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[RP] Visite en taule

Klouska
En d'autres circonstances, en d'autres temps, elle l'aurai presque apprécié et trouvé drôle.. mais la réalité du moment était bien là, et tout cela n'avait rien d'amusant.
Elle voyait bien où il voulait en venir.. la faire entrer dans la cellule et refermer la porte à double tour derrière elle..

Elle lui fit face, un tout petit mètre les séparait.
Puis-je lire les instructions qui figurent sur l'autorisation que je vous ai porté ?
demi sourire qui se dessine sur les lèvres de la Dame. L'avait il cru si bête ?

Un grognement détourna la conversation et son attention se porta sur le détenu.
Et lorsque leurs regards se croisèrent, toutes précautions, toute prudence s'envolèrent et Klouska pénétra dans la cellule.
-ahh l'Amour.. il vous fait perdre la raison..-
En quelques pas elle rejoignit Atlas et prit son visage dans ses mains.
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Zadroc
Il grogna, n'ayant pas le temps de lui répondre qu'elle entrait déjà dans la cellules


il regarda l'emmerdeuse ce jeté contre son ami .

laissé moi lui enlever c'est chaines du murs, il pourra se déplacer un peux.

Une fois cela fais il retourna dans les couloirs de la prison.

Je reviens dans une heure.

Il sortit de la cellule, déboussoler par ce témoignage d'amour, oubliant de fermer la porte derrière lui.
Atlas
Les sons des pas et les murmures de conversation résonnaient sur les murs de pierre. Les bruits s' estompèrent pour laisse place au claquement métallique d'un énorme trousseau de clés, un ''tic'' la clé tourna, un ''toc'' le verrou glissa et dans un grincement sinistre la porte s'ouvrit.

Éblouie par la lueur des torches qui envahit la petite pièce, Atlas pouvait uniquement voir deux ombres se tenant devant lui. Encore le Bourreau??? un garde qui venait le battre pour passer le temps??? L'homme se leva aussitôt handicapé par les chaines qui le reliait au mur et par son dos qui le faisait souffrir poussant un grognement de douleur.

Son dos meurtrie a jamais par le passage du bourreau Fatum... un souvenir gravé dans la chair du passage de cette vermine en terres champenoises. La prison et le fouet voilà la recette pour briser un homme de conviction.

Les mains engourdit par les chaines, les yeux conditionnés par la noirceur, l’ouïe assourdit par le silence... c'est au doux parfum qu'il reconnu sa douce...aussitôt il tomba à demi debout retenu par les chaines... le contact des mains chaudes de Klouska ont su fait renaître une lueur d'espoir dans les yeux tristes du détenu.

Libre de ses chaines il remercia le garde d'un signe de la tête et le regarda filer vers la porte

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Klouska
Klouska déposa sa petite sacoche au sol et entreprit d'inspecter son homme sous toutes les coutures. Elle en avait totalement oublié le chef de garde..

Ca va ? ils ne t'ont pas trop amoché ? Lui demanda t'elle entre deux baisers.
Elle lorsqu'elle voulu le serrer dans ses bras, il la repoussa dans un cri de douleur.
C'est alors, seulement, qu'elle vit les marques dans son dos.
Elle l'aida alors à s'asseoir sur sa couche et farfouilla dans son sac.
Elle avait caché, parmi les quelques miches de pain, une petite fiole d'eau de vie à la mirabelle. Trésor de Lorraine, son pécher mignon, elle trouvait toujours le moyen de s'en faire apporter. Le 'Schnaps,' comme ils disent, était sa boisson favorite pour affronter les hivers rudes.
C'est d'ailleurs à cet effet qu'elle lui en avait apporté, elle se doutait bien que les cellules seraient pus froides que la mort elle-même. Evidement qu'elle l'avait caché des yeux du garde, il aurait tôt fait de la lui prendre.

Mais cette fois, l'eau de feu aurait tout autre utilité.
Elle déchira l'un des pan de sa propre chemise et l'en imbiba du précieux liquide.

Serre les dents mon amour.. ca va bruler.. mais il faut désinfecter les plaies et c'est tout ce que j'ai sous la main.

Avant qu'il ne proteste, elle commença à tamponner le dos meurtri d'Atlas et acheva son œuvre en tentant, du mieux qu'elle pu, d'ignorer les cris de douleur de son homme.

Elle détacha ensuite sa belle cape d'hiver et la lui déposa sur les épaules.
Elle rapprocha la sacoche et lui mit une miche de pain entre les mains.

Mange un peu, et cache et conserve les autres pour les jours à venir.. Je ne suis pas sure d'avoir l'autorisation de te rendre visite à nouveau..
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Atlas
Sa belle était la devant lui, à l'inonder de baisers ne lui laissant le temps de répondre aux questions... mais qui aurait pu s'en plaindre... lorsqu'elle le serra contre lui une intense douleur lui traversa le corps...
comme une torche qui embrase la paille.

Haahahah Klous... mon dos!!!!

Il se tourna doucement lui montrant son dos ensanglanté, le triste résultat de la justice brigande.

Les gémissements de douleur devaient s'entendre dans toute l'aile de la prison, l'eau de feu portait bien son nom!!! heureusement la douleur vive était de courte durée, laissant place à un engourdissement à la limite euphorisant...

Il attrapa le pain et en dévora une partie sans dire un mot ... et avec appétit comme s’il s'agissait d'un morceau de venaison cuit à la perfection apprêté par la cuisinière du Domaine Champigneulles.

Reprenant son souffle, après quelques bouchées

J'aurais peut-être ê dû faire moins le mariole au tribunal j'aurais surement eu la vie un peu plus facile ici.

Voyant que le garde avait laissés la porte ouverte, il s'y dirigea en titubant regardant dans le couloir pour voir s’il y avait des gardes en patrouille. Le couloir était vide, pas une ombre, pas un bruit. Profitant de ce bref instant de liberté il se dirigea dans la cellule qui lui faisait face. Par la fenêtre la vue dégagée surplombait toute la partie nord-est de la ville ainsi que de ses remparts. Le retour en cellule fut plus ardu que l’aller!! Avec la démarche d’un grand père de 90 ans sans canne…

Essoufflé par l’effort, il se rassit péniblement sur sa paillasse.

Tu as de quoi écrire un message dans ta besace?
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Klouska
De quoi écrire ?

Elle le regarda, soupçonneuse.. qu'est ce qu'il entendait par là ? Comptait il établir son testament ? Pensait il au pire ? Il n'en avait pas l'air pourtant...

Crois tu vraiment que je me promène avec plume et encrier en poche ?

Machinalement, elle fourra ses mains dans les poches de mon manteau.
Surprise, elle en sortit un morceau de vélin.. Elle le reconnu presque instantanément, il s'agissait du propre courrier qu'elle avait reçu quelques heures plus tôt lui annonçant l'emprisonnement de son cher et tendre.

Ah ben.. tu peux utiliser le verso de ce parchemin..

elle reflechit et sortit un vieux morceau de fusain de la sacoche.

Il n'en reste qu'un petit morceau mais ca devrai suffire.. non ?

Mais... qu'est ce que tu veux inscrire ?
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