Gedeon
Pour qui allait-on le prendre ? Et surtout, pour qui se prenait-il ?
Cela faisait peu de temps que Gédéon était arrivé à Limoges pour accompagner sa Rose et, depuis qu’il était là, il avait demandé à courtiser la demoiselle, on l’a autorisé à participer aux joutes, à loger au domaine de sa peut-être, probablement, on ne sait pas mais il l’espère, future belle famille, le Duc l’a pris comme écuyer et, comme tout cela ne suffisait pas, voilà qu’il demande à la Duchesse un endroit où il pourrait installer son atelier temporaire. Culotté le jeune homme ou avait-il simplement une idée derrière la tête ?
Cela ne semblait pas avoir choqué la Duchesse qui, malgré le fait que Gédéon n’ai pas voulu lui dire ce qu’il allait y faire, lui fit remettre les clés de la remise afin qu’il s’y installe.
Dans cet atelier, il allait y travailler de nuit, vieille habitude prise à Montpensier lorsqu’il allait creuser à l’abri des regards et au moment où les villageois c’étaient endormis. Sachant que Darria avait le sommeil difficile et qu’elle avait besoin de se changer les idées, connaissant également la finalité de son projet, il lui proposa de l’assister, ce que la demoiselle accepta. Pourquoi Darria et pas Rose avec qui il aurait pu passer un peu de temps ? Deux raisons, la première, la plus importante, c’est que si on les trouvait seuls dans la remise tous les deux, cela risquait de tourner au vinaigre et il n’envisageait pas la décapitation ou la pendaison pour tout de suite… Le deuxième raison est que les traits de Darria allaient l’aider dans son ouvrage.
L’atelier, l’assistante, il ne lui manquait plus que les outils et la matière première. Pour cela, il se rendit chez un forgeron où il trouva tout ce dont il avait besoin puis, il alla jusqu’à la mine de pierre ou il allait négocier une pierre de taille à la dimension voulu. La mine fournissant quasi exclusivement le Comté, il du tailler lui-même la pierre pour qu’elle soit prête à être travaillée. Le contremaître a eu tout de même la sympathie de lui fournir une charrette afin de transporter le bloc plus facilement. Gédéon prit soin de recouvrir la pierre et s’en retourna discrètement au Domaine pour y mener la matière première à son ouvrage.
Une fois dans la remise, il fallait la transformer en atelier. Une table solide lui servirait de plan de travail, deux tabourets, un pour lui, l’autre pour son assistante et un guéridon pour poser ses outils. Les étagères, déjà présentent, serviraient à y poser le linge avec lequel il recouvrerait son travail chaque fois qu’il quitterait l’atelier, des gobelets, une cruche d’eau, le tonnelet de bière restera, quand à lui, à terre, mais aussi dans bandelettes de tissus et une bouteille d’un alcool fort pour soigner les éventuelles, et très probables, blessures.
Tout était fin prêt, il ne restait plus qu’à se mettre au travail. Mais avant ça, Gédéon retourna aux écuries pour terminer de s’occuper des chevaux du Duc pour ensuite prendre du repos.
C’est donc quelques temps après que la nuit soit tombée qu’il retourna à la remise. Il découvrit la pierre de taille, plaça, à côté d’elle, un morceau de charbon taillé en pointe puis, en attendant que Darria arrive, se servit un gobelet de bière.
Cela faisait peu de temps que Gédéon était arrivé à Limoges pour accompagner sa Rose et, depuis qu’il était là, il avait demandé à courtiser la demoiselle, on l’a autorisé à participer aux joutes, à loger au domaine de sa peut-être, probablement, on ne sait pas mais il l’espère, future belle famille, le Duc l’a pris comme écuyer et, comme tout cela ne suffisait pas, voilà qu’il demande à la Duchesse un endroit où il pourrait installer son atelier temporaire. Culotté le jeune homme ou avait-il simplement une idée derrière la tête ?
Cela ne semblait pas avoir choqué la Duchesse qui, malgré le fait que Gédéon n’ai pas voulu lui dire ce qu’il allait y faire, lui fit remettre les clés de la remise afin qu’il s’y installe.
Dans cet atelier, il allait y travailler de nuit, vieille habitude prise à Montpensier lorsqu’il allait creuser à l’abri des regards et au moment où les villageois c’étaient endormis. Sachant que Darria avait le sommeil difficile et qu’elle avait besoin de se changer les idées, connaissant également la finalité de son projet, il lui proposa de l’assister, ce que la demoiselle accepta. Pourquoi Darria et pas Rose avec qui il aurait pu passer un peu de temps ? Deux raisons, la première, la plus importante, c’est que si on les trouvait seuls dans la remise tous les deux, cela risquait de tourner au vinaigre et il n’envisageait pas la décapitation ou la pendaison pour tout de suite… Le deuxième raison est que les traits de Darria allaient l’aider dans son ouvrage.
L’atelier, l’assistante, il ne lui manquait plus que les outils et la matière première. Pour cela, il se rendit chez un forgeron où il trouva tout ce dont il avait besoin puis, il alla jusqu’à la mine de pierre ou il allait négocier une pierre de taille à la dimension voulu. La mine fournissant quasi exclusivement le Comté, il du tailler lui-même la pierre pour qu’elle soit prête à être travaillée. Le contremaître a eu tout de même la sympathie de lui fournir une charrette afin de transporter le bloc plus facilement. Gédéon prit soin de recouvrir la pierre et s’en retourna discrètement au Domaine pour y mener la matière première à son ouvrage.
Une fois dans la remise, il fallait la transformer en atelier. Une table solide lui servirait de plan de travail, deux tabourets, un pour lui, l’autre pour son assistante et un guéridon pour poser ses outils. Les étagères, déjà présentent, serviraient à y poser le linge avec lequel il recouvrerait son travail chaque fois qu’il quitterait l’atelier, des gobelets, une cruche d’eau, le tonnelet de bière restera, quand à lui, à terre, mais aussi dans bandelettes de tissus et une bouteille d’un alcool fort pour soigner les éventuelles, et très probables, blessures.
Tout était fin prêt, il ne restait plus qu’à se mettre au travail. Mais avant ça, Gédéon retourna aux écuries pour terminer de s’occuper des chevaux du Duc pour ensuite prendre du repos.
C’est donc quelques temps après que la nuit soit tombée qu’il retourna à la remise. Il découvrit la pierre de taille, plaça, à côté d’elle, un morceau de charbon taillé en pointe puis, en attendant que Darria arrive, se servit un gobelet de bière.
