'est pas reconnu par l'une d'elles.
La Convention s'appliquera également dans tous les cas d'occupation de tout ou partie du territoire d'une Haute Partie contractante, même si cette occupation ne rencontre aucune résistance militaire.
Si l'une des Puissances en conflit n'est pas partie à la présente Convention, les Puissances parties à celle-ci resteront néanmoins liées par elle dans leurs rapports réciproques. Elles seront liées en outre par la Convention envers ladite Puissance, si celle-ci en accepte et en applique les dispositions.


Article tierce.

A. Sont prisonniers de guerre, au sens de la présente Convention, les personnes qui, appartenant à l'une des catégories suivantes, sont tombées au pouvoir de l'ennemi :

1. les membres des forces armées d'une Partie au conflit, de même que les membres des milices et des corps de volontaires faisant partie de ces forces armées;
2. les membres des autres milices et les membres des autres corps de volontaires trop souvent appelés vulgairement "brigands" par la Partie adverse, y compris ceux des mouvements de résistance organisés, appartenant à une Partie au conflit et agissant en dehors ou à l'intérieur de leur propre territoire, même si ce territoire est occupé, pourvu que ces milices ou corps de volontaires, y compris ces mouvements de résistance organisés, remplissent les conditions suivantes :

a) d'avoir à leur tête une personne responsable pour ses subordonnés;
b) d'avoir un signe distinctif fixe et reconnaissable à distance;
c) de porter ouvertement les armes et être constitués en groupe simple, groupe armé, lance et armée;

3. les membres des forces armées régulières qui se réclament d'un gouvernement ou d'une autorité non reconnus par la Puissance détentrice;
4. les personnes qui suivent les forces armées sans en faire directement partie, telles que les pigeons militaires, correspondants de guerre, fournisseurs aux armées, membres d'unités de travail ou de services chargés du bien-être y compris luxurieux, des militaires, à condition qu'elles en aient reçu l'autorisation des forces armées qu'elles accompagnent, celles-ci étant tenues de leur délivrer à cet effet une patente;
5. les membres des équipages de la marine marchande des Parties au conflit;
6. la population d'un territoire non occupé qui, à l'approche de l'ennemi, prend spontanément les armes pour combattre les troupes d'invasion sans avoir eu le temps de se constituer en forces armées ig régulières, si elle porte ouvertement les armes.

B. Bénéficieront également du traitement réservé aux prisonniers de guerre "des armées ig" : A savoir, qu'ils ne peuvent être mis en procès IG, torturés, affamés, empalés, réduits à l'état de loisir pour la soldatesque en rut, où leurs montures, réduits à l'état de mineur ou tout autre traitement contraire au livre des vertus. Exception : la corvée de fraises.

Pour la paix, l'entente perpétuelle entre les peuples, sous le regard de Deos, signé et scellé par les conventionnels ce jour béni.

Pour la république de Genève, Izaac, avoyer.

Citation:




































Citation:














































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Lglvh
Le bec ouvert Claire et j’en profite pour te remplir le gosier de poudreuse. Allez manges ça toi !

Mais fais gaffe !!! y a des p’tits ici !!! T’as pas envie qu’on te roule comme un tonneau jusqu'à Saint-Claude, si ?

J’enlevais promptement mon foulard pour essuyer d’eventuelles traces de neige sur Armand et Gwenn maugréant contre Seth

Naan mais si tu continues à me chercher, t’vas me trouver toi et ta blondeur !

Je dévisageais Khal un bon moment regardant les deux marmots l’un après l’autre et tripoter nerveusement les bras de Tada…m’attardant sur le front du petit roux qui ne manqua pas de m’arracher un sourire orgueilleux, beau et précoce comme ses deux papas.

Bah si l’artillerie gonfle, c’est qu’il va te faire pipi d’sus incessement sous peu, rien d’plus.

Je fis semblant de rien à sa remarque sur le lien entre les cousins me remémorant la façon ou je me cachais, tout jeune pour observer le mien à la dérobée, un peu honteux et surtout paniqué à l’époque à l’idée que quelqu’un remarque les regards échangés, les frôlements furtifs mais ne tenant plus je lui murmurais

Et pis tout d’abord hein, mon materiel était déjà bien plus conséquent que ça la première fois que le mien de cousin a euhh..uhm ‘fin ….pas b’soin de t’faire un dessin, hein ?

D’ailleurs pourquoi s’est-il isolé ledit cousin ? Viens ici me réchauffer au lieu de te barrer..

Je m’approchais de lui pour lire par-dessus son épaule. Ses doigts bleuis par le froid serraient la plume rendant l’écriture un peu tremblante.

Tout s’pass’ra bien, tu verras, t’fais du bon boulot.
Lou, tu devrais faire une pause…

Un conseil transformé en ordre car je lui pris la main gauche pour porter chaque doigt après l’autre à mes lèvres y déposant un baiser au bout. Je joignis ensuite les deux pour souffler dessus et les réchauffer…

J’ai écris à une connaissance à Saint-Claude, nous aurons des chambres et un repas chaud.

Je lui servis un verre de vin, de ma gourde et l’aidait faisant couler de la cire pour fermer les plis.

Je pris une couverture pour aller la déposer sur les épaules de Nico et Vito

Vous complotez quoi vous deux ?

Et hop que je te chourave un morceau de gâteau, aucun remord et surtout un estomac sans fond

SOOOOphie !!! T’es comique toi !!j’m’en va trouver ou une carotte par ce temps hein ?

Je bousculais un peu Night au passage

Raaah !!! Tu prends toute la place, c’pas possible ça !

J’avais très bien compris la situation entre la demoiselle et mon frère. Ca me regardait pas, chacun était libre de vivre comme il l’entendait tant qu’il n’y avait pas de débordements susceptible d’affecter le reste de la famille
Mais de part mon passé, je n’avais pas très grande estime des femmes appréciant et apprenant àfaire confiance aux louves de la meute, mais ça s’arretait là. Je ne saisissais pas comment une donzelle pouvait se plaire à servir d’objet et de vide-glaouis sans en demander plus. Pour moi, se n’était que bravade, car la belle ne nous fréquentait que très rarement en l’absence de Tibère, Ses bouderies, sa façon de se comporter cachait très certainement autre chose qu’un * juste comme ça * Fallait pas me prendre pour un renardeau, non plus.

T’veux pas préparer la soupe nan ?

Liette, Nahi !!! vous allez vous mordre la langue à claquer des dents comme ça

Ou est Geh ? YOOOOOOOO ?

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Lesandre
[ Dole ]

Diraak s'étira, il avait veillé toute la nuit. Impossible de dormir. Il faut dire qu'il en avait du temps à tuer depuis un moment et les ancienne habitudes de long voyage sur les routes avaient du mal à le quitter. Ca le changait. C'était reposant, peut être un peu trop. Il avait terminé depuis un moment l'installation des quartiers de son armées. Il campait depuis plusieurs semaines au pieds des remparts de Dole, attendant les ordres, mais la Franche-Comté était redevenue paisible... Heureusement biensur. Il venait de recevoir la visite du Capitaine Bakthan, en personne. Il se pencha sur le parchemin qu'il avait lui même porté, c'est dire que c'était important.

Citation:
[...] vous devez enlevez Khalan et Seth de la liste. [...]


Il n'avait finalement pas trop de difficulté à obéir au premier ordre. Il sourit, déposa le document et sortit de sa tente. Passepoil était au feu, l'activant pour la soupe. Diraak avait proposé au vieux garde de venir avec lui. Il n'était en effet pas lié réellement à l'Ordre et ses connaissances étaient très utile au Gouverneur. C'est tout naturellement que Passepoil continuait à servir de valet à Diraak.

La soupe semble être prometteuse...

Il fit une pause pour regarder ce qui était prévu.

Nous devrons ouvrir un peu mieux les yeux les prochains jours. Nous restons toujours sur le pied de paix, mais la sécurité du Comté est fébrile en ce moment, un groupe de soldats doit passer par ici. Rien de bien méchant, mais il suffit parfois d'une étincelle.

Diraak s'installa confortablement près du feu. La journée était plutôt fraîche. Il jeta un regard aux murailles de la ville. Retourner dans sa maison le tentait, mais il devait rester pour l'instant au campementen dehor de la ville.
Rtak
[Grrumpf!]

Tu vois, ma femme elle est comme ça...
Un jour elle peut te pomper vaillamment l'insolence sur un banc publique, sans que tu ne lui demande rien, puis d'autres fois, se faire limer les entrailles sur un ban pudique... Faut dire mon coco, remuer la maerde, dans le fond, t'aime bien...

Comment dire, tu n'as pas dormi de la nuit, tu viens de te vider dans les annales, et direct ta Claire se refroc pour aller jouer avec les coupaing...
Et il est ou mon câlin d'apres bordel??? Même pas le temps de t'allumer une chicha que la zobette se tire, te jette tes braies à la tronche et t'inflige un putain de courant d'air glacial en ouvrant la porte au large...

Moi j’étais là, encore dans mes spasmes orgasmiques, regarde, elle te dit oui de la tête... Mon cerveau, "mes muscles"... Je me rhabille comme je peux, en toute hâte et je la suis, difficilement... Déjà qu'elle elle se traine avec sa bidoche, avec sa démarche de canne pondeuse passant entre les boules (comme quoi!) de neige sans même assurer sa garde... Toi tu n'as pas fermé l’œil, tu as juste sommeil, tu commence a piger pourquoi tu n'arrive pas à apprécier un lever du jour comme tout le monde, ta femme te prend pour un Seth assez, genre tu dors un hémisphère sur deux!

Et tu la suis grommelant, mais toi, Déos ne t'épargne pas, tu n'es pas enceinte, les boules de neige ne contourne pas poliment ta silhouette efflanqué.

Un pas,et tu t'en prend une sortie d'où tu ne le sais... Et si tu tourne la tête, tu es tellement naze que le vertige rampe jusqu’à toi, et le froid pénétrant ton col, ça t'aime pas trop... Alors t'en fais un autre et rebeu lotte, tu te mange un poisson des mers du sud... Putain mais qui a fait ça???!! On joue pas avec la pourriture!

On arrive enfin devant la patronne, je me fend déjà la poire, je le vois cacher une boule derrière lui et regarder au ciel pendant que ma Claire harangue, purée je suis tellement naze à cette heure ci que je ne l’écoute même plus moi!

Sincèrement, elle à eut du mal au début, mais j'voyais qu'au final, elle s'y plaisait... Bah oui, j'lui parle d’élever notre enfant dans la tranquillité une fois que tout serra tassé, elle reste vague sur le sujet. Soit elle se projette pas, soit elle m'avouera pas par orgueil que j'ai fais le bon choix!

Quoi qu'il en soit, le rire me gagne quand Lestat lui fait manger la froide blanche... Un rire bien gras et bien sonore, comme je n'en avais pas eu depuis bien longtemps.


"-Merci mec! Tu crois que c'est assez pour la faire taire??!"

J'y met mon grain de sel, doucement quand même, elle est pas toute seule... Je la roule dans la neige, on à pas de bonhomme au camp, tant pis, on aura une bonne femme!

"-Passe la carotte Lest!!! Grouille toi!"
Sebast
Se frottant les yeux qui picotent à cause des premiers rayons de soleil après une garde de nuit, Sebast, son rapport daté du 26 novembre à la main, se ballade gentiment sur les remparts, parce que c’est chouette les remparts c’est haut et c’est panoramique.

Et en plus y’a une bonne acoustique, tellement bonne qu’il entend des voix, les voix des loups surexcités.

Curieux comme pas deux, il descend les marches de pierres non loin, s’approche sur la pointe des pieds, se planque derrière un tonneau et tend l’oreille pour mieux entendre ce qu’il se dit.

Il entend parler d’écorchés, de pain et d’empereur.

Excité à son tour par ces informations croustillantes, il ne perd pas une seconde et file jusqu’à la tente de Sarani dans laquelle il pénètre précipitamment.


Sara ! Sara ? 'Fin, Capitaine ! C'est vrai c'qui disent les gars ?
Va y avoir des types qu'ont été écorchés en Lorraine qu'on va taper parce qu'ils ont volé du pain à l'empereur ?


Moi j’trouve que ça craint s’t’histoire, c’est dégueu les écorchures bahhh… pis ça s’trouve c’est pour cacher qu’ils ont voler le pain pour mettre dessus, parce que le pain de l’Empereur il est magique.
Mais on va pas les laisser faire hein Capitaine ?


Et pour bien montrer au Capitaine qu’il est super déterminé et qu’il a pas peur du tout, il tente le salut comme les loups le bras replié dans le…non devant sur la poitrine et incliné mais pas trop et la tête baissée pour voir si ses pieds sont bien droits.
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Pierraleif
[26 novembre 1461]

Tintement des bouteilles vides dont la dernière vient d'être négligemment envoyée rejoindre celles jonchant le sol. La nuit avait été calme, juste quelques voyageurs dont la plupart étaient connus par la Louve, en bien ou en mal. La Fiole, elle, avait été agitée d'une sorte de nervosité lisible qui ne laissait rien envisager de bon. Loin d'être inquiète, c'était plutôt l'agacement qui lui chatouillait méchamment les nerfs. Faut avouer, on lui colle une liste dans les pattes et après on lui dit de faire gaffe parce que c'est pas sûr qu'on puisse taper sur tous ceux qui étaient dessus, et vous pouvez me croire, la frustration était loin de lui coller au teint, ou au reste..

Et les dernières heures de se ponctuer de dents qui grincent, d'allers-retours sous la tente entre les diverses paperasses qu'elle a en horreur, recroiser les rapports de ronde des hommes pour les faire envoyer jusqu'à dole, allant même jusqu'à récupérer celui des maréchaux, ben ouais, on passe son temps comme on peut. D'accord, d'accord, c'est n'importe quoi d'avoir horreur de ça et de s'en rajouter, mais perfectionniste jusqu'au bout des ongles, même si c'était assez pitoyable. Tous les petits vélins étaient prêts, sauf un, et les allers-retours de reprendre jusqu'à ce que les premiers rayons du soleil viennent éclairer l'horizon.

Elle réprima un soupir en hésitant toujours et en se mordillant le coin de la lèvre inférieure. Il était l'heure de rentrer à la maison pour rejoindre le petit mari et les gamines, faire son gros dodo, sauf que.. ben sauf qu'elle n'avait pas du tout envie de rentrer, d'une part, et que d'autre part, elle avait surtout envie d'aller ruer dans les locaux de l'armée histoire de savoir si finalement ils auraient l'occasion d'avoir un peu d'action ou pas. Et le problème de sa position, c'est que si elle s'amusait à aller dire à ses Loups et à ses Broyeurs qu'ils allaient pouvoir se défouler un peu, qu'il fallait serrer les rangs, et qu'après on venait lui dire que finalement non, elle allait se retrouver non seulement à devoir mordre sur sa chique mais en plus devoir supporter de les savoir aussi frustrés qu'elle, sans compter les petits « incidents » qui pourraient en découler si certains venaient à chercher un autre défouloir, ce qui était plus que probable. Non, c'était évident, il valait mieux qu'elle ne leur dise rien pour le moment, sauf que..


Sara ! Sara ? 'Fin, Capitaine ! C'est vrai c'qui disent les gars ?
Va y avoir des types qu'ont été écorchés en Lorraine qu'on va taper parce qu'ils ont volé du pain à l'empereur ?


Et merde..

Haussement de sourcil, et la Louve de réprimer un soupir. Ben ouais, fallait un peu s'y attendre, le problème des lettres publiques, ben.. c'est qu'elles sont publiques. Bref, un problème à la fois, déjà, s'occuper du nabot, ce qui n'était pas une mince affaire. Quelques pas vers lui, mains jointes dans le dos, et surtout, prendre un air fâché.

Moi j’trouve que ça craint s’t’histoire, c’est dégueu les écorchures bahhh… pis ça s’trouve c’est pour cacher qu’ils ont voler le pain pour mettre dessus, parce que le pain de l’Empereur il est magique.
Mais on va pas les laisser faire hein Capitaine ?


Pour le coup, elle avait plus une tête dépitée qu'autre chose, bonjour la crédibilité ET l'autorité qui s'en prennent un coup direct dans les gencives. Et en plus il essayait déjà de taper du salut Lupéen ! Allez, fallait qu'elle se ressaisisse un peu là, avant de craquer complètement. Si c'était pas malheureux de savoir mener des homme, et derrière, de se laisser tourner bourrique par des gamins.

Alors, soyons clairs, de une, non je n'ai donné aucun ordre de ce genre, et tant bien même, j'ai pas à discuter des ordres avec toi, contente toi d't'occuper des tiens, de deux, ils sont pas « écorchés » et ils ont pas volé d'pain à l'Empereur, de trois, toi, tu vas taper personne, de quatre, j'suis fatiguée d'te dire de frapper avant d'entrer !

Petit moment de doute tandis que les émeraudes se posèrent sur l'entrée de la tente.

Enfin.. ouais, là non.. mais quand même ! Alors tu m'fais l'plaisir de rester à ton poste et de te contenter de m'envoyer tes rapports.. S'ils sont tous aussi clairs et avisés que celui là, on n'est pas sauvés.. Allez, zou, file ! Et tâche d'être à l'heure ce soir !

[27 Novembre 1461]

Les doigts jouaient avec le coin d'un vélin et les autres coulaient le long de la balafre. L'énervement et les deux jours sans sommeil avaient imprimé leur marque sous les yeux de la San Claudienne au teint blafard et à l'haleine chargée à 70°. L'ordre Comtal pour la nuit passée était tombé tard, juste avant la relève de minuit, et tous savaient désormais qu'il leur faudrait les laisser passer sans réagir. Non mais les parlementaires, quoi, ils étaient sérieux, franchement ?

La politique, j’en connais qu’une : un soldat pour trente péquenots et le premier bouseux qui se plaint des taxes, on lui coupe un pied !*

Non, mais là elle disait ça parce qu'elle était en colère, elle allait pas vraiment le faire.. enfin, normalement. Ils ne la connaissaient pas encore, la tempête Saranéenne, mais ils avaient de fortes chances d'apprendre à la connaître s'ils s'avisaient de faire ne serait-ce qu'un pet de travers. Entendez là qu'au delà des réactions « légitimes » qu'elle pourrait avoir vis à vis d'éventuels actes qu'elle les pensait capables de commettre, s'il y en avait un qui avait le mot de trop, c'est les écorcheurs qui risquaient de se faire écorcher les tympans. Si, si, je vous assure qu'elle avait de sacrés poumons et était assez réputée pour ses hurlements hystériques. Autant dire qu'elle allait les avoir à l’œil, les gaillards.

Mais bon, y'avait pas à dire, derrière la boule qui lui tenaillait le bide à devoir réprimer encore ses envies de se défouler un peu en combat réel, il y avait quand même une grande part de lutte de son âme multiple, ce petit quelque chose qui lui susurrait que si ces hommes là étaient pas franchement doués pour l'organisation et qu'ils auraient pu faire en sorte de se renseigner sur le talion avant de prendre la route, ils étaient peut être aussi grincheux et mal aimés juste ce qu'il faut pour que son petit côté Super Protectrice des Antipathiques soit titillé.


*Réplique de Léodagan dans « Kaamelott » d'Alexandre Astier.
Le_g.


D'une humeur massacrante ! Voilà comment il était.

Petit un : Toujours pas de réponse officielle de la part de la Franche Comté.
Petit deux : Armand a faim, le barde a pas suivi
Petit trois : l'ancien roi de Lotharingie considère qu'il est pas otage alors qu'il est en procès
Petit quatre : pas de missive de la Fanche Comté ! Comment ça ? Déjà dit ? Ouaip, bah allez voir ailleurs, c'est lui qui voit de sa lorgnette à lui na !

C'est vrai quoi ! Toute altesse qu'il soit, l'Hadrien, il est soumis aux mêmes règles que tout le monde sur cette terre nan ? Si les siens ont été mis en procès, qu'ils ont reconnus les faits, pourquoi l'autre, il se croit au dessus des lois ResPectables et divines hein ? Sérieux, ça le gave !

Un billet à l'empereur, pour l'informer qu'ils vont bien déjà... Histoire que la FC soit pas de nouveau dans le collimateur impérial. Z'ont déjà fait pas mal de dégâts avec leurs procédures à la noix, les francs comtois !
Trois jours pour une missive ? On se fout du monde là !!!!

Pas content, pas content, pas content ! En plus, au moment de sortir, il trouve ni ses bottes, ni son mantel, plus qu'à aller en poulaine et avec l'uniforme impérial, vu qu'il lui reste plus que ça à se foutre sur le dos... Il sort donc ses frusques, et les regarde, en grommelant, avant de s'habiller, en râlant.

Foutre le feu à la FC ! Ouaissssss ! C'est ça qu'il voudrait faire... P'tain, s'il avait le temps de faire mumuse ! Il s'en donnerait à coeur joie... ou pas.

Petit cinq : en plus, y'a même plus de miel dans la charrette ! Chiabrenna !

En passant devant Dole, il râlait déjà, mais là, il râle encore plus.


Par les burnes du Sans-Nom !
La FC j'en ai ras le fion !


Amis de la poesie, bonsoir, vous voici devant un phénomène rare... 'fin pas tant que ça : un gaucher furax ! Les francs comtois doivent en avoir l'habitude, ils le connaissent que râleur, ce gueux. Mais pourtant, il faisait des efforts ! Il avait déployé des trésors de diplomatie insoupçonnés chez lui. En même temps, ils savaient bien qu'ils étaient pas vraiment clairs dans l'affaire qui les concernait.

Bref, il se défoule ! C'est une boule de neige qui atteindra... rien du tout, vu comment il est énervé, elle rate bien la cible comme il faut. Faut dire que lancer de la main droite, ça lui réussi pas, et qu'il est en colère. Vous l'aviez compris nan ? Bah au cas où...

Petit six : trois jours pour répondre !!!!

Nan mais après, ils vont s'étonner que les otages seront pas libérés ?Pfffff sérieusement... font tout exprès pour rien faciliter, les couronnés !

Bref, les voilà en vue de Saint-Claude, ou presque. Il monte la garde, pas exempt des corvées, et rallume le feu.

Missive au retardataire pour refiler un lieu de rendez-vous, toujours en FC... Grrrr ! Nan mais ça le gave grave !!! Il va finir par nous fondre une chandelle ! La FC... les Fouteurs de Crotte ! Il est vraiment, mais vraiment sur les nerfs, alors il prend un arc et s'entraîne... Ca va devoir canaliser son énergie, parce que demain, ils ont une journée qui risque d'être encore rude pour leurs nerfs... Forcément, la cible, c'est un dessin à la main sur un parchemin... Une femme, avec un chignon et une couronne... et a priori, pas une brune, vu qu'il a fait le trait léger. La blonde dans sa ligne de mire, il passe ses nerfs sur la cible. Au moins, ça lui évite de faire une vraie connerie. Il se connait d'puis l'temps !

Calmé après une bonne cinquantaine de flèches, il revient vers le feu, pour se prendre une tisane, et souffler un peu. Pas brailler, certains se reposent, les longues nuits à marcher dans le froid pour certains, à pousser ou tirer des charrettes pour les autres, à se laisser bercer pour d'autres encore, il prépare un repas pour tout le monde. La troupe est relativement nombreuse, et il sait qu'ils ne sont pas vraiment passer inaperçus à Dole, même si les armées les ont laissé passer.

N'empêche qu'il a gagné son pari ! Il l'avait dit qu'il en perdrait en route, et il avait même donné le nom héhé! Il sera quitte pour leur payer une chope, le retardataire !

Petit sept : on risquerait de l'oublier sinon : toujours pas de nouvelles officielles de la FC ! Pas pour dire, mais ils ont pas été faits sur un champs de course hein ! Bonjour la réactivité.

Pendant que tout se met en place, son esprit tourne et vire... Il a un engagement, ils ont un engagement, nous avons, vous avez, 'fin, vous voyez le genre, non ? Pour faire plus simple, il se répète en boucle qu'il faut pas faire-le-con, et qu'il faut rester sage. Malin hein ! Il demande aux autres de se tenir à carreau, et c'est lui qui sent la colère gronder en lui.

Inspire, Expire, le Gaucher.

Ouaip, plus facile à dire qu'à faire, mais quand il a bien sué à trainer des troncs pour faire des bancs, ça va mieux. Rien de tel qu'une dépense physique pour se calmer les nerfs.

Du coup, il prend le temps d'envoyer une petite missive à Genève, plus qu'à prier pour qu'elle arrive dans les bonnes mains, cette fois.

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Audric
L'Increvable : on the road again
27 novembre

Finalement le branle-bas du matin n'aura été nécessaire qu'à faire lecture de quelques parchemins. Dignement retourné à ses occupations, le Chancelier des Lames s'amusait maintenant sur le dos de son canasson à imaginer le visage éblouit de sa cousine balafrée lorsqu'elle serait témoin de son passage, bien que la dernière entrevue avait finit presque à couteaux tirés. En y repensant elle n'était pas la première et encore moins la dernière à lui montrer les crocs, cela l'amusait, non vraiment elle lui manquait en plus. Il faut dire que quand on voit une force de la nature, passer par tous les états de joies, de tristesses, de dépressions puis de joies encore il fallait s'accrocher et c'est bien ce qui lui plaisait chez la rouquine qu'il avait hâte de revoir dans les alentours.

On demandera surrement à l'Increvable les raisons de sa présence, s'il fait parti des écorcheurs, si ô mon dieu voilà qu'il bascule dans le côté obscure, que nenni gente pimprenelle, que nenni, là où combat est possible se trouve forcément le Baron Hohenlohe, lui qui après 267 rencontres victorieuses souhaiteraient bien accrocher les derniers 3, une culture du politiquement correcte, un soucis du détail... juste l'envie d'avoir un chiffre rond surtout, toutefois ce charmant Audric fut tiré de ses songes par le rugissement presque terriffiant de l'estomac de son voisin de cavalcade, un regard appuyé se posant sur lui, interrogateur:


"J'a tant point manger qu'd'la gen'oise de ienne m'ssir !"

Et le Baron grand traducteur des langues occultes, aurait s'il avait voulu poursuivre la discussion, ceci dans la plus grandes des politesses entonné un "Hein ?" Mais n'est pas Kehlen qui veut et celui-ci avec la classe que nous lui connaissons préféra lui répondre d'un ton des plus intéressés:

C’est pas faux !

Puis de détourner le regard, se concentrer sur la route, donner un coup d'éperons pour que la bête s'avance en évitant de rire trop fort car même lui, Germain en terre francoyse ne rencontrait pas de tel problème d'élocution. La route continu et au fond de lui, quand je dis au fond c'est vraiment profond, il y a une petite nostalgie de son temps en Franche-Comté.
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