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[RP] « Puissances du ciel...

Lanceline
    ... j'avais une âme pour la douleur, donnez-m'en une pour la félicité ! »
    Julie ou la nouvelle Héloïse, J-J Rousseau.

- Faites-moi prévenir au plus vite s'il y a le moindre changement.

Tandis que Gaspard ouvrait la porte, elle resserra sa cape sur elle et l'enfant qu'elle tenait dans ses bras. Le vent s'engouffra dans la maison mais la Balafrée n'en avait cure. Elle monta dans la voiturette et partit ainsi pour Aussat. Berçant son fils, le réconfortant quand les cahots de la route le faisaient pleurer, ses pensées la ramenait néanmoins à Arnaut qui était resté à Bordeaux, mal en point.
La Blonde se pencha légèrement pour déposer les lèvres sur le front du garçonnet.
Arrivant enfin au domaine de ses amis, elle soupira un peu en contemplant leur demeure, puis baissa ses noisettes jusque son sang.

Elle savait qu'elle avait fait une erreur. Mais sa plus grande peur avait été de perdre Arnaut, alors les mois où son ventre avait grossi, elle les avait passé à lui broyer la main comme pour le retenir plus longtemps encore. Volontairement elle s'était exilée de tous, comme si elle pressentait déjà qu'il ne vivrait plus longtemps.

Elle se fit annoncer, attendant patiemment, jusqu'à ce qu'on la mène dans le salon où devaient s'arrêter les invités qui souhaitaient voir les d'Havrincourt di Leostilla.

_________________
Gabriel_de_bazaumont


Des longs mois dans un ventre une cachette bien protégée, malgré les angoisses répétées, avaient été une moins grande épreuve que les quelques heures de vie du petit Gabriel Arnaut Parfait de Bazaumont Noldor.

Emmitouflé dans les bras de sa mère, ses petits yeux noirs, grand ouverts, cherchaient à comprendre à quelle nouvelle invention ce monde extérieur allait le soumettre. Porté au plus près de cette prison dorée, il aimait tant cette douce odeur. Il l'aurait reconnue entre mille.

Heureusement me direz-vous, c'est sa mère !

Mais il sentait aussi que quelque chose ne tournait pas rond et partagé entre peur et angoisse il fixa son regard sur les cheveux blonds et maternels.

Puis la culpabilité éreinta le marmot, peut-être était-il la cause de tout ça ? Peut-être y'en avait-il un autre que lui... De toute façon tout avait changé depuis qu'il était sorti de cette obscure cache dans laquelle il avait senti battre ce cœur qui lui donnait la vie.

Triste sans le savoir, Gabriel remua la tête et pleura.


Ouuuuuuuuuuuuuuuinnnnnnnnnnnnnnnnnn !

Ne croyez pas qu'il ne s'agissait que de chagrin. Non, c'était calculé pour voir comment les cheveux blonds se pencheraient à nouveau et feraient de lui leur essentiel.

Il voulait qu'elle l'aime, exclusivement.

Ce qui était un appel à l'amour fut compris comme un incofort des chemins. La berline cahotante secouait les passagers comme des pruneaux. Pourtant cela importait peu le nourrisson.

La mère embrassa le garçonnet. Cela l'appaisa et il finit par s'endormir à nouveau rassuré.

Elle l'aimait encore !
Eon


    Quoi ?! un garde qui vient le sonner pendant sa sieste. Mais c'était quoi ce bazar ... ils ne pouvaient donc jamais estre tranquille dans ce château.
    En plus aucun de ses maitres, ni l'espouse, ni le mari ne l'avait prévenu d'une quelconque visite.
    Franchement ... il se demandait encore et toujours si il avait bien fait de se mettre au service de cette famille. Mais soit ... maintenant qu'il y était il devait se débrouiller pour les satisfaire.

    Mélie était occupée avec les enfants, elle ne pouvait donc bien évidemment etre partout, c'était donc le bon vieux Eon -ou très jeune d'ailleurs- qui prit l'initiative d'aller au devant de ces invités qui ne l'étaient pas.
    En trainant le pied il sortit de ses quartiers et prit le chemin de la salle ou on "entreposait" les invités. Rejoint la porte de ladite pièce et l'ouvrit, en râlant et en lâchant un:


      « C'est pour quoi encore ? personne n'estait prévu aujourd'hui. »

    Ouais il tenait certainement sa grande amabilité de son maitre qui avait du déteindre sur lui. Mais bon ... Après avoir franchit le seuil de la porte il prit enfin le temps pour observer son interlocutrice.
    Bon ... jeune femme et avec un gosse ... Fichtre ! Son mari aurait une seconde femme et des enfants illégitimes ?!
    Nonnnn ça ne devait pas être ça ... il fit appel à sa mémoire et la magie ! Ce visage lui revint en teste. Il l'avait déjà vu ici il lui semblait bien.
    Bon bah il allait devoir faire le nécessaire pour être aimable apparemment. Il toussota légèrement avant d'ajouter:


      « Bonjour Madame. Que puis-je pour vous ? »

    Il espérait secrètement que l'un des époux vicomtal passerait dans le coin ... qu'il puisse donc retourner à son lit pardi !
Lanceline
La Blonde cala la tête de son fils sur son épaule avec douceur, prenant le temps de regarder l'homme qui lui faisait face, un léger sourire aux lèvres.

- Le bonjorn. Je n'ai pas prévenu, mais c'est une simple visite de courtoisie à mes amis.

Tentant de voir par-dessus l'épaule du serviteur, elle ajouta :

- Lanceline de Bazaumont. Sont-ils iceluec ?

Passant sa langue sur ses lèvres, elle finit :

- Je puis attendre iceluec le temps qu'il faudra.

Elle préférait préciser. Parce que oui, elle pouvait bien attendre là. Mais bien sûr, elle s'en plaindrait à ses amis, dès leur arrivée... S'ils n'étaient pas là.
_________________
Eon


    Le sourire de son interlocutrice le déstabilisa légèrement. Lui qui avait pourtant montré une amabilité plutôt contestable trouvait quand même un sourire de celle qu'il avait presque insulté par ses manières.
    Il ne put s’empêcher de laisser tomber ses grands airs avant de respondre avec un douceur toute nouvelle.


      « Une visite de courtoisie ? hum ... »

    Il grimaça légèrement. C'est que le Comte et sa Comtesse de femme n'estaient que peu présent depuis le début de ce mandat.
    L'un trop occupé à manier le fouet sur ses conseillers, l'autre trop occupée à manier la trique sur ses maires.
    L'un dans l'autre ils formaient vraiment un couple parfait. Il passa une main dans ses cheveux avant de respondre à l'interrogation de la jeune mère.


      « Je crains qu'ils ne soient dans les parages. A moins que Madame la Comtessa soit dans sa chambre.
      Permettez moi d'aller vérifier et posez vous en attendant, je vous prie. »

    Et sans lui laisser le temps de répondre il disparu dans les couleurs du château. Il savait comment l'ours de Comte insistait pour que celle ci se repose dans la journée alors peut être que pour une fois elle se serait exécutée (pas taper Orianne).
    Il monta donc à la chambre nuptiale et toqua doucement à la porte avant d'ajouter toujours derrière celle la:


      « Madame la Comtesse, si vous êtes la, une certaine Lanceline vous mande avec un enfant dans les bras.
      Elle se trouve dans le petit salon des invités en vous attendant.
      Souhaitez-vous la voir ou voulez-vous que je la congédie ? »


    Bah ouais c'était quand même son rôle de faire le ménage dans les invités.
    Il n'avait plus qu'à attendre les ordres de la maitresse des lieux ... enfin ... si celle ci se trouvait dans la pièce. Et qu'il ne parlait pas à une porte par la mesme occasion.
Gabriel_de_valdesti
Lui c'était l'enfant en question.

Gabriel.
Enfin Gabriel Arnaut Parfait de Bazaumont. Ça faisait tout de suite plus classe.

Et il lui semblait déjà être au ciel, dans les bras de sa mère, voyant par dessus l'épaule maternelle un grand parc tout vert. Il aimait regarder cette nature, mais ce qu'il aimait par dessus tout c'était l'odeur de celle qui le portait. Clignant les yeux à répétition, il se sentait partagé entre le désir de dormir et l'envie de faire une bêtise.

Tout à coup, une voix qui lui était inconnue s'adressa à sa mère. Il trouvait que le ton n'était pas des plus sympathiques. Aussi il manifesta sa désapprobation en râlant un peu.

Il fallait attendre, apparemment. Mécontent, il signifia en gigotant son désir de descendre pour aller à la chasse aux papillons, ou mieux encore aller regarder les chevaux.

Cette fois il râle avec véhémence, espérant que ce serait suffisant.

_________________
Abriellyn
Ereintée d'avoir couru partout ses jours derniers, elle avait décidé de se reposer cet après midi. De plus elle l'avait promis à son époux. Condition sinéquanone pour qu'il lui fiche la paix et ne demande pas aux domestiques de la pister comme des chiens de chasse. Bien au chaud dans le lit conjugal, elle n'avait pas mis longtemps à s'endormir. Aussi quand on toqua à la porte, elle ne se réveilla pas de suite, persuadée que ce bruit faisait partie intégrante de son rêve. Vi un pie vert qui s'acharnait sur un chêne non loin d'elle. C'est un bruit de voix cette fois bien réel qui la sortie de sa torpeur. Elle grommela, qui pouvait venir l'embêter franchement.

Une certaine Lanceline vous mande avec un enfant dans les bras.
Elle se trouve dans le petit salon des invités en vous attendant.
Souhaitez-vous la voir ou voulez-vous que je la congédie ?

Elle se redressa doucement et se dirigea précipitamment vers la porte pour l'ouvrir, oubliant qu'elle n'était vétue que d'une simple chemise piquée à Erasme.

Qu'est ce qui se passe? Lanceline dis tu? Es-tu sur de ce que tu me dis? Tu as bien compris ce qu'on t'a dit? Avec un quoi?

Elle était sceptique. D'une parce qu'elle était encore à motié dans le cirage, la bouche pâteuse, elle ne percutait pas tout. En particulier l'évocation d'un enfant. Qu'est ce que ca faisait associé à Lanceline? Et de deux parce qu'elle avait plus de nouvelles de son amie depuis le mariage. Si au début ses disparitions répétées l'avaient blessé, maintenant elle les prenait avec une certaine fatalité. Ils étaient comme cela dans leur famille, un jour ils apparaissent heureux de vous revoir, l'heure d'après ils ont quitté le duché. Elle ne compte plus les fois où Maelya, Mécène et Lanceline sont partis sans prévenir, pour revenir sans prévenir. Ils fonctionnaient tous comme ça. Attendant réponse, elle massa sa nuque endolorie.
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Eon


    Il avait eu beau frapper à la porte il en avait fallu un certain temps avant que ne surgisse devant lui la maitresse des lieux, vêtue d'une chemise de nuit bien trop grande pour elle, ce qui avait pour conséquence de laisser
    paraitre un décolleté ... bien bas ... et ses fines jambes.
    Et croyez moi bien si je vous dis que le jeune serviteur n'en perdit pas une miette. Regard plongé vers cette poitrine qui lui faisait l'effet d'un aimant ... il ne presta qu'une attention mine à ce que lui dit son interlocutrice.
    Au bout de quelques instants alors qu'il se rendait compte que le blanc devenait pesant et surtout qu'il était entrain de fantasmer sur l'espouse de celui qui l'employait, il détourna le regard en toussotant et en ajoutant un bête:


      « Hein ? ... euh ... pardon ? »

    Oui c'était certain il fallait attendre que les idées se remettent en place.
    Il réfléchit un instant essayant de chercher ce que la comtessa avait bien pu lui dire.
    Bientôt ses paroles lui revinrent en mémoire ... comme quoi il avait beau être dissipé son cerveau enregistrait encore plutôt pas mal.
    Il essaya alors d'y répondre au mieux ... et tout du moins avec les détails qu'il avait à sa connaissance.


      « Une visite de courtoisie il semblerait Madame. Une certaine Lanceline en effet Madame. Sur et certain Madame.
      Il me semble avoir tout compris Madame. Avec un bébé Madame. Un bébé tout moche même. »

    Elle voulait du succinct ? elle avait du succinct. Il n'avait plus qu'à espérer qu'elle ne le fasse pas zigouiller pour l'avoir lorgné comme il l'avait fait. Il ne put tout de même s’empêcher d'ajouter un:

      « Madame devrait peut être s'habiller avant de descendre. »

    Prévenant en plus ... un ange ce serviteur vous dis-je.
Abriellyn
Elle le fixait intensément un peu indécise en voyant qu'il ne percutait pas. Avait-elle parlé chinois? Elle chercha ce qu'elle avait fait de non compréhensible. Elle remit ses cheveux en place, peut être qu'elle l'effrayait. Elle se savait pas terrible quand elle sortait du lit mais bon comme tout le monde, de là à faire peur fallait pas exagérer quand même. Abrie commençait à sentir le froid sur ses jambes aussi elle fut heureuse qu'il se décide à ne plus jouer les carpes.

Lanceline avec un enfant, c'était quoi cette nouveauté? Abriellyn ne savait pas si elle devait se réjouir ou si cela augurait de mauvaises nouvelles. C'est qu'avec Lanceline fallait se méfier, souvent une nouvelle en cachait bien d'autres, un peu comme des poupées gigognes.


Je vois.. Dis à Lanceline que j'arrive dans deux minutes. Fais la entrer dans le salon, installe les bien près de la cheminée. Ensuite peux-tu dire en cuisine de nous préparer une collation? Ils viennent de Guyenne, Line aura certainement besoin de manger.

Eon par pitié... Quand cesseras tu de me mettre du madame tout les deux mots? Abriellyn me convient mieux, même si je sais que le Comte rouspète. Quand il n'est pas là hein.

Elle sourit au jeune homme jusqu'à ce qu'il fasse la remarque qui tue. La jeune femme se regarda de pied en cape en rougissant pivoine. Grumpf ah bah oui elle avait oublié ce paramètre.

Hum oui... euh.. tu as sans doute raison mercé.

Elle referma la porte gênée. Une fois Eon partit, elle farfouilla dans son armoire pour en sortir une robe brune toute simple. La tenue enfilée, elle saisit deux peignes qu'elle entreprit de placer pour dompter ses boucles châtains.

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Eon


    Ouf ! elle n'avait donc pas remarquée qu'il avait lorgnée honteusement sa poitrine. Douce poitrine qui estait la. Ces deux seins ronds, une forme gracieuse sur un peau douce qui vous disait "vient donc me toucher" ...
    arg non non stop fallait qu'il arrête de penser à ça.
    La comtessa finit par lui donner les instructions auxquelles il acquiesça sans broncher il allait ajouter un :


      « Vous voulez de l'aide pour vous hab ... »

    Quand celle ci lui referma la porte au nez s'étant enfin rendu compte de la tenue dans laquelle elle apparaissait devant lui. Bon soit, c'était peut être aussi bien ainsi.
    Il n'était pas certain qu'il eut pu se contrôler à la vue dénudée de cette femme qui lui donnait bien des fantasmes ...
    Que serait donc arrivé si il s'était fait prendre à toucher ce corps défendu ... ah fichtre ... que le monde était cruel.
    Planté devant la porte il décida donc finalement de rejoindre celle qui l'attendait toujours en bas avec le fameux bébé qui avait l'air d'intriguer sa maitresse.

    Il descendit alors et rejoignit les invités dans le petit salon prévu à l'attente.
    Entrée dans la pièce à la volée, vi vi il avait fait le plus vite qu'il avait pu il s'adressa à la jeune femme.


      « Madame va vous recevoir dans un instant. En l'attente de quoi si vous voulez bien me suivre je vais vous mener jusqu'à une pièce un peu plus agréable. »

    Et sans même attendre sa réponse il prit les devant et la mena jusqu'au salon outrageusement chauffé par le grand feu de cheminée alimenté à toute heure du jour comme de la nuit.
    Chose faite il ajouta comme pour se faire pardonner de quelque chose dont il n'était pas responsable:


      « Madame va vous rejoindre, veuillez patienter je vous prie. Mettez vous à l'aise. »

    Et sans demander son reste il referma la porte du grand salon derrière lui et se dirigea vers les cuisines afin de commander à ceux la un plateau garnis comme eux seuls en avaient le secret.
    Cela fait comme les désirs de sa maitresse il regagna alors le château d'A&C, là ou se trouvait sans aucun doute le Coms moustachu époux de madame afin de le prévenir également de l'arrivée de la jeune femme ...
    qui étonnamment avait l'air de susciter un certain intérêt.
Lanceline
Son fils gigotait dans ses bras, mais elle se refusait à le lâcher. Elle craignait plus que tout de le voir s'éloigner, qu'il disparaisse à son tour et ne soit plus qu'un point noir sur sa ligne d'horizon, comme Arnaut l'était aujourd'hui.

- Chht, mon Gabriel. Chht...

Elle le berça avant de lui faire un baiser sur le front. Elle se sentait gauche, maladroite avec cet enfant.
Dans son optique, un enfant s'élevait à deux, c'était un désir commun. Ben, ça semblait plutôt raté puisque Arnaut était presque arrivé à côté du Très-Haut. Presque. Il ne manquait plus que le coup de faux de la Coupeuse, et c'était tout bon. Lanceline ne se faisait presque plus d'illusions à ce propos. Elle se retrouverait trop vite veuve et son fils, sans soutien paternel.

La nourrice, elle, restait dans l'ombre. Le fiston avait été nourri dans la berline, elle n'avait plus à intervenir jusqu'à son prochain coup de klaxon.

Faisant quelques pas dans la pièce sans cesser de murmurer quelques mots à son fils, elle ne manqua pas d'observer ce qui l'entourait, quand bien même c'était une pièce qu'elle connaissait pour l'avoir vu plusieurs fois déjà. Rien n'avait vraiment bougé, comme si ici le temps s'arrêtait. Et dire qu'il y a quelques années, elle était venue déposer son fardeau. Aujourd'hui, elle venait juste présenter son fils à ses amis.

La Balafrée regardait par la fenêtre le vent qui faisait tomber les feuilles des arbres quand elle sursauta, surprise par la voix du serviteur.
Elle n'eut qu'à acquiescer, suivant l'homme pas à pas jusque dans un autre salon.


« Madame va vous rejoindre, veuillez patienter je vous prie. Mettez vous à l'aise. »
- D'accord. Merc...

Trop tard. Il était déjà reparti. Elle alla donc s'asseoir sur un fauteuil, un peu anxieuse, et un plateau lui fut amenée. Elle se rendit alors compte que son estomac criait famine. Elle confia l'enfant à sa nourrice, le temps de se servir à manger, puis but de la tisane. Le liquide brûlant lui fit du bien, la réchauffant de l'intérieur, un peu comme une lueur d'espoir. La Blonde prit le temps de s'essuyer la bouche correctement, avant de pivoter vers la servante qui lui rendit son enfant avant de retourner dans l'ombre.

L'attente reprenait, mais était tellement plus agréable le ventre plein...

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Abriellyn
Une fois présentable, la jeune femme s'élança en courant dans l'escalier. Elle manqua de glisser d'ailleurs et se rattrapa de justesse à la rampe. Arrivée on ne sait comment en bas, elle se calma dans l'embrasure de la porte.

Elle resta un moment interdite, observant l'étrange spectacle qui s'offrait à elle. Lanceline se tenait bien là, assise devant la cheminée. Eon n'avait pas menti, elle tenait bien contre son sein un enfant. Mais d'où sortait ce bébé? Abriellyn était plus que surprise. Elle fronça les sourcils pour s'habituer à la peine ombre, une chose se tenait dans le coin. Elle distingua les traits de la personne et apparemment ce n'était pas Suzanne. Fichtre cela devenait très étrange. Suzanne qui ne lâchait jamais Line d'une semelle... La maitresse des lieux sentit une boule se former au creux de son ventre, l'inquiétude? l'anxiété? Un peu des deux sans doute. Elle s'avança et posa une main sur l'épaule de son amie.

Et bien... Encore une fois tu fais dans le surprenant... Je ne m'attendais pas à te voir ma douce. Bienvenue chez toi.

Abrie lui sourit, Line avait toujours été chez elle à Aussat. Elle se pencha pour poser un baiser sur la joue de son amie. Indécise en regardant l'enfant, elle se demanda si elle devait de suite entrer dans le vif du sujet.

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Lanceline
Le parfum de son amie lui fit prendre conscience que celle-ci venait de pénétrer dans la pièce. Sans trop bouger pourtant, elle accueillit la bise sur sa joue avec plaisir.

- J'aurais dû prévenir, je sais... Je m'en excuse. Mais je voulais que vous soyez les premiers à le voir.

Lentement, elle fit pivoter Gabriel vers la blonde, calant son dos contre elle, scrutant les moindres réactions de la Leostilla.

- Abri, ma belle. Voici Gabriel Arnaut Parfait de Bazaumont Noldor.

Elle passe une main sur la tête de son fils avant de l'enserrer doucement dans ses bras.

- C'est notre fils, à Arnaut et moi. Personne n'a été au courant de ma grossesse, parce que... Eh bien. Arnaut ne va pas bien. Je l'ai veillé tant que j'ai pu, jusqu'à ce que je doive accoucher. Je me suis alors éloignée pour ce faire. Et.. voilà. C'est sa première sortie officielle. Arnaut devrait être iceluec, mais il est encore trop souffrant que pour quitter sa couche.

Elle se pencha légèrement pour récupérer sa tisane et se désaltérer.

- Erasme n'est pas là ? Ni Alexandre et Aliénor ?
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Abriellyn
La jeune femme lui sourit avec douceur.

Non, tu sais bien qu'on t'accueillera ici n'importe quand. Tu as juste de la chance de me trouver iceluec. A le voir?

Abriellyn était intriguée, de quoi parlait elle? Les yeux de Line se reportent vers le nourrisson. La comtesse consort déglutit, une folle ribambelle d'idée passe dans sa caboche.

- Abri, ma belle. Voici Gabriel Arnaut Parfait de Bazaumont Noldor.

Elle cligne des yeux et regarde le petit sans trop savoir quoi penser.

Hum m'en veut pas je m'asseoids...

Elle tira jusqu'à elle une chaise capitonnée se trouvant non loin. Et doucement elle s'affala dessus. Si si je vous jure qu'on peut s'affaler doucement, Abrie maitrise la chose à merveille. Elle garda ses émeraudes fixées sur l'enfant tout au long de l'explication de son amie. Elle n'en croyait pas ses oreilles. Elle devait être en train de rêver.

Ton fils?

Elle prit un des verres présent sur le plateau, le remplit de vin et se l'enfila d'une traite. La jeune femme grimaça, elle ne buvait plus depuis des lustres et d'ailleurs si son époux était là il râlerait, oui mais voila y a des cas de force majeure.


- Erasme n'est pas là ? Ni Alexandre et Aliénor ?

Oulà doucement s'il te plait. Tu m'annonces de but en blanc tellement de choses improbables, ne change pas de sujet... Laisse moi le temps de tout remettre en place veux tu.

C'est ton enfant... et Arnaud est malade.. hum...

Abrie ne savait pas comment réagir, elle était indécise. Montrer sa joie de voir son amie mère, elle savait à quel point c'était le bonheur pour une femme, ou compatir à la maladie de l'époux. Elle opta pour laisser ses sentiments parlés mettant sa raison de côté. Elle tendit doucement la main pour caresser la joue du nourrisson.

Il est magnifique Line. Tu as merveilleusement bien travailler. Que je suis heureuse de vous avoir tout les deux, mercé de nous l'avoir amener. Quand est-il né? Tu t'es bien remis de l'accouchement? As-tu été bien assisté?

Abrie avait décidé de parler du positif et de la joie de cette naissance nouvelle. Elle aurait tout le temps d'évoquer le reste un peu plus tard. Lanceline semblant lasse et encore un peu faiblarde, Abrie lui trouvait le teint pâle.

Hum as-tu envie de manger encore quelque chose? Le voyage a du être éprouvant.

_________________
Lanceline
La Valdesti regarda, amusée, son amie s'asseoir et s'enfiler un verre de vin d'un coup. Sourire. Elle acquiesça. Oui, Gabriel était bien son fils.
Aux dernières paroles d'Abriellyn, elle regarda fièrement son fils. Vrai qu'il ne semblait pas en mauvaise santé et qu'il était beau. Maintenant, allez savoir si elle était objective... Après tout, toutes les mamans trouvent leurs enfants magnifiques ! Mais elle savait qu'il serait un beau garçon, avec ses cheveux à elle et les yeux noirs d'Arnaut... Il les ferait toutes craquer. Toutes.


- Il est né il y a quelques semaines.
Et, oui, je vais bien, mercé de t'en inquiéter. J'ai été bien assistée, en effet.
Les quelques jours après ont été un peu compliqués, je n'avais pas assez de forces pour me lever mais... C'est du passé. Il n'y a pas eu de problème majeur. Tout va bien.


La Balafrée passa sa langue sur ses lèvres, prenant le temps d'avaler sa salive, avant de poursuivre.

- Quant à manger, j'ai déjà eu assez avec ce que ton serviteur a apporté, mercé d'ailleurs. Toutefois, si je pouvais avoir encore de la tisane... Je l'ai finie, il n'y en a plus.

Comme si elle venait tout à coup de recevoir le contrecoup du voyage, elle sentit la fatigue lui tomber dessus, et, comme pour la chasser, passa sa dextre sur son visage, sans pour autant lâcher Gabriel.
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