Kachina
[Saint Bertrand en Comminges - Quelques jours plus tôt.]
Ira, ira pas ?
Elle y a pensé toute la journée, mais plus lheure approche, plus elle se cherche des prétextes pour ne pas y aller. Elle reste là à se contempler devant ce miroir sur pied alors que le soleil est déjà haut dans le ciel. Moue inquiète. Indécise .Gorge nouée, pire qu'une pucelle à son premier rendez vous galant.
Les dix coups déjà, résonnent sur la place au clocher de léglise. Lheure presse.
Elle termine de tresser sa tignasse sombre en une longue natte , y accroche quelques fleurs. Ses doigts semparent de lescarcelle qui traine sur le guéridon, la nouent à sa ceinture. Et elle quitte la pièce, pousse la lourde porte dentrée et sort. Elle a troqué ses bottes contre des poulaines plus souples, plus légères et sa robe de cotonnade fine effleure les pavés alors quelle longe le lavoir pour rejoindre la porte Cabirole. Là, elle descend quatre à quatre les marches qui mènent à la ville Basse, les compte dans sa tête en songeant au plaisir quaurait Lhyra à cet instant. La Compteuse lui manque.
Elle senfile dans une ruelle, traverse le petit pont qui enjambe la rivière à cet endroit , sarrête un instant pour se pencher, appuyée à la barrière de bois. Une fleur séchappe de sa chevelure , rejoint leau et disparait , emportée par le courant.
Avec un léger haussement dépaules, elle reprend sa route , distraite un instant par le vent qui agite les enseignes au dessus de sa tête.
Elle sarrête devant l'une d'entre elles, gravit les trois marches qui mènent à une lourde porte ouvragée, agite le heurtoir.
- Entrez !
Au son de la voix grave , elle a comme une envie de détaler, de prendre ses jambes à son cou. Mais elle nest pas de celles qui fuient.
Elle pousse la porte , entre et reste là comme une idiote à regarder l'homme qui se tient devant elle :
- Me voici !
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Ira, ira pas ?
Elle y a pensé toute la journée, mais plus lheure approche, plus elle se cherche des prétextes pour ne pas y aller. Elle reste là à se contempler devant ce miroir sur pied alors que le soleil est déjà haut dans le ciel. Moue inquiète. Indécise .Gorge nouée, pire qu'une pucelle à son premier rendez vous galant.
Les dix coups déjà, résonnent sur la place au clocher de léglise. Lheure presse.
Elle termine de tresser sa tignasse sombre en une longue natte , y accroche quelques fleurs. Ses doigts semparent de lescarcelle qui traine sur le guéridon, la nouent à sa ceinture. Et elle quitte la pièce, pousse la lourde porte dentrée et sort. Elle a troqué ses bottes contre des poulaines plus souples, plus légères et sa robe de cotonnade fine effleure les pavés alors quelle longe le lavoir pour rejoindre la porte Cabirole. Là, elle descend quatre à quatre les marches qui mènent à la ville Basse, les compte dans sa tête en songeant au plaisir quaurait Lhyra à cet instant. La Compteuse lui manque.
Elle senfile dans une ruelle, traverse le petit pont qui enjambe la rivière à cet endroit , sarrête un instant pour se pencher, appuyée à la barrière de bois. Une fleur séchappe de sa chevelure , rejoint leau et disparait , emportée par le courant.
Avec un léger haussement dépaules, elle reprend sa route , distraite un instant par le vent qui agite les enseignes au dessus de sa tête.
Elle sarrête devant l'une d'entre elles, gravit les trois marches qui mènent à une lourde porte ouvragée, agite le heurtoir.
- Entrez !
Au son de la voix grave , elle a comme une envie de détaler, de prendre ses jambes à son cou. Mais elle nest pas de celles qui fuient.
Elle pousse la porte , entre et reste là comme une idiote à regarder l'homme qui se tient devant elle :
- Me voici !
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