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[RP] Rédaction du Nouveau Codex Champenois, Massacre de Reims

Goldfinger
Tywin jubilait, observant la scène qui satisfit son désir de cruauté, après tout il se dit que c'etais bien mieux ainsi espérant que strongold prendrait gout tous comme lui aux vices et tomberais du mauvais coté oubliant toutes formes de justice. il vit silphael chuchoté quelques mots a l’archevêque mais préférant gardé son attention sur le condamné, après tout il pouvait tenter de s'enfuir au dernier moment et la il sauterait sur l'occasion pour infliger la punition lui même il détourna ensuite son regard sur la petite lui souriant et en se disant n'oublie pas ce qu'a dit strong, qu'une fois passer les portes de mon bureau j'avais les pleins pouvoirs , imaginant d'innombrable plan plus tordus les un que les autres, un accident était si vite arrivé. Il observa les gardes tenant les bras de l'homme, le spectacle allait bientôt commencer.

Il murmura a voix basse tout en riant.

Fessez vous plaisir votre honneur...
Jamesonedin
Quand Stronghold lui demande de s'agenouiller d'une voix forte et autoritaire, James répond calmement et posément, sans crainte, sans haine et sans peur ; il a accepté la sentence, il sait qu'il aura mal, peut-être même s'évanouira-t-il, mais il refuse de se laisser humilier :

- Non, Messire, si je dois être fouetté, je le serai debout, doublez la peine s'il vous en plait mais je préfèrerais que vous me passiez votre épée en travers du corps plutôt que de vous obéir. Je ne me mets en effet à genoux que devant le Très-Haut.

Il résiste à l'homme qui veut le forcer à accomplir ce geste, repousse doucement les gardes qui lui tiennent les bras, et se tient, droit comme un i, en face de Stronhold, attendant la sentence. Il sent le regard jubilatoire du glaçon, Tywin Lannister, derrière son dos et entend son rire.
Stronghold
Justice regardait d'un oeil teinté de déception voire de mépris Tywin jubiler, dans l'attente des coups de fouets. Jouir de la souffrance était un stade de perversion auquel Justice n'espérait pas arriver. Bah il n'hésitait pas à claquer du fouet et à tirer sur les contestataires mais il n'y avait rien de personnel là dedans, il faisait ce qu'il avait à faire pour arriver à ses fins rien de plus. Fouetter ne lui apportait pas le moindre réconfort, exécuter des innocents encore moins. Il voulait le calme et le calme était revenu. Il sourit à Silph qui s'approchait pour l'aider dans la besogne mais il grimaça lorsqu'il entendit Jamesondin refuser à nouveau d'écouter un de ses ordres. Ce type était malade sans doute, ou bien il voulait faire le fier. 20 coups de fouet suffiraient sans doute à le mettre a terre, il le savait pour avoir déja été foutté. La douleur grandissante que provoquait les coups devenait presque insurmontable après la dixième utilisation. Tenir debout sans soutien et sans possibilité de se maintenir à un poteau était presque humainement impossible. Mais bon l'homme voulait sans doute conserver une petite dose d'honneur après avoir dû se parjurer pour protéger son amie. Justice ne trouvait absolument pas cela infamant, l'infamie était pour lui de vouloir préserver son honneur au mépris de la souffrance d'autrui comme l'avaient fait l'ensemble des nobles et des maires Normands et Champenois..Stronghold secoua doucement la tête avant de se placer dos au messire

Comme il vous plaira Sieur.

Nous, Justice, Sauveur du peuple, Seigneur de Brée au Mont et Juge de Champagne par la Grace de Dieu et du peuple Champenois, Nous vous condamnons pour incitation à l'emeute et vol d'un document officiel.
Qu'il soit su par tous et par toutes que dans Notre Grande clémence nous limiterons votre peine à 30 coups de fouet.

Remerciez Dieu de nous avoir Porté Nous, Justice à ce poste car sans cela votre fourberie séditieuse aurait été autrement punie.

Mais Nous Sommes Bons et Enclins au Pardon pour qui sait admettre ses torts et affronter son destin.


Dès qu'il eut fini sa tirade, il brandit le fouet et frappa. Sans se ménager, une peine était une peine. Le premier coup fut bientôt suivi par un deuxième puis par une longue série...
_________________
Et qui êtes vous donc?
Pour que je doive m'incliner si bas
Rien qu'un chat d'un autre pelage
Et voila ma vérité vraie,
Un lion messire,
A toujours des griffes
Et les miennes sont aussi acérées et longues
Qu'acérées et longues les vôtres
Jamesonedin
James n'a jamais été fouetté. Protégé et adoré de sa mère adoptive, son enfance s'est déroulée sans aucun coup, pas de coups de ceinture, pas même une gifle. Et sa vie d'adulte ne l'a jamais confronté à semblable peine. S'écroulera-t-il au premier coup de fouet, au dernier, il ne sait pas, il ne veut pas savoir. Il appréhende soudainement la sentence. Sera-t-il capable de la subir sans supplier. Il prie le ciel, lui qui ne croit pas au Très-Haut, bien qu'il ait invoqué cette excuse devant Stronghold pour éviter de s'agenouiller devant l'ennemi, il prie le Très-Haut de ne pas s'écrouler. Mais il ne connaît pas ses limites, les limites de son courage et de sa persévérance. Il est neuf en face de ce supplice, vierge de la douleur, si l'on escompte sa jambe tordue et boiteuse. Il ne sait pas jusqu'où sa force pourra le mener.

Il attend... et le premier coup de fouet tombe, lui cinglant le dos et l'épaule droite, le surprenant par sa violence. Sans le vouloir, il pose sa main sur son épaule, douloureusement touchée. Il a été condamné à trente coups de fouet. Trente... Alors que le premier le fait encore souffrir, le deuxième coup tombe. Il sait désormais que la sentence va être dure à supporter, insoutenable.

Les coups de fouet s'enchaînent désormais, les uns après les autres. James tente d'extirper son esprit du supplice, de penser à des moments heureux, pour détourner son cerveau de la douleur. Il tente de penser à sa mère, qui riait au lavoir, au marché, à la maison, partout, car c'était une femme bonne et heureuse de vivre, à sa petiote, qui est en train de changer sa vie par sa présence. Mais sans succès, la douleur est là, infinie, grandissante. Il croyait auparavant que le corps s'habituait à la douleur. Mais cette croyance est vaine. Son corps ne s'habitue pas à la douleur. Le cerveau, même s'il le souhaite très fort, n'anesthésie pas le corps.

Les coups de fouet continuent de pleuvoir. Au quinzième, peut-être est-ce le quinzième, ou le vingtième, il ne sait plus... il a perdu le fil... il chancelle, tombe à genoux. A genoux, cette position dans laquelle il ne voulait pas se trouver devant l'envahisseur, le vainqueur. A genoux, humilié, vaincu. Dans sa conscience, une petite voix lui ordonne de se relever, de faire face.

Il tente de se redresser, mais ses jambes le trahissent, il s'écroule à nouveau sous un autre coup de fouet. Il a l'impression que cela ne s’arrêtera jamais... le fouet, inlassablement, impitoyablement, tombe, encore et encore, à gauche, à droite, en haut, en bas...

Quand soudain, il ne sent plus de coups. La sentence a-t-elle été exécutée jusqu'au bout, il ne sait pas. Tout ce qu'il sait, c'est que son corps entier hurle de douleur : ses bras, ses épaules, son dos, ses cuisses, toutes les parties de son corps ont été touchées. Il regarde ses mains : même ses mains saignent, son corps entier doit n'être plus qu'une plaie... Sa chemise est déchirée, il en ramène de ses doigts tremblants des pans devant sa poitrine, mais c'est peine perdue, elle est en lambeaux.

Il se relève, chancelant, hésitant, incapable de jeter un regard de défi à Stronghold alors qu'il se voulait triomphant. Tout ce qu'il veut, c'est partir de cet endroit maudit, se recroqueviller sur lui-même dans sa souffrance, se rouler en boule. Il souhaite presque s'évanouir pour ne plus souffrir. Il ne voit pas la foule autour de lui, il se sent dans une bulle d'infinie douleur qui anesthésie tous ses sens.
Guillemmette
Je m'écarte du gaillard, à reculons, le laissant seul face à son bourreau. Mes yeux ne le quittent pas. Mes paupières sont immobiles. J'ai peur de le voir pour la dernière fois. Alors j'encre son image en moi. Cette carrure, cette détermination. Je m’imprègne de lui. Il défie une dernière fois le grand chef. Il est fort, il est vaillant, il est digne. À cet instant, je suis fière de connaître un homme de sa trempe. Il est la bravoure incarnée. Il est mon héros.

Je me suis laissée glisser au sol, les genoux ramassés sous le menton. Je voudrais le regarder. Qu'il sente ma présence. Je voudrais le soutenir. Qu'il sache qu'il n'est pas seul. Mais j'y arrive pas. Je suis faible, moi.

Au premier coup de fouet abattu sur sa peau, c'est la mienne qui frissonne. J'enfouie ma tête pour ne pas voir, ne plus voir, me balançant au rythme des coups donnés. Chaque claquement dans l'air réveille les zébrures de mon dos. Elles éclatent. L'une après l'autre. Je me rappelle. Je ressens. Encore. Cette douleur. Je la connais. Je la partage avec lui. Chaque claquement tétanise mes muscles. Chaque claquement me tire une nouvelle larme. Chaque claquement entaille ma lèvre plus fort entre mes dents. Chaque claquement résonne, bourdonne comme une menace. Chaque claquement hurle ma faute. Je suis lâche. Coupable. Responsable...

Je ne le vois pas tomber à terre. Je n'entends plus rien. Je n'entends que le fouet qui blesse le gaillard. Qui cisaille sa peau. Qui salie son honneur. Qui met à bas son courage.

Et puis le silence. Je relève lentement la tête pour poser des yeux apeurés sur un gaillard titubant.
D'un bond, je me déplie et me précipite, le prenant par la taille, son bras sur mon épaule, essayant de l'aider à marcher du mieux que je peux. J'essaie de ne pas penser. D'oublier. De chasser cette vision du gaillard affaibli, en sang, déchiré. Ce gaillard qui n'a plus rien de fier. Alors je regarde droit devant, déterminée, fixant le bout de la rue comme une issue mystérieuse qui guérira tout. Arrangera tout.
Je ne parle pas. Pour dire quoi ? Au premier mot, je m'effondrerais. Alors je me tais. Mes oreilles bourdonnent. Ma vue se fait trouble par moment. Mais j'avance, sous le poids du gaillard.
Question de vie ou de mort.
Valois
Ce n'était pas la première fois qu'il devait pénétrer dans Reims au nez et à la barbe des autorités, Reims dont il connaissait la moindre ruelle pour y avoir passé une grande partie de sa courte vie. Mais cette fois, les choses étaient différentes. Il n'était pas le fugitif que la connétablie sommait d'abaisser l'étendard, il n'était pas le conseiller en cavale, il était simplement Valois, qui s'inquiétait des évènements survenues en sa terre natale.

Il se faufila parmi la foule de manants attroupés sur la grande place. Personne ne bougeait, impuissants qu'ils étaient face aux brigands qui menaçaient leur vie. Il assista à la scène, le courage d'un homme vaincu par la douleur du fouet, son honneur bafoué. Il était là, impuissant lui aussi, vu le nombre de brigands prêt à tirer au moindre mouvement suspect.
Il avait pitié pour lui. En silence, il adressa une prière au Très Haut, qu'il soutienne cet homme dans l'épreuve et la douleur.

Le fouet terminant son œuvre, il vit cette jeune femme se précipiter pour aider le supplicié. Il lui semblait la connaitre ; oui il l'avait déjà rencontrée, lors de son dernier passage en Champagne. Elle peinait à soutenir l'homme. Valois s'avança à travers la foule, il devait l'aider à le transporter en d'autre lieu. Bravant le regard des brigands, il s'approcha.
Goldfinger
Tywin resta la impassible, regardant les coups de fouets pleuvoir, ne détournant pas les yeux de la scène. il jeta finalement un œil sur la foule au cas ou celle-ci tentait de se révolter à nouveau, il savait que Fatum était mieux armée et plus puissant mais les habitants de la capital avait l’avantage du nombre.

Un garde lui signala qu'il était temps de partir. Il se retourna vers les habitants,leurs lançant un regard noire.

Les prochains qui défieront notre autorité ne s'en sortiront pas aussi bien....


Il fit signe de la tête au juge

Votre honneur je me retire, j'ai d'autre chat à fouetter.
Crakity
Crakity observa la scène. Stronghold donna du fouet. Son visage restait impassible, ne trahissant aucune émotion. Les champenois n'avaient que ce qu'ils méritaient. Lui aurait été plus dur.

Il vit Tywin sonder la foule et s'adresser à elle après que la sanction de Justice fût appliquée. Le procureur se retira ensuite.

Lui décida de rester aux cotés de Strnghold, afin de voir la tournure que prendraient les débats maintenant que le calme était revenu.

_________________
Jamesonedin
Chancelant, James fait quelques pas hésitants, à moitié courbé en avant, quand soudain il sent une présence près de lui, une petite silhouette gracile, qu'il reconnaîtrait en mille, sa petiote, Guillemmette.

Elle le prend par la taille, et il manque défaillir, tant le contact des mains de la gamine contre sa peau meurtrie et à vif le fait souffrir. Elle ne dit rien. Elle l'aide, tout simplement. Elle l'aide à quitter ce lieu de supplice et d'humiliation. Il ne croisera pas le regard de son juge ni de Tywin, qui doit triompher en cet instant. Il ne regarde pas la foule, il fait lentement un pas après l'autre, heureux de ne pas s'écrouler, heureux de voir qu'il a surmonté cette épreuve sans y laisser la vie, heureux parce qu'il est libre et que maintenant sa vie peut reprendre.
Stronghold
Les coups pleuvent et Justice ne s’arrête pas.Il ne s’arrête pas lorsque James s'effondre au sol, brisé par les coups de fouets. Une sentence est une sentence, c'est cette froideur dans le jugement qui l’empêche d'y prendre plaisir ou au contraire de se répugner de lui même. Il est Justice. Tout en enchainant les coups, il voit au loin. Il voit l’échec champenois; La ruine de son espoir. Il avait cru en ce peuple, cru que la vilenie du roi finirait par les pousser à se révolter et à accueillir Fatum en libérateurs..Et voilà où il en était arrivé. Quelle déception... Il aurait voulu faire du mouton champenois un lion prêt à éventrer son maître mais le mouton n'avait su que pousser un faible bêlement et se positionner en faveur de ses chaines. Qu'il en soit ainsi.

Le trentième coup de fouet était tombé et Justice jeta son arme a terre avant de reculer de quelques pas et de regarder l'assistance

Y'a t'il quelqu'un d'autre?

Le silence qui suivit était à la fois une éloge au courage du supplicié mais aussi une insulte à la couardise des autres Champenois. Stronghold sourit

Bien.Justice est faite!

Et Justice partit tout en jetant un regard mi amusé mi déçu aux "courageux" champenois qui avaient un temps cru pouvoir se permettre de résister.Il se retourna une dernière fois, comme mû par un dernier espoir, et s'adressa a l'ensemble des Champenois

Champenois! Ma déception est grande ce soir d'avoir dû arriver à de telles extrémités! Je pensais que le peuple de Champagne aurait appris. Qu'il aurait appris que Fatum n'était pas son véritable ennemi mais qu'il s'agissait bien du Roy et de sa clique de lèche bottes. ce ne sont pas les pillages qui ont détruit l'Artois mais bien la succession des têtes couronnées, celle qui a fait de vous un Duché Moribond n'est autre que France elle même. C'est elle qui vous accable de taxes et qui vous entraîne dans des guerres que vous ne pouvez gagner et qui n'est pas là pour vous protéger lorsque vous en avez besoin. C'est elle qui prend le contrôle de votre Duché lorsque vous refusez de signer un accord vassalique alors qu'elle est elle même incapable d'honorer les clauses de son propre contrat.

Ce qui s'est passé sur cette place n'est que l'exemple de ce que la Royauté a fait de vous: Des moutons. De pauvres et misérables moutons qui ont osé un instant se révolter contre la Regence, il est dommage que ce sentiment soit né contre nous et non pas contre le Roy, source de tous vos réels problèmes mais soit; Vous vous êtes donc révoltés un instant jusqu'au moment où Nous Justice avons haussé le ton. Et là en parfaits herbivores vous vous êtes tu. Alors même que vous vous entre souteniez lorsqu'il s'agissait de voler le Codex et d'insulter Notre Justice, lorsqu'il est venu le moment d'affronter votre punition un seul d'entre vous a osé se montrer. Les autres sont redevenus les moutons qu'ils ont toujours été et se sont tus, regardant leur compagnon se faire fouetter..

Nous allons partir, nous allons quitter Reims et vous rendre a ce Roy que vous adulez tant alors même qu'il vous pisse à la raie. D'ici quelques jours, vous crierez tous ensemble " Reims est sauvé, vive le Roy, vive la france et vive la Champagne."

J'entends déjà vos pathétiques bêlements, je vous entends déjà vous auto congratuler après avoir été ridiculisé successivement par l'Artois, par Fatum et par la France. Par la France oui que vous allez accueillir en sauveurs alors même qu'ils sont source de tous vos problèmes, c'est la France qui en volant le trésor artesien a conduit le Fier Comté indépendant à nous donner ces agréments, c'est la France qui a obligé vos troupes a attaquer l'Artois alors même que vous n'aviez aucune chance, c'est le roy qui n'a même pas cru bon de publier la moindre annonce de soutien à votre égard.

Champenois, champenoises soyez content Fatum s'en va et votre Bon Berger revient.

Que Vive l'Alliance

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