[RP] Anoblissement de Lady_eden (27/11/1461)

Mercredi ... et qu'est-ce qu'il y a le mercredi ? Un anoblissement bien sûr ! Ah bon ? -Crétin-.
Et même mieux je dirai c'était une très bonne occasion de prendre un peu l'air -en s'enfermant dans la salle du trosne- en couple.
Secrètement et sans l'avouer il avait surtout un peu peur que Firielle fasse des bêtises avec son repose fesse qu'on appelait trosne. Aussi avaient-ils décidés de se rendre à la cérémonie ...
C'était également un peu pour Eden dont son espouse estait tombée amoureuse et pour Firielle qui ... euh ... aimait les écus -mais arrête ça n'a rien à faire la ça !-
Bref toujours est-il que le couple vicomtal -euh nan ça c'était y'a un mois change de registre- ... excusez-moi, comtal, fit le déplacement jusqu'au lieu où se passerait l'allégeance. Pour changer.

Si je ne l'ai pas dis -non tu l'as pas dit- ta gueule ! -je t'en prie- ... ce que je n'ai donc pas dis, c'est que c'était aussi un moyen de commencer à habituer sa moitié à cette salle.
Car premièrement elle aurait bientôt à y venir prester allégeance -c'est ballot hein- et secondement si elle venait à estre élue comtesse elle aurait également l'occasion d'accueillir les nobles de la même façon que Firielle le faisait en cette journée.
Et puis elle verrait aussi comment se constitue une allégeance ... ce qui lui serait fortement utile pour l'avenir, à n'en point douter.

Sur ce nous arrivons donc au moment où ils pénétrèrent -riri tu sors- dans la salle avec une discrétion qui leur estait propre.
A peine eut-il le temps de s'accoutumer à la lumière plus vive que dans les couloirs qu'il aperçut ... pas un ... pas deux ... pas trois ...
pas quatre ... pas cinq ... pas six ... pas sept ... pas huit ... - t'en as encore pour longtemps ?- ... pas neuf ... pas dix ... mais Onze femmes !

S'estaient-ils trompés d'endroit ? Estaient-ils dans un harem ? Au paradis ? Bon ... pour le paradis il avait quelques doutes ... ça aurait été plus chaud que ça le paradis pour lui. Donc restait la prime possibilité le harem.
-Alors c'est l'histoire d'une femme enceinte, d'une écossaise et d'une blonde [...] vous la connaissez ?- Ah ouais elle est trop bonne celle-là !

Ou en étais-je .... -le harem- ah ouais ! Donc le coms, totalement fidèle à son espouse attention précisons le bien -je plussoie- prit le temps de détailler chaque invité de cette cérémonie qui lui semblait avoir esté organisée de manière plutôt rapide.
En effet il lui semblait bien que c'était hier qu'il avait entendu parler d'une volonté d'anoblir Eden ... mais la volonté avait vite pris forme.
Une rapide décidément cette Fifi ... Rapide pour donner les noblesses, rapide pour gagner des écus .... rapide pour faire des gosses ... -rapide pour jo.... [spoil]-

Après un instant, main dans celle de son espouse, radieuse, magnifique, sublime, remarquable, ravissante, délicate, admirable ... -passe à la page suivante du dictionnaire des synonymes- ... Sensuelle ... Séduisante ... à tomber ... à croquer ...
-hum je m'égare- bref la meilleure femme que cette terre ait porté, il salua l'assemblée d'un léger signe de teste.
Ouaip c'était un peu un des avantages à estre régnant ... il n'avait pas à se courber trop bas pour saluer et à son âge ... ou plutôt flemmardise ... ça convenait parfaitement.
Il ajouta néanmoins un court mais non moins poli:


« Dauna ... Messer. Blanche.»

-QUOI !!! tout ça pour ça !!- Et ouais mon petit monsieur tu t'sens lésé hein avoue ! -crétin- ça tu l'as déjà dis -[...]- Bah ouais ... certains s'estaient en un premier temps contenté d'un "bonsoir" alors lui se satisferait bien de ça.
Bon aller il estait en bonne forme et cela devait se voir ... pi il aura l'occasion de faire son ours plus tard, il donna donc un :


« Ou se trouve la mariée ? »

-Le joueur devant un tel débit de bêtise n'a pas eu d'autre choix que de mettre fin à ses jours, veuillez-nous excuser du dérangement.-
Il se retourna vers son espouse interrogateur ... ou tout du moins voulait-il le faire croire.
Ah oui ça n'estait peut estre pas un mariage finalement.
-Alors c'est l'histoire d'une femme enceinte, d'une écossaise et d'une blonde [...] -

[Je tiens à préciser que le jd est totalement sain d'esprit même si visiblement il a dû consommer quelque chose de pas net ce soir.]
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De passage à son atelier entre deux aller-retours au château, elle avait trouvé un gamin qui l'attendait porteur d'une missive. Un peu inquiète, elle lui avait donné une piécette et s'était hâtée d'en lire le contenu. Elle redoutait quelques mauvaises nouvelles, encore des décès, des départs. L'écriture ne lui parut pas plus familière que cela, alors que le vélin tremblait dans ses mains, elle le parcourut des yeux et poussa un soupir de soulagement.
Il s'agissait d'une invitation, elle fut surprise et flattée en reconnaissant la signature. Son soulagement fut de courte durée, qui disait invitation, disait qu'il allait falloir trouver quelque chose de convenable à se mettre sur le dos. Et ça, ce n'était pas la tasse d'infusion d'Aphy.

Et puis, elle n'avait pas le temps de passer commande, il fallait être en Armagnac avant même d'avoir quitté Orthez. Un traquenard, cette affaire. Elle sortit de sa malle une toilette qu'elle jugeait à peu près appropriée à la situation.
Elle se mit en route, la journée serait épuisante, la nuit à venir aussi.

Enfin, le lieu somptueux était en vue, il était temps de se changer et de pratiquer quelques ablutions dans l'eau de la rivière, elle n'aurait pas le temps de chercher des étuves ou autre. Nul doute qu'elle était déjà en retard.

C'est au galop qu'elle pénétra dans la salle de cérémonie. L'assemblée était nombreuse, les femmes élégantes, les hommes fiers... elle avait l'impression d'être la paysanne du coin. Enfin, elle en avait l'habitude, et reprenant son souffle, elle salua les personnes présentes, avec le secret espoir de trouver un lieu à l'abri des regards.
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-Une sauterie en Armagnac ? Quelle charmante idée !

L'éternel sourire Vyrgulien était de sortie, sa porteuse avec.
La comédienne était bien évidemment passée par toutes les étapes que sa condition de femme du moyen-âge impose :
- La joie d'être socialement active,
- L'envie d'être présente à l'évènement dont tout le village parlera dans quelques jours,
- La surprise qu'on ait pensé à elle, vite balayée par l'angoisse terrible et souvent exagérée suscitée par l'éternelle question "QU'EST CE QUE JE VAIS METTRE ?!"

Faut pas croire, c'est du boulot d'avoir des chromosomes jumeaux.
Voilà donc le maire du trou le plus paumé du Béarn en route vers le Comté voisin, soucieuse d'arriver à l'heure pour....pour quoi au fait ?!
Le sujet de l'invitation n'ayant pas été précisé, Vyrgule avait glissé un déguisement dans ses bagages, au cas où il s'agisse d'une sorte de bal costumé. Lady Eden avait déjà montré son intérêt pour la chose.

C'est donc une Vyrgule parée à toute éventualité qui se présenta au lieudit. Elle sortit son petit carton, suivit les couloirs, monta l'escalier, se planta d'étage, redescendit, tourna à gauche, ouvrit une porte puis s'excusa de s'être trompée en constatant qu'elle se trouvait entourée de soldats et autres généraux...
Maioucé !!!

- VOUS M'AVEZ BIEN DIT A GAUCHE ?
- Non, à droiiiiite !
-AH ! MERCI !

A droite donc !
Oui tiens, ce côté de la bâtisse est chauffé, un certain brouhaha se fait entendre et jaillit même un "BONSOIR" avec l'accent béarnais.
Vyrgule sourit, elle reconnait la voix de l'un de ses administrés.
A son tour, elle pousse la porte.

D'un coup d'oeil, elle aperçoit les Castel Vilar. Mince...le gratin de l'Armagnac ? Le moment n'est visiblement pas celui de sortir son déguisement de lapin.
S'avançant, elle capte des bribes de conversations. Il est question d'un anoblissement mérité.

La rouquine s'immobilise. Allons bon ! Voilà qui complique encore le personnage !
Une écossaise sortie de l'Artois, installée en Béarn anoblie en Armagnac...
La mappemonde vivante semblait ravie, Vyrgule approuva silencieusement le geste, elle avait eu connaissance de la vaillance de Lady Eden lors des derniers mois.

Vyrgule approcha des Castel Vivi, se fondit en une révérence habituelle, et leur donna du :
- Vos Grandeurs, bonsoir.
Elle les gratifia d'un sourire signifiant "Moi, je sais qui vous êteuh".
- Bonsoir Lady Eden...Que dit on dans ces circonstances...? Félicitations ? Non, pas encore. Bon courage ? Non, quand même pas..... A tout à l'heure ?

Vyrgule se reprocha de ne s'être pas posée la question plus tôt et fila vers les rangs Mauléonais, non sans saluer de la tête tous ces illustres inconnus qui peuplaient la pièce.

Bonsoir les maulusques !...
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Léger clignement des azurs.

"Je vais bien, merci. J'espère qu'il en est de même pour vous.
Dites : c'est une tradition Ecossaise de ne prévenir qu'au dernier moment d'un évènement si important ?!" Léger sourire, taquin.

Lui expliquer les codes de la Noblesse ?! Ma foi, pourquoi pas ! Même si celle du coeur est la plus belle en soi.
& Eden s'en sortirait parfaitement, elle en était certaine.
Même si c'était l'Italienne qui avaient les meilleurs Suzerains du Royaume :
Althiof & Kory d'un côté, Kronembourg de l'autre.
Se laissant entraîner vers les tous premiers rangs, l'Italienne ne pipa mot.
Une fois installée & ayant saluée Xyt, jeune femme croisée à Tours il y a de cela environ 1 an, Aiguemarine sourit de nouveau à Henora.

"Un échange de serment fera d'Eden une magnifique Vassale, à n'en point doûter.
Elle aura des droits, mais aussi des Devoirs. Celui de conseiller son Suzerain &..." Ne terminant pas sa phrase, Aiguemarine regarda l'homme qui venait d'entrer & capta la petite moue sur le faciès d'Henora.
Etais ce en rapport avec l'entrée de cet homme ?!
& puisqu'en bonne Italienne qui se respecte, elle aimait les potins & les histoires qui étaient nettement moins rébarbatives qu'une leçon sur la Noblesse, elle enchaîna en chuchotant à la Violette Ecossaise :

"C'est qui ?! A voir votre mine, vous ne semblez pas ravie ou je me trompe ?!"
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"Non, mais allo quoi !! T'es noble & t'arbores pas ton blason ?"
"Ca vienttttttttttt bientôt !"

Hénora sursauta quand elle entendit son nom prononcé d'une douce voix féminine. Elle se retourna et sourit à la bordelaise qu'elle appréciait. La seule même pouvait elle dire depuis que là bas ils en avaient fait " l'affameuse du peuple" Titre dont elle était très fière même s'il était galvaudé ou alors le peuple était très petit.


Bonjour Dame Aiguemarine.Vous allez bien ? Oui je veux bien, c'est un peu nouveau pour moi tout ça et je me sens un peu perdue. Peut être pourriez vous m'expliquer. D'habitude c'est Eden mais là elle est un peu trop occupée.


Une bise déposée sur la joue de sa soeur et le Chardon entraine la brune vers les sièges. Elle se dit que le premier rang doit être pour la famille alors elle y prend place parce qu'elle ne veut rien rater. C'est alors qu'elle vit Xyt, elle lui fit un grand sourire en lui faisant signe de venir.

Et un bonsoir lui vrilla les oreilles le tueur de taupes est dans la place. Petite moue puis elle sourit de nouveau a Aigue.
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"Viens stp"...

C'était les 2 seuls mots que la Brune avait retenue de la dernière missive d'Eden.
Le temps d'enfiler une Tenue de circonstance & l'Italienne Médecin prit la route, seule, vers l'Armagnac & Comminges.
Pendant tout le trajet, ses pensées ne cessèrent de s'envoler vers son époux, retenu encore & encore au Monastère.
Par 'Stote, comme il lui manquait, mais Aiguemarine se devait d'aller de l'avant. Pour elle, avant tout. & l'annoblissement de la Lady ne pourrait que lui faire du bien au moral.

Pénétrant dans la salle du Trône du Castel Comtal, Aiguemarine esquissa un léger sourire.
Au loin, elle reconnut Sakurahime, en pleine discussion.
Saku, le Bourbonnais-Auvergne...Les terres de Sarliève. Depuis combien de temps n'avait'elle pas correspondu avec sa Suzeraine ?!...Trop ! bien trop ! Il faudrait y remédier d'ailleurs & reprendre en main la gestion des terres confiées à son époux.

Henora, l'autre Ecossaise était là aussi.
Aussi à l'aise qu'un poisson ayant sauté hors de son bocal.
Faisant un petit signe de la main à Eden afin de lui signaler sa présence, Aiguemarine se fraya un chemin vers "la Violette".

"Le bonjour Henora. Puis je me joindre à vous ?!"...
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"Non, mais allo quoi !! T'es noble & t'arbores pas ton blason ?"
"Ca vienttttttttttt bientôt !"

Et voilà qu'elle était embarquée dans une nouvelle aventure. Point de chevaux grévistes, ni de chevauchées folles. Juste fallait y aller fissa parce que les invitations officielles genre trois semaines à l'avance que tu as le temps de te préparer, choisir la tenue tout ça, ici ils savent pas faire.

Enfin elles sont écossaises alors forcément elles sont resplendissantes a l'instant T. Et c'est presque trainée par sa soeur que Mini Picte se retrouve elle n'a aucune idée où sauf que c'est grand et que c'est beau et peuplé d'inconnus.

Et sa soeur qui faisait des courbettes... Hénora la regarda faire ne sachant si elle devait à son tour en faire, aller s'asseoir, rester là, dire un truc ou pas. Ce genre de choses elle maitrisait pas.

Donner lui un portier à tuer ça elle savait mais là au milieu de ces gens bien mis ça ferait un peu désordre même en hommage à sa princesse barbare.
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Bien sur on l'avait prévenue à la dernière minute, bien sur la blonde adorait la faire virer chèvre, bien sur sa robe était pas prête, bien sur la brune était a bout de nerfs quand un page vient la chercher.
Limite le gus était mieux habillé qu'elle!
Bon limite hein, Eden avait la classe naturelle des écossaises mondialement reconnue!
Comment ça non? Si! je vous le dis!
Arrangeant une dernière fois son tartan, attrapant sa bourse et sa sœur, les deux allant de pair, la Picte suivit le garde.

Devant la salle elle inspira profondément, voila on y était...pour une fois elle avait accepté de servir une Suzeraine, mais Firielle était spéciale et bien plus que cela.
La blonde avait l'humour et le caractère, la franchise et le mordant nécessaires pour que l'écossaise l’apprécie et la respecte.

Au bras de la violette qui pipait pas mot, la Lady s'avança saluant d'une gracieuse révérence réservée aux très grandes occasions.

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A elle seule, Firielle allait très certainement refaire la carte de la noblesse d'Armagnac!
Trois cérémonies en un seul mois, voila qui battait un record, mais question record, elle était habituée avec la famille Castel Vilar.
Personne n'avait encore égalé les cérémonies à rallonge que le vieil homme lui avait fait faire, et elle ne s'en plaignait pas!

La pièce fut rapidement prête, mais cette fois-ci, elle n'attaqua pas le buffet, il n'y avait plus besoin.
Son ventre était repris sa taille normale à peu de choses près, seule sa poitrine très volumineuse témoignait de sa grossesse à peine achevée.
Un autre témoignage de son accouchement rocambolesque était les écorchures, égratignures et très nombreuses coupures qui striaient l'intégralité de son corps, et une partie de son visage.
Abimée elle l'était, et pas qu'un peu, mais l'histoire n'était pas l'intérêt du jour, et si frais, constituait encore un des pires souvenirs de sa vie. Un des jours les plus beaux et le plus cauchemardesque à la fois...

Chassant ses pensées moroses pour en revenir au doux souvenirs de ses deux chérubins qui l'attendaient avec sa fille dans la petite maison dont elle avait fait l'acquisition, elle attendit l'arrivée de Firielle et de l'héroïne du jour.
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Capitaine de l'Ordre de la Dame Blanche. Mes journées n'ont que 24h et je ne peux pas me dédoubler, merci de ne pas l'oublier!

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Héraldique européenne

Le couple de bohémiens allaient embarquer sur le "Romané Chavé" bateau au combien mythique puisque il était le premier bateau gitan. La route du Rom se ferait désormais le plus souvent par la mer. Mais l'embarquement serait repoussé, une missive était arrivée.




Et voilà comment leur filleule leur faisait savoir qu'elle les voulait à ses cotés ... mais bon sang pour quoi ?! ... telle était la question qu'ils se posaient en prenant la route, mais quelle route ?! ... telle était la deuxième question.
La seule solution pour le savoir avait été d'attacher un fil à la patte du pigeon messager de Eden ... fil attaché à la carriole et de le suivre. Il finirait bien par retrouver sa maîtresse.

Le voyage avait été quelque peu étrange. Le pigeon allait bien dans une direction, mais n'étant pas habituer à avoir un lien, passait le plus clair de son temps sur le toit de la carriole tentant un combat morale avec les gitans qui devaient attendre que l'emplumé veuille bien reprendre sa route aérienne.
De ce combat, les bohémiens sont vainqueurs puisqu'ils arrivent à temps.

En entrant dans la salle, ils pensent que le pigeon avait fait une erreur de route. Ils se pensaient en Armagnac et Comminges et les voilà en Bourbonnais-Auvergne puisque la première personne qu'ils voient est Sakurahime, qu'ils saluent d'un signe de tête. Puis c'est Aiguemarine et Ledzeppelin , du coup le couple de gitans n'étaient plus vraiment sûr d'être en BA.

- Bonjour Aigue et bonjour Led, contente de vous voir toute les deux ! Vous pouvez nous dire pourquoi nous sommes tous ici ? Eden nous a demandé d'être là, mais nous n'en savons pas la raison !!

Eden était seule au centre de la pièce, saluant tour à tour ses invités.
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C’est un ami de ma sœur et c’est pas que je l’apprécie pas, il est gentil. Mais je le trouve très bizarre mais ce n’est pas un secret je lui ai déjà dit.

Un hochement de tête.
Qu'entendait'elle par "très bizarre" ?! Jusqu'ici, Aiguemarine n'en savait rien.
Ce point serait à aborder à la fin de la cérémonie...peut-être.
Le monde affluait dans la salle du Trône & l'Italienne n'était plus habituée.
Depuis des mois désormais, elle n'avait plus bougée de Bordeaux & encore moins assistée à sauteries de ce genre.
Un sentiment étrange s'empara d'elle, doucement...
Sentiment qui s'estompa doucement par l'arrivée de Dona Ledzeppelin.
Quelques souvenirs bien enfouis au fond d'elle même ressurgirent & tel un songe, des visages éthérés lui apparurent : Sindbad, Pachillou, le Roi Vonafred.

Aiguemarine se leva doucement & fit face à la Comtesse Provençale.

« Dona Led, vous ici ?!...Diantre, que le monde est petit. Léger sourire.
Heureuse aussi de vous revoir depuis le temps.
Je me porte bien, merci & vous ?! »

Rapidement, Led lui présenta son frère auquel elle adressa un salut & un sourire.

« Le bon jour Messer Alejandro. Ravie de vous rencontrer ».

Puis, son regard azur se posa sur eux deux.
Un peu de compagnie ne lui nuirait pas, même si la présence d'Henora la satisfaisait déjà.
& alors qu'elle allait leur proposer de se joindre à eux pour le restant de la cérémonie qui n'avait encore pas débutée qu'un couple fort connu d'elle pénétra en la salle.
Aiguemarine fit quelques pas en direction de Zeze & Sandino puis leur fit une accolade.
A la question de la Bohémienne, l'Italienne fût bien embêtée.
Etait'elle la seule « proche » sans l'être au quotidien à savoir ce qui se tramait ?!
Aiguemarine estimait que ce n'était point à elle de leur annoncer la nouvelle de cet annoblissement.
Aussi, & sur un air amusé, répondit ceci à Zeze :

« Je crois que ta douce filleule a eue l'envie de faire une réunion de vieux croûtons ! Sinon, comment allez vous, tous les 2 ?! »

Un bruit sourd lui fit tourner la tête. Oh, tiens...un Hog.
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"Non, mais allo quoi !! T'es noble & t'arbores pas ton blason ?"
"Ca vienttttttttttt bientôt !"

Répondant à l'invitation de Dame Lady Eden, les Ventoux s'étaient donc libérés et avaient pris la route jusqu'au Château de la province amie voisine. Melian n'avait pu s'empêcher de se dire que cela faisait de bien fréquentes visites ces temps derniers. Fallait-il y voir un signe ?

Toujours est-il qu'elle entra au bras de son époux dans sa robe à tassel verte doublée de fourrure, histoire de ne pas prendre froid. De son bras libre, elle portait Annabelle, bientôt deux mois, bien emmitouflée. Suivaient ses dames de compagnie, Louison et Agathe, qui tenaient pour l'une Olivier, cinq ans, et pour l'autre les jumeaux Philippe et Cateline, bientôt quatre ans.

La mesnie venue en force donc laissa son chef aller s'enquérir de la suite des événements, tandis que la Ventoux attendait avec sa suite et ses bébés adorés.
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Le monde continuait d'affluer et Hénora se sentait de plus en plus perdue. Des connus, des inconnus, commençait à y avoir du beau linge. Les dames rivalisaient par leurs tenues et après le salut à sa soeur convergeaient toutes vers Aigue. Du coup Héno en profita pour s'éclipser après avoir prévenue sa voisine.

Au passage elle salua Vyrgule. Elle l'aimait bien, l'était marrante la maire de Mauléon, où elle aménagerait bientôt. Elle salua Hog et Ana qui venaient d’arriver. Elle se dirigea vers le fond de la salle et rejoint Marie qu'elle embrassa , contente de la retrouver.

Tu vas bien ma belle ? T’as pas amené ta copine ? Et le beau Johann il est arrivé en AC ou pas encore. ? Jsuis ravie de te revoir et qu’on habite pas très loin bientôt.


Aphy était installée plus loin et elle entraina l’Infernale pour les présenter. Fallait bien commencer par quelqu’un et autant rapprocher ceux qui connaissent pas ou osent pâs. Elle fit un grand sourire à la Béarnaise.

Aphy, ma Cacqueuteuze préférée, je suis ravie que vous soyez venue pour ma sœur, elle vous apprécie beaucoup, vous savez. Elle sera heureuse de vous voir tout à l’heure. Je vous présente Marie, qui est une amie de Saumur qui envisage de s’installer dans le Sud. Marie, Aphy, Cac du Béarn.

Les regardant se saluer, elle leur proposa d’aller rejoindre les autres, elles connaissaient déjà Hog, Xyt et Ana, ca ferait un peu de compagnie pour tout le monde.
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Bea avait reçu la missive de son amie et était contente pour elle, elle me méritait bien.

Après avoir prévenue son époux ils arrivèrent fier de l'invitation et surtout pour l'anoblissement de son amie qu'elle était contente de revoir.

Elle fit la bise a ses amis Xy et Hog et Led et salua les autres personnes présente.

Elle se souvenait en regardant Eden son propre anoblissement et la peur au ventre qu'elle avait.

Elle n'osa pas s'approcher d'Eden mais lui fit un beau sourire lui expriment son amitié
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Sandino, toujours à ses cotés avait saluer Aiguemarine et Ledzeppelin comme il se doit. Mais étrangement, après les salutations, Sandino restait muet en regardant sa filleule.

Aiguemarine répondait à la question de Zézé par une réponse de diplomate, c'est à dire une réponse qui pouvait être mise à toute les sauces.

- Je vois, Aigue, mais pas sûre que ce soit ça vu les gens présents. Bon !! nous oui on est des vieux, mais je vois certains invités qui ne le sont pas, du moins pas encore ! Dis moi que ce n'est pas encore pour un mariage, s'il te plais, dis le !! Parce que là je ne suis pas sûre de pouvoir tenir Sandino, il va hurler ! ... Déjà qu'on se retrouve avec un chargement de cierges florentins qui devait revenir à son ex-époux, si en plus Eden va prendre un nouvel époux on va devoir fabriquer les cierges nous-même !!

Zézé regarde son compagnon qui semblais avoir avalé tout les cierges, tant il était droit dans ses bottes sans bouger et fixait toujours Eden.
Ce qui était rassurant c'est que pour un mariage, la mariée arrive en dernier et Eden était déjà là.
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Hénora sourit à Marie et s'approcha d'Aigue avec un sourire lorsque la dame qu'elle connaissait pas lui demanda ou plutôt supplia la brune bordelaise de lui dire que ce n'était pas un mariage. Et dans la tête d'Hénora ça fit à peu près ça:
NOOOOOOOOOOOOOOOON pas possible un mariage, l'est à moi ma soeur.

Vu de l'extérieur c'était juste un signe de dénégation de la tête et elle regarda autour d'elle pour voir qui cela aurait pu être mais à part Paz et vu la tête qu'il faisait c'était pas possible, il n'y avait personne. De toute c'était son anoblissement pas un mariage ni une fête de vieux ou elle n'aurait pas été invitée. Elle continua néanmoins à dévisager les gens, oui oui ça se fait pas mais bon c'est Mini Picte et là ou elle va forcément, ya bêtises...

C'est là qu'elle vit la vieille rousse et ne put retenir un

Déos, ma soeur a invité la mère de Mathusalem ?
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Le temps passait et la bohémien n’avait toujours pas dit la moindre phrase. Un mot ou deux accompagnés d’un bref sourire en guise de salutations aux amis, un salut de la tête aux autres et pas plus.

Lui qui pouvait parler une demi-journée à un muet avant de se rendre compte que son interlocuteur ne pouvait lui répondre, n’avait rien dit jusqu’à présent, se contentant d’observer les invités et surtout Eden de qui il attendait des explications.

Certes, des pupilles encore en vie que sa compagne et lui avaient couvé, Eden était leur préférée, son esprit aventureux, capricieux, réfractaire, les ravissait.

Cependant elle n’en faisait qu’à sa tête et les mettait toujours devant le fait accompli ce qui les obligeait à agir dans l’urgence, un comble pour eux dont le mode de vie était de ne rien précipiter et de prendre le temps pour réfléchir.

Soudain, n’y tenant plus, le verbe haut et sans se préoccuper de ce qu’allaient penser les gens présents, il se décide à s’exprimer en s’adressant à tout le monde.

- MA !! porca miseria !! cosa facciamo qua ? Adesso vollo sapere !! Si on me dit pas ce que je fais ici de suite, ça va mal se passer et venez pas vous plaindre après coup !!

Le regard noir, il fixe l’assemblée puis se concentre sur Eden à laquelle il fait signe que ça va chauffer si elle ne s’explique pas sur le champ.
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Riant en son fort intérieur de l’effet de sa soudaine intervention, Sandino ne laisse rien voir de sa satisfaction. S’il ne cherche plus à faire scandale ou semer le trouble comme par le passé, il essaye de ne jamais louper une occasion de rire, quand bien même cela fut déplacé.

Poussant son avantage en prenant la perche que lui tend sa pupille, il en rajoute dans l’expression de la colère en vieux comédien qu’il est au sein de la carriole magique.

- CASO !! je t’ai manqué hien !! crois moi cette fois je vais pas te louper !!

S’adressant à l’assistance en partie perplexe, il réclame qu’on l’aide.

- Un bastonne !! donnez moi un bâton, une ceinture, une baguette !! que deux costauds s’empare de cette drôlesse et vous allez voir ce que vous allez voir !!

Se tournant vers Zézé, il lui ordonne de témoigner.

- Dis leurs toi que j’ai le droit en tant que précepteur, parrain et tout le saint frusquin !! daï !!
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Mini Picte se remettait de la vision roussinesque, qui n'avait rien à voir avec un quelconque incendie dans les entrailles, celui l'aurait plutôt éteint quand des éclats de voix se firent entendre.

Ainsi c'était donc lui qui avait élevée sa soeur en France, Eden lui avait beaucoup parlé de son parrain et de sa marrainne. Et bon là vu la réaction de sa soeur cela s'annonçait un peu chaud. Comme quoi on en revient toujours à l'incendie. Elle n'avait jamais vu sa soeur aussi mal à l'aise et cela lui faisait tout drôle. Elle hésitait entre s'asseoir dans un coin pour assister au spectacle, après tout pour une fois ou c'est pas elle qui se faisait prendre, ou aller soutenir sa soeur .

L'homme la décida en parlant de baton et autres joyeuseries et elle opta pour un soutien picte. Bien plus moral que physique, une petite main glissée dans celle de sa soeur, une présence et un sourire de l'angelot dict du chat potté .

Sur un malentendu ça peut toujours marcher et puis c'est peut être sa façon de dire" bonjour, je suis content de te voir ma chère Eden". Après tous les coutumes familiales personne a le droit de les juger.
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Zézé discutait avec Aiguemarine quand une voix, qu'elle reconnaîtrait entre toutes, fait trembler les vitraux ... Sandino. Et quand son compagnon hurlait en italien il n'y avait qu'une chose à faire. Hurler plus fort que lui ou attendre que ça passe. Zézé savait ce qu'elle devait faire, surtout en voyant le regard de Eden. La gitane aurait bien attendu, trouvant la scène amusante, mais elle avait peur de voir fuir Eden à toutes jambes.

Au milieu de la salle, Eden n'en menait pas large. Une jeune fille se place aux cotés de la pauvre Eden, lui tenant la main. Il était temps d'intervenir pour la gitane.
C'est poings sur les hanches qu'elle se place devant Eden, faisant face à Sandino.

- Io urlo anche* ... oui tu as tout les droit sur notre filleule et même le gauche, mais tu vas devoir faire avec moi avant !! Dit Zézé le regard noir

Dans son dos, elle pouvait entendre le souffle de sa filleule ... un souffle de soulagement.

- Viens plutôt l'embrasser au lieu de vouloir la rosser !!

Zézé savait que son compagnon jubilait intérieurement, elle pouvait le voir dans ses yeux.



* Moi aussi je hurle
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Italie1Ecosse1



La donne changea en une seconde puis encore et encore. Décidément c'était journée revirements de situations mais personne lui piquerait sa soeur. Non mais ils avaient crus que c'était une ado banale qui s'extasiait devant les troubadours à la mode en criant " patricccccck".

Que nenni la violette la seule chose qu'elle crie c'est Eden en signe de protestation et d'indignation. Et le geste de la mise sur l'épaule déstabilise le bras du chardon qui se hisse sur la pointe de sa botte pour pas lacher la main de sa soeur. Mais l'accélération entraine une chute en avant irrémédiable de la mini picte.

Et la voilà qui en tombant s'accroche aux braies du parrain ce qui entraine undéséquilibre de l'ensemble.



Les regards vers eux sont médusés et Hénora espère que sa soeur lui en voudra pas. Elle avait promis pas de bêtises et voilà qu'elle se retrouvait au sol, les mains accrochées à des braies et pas n'importe lesquelles celles de son parrain, son Dieu...

Elle lacha tout et se releva rapidement pour tendre sa main vers l'homme et lui dire

Hénora, enchantée

Avec un peu de chance ça noiera le poisson...
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Le chamboule tout vous connaissez? oui?
Mais à la sauce Italo Écossaise je suis sure que non!

Alors pour une cérémonie réussie voir inoubliable!
Vous prenez un trait de gitan Vénitien complétement siphonné façon Spritz
Une double dose de mini Picte pur malt accrochée aux culottes du 1er
Un zeste de vieille rousse qui sent pas la rose
Et vous finissez par une tranche de Lady à vif.
Secouez le tout.

...

Plus fort!!!

Et admirez la tête des invités éberlués....

Alorssssssssssssssssssss on dit merci qui?????? Hmm????


La tête de la brunette avait glissé sous les jupes de la vioc, après le choc de l’enlèvement, la main a demi arrachée par mini bulot qui s’agrippait, la chute contre le parquet, bah oui Sandi était quand même assez haut, ouvrir les yeux et se trouver nez à mollets grêles et poilus de la béarnaise qui cherchait son Vénitien potentiel futur fiancé, ça achève.
Après les étoiles, les lapins et autres trucs imaginaires la brune en plein trip post traumatique entendait une
drôle de musique
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Alors qu’elle attendait, salive aux lèvres et entrejambe humide, l’arrivée de son futur amant italien, ses jupes se mirent à voler …

Stupeur !
Etonnement !


Voilà bien longtemps, trop longtemps, que quiconque n’était allé fouiller sous ses jupes ! Et plus longtemps encore qu’une femme n’avait joué l’exploratrice…

En toutes circonstances garder un air altier.
Ne jamais donner l’air d’être surprise.
Telles étaient les règles d’or d’une femme du monde.

Et si beaucoup en doutaient, Gilda était une femme du monde ! Du sien tout au moins …

Elle baissa la tête vers la jeune femme qui gisait entre ses jambes et lui tendit la main.

Promis, jeune fille … Je vous donnerai l’adresse de mon fabriquant de lingerie.


Mince, pensa-t-elle … Si j’avais su j’aurais mis une culotte propre !

Tohu-bohu en salle du trône, la situation était surréaliste, drôle, elle se mordit les lèvres pour ne pas éclater de rire, elle en aurait dansé tant elle trouvait la scène cocasse.
Elle dut se violenter pour rester concentrée, et garder son sérieux, paraître digne.
La tête de Mémé valait de l'or, elle paradait, resplendissait, brillait de mille feux. Un maître portraitiste aurait pu y découvrir toutes les facettes de la jubilation.

On assistait à l'avènement de Madame Sans-Gêne, au triomphe de la gouaille.
Enfin, elle continuait à se demander ce que Gilda faisait là, et pourquoi venir incognito.
Il faudrait qu'elle s'entretienne avec Mémé, un peu plus tard. Pour l'heure, elle se devait de faire bonne figure.
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Une odeur familiesre... Un fumet qui lui en rappelle un autre.. Ailleurs...

Son nez s'ouvre, tout en desgageant la teste vers la dextre pour faire un signe à son aimée... "Je reviens".

Ainsi le tarin aesrien, la persistance se faisait. Forte, capricieuse, tendue.
Assuresment, ce fumet lui estait familier...

Saluant vivement de la main senestre ou d'une accolade, il avanscait de long en large pour se diriger... Iscelieu esmanait l'arosme, plus fortement... Une odeur de soupe.

Il pivota les espaulées et chercha le porteur de l'esffluve. Point elle... Point lui... Ni elle, ni lui.

Puis, plus la peine de chercher. Il venait de trouver, grasce à son nez... Et ses yeux n'en revenaient pas.
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L'agitation se faisait de plus en plus forte et hog du se résoudre a cesser un moment ses roucoulade avec sa brune. Remontant ses manches et le bas de ses braies pour se préparer a foncer dans la mêlée l'irlandais tel un taureau chargeant un troupeau de sorcières en furie se précipite vers le ce qui semblait être l’œil du cyclone.

Stoppé net par la vision les gesticulation transalpines de sandi et les écossaises les quatre fers en l'air, il ne pu réprimer un léger fou rire en voyant la scène et pensant a son arrivé quasi grand-guignolesque.

Et bien alors on s'amuse sans moi?

Saluer Sandi quand même et une bise a sa tendre

Comment va dieu ces temps ci?
Madame sa femme est resplendissante en tout les cas.
Heureux de vous revoir.

Un léger sourire narquois en direction de l'attroupement et faisant mine de prendre son élan...

Bon c'est celui qui en fait le plus tomber qui gagne?
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Un homme de caractère n'a pas bon caractère.

La main dans celle du Dieu gitan elle suivit encore un peu sous le choc. Le poisson avait bien bu la tasse, mais était il bien noyé. Elle s'en tirait plutôt bien pour l'instant, sa soeur n'étant pas en état de la fesser devant tout le monde pour double crime de lèse-majesté et pour vision d'horreur. Enfin elle verrait ça plus tard pour l'instant elle se laissait entrainer vers l'épouse de Sandino dont Eden lui avait aussi déjà beaucoup parlé. L'adopter mais qu'est ce qu'ils avaient tous à vouloir l'adopter, déjà la douce Abrie voulait l'accueillir chez elle pour s'adapter à une vie de chateau mais dans le cas présent c'était somme toute assez logique la famille de l'une est la famille de l'autre. Et quand elle pense à sa famille en Ecosse elle se dit qu'après avoir changé de nom, elle peut bien changer de famille aussi.

Oui c'est bien ma soeur, par notre père même si je ne le connais pas et que nous l'avons appris il y a peu. Mais depuis qu'on se connait il y a toujours eu un truc spécial du coup ça s'explique.. Et j'en serais ravie, c'est déjà le cas par extension je suppose.

Le mélange Italo- écossais semblait plutôt reussi quand elle voyait sa soeur ou Enjoy alors l'idée la séduisait et parler italien avec son accent écossais ce serait trop fort pour courtiser les donzelles. Elle sourit à la Reyne Gitane quand il la lui présenta et tendit sa main disponible.

Enchantée de vous connaitre, Eden m'a beaucoup parlé de vous et de toutes vos qualités.

Elle en fait un peu trop ? Non si peu, puis bon c'est Hénora hein faut pas demander qu'elle fasse dans la demie mesure surtout après le spectacle offert même si le placage était plus une maladresse qu'une vraie volonté. Mais pour l'heure elle fait silence, écoutant déjà le patriarche. Hénora qui obéit comme ça ? Humm suspect... Un chardon qui ne pique pas est un chardon qui cogite... Et ça...
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La vue sur la culotte fendue était imprenable, la brune se dit tout de même qu'elle avait eu du bol que la vieille ne soit pas totalement nue sous sa robe sinon son pauvre cœur n'aurait pas résisté.
Mourir jeune aurait été la seule solution avant de finir comme ça..
Une main fripé s'agita soudain et une voix lui parvient lui causant chiffons...puis une autre plus sévère


Dame Lady_Eden?
Etes-vous prête?

La vielle était deux?? La mère de Queen était héraut???
Bon d'accord tous ses neurones ne font pas bien les connexions, le choc tout ça....le public comprendra.
Légèrement ébouriffée la future noble émergea de sous les jupes, regardant inquiète la rousse puis les gens autour.

Tout avait l'air normal, enfin presque, la dame à forte poitrine semblait l'attendre, Hog voulait jouer à la soule, Héno partie avec Sandi et ça c'était dangereux connaissant la folie des deux, Aigue agitait les bras et ohhhhh beurdel....Acar reniflait la vioc????
Les autres semblaient bien rigoler, plus ou moins discrètement, même Abrie!
Pour sur cela devenait le Cirque de la lune ce truc.

Se relevant tant bien que mal, le nez bouché, la houpe de travers, la natte en bataille, la brunette s’époussetait, tentant de retrouver un semblant de dignité quand, un malheur n'arrivant jamais seul, elle vit au fond les mèches blondes de Lanceline...
A ce moment là elle aurait bien replongé dans le giron de la maquerelle.

Line... sa fiancée par erreur, sa soirée au Lapin Rose mais Borgne, les ravages de l'alcool, le vol des bottes en peau d'anguille fumée, bref elle allait devoir expliquer cela a ses parents adoptifs et là....
Sandi allait piquer une crise qu'elle eut perdu les bottes...
La Picte croisa discrètement les doigts que la blonde ne raconte rien .. à personne....

Pas loin d'elle Marie faisait du plat à Enjoy qui avait pu se libérer, au pire les deux brigandes pourrait faire diversion si la brune devait s'enfuir à toutes jambes.

Pour l'heure elle se plaça devant Blanche et après avoir marmonné un merci a la dame rousse, elle respira a fond.


Je suis prête Dame...enfin...je crois....
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Firielle n'en croyait pas ses yeux, qui était tout ce monde qui défilait, c'était bien la première fois qu'autant de personnes se déplaçait pour un anoblissement.

Saku la remercia de son cadeau mais ne put le conserver, ce que la blonde comprit, elle ordonna à un valet de le récupére. Après tout, elle allait avoir un enfant elle aussi, peut être qu'une fille allait pointer le bout de son nez.

Blanche fit débuter la cérémonie et invita Firielle à prononcer quelques mots.

Chère Lady Eden,

Je t'ai connu à la fin de la guerre contre Eusaias le fol, même si tu es arrivée trop tard, ton courage et ta détermination à vouloir protéger l'Armagnac et les Comminges ne sont pas passés inaperçus à mes yeux.
Puis le temps a fait tourner la roue de vie, comme l'eau celles des moulins, et nous sommes restés en contact, voyant une amitié émerger.
D'autres de tes qualités ne m'ont pas laissé indifférente, tu es serviable, loyale et honorable, mais particulièrement tu es une amie.
Ce sont pour ces raisons que nous sommes réunis aujourd'hui pour t'anoblir.

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Détendez-vous, je serai là pour vous aider au besoin, et vous n'êtes pas seule je crois

La brune fixait obstinément l'opulente poitrine comme pour effacer la vision précédente, raide comme un piquet planté dans la tourbe.

Détendez vous...facile à dire quand on a pas humé la culotte fendue d'une vieille excitée...pensa t elle en écoutant vaguement la suite de mots.
De toute des cérémonies comme ça elle en avait fait plein, toujours pour d'autres, à croire qu'on l'invitait exprès pour la faire bisquer.
Ou alors c'est parce qu'elle venait jamais seule et qu'il se passait toujours des trucs plus ou moins de mise...
Les gens devaient se refiler l'adresse de son pigeonnier, car la brune devait se fader régulièrement mariages, baptêmes, barmitzvah, enterrements, anoblissements, allégeances et autres fêtes de villages.
Bon comme elle était super polie et qu'elle s'assurait depuis Tayabrina que personne risquait d'accoucher, elle y allait, cornemuse dans sa besace et estomac vide pour faire honneur aux buffets.

Toute à ses pensées, explorant toujours des yeux le décolleté de la Blanche, elle sursauta quand:

Dame Lady Eden, je vous à venir ployer le genou devant la Vicomtesse de Gimoez!

Hein?????

Se mettre à genoux devant sa copine blonde, nan mais quelle idée...en public en plus, c'tte honte...Héno n'avait pas fini de se foutre de sa tronche...même devant Vona elle avait pas fait ça...

Beurdel comment elle fait pour avoir des seins pareils....se demandait l'écossaise toujours captivée.

Mais Fifi se lança dans un discours plus ou moins véridique ce qui la fit de nouveau sursauter.

Blablbla Je t'ai connu à la fin de la guerre contre Eusaias le fol, même si tu es arrivée trop tard

Heinnnnnnnnnnnnn Ahhhhh mais non je proteste!!!!!!! je n'étais pas en retard mais retenue!!!!!! Tout ça a cause de ce stupide petit Prince namaycruche!!!!!!!!
Il nous faut rétablir les faits!
La vérité historique na saurait être galvaudée!!!!!
Alors que je vous raconte.....nous sommes partis de Calais, oui de Calais, donc en bateau alors que vous avez une vigie Blond! oui madame blond! et un second Irlandais qui va plus vite à pied qu'a cheval hein bahhhhhhhhh forcement forcement ça prend du temps!
Et le temps était brumeux!
Ca aide pas donc on s'est perdus!
Maiiiiiis nous sommes arrivés à Bayonne!
Et là l'autre idiot a voulu nous prendre pour des jambons!

Là se souvenant de l'épisode la brune commençait a s’échauffer sérieusement prenant la vieille à témoin qui semblait jouer à cache cache avec le régent et arpentant la salle a grands pas en agitant les bras.

Déjà qu'on avait du voyager avec une Rozenn enceinte jusqu'au yeux! Menaçant d'accoucher à chaque vague!
Alors non c'est un le Pontoise qui allait nous casser les cornemuses çaaaaaaaaa NON!
Nous étions partis à 16 oui parce que de toute il n'y avait pas plus de places sur une cogue marchande hein, mais arrivant au port nous nous vîmes heu 500!!!!
Bon ok juste 22....m'enfin c'était un bon début!

Ajustant une mèche elle reprit devant une auditoire qu'elle imaginait suspendu à ses lèvres:

C'est là! oui là! qu'on nous dit faut protéger Bayonne, mais que le Béarn voulait pas nous agréer du fait que la Coms couchait avec le Carminpinpin qui lui voulait aps de nous alors qu'on était du même coté!
Je vous laisse apprecier l'intelligence du type...
Bref nous vaillants, pas super rassurés mais vaillants! on protège!
Notez entre temps que je recevais des lettres de dame Melian ici présente, qui peut donc confirmer mes dires, pour nous informer qu'on devait aller a Auch urgemment!
Oui mais traverser le Béarn, avec une armée Guyennoise sur les talons et un Namay enragé avouez que c'est point simple.

Effet de manches ....ménager le suspens...

Concertation, discutions et nous voila en chemin après avoir été forcés d'avaler moult moult tartes au citron de la capitaine Béarnaise afin de pouvoir la soudoyer qu'elle nous donne quand même le fameux macaron...
Voyez comment on était prêts a tous les sacrifices, même au péril de nos estomacs qui furent brulés au 12eme degré.....
Fort heureusement au cours de notre avancée discrète, Messer Varden récupéra le trône et nous une relative sécurité.
Et nous arrivâmes à Auch!!!!!! toujours 22...


Petit sourire en coin écossais.

Enfin du coup 21....le type que j'avais épousé à Bayonne à choisi de prendre ses jambes à son cou, juste après qu'on nous ai coulé le bateau à quai.
Et sans doute paniqués par l'arrivée de l'armée la plus folle du royaume, les royalistes se sont enfuis sans attaquer.....
Voila....donc on était pas en retard...picetout....

Levant la tête façon "et toc" la brune sourit a la blonde.

Bon on fait quoi maintenant??
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Bea écouta Eden et sourit elle avait toujours le même franc parlé et la voyant prête à prêter allégeance elle espéra qu'elle n'aura pas le fameux baiser d’allégeance.

Elle regarda les gens présent et fut surpris par autant de monde. Elle sourit à son amour et lui dit

Amour j’espère pas que un jaloux soit la pendant le baiser et qu’il ne fasse la même remarque que la tienne...

Elle mit sa main dans la sienne la sera en le regardant dans les yeux
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Paz était comme hypnotisé par ce ballet de robes, de couleurs et de parfums. Il finit par secouer la tête afin de reprendre ses esprits. Il avait la gorge sèche. Il chercha du regard un verre , une pinte, une écuelle de quelque chose afin d'étancher sa soif.
Il se fraya un chemin parmi les invités en esquissant des sourires de ci de là. Ses vêtements crottés à cause de son escapade dans les champs provoquaient quelques regards désapprobateurs et quelques froncements de sourcils.


Il pressa le pas vers une porte qui semblait être celle des cuisines.

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Héraldique européenne

Elle écoutait, toujours en retrait. Dans les discours des uns et des autres, elle retrouvait ses illusions perdues, le Sud flamboyant que l'orgueil de certains avait détruit. L'infernal engrenage qui conduit à la médiocrité est enclenché. Il semble que le Sud soit aspiré dans ce tourbillon destructeur, l'absence d'idées, de projets, d'envie, de vie.

Ses yeux caressaient la foule chamarrée, c'était le glas de ses désirs qui s'offrait à elle en cette heure. Une sorte de marche funèbre après une lente agonie.

Elle soupira, écouta encore, son corps vibrait encore des tensions estivales, sa tête fourmillait de projets, mais ces derniers étaient lointains, peu dans le temps, davantage dans le lieu.
Un affamé assoiffé, il en existe des comme ça, attaqua un pauvre commis. Elle réalisa qu'elle aurait bien bu, elle aussi. Elle surprit un regard échangé entre le Régent et Mémé, cela lui arracha un vrai sourire.
N'étaient-ils pas amoureux ces deux-là, à se chamailler sans cesse... l'idée était à creuser.

Elle fit quelques pas en direction de Gilda, qui, tout à coup, semblait plongée dans d'intenses réflexions. Elle aurait bien fait un BOUH tonitruant, pour la surprendre, elle se contenta de poser une main sur son bras, feignit de lui présenter à nouveau ses hommage, comme il sied de le faire à une grande dame et de lui murmurer tout en l'entraînant vers un banc pour s'installer non loin du buffet. Elle connaissait l'appétit insatiable de la viande pour la chair fraîche, et ici... le terrain de chasse était des plus fourni. En quelques minutes n'avait-elle pas trouvé un bel italien à épouser ?

Alors Gilda, z'êtes ici en mission de repérage ? d'infiltration ? Ya des fuites ? Plutôt pas mal, le buffet... d'ici on voit tout.

Elle désigne d'un geste lent, non pas les tables du buffet qui s'emplissent de mets appétissants mais la noble assemblée.
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CHUTTTTTTTTT !!!!!

Tais-toi donc Petite !

Suis pas là …. Enfin si, j’suis là …. Mais je suis pas là !

Elle tournait la tête dans tous les sens comme si le maître de cérémonie avait annoncé à la foule réunie : « Dame Gilda dicte Mémé, tavernière et catin à la retraite ».

A se démener, sa perruque vrilla sur sa tête lui donnant l’allure d’un vieux sac avachi.

Bon, tu comprends quoi !

Elle pouffa comme une adolescente que l’on aurait surprise en train de faire une bêtise.

Suis venue bouffer à l’œil ! Car on a beau dire, ils savent recevoir les Aristos !
Mais ça tarde …

Comment l’avait-elle reconnue ?
Elle était un peu vexée Mémé. Elle qui avait fait tant d’efforts pour leur ressembler …

Alors qu'elle s'attendait aux acclamations d'une foule en délire, une ola, das cotillons enfin tout ça quoi après son discours magistral, le Riri, époux de sa blonde suzeraine, enfin future, s’approcha à petits pas pour lui souffler:

Maintenant, vous prestez allégeance à ma douce épousée en lui promettant tout ce que le héraut a dicté auparavant.

Heu...

Trop occupée par la généreuse poitrine, la brune avait décroché salement au passage des trucs en latin.
Promettre...
Un coup d’œil inquiet sur le vieux et inspiration subite!
La brune s'approche de la bonde qui la regarde un peu furibarde, lui prend sa jolie main blanche et...

Je te promets la clés des secrets de mon âme
Je te promets la vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Plus jamais des adieux rien que des au-revoir


Reprise de souffle, respiration par le ventre et....

J'y crois comme à la terre,j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant,comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui mes serrent
J'te promets une histoire différente des autres
J'ai tant besoin d'y croire encore

C'est alors qu'elle allait attaquer avec le solo de cornemuse qui avait fait sa gloire au festival inter Pictes de 1447 que le drame survient !
Il avait l'apparence d'un immense Danois blond, casque à cornes vissé sur le crâne, l’œil furibard qui l’apostrophait dans sa langue qu'elle ne comprenait pas mais a la musicalité des paroles, l'écossaise se doutait bien qu'il était pas là pour lui demander un autographe.

Marde...le blond...

Lâchant la blanche mimine d'une Fifi éberluée, la brunette réfléchissait à toute allure se dirigeant vers le nordique.

Ahhhhhhh tu arrives à point! On a failli t'attendre beurdel, faut dire que Venise c'est loin....Je constate que tu es venu sans Pull Lover....

Grand sourire et repérage de la vioc près du buffet avec la jolie Aphy!

Sauvée! P'tain elle a bien fait de venir elle....pensa la lady.

Passant son bras sous celui du géant, elle l'entraina vers les chaises près du buffet avant de se planter devant la rousse.
Bon ok Ragnok avait pas trop l'air d'un rital avec son foutu casque et ses habits débordants de fourrure, mais avec du bol la mère de Queen aurait la vue basse sinon la brune lui inventerait une histoire comme quoi en Italie du Nord de telles vestures étaient à la dernière mode!
On était plus a une invention près!!

Ma Mie!!!!!!!!! Vostre prétendant est arrivé! Je vous présente Gondolooooo!

Et de pousser un Rag déstabilisé dans les bras de la flamboyante.
De tout il était habitué qu'elle tente de le caser avec toutes les filles qui passaient, une de plus une de moins...

Je vous laisse faire connaissance hein on m'attend devant!
Aphy tu les chaperonnes hein, je compte sur toi!

Un clin d'oeil à la sexy Cac, un petit signe a Niki en grande conversation avec la violette et hop on y retourne!
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Aphy la mena un peu à l’écart mais plus près du buffet. La salive lui monta à la bouche à la vue des saucisses et des jambons. Son ventre gargouillait.

Le Régent ? … Tu crois qu’il y a une ouverture possible ?

Elle jeta un œil au Chevalier, le regardant pour la première fois autrement que comme l’Usurpateur à combattre … Puis comme pour chasser une idée dérangeante, elle secoua la tête faisant dangereusement tanguer sa perruque.

Non … Non … Il est trop vieux ! J’aime pas les vieux … Ils manquent de vigueur et de raideur !
Crois-moi petite … La vieillesse ne fait pas que ramollir la tête !

C’est alors qu’arriva Eden en compagnie d’un grand blond qu’elle présenta comme le latin qui devait l’épouser.

Faisant un clin d’œil complice à sa petiote préférée, elle ajouta un dernier mot …

Là, vois tu, c’est du dur ! Du très dur même ...



Elle sourit au jeune homme qui était l’Italien le plus blond qu’elle n’avait jamais rencontré.

Elle lui tendit la main comme l’aurait fait une jeune fille de bonne famille et mentant outrageusement se présenta :

Margueritte de la Biteaubec, Baronne de Montcoqut, Dame du Pératé … Célibataire !

Elle faillit ajouter pucelle mais elle craignit d’en faire trop !

Héno écoutait ce que lui racontait sa tendre amie mais ne perdait pas une miette du spectacle qui se jouait devant elles. D'abord l'arrivée du géant danois de mauvaise humeur et puis la prestation de serment d'Eden. Elle n'aurait pas pu dire si c'était original ou pas mais elle aurait mis un 10 comme au radio crochet pour troubadour en herbes animé par Jacquot Martin qui se ballade de villes en villes. Puis le largage du danois dans les bras de la vieille, l'était trop forte son écossaise.

Et là le mari de la suzeraine qui dit des choses bizarres à sa soeur. " Consilium" euh toi même d'abord, " auxilium" euh et puis quoi encore pourquoi pas parabellium hein et " obsequium"non mais ça va pas bien lui

Euh désolée mais ça va pas de traiter ma soeur d'Obséquium, espèce de, de, de perversium tiens. Ah vous voyez que c'est pas marrant hein de traiter les gens de pleins de noms.

Et le Chardon le regarde avec un regard noir et croise les bras.
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C’était chose fort connue … La virilité d’un homme pouvait se mesurer à la taille de ses mains et celui-là en avait de gigantesques !
Ce détail n’était pas passé inaperçu aux yeux experts de la vieille qui s’imaginait déjà profiter des avantages dont à l’évidence Mère Nature avait si généreusement pourvu le géant blond …

Ne soyez pas trop pressé Messire … C’est dans l’attente que l’envie se nourrit !
Rapport il y aura, n’en doutez pas !

A tous les mêmes à toujours vouloir bruler les étapes …

Dépitée, elle regarda son Irlandais aller faire mumuse avec une histoire de "foncer dans le tas". Elle était là, paumée, perplexe. Elle en avait pourtant passé des soirées loufoques avec le groupe, mais parfois elle était larguée. Comme ce jour-là. Un petit tour sur la gauche, saluant Sandino et son épouse, un petit tour sur la droite saluant Bea et Joss se disant que Joss n'avait pas encore de Bibine dans les mains chose surprenante, n'avait-il pas repéré le buffet ?
Après un balayage de la salle de ses yeux.....Ohhh là-bas le coin parfait tranquille, une chaise et à l'abri des regards...ou du moins coin calme. D'un pas décidé, elle traversa la salle et vissa ses fesses sur la chaise près de la fenêtre, fuite possible au cas où, et regarda le spectacle...parce que Bondiou de Bondiou, ça c'était un spectacle.

Eh ben j'ai bien fait de venir !!

Et vlà que le Grand Blond avec des bottes noires se pointa. Son regard en dit long sur sa colère

Oups !!

Dans son coin, elle est à la bonne place pour éviter d'apparaître dans son champs de vision. Elle se dit qu'elle ira saluer le Viking quand il aura été saoulé par la vieille, elle apparaitrait comme une "sauveuse" en plus....Laissons le mariner un moment dans les eaux troubles et ...usées.

Par la suite, elle fut surprise de voir arriver son ami, avec qui elle avait perdu un peu contact, mais qu'il semblait ne pas en avoir perdu avec Ed, elle salua Vidounet et lui sourit, mais resta bien planquée près de sa porte de sortie de fortune, la fenêtre, ...puis elle se leva et regarda au travers de la vitre.

Ah non ça va pas le faire !!!.....bien trop haut pour sortir par là...je serais obligée de repasser par où je suis arrivée....zut zut zut
Elle se rassis et comme si "l'entracte" se terminait, elle attendait la suite des prochaines élucubrations de l'assistance.

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Les cérémonies se suivaient, mais ne se ressemblaient pas toujours.

Pour sûr qu'elle s'en souviendrait longtemps de celle-ci.
Normal me direz-vous, dès que les Castel Vilar étaient dans le coin, ou presque, ça partait en cacahuète...
Celle-ci ne faisait pas exception et entrait directement sur le podium des pires cérémonies où elle avait eu à officier sans qu'elle ne puisse rien maitriser.

De guerre lasse, elle y avait renoncé quand le zouave blond avait fait irruption en braillant comme s'il se croyait dans le pire des bouges des campagnes de France.

Elle s'était vu le frapper jusqu'à ce qu'il la mette en veilleuse à coup de caducées, mais si c'était pour avoir du sang partout, elle allait encore se faire engueuler et devoir tout se taper à nettoyer, hors elle avait d'autres projets pour le soir même alors elle avait inspiré un bon coup, chanté quelques fois mentalement "je vais bien tout va bien... je suis gaie tout me plait..." jusqu'à presque s'en persuadée ou du moins s'être soulée de la chanson jusqu'à en oublier le reste, et avait laissé la future noble lui reluquer le décolleté comme si c'était la première fois de sa vie qu'elle en voyait un.

Je vais bien tout va bien....

On évite de dire à la jeune femme que le latin n'était pas indispensable et qu'en français, ça l'faisait aussi, on se tourne vers la future suzeraine et on croise les doigts pour qu'elle réponde vite.
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Capitaine de l'Ordre de la Dame Blanche. Mes journées n'ont que 24h et je ne peux pas me dédoubler, merci de ne pas l'oublier!

Un toussotement...

Séguenville Votre Grandeur... Maubec a été remplacée...
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Capitaine de l'Ordre de la Dame Blanche. Mes journées n'ont que 24h et je ne peux pas me dédoubler, merci de ne pas l'oublier!

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L’anoblissement d’Eden n’est pas vraiment une surprise pour le couple de bohémiens, bon nombre de leurs protégées ont fait la même parcours, certaines ayant atteint les sommets dit-on, en devenant Duchesse ou grande inquisitrice.

Destinées prévues de longue date par Sandino qui durant la jeunesse de ces fillettes, avait lu leurs avenirs à l’aide d’un savoir que les gitans se transmettent de maître à élève. Art de la divination qu’il avait complètement abandonné désormais et qu’il n’avait pas utilisé concernant Eden, laissant au destin le soin de le surprendre, la gamine étant très prometteuse parce que déjà très fadate.

Heureux de voir Eden satisfaite du tournant que prend sa vie, Sandino sourit maintenant sans réserve, la malice a quitté ses yeux qui couve la scène d’un regard bienveillant.

Si son chemin à lui est différent, le bohémien est satisfait que le message maintes fois martelés… « Les enfants ayez confiance en vous !! » ait trouvé un écho chez ses pupilles en leur permettant d’acquérir une reconnaissance publique.

Comme il est fier de cette assemblée nombreuse réunie pour l’événement, foule qui pour lui témoigne bien plus de ce qu’est devenue Eden, que le titre de noblesse qu’elle vient d’accepter.

Ce jour est un bon jour et Sandino se félicite d'être présent.
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La vieille rabougrie n'avait pas l'intention de le laisser tranquille on dirait... Fallait se débarrasser d'elle sans non plus la vexer vu les titres de noblesse qu'elle portait ça pourrait lui porter préjudice par la suite...

il y aura des rapports... euh... oui sans doute...

Mais de quels rapports elle parle ?? Bon tant pis on va tenter une parade. Les femmes sont vénales et intéressées par le pouvoir, tout le monde sait bien cela, donc :

Mais euh... dame de la BiteauBec quel nom aussi..., je dois vous avouer que je ne possède aucunes terres, aucuns titres de noblesse et aucune richesse particulière. Navré de vous décevoir.

Ou plutôt j’espère bien que tu vas me lâcher la grappe... j'ai une écossaise a faire frire et une compagnie a couper en morceaux...

Le jeune homme balaye la salle des yeux pour noter les présents : Hog, Anas, Heno... ceux la ils vont en prendre pour leur grade aussi... Puis il se retourne vers la vieille en prenant bien le temps de détailler un peu plus en détail la femme censée être son chapon, qui est, soit dit en passant, nettement plus a son gout que le machin roux qui se trouve en face de lui.

Il plaque un sourire d'excuse sur son visage, pour donner un peu plus de poids à ses mots.

Hénora sourit à la remarque de son amie sur son humour, oui même quand c'est pas volontaire elle est toujours drôle. Et voilà qu'elle veut l'entrainer vers le buffet donc Aphy, bon elle ça va elle l'aime bien; la vieille disons le moche dont la perruque est un peu de travers, euh la mère de Queen est une fausse rousse; et surtout le géant danois qui à l'air un brin remonté, à peine hein allez va pour chatouilleux. Nan, nan, nan se dit Hénora freinant des deux pieds.

Et là résonne le timbre de voix de sa soeur qui lui donne des frissons. Même Obséquium à l'air d'être moins dangereux et Spéculum deviendrait presque objet d'attraction tellement sa voix est sexy. La violette tourne la tête vers sa soeur et retombe en amour de cette soeur inespérée. N'y voyez rien de sexuel ça c'est les deux tourtereaux près du buffet. C'est juste que quand elle l'a vue la première fois ce fut une évidence comme si elles étaient liées déjà depuis toujours. A présent elles savent pourquoi.

Elle trouve ce moment très touchant même si la suzeraine se plante de domaine ce qui donne le sourire au Chardon. Et à cet instant partout dans l'univers il n'y a que cette scène. Rien d'autre n'existe que ces deux femmes qui s'accordent mutuellement confiance. Un moment magique de communion entre la scène et ses spectateurs même si chacun se demande d'où viendra la prochaine boulette mais cet instant restera gravé en Héno toute sa vie ainsi que cette sensation de fierté d'être sa soeur à Elle et pour rien au monde elle n'en voudrait une autre.
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Elle souriait béatement a ses invités, un grand signe vers sa Josie qui venait d'arriver toujours discrète, le monde était bleu et rose, les petits oiseaux chantaient, Rag avait trouvé promise et Héno...draguait la blonde.

Bref tout allait bien, le peace et le love, les jambons et le pâté, on allait bientôt baffrer, une seule chose manquait à son déjà presque complet bonheur.

Toucher les seins de la Blanche.
Fallait qu'elle sache, ces trucs pouvaient pas être naturels, surement que la dame avait planqué des bas de laine la dedans ou des grosses bourses d'écus.

C'est là que sa blonde à elle, sa Fifi genre sérieuse lui demande d'avance pour s'accoler...

Hum hum ça devient chaud... faites sortir les mouflets....

Le Riri toujours derrière elle, soit il escomptait la pousser, soit se rincer l’œil,
la brune se planta devant sa Suz.

On fait ça ici ou on va chez moi?
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Ca c'était du baiser vassalique où elle ne s'y connaissait pas!
Regardant Riri de travers, imaginant sans peine son vieil ami salivant à l'idée d'être de la partie dans une scène tout droit sortie de son petit cerveau pervers.
Sauf qu'elle ne savait pas que le danger ne concernait pas Lady_eden mais elle même, et ne viendrait pas de Riri, s'il devait survenir, mais de la nouvelle noble en personne!

Si elle avait souhaité un truc pour la nouvelle vassale en cet instant, c'était que si elle mettait son plan à exécution, sa victime ne soit pas prise d'une soudaine montée de lait, ça fait toujours tâche sur une robe, même blanche...

Bref, trève de plaisanterie!
Les caducées heurtèrent une deuxième et dernière fois le sol marbré.

J'entends bien les serments ce jour échangés et dont je suis témoin.
Dame Lady_eden, désormais Dame de Séguenville, par ce contreseing et ce blasonnement vous êtes officiellement reconnue par le titre sus-cité. Puissiez vous faire honneur à la Noblesse en général et à votre Suzeraine en particulier.

Portez ostensiblement vos couleurs et veillez au Vivre Noblement. Gagez que j'y veillerai personnellement!

Je reste à votre disposition pour toute question et pour l'établissement de votre blason personnel complet.

En attendant, voici le document attestant de vos nouvelles conditions.
Avec toutes mes félicitations Ma Dame!

Et de lui tendre en souriant le précieux parchemin.

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Capitaine de l'Ordre de la Dame Blanche. Mes journées n'ont que 24h et je ne peux pas me dédoubler, merci de ne pas l'oublier!

Et zut... la femme n'était pas tombée dans le piège au contraire même...

Pas possible ça... il était dans de beaux draps le blond... et voila que l'autre essayait de l'embobiner avec une histoire de castels en nombre blablabla...

Il fallait une excuse pour stopper la conversation la, avant qu'il ne se passe quelque chose d'encore plus bizarre...

Et l'excuse se présenta sous la forme du vœu de vassalité de l'écossaise. Sa colère se raviva de ne pas avoir été véritablement invité a cet évènement. Le visage du nordique se ferme, ses yeux se froncent et il déclare d'une voix froide à la vielle :

Excusez moi, j'ai une affaire importante à traiter d'urgence, je reviens juste après, ou pas d'ailleurs...

Il prend vite congé avant qu'elle n'essaye de le retenir et se dirige vers la toute nouvelle noble en la fixant.

Après ce baiser époustouflant Hénora regarde le géant scandinave qui regarde sa soeur et ça c'est pas bon vu sa tête. Alors héno s'empresse d'aller chercher son arme secrète. Elle avait promis de l'amener et d'en jouer. Si ça peut détourner l'attention en plus.

Elle revient se met dans un coin et entonne un morceau se rapprochant de la scène ou tout s'est déroulé. Elle espère détourner l'attention de tous, comme ça l'a fait au duel. Sauf qu'elle a appris ce morceau depuis et elle espère que sa soeur va aimer même si elle fait des fausses notes.
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Alors là pour un baiser c'était un baiser, la blonde savait jouer de ses lèvres la coquine, en ce moment précis beaucoup devaient rêver d'être a sa place ou celle de Riri.
Riri qui était étrangement muet, sans doute sous le charme de la scène!

Toute chamboulée la nouvelle noble prit les parchemin que la femme aux seins d'enfer lui tendait en souriant.
Fallait il l'embrasser ou pas?
Peu au fait des coutumes françoise, la brunette se dit pourquoi faire des jalouses, et puis après tout la Blanche semblait avoir des relations, ça pouvait servir, autant lui faire honneur.

Sans plus tergiverser elle s'approcha suivant l'exemple de Fifi un peu plus tôt, posa ses mains sur le visage de la Blanche et l'embrassa façon Madonna.

Ça c'est fait...

Se tournant vers ses amis elle ne vit pas la blond approcher, juste sa sœur qui sortait des notes un peu bizarres de sa cornemuse.
Mais comme on dit c'est l'intention qui compte hein.
A la fin du massacre, enfin du morceau, la Lady applaudit à tout rompre.


Merci ma violette, je suis sourde! Eh nan touchée je voulais dire!
Et maintenant il est temps que je remercie!

Secrètement elle se marrait voyant les gens médusés après ce concert.
Sans se démonter elle s'éclaircit la voix et:

C'est un grand honneur pour moi en ce jour de devenir l'esclave de Fifi et de vous voir tous réunis!
Sans vous rien n'aurait été possible ou p'être que si enfin on sait pas!
Je voulais aussi remercier mon paternel qui m'a expédiée en France apprendre à devenir une dame convenable sous l’œil bienveillant de Sandino et Zézé, vous pouvez constater que c'est très réussi!
Ma maison de disques aussi, heu mais je raconte quoi moi j'ai jamais fait de lancer de disques...mon producteur de fuits sans qui je n'aurais pas ce charisme de malade, mon boulanger, mon poissonnier, une spéciale dédicace au maire d'Angers qui m'a trouvé un poisson un vendredi et évité un mariage foireux avec ma sœur, mes élèves à l'université que je torture régulièrement avec des cours que je ne maitrise pas, tous les morts bien vivants avant de me rencontrer et sur qui j'ai pu exercer mon art de tranchage de roufles, la Touraine qui voyant mon potentiel de malade m'a laissé les quitter tout en sachant qu'après nous ce serait le déluge et heu mes amis, mes ennemis surtout qui rendent ma vie tellement plus drôle et qui sont pas invités au buffet, et heu...bah Fifi quand même qui à fait mieux que Vona.

La brune se plia en deux pour saluer sous la standing ovation de la foule, oué ben hein c'est SON anoblissement hein, elle imagine comme elle veut!
C'est alors que son parrain et marraine, hyper fiers et tout, vinrent la féliciter et s'excuser de ne pouvoir rester plus longtemps, le bateau omnibus presque direct pour un bled inconnu les attendait et la capitaine Had Hoc les attendaient.
Un peu déçue quand même, elle leur dit au revoir avant d'annoncer:

Le buffet est ouvert!!!!!!! Open bar et qu'on ripaille!
Faites entrer les troubadours, que ça danse, que ça chante et qu'on boive!!!!!!!!!!!

Tout était parfait, elle avait juste oublié Ragnok....
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Elle le regardait, souriait, le re regardait, re souriait et ainsi de suite jusqu’à la fin de la tirade.
Les murs avaient tremblé, les verres en cristal étaient fichus, mais la brune bougeait pas.
En fait elle examinait les options s'offrant à elle.

1) User de la technique déjà éprouvée en lice a savoir un coup sec et violent dans les roufles du blond.
2)Crier plus fort que lui.
3) L’assommer avec le beau jambon posé sur le buffet
4) Ben en fait y a pas de petit 4.

Ben en fait c'est a cause du fer! T'étais trop lourd....et puis vu le fantastique boulot que tu fais comme tavernier au Boudoir...j'voulais pas te déranger..

Petite mine amusée de la brune qui depuis des jours et des jours payait une taxe pour que dalle, à croire que même le blond avait cessé de boire...

Et sinon avec ta rousse ça colle?

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Héraldique européenne

Évidemment qu'elle ne le prenait pas au sérieux... réaction typique de l'écossaise quand elle sait qu'elle a fait une bourde tsssss

Le jeune homme la foudroie du regard puis d'une voix glaciale.

Je ne vous retiens pas plus longtemps, dame de Séguenville, je ne voudrais pas que vous ne puissiez profiter de votre nouveau status juste en parlant avec un gueux comme moi.

Le grand blond s'incline bien bas ironiquement devant la brune, se relève puis demi-tour et s'éloigne. Un bon verre lui ferait le plus grand bien pour le calmer. Mais il fallait qu'il prenne garde à ne pas se retrouver encore une fois devant la vieille rousse.