[RP] Rédaction du Nouveau Codex Champenois, Massacre de Reims

Les coups pleuvent et Justice ne s’arrête pas.Il ne s’arrête pas lorsque James s'effondre au sol, brisé par les coups de fouets. Une sentence est une sentence, c'est cette froideur dans le jugement qui l’empêche d'y prendre plaisir ou au contraire de se répugner de lui même. Il est Justice. Tout en enchainant les coups, il voit au loin. Il voit l’échec champenois; La ruine de son espoir. Il avait cru en ce peuple, cru que la vilenie du roi finirait par les pousser à se révolter et à accueillir Fatum en libérateurs..Et voilà où il en était arrivé. Quelle déception... Il aurait voulu faire du mouton champenois un lion prêt à éventrer son maître mais le mouton n'avait su que pousser un faible bêlement et se positionner en faveur de ses chaines. Qu'il en soit ainsi.

Le trentième coup de fouet était tombé et Justice jeta son arme a terre avant de reculer de quelques pas et de regarder l'assistance

Y'a t'il quelqu'un d'autre?

Le silence qui suivit était à la fois une éloge au courage du supplicié mais aussi une insulte à la couardise des autres Champenois. Stronghold sourit

Bien.Justice est faite!

Et Justice partit tout en jetant un regard mi amusé mi déçu aux "courageux" champenois qui avaient un temps cru pouvoir se permettre de résister.Il se retourna une dernière fois, comme mû par un dernier espoir, et s'adressa a l'ensemble des Champenois

Champenois! Ma déception est grande ce soir d'avoir dû arriver à de telles extrémités! Je pensais que le peuple de Champagne aurait appris. Qu'il aurait appris que Fatum n'était pas son véritable ennemi mais qu'il s'agissait bien du Roy et de sa clique de lèche bottes. ce ne sont pas les pillages qui ont détruit l'Artois mais bien la succession des têtes couronnées, celle qui a fait de vous un Duché Moribond n'est autre que France elle même. C'est elle qui vous accable de taxes et qui vous entraîne dans des guerres que vous ne pouvez gagner et qui n'est pas là pour vous protéger lorsque vous en avez besoin. C'est elle qui prend le contrôle de votre Duché lorsque vous refusez de signer un accord vassalique alors qu'elle est elle même incapable d'honorer les clauses de son propre contrat.

Ce qui s'est passé sur cette place n'est que l'exemple de ce que la Royauté a fait de vous: Des moutons. De pauvres et misérables moutons qui ont osé un instant se révolter contre la Regence, il est dommage que ce sentiment soit né contre nous et non pas contre le Roy, source de tous vos réels problèmes mais soit; Vous vous êtes donc révoltés un instant jusqu'au moment où Nous Justice avons haussé le ton. Et là en parfaits herbivores vous vous êtes tu. Alors même que vous vous entre souteniez lorsqu'il s'agissait de voler le Codex et d'insulter Notre Justice, lorsqu'il est venu le moment d'affronter votre punition un seul d'entre vous a osé se montrer. Les autres sont redevenus les moutons qu'ils ont toujours été et se sont tus, regardant leur compagnon se faire fouetter..

Nous allons partir, nous allons quitter Reims et vous rendre a ce Roy que vous adulez tant alors même qu'il vous pisse à la raie. D'ici quelques jours, vous crierez tous ensemble " Reims est sauvé, vive le Roy, vive la france et vive la Champagne."

J'entends déjà vos pathétiques bêlements, je vous entends déjà vous auto congratuler après avoir été ridiculisé successivement par l'Artois, par Fatum et par la France. Par la France oui que vous allez accueillir en sauveurs alors même qu'ils sont source de tous vos problèmes, c'est la France qui en volant le trésor artesien a conduit le Fier Comté indépendant à nous donner ces agréments, c'est la France qui a obligé vos troupes a attaquer l'Artois alors même que vous n'aviez aucune chance, c'est le roy qui n'a même pas cru bon de publier la moindre annonce de soutien à votre égard.

Champenois, champenoises soyez content Fatum s'en va et votre Bon Berger revient.

Que Vive l'Alliance
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Et qui êtes vous donc?
Pour que je doive m'incliner si bas
Rien qu'un chat d'un autre pelage
Et voila ma vérité vraie,
Un lion messire,
A toujours des griffes
Et les miennes sont aussi acérées et longues
Qu'acérées et longues les vôtres

Crakity observa la scène. Stronghold donna du fouet. Son visage restait impassible, ne trahissant aucune émotion. Les champenois n'avaient que ce qu'ils méritaient. Lui aurait été plus dur.

Il vit Tywin sonder la foule et s'adresser à elle après que la sanction de Justice fût appliquée. Le procureur se retira ensuite.

Lui décida de rester aux cotés de Strnghold, afin de voir la tournure que prendraient les débats maintenant que le calme était revenu.
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Je m'écarte du gaillard, à reculons, le laissant seul face à son bourreau. Mes yeux ne le quittent pas. Mes paupières sont immobiles. J'ai peur de le voir pour la dernière fois. Alors j'encre son image en moi. Cette carrure, cette détermination. Je m’imprègne de lui. Il défie une dernière fois le grand chef. Il est fort, il est vaillant, il est digne. À cet instant, je suis fière de connaître un homme de sa trempe. Il est la bravoure incarnée. Il est mon héros.

Je me suis laissée glisser au sol, les genoux ramassés sous le menton. Je voudrais le regarder. Qu'il sente ma présence. Je voudrais le soutenir. Qu'il sache qu'il n'est pas seul. Mais j'y arrive pas. Je suis faible, moi.

Au premier coup de fouet abattu sur sa peau, c'est la mienne qui frissonne. J'enfouie ma tête pour ne pas voir, ne plus voir, me balançant au rythme des coups donnés. Chaque claquement dans l'air réveille les zébrures de mon dos. Elles éclatent. L'une après l'autre. Je me rappelle. Je ressens. Encore. Cette douleur. Je la connais. Je la partage avec lui. Chaque claquement tétanise mes muscles. Chaque claquement me tire une nouvelle larme. Chaque claquement entaille ma lèvre plus fort entre mes dents. Chaque claquement résonne, bourdonne comme une menace. Chaque claquement hurle ma faute. Je suis lâche. Coupable. Responsable...

Je ne le vois pas tomber à terre. Je n'entends plus rien. Je n'entends que le fouet qui blesse le gaillard. Qui cisaille sa peau. Qui salie son honneur. Qui met à bas son courage.

Et puis le silence. Je relève lentement la tête pour poser des yeux apeurés sur un gaillard titubant.
D'un bond, je me déplie et me précipite, le prenant par la taille, son bras sur mon épaule, essayant de l'aider à marcher du mieux que je peux. J'essaie de ne pas penser. D'oublier. De chasser cette vision du gaillard affaibli, en sang, déchiré. Ce gaillard qui n'a plus rien de fier. Alors je regarde droit devant, déterminée, fixant le bout de la rue comme une issue mystérieuse qui guérira tout. Arrangera tout.
Je ne parle pas. Pour dire quoi ? Au premier mot, je m'effondrerais. Alors je me tais. Mes oreilles bourdonnent. Ma vue se fait trouble par moment. Mais j'avance, sous le poids du gaillard.
Question de vie ou de mort.

Justice regardait d'un oeil teinté de déception voire de mépris Tywin jubiler, dans l'attente des coups de fouets. Jouir de la souffrance était un stade de perversion auquel Justice n'espérait pas arriver. Bah il n'hésitait pas à claquer du fouet et à tirer sur les contestataires mais il n'y avait rien de personnel là dedans, il faisait ce qu'il avait à faire pour arriver à ses fins rien de plus. Fouetter ne lui apportait pas le moindre réconfort, exécuter des innocents encore moins. Il voulait le calme et le calme était revenu. Il sourit à Silph qui s'approchait pour l'aider dans la besogne mais il grimaça lorsqu'il entendit Jamesondin refuser à nouveau d'écouter un de ses ordres. Ce type était malade sans doute, ou bien il voulait faire le fier. 20 coups de fouet suffiraient sans doute à le mettre a terre, il le savait pour avoir déja été foutté. La douleur grandissante que provoquait les coups devenait presque insurmontable après la dixième utilisation. Tenir debout sans soutien et sans possibilité de se maintenir à un poteau était presque humainement impossible. Mais bon l'homme voulait sans doute conserver une petite dose d'honneur après avoir dû se parjurer pour protéger son amie. Justice ne trouvait absolument pas cela infamant, l'infamie était pour lui de vouloir préserver son honneur au mépris de la souffrance d'autrui comme l'avaient fait l'ensemble des nobles et des maires Normands et Champenois..Stronghold secoua doucement la tête avant de se placer dos au messire

Comme il vous plaira Sieur.

Nous, Justice, Sauveur du peuple, Seigneur de Brée au Mont et Juge de Champagne par la Grace de Dieu et du peuple Champenois, Nous vous condamnons pour incitation à l'emeute et vol d'un document officiel.
Qu'il soit su par tous et par toutes que dans Notre Grande clémence nous limiterons votre peine à 30 coups de fouet.

Remerciez Dieu de nous avoir Porté Nous, Justice à ce poste car sans cela votre fourberie séditieuse aurait été autrement punie.

Mais Nous Sommes Bons et Enclins au Pardon pour qui sait admettre ses torts et affronter son destin.

Dès qu'il eut fini sa tirade, il brandit le fouet et frappa. Sans se ménager, une peine était une peine. Le premier coup fut bientôt suivi par un deuxième puis par une longue série...
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Et qui êtes vous donc?
Pour que je doive m'incliner si bas
Rien qu'un chat d'un autre pelage
Et voila ma vérité vraie,
Un lion messire,
A toujours des griffes
Et les miennes sont aussi acérées et longues
Qu'acérées et longues les vôtres

La decision de Justice n'avait pour ainsi dire pas fait l'unanimité auprès des Compagnons mais Strong s'en fichait. L'avait jamais voulu devenir un boucher ni même tomber dans la méchanceté gratuite, il avaitd éja fait tirer dans la masse; l'exemple suffirait.Executer des Champenois, sans même être sur que certains n'étaient pas fidèles de la Régence aurait été une grave erreur diplomatique et une grave erreur de conscience. Tywin s'approcha de lui et lui glissa quelques mots à l'oreille. Stronghold sourit en écoutant la mise en garde, ou la menace? et lui glissa à l'oreille

Je me refuse a agir comme les nobliaux voudraient qu'on le fasse. Faire cela ne fera que monter le peuple contre nous.

Peut être que ma clémence m'évitera de me faire raccourcir un jour ou l'autre. Fais ce que tu veux de tes gaillards, le codex qui a été volé était le mien et c'est à moi de décider de ce qu'il arrivera à cet homme. Il m'a offensé, je reglerai l'offense comme il me plaira. Execute tous les gens que tu veux dans ton bureau de dénonciations, cela n'est pas mon affaire!

Stronghold se rdressa et hocha la tête lorsqu'il entendit Tywin lui signaler qu'il devait rendre la sentence lui-même. Qu'il en soit ainsi.. En marchant, il aperçut l'Archevêque qui semblait désapprouver son accès de clémence. Justice croisa son regard sans ciller, il ne regrettait pas son choix; Brigand peut-être mais pas un Monstre ça non.Arrivé près de Jamesondin, il le regarda et dit

A genoux, citoyen!
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Et qui êtes vous donc?
Pour que je doive m'incliner si bas
Rien qu'un chat d'un autre pelage
Et voila ma vérité vraie,
Un lion messire,
A toujours des griffes
Et les miennes sont aussi acérées et longues
Qu'acérées et longues les vôtres

Il se tourna vers Stronghold, son sourire avait disparu. Lui les aurait bien mis tous à mort, sans scrupule ni vergogne.

Il regarda Tywin puis écouta les murmures de l'homme a qui on ne promettait que vingt coups de fouet et la compagne s'en tirer sans rien. Il grommela, rien d'intelligible, fixant d'un regard haineux la jeune femme et l'homme.
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La bourse a changé de main sans que le glaçon ne sourcille. Si j'avais su, je les aurais gardés toutes mes économies gagnées à la sueur de mon front, et les quelques écus tombés de poches en riches tissus.
Cet type me fait trembler d'effroi. Il a l'air de s'amuser de la situation. Il joue à faire peur. À intimider. Faut dire qu'il y arrive bien le saloupiot. Il tourne autour du gaillard comme un loup ferait devant sa proie.
Dans d'autres circonstances, le gaillard l'aurait écrasé comme une mouche. Il est fort le gaillard. Là, forcément, face à un fou autoritaire qui dirige une armée d'idiots près à zigouiller toute une ville, il fait pas le poids.

La proposition du glaçon témoigne de sa noirceur. Il doit avoir le sang noir, pisser noir, baver noir même. N'empêche que c'est pas normal. Il a tous mes écus. Il devrait être content. Il a aucune parole.

Hé mais on avait pas dit ça !!

Je stoppe le flot de paroles pas forcément cordial qui monte dans ma bouche, avant qu'il ne soit trop tard et que j'ai des ennuis à mon tour. Mes mains se rangent instantanément sous ma chemise, arrêtant de quémander le retour de mes écus bienheureux.
Je regarde le gaillard, désolée. Tout ça est de ma faute. J'aurais dû le laisser tomber par terre leur parchemin de misère.

Je me fais palper de partout par le gaillard sans broncher. Je sais pas bien ce qu'il fiche. Vraiment bizarre ce gars... Ah si. J'ai compris. Il cherche d'où je saigne.

Mon bras... là... mais c'pas grave.
Par contre, pourquoi... ?

Me voilà interrompue par un gaillard totalement paniqué par mon éraflure. Éraflure qui fait un mal de chien certes, mais éraflure quand même. Je le regarde s'agiter dans tous les sens et me saucissonner le bras dans un bout de sa chemise. Bon. Je grimace quand il serre le tissu, j'ai même envie de l'insulter de tous les noms d'oiseaux que je connaisse, mais j'en fais rien.
C'est pas mon bras qui m'inquiète.

Mais... Non je vais pas bouger pardi ! Mais vous...

Interrompue encore une fois. Mais pas par le gaillard. Plutôt par un type grand, glacial, inhumain même. Il me file la chair de poule celui-là pour le coup. Encore plus quand il parle des coups de fouet.

J'entends à moitié ce qu'il marmonne au gaillard. Pas tout. Mais juste assez pour comprendre. Allez savoir pourquoi et comment, de temps à autre, une lueur d'intelligence apparaît dans ma cervelle... Je prends mon courage à deux mains, ainsi que ma bourse planquée sous ma chemise, et la tend au type glacial.

T'nez. Mais pas la prison. Et pas plus de quarante.

Si j'avais su que quarante, c'est le double de vingt... ben j'aurais dit vingt. Ça m'apprendra au gaillard à traîner avec une ignare.

En attendant, je retiens mon souffle, espérant que ça suffise pour rendre le glaçon conciliant.

Quand Crakity vit Stronghold donner l'ordre aux archers de tirer, il sourit. Voilà qui allait donner l'exemple, un bel exemple : on ne plaisantais pas avec Fatum.
Les Normands, bien que résistants, avaient eux compris qu'il ne valait pas mieux trop manifester sa haine de l'Alliance. Ils avaient fait profil bas.

Le Nouvel Apôtre regarda les flèches voler et abattre quelques récalcitrants.

Il fit un signe à ses gardes pour qu'ils aillent arrêter les blessés et rassembler les cadavres.

Puis il écouta Stronghold en scrutant l'assemblée. Il remarqua un de ses soldats trouver une bourse apparemment bien remplie tenter de la cacher sous sa cape. Il lui fit un petit signe du doigt et récupéra le porte monnaie.

Il l'ouvrit et sourit puis jeta quelques pièces à son garde.

Il entendit la requête d'un homme qui ne voulait pas faire un séjour en prison et son sourire s'agrandit.
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Justice accoudé contre son tonneau regardait avec des yeux pleins de lassitude la folie champenoise se dechainer. Alors qu'il était prêt à rédiger un codex serieux et a écouter Champenois et Champenoises pour codifier quelques vrais lois au beau milieu de lois fatum certes mais qui n'auraient pas été bien méchantes au final , voila que mû par le Sans Nom ou par des envies suicidaires l'assemblée de nobliaux et de moutons bêlaient à cœur joie provoquant une migraine horrible à Stronghold. L'un d'eux osa même arracher le Codex de ses mains mais Justice ne régait pas et resta là passif, sans rien faire. Silphael lui tendit une copie mais Stronghold secoua doucement la tête. Ça ne servait à rien, il fallait sévir! Il lui indiqua discrètement la direction des toits et sourit d'un air las. Les ordres avaient été clairs. Qui chercherait la merde aurait la merde. L'effroyable piège s'était refermé, crée sans le savoir par les Champenois eux-même. Tandis que ces fous suicidaires gueulaient,molestant leurs compatriotes au besoin, lentement les hommes de la Régence bloquaient toutes les rues adjacentes. Justice regarda autour de lui tandis que certains des protagonistes, inquiets semblaient avoir remarqué ce qui était en train de se tramer et reculaient prudemment..Mais il était déjà trop tard. Un homme se dressa,complètement ivre sans doute et hurla un "A BAS FATUM" retentissant.. Ce n'est qu'à ce moment là que Justice,exaspéré fit un signe aux archers secrètement postés sur l’ensemble des toits donnant sur la place.

Une volée de flèches s'abattit sur les contestataires tandis que Justice, arbalète à la main se dressait sur sa chaise et tentait de capter leurs attentions

Champenois!

Votre résistance pathétique n'a pas d'utilité! Cessez! Ou vous mourrez tous!

Je vous ai tendu la main mais vous avez préféré suivre l'exemple des Normands!
Vous serez donc traités comme tel. Il me semble que certains d'entre vous ont cru que la Regence serait un régime laxiste! Vous vous êtes trompés..

Voici ce que je vous propose. Que les fidèles de la Regence s'écartent immédiatement de cette Masse informe que vous représentez. Blessez des gens prêts à se libérer de leurs chaines serait pour moi un horrible déchirement.

Ensuite je veux que les coupables du vol du Codez s'avancent vers moi et le reposent à sa place. Ils seront emprisonnés et recevront 20 coups de fouet, pour outrage à fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions.


Dès que cela sera fait vous pourrez rentrer chez vous, à condition de cesser votre résistance pathétique et brutale. Ceux qui resteront seront exécutes séance tenante, par la grâce du trés Haut et avec l'appui du Conseil Regentiel
La Regence EST UNE REALITE! Conformez vous à nos règles et beaucoup pourra être fait! Nous pourrons ouvrir les mines, alimenter les marchés et éviter que la Champagne ne sombre définitivement.

Résistez et vous connaîtrez le sort des Normands! 28 000 ecus c'est le déficit que la Normandie a connu après notre départ. La Champagne pourrait elle se relever d'un tel déficit? Vous savez bien que non! Alors si vous aimez votre pays, collaborez et la Champagne survivra.
Nous sommes ouverts à la discussion mais pas aux actes de résistance prononcés!Apprenez à faire la différence et il n'y aura pas de mort inutile

Justice leva la main à l'intention des archers postés sur les toits. Il n'avait qu'à la baisser et le Massacre De Reims rentrerait dans l'Histoire.Le choix ne lui appartenait plus désormais.


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Et qui êtes vous donc?
Pour que je doive m'incliner si bas
Rien qu'un chat d'un autre pelage
Et voila ma vérité vraie,
Un lion messire,
A toujours des griffes
Et les miennes sont aussi acérées et longues
Qu'acérées et longues les vôtres

Toto Leharico




Il a fait demi tour sur ses gambettes Leharico non sans avoir applaudit bien fort la blonde dame qui en a mis plein la tronche de tous ceux qui étaient là et qui insultaient. Et de se planter devant elle, l'oeil admirateur et le sourire aux lèvres, tel un robin des bois venant de voler la caissette d'un vilain, et s'inclina en retirant son chapeau, comme seul un preux chevalier sait le faire.

m'dame j'suis votr' garde du corps m'aint'nant

Avant de tourner la tête vers l'agitation en zieutant le manuscrit entre les mains de l'homme à couettes. C'est qu'il le connait lui ! Il le voit taper partout avec son gros marteau. Et de suivre le mouvement parce que quand on est plus nombreux on est forcément plus forts que quand on est tout seul. Adieu courbettes à la blonde dame il revisse son chapeau de robin sur sa chevelure rousse en bataille et s'approche du géant blond, s'accroche discrètement à sa chemise et lui murmure non sans garder un oeil sur ce qui se passe.

vas y Gugul tapes leur sur la caboche surtout lui là

Et de montrer celui qui insultait.

fais pas d'quartier... avant de dire à Guillemette... s'ils te courent après tu m'fais une pass' comme à la soule.


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Un morceau de parchemin sur le pavé tombe pas loin dune femme blonde qui se promenait a la recherche de son mari.



Quel ne fut pas sa surprise d'apercevoir au loin Helgi en sueur (le nom de l'esclave) qui l'appelle avec une sorte de détresse dans la voix. Ne comprenant pas bien la situation au premier abord, puis regardant le papier qui vient de tomber a proximité, elle fait quelques pas pour le ramasser et commence a le lire. Helgi, entretemps repéré par les gardes FATUM coure a toute vitesse et continue de hurler :

Sauvez vous avec !! vite !!

Gerda regarde Helgi, les gardes, le parchemin et comprends enfin ! Elle s'empare du précieux codex et le lance a la première personne quelle reconnait dans la foule. Guillemette !

Guillemette !!! Attrapes ! ça te dit de jouer au chat ?

[edit: Arf je croyais que c'était le bureau ou le proc prend les dénonciations, faites avec, je change pas, j'ai trop la flemme^^]

Et la duchesse de passer par là, oui parce qu'elle était loin de se cacher, c'est juste que le comportement d'illustres inconnus jamais vu en Champagne avant ce jour avait réussi à la faire mourir d'ennui et que donc elle s'était trouvée une nouvelle occupation, l'armée... Mais en entendant ce qui se disait sur sa femme, elle se devait de prendre la parole.

Et une mise en procès pour manque d'intelligence, insulte facile sans rien autour par des gens même pas fichu d'être champenois? Non parce que vous le seriez, on vous aurez déjà croisé dans le coin, ce qui n'est pas le cas. Bizarre tout de même de voir ce genre d’illettrés ne sortir que pour déballer des insanités.
Et en parlant d’illettré, serait il possible de vous coller en procès, parce que vous êtes une insulte au parler bien, oui oui je vous vise, l'apprenti procureur. Quand on est incapable de s'exprimer un tant soit peu correctement, on évite de prendre la parole en public, ça évite aux personnes aimant les mots de se retrouver à bailler et limite à périr d'ennui.... mais je vous rassure vous n'êtes pas le seul, parce que là ça frise le ridicule.... c'est vide, ça sonne creux, aucune vie à ce qu'il se dit, rien que des paroles qui se veulent insultantes sauf que....

Ah et au fait, si au lieu de bailler aux corneilles vous auriez fait ce que vous deviez faire en temps et en heure vous m'auriez peut-être trouvée pour me mettre en procès, j'ai attendu tout de même pas mal de temps pour vous laisser le temps d'envoyer vos gardes....
Et puis je suis là face à vous, la grande gueule putride, venez donc me coller au tribunal si vous l'osez, mais ça c'est plus compliqué, je me doute bien.

Et les délateurs en tous genre et surtout inconnus de tous les champenois, c'est d'un courageux, peur de vous faire mordre en sortant plus souvent et en vous nommant?
Quand ils partiront vous retournerez dans le néant comme bien souvent? si c'est pas malheureux d'être aussi lâches, insignifiants et surtout jaloux, oui parce que là est tout le problème, la jalousie qui ronge vos pauvres petits os miteux de l'intérieur.

Bon l'abruti de bas étage, tu viens tenter de me prendre par la force ou tu continues à te faire passer pour un moins que rien... ceci dit pour une fois que ça reflète la réalité.... non parce que franchement, c'est bien beau de blablater dans le vent, bonjour l'incompétence, même pas fichu de mettre une pauvre et faible femme aux arrêts, mais où va t on avec des pseudo dirigeants de cet ordre?

Beh oui quoi, ça pouvait bien fanfaronner, il n'était nulle part le pauvre et les abrutis qui cautionnaient cela l'était tout autant que lui, des vers de terre juste bon à être découpé en morceaux et placés dans une boite... c'était toujours marrant à les regarder se tortiller en sachant qu'ils n'étaient rien et qu'ils ne pourraient jamais aspirer à autre chose qu'à une vie de rampant juste bon à se faire écraser.
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Poinct qu’elle goûtait le droit mais la justice lui tenait à cœur, alors suivant la file de Champenois qui s’en allaient consulter le nouveau Codex, elle put en lire un exemplaire. Toute à son étonnement, elle ne put contenir sa joie, non feinte, devant une telle œuvre.

Mon sieur, le juge de Champagne, je trouve que le procès que l'on vous fait est fort injuste ! Je tiens à vous féliciter publiquement pour l’œuvre magistrale que vous avez rédigée. Je note l’exemplarité de sa concision, la chose étant un modèle du genre en matière d’économie de parchemin et d’encre. * sourit au môssieur *

Je note aussi que c’est la première fois qu’il est aussi aisé de s’y retrouver dans un Corpus Legalis, sans devoir consulter une table des matières. C’est fort appréciable. En vérité, nous avons trouvé notre maître en l’art et la manière de rédiger les Lois et toisons, à sa juste mesure, la belle et grande avancée de notre duché pour ce qui est de sa Justice. Grand’merci mon prince, mon roy, votre sublissime excellence. * voui, manque un volet étiquette pour savoir comment s’adresser au juge grand faiseur de belles lois *

Renchérit le plus sérieusement du monde.

Vous nous montrez là l’étendue de vos compétences en matière de droit et il n’est jamais une mauvaise chose de cognoistre la valeur des gens afin de les mieux apprécier. * Le regarde droit dans les yeux sans sourciller*

Puis reprend un brin boudeuse.

Nonobstant, à fin de me montrer critique, bien que la chose ne soit guère aisée pour le sujet qui nous occupe, il me semble que vous devriez éviter de parler de la grasce de Dieu. Lorsque iceux qui gouvernent une province le font par le biais des armes, il n'est poinct d’élection. Poinct d'élection, poinct de choix, poinct de choix, c’est doncques l’œuvre du Sans-Nom.

Puis s'adressant au gros.

Petit poinct de théologie, Dieu n’a poinct de sujets, il a des enfants. Des enfants qu’il laisse libres de suivre le chemin de la Vertu ou icelui du Vice. En d’autres termes, vivre en l’Amitié aristotélicienne ou se comporter tel un animal.

Revenant vers le juge, s'attacha à conclure son propos de la sorte.

A la réflexion, vous avez perdu votre temps, le règne animal n’a point besoin de codex pour se livrer à ses plus vils instincts. Vous êtes bien bon d’avoir mis votre « patte » à l’ouvrage. Serviteur, mon sieur le juge !


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J'écoute attentivement le gros.

Hum... hum...

Donc vous êtes libres aujourd'hui parce qu'un juge va vous dépouiller de votre bourse dès que vous le croiserez ? c'est ça le principe ?
Pourquoi vous étiez pas libre hier ? expliquez donc. J'suis curieuse.

Et pis comparer les Fatums et Dieu... tsss... Les Fatums, y peuvent tous crever. Y aura plus à suivre leurs lois. Dieu, y peut pas crever. Pour ça que c'est Dieu. Pour ça que les hommes respectent ses lois. C'est pas juste un type qui s'est levé un jour en se disant « tiens, si j'étais Dieu aujourd'hui ».

Faut que j'arrête de traîner en taverne moi... je cause comme une grenouille de bénitier.

Le mal reste le mal, même si un type vient et dit que c'est bin. C'est comme ça.
Vous pouvez appeler le maïs du blé, mais ça changera pas que c'est le maïs qui nourrit les cochons et pas l'blé.
On peut vous dire que casser les os de quéqu'un c'est bien, n'empêche que si on vous l'fait, croyez-moi, z'allez grimacer de douleur.
Y a des choses qui peuvent pas s'changer. Et le bin et le mal, ça en fait parti. Est bien naïf celui qui croit l'inverse !

Des voix s'élèvent. Des connues et des moins connues.
Je souris en entendant les connues, celles-là qui disent des choses que je comprends, celles-là qui pensent comme moi. Bon. Autant moi j'avais peur de dire trop de choses, trop directement, et d'avoir des ennuis, autant eux... ils ont pas peur ! c'est le moins qu'on puisse dire.

Je cherche à distinguer les têtes des propriétaires des voix en me hissant sur la pointe des pieds, leur adressant à chacun un sourire. Vrai que je me sens moins seule pour le coup.

Oui ! voilà !
Vous prenez le pouvoir, c'est bien. Mais faites des choses intelligentes, boudu !
Comme dit la p'tite grâce, n'ouvrez que les mines qu'on peut exploiter. Ça sert à quoi de toutes les ouvrir, même celles qui sont pas à nous ! Juste assez pour que les plus pauvres aient de quoi gagner leur croûton d'pain.
Pis la justice, j'vois pas en quoi c'est aux Fatums de la décider.
Le bien et le mal, c'est Dieu qui l'dit !

Je sais pas d'où je sors ça, tiens... j'ai dû l'entendre dans une discussion de taverne...

Vous trouveriez ça normal que les Fatums disent qu'il faut plus marcher, tiens, mais ramper pour se déplacer ! vous le feriez ? juste parce qu'un imbécile l'a dit ?
J'suis pas intelligente ou quoi, j'sais pas lire et j'sais compter que jusqu'à un poisson, mais j'sais c'que c'est d'être libre. Et on l'était avant. Votre codex truc là, c'pas la liberté !
Je respecterai le nouveau pouvoir si lui nous respecte. Et c'est pas en imposant de crier j'sais pas quoi en taverne !
Et qu'un Fatum me touche, il s'en prendra une comme n'importe quel bonhomme pardi !

Je m'emballe... je m'emballe...

Je me tourne vers l'homme qui m'interpelle et l'écoute, non sans hausser les sourcils.

Euh... j'ai jamais dit que j'voulais être heureuse, ni que j'voulais mes propres règles.
Je vis déjà comme bon me semble. J'ai pas besoin de chef pour ça... manqu'rait plus qu'ça tiens !

J'ai juste dit que ce serait pas mal de rendre l'accès aux mines possible et de faire des trucs pour les champenois aussi et pas que pour les... euh... (envahisseurs ? pilleurs ? tueurs de grand-mère ?)... les nouveaux v'nus.

La fin de la phrase est accompagnée d'une légère torsion de la bouche. Faut que je tienne ma langue ou bien il m'arrivera des misères...

Balisaggeeuuuuuuuuuuuuu !!!

{Aspic_Rat_Heure}
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Et qui êtes vous donc?
Pour que je doive m'incliner si bas
Rien qu'un chat d'un autre pelage
Et voila ma vérité vraie,
Un lion messire,
A toujours des griffes
Et les miennes sont aussi acérées et longues
Qu'acérées et longues les vôtres