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Leamance
Lea is so excited, she just can't hide it
She’s about to lose control and I think she likes it
Lea is so excited and she just can't hide it
She knows, She knows, She knows, She knows, She knows she wants Louis, She wants Louis


Mode assaut brutal, le Capitaine de l’Escorte Impérial. Il prévoit même de la pitance, dans le cas d’un besoin de recharge énergétique durant la nuit. Le supplément romantique n’est pas sur la carte. Tant mieux, l’ex Prima du Lion de Juda n’est pas là pour conter fleurette. D’ailleurs, les fleurs, c’est la spécialité de son ‘Pou, comme elle l’appelle tendrement, son Esclandres, son âme sœur.

Après avoir passé une grande partie de sa vie dans le campement du Lion de Juda, entre Cromwell, allias Sanctus, et Meliandulys, le sulfureux pirate – entre autres – dire que les minauderies courtoises lui sont inconnues serait un euphémisme. Et je fais l’impasse sur le cousin Cendres, qui ferait débander Izaac s’apprêtant à honorer sa mule Ingeburge. D’ailleurs, c’est vêtu de ses braies et chemises noires, qu’elle s’est enfuie de Genève, pour retrouver l’homme qui retourne ses sens. La dernière fois qu’elle a vêtu une houppelande, c’était à Montpellier, pour faire bonne figure devant la Comtesse Meval, et elle en avait perdu son bouclier. Oui, celle qui manipule Léa est un boulet du clic, elle a jeté le bouclier dans l’habillage/ déshabillage.

Il se saisit d’elle, l’emportant dans ses mains viriles jusque dans une chambre de l’auberge, où il la plaque au mur. Sans aucune défense, elle ne répond que par des regards et des caresses sur ses reins, pour l’encourager, se laissant manipuler telle une poupée. Particulièrement quand il la qualifie de pêcheresse. En temps normal, elle lui aurait rétorqué qu’Averroes, le troisième prophète, encourageait toutes les formes de plaisir, ainsi que la Boulasse. On n’est pas Réformée pour se faire vicier l’esprit par des jugements Romains.


Il est temps de dire non, belle Léa, vous m'affamez, m'assoiffez... Je veux boire à votre source.

La main Impériale s’approche de l’antre genevois.

Juste avant l’assaut des quatre armées sur le Phare, Léa avait préconisé de ne pas défendre, pour mieux affamer l’ennemi par la suite, par manque d’approvisionnement, tandis que Genève garderait ses forces vives. Inconsciemment, elle adopte la même stratégie.

Le repoussant en lui mettant la main au paquet – excusez ma vulgarité – elle se dénude, et se colle au mur, lui présentant sa croupe, marquée par quelques traces de brûlures. Souvenir charnel d’un bucher, après qu’elle se soit emparée du bureau du Juge du Bourbonnais Auvergne, quelques années auparavant.

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Le_g.
Affamé, il la regarde, s'écarte lorsqu'elle le pousse, et admire le tableau.

Un léger grognement lorsque la main honnie vient se poser sur son service trois pièces. Il esquisse un sourire en coin, et lui murmure :


Ce matériel est à vous pour la nuit, la belle.

Vrai quoi, elle veut tester la marchandise, elle va en avoir l'occasion.

Il la veut, et pour les préliminaires, il faut croire qu'elle s'en passera autant que lui. Les gestes pourtant de la femme ne sont pas dénués de charmes, alors qu'elle se dévêt. Il déglutit, et va fermer la porte à double tour, pas envie d'être dérangé. Son regard dans celui de la lionne, il retire son ceinturon et l'envoie valser près du lit. Il marque son territoire, en récupérant les vêtements de la belle en cours d'effeuillage pour les mettre de son côté à elle.

Rapidement, il se retrouve aussi vêtu que lors du tournoi, à savoir rien sur lui. Aucune arme, aucun uniforme pour entraver leur pulsion. Quand elle s'offre à lui, contre le mur, il s'approche derrière elle et lui mordille le cou. Elle a choisi l'heure, il a choisi le lieu, et dans un instant, il la fera sienne, du moins pour une nuit. Ses mains passent sur la peau de velours, parcours les formes, les monts, les vallées, viennent caresser cette croupe qu'elle lui offre. Les marques ne le repoussent pas, au contraire, lui donnent encore plus faim. C'est avide qu'il se présente de nouveau, posant ses mains sur les siennes, entrelaçant ses doigts, la tenant contre le mur. Son bassin contre les hanches de la brune, lui mordant l'épaule doucement, lui léchant la peau, alors qu'il glisse une jambe entre celles de la lionne. Relâchant une main, il vient explorer de ses doigts la croupe et l'intimité réformée, alors que sa lance impériale tendue se frotte contre la cuisse genevoise. Que le Très-Haut le préserve, il est coupable d'avance.

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Leamance
*censuré*

Oui !





















































Ca, c’est le blanc qui traduit les minutes blanches, de silence. Ces minutes incandescentes, que Léa n’a connu qu’une seule fois.


Etourdie, la Sicaire s’abandonne dans les bras de son amant . A sa merci.

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Le_g.
Attisé par le cri qu'elle ne retient pas, il se fait autoritaire, conquérant, il la prend, sans vraiment la ménager, ses crocs parcourt de temps à autre la peau, l'épaule, ou le cou de cette femme.

Il n'a pas le droit...

Il ne faut pas...

C'est mal...

Mais sa tête n'a plus les commandes. Seul son instinct parle et s'exprime de façon peu aristotélicienne romaine... Il savoure l'idée d'insérer sa lance dans cette croupe qu'il tient fermement de ses mains. Lui prenant les cheveux d'une main, il la fait se pencher, il la veut à genoux, et c'est ainsi qu'il la prépare un minimum à le recevoir. Son doigté est habile, allant et venant sur une humidité qui est offerte, avant que leurs corps ne fassent plus qu'un.

Il émet un râle, leurs corps sont fébriles, la chaleur intense de cet échange bestial fait coller leurs peaux l'une à l'autre. Il n'y a pas de mots à échanger, il n'y a plus que cette danse effrénée.

Se retirant, il l'attrape par les épaules, pour la faire se lever et se tourner vers lui, l'attirant contre lui, pour un baiser enflammé, il veut plus.

Ses yeux fauves se posent sur les prunelles de la lionne, alors qu'il s'installe sur la couche, la faisant venir sur lui, un sourire gourmand sur les lèvres.


Viens. Chevauche pour moi, Léa.

Et de nouveau, ses mains explorent son corps, il ne laisse aucun endroit sans que la paume de sa main ou le bout de ses doigts n'effleurent ou pressent.

Oublié le vouvoiement qu'elle lui reprochait quelques jours plus tôt. Ils ne sont plus que des êtres vivants, leurs uniformes, fonctions ou autres devoirs sont envolés et bien loin d'eux en cette nuit, en cet instant.

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Leamance
Viens. Chevauche pour moi, Léa.

Vu l’état dans lequel se trouve la détentrice des clés de la Cathédrale de Genève, elle ne va pas se faire prier.

Elle s’est liquéfiée (lubrifiée…pour la version off) entre (par…) les habiles doigts du Capitaine, ses morsures animales accentuant par décharges ses contractions de désir.

Le noir de ses yeux dans celui fauve du loup, son sourire est étrangement tendre, bien que discret. Sans une once de pudibonderie, elle saisit la turgescence Impérial, pour la guider en elle, se soulevant en une indécente cambrure.

Délicatement, elle s’abaisse très légèrement, épiant malicieusement la réaction de l’Homme. Ce que le Capitaine n’a pas l’air de savoir, c’est qu’il ne faut jamais donner un quelconque pouvoir à Léa. Elle en abusera, outrageusement. Fallait demander à Zarathoustra, il te l’aurait dit, le Gaucher. Le sentiment de domination qu’elle ressent à cet instant libère en ses veines un tsunami érotique.

L’ardente lance à peine en elle, elle pose ses mains sur le torse de Louis, se dégage sur le côté, puis glisse une main, dans ses cheveux, comme si elle voulait prendre possession de son âme. Quelques baisers doux sont saupoudrés des joues jusqu’au nombril, tandis qu’elle s’agenouille.

Si Léa peut se vanter d’affaire fait jouer du flutiau à un Impérial dans la Cathédrale de Genève, Louis pourra en dire autant d’elle dans une auberge Lotharingienne…

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Le_g.
Les yeux fermés, à la merci de la lionne, mais leurs corps s'entendent si bien, si le reste n'est pas possible. Il caresse le galbe de la poitrine, se redresse légèrement pour têter doucement, l'enlace pour cette chevauchée qu'elle conduit, se noyant dans les ténèbres de ses prunelles.

Il lui a laissé la main, elle prend le dessus, et il s'affale repoussé par une main de la Réforme, balayé par cette tentatrice qui le dévore, l'enflamme.

Aucune gêne, aucune honte, il déglutit lorsqu'elle joue de son flutiau, mélodie provocatrice, qui déchaîne en lui un tourbillon. La douceur des gestes de la genevoise sont bien loin des champs de bataille impériaux... Il lui caresse les cheveux, un peu de douceur dans ce monde de brutes ? Il se fait plus tendre, alors qu'il tente de rester maître de son corps qui n'est plus que lave, et qu'il sent sa lame devenir incontrôlable.

Indécents, assurément, enflamés, ils ne peuvent le nier.


Louis lui attrape les hanches, et l'invite à lui offrir sa source, qu'il lappe, happe et dont il se délecte, alors que ses mains tracent des lignes, prennent possessions des cuisses genevoises.


Quelques légers râles rauques, quelques frissons, et cette brûlure qui lui prend le bas ventre, il se redresse, la faisant rouler sur le côté, pour poser un bras de chaque côté d'elle, après l'avoir mise sur le dos. Son regard se fait taquin, le souffle est cours, leurs chevelures collent à leurs peaux. Il lui prend les lèvres, pour un baiser sauvage, passionné, et reste ainsi sur elle, ses coups de reins profonds, doux, se font presque violents, juste avant qu'il tente de se retirer avant de l'engrosser. Manquerait plus qu'il lui fasse un enfant...

Fébrile, il reste sur elle, ses bras durcis le soulevant pour ne pas l'écraser, alors qu'il lui dépose un baiser sur les lèvres pulpeuses.

As-tu faim, la lionne ? Je pourrais te dévorer toute la nuit, même si je dois finir gelé en enfer.
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Leamance
C’est finalement bien traditionnellement que se fait la saillie Impériale – c’est l’Archevêque de Besançon son Eminence Aristokoles qui serait heureux de voir ça ! Elle n’en reste pas moins savoureuse, si on se fie à l’intensité de la contraction de ses chairs lors de l’arc électrique final, que Louis n’aura pas eu l’occasion d’apprécier. Elle n’y avait pas personnellement pensé à cette histoire de grossesse et de chiards à supporter, mais Caméliane, avertie de la raison de son départ, lui avait prestement fait porter une décoction abortive soit disant efficace. Cela aurait pu être pire, elle aurait pu lui préconiser des boyaux de moutons à enfiler et nouer sur le tison du Capitaine.

L’Ecorcheur n’a pas pu ignorer par contre le cri animal, d’intensité croissante, d’une durée que ni l’un ni l’autre n’ont vraiment pu estimer, perdus dans un ciel blanc sans étoile. Ce cri a couvert le bruit de la foudre s’abattant sur l’écurie accolée à l’Auberge, y déclarant un violent incendie.

Et pourtant l’éclair, il a fait


BRAOUM

Eclair oui, mais pas une goutte de pluie pour éteindre les flammes, qui se répandent et virevoltent sur la toiture de l’ensemble du bâtiment.

As-tu faim, la lionne ? Je pourrais te dévorer toute la nuit, même si je dois finir gelé en enfer.

Léa répond à son baiser, en riant.

Pourquoi veux-tu aller en enfer ? faire l’amour n’est pas pêché, selon Averroes. Et oui j’ai faim, de toi, mais aussi du bon gros morceau de morbier que je vois là sur la table.

Se levant d’un bond elle se saisit lestement de la seconde spécialité Comtoise de la nuit – la première étant la pipe, et revient s’assoir en tailleur sur le lit, nue, avec quelques victuailles et un couteau. Couteau avec lequel elle joue, d’une main.

- Garde à vous ! mon Capitaine

Son regard est rieur, tout autant que sa voix.

Et la charpente du toit de l’Auberge crépite.

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Le_g.
Il esquisse un sourire, repliant un bras derrière sa tête, allongé sur le dos, une main sur le ventre et remontant vers le cou de la belle, frôlant presque négligemment les monts et vallées ainsi offerte.
As-tu faim, la lionne ? Je pourrais te dévorer toute la nuit, même si je dois finir gelé en enfer.
Pourquoi veux-tu aller en enfer ? faire l’amour n’est pas pêché, selon Averroes. Et oui j’ai faim, de toi, mais aussi du bon gros morceau de morbier que je vois là sur la table.
En enfer ? Parce que si on me refile pas dix chapelets à réciter pour pénitence, ce sera un miracle. J'ai plus qu'à essayer d'éviter de croiser l'padre qui pense déjà que j'suis un réformé. J'ai faim de toi, et d'ce morbier avant peut-être.

Amusé, il reluque sans gêne les courbes que la grâcieuse Léa offre à son regard.

Lorsqu'elle revient avec le couteau et les victuailles, il tressaille.

Garde à vous ! mon Capitaine

Le Gaucher rit et la regarde, puis lui attrape le poignet pour y déposer un baiser sur les veines bleutées.

A l'attaque, belle Réformée, ce morbier n'attend plus que nous.

Soudain, il tend l'oreille, et se lève d'un bond.

Qu'est-ce ?

Aux aguets, il la regarde, tout en faisant silence, humant l'odeur de la chambre.

Le feu... Non ?

Oui, il est parfois long à la détente, mais l'odeur du feu, après le Castel Impérial où Luisa a perdu la vie, suivie de peu par son père, l'Escorteur, il connait. La panique qui peut se lire dans son regard un bref instant, fait place à l'action.

Attrape tes affaires.... Faut qu'on sorte de là.


Rapidement, il enfile juste ses braies et récupère ce qu'il peut d'un bras, venant prendre la main de Léa de l'autre.


Dépêche-toi la belle.
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Leamance
Les papillons dans le creux du poignet émoustillent la Sicaire, qui s’apprête à aller jouer de ses mains sur le corps de Louis, imaginant déjà avec délectation les plaisirs qu’elle lui prodiguerait, entre deux bouchées de fromages. Elle profite de la vue sous tous les angles, bien entendu.

Tu sais Louis, il ne faut pas aller te confesser. Seul l’Unique te jugera, sûrement pas un empourpré qui te déversera son fiel anti Réformé, sans même en avoir jamais croisé un.


La conversation est interrompue par une odeur de fumée qui s’est immiscée dans la chambre, lieu témoin de leurs ébats interdits. Enfin surtout interdit Côté impérial. Côté Genevois, Léa n’aura sans doute à répondre de ses actes que devant son époux. La ville Phare n’étant pas regardante sur les utilisations génitales de ses Combourgeois.

Attrape tes affaires.... Faut qu'on sorte de là.

Ah ben oui là, même si les deux ont le feu au cul ce soir, ce n’est pas une raison pour terminer en rôti calciné. Se consumer de désir, brûler de plaisir, oui – Se calciner tout court, non. Sautillant sur une jambe, puis l’autre, elle enfile également ses braies, et sa cape – Très bel article de confection Barcelonaise, un tissu sobre, mais élégant, dont les surpiqûres laissent deviner une haute expérience et un excellent goût du Tisserand - laissant le reste sur place.

Le Capitaine lui prend la main, pour l’attirer vers la fenêtre, la chambre se trouvant au première étage. Il paraît inquiet, mais prend la situation en main. Léa n’ayant qu’une faible notion de ce qui est dangereux – ou pas - ne peut s’empêche, sur un ton un tantinet moqueur.


Mon Capitaine, tu es sur le point de sauver…ton ennemie !

Puis elle ouvre elle-même la fenêtre, et avise de la hauteur à sauter.
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Le_g.
Mon Capitaine, tu es sur le point de sauver…ton ennemie !
Hum, me tente pas, j'pourrais vouloir te laisser griller. arf, nan, j'aimerais mieux encore un corps à corps.


Sourire amusé de l'impérial en regardant la genevoise, alors qu'il lui met une légère tape sur la fesse droite.

Les dames d'abord.

Et il l'aide à enjamber la fenêtre, la tenant par la taille, et la faisant se tourner légèrement vers lui.

Donne-moi tes mains... je te fais glisser.

Joignant le geste à la parole, parce qu'il n'a pas vraiment envie de finir grillé, il l'aide à se laisser glisser. Une fois cela fait, il attrape le reste de ce qu'il peut, et le lance par la fenêtre... Veste d'uniforme impérial et genevois, épées, coutelas et autres couteaux de lancer, chemises, bottes, bas, le tout sans vraiment prendre le temps de trier, il le jette sur la droite de Léamance. Un dernier coup d'oeil : le fromage !!!

Il l'attrape, avec le drap, ça peut toujours servir qui sait, et il revient pour la dernière fois par la fenêtre, l'enjambe à son tour pour sauter... L’atterrissage n'est pas des plus glorieux, et c'est le fion dans la poudreuse qu'il termine cette nuit qui avait pourtant bien débuter. De quoi vous refroidir le plus volcanique des hommes hein. Il explose de rire, et la regarde, débraillée, poitrine à l'air sous la cape, et lui torse nu assis dans la neige.


On a l'air malin là !

Se levant, il tente de faire le tri dans le barda qu'il a balancé par la fenêtre, pendant que l'aubergiste tente désespérément d'éteindre le feu. Il n'y a malheureusement plus rien à faire. Le feu est un ennemi bien plus redoutable que les genevois, et pour l'avoir vu à l'oeuvre, il sait les ravages qu'il peut faire. Trouver sa chemise et sa veste, ça serait une bonne idée... et ses bas et des bottes aussi, parce que bon, ça caille quand même. Une fois à peu près habiller, chemise enfilée, débraillé, mais au moins botté, il la regarde, et l'attire contre lui, pour l'enlacer.


Ca va ? Tu n'as rien ? T'es blessée ?

Oui, plus débile, tu meurs, mais bon hein... pas parce qu'ils croiseraient peut-être le fer un jour que pour le moment, ils ne profitent pas simplement de la vie.
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Aristokoles
C'est un cardinal soucieux qui priait dans la cathèdre de Dôle ce soir là. Risqué sa vie? il l'avait déjà fait, deux fois. En vérité c'était plus pour son évêque qui croupissait dans une geôle qu'il s'inquiétait. A genoux sur un prie Dieu, les main jointe et la tête baissée en signe de soumission à la Providence, ses lèvres bougeaient en de rapides mouvements incohérents. Allez savoir pourquoi, des petits malins avaient construits une auberge juste à côté de la cathèdre. Une odeur étrange vint chatouiller ses narines. Une odeur de...de brûlé. Quelqu'un avait-il laissé un encensoir allumé après une messe? Non. L'odeur se fit de plus en plus présente. Dehors, il y avait un incendie! Le cardinal, tout de pourpre vêtu, averc sa longue et chaude cape rouge épaisse, sorti dans le froid de Dole. L'auberge était en feu. Il distingua une forme puis une autre sauter par une fenêtre, il plissa les yeux et alla voir si personne n'était blessé ou même s'il devait donner à quelqu'un les derniers sacrements.

Quelle ne fut pas sa surprise. Le capitaine de Lioncourt et... quelqu'un ou plutôt quelqu'une. A moitié nu, dans la neige. le cardinal soupira de lassitude. Ce type était incorrigible. Ils étaient là bras dessus bras dessous devant le cardial, le regard neutre, cape au vent, bras croisé sur sa croix pectorale en or. Son ample soutane faisant comme un drapeau qui claque. Face à une telle situation, mieux valait l'humour.


-Et bien capitaine, je vois que vous avez déployé tellement d'ardeur à la tâche que vous avez tout brûlé. Ou bien est-ce un avertissement du Très-Haut sur vos manières?

Il se tourna ensuite vers la...dame, puisqu'il fallait bien appeler les choses paur leurs noms.

-Puis-je avoir le plaisir de savoir le nom de celle dont je devrais certainement le confesser la prochaine fois?
Le_g.
Oui..Louis. Et toi, ton séant neigeux?
Rafraîchit... une idée pour nous réchauffer ?
Louis...le Très Haut nous a envoyé un signe clair. Notre nuit, tant désirée, est terminée. L'incendie est sa volonté.
Soit, mon ennemie préférée... mais je pense que s'il avait voulu nous envoyer en enfer, ce serait plutôt une tempête de neige qui aurait fait s'écrouler la toiture non ? Le feu, c'est la chaleur du soleil... Tu ne crois pas qu'il aime voir ses enfants ne pas se battre ?
Louis, je suis une Sicaire du Lion de Juda, pas une simple réformée. Ma vie ne sert qu'à l'unique, et son feux est le rappel du bucher, qui punit les impies.
Je... pardonne-moi, je ne connais pas très bien ta religion, et pour ce qui est de la mienne... elle chancèle dangereusement. Le feu, il n'est pas purificateur, il n'est que destructeur.
j'ai connu un bûcher, dont je n'ai aucun souvenir, hormis les traces que tu as vue sur mon corps * rougit* mais toi tu sembles le craindre. Tu as des traces de brulure, toi aussi, que t'est il arrivé?
J'étais dans le palais impérial... lorsqu'il a pris feu. J'ai tenté de sortir Luisa... mais il était trop tard, la petite était morte... L'Empereur était inconscient... trop de fumée...
qui...qui était Luisa?
Sa fille... la princesse Luisa Von Frayner. Elle était vive, intelligente, si jeune... Alors non, le feu n'est pas celui du Très Haut. Il n'a pas pu vouloir la mort de cette innocente.
le Très Haut ne se trompe pas Louis. Luisa est sans doute au jardin des Délices, heureuse d'être libérée de son corps. Ne doute pas en lui. et ne doute jamais de moi.
Elle n'était pas majeure, elle faisait pas de politique... Elle n'y connaissait rien. J'sais que tu penses que c'était bien... que ce feu au palais était une bénédiction. Tu n'as pas senti le corps frêle, sans vie, écrasé par une poutre, disloqué... le chagrin, la folie du père qui n'a pas pu la sauver sur ses derniers jours, délirant... Comment le Très-Haut peut vouloir ça ?
j'ai vu tellement de morts autour de moi..mon Capitaine
Je sais... trop de morts, de part et d'autres. Cela s'arrêtera-t-il un jour ?


Ils parlent, oui oui, ils parlent, un petit miracle, vite stoppé par leurs instincts primaires reprenant le dessus. Que je te repousse, que je t'attire, qu'il la repousse, qu'elle l'attire, qu'elle le repousse, et qu'ils finissent par une nouvelle étreinte passionnée, animale, presque bestiale.



Alors qu'ils reprennent leur souffle, et renfile leurs braies respectives, des bruits de pas se rapprochent...



En fâcheuse posture... c'était le moins qu'on puisse dire. Parce qu'après les quelques vérifications d'usage : pas de sang, pas de blessure, le drap au sol, et les vêtements qui servaient de couche, disons que le sang chaud du capitaine n'avait pas mis longtemps à se réchauffer, et que la glace réformée n'avait pas mis très longtemps à fondre. Un fourré, pas assez discret dirait-on, ne les protégeait visiblement pas de grand chose et surtout pas de se retrouver, à demi nu après une chevauchée passionnée à deux, où aucun tabou, mais vraiment aucun n'avait pu s'ériger entre les deux corps qui s'étaient embrasés. C'est donc le souffle court, échevelé, aidant sa comparse de la nuit à se rajuster que son Eminence le trouve.

Ouch, aille... Il se mordille les lèvres, et regarde Léamance. Mouais pas bon, pas bon du tout... Il se redresse et prend Léa par le bras, pas question qu'il la tue hein... pas ce soir, qu'il attende un peu.


Et bien capitaine, je vois que vous avez déployé tellement d'ardeur à la tâche que vous avez tout brûlé. Ou bien est-ce un avertissement du Très-Haut sur vos manières?
Puis-je avoir le plaisir de savoir le nom de celle dont je devrais certainement le confesser la prochaine fois?


Il se tourne vers elle et lui fait un clin d'oeil. Il est temps de se dire au revoir, mais là, le temps, ils en manquent visiblement, et d'un signe de tête, lui montre où sont les chevaux. Puis il regarde l'archevêque.

Heu non.. hum... oui Padre... Non padre.

Très clair, comme d'habitude. On ne le refera pas, et surtout, il espère que la femme avec qui il a passé la nuit ne va pas finir au bûcher avec lui d'ailleurs. Il la relâche donc, de son étreinte, et fait un pas en direction de Son Eminence, en braies et remettant sa chemise, et faisant un signe dans son dos pour qu'elle prenne la poudre d'escampette avant qu'il lui arrive une bricole.

Hum, c'est probable que l'Très-Haut nous a donné un signe que c'était pas trop trop bien, c'est ce que me disait... ma compagne.
Vous allez pas la punir, si ? Votre Eminence, c'pas si grave si ?


Pas pour dire, mais ils sont un peu fatigué les deux là... leur ardeur les a un peu enivrés, et ils sont visiblement en sueur, preuve que c'était pas tout à fait aristotélicien ce qu'ils ont fait. Et là, l'impérial tente de couvrir la réformée, parce que ce qu'il vient de se passer, ils avaient convenu de ne pas le dévoiler. L'un comme l'autre risquant des représailles sans doute de son "camps".

Il grimace légèrement, tout en remettant son uniforme, priant in peto pour que Léa ne montre pas le sien là, parce qu'il est bon pour une confession au minimum et que si en plus, il devine l'identité de la belle, il a pas fini d'en entendre parler.

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Leamance
Et une Sicaire du Lion de Juda, sous l'effet de sa passion charnelle pour le Capitaine de l'Escorte impériale, ca fait quoi, dans cette situation?

Sans doute une préméditation terroriste et violente, de ce qu'il va suivre.

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Leamance., incarné par Le_g.
Un Capitaine de l’Escorte Impérial, Un Cardinal, et une ex-Prima du Lion de Juda, Ca ne risque pas de finir en partie de Ramponneau autour d’un feu de camp.

L’esprit et le corps encore égaré dans de délicieuses sensations charnelles, v là t’y pas que l’empourpré vient tout lui couper, tout de rouge vêtu. A sa tenue, elle gagerait 2 pots de foie gras que celui qui se tient face à eux, est son Eminence l’Archevêque de Besançon.

Après avoir lu son infâme lettre placardée sur tous les panneaux d’affichages des Royaumes, Léa lui avait écrit.





Salvé l'Archeveque,

je me présente, Leamance, juge Cantonale de Genève, et en charge de l'entretien de la Cathédrale Saint Pierrot (eveque IG). J'ai prononcé la sentence contre Honorine.


Je viens de voir votre papelard pernicieux, truffé de mensonges. Et bien, préparez vos valises, je viens vous chercher. Vous voulez être un martyr? Vous voulez souffrir? parfait.

Le Très Haut vous fasse pousser des grands poils dans le nez, menteur que vous êtes.

Léa


Son but n’était pas de l’escorter…bien entendu. Mais de l’occire en bord d’un chemin, tout simplement.

Le Prélat avait refusé, peut être sentant le danger, mais elle n’en avait pas eu l’explication, puis s’était ravisé.






Chère amie,

C'est inutile, je viendrais de moi même, je voudrais vous éviter du tracas.

Bien à vous, Son Eminence Aristokoles de Valyria.





Dame Juge,

Comme il semble que se soit vous qui puissiez décider si l'échange est acceptable puisque la justice genevoise est indépendante, me confirmez vous, suite à votre précédente missive, que vous m'invitez à me constituer prisonnier au nom de la "République de Genève"?

Bien à vous, SE Aristokoles de Valyria.


Quand il demande l’identité de la Juge de Genève, qui a condamné l’Evêque Honorine, et lui a piqué les clés de la Cathèdre…Léa est sur le point du lui répondre, pour le défier.

D’un regard bienveillant Louis lui indique la direction des chevaux. C’est finalement en courant qu’elle s'éloigne enfourchant le premier canasson – ou était ce une mule ? pour se diriger vers le Phare. Elle espère que l’Archevêque n’aura pas mémorisé son visage, car de ce qu’elle vient de voir, le Capitaine et l’Archevêque se connaissent, et bien. Cette nuit qui devait rester secrète a désormais un témoin, et pas des moindres.

Elle craint alors pour ce qu’il pourrait advenir de l’Ecorcheur qu’elle a du quitter, sans un mot, sans un regard. C’était plus facile ainsi, et sans doute la volonté du Très Haut
.
Aristokoles
Ces laïcs...décidément ils étaient vraiment dans un autre monde. A dire vrai le cardinal n'avait jamais compris comment on pouvait être laïc, quand tout le monde se demandait comment on pouvait être prêtre. Tout était bien plus simple dans la prêtrise. Un but, un travail, de la difficulté., tout ce qui aurait du attirer des jeunes gens audacieux. Hélas l'attrait du monde prenait souvent le dessus, il en avait la preuve ici même. Le cardinal n'était pas exactement un modèle de souplesse, son surnom en était la preuve. Pourtant, la sottise du capitaine lui passait définitivement toute envie de retenir contre lui quelque punition. De toute façon il ne l'aurait pas faite, d'une, et de deux, la punition doit avoir une vertu éducative et dans ce cas à moins d'un miracle elle n'en aurait aucune. Toujours l'air à la fois là et froid, l'homme en rouge se contenta de répondre.

-Donc vous savez que c'est mal en fait. Vous savez que le Très-Haut vous averti... Mais j'imagine que cela ne vous empêchera pas de recommencer n'est-ce pas?

Il soupire alors que la jeune femme prend la tangente. Aucune importance. Manifestement elle n'était pas Doloise, peut être même pas comtoise, encore une fille de petite vertu. Dieu ait pitié d'elle.

-Et dire que vous êtes le Capitaine de l'Escorte de Sa Majesté... Juste Ciel quand allez vous prendre votre rôle et ce que cela implique au sérieux? Vous croyez que se faire voir par un cardinal à moitié nu dans la neige en compagnie d'une catin va redorer votre blason auprès de Sa Majesté? Reprenez vous capitaine!

Il lui tendit la main pour l'aider à se relever.

-Son nom, et ce qui vient de se passer restera entre vous, moi et le Bon Dieu dans le cadre du confessionnal.
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