[RP] Anoblissement de Lady_eden (27/11/1461)

Et c'était parti ..... le carosse partait pour l'Armagnac et Comminges, un de ces endroit qu'on ne savait pas ou cela se trouvait sur une carte. Avec son frère ils devisaient gaiement :

Je parie qu'ils n'ont même pas une équipe de soule dans cet endroit. Tu te rends compte ! Mais puisque notre princesse Eden a choisi de s'y poser cela doit tout de même valoir le détour.

Alejandro rougissait chaque fois que l'on parlait d'Eden, bien malgré lui il faut bien le dire. Elle les avait invité les 3 lyonnais : Phelim, Alejandro et elle.

Je me demande bien pour quelle raison. Et c'est bien elle ça : elle dit ou, elle dit quand en précisant que c'est tout de suite mais elle ne dit pas pourquoi. C'est probablement un truc farfelu. Va-t-elle baptiser le chameau qu'elle avait amené en Lyonnais ? Ou allait-elle postuler pour être Reine des Pictes ?

Ils riaient tous deux en imaginant le pire comme le meilleur pour leur amie.

A leur arrivée dans le Castel Comtal, ils furent reçus dans une salle splendide ou se pressait le gratin du Comté. Dépitée, la Comtesse vit qu'elle ne connaissait personne. Mais en se retournant aperçut l'ancienne Ambassadrice Royale pour le Marquisat de Provence : Dame Aiguemarine. En attendant de voir Eden elle alla la saluer en compagnie de son frère.

Bonjour Dona Aiguemarine ! Quel plaisir de vous revoir en ces lieux après tout ce temps. Comment vous portez-vous ? Je vous présente mon frère Alejandro de Castilla Villareal.
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De passage à son atelier entre deux aller-retours au château, elle avait trouvé un gamin qui l'attendait porteur d'une missive. Un peu inquiète, elle lui avait donné une piécette et s'était hâtée d'en lire le contenu. Elle redoutait quelques mauvaises nouvelles, encore des décès, des départs. L'écriture ne lui parut pas plus familière que cela, alors que le vélin tremblait dans ses mains, elle le parcourut des yeux et poussa un soupir de soulagement.
Il s'agissait d'une invitation, elle fut surprise et flattée en reconnaissant la signature. Son soulagement fut de courte durée, qui disait invitation, disait qu'il allait falloir trouver quelque chose de convenable à se mettre sur le dos. Et ça, ce n'était pas la tasse d'infusion d'Aphy.

Et puis, elle n'avait pas le temps de passer commande, il fallait être en Armagnac avant même d'avoir quitté Orthez. Un traquenard, cette affaire. Elle sortit de sa malle une toilette qu'elle jugeait à peu près appropriée à la situation.
Elle se mit en route, la journée serait épuisante, la nuit à venir aussi.

Enfin, le lieu somptueux était en vue, il était temps de se changer et de pratiquer quelques ablutions dans l'eau de la rivière, elle n'aurait pas le temps de chercher des étuves ou autre. Nul doute qu'elle était déjà en retard.

C'est au galop qu'elle pénétra dans la salle de cérémonie. L'assemblée était nombreuse, les femmes élégantes, les hommes fiers... elle avait l'impression d'être la paysanne du coin. Enfin, elle en avait l'habitude, et reprenant son souffle, elle salua les personnes présentes, avec le secret espoir de trouver un lieu à l'abri des regards.
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Marie avait reçu une invitation à rejoindre Eden et Hénora ainsi que leur famille à Auch pour une cérémonie. Elle se demandait bien laquelle.

Les dernières cérémonies auxquelles elle avait assistée était le mariage de sa soeur, il y a 4 ans, elle venait alors d'avoir dix huit ans et ne s'était plus vues depuis l'histoire des loups 6 ans auparavant. Et l'autre était l'anoblissement de " son clébard" comme elle l'appelait à présent et qui était son fiancé à l'époque. Souvenirs souvenirs.

Elle chassa ces idées et allât seller " Ironie" pour filer comme le vent pour Auch, pas le temps de se changer, juste celui de laisser un mot à sa dulcinée pour dire qu'elle revient vite et blablabla... Le vent dans les cheveux, la crinière de sa pouliche qui vole au vent, plaisir d'être sur la route encore une fois.

En entrant dans cette ville inconnue, elle demanda son chemin à des passants qui lui indiquèrent la colline et effectivement en se rapprochant elle vit une somptueuse bâtisse. Le genre d'endroit ou on entre pas sauf pour vider les caisses d'habitudes mais là point de recette à prendre, son épée est restée à la maison, juste est dissimulée sur elle une dague offerte par une amie, il y a longtemps.

Arrivée au pied des escaliers, elle saute de cheval, tapote un peu braies et bottes pour retirer la poussière et attrape son manteau dans une de ses sacoches.

Elle se guide au son pour trouver les lieux n'étant pas très à l'aise avec tout ce qui est portier sauf quand il s'agit de les marquer d'un M avant de les achever mais ce n'était ni le lieu ni le moment.

Le décor est splendide, une vie de princesse sans doute. Les gens ont l'air de se connaitre. Elle cherche des yeux Eden et des cheveux violets. Elle leur fait un coucou poli et leur sourit avant d'aller s'installer là ou elle détonera le moins. Un peu comme au mariage de sa soeur ou elle était restait à la porte de l'église.
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Des mèches violettes dansèrent devant son visage et des lèvres se posèrent sur sa joue pour s'évanouir aussi vite.
Un coup de sa sœurette forcement qui devait la sentir un peu tendue seule comme ça au milieu, mais au moment où elle se retourna pour la voir la voix reconnaissable entre toutes de la fantasque mairesse de Mauléon retentit.
Vyrgule était dans la place!
Un sourire amusée la brune salua l'inimitable, cela lui faisait chaud au cœur de la voir et fallait bien avouer que Mauléon lui manquait.

Puis la sublime Led fit son entrée, majestueuse comme d'habitude, Alejandro a ses cotés qui semblait avoir pris un coup de chaud tant il était rouge, l'écossaise leur fit un signe discret et la magnifique provençale fondit sur Aigue qui semblait échanger des potins, sa grande passion, avec mini Picte.

Aphykit fit elle une entrée discrète pourtant habituée aux châteaux, hantant régulièrement celui de Pau, Cac hors pair, elle devait sans nul doute traficoter avec sa future suzeraine...
Eden la salua aussi d'un sourire chaleureux.

Arriva Marie encore plus mal a l'aise que la jolie Aphy, Eden faillit ne pas la voir tant elle semblait vouloir se fondre dans les tapisseries accrochées au mur.
Tant qu'elle repartait pas avec....

Puis un parfum qu'elle aurait reconnu entre mille!
Soudain sa Suzanne se matérialisa a ses cotés.
Romaric se dandinait, ça a porter ses poulaines affreuses fallait s'en douter qu'il aurait des ampoules, et le petit Andreï avait bien grandit.
La Picte se pencha pour embrasser l'enfant et sa fillote en lui murmurant : prends place ma belle je t'expliquerais tout lors du buffet..merci d'avoir fait tout ce chemin...

Tout ces gens venus pour elle, ça la bouleversait la brunette, peu habituée a montrer ses sentiments, pourtant son cœur battait à toute allure.
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Mercredi ... et qu'est-ce qu'il y a le mercredi ? Un anoblissement bien sûr ! Ah bon ? -Crétin-.
Et même mieux je dirai c'était une très bonne occasion de prendre un peu l'air -en s'enfermant dans la salle du trosne- en couple.
Secrètement et sans l'avouer il avait surtout un peu peur que Firielle fasse des bêtises avec son repose fesse qu'on appelait trosne. Aussi avaient-ils décidés de se rendre à la cérémonie ...
C'était également un peu pour Eden dont son espouse estait tombée amoureuse et pour Firielle qui ... euh ... aimait les écus -mais arrête ça n'a rien à faire la ça !-
Bref toujours est-il que le couple vicomtal -euh nan ça c'était y'a un mois change de registre- ... excusez-moi, comtal, fit le déplacement jusqu'au lieu où se passerait l'allégeance. Pour changer.

Si je ne l'ai pas dis -non tu l'as pas dit- ta gueule ! -je t'en prie- ... ce que je n'ai donc pas dis, c'est que c'était aussi un moyen de commencer à habituer sa moitié à cette salle.
Car premièrement elle aurait bientôt à y venir prester allégeance -c'est ballot hein- et secondement si elle venait à estre élue comtesse elle aurait également l'occasion d'accueillir les nobles de la même façon que Firielle le faisait en cette journée.
Et puis elle verrait aussi comment se constitue une allégeance ... ce qui lui serait fortement utile pour l'avenir, à n'en point douter.

Sur ce nous arrivons donc au moment où ils pénétrèrent -riri tu sors- dans la salle avec une discrétion qui leur estait propre.
A peine eut-il le temps de s'accoutumer à la lumière plus vive que dans les couloirs qu'il aperçut ... pas un ... pas deux ... pas trois ...
pas quatre ... pas cinq ... pas six ... pas sept ... pas huit ... - t'en as encore pour longtemps ?- ... pas neuf ... pas dix ... mais Onze femmes !

S'estaient-ils trompés d'endroit ? Estaient-ils dans un harem ? Au paradis ? Bon ... pour le paradis il avait quelques doutes ... ça aurait été plus chaud que ça le paradis pour lui. Donc restait la prime possibilité le harem.
-Alors c'est l'histoire d'une femme enceinte, d'une écossaise et d'une blonde [...] vous la connaissez ?- Ah ouais elle est trop bonne celle-là !

Ou en étais-je .... -le harem- ah ouais ! Donc le coms, totalement fidèle à son espouse attention précisons le bien -je plussoie- prit le temps de détailler chaque invité de cette cérémonie qui lui semblait avoir esté organisée de manière plutôt rapide.
En effet il lui semblait bien que c'était hier qu'il avait entendu parler d'une volonté d'anoblir Eden ... mais la volonté avait vite pris forme.
Une rapide décidément cette Fifi ... Rapide pour donner les noblesses, rapide pour gagner des écus .... rapide pour faire des gosses ... -rapide pour jo.... [spoil]-

Après un instant, main dans celle de son espouse, radieuse, magnifique, sublime, remarquable, ravissante, délicate, admirable ... -passe à la page suivante du dictionnaire des synonymes- ... Sensuelle ... Séduisante ... à tomber ... à croquer ...
-hum je m'égare- bref la meilleure femme que cette terre ait porté, il salua l'assemblée d'un léger signe de teste.
Ouaip c'était un peu un des avantages à estre régnant ... il n'avait pas à se courber trop bas pour saluer et à son âge ... ou plutôt flemmardise ... ça convenait parfaitement.
Il ajouta néanmoins un court mais non moins poli:


« Dauna ... Messer. Blanche.»

-QUOI !!! tout ça pour ça !!- Et ouais mon petit monsieur tu t'sens lésé hein avoue ! -crétin- ça tu l'as déjà dis -[...]- Bah ouais ... certains s'estaient en un premier temps contenté d'un "bonsoir" alors lui se satisferait bien de ça.
Bon aller il estait en bonne forme et cela devait se voir ... pi il aura l'occasion de faire son ours plus tard, il donna donc un :


« Ou se trouve la mariée ? »

-Le joueur devant un tel débit de bêtise n'a pas eu d'autre choix que de mettre fin à ses jours, veuillez-nous excuser du dérangement.-
Il se retourna vers son espouse interrogateur ... ou tout du moins voulait-il le faire croire.
Ah oui ça n'estait peut estre pas un mariage finalement.
-Alors c'est l'histoire d'une femme enceinte, d'une écossaise et d'une blonde [...] -

[Je tiens à préciser que le jd est totalement sain d'esprit même si visiblement il a dû consommer quelque chose de pas net ce soir.]
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Ainsi fait, la route blanche n'avait point fondue... Du Béarn en Armagnac, le blanc devenait couleur locale...

L'anoblissement d'une amie dans une terre amie, voila qui sonnait bien. Ainsi, les de Ventoux arrivèrent, pour ce fait.

Prestement, ils sortirent du carrosse pour intesgrer les hauts murs...

Et de chercher une teste couronnée...
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Le couple de bohémiens allaient embarquer sur le "Romané Chavé" bateau au combien mythique puisque il était le premier bateau gitan. La route du Rom se ferait désormais le plus souvent par la mer. Mais l'embarquement serait repoussé, une missive était arrivée.




Et voilà comment leur filleule leur faisait savoir qu'elle les voulait à ses cotés ... mais bon sang pour quoi ?! ... telle était la question qu'ils se posaient en prenant la route, mais quelle route ?! ... telle était la deuxième question.
La seule solution pour le savoir avait été d'attacher un fil à la patte du pigeon messager de Eden ... fil attaché à la carriole et de le suivre. Il finirait bien par retrouver sa maîtresse.

Le voyage avait été quelque peu étrange. Le pigeon allait bien dans une direction, mais n'étant pas habituer à avoir un lien, passait le plus clair de son temps sur le toit de la carriole tentant un combat morale avec les gitans qui devaient attendre que l'emplumé veuille bien reprendre sa route aérienne.
De ce combat, les bohémiens sont vainqueurs puisqu'ils arrivent à temps.

En entrant dans la salle, ils pensent que le pigeon avait fait une erreur de route. Ils se pensaient en Armagnac et Comminges et les voilà en Bourbonnais-Auvergne puisque la première personne qu'ils voient est Sakurahime, qu'ils saluent d'un signe de tête. Puis c'est Aiguemarine et Ledzeppelin , du coup le couple de gitans n'étaient plus vraiment sûr d'être en BA.

- Bonjour Aigue et bonjour Led, contente de vous voir toute les deux ! Vous pouvez nous dire pourquoi nous sommes tous ici ? Eden nous a demandé d'être là, mais nous n'en savons pas la raison !!

Eden était seule au centre de la pièce, saluant tour à tour ses invités.
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Atteins du syndrome de paresse procrastinative aigue , l'irlandais avait bien failli manquer la fête. Tenant sur son canasson par un jeu d’équilibre qui tenait du miracle, il avait eu juste le temps de finir de se mettre sur son trente et un.
C'est a triple galop qu'il arriva devant la porte principale cherchant a s''arrêter au plus prés.

Nom d'une banshee aphone un soir d'été, comment on arrête ce trucccccc!!

Il s’accrocha a l'encolure avant de passer cul par dessus la tête du bestiau quand il freina de lui même des quatre fers. Pendu le bras aux rênes, il pestait et râlait comme jamais.

Grrrrrrrrrr toi tu perd rien pour attendre!!!

Il s'engouffra au plus vite dans le château sans demander son reste. Courant dans tout les sens, il scrutait toute les pièces du château pour trouver la bonne, pour finalement arriver la ou tout semblait se passer.
L’arrivée fut disons légèrement fracassante, on est le Hog ou on ne l'est pas après tout, que les regards se tournèrent vers lui un bref instant .
Lâchant dans un léger murmure...faites comme ci jetait pas la... et c'est le plus discrètement du monde que Hog s'approchant de celle qui était le centre de toutes les attention ce jour la.

Avoue que tu a eu peur que je ne vienne pas!
Jamais j'aurai pu manquer ça!

Sourire éclatant et charmeur, essayant de faire oublier son retard.

En fait si j'ai prit un peu mon temps, c'est a cause de ce fichu tréteau sur pattes qui confond la marche avant de l’arrière...a moins que ce soit moi cette fois. Mais surtout, c'est a cause de ceci...

Il sortit délicatement un bouton de rose blanche qu'il accrocha comme il pu a sa robe avant de lui déposer un baiser sur sa joue fardée d'une émotion qu'il lui connaissait bien.

Si tu savait comme ton frère est fier de toi...

Un clin d'oeil et glissant sa main dans celle de xyt sans dire un mot.
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Un homme de caractère n'a pas bon caractère.

C’est un ami de ma sœur et c’est pas que je l’apprécie pas, il est gentil. Mais je le trouve très bizarre mais ce n’est pas un secret je lui ai déjà dit.

Un hochement de tête.
Qu'entendait'elle par "très bizarre" ?! Jusqu'ici, Aiguemarine n'en savait rien.
Ce point serait à aborder à la fin de la cérémonie...peut-être.
Le monde affluait dans la salle du Trône & l'Italienne n'était plus habituée.
Depuis des mois désormais, elle n'avait plus bougée de Bordeaux & encore moins assistée à sauteries de ce genre.
Un sentiment étrange s'empara d'elle, doucement...
Sentiment qui s'estompa doucement par l'arrivée de Dona Ledzeppelin.
Quelques souvenirs bien enfouis au fond d'elle même ressurgirent & tel un songe, des visages éthérés lui apparurent : Sindbad, Pachillou, le Roi Vonafred.

Aiguemarine se leva doucement & fit face à la Comtesse Provençale.

« Dona Led, vous ici ?!...Diantre, que le monde est petit. Léger sourire.
Heureuse aussi de vous revoir depuis le temps.
Je me porte bien, merci & vous ?! »

Rapidement, Led lui présenta son frère auquel elle adressa un salut & un sourire.

« Le bon jour Messer Alejandro. Ravie de vous rencontrer ».

Puis, son regard azur se posa sur eux deux.
Un peu de compagnie ne lui nuirait pas, même si la présence d'Henora la satisfaisait déjà.
& alors qu'elle allait leur proposer de se joindre à eux pour le restant de la cérémonie qui n'avait encore pas débutée qu'un couple fort connu d'elle pénétra en la salle.
Aiguemarine fit quelques pas en direction de Zeze & Sandino puis leur fit une accolade.
A la question de la Bohémienne, l'Italienne fût bien embêtée.
Etait'elle la seule « proche » sans l'être au quotidien à savoir ce qui se tramait ?!
Aiguemarine estimait que ce n'était point à elle de leur annoncer la nouvelle de cet annoblissement.
Aussi, & sur un air amusé, répondit ceci à Zeze :

« Je crois que ta douce filleule a eue l'envie de faire une réunion de vieux croûtons ! Sinon, comment allez vous, tous les 2 ?! »

Un bruit sourd lui fit tourner la tête. Oh, tiens...un Hog.
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"Non, mais allo quoi !! T'es noble & t'arbores pas ton blason ?"
"Ca vienttttttttttt bientôt !"

Répondant à l'invitation de Dame Lady Eden, les Ventoux s'étaient donc libérés et avaient pris la route jusqu'au Château de la province amie voisine. Melian n'avait pu s'empêcher de se dire que cela faisait de bien fréquentes visites ces temps derniers. Fallait-il y voir un signe ?

Toujours est-il qu'elle entra au bras de son époux dans sa robe à tassel verte doublée de fourrure, histoire de ne pas prendre froid. De son bras libre, elle portait Annabelle, bientôt deux mois, bien emmitouflée. Suivaient ses dames de compagnie, Louison et Agathe, qui tenaient pour l'une Olivier, cinq ans, et pour l'autre les jumeaux Philippe et Cateline, bientôt quatre ans.

La mesnie venue en force donc laissa son chef aller s'enquérir de la suite des événements, tandis que la Ventoux attendait avec sa suite et ses bébés adorés.
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A peine le temps de glisser quelques mots à sa fillote que le couple Comtal fit son entrée, Erasme étrangement semblait perdu dans cette salle qui lui était pourtant familière, et dévisageait les dames présentes d'une manière très bizarre.
Avait il abusé de l'armagnac avant de venir?
Certes Abrie ne l'aurait point permis, mais avec lui on pouvait s'attendre à tout...même qu'il parle de mariage....
Il perdait rien pour attendre le moustachu...

Son cher ami Acar suivait de près avec Dame Mélian, resplendissante dans sa robe verte,les enfants et leurs gouvernantes, le petit Andreï et le petit Philippe allaient avoir de la compagnie, la brune les salua d'un signe discret avant de se figer voyant sa marraine et son parrain adorés.

Inquiète elle vérifia si Sandi n'était point venu avec les 500 cierges Florentins que son ex mari avait promis d'acheter, et elle croisa les doigts que le gitan ait oublié ce désastreux mariage, mais surtout l'affront de pas lui avoir demandé permission avant.
Un frisson la parcourut à l'idée qu'il pourrait la fesser en public...
Zézé et le buffet garni devraient pouvoir distraire Sandino si jamais des envies belliqueuses lui arrivaient...

Sa marraine près d'Aigue lui laissa un petit répit.
Pas long....

Hogan toujours discret venait de faire son entrée...fracassante...c'était son frangin quoi tout dans la démesure...
En quelques pas, oui Hog est fort grand, il fut près d'elle, quelques mots adorable, sa fleur préféré, il avait pensé a tout.
Ils allaient finir pas la faire pleurer là, puis se taper la honte devant tout le monde avec toute cette gentillesse, marde quoi!
Princesse barbare on avait dit!
Qui a dit barbante??

Dans le tourbillon des arrivés le bel Ana arriva lui aussi à ses cotés, toujours adorable et souriant...ah Ana...depuis toujours a ses cotés, comme le reste de sa famille, fidèle et de bon conseil.
Elle ne serait pas là sans eux, ce titre tous le méritaient autant qu'elle, comme elle le partagerait avec eux.
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Le monde continuait d'affluer et Hénora se sentait de plus en plus perdue. Des connus, des inconnus, commençait à y avoir du beau linge. Les dames rivalisaient par leurs tenues et après le salut à sa soeur convergeaient toutes vers Aigue. Du coup Héno en profita pour s'éclipser après avoir prévenue sa voisine.

Au passage elle salua Vyrgule. Elle l'aimait bien, l'était marrante la maire de Mauléon, où elle aménagerait bientôt. Elle salua Hog et Ana qui venaient d’arriver. Elle se dirigea vers le fond de la salle et rejoint Marie qu'elle embrassa , contente de la retrouver.

Tu vas bien ma belle ? T’as pas amené ta copine ? Et le beau Johann il est arrivé en AC ou pas encore. ? Jsuis ravie de te revoir et qu’on habite pas très loin bientôt.


Aphy était installée plus loin et elle entraina l’Infernale pour les présenter. Fallait bien commencer par quelqu’un et autant rapprocher ceux qui connaissent pas ou osent pâs. Elle fit un grand sourire à la Béarnaise.

Aphy, ma Cacqueuteuze préférée, je suis ravie que vous soyez venue pour ma sœur, elle vous apprécie beaucoup, vous savez. Elle sera heureuse de vous voir tout à l’heure. Je vous présente Marie, qui est une amie de Saumur qui envisage de s’installer dans le Sud. Marie, Aphy, Cac du Béarn.

Les regardant se saluer, elle leur proposa d’aller rejoindre les autres, elles connaissaient déjà Hog, Xyt et Ana, ca ferait un peu de compagnie pour tout le monde.
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