Priam
-- [ L'habit ne fait pas le moine ! ] --
Un pari ! Pour un simple pari ! Être obligé de supporter cela ! Et pour la troisième fois en seulement 7 jours. Devoir rester là sans bouger, pendant de longues minutes, trop longues.
Sur le navire, pour passer le temps, les possibilités étaient assez restreintes ; parier à propos de tout et surtout de rien était aussi naturel que de respirer. Il n'avait pas perdu cette mauvaise habitude.
Il supportait donc en silence cette séance de torture. Le sacrifice à faire pour gagner ce maudit pari. Ne pas bouger, surtout ne pas bouger !
Aie !
L'aiguille venait de s'enfoncer dans le muscle de sa cuisse.
Une voix féminine : Pardon ! ... Mais tu n'arrêtes pas de bouger, comment tu veux que j'y arrives ! C'est presque fini, reste tranquille ! Encore une retouche et ce sera parfait !
Priam serra les dents et tenta de garder la pose. D'interminables minutes plus tard, la femme se releva enfin et lui ordonna :
Tu peux te déshabiller maintenant ! Fais gaffe ! Arrache une seule épingle et je dois tout recommencer ! Tu s'ras bon pour reprendre la pose, mon joli !
Délicatement, sans précipitation, veillant sur chaque épingle comme s'il s'agissait de son trésor, Priam retira sa tenue presque achevée. Le calvaire était fini ! Fini les essayages interminables ! Dire qu'il y avait des femmes qui aimaient cet exercice !
Il s'approcha de son bourreau, lattrapa par la taille et lui souffla dans la nuque.
On a mérité une petite pause non ? Ton mari ne rentre pas tout de suite.
La proposition ne fut pas assez alléchante, la belle couturière repoussa les mains baladeuses.
Tu veux que ça soit prêt pour demain, alors fiche le camp et laisse-moi travailler. Reviens en fin daprès-midi.
Il insista, elle résista. La cruelle le repoussa jusqu'à la porte.
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Un pari ! Pour un simple pari ! Être obligé de supporter cela ! Et pour la troisième fois en seulement 7 jours. Devoir rester là sans bouger, pendant de longues minutes, trop longues.
Sur le navire, pour passer le temps, les possibilités étaient assez restreintes ; parier à propos de tout et surtout de rien était aussi naturel que de respirer. Il n'avait pas perdu cette mauvaise habitude.
Il supportait donc en silence cette séance de torture. Le sacrifice à faire pour gagner ce maudit pari. Ne pas bouger, surtout ne pas bouger !
Aie !
L'aiguille venait de s'enfoncer dans le muscle de sa cuisse.
Une voix féminine : Pardon ! ... Mais tu n'arrêtes pas de bouger, comment tu veux que j'y arrives ! C'est presque fini, reste tranquille ! Encore une retouche et ce sera parfait !
Priam serra les dents et tenta de garder la pose. D'interminables minutes plus tard, la femme se releva enfin et lui ordonna :
Tu peux te déshabiller maintenant ! Fais gaffe ! Arrache une seule épingle et je dois tout recommencer ! Tu s'ras bon pour reprendre la pose, mon joli !
Délicatement, sans précipitation, veillant sur chaque épingle comme s'il s'agissait de son trésor, Priam retira sa tenue presque achevée. Le calvaire était fini ! Fini les essayages interminables ! Dire qu'il y avait des femmes qui aimaient cet exercice !
Il s'approcha de son bourreau, lattrapa par la taille et lui souffla dans la nuque.
On a mérité une petite pause non ? Ton mari ne rentre pas tout de suite.
La proposition ne fut pas assez alléchante, la belle couturière repoussa les mains baladeuses.
Tu veux que ça soit prêt pour demain, alors fiche le camp et laisse-moi travailler. Reviens en fin daprès-midi.
Il insista, elle résista. La cruelle le repoussa jusqu'à la porte.
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