Le Bourreau, incarné par Stronghold
Sur la grand place de Reims avait été dressé d'immenses trétaux sur lesquels reposaient un engin de bien sombre augure: un Gibet. La regence n'avait jamais prévu d'être magnanime et les châtiments iraient bon train pour quiconque enfreindrait la Loi. A côté de la potence se dressait un pilori ainsi que de la corde et un fouet; Tout ce qu'il faut à un régime pour construire des bases solides avant d'avancer.
Devant l'estrade se dressaient de nombreux gardes Fatums, rendant l'accès à celle-ci totalement impossible pour quiconque portant des intentions belliqueuses. Le bourreau était là entièrement vêtu d'un tissu noir sur lequel était imprimé le symbole de Fatum. Lentement le temps s'écoulait.. Qui serait le prochain supplicié?
_________________
Rebalisé by {Belphegor}
Werner
un géant se présente devant un homme masqué de noir
Bonchour ! Gulpy être responsap de tout ce bazar ! je foudrai avoir une mort honorape ! moi poser marteau devant toi et puis toi commencer ! ça être grand honneur de pouvoir mourir pour rejointe les pitites walkyries la haut !
Dommache que je puisse pas être terminé en ayant chance de me batte avec marto.
une voix derrière le blondinet a tresses criait :
Courage chef ! montrez lui que les danois savent regarder la mort en face et rester serein!
Gerda, la femme de Gulpy pas loin de Helgi :
Courage mon chéri ! ne t'inquiète pas ! tu aura une tombe décente !
Garde Fatum, incarné par Sabo
Le gaillard restait là, prés de la place d’exécution, Hache à la main et épée au fourreau. Depuis la pagaille qu'avaient foutu les rebelles, les consignes avaient changéesLe gaillard restait là, prés de la place d’exécution, Arc à la main, épée au fourreau. Depuis la pagaille qu'avaient foutu les rebelles, les consignes avaient changées. Désormais la tolérance zéro était de mise.
Il ne comprenait pas pourquoi, certains champenois, refusaient le changement.
La vie était tellement plus belle depuis qu’il avait rejoint le Fatum.
La puissance et le nombre étaient largement en faveur du Fatum alors pourquoi risquer sa vie ?
Pourquoi continuaient ils à ce battre alors que l’espoir n’existait plus, que la bataille perdue d’avance, que la mort était certaine ? La mort … n’est pas une forme de lâcheté ?
Pourquoi repartir de zéro, perdre la face et faire l’effort de s’adapter au changement quand on peut mourir … Dire que les champenois s’époumonaient à chanter leur amour de la terre, alors qu’en fait, ils s’empalaient volontairement au bout des épées victorieuses.
L’ego, la petite fierté propre à l’homme.
Ils avaient laisser tomber leur tant aimée champagne, pour mourir avec un semblant d’honneur.
Une véritable bande d’égoïste.
La Champagne sera plus belle, plus libre et plus forte que jamais.
Mais certainement pas grâce à ses abrutis.
Aranel_
Au tribunal
Deux gardes furent nécessaires pour maîtriser Aranel. Un pour le tenir avec fermeté, un autre pour lui passer les chaînes aux poignets et aux pieds, le tout reliés par une chaîne plus longue et ce, pour limiter ses mouvements. L'enfant s'arrêta de se débattre. Cela ne sert plus à rien, il se fatigue inutilement.
Il a l'air bien fin avec ses jolis bracelets. Il n'osa pas regarder son oncle, tellement qu'il a honte d'être menotté. Les yeux plongés vers le sol, l'enfant sourit parce qu'il a fallut deux grands gaillards pour le calmer et le faire tenir en place. Alors que le juge prononça son verdict, Aranel s'amusa à tirer sur ses chaînes mais il se rendit vite compte qu'il ne put lever ses mains.
Citation:Nous, Justice, dict Stronghold, Juge de Champagne par la Grace de Dieu et du Peuple Champenois condamnons Aranel_ a deux jours de prison, pour forger son caractère et ne pas avoir fait fabriquer des chaines pour rien
Mais également à recevoir une série de 5 fessées en Place Du Supplice, administré par notre Bon Bourreau
Aranel releva la tête à la fin du verdict. Il crut rêver. Le juge lui a donné une sentence d'adulte. De la prison. Il se pinça la main. Aie ! Non il ne rêve pas. Il quitta ensuite le tribunal, tenu fermement au bras par un garde.
Vers la place du supplice
L'enfant eut bien du mal à suivre les grandes enjambées du garde, ce qui l'obligea à courir par toutes petites foulées.
Vous pouvez aller moins vite ? Je n'arrive pas à vous suivre avec ces chaînes aux pieds. C'est bon, il y a pas l'feu, on a tout notre temps.
Aranel n'est pas du tout pressé pour aller en prison. Sauf qu'au lieu de rejoindre les sombres cachots, le garde prit la direction de la sortie. Il continua d'avancer avec ses petites jambes tout en grommelant. Ce crétin ne veut toujours pas ralentir l'allure. Ils arrivèrent enfin sur une place où sont dressés de drôles d'instruments puis non loin un homme vêtu tout en noir qui attendit.... mais quoi ? Le garde jeta l'enfant aux pieds du bourreau. A genoux, Aranel relèva la tête et remarqua que l'homme portait un masque. Il osa.
Pourquoi vous êtes déguisé ? Pourtant c'est pas carnaval aujourd'hui^^. Ou alors c'est parce que vous avez pleins de boutons que vous cachez votre visage ?
De toute façon, qu'il reste silencieux ou pas, il la recevra sa correction.
Legolas.
Légolas avait pris la défense de Aranel et argumenter dans l'espoir que le Juge fasse preuve de clémence. Bon normal pour un oncle de venir défendre son neveu. Le blondinet n'était pas seul pour apporter son soutien à l'enfant. Une femme inconnue au jeune Seigneur de Beautheil s'était également présentée. D'ailleurs, il se dit qu'il devrait lui écrire et la remercier.
Pour sa dernière plaidoirie, son neveu n'a pas trouvé mieux que de donner du fil à retordre aux Gardes en courant dans tout le tribunal. Légolas avait levé les yeux au plafond, Aranel ne fait qu'aggraver son cas mais en même temps, cela l'avait fait sourire d'avoir vu ces abrutis de Gardes peiner pour le rattraper. Le verdict finit par tomber. 2 jours de prison. Le Juge Injustice avait rappelé la vulgarité de Légolas. Sur le moment, le jeune homme s'en veut car il vient de faire condamner le garçon. Dire que Aranel aurait pu être acquitté et sortir de ce tribunal libre comme l'air.
Non, c'est pas vrai, Légolas n'a pas été vulgaire, il a juste voulu faire comprendre que les Membres de l'Alliance du Rectum ont des têtes de fion, surtout le Procureur qui lui en prime, a une sacrée tête de vainqueur ^^. D'ailleurs, le jeune Seigneur de Beautheil est étonné qu'un procès n'a pas été ouvert à son encontre. C'est quand même grave, très grave de comparer l'Alliance Fatum avec un fion ^^. L'enfant est emmené par un Garde hors du tribunal. Légolas les suit jusque la grande place où se déroulent en public les exécutions. Il veut veiller à ce que l’Exécuteur ne double, voire ne triple pas la sentence.
Jeté comme un sac par terre devant le Bourreau, l'enfant ne se laisse pas pour autant intimider, qu'il s'amuse même à provoquer. Ou bien pose-t-il ses questions en toute innocence ? C'est la première fois que son neveu se retrouve en face d'un Bourreau. Légolas ne peut s'empêcher d'afficher un sourire mais il se doit d'intervenir pour le bien du petit blond.
« Arrête Aranel ! », mais pense en regardant le Bourreau : « Ca fait quoi de se faire casser par un gamin ? »
