*Arraches-moi le cur, quil ne batte quentre tes doigts, fais couler ce sang, celui que nous partageons.*
La douleur physique, je la connais et je ne la crains guère.
Mais, celle-là mest tellement insupportable que je men extirperais les boyaux à mains nues.
Tu mimposes ton choix, pour ma vie, un avenir dont je ne veux pas, qui nest pas mien, car je ne saurais que faire de cette façon de vivre, elle ne me correspond pas.
Tu veux que je gravisse les échelons sociales, tu veux teffacer pour que je puisse grimper, briller.
Tu mimposes ta volonté, pas la mienne.
Cest ton choix, pas le mien.
Je sens encore ton souffle contre mon oreille, lorsque tu me murmurais que sans moi tétais plus rien, que ten crèverais, que nous deux cétait pour léternité.
Cest à la lettre que je vais prendre tes paroles, celle-là même qui me faisait vibrer.
Sans toi je ne suis plus rien et jen crève. Au milieu de je ne sais ou, oui jen crève, je me vide et ça fait vraiment bordel dans la campagne franc-comtoise un roux beuglant en pissant le sang comme une fontaine.
Parce que jen fais toujours trop
Je suis comme ça, excessif dans tous mes gestes
c'est vrai que j'en dit trop
c'est vrai que j'en fait trop
c'est vrai c'est vrai je rêve trop..
il est vrai que je t'aime un peu trop
C'est vrai , c'est trop, je reconnais
C'est vrai c'est beaucoup trop
Mais au moins tu sais qu'c'est vrai
(lavoine)Les hurlements ont cessés, pas que je sois calmé mais parce que je nai plus de voix et que je maffaiblis.
Jai froid
Je grelotte
Et jai des fourmis partout, même le simple fait davaler ma salive mest insupportable.
Je ne songe plus à rien.
Je mendormirais presque, la tête posée sur mes bras repliés, le menton barbouillé de liquide poisseux. Jai toujours aimé cette odeur de métal et un demi-sourire saffiche.
Cest donc ça mourir ?
Ne plus rien ressentir ?
Plus aucune émotion, rien.
Juste être bien et se laisser all
.
Me*rde alors !
On peut même plus crever en paix sans quon vienne vous brailler dans les oreilles !
Et en plus il est vulgaire !
Ca ne peut être quun écorcheur
Pela..mon Pépé, mon ombre mon fidèle ami toujours pas trop loin.
Sauf que la, Pépé, non vraiment laisses-moi et arrêtes dhurler !
Non, ne me regardes pas.
Tu vois comme il est beau ton chef ? ton frère darmes, ton pote ?
Un lâche ! Et un lâche..bah ça lâche tout
amis famille, écus..tout.
Je narrive pas à prononcer un mot, faible et aphone.
Jessaie vainement de te repousser, sauf que je le pense seulement, incapable du moindre geste.
Va savoir comment, me revoilà sur pattes, collé enlacé à toi.
On en frait presquun beau couple si jétais pas si dégueulassement crade.
Je nai dautre choix que de me laisser aller contre toi, à moitié pendu comme un salami lâchant un grognement désapprobateur.
Impossible de te la faire fermer, tu gueules encore et encore.
Et ptain, jen ai honte quand ta voix brisée par les sanglots me parviennent aux oreilles.
Honte dêtre lâche
Honte de ne plus avoir la force
Honte de ne plus pouvoir penser
Honte de vous abandonner tous
Honte dêtre moi, Lestat Gabriel de Lioncourt Van Hesling Track
A demi conscient, les étoiles dansant devant mon il brûlant et mi-clos, je te lâche un
Jai peurAvant de sombrer dans un étrange sommeil.