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Le_g.
La Lionne partie, c'est déjà à moitié gagné... mais pas vraiment en fait. Le Cardinal est pas du genre à laisser passer un écart de conduite.

Donc vous savez que c'est mal en fait. Vous savez que le Très-Haut vous averti... Mais j'imagine que cela ne vous empêchera pas de recommencer n'est-ce pas?
Et dire que vous êtes le Capitaine de l'Escorte de Sa Majesté... Juste Ciel quand allez vous prendre votre rôle et ce que cela implique au sérieux? Vous croyez que se faire voir par un cardinal à moitié nu dans la neige en compagnie d'une catin va redorer votre blason auprès de Sa Majesté? Reprenez vous capitaine!
Son nom, et ce qui vient de se passer restera entre vous, moi et le Bon Dieu dans le cadre du confessionnal.


Gloups... S'il y a bien un truc qu'il est incapable de faire, c'est de mentir à un curé. Autant, il sait qu'il est pas un enfant de choeur, et bon, hein, il a vu bien des nobles dans les bras de catins, il a même vu des nobles encore pires que lui niveau appétits charnels, mais là, il est pas dans la merde. Il déglutit et se relève, après avoir pris la main du Padre et déposé un baiser sur l'anneau. Ouaip, pas complètement demeuré, mais pas complètement éduqué, un mélange assez indéfinissable en fait.

Son blason ? il lui cause d'un truc qu'il a pas, très terre à terre le gaucher parfois.


Padre... m'demandez pas son nom.... pas ça... s'il vous plait. Et puis j'ai pas de blason. Suivi de près d'une tentative de négociation. J'vous donne ma parole que j'la toucherai plus.

Il baisse la tête, tel un gamin pris en faute, parce que finalement, la religion, il y connait pas grand chose, et que le Cardinal l'impressionne toujours autant.

Sa Majesté... Hum...

Il déglutit de nouveau, et regarde le Cardinal, non plus comme un gamin, mais comme l'homme qu'il est devenu, au fil de sa vie, à savoir, coupable, mais assumant son acte, avec un soupçon quand même de honte de s'être laisser aller, même s'il a clairement apprécié sa soirée et sa nuit.

S'il savait, le cardinal... qu'il détient le moyen de faire retirer l'uniforme au capitaine d'un simple claquement de doigts...


C'est encore pire que ce que vous pouvez penser, Padre. Vous n'aurez son nom que dans un confessionnal, je suis désolé... c'est... léger soupire. C'était plus fort que moi, et même qu'elle... On n'a rien calculé... C'est juste arrivé.

Le Capitaine regarde vers le chemin que vient d'emprunter Léa, avant de regarder de nouveau le Cardinal.

Comment vous faites pour résister vous ? Y'a des fois ou c'est juste pas possible non ?

Est-ce qu'il a un regret ? Hum peut-être, celui de la nuit écourtée certainement déjà... Celui d'avoir succombé peut-être aussi... celui de s'être fait surprendre, et par qui en prime... ça oui, certainement. Mais là, c'est plutôt pas fanfaron qu'il se tient devant le cardinal, prenant conscience que cette nuit peut tout faire basculer, tout ce pour quoi il s'est battu depuis plus d'un an, tout le travail fourni sur lui-même pour pas tirer des bourses ou voler ou piller. Clair que son parrain diacre est plus coulant que le cardinal. Limite qu'il regretterait que ce soit pas son parrain qui l'ait chopé. Arthur se serait foutu de sa tronche alors que celui-là qui est devant lui, il l'oblige à réfléchir à son geste. De nouveau, sa pomme d'adam monte et descend dans sa gorge.

Le Très-Haut... Il me pardonnera vous croyez ?
_________________
Leamance., incarné par Le_g.
Leamance a écrit:


La chevauchée retour se passe sans encombre, Leamance ne croise qu’un homme à moitié nu, et un autre sobrement, mais richement vêtu.
Lorsqu’elle lève la tête vers l’Oriflamme de Sarani, flottant sur Saint Claude, il n’est pas possible de distinguer si ce sont des flocons de neige fondus, ou des larmes, qui scintillent sur ses joues.


Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé La_volpe.
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Kevinch et l'armée "Les Loups Gardiens de Saint Claude" dirigée par Sarani.


A son arrivée à l’aube, c’est à l’Avoyerie qu’elle se rend en premier, pour faire le tour des affaires courantes. Sur son bureau de Juge, elle trouve la dernière missive du Cardinal. Elle cherche un moyen pour à tout prix éviter que l’empourpré ne se pointe Calice et Bénitier en main, à Genève et ne l’identifie. Ce bon vieux Chevalier Teutonnique, Hobb, serait foutu de le mettre en sécurité chez lui. Réfléchit Léa, Réfléchit…Ah ça..dès qu’il s’agit de faire dans la finesse, y’a plus personne.



Salvé l’Archevêque.

Vous pouvez venir vous constituez prisonnier si vous le voulez, mais je ne relâcherai pas Honorine. Elle n’avait qu’à laver le parvis de la Cathédrale au Savon noir, comme le prévoyait la première peine.

Je vais vous faire une confidence, dans ma grande mansuétude aristotélicienne Réformée. Si vous mettez un pied à Genève, je la ferai tout simplement empaler.

Le Sans Nom vous garde

Leamance


Re-lecture rapide, et envoie immédiat par mouette du Léman, avant que Notwen ou Zarathoustra ne voient la missive, et lui tombent sur le râble. Elle pense ainsi sauver la peau de son amant d’une courte nuit.


Puis elle se rend vers sa chaumière- pile en face du port, on ne fait pas mieux - où elle pense retrouver son tendre ‘Pou, Esclandres et lui faire une surprise en lui ramenant une miche croustillante du marché.


pop up don mariage

Votre conjoint doit se trouver au même endroit que vous.
D'accord


Gloups…mauvais pressentiment. Mais la brune se rassure, en l’imaginant en train de cueillir des fleurs. C’est un rêveur son cœur. Elle l’avait prévenu de son départ pour aller retrouver le Capitaine, dans une lettre laissée au pied du lit. A aucun instant elle n’a imaginé que celui-ci ne trouverait pas son élan charnel naturel. Ils s’étaient juré chasteté dans leur mariage – une idée à la mord-moi-pas-le nœud bien à eux ça – mais point hors mariage. Du moins le sujet n’avait pas été évoqué.
Aristokoles
Le Cardinal était un dur. Comme on dit, il jouait "serré" et ne laissait rien passer. Les affaires, même s'il était un religieux, il connaissait. Oui on pouvait le dire, Aristokoles faisait partie des requins, des vieux briscard de la diplomatie et de la politique. Malgré 25 printemps, il avait su tailler sa place à la Curie, batailler, faire valoir ses idées, naviguer dans les intrigues inhérentes à tout groupe humain. Et pourtant, il ne pouvait s'empêcher face à un pécheur qui semble sincère s’arrondit ses angles. Il leva les yeux au ciel. Inflexible? tu parles! En fait ce n'est pas tellement de l'assouplissement avec celui-là, mais de la lassitude. Du moins ça l'était. Visiblement ce pauvre homme n'arrivait tout simplement pas à se contrôler.

-Dans le confessionnal alors.

Puis il soupira.

-Je résiste par amour pour Dieu. Ne croyez pas que je ne sois jamais tenté. Cela m'arrive, parfois même d'une façon terriblement forte, cela me fatigue et m’oppresse, mais c'est par la prière que je trouve mon salut.

Une fois relevé il regarda le capitaine de haut en bas.

-Ne restez pas là capitaine, vous allez prendre la fièvre. Venez, je vous invite dans la cathédrale, j'y ais de beau appartements, j'ai largement de la place. Du reste nous pourrons discuter plus à l'aise qu'ici dans la neige.
Le_g.
Après une nuit on ne peut plus torride, ou du moins, un début de nuit qui promettait une longue nuit de plaisirs avec LA réformée, voilà qu'il se retrouve ... invité à finir la nuit en compagnie de ni plus ni moins que LE cardinal par excellence. Sérieusement, il en aurait sourit, et en sourira certainement si on lui laisse la vie sauve dans quelques années... Pas donné à tout le monde de commencer sa nuit dans les bras de l'Ex-Primus pour la finir entre les mains d'un Archevêque connu pour être le plus terrible. Il soupire et hoche la tête. Que dire de plus ? Quand faut y aller, faut y aller. Il récupère le reste de ses affaires éparses, pour suivre le Cardinal.

Plus qu'à espérer que la lumière soit pas trop forte... Mouais raté hein. Les restes de l'incendie éclairent comme en plein jour. Nul doute que le cardinal a vu son dos, et les marques.

En attendant, c'est comme une chape de plomb qu'il semble porter sur les épaules. Il aura suffit de peu, d'un simple rappel à l'ordre, pour que certaines choses de son passé remontent et lui mettent l'équivalent d'une taloche suivie de dix coups de fouets.


M'suis pas confessé d'puis... avant mon baptême... Il y a deux ans. Heu... c'était plus une conversation qu'une confession.

Autrement dit, la nuit promet d'être looooooongue très longue même, et je sais pas faire une confession, parce que j'en ai jamais fait. Le froid commence à bien mordre, maintenant que la tension est redescendue largement en dessous de zéro, et il frissonne, ce que semble remarquer le cardinal, alors qu'il rajuste sa chemise et cherche le trou de la manche de sa veste d'uniforme, après avoir récupéré la croix qui est tombée de la poche pour l'y remettre. Il lève les yeux au ciel, remerciant que ce soit pas autre chose qui soit tombé, avant de regarder le cardinal.

Merci pour l'abri pour la nuit. Navré pour l'dérangement. J'vous suis.

Mouais pas toujours facile, voire impossible pour lui, de se défaire de ses vieilles habitudes... et quand on connait son passé, on ne s'étonne même pas de le voir limite aux ordres du cardinal. Seulement voilà, pour ceux qui ne le connaissent pas, ça pourrait paraître étrange de le voir ainsi, docilement, suivre le cardinal sans même rouspéter ou râler, le visage un peu fermé. Cherchez pas, c'est trop compliqué. Il a tout un passé dernière lui, plutôt chargé, et avec sa trentaine d'années, malgré sa vie sur les routes, et ses affinités parfois douteuses, il suffit de peu pour le rappeler à l'ordre. Il demande d'une voix blanche, alors qu'ils arrivent près de la cathédrale.

hum... Je dois commencer par le confessionnal... je suppose ?

Mouais, à l'aise dans ses chausses, le Gaucher. Il est tombée sur l'une des seules personnes qu'il n'avait pas vraiment envie de rencontrer en Franche Comté, mais bon, là, il se retrouve mal à l'aise. Si seulement ça avait pu être son parrain au lieu du Cardinal ! Au moins, ils auraient terminé la confession avec de l'armagnac. Là, il se demande ce qui l'attend. Songeant à celle qui leur a confié Armand, il soupire légèrement, persuadée qu'elle, ça aurait été pire, elle lui aurait fait goûter sa dague. Au moins, en théorie, le cardinal va pas le tuer ce soir. Lui remettre la tête à l'endroit, y'a de fortes chances, la paire de baffe n'est pas à exclure, mais pour le reste, il n'a vraiment aucune idée de ce qui peut lui arriver.
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Aristokoles
A l'entrée de la cathédrâle, le cardinal fit une genuflexion et se signa. Puis il s'approcha du bénitiers et trempa son index et son majeur dedans avant de refaire un signe de croix. Louis avait tranquillement suivi. Au moins il possédait la vertu d'obéissance, ce n'était pas donné à tout le monde. Le Cardinal lui même avait parfois un peu de mal avec cette vertu. C'était sans doute la preuve qu'il n'était pas perdu ce cher capitaine. Lorsqu'il compris que le capitaine ne s'était jamais confessé, il haussa un sourcil.

-Ma Foi, je suis insomniaque, on va donc vous faire faire une confession générale de toute votre vie, j'ai tout le temps qu'il faut.

Le capitaine le remercia pour l'abris. Bah, le cardinal était sec, mais il n'allait pas lui infliger comme pénitence de ramper dans la neige et de dormir dehors. S'il mourrait de fièvre sans avoir eu le temps de pouvoir pratiquer un peu la vertu, quel était l'intérêt?

-Je vous en prie capitaine. je ne vais pas laisser dormir le chef de l'escorte impériale dehors, en plus avec ce froid vous mourriez avant de vous être confessé et il me ferait grand mal que vous partiez droit chez les princes Démons vous faire torturer pour l'éternité sous mes yeux.

Le reste coula comme de juste.

-Bien sur. je ne vais quand même vous offrir le gites et le couvert pour le bien de votre corps alors que votre âme est privée de la grâce divine. Si vous voulez prier un peu ou vous préparer avant, vous en êtes libre.
Le_g.
J'ai l'habitude de dormir dehors, on n'en meurt pas.

Ce qu'il faut pas faire... Louis regarde le Cardinal et pose son barda près du bénitier : épée, cape, coutelas, et autres rejoignent le sol. Il le regarde faire, et soupire légèrement, l'imitant, avant d'aller s'agenouiller devant l'autel. Tout en lui hurle de partir, de sortir de l'endroit en courant, et vite encore. Seulement, ses jambes refusent d'obéïr. Il regarde la croix, et reste là, immobile, le dos droit. Faisant ce retour en arrière, lorsqu'il était enfant. Il n'avait pas le droit d'aller à l'Eglise, mais il avait appris à faire pénitence plus qu'il ne fallait.

Une confession générale de sa vie... rien que ça... Entre ses lèvres passe un murmure, une prière apprise, récitée sans plus de conviction que cela, juste par habitude.



Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Fermant les yeux, il repense aux leçons de ses premiers maîtres. De nouveau, il regarde la croix, et retire sa chemise pour la plier et la mettre sous ses genoux. Il ne frissonne plus, dans un état second. Les gestes sont secs, sans fioritures, presque mécaniques. Les rouages sont enclenchés. Il se remet à genoux, et s'assoit sur ses talons, les mains posées sur ses cuisses. Son visage est tendu, il ne remarque qu'à peine les sarcasmes du padre. Il a vu et subi pire. Au bout d'un long moment, sans penser à rien, qu'à ces images qu'il tente d'effacer de sa mémoire depuis des années et qu'il lui faut se remémorer, immobile dans cette position, où seuls les mouvements de son torse prouvent qu'il respire encore, il finit par tourner la tête vers le cardinal et lui demander de but en blanc.

Je suis prêt, Padre. Par quoi je commence ? Mon premier meurtre ? Ma première pipe ?

Froid, distant, il s'apprête à lui raconter ce qui a fait de lui ce qu'il est, mais sans qu'il en ait vraiment conscience. Il n'y a pas d'émotion dans son passé, il le voit par bribes, des images décousues, vide de chaleur ou de sens. Seul le passé assez récent arrive à le faire se sentir vivant.

Ou ce que vous venez de voir ?

Aucune agressivité, un regard un peu fixe, sans émotion, voilà ce que le padre pourra voir du Gaucher, comme s'il se détachait de tout cela.
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Aristokoles
Le cardinal alla chercher une étole violette, il embrassa la croix brodée dessus et la passa autour de ses épaules. Il pritu ne chaise et se mit légèrement sur le côté de Louis qui se tenait à genoux. Le cardinal ferma les yeux et se vouta, posant ses coudes en appui sur ses genoux, joignant les mains. Dès que le Capitaine eut récité la prière du pardon, il fit une croix avec sa main vers le pénitent.

-Que Dieu vous donne la force de confesser tous vos péchés et de venir à lui avec confiance, humilité et espérance en son divin pardon.

Le cardinal restait impassible. En confession, il n'était pas le même. Beaucoup moins froid, mais il revêtait cette armure, cette armure s'était l'idée qu'il ne devait pas juger le pénitente, mais simplement l'aider. Le guider afin que dans l'aveu de ses péchés il puisse y trouver un peu de bien, de tranquillité, et surtout garder l'état de grâce plus longtemps.

-Commencez par ce que vous désirez mon fils. Prenez votre temps, ne vous inquiétez pas, n'oubliez pas que je ne suis pas votre Juge, je ne suis ici que pour vous conseiller et vous aider. Ce que vous faites est déjà un très grand pas vers la vertu car avouer ses fautes est le premier pas de la rédemption et du salut. N'oubliez pas que Dieu, rien que par le fait que vous veniez vous confesser à l'un de ses ministres, est déjà très heureux et qu'il trouve sans doute plus de plaisir dans votre confession qu'en la confession de dix milles vertueux. Mettez vous donc à l'aise, et laissez parler votre coeur, Dieu vous écoutera et vous enverra les Grâces nécessaires.
Lglvh


Pendant ce temps-là.....

Nuit libertine
Envie coquine

Chacun devait passer la soirée de son côté.

Un vélin froissé sur la couche, pas un roman, l’essentiel : ne pas l’attendre.Léa..Auberge..blablabla.

Je lui en foutrais moi des *elle est jolie*. Pas une raison pour bouder le repas que je m’étais cassé l’échine à préparer.
Un chaudron rempli de flotte, du gros sel et des épinards

Nan merci, j’ai pas faim…

Et pour cause
Monsieur se préparait
Monsieur se faisait beau
Monsieur disparut

J’en fis autant

Sauf que je ne passais pas autant de temps que lui à me pomponner. Tout le monde sait que les roux sont parfaits.

Ma soirée fut riche, surprenante et exaltante. C’est repu et vidé de toute sève que je retournais à la roulotte pour m’y effondrer, éreinté. Je ne tardais pas à somnoler.
Quelques heures plus tard, un truc me réveilla en sursaut. Ma main vagabondait sous les draps tâtonnait et ne trouva qu’une place vide et froide. Je m’assis d’un bond.

L’aube pointait et il n’était toujours pas rentré
Fallait quand même pas tout ce temps pour une caracolade si ?
Surtout qu’on avait dit…on ne découche pas…règlement de roulotte enfreint et ça m’étonnait fortement de la bête pointilleuse et très carrée qui me servait de cousin…

Mandieu, mais pourquoi l’ai-je laissé partir, encouragé même ?
Il n’y avait aucun doute là-dessus, la réformée l’avait certainement décapité en plein orgasme.

Saleté de femelle vile et sournoise

Elle était coupable, c’était évident.

Parce que le sourire niais du brun en répétant bêtement son multi *elle est jolie* m’agaçais.Qui a dit que je n’étais pas jaloux ?

Parce que niveau femme on n’avait pas duuuuu tout les mêmes gouts
Il aime les p’tites brune, je kif les blondes
Il préfère la fraicheur juvénile, je préfère la maturité d’un bon crû

Parce qu’elle s’appelle Léa quelque chose et je hais les noms en A. Pas une bonne raison ça ?

Léa*
Elle est genevoise
Elle est pas présentable
Elle est pas jolie
Elle est pas moche non plus
Elle est passable
Elle est pas partout
Elle dit qu'elle partira
Elle est même pas venue
Elle est partisane
Elle est pas méchante
Mais putain elle doit être chiante..

Bref..

Peut-être n’était-il pas trop tard. Dans tous les cas, si je le trouvais endormi tétant béatement son sein pendant que moi je me faisais du mouron, il allait m’entendre.

Je me rappelais vaguement de l’emplacement de l’auberge et je ne tardais pas à la trouver..Suivez l’odeur de barbecue, encore plus précis qu’une boussole.

Des décombres qui finissaient de flamber, une fumée âcre, un climat qui puait la mort et l’angoisse.

Souvenir d’un palais qui brûle, d’une robe impériale en feu.

Panique

Je hurlais, pas un cri un son à me briser les cordes vocales, les tympans et les glaouis

Une poignée de gens, finissaient d’éteindre le brasier.je naviguais entre eux.

Quelqu’un a vu un grand brun sortir ? Genre culminant très très haut ?
Personne ?
‘pouvez pas répondre quand on vous cause ?


Je me fis le plus sombre des scénarios

Tu nais poussière, tu retournes à la poussière

Une petite vieille me tira par la manche.

Je l’ai vu votre géant. Il était emmené par un homme en rouge.

Emmené ?

Genre enlevé ?

Les réformés.Ça ne peut être qu’eux. !

Confondre un homme en rouge avec un réformé est peut être un sacrilège mais un réel problème pour le daltonien que les autres prétendaient que j’étais.

La garce l’avait attiré dans un piège.


Comment le retrouver, ou le chercher.

Une femme était avec eux ?

Elle m’indiqua une direction opposée.

Une femme a failli me renverser en partant au galop. Mais je ne sais pas s’ils étaient ensemble.

Ce n’est pas que tu m’aides, la hein !


La manche n’en finissait pas d’être tirée

Quoi encore ?

L’homme en rouge…pas un réformé. Vous savez, le méchant cardinal que tout le monde craint. Harry sto côtelette, la


Aristo…

Foutredieu..


Je l’avais vu la veille, celui-là menaçant le Sax de la geôle à vie pour une bête claque sur le séant

…et il habite ou c’lui-la ?

Bin..un cardinal, Messire…allez-voir à la cathédrale..


Et elle est où cette cathédrale ?

Un doigt pointa l’horizon.

La..Le grand clocher.

Ha ! C’ça une cathédrale ?

Et c’est bien plus tard, que je trouvais enfin cette maudite église géante…sans déconner, il allait trinquer le cur’ton de luxe.

Et pourquoi avait-il ramassé le brun d’abord ?

Papa disait *méfies-toi des hommes en robe*

La preuve, il m’avait tendu sa main pour que je la baise

Arrivé sur le parvis, c’est un roux déchainé et furibard qui s’égosillait

Harrycot !!!
Sors de là si t’es un homme !
J’te préviens !
J’ai un briquet !
J’brûle tout !


Quelqu’un allait bien m’entendre avec le caisson que j’envoyais.

Fallait quand même qu’on m’explique pourquoi une réformée avait livré un capitaine impérial à un cardinal.

Pas à dire, mais les gens sont vraiment cinglés
On aura tout vu avec Louis…

*Louise Attaque

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Le_g.
Il incline la tête en signe de respect, et regarde de nouveau la croix, se redressant, mais restant à genoux. Par quoi commencer ? Même à son parrain, il avait tenté d'éviter de tout lui dire. Mais cet homme-là, ce n'est pas un diacre, et pour le côté amical, faudra repasser, et qu'il prenne des leçons. Il déglutit, et commence.

Je n'ai pas connu mes vrais parents. Le couple qui m'a récupéré à l'orphelinat auraient mieux fait de m'y laisser. La femme a été tuée sous mes yeux par l'homme. Je devais avoir dans les cinq ou six ans. Il m'a vendu à des hommes qui m'ont dressé. J'ai passé des nuits entières à genoux, nu, dans une chambre sans feu. J'ai fait ma première pipe cette année-là.
Deux ans plus tard, ils m'ont revendu. Là, j'ai appris à voler. Vers 10 ans, je me suis enfui, en tuant ce dernier maître. J'ai retrouvé les deux prêtres qui m'avaient dressé, et je me suis vengé. Ils sont morts de ma main.
J'ai suivi un groupe, puis un autre... J'ai appris le métier de brigand, puis de pillard. Profité pour tuer celui qui avait pris la vie de celle qui m'avait servi de mère.
Vers mes quinze ou seize ans, on a rejoint un autre groupe. J'y ai découvert un homme qui était comme mon frère. J'ai pris une femme, je lui étais fidèle, pour une fois. Elle m'a donné un fils. Elle est partie, et j'ai monté mon propre groupe. Elle est revenue. On s'est mariés. Elle est repartie. J'ai gardé mon fils.
J'ai retrouvé une femme, presque une soeur. On a eu une relation, elle m'a donné un fils, mais elle l'a gardé, elle est partie quand la première est revenue. J'ai enlevé la fille d'un Comte, ça s'est mal passé... J'ai été torturé. Mon parrain m'a tendu une main, un noble m'a fait promettre de protéger mon fils de la vie que je menais.
Alors j'ai étudié la pastorale, et j'ai reçu le baptême, mais j'ai poursuivi ma route.
Dans le nord, un homme m'a initié à certains plaisirs, que depuis je partage avec mon cousin. Ma première femme m'a donné une fille, qu'elle a gardée. J'ai repris la route ensuite.
Mon parrain avait senti que je sombrais, il m'a rappelé près de lui. J'ai fait un mandat de maire, élu... sous surveillance, et j'ai appris à protéger. C'était nouveau. Mais au bout de quatre mois, je suis reparti sur les routes.
C'est là que j'ai reçu la proposition de devenir escorteur. J'ai accepté... Depuis, bah, j'ai pas pillé, pas volé de bourse, sauf pendant le tournoi de Genève, pas volé un seul écu, depuis plus d'un an, presque deux. J'ai découvert la Réforme, j'ai lu leurs textes... Hum, mais j'ai couché avec une réformée. J'ai sale caractère, souvent agressif, mais j'ai qu'une parole, quand je la donne, je la tiens.
Mon fils n'a jamais brigandé ni pillé. Il fait ma fierté... J'voudrais qu'il soit fier de moi. Depuis qu'j'ai croisé ce noble qui m'a demandé ma parole, et mon parrain, j'ai plus jamais tué. Voilà, vous savez tout, 'fin j'crois.


Il s'arrête, et regarde fixement la croix. Il a omis pas mal de chose, mais il voit pas comment résumer sa vie en quelques phrases. Il en a fait des choses, et pas parce qu'il tient les comptes sur un carnet dans sa roulotte, qu'il doit donner tous les détails quand même, si ? En plus, les dates sont un peu floues dans sa mémoire. Il songe à Comyr, à Léa, à l'octopode, aux Lions, à sa chiasse, à Seth, au roy fol, à Nico, aux gibiers de potence, à Bentich, à Fatum, à Thomas, aux écorcheurs, à Liz, Ludwig, Luisa, Arthur, à Ryx, à Sanctus, à Ersinn, aux écumeurs, à Julian, à Tonic, aux piques, à Skip, à son amant/cousin, à la Réforme, à Victoire, à Zarathoustra, à Eve, tout ça pèle-mèle. ça fait de la jolie bouillie.

Il inspire profondément, et tourne la tête vers le cardinal.


Je me suis battu contre moi-même pour mon fils.
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Aristokoles
Le cardinal écouta avec attention. Vie difficile. Il resta neutre.

-Effectivement mon fils vous avez mis le pas très loin de la route de la vertu mais comme je vous l'ai dit votre pas ici est un premier pas pour revenir dans le seul amour qui compte, celui de Dieu.

Vous m'avez dit avoir lu les textes de la Réforme. Adhéréez vous à ses doctrines mon fils? Car la Réforme est un poison puissant pour l'âme, qui empêche de penser clairement et qui, par des raccourcis théologiques grossiers se tourne vers les esprits fragiles afin de les pervertir à leurs sans-nommerie. Adhérer à ces principes faux est un péché bien plus grave que l'inceste, la pédérastie ou la luxure. Car voyez vous l'hérésie est un vice qui ne s'attaque pas à votre corps mais à votre esprit, à votre intelligence.

Voyez mon fils, si votre intelligence est nourrie de mauvais principes, comment pourriez vous voir clairement le message divin? Vous devez d'abord, avant de vouloir vous guérir des autres mots, vous guérir de votre attirance intellectuelle pour ce fléau de la Réforme. Si vous avez des interrogations théologiques, surtout ne restez pas seul. La solitude est le plus grand ennemi de l'aristotélicien, posez vos questions et j'y répondrais, car je suis là pour vous y aider.

Dieu regarde les efforts que vous faites pour votre fils, il n'y a aucun doute sur le fait qu'il doit en être très heureux, c'est parfois pour cela que Notre Seigneur permet parfois à des gens d'avoir des enfants même s'ils ne sont pas nécessairement prêt à en avoir: pour qu'ils prennent conscience de leurs fautes et se corrigent. Un enfant, qu'il soit épreuve ou désir, est toujours une grâce de Dieu.


Il allait continuer la discussion, mais un cri retenti dehors. Aristokoles fronça les sourcils. Là, il n'était pas content. Il détestait qu'on l'interrompe pendant qu'il était en confession. Certainement encore quelque soudard aviné qui faisait des menaces en l'air. Il fit un signe d'excuse au capitaine et vint trouver un garde épiscopal à qui il chuchota à l'oreille. Puis il revint auprès de son pénitente.

-Excusez moi fils. Poursuivons.

le garde sorti dehors et vit l'homme qui se tenait là.

-Son Eminence est occupé à confesser quelqu'un, il me dit de vous dire que vous pouvez repasser plus tard pour tout brûler si d'aventure vous n'avez pas mis sa patience de sorte qu'il vous brûle le premier.
Lglvh


Ha..Haaaaryyyyy cooo !!!!

Enfin, les portes s’ouvrirent sur un type qui était tout sauf celui que je recherchais.

Je m’en carre qu’il est occupé !

Furieux, je pointais l’index sous le pif du garde

J’suis pas con et la fessée, il l’a donn’ra plus tard

Mon doigt resta suspendu en l’air. Dîtes-moi pas que cet idiot était en train d'insinuer que mon cousin était fouetté ?

Va le chercher !

Je me hissais sur la pointe des pieds, histoire de paraître un peu plus grand.

Et vite !

C’est mal me connaître. Mes hommes sont cachés plus loin, une cinquantaine de gros bras, armés jusqu’aux oreilles ! Des vrais sanguinaires, des..des…

Essayons le bluff, c’est mieux que rien.

J’te préviens ! un claqu’ment d’doigts et on prend d’assaut la cathédrale. Tu f’ras moins l’malin !

Je tournais le museau vers la porte entrebaillée

Sors de là, l’cur’ton ! T’vas t’en tirer comme ça !

Louis !! Tiens bon on est là !


Mais c’est qui on ?

Bah..moi et ma rousseur..les autres étant restés au campement.

Je tapotais l’uniforme du garde..

Quoi ? tu m’menaces ?
Chaa..brina !


Ma main se posa sur le pommeau de ma dague, œil exorbité, hors de moi.

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Le_g.
Il écoute, tournant la tête vers le cardinal, puis regarde de nouveau fixement la croix lorsqu'il s'absente. Ainsi torse nu, sur ses genoux, le dos droit, il ne ressentait même pas la douleur ou le froid. Il reste silencieux, alors que des images se bousculent, la verdure des chemins,celle des prêtes jouissant sur son visage, celle de son maître dont il devait satisfaire les désirs, le goût ferrugineux dans sa bouche, la chaleur des rayons du soleil après un bain dans une rivière, le bruit du fouet sur son dos, les murs nus d'une chambre froide et humide, le sang se répandant sur le sol. Le retour du padre a ses côtés lui fait une nouvelle fois tourner la tête.

L'amour de Dieu... Je ne sais plus si j'y crois encore. Parfois je m'interroge sur la Religion, Aristotélicienne ou Réformée, il n'y a pas grande différence parfois. Les deux tuent au nom du même Dieu. Les deux prônent le pouvoir... La réforme prétend que les siens sont libres... alors que l'aristotélicienne incite au travail. Pourtant, ils ne sont pas libres plus que moi, ils tuent au nom du Très-Haut... tout comme les teutons qui tuent au nom du Très-Haut... Ils sont en guerre contre l'Eglise Romaine, au nom de l'Eglise Réformée. Quelle différence ? Si le Très-Haut voit ça, il doit pas être très content.

Mon fils n'était pas désiré, mais je l'aime. J'ai voulu lui donner ce que j'avais pas eu, qu'il soit libre... libre de choisir lorsqu'il serait en âge, de faire comme moi et sa famille, du moins à l'époque, et une vie honnête. Pour ça, je me suis brouillé avec mon frère, il m'a renié, pour avoir choisi l'uniforme.

La liberté... n'existe pas. C'est un leurre. Personne n'est libre. Même pas Sa Majesté Impériale. Alors préserver les libertés que l'on peut, celle du choix de notre vie, ceux qui prônent la liberté devrait l'accepter, et ils le font pas. Et quand on fait son choix... on se retrouve seul à gravir une montagne, on voit le sol se dérober parfois, on glisse, on se rattrape, et certains se font neige, vent, froid, pour faire chuter.

La Réforme est attirante oui...
Songeant à Léa et ses courbes... Très attirante. Elle prend de l'ampleur, parce que les nobles supposés guider, être des modèles, n'en sont pas, sont libres d'agir, de punir, sans justice. Ils sont au-dessus des lois, et le font savoir. Forcément, la Réforme attire, avec le discours de la liberté, de l'égalité, de plus avoir de nobles à servir. A côté de ça, l'Eglise Romaine n'est plus que l'ombre d'elle-même. Je dois paraître dur, mais vous savez aussi bien que moi qu'il n'y a plu de prêtres dans les églises, il n'y a plus de guides là non plus. J'ai appris sous le fouet que les nobles guident, que le clergé guide, et que les autres servent, mais sont protégés... Ce n'est pas du tout le cas, d'après ce que j'ai pu constater... J'ai constaté que l'église, c'est pour faire joli, pour paraitre, après que les nobles aient forniqué toute la nuit dans un bouge, trompés leurs femmes ou leurs maris, fait fouetté une personne pour leur bon plaisir. Y'a que les roturiers qui doivent servir, pas tromper, et se montrer vertueux.

Comment avoir foi en le Très-Haut quand on entend deux sons de cloches pour un même fait : l'incendie du palais, par exemple. J'ai vu un homme, un père, fou de douleur, s'asphyxiant par les fumées, et j'ai pleuré sa mort... quand d'autres dansaient de joie, et pas que des réformés, mais aussi des nobles aristotéliciens. J'ai su que des hommes avaient jeté hors d'une église un homme qui priait, parce qu'il ne le faisait pas comme eux. L'église n'est-elle pas un refuge pour tous ? Je m'y perds.


Le Gaucher regarde de nouveau la croix, et respire lentement.

Des prêtres qui achètent un enfant et le dressent à des jeux d'adultes, l'oblige à prier ensuite... des réformés qui tuent, pillent et volent au nom du même Dieu... Comment savoir qui a raison et qui a tord plus que l'autre ?

Il murmure : Aidez-moi.

Sur ce murmure, il entend la voix de son cousin, et déglutit. P'têtre pas l'bon moment pour demander une visite conjugale. Lest lui aura vraiment tout fait.
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Aristokoles
Le cardinal tachait de garder son calme. Non pas parce que le pénitent disait des choses qui l'énervaient, ça il avait l'habitude qu'on lui pose ce genre de questions. Et d'ailleurs cela ne le dérangeait pas qu'un fidèle lui fasse part de ses doutes, au contraire. C'était mieux que Louis lâche tout ce qu'il avait, qu'il vide son sac. Non c'était l'autre qui continuait de hurler dehors et ça le cardinal faisait de son mieux pour en faire abstraction. Il eut un rictus sur le visage qu'il essaya de cacher au mieux. Il voulu faire abstraction et il y parvint. Il ne voulait pas qu'un énergumène brise un moment si précieux qu'était une confession. Même si cela aller devenir de plus en plus probable. Cependant s'il osait encore hurler, le cardinal allait lui montrer de quel bois il se chauffait, peut être littéralement.

-Vous savez mon fils, nous avons tous servis des mauvais maîtres. Moi aussi parfois j'ai eu des supérieurs que je n'aimais pas, dont la vertu n'était pas toujours très conforme à ce qu'elle aurait du être. Savez vous ce qui permet de savoir que l'on fait le bon choix? Les principes. J'attache plus d'importance aux principes qu'aux hommes qui les défendent.

Il y a une immense différence entre l'Eglise Aristotélicienne et la Réforme. la Réforme c'est facile, c'est la mauvaise foi. Je le sais bien, car durant mes précédents ministères je n'ai connu que ça, des réformés. C'est sur, c'est plus facile d'adhérer à leur idée fausse de la liberté. La liberté pour eux c'est de faire souffrir les autres par simple désir de jouissance, par simple appât du gain. le péché est leur principe fondateur.

Dans l'Eglise, il y a peut être des prêtres indignes, comme dans tout groupe humain il y a des gens charitable ou de véritables pourris. Mais l'Eglise voyez vous, est ce qui est le plus conforme à la raison. la Réforme met tout dans la conscience, il n'y a pas de bien ou de mal objectif pour eux. ce qui amène chacun à faire ce qu'il veut, ce qu'ils appellent la liberté c'est en fait la liberté de pécher. Ce n'est pas du tout l'esprit du Livre des Vertus. Dieu nous a donné le libre arbitre pour l'aimer, donc ne pas pécher, pas pour faire ce que l'on veut, au contraire. Voyez vous, la réforme a pour principe la confusion. Elle ne défini jamais ce qu'est la liberté. Elle ne dit jamais qu'il y a deux liberté, la liberté physique, c'est à dire ce que l'on peut faire: par exemple vous pouvez me tuer là maintenant. Et la liberté morale: ce que l'on DOIT faire. Vous ne devez pas me tuer là, maintenant.

Oui, il y a parfois des guerres de religion. Elles sont hélas parfois nécessaires car nous devons défendre l'Eglise que Chrisdtos nous a laissé contre ceux qui veulent sa destruction et qui sont adeptes su Sans-Nom.

Est-ce pour cela que je déteste les réformés? Non point. Ils sont dans l'humanité, je prie donc chaque jour pour leur conversion car voyez vous le plus grand bien que l'on puisse faire à son prochain c'est l'aider à aller au paradis, pas à se damner.

Vous pointez des désordres sociaux, vous avez raison, il y a des abus. Mais à cause de qui? C'est parce que justement plus personne n'adhère au message de l'Eglise. Ils oublient Dieu, alors Dieu, dans sa Sainte colère, les oublie à leur tour et il les laisse se perdre car il voit bien qu'ils ne veulent pas être sauvé. Et parfois, certaines des brebies perdue, comme vous, arrivent dans un confessionnal et peuvent parler au prêtre.

Et c'est là que le prêtre doit dire la vérité à son pénitent: la voie de l'Eglise, la voie de la vertu, est dure, elle est faite de sueur, de reproches, de coups. Mais c'est la voie de la vraie liberté, celle qui permet de faire le bien que l'on désire et non pas de faire le mal que l'on ne désire pas.

Lorsque l'on constate à quel point ce monde est corrompu, on peut faire comme les réformés: choisir la facilité et s'y complaire, ou alors faire comme Christos: prêcher et se battre même si la vie doit nous être enlevée pour Dieu et l'amour extraordinaire qu'il a pour nous.


Pendant ce temps, le garde

-je vous dis que le cardinal est en train ce confesser quelqu'un. Reculez! à présent. Comment osez vous menacer le garde d'un lieu sacré? Vous savez que c'est un sacrilège? Vous encourez la malédiction de Dieu si vous faites un tel outrage!
Lglvh


Ce garde était vraiment bouché ou bien stupide voir les deux.

J’inspirais expirais par une paire de naseaux dilatés par la colère. Les joues exsansues en concurrence direct avec la rousseur de ma tignasse, j’en claquais des dents,tant j’étais hors de moi.

Je me rapprochais de l’homme, quitte à le coller, las de brailler sans être entendu.

Alors, tu vas m’écouter attentiv’ment vu qu’tu sembles pas très très rapide niveau compréhension.

Tout à coup..très trop calme, la voix partant dans des tonalités graves et roques.

Les activités de ton patron, je m’en bas les roustons. Tu vas gentiment retourner à l’intérieur et revenir ici avec mon cousin.

Bou-boum bou-boum

la poitrine qui cogne à la vitesse d’un char d’assaut. Avez-vous déjà essayé de raisonner un mur ? Nan ? Bin j’suis sûr qu’il est plus réceptif que c’lui-la.

Je vais t’aider..Il est reconnaissable..un ours géant brun avec une gueule esquintée que ton p’tit cardinal a enlevé.

Je tapotais du doigt contre la poitrine de l’homme

Si par malheur, vous y avez touché le moindre cheveu, toi et ton copain.. alors oui, t’auras de quoi être outré.

Je murmurais presque.

Un seul de ses cheveux et le sacrilège se verra jusqu’au ciel d’Anjou

Je remplis mes poumons d’air

ET BOUGES-TOI L’FION !!!!!! IL VA PAS LE TORTURER PLUS LONGTEMPS !!!

Une chose était sûre, la vie avec Louis était vraiment pas de tout repos.

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Le_g.
Il observe le padre.

Vous tuer ? Vous m'avez rien fait. Je sais que j'ai pas toujours été honnête, mais je tue plus, et surtout pas sans raison. La vie est précieuse.


Lorsqu'il entend la voix de Lest dehors, une nouvelle fois.


Je reviens. J'vais calmer mon cousin.

Il se lève alors et va ouvrir la porte.

Lest... Je vais bien. Qu'est ce que tu fais là hein ? J'étais supposé même pas être ici mais dans les bras d'une brune. J'ai... un truc à finir. Je te rejoints plus tard.

Il lui vole un baiser, et lui caresse la joue, avant de lui mettre une légère tape sur la fesse et de retourner à l'intérieur de la cathédrale. Ouaip, les manières du capitaine laissent à désirer.

Se remettant à genoux face à l'autel, il pose de nouveau ses mains sur ses cuisses.


On en était où ? ah oui... la facilité de la Réforme... Bah, elle condamne les relations... contre nature, si on lit bien entre les lignes, comme l'Eglise. En fait, si ce n'est que l'impôt léonin se prend sur des innocents. Pour les coups, les reproches, et la sueur, j'm'en fous. J'ai l'habitude. C'fait quand même du bien de plus avoir à fuir, d'pas avoir à se cacher, d'pouvoir vivre, sans craindre qu'une armée vous tombe sur le râble.


Le Gaucher se tait, il est fatigué de sa nuit, parce qu'il a quand même un peu donné de sa personne, et cette entrevue avec le cardinal l'achève.

La femme... c'était Léamance. J'aurais pas du... mais... j'ai... j'ai pas... 'fin, c'est arrivé comme ça. Elle m'a attiré. J'ai pas résisté.

Il soupire légèrement.

J'demande pardon au Très-Haut.

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