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[rp privé ] Ce soir le clair de lune domine l'Impatient

Rotule.baccard
"La rêverie est le clair de lune de la pensée"
Jules Renard




Quelques heures avant d’être dans leur appartement privé du château de Clansayes, Rotule accompagne son aimée avec son joyau Emelyne en ville de Valence. Une ballade ordinaire de la famille ? Non… Les prescriptions du Médicastre ont été claires, bien que le petit être semble solidement encrer dans sa bulle protectrice, Elisa s’est affaiblie, et pour le bien de l’enfant tout comme celui de la mère, celle-ci doit se reposer ! La prière, et l’éloignement du tumulte de la vie grouillant au château ne peut qu’être bienfaisant pour la jeune mère et son enfant, avait insisté l’homme de médecine.

Pour cela, une cellule au couvent fut réservée pour la belle Malemort et son petit trésor, et même si le couple accepta les recommandations du Médicastre sans broncher puisqu’il en allait de la santé de leur petit être, cela n’empêche pas de rendre la séparation du couple pesante.

Mais se soir le clair de lune domine le Baccard qui est de retour en ses terres. La fraîcheur de la chambre du couple, rend l’absence d’Elisa avec son ventre arrondi portant l’amour de leur enfant à naître, plus difficile qu’il n’aurait pu l'imaginer.

Maintenant il est tard, le silence règne dans le Domaine, et seul dans sa chambre le Vicomte comble le manque ressenti en s’assommant de travail. Épuisé, il finit par capituler et rejoindre la grande couche vide. Ses yeux se ferment, mais le sommeil ne vient pas. Son esprit vagabond a ses souvenirs. Des images passées il ressent le même sentiment d’oppression, quand partant du Limousin accompagné de la toute jeune Lizzie qui à l’époque n’était pas plus haute que deux cagettes de pommes empilées, il avait choisis à contre cœur de s’éloigner de la belle princesse, et ne pas venir lui faire de mal en lui exprimant combien il la désirait.

Alors qu’il ne l’espérait plus, le destin avait joué avec les deux amoureux jusqu’à ce qu’ils puissent enfin être ensemble. Et voilà qu’aujourd’hui, même si il ressentait une forte solitude, Rotule était heureux, et cela il le devait à son Eden, sa princesse Elisa, qui en plus de le combler par son amour, sa sensualité, son espièglerie, sa complicité, elle allait bientôt lui donner l’immense joie d’être a nouveau père… Mais ce soir le clair de lune domine le Baccard qui chute dans les limbes d'un sommeil agité et entre coupé...

Draps froissés, traversin au sol, oreiller pétrie, le soleil encore bas brille de son éclat printanier. Le Baccard ouvre un œil qu’il cligne éblouie par la lueur du jour, et s’étirant de tout son long, il se remémore instantanément qu’Elisa n’est pas là. Pour pallier au manque, il prend du vélin et commence à rédiger une lettre a son intention qu’il ira déposer lui-même au couvent, tout en profitant de quérir des nouvelles des siens, même si l'Impatient s’est très bien que les nonnes ne lui laisserons point le loisir de passer un peu de temps avec son aimée, jusqu'a ce que celle ci puisse être dispenser de son repos monacale prévu jusqu'au prochain vendredi


Citation:

    Mon Eden, mon Elisa,

    M’endormir sans toi à mes côtés c’est pénible, et la lueur de la lune qui reflétait dans notre chambre semblait prendre malin plaisir à faire que le temps soit plus long encore. De mes songes où je visitais ton paradis, je me réveillais te cherchant dans notre grand lit, je palpais, je bougeais, je fouillais les draps vides de toi, et je me réveillais le cœur lourd de ton absence.

    La lueur de la lune semblait se moquer de moi plus encore. Ses rayes lumineuses me montraient au loin le chemin pour te retrouver au fond de ton couvent. Seul dans notre lit, mon visage s’enfouissait au tissus délicat de ta chemise de nuit froissée que j’ai retrouvé, je respirais ton odeur, j’avais envie de t’enlacer et respirer ton souffle chaud. J’avais envie d’aller là-bas te rejoindre.

    M’endormir sans toi à mes côtés c’est compliqué, la lueur de la lune me drapait le dos, m’écrasant plus encore du poids de ton manque. Mes bras resserraient mon oreiller pour ne pas craquer et venir te retrouver dans ta cellule monacale. J’enviais de caresser le galbe protecteur de ton ventre et goûter tes lèvres, oui je luttais, pour ne pas chevaucher à plein galop et te rejoindre là-bas. Et de mes désirs je te percevais toute nue sur du satin, mon corps vibrait de plaisir, mon visage effleurait ton paradis, je dégustais ta sensualité. Mais tu n’étais pas là, et encore une fois je me réveillais soupirant de ton manque.

    M’endormir sans toi à mes côtés c’est un calvaire, et la lune avec ses rayes qui illuminaient ton portrait accroché au mur semblait se jouer de moi, je te désirais, je te voulais entièrement, je cognais mon oreiller pour le placer sur ma tête, pour furtivement ne pas partir à toutes hâtes venir me glisser là-bas à tes cotés.

    Épuisé, je m’endormais, et de mes rêves sensuels, je voyageais en toi, nos doigts croisés se resserrant toujours plus fort, je respirais ton souffle court, j’écoutais tes gémissements se fondre aux miens. Ivre de bonheur, je sombrais enfin au plus profond dans mes songes.

    Le soleil printanier qui transperce les persiennes m'a réveillé, pour me rappeler que tu n’es pas là, et l’Impatient que je suis se meurt d’aller là-bas, être à tes cotés.

    Mon Elisa, mon Eden, chaque instant je pense à toi, à Emelyne et notre bibou.

    Je vous aime de tout mon être.






    Faict de Clansayes le deuxième jour du mois d’Avril de l’an de grâce MCDLXI


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Rotule.baccard
Nouvelle journée, et la routine de la vie du château en ce jour est pour ainsi dire bousculé. Étrangement L’Impatient cours d’une aile a l’autre à rédiger des vélins, et donner des instructions à toute volées.

Mais que se passe-t-il pour qu’il coure ainsi ? Le château familial est il prit d’assaut !!? Non même pas… C’est juste que le Vicomte de Clermont en Viennois se vide l’esprit en s’activant de tout bord pour que le temps passe plus vite… Alors oui, tel un furieux l’Impatient qui à le sentiment profond de la solitude, qui s’aperçoit que derrière chacun de ses pas elle lui manque, cavale de tout bord ! Et plus le temps passe et plus elle lui manque, et plus elle lui manque et plus il s’active !

Pas de chance pour le personnel des Baccard, qui pour le coup se voient bousculer sans broncher en tous sens dans leurs habitudes! Si seulement la mère Supérieur du couvent avait en matinée autorisé le Baccard d’avoir une petite entrevue avec son aimée, il est certain que celui-ci serait plus détendu. Sans va-t-on dire qu'a la nuit tombé, libéré de leur labeur, certain d’entre eux se sont rendue a la chapelle du Domaine pour implorer le tout puissant par la prière, demander qu’un retour rapide de la Châtelaine ait lieu et que le calme revienne.

C’est pas des cracs, Rotule se détraque, et pour cela la Maître queue du Domaine prépara de quoi calmer son Maître pour le souper en confectionnant ses plats favoris. Mais Rotule, tendu comme l’âme d’un arc Angloi prêt a libérer sa flèche boude la table ! L’attention est louable, mais fiers il ne veut pas que cela soit dit qu’il est intenable et de mauvaise compagnie du fait que sa douce lui manque. Et pourtant cela transparaît autant que la pureté d’un éclat de diamant.

La lune est a nouveau dominante dans le ciel étoilée, il est tard, tout le monde est endormi, mais pas lui ! Alors il essaye de se vider la tête en se tenant compagnie d’une bouteille d’Abricotine pour éviter qu’une nouvelle nuit d’insomnie le gagne !

De gorgée en gorgée, la gnôle s’infiltre lentement dans les veines du Châtelain jusqu'à ce qu’il finisse par s’effondrer sur le lit et que la bouteille vide roule sur le parquet… Ivre, il vole et virevolte aux corolles du sommeil. A nouveau les rayes de la lune viennent couvrir de sa blanche protection le corps de Rotule étalé de tout son long. Sur son visage se dessine un sourire, planant dans son sommeil éthylique, il a rejoint son aimée par les rêves, il est heureux… Croyant l’entendre rire, croyant l’entendre chanter, la sentant venir lui caresser le front, la sentant se serrer a lui, l’apercevant dans sa robe d'été préféré avec son énorme ventre, l’apercevant lui sourire. Les heures passes et la lune brille de son éclat mystique dans la chambre du couple, et le Baccard qui se tourne et se retourne poursuit ses rêves. Il croit qu’elle lui murmure des mots tendres, il croit qu’elle le regarde et tortille sa mèche de cheveux d’ébène, a nouveau l’Impatient sourit, et a son tour murmure le nom de son aimée qui loin de lui prend repos au couvent, alors que les rayes de la lune glissent sur lui comme par protection, raccourcissant petit a petit le temps de leur retrouvaille.

Fin de la nuit, la lune s’est couchée, le Baccard ouvre les paupières. Bien qu’il est la tête en vrac par l’abus d’Abricotine, Le souvenir de ses songes encore frais, c’est le cœur paisible malgré le ressenti du manque de son aimée, qu'il décide de prendre la plume et d’écrire, tandis que l’aurore se hisse pour une nouvelle journée.




Citation:

    Ma toute belle Elisa

    Comment vas-tu ma merveilleuse Princesse ? et Notre Bibou ? Et Emelyne ? Comment vont nos trésors ? J’ai tellement hâte de vous revoir tous ma tendre.

    Tu sais hier Je suis passé au couvent pour venir vous visiter, je voulais embrasser le front d’Emelyne, caresser ton ventre et gouter tes lèvres. Mais la Mère Supérieur à refuser a ce que je vienne à tes cotés ! J’ai même essayé de la soudoyer avec un tonnelet d’Abricotine, mais rien à faire elle n’a pas cédée ! Peut être eut elle peur que je ne vous enlève ? A croire qu’elle me connait bien la vielle bigote ! Car elle a raison, je ne sais point si j’aurais résisté a rentrer sans vous !

    Tu sais la vie sans toi n’est pas des plus simples, c’est fou comme tu me manque, tout me parait vide est fade ! Et pourtant je sais que tu n’ais pas loin et que ce repos et pour ton bien et celui de notre enfant … Elisa, suis-je qu’un égoïste ? Pour ma part je n’en sais rien, mais fichtre que vous me manquez tous les trois . Du coup aujourd’hui je vais a nouveau essayer d’amadouer la religieuse en chef en lui offrant un chapelet de saucisses. Ainsi avec un peu de chance, peut être que je pourrais passer un peu de temps avec vous trois.

    Quoi qu’il en est ma princesse, si jamais j’échouais dans ma ruse de corruption de Religieuse, embrasse la petite tendrement pour moi, dessine de ton index un cœur sur ton ventre pour notre bibou, ferme les yeux, et laisse venir mes lèvres rejoindre les tiennes pour un long et savoureux baiser que mes pensées t’envoie.

    Je t’aime







    Faict de Clansayes le troisième jour du mois d’Avril de l’an de grâce MCDLXI


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Rotule.baccard
Dernier jour avant que la Châtelaine sorte de son repos monastique et qu’elle revienne au Château.

Mais voila que le Vicomte a peine de retour chez lui reprend le même rythme que la veille, a ceci prêt qu’il est plus joviale, plus souriant, au point même qu'il se laisse par moment pousser la chansonnette, et cela malgré que Elisa soit absente. Pas de chance pour les employés du Domaine qui en plus d’être de nouveau bousculé dans leurs habitudes, sont littéralement torturés par les beuglements du Baccard. Oui car dire que Rotule Chante, est d’ailleurs un bien grand mot pour définir les sons émit, qui s’approcheraient plus du brame d’un vieux cerf pour les graves, ou d’un grincement de porte rouillé de cimetière pour les aiguës qui dérailles dans sa gorge…

Quoi qu’il en est, le Maître du Domaine qui lui se croit bon chanteur, est heureux et court de nouveau en tous sens pour donner les directives de la journée..

Mais que se passe t’il pour que l’Impatient cour et beugle tout sourire dans tout les sens !!? Est-ce sont anniversaire ? Non ! Est-ce qu’il a gagné un gros lot à la loterie ? Non plus ! C’est juste que la stratégie dite « Chapelet de saucisse pour une bigote » a fonctionner ! Oui qui l’aurait deviné ! Rotule a réussi à soudoyer la mère Supérieur ! Résulta, le couple put sous la surveillance d’autre religieuses passer un cours instant ensemble pour leur plus grand bonheur.

Voila l’étrange raison qui fait que Rotule s’active en chantant toute la sainte journée aux quatre coins du domaine .

La nuit profonde est installée, le calme règne a nouveau. Le Baccard gagne la grande chambre du couple, puis décide d’ouvrir le double battant de la porte fenêtre. S’avançant sur la terrasse qui surplombe les jardins, il enlace ses mains à la rambarde torsadée.

Le Domaine perché sur un piton rocheux émerge d’une série de collines tourmentées, se caractérisant par des paysages diversifiés de grande richesse composé de plaine fertile, de vallons encaissés et boisée, de falaises abruptes enraciné aux plateaux couvert de garrigues pré provençales. Seul il observe les reliefs du paysage illuminées des rayes de la lune, et laisse ses souvenirs se lié avec ses espérances gambader en lui. Songeur il remonte son regard jusqu'à l’astre luminescent, et tel le loup porté sur les armes familial du Baccard, il ressent l’apaisement d’être drapé par cette magnifique lune croissante, qui dans la candeur du ciel étoilé, ressemble a la lune croissante des Armes familiale de son aimée Elisa Sophie Mathilde de Malemort.

Comme le marin avec son compas, comme l’homme d’église avec sa bible, comme le soldat avec son épée, le Baccard tel le loup se sent complet qu’avec sa Malemort qui rayonne sur lui tel la lune croissante qui se soir illumine de mille éclats.






Demain le loup retrouvera sa lune pour son plus grand bonheur, alors l'Impatient le coeur heureux, rejoint sa couche et d'un sommeil paisible glisse dans ses songes.

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Elisa.baccard
    «Je hais ta façon de me parler, et la couleur de tes cheveux. Je hais ta façon de conduire, et de me regarder dans les yeux. Je hais tes stupides bottes d'armée, et ce que tu devines en moi….»
        dix bonnes raisons de te larguer



[Château de Clansayes – Appartement d’Elisa ]



- Suzanneeeeee !!! Suzanneeeeeeeeeee !! Où êtes-vous ? Suzanne m’enfin !!!!

La Malemort se tenait debout devant son immense armoire. Le soir approchait et pourtant elle n’avait pas encore commencé à préparer ses malles. Elle était fatiguée et passablement irritée de devoir passer les prochains jours loin de ses proches. Car oui, bientôt les siens iraient se battre pour repousser l’ennemi, tandis qu’elle serait isolée dans son appartement Lyonnais avec sa fille et son corps de Baleine. Elle marmonna à cette idée. Il était hors de question qu’elle reste là à attendre qu’on vienne lui dire qu’il était arrivé quelque chose à l’un d’eux. C’était simplement impossible.
C’est là que Suzanne, sa charmante dame de compagnie allait lui venir en aide.


- Ma dame, je suis là.
- Ah bien ! Bon, Suzanne, vous allez m’aider à faire mes malles et à remettre mon armure. Si vous n’y arrivez pas, vous irez chercher Lambrecht.
- Mais Ma dame…
- Mais ? Vous recommencez à ne plus vouloir écouter et en faire qu’à votre tête ?
- Non Ma dame mais…
- Il n’y a pas de mais Suzanne ! Je ne vous demande pas de réfléchir mais d’agir. Alors agissez et aidez moi bon sang !

Irritée la Malemort, je vous avais prévenu ! Elle n’aimait pas être mise de côté, et elle aimait encore moins savoir sa famille en danger quand on lui empêche d’aider. C’est ainsi qu’elle prépara ses affaires avec sa Dame de Compagnie. Des robes, des robes encore et surtout des robes pour pouvoir cacher son énorme ventre de baleine.
Cela fut plus rapide que prévu, il faut dire qu’ils ne partaient pas dans un lieu inconnu. Ils allaient juste rejoindre leur appartement de Lyon et là bas était déjà entreposé de nombreuses affaires.


- Suzanne !
- Oui Ma Dame ?
- Allez donc chercher l'armure.

Grand silence dans la pièce… Un ange passé, tandis que la Dame de Compagnie semble résister à vouloir en dire plus. La Malemort la regarde en arquant un sourcil. Elle ne comprenait pas vraiment ce qui pouvait être choquant dans ses propos, et de toute manière il n’y avait rien à comprendre, il fallait juste agir…
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Rotule.baccard
"Je préfère avoir connu... une seule bouffée du parfum de ses cheveux, un seul baiser de ses lèvres, une seule caresse de sa main que toute une éternité sans elle, un seul instant..."
        La cité des anges



[Château de Clansayes, bureau du Baccard Avril 1461 ]

L’impatient qui occupe la fonction de Régnant du Lyonnais Dauphiné, est en ce jour tout sourire et d’humeur joyeuse malgré l’état d’alerte qui fait que beaucoup se préparent au combat…

Est-ce l’excitation de prendre les armes qui rend l’Ex maitre Armurier du Duché tant heureux ? Non, son aimée a reçu une missive lui signifiant qu’ils étaient enfin libres de pouvoir vivre pleinement leur union.

Alors le Baccard commence a gamberger. Non parce qu’il hésite à prendre son aimée pour épouse, mais parce que par deux fois il à déjà essuyé refus. D’où la raison qu’il gamberge plus que raison.


Mon Lulu ! il aime maintenant se nommer lui-même « lulu » pour se donner de l’entrain, comme le nome la petite Princesse Emelyne… note toi un plan d’action… et voila que le Duc du Lyonnais Dauphiné prend un vélin vierge, biseaute le pic de sa plume, puis s’applique à la rédaction de son dessein pour mettre toute les chances de son cotés …



Ceci fait le Baccard plie son parchemin soigneusement et le glisse dans la poche intérieur de son pour poing avec la petite tresse de cheveux de son aimée qu’il garde toujours avec lui.

Sorti de son bureau privé le Baccard se rend en sa salle d’armurerie…
Lambrecht mon fidèle écuyer, fait préparer Armures et Armes, que les destriers soient paré de leurs protections mais également drapé de nos couleurs. Le miens drapé aux armes du Lyonnais Dauphiné. expliqua Rotule a celui-ci tout en partageant un godet d’Abricotine avec le brave jeune homme que le Vicomte de Clermont en Viennois avait pris sous son ail tant les valeurs de celui-ci lui plaisait.
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Elisa.baccard
    «Toutes les femmes sont belles, certaines le sont plus, certaines le sont moins, mais c'est la féminité présente en chacune d'elles qui fait qu'elles sont si spéciales…»
        Philippe Forget



Autant dire que la Dame de Compagnie venait de prendre tout son temps pour aller chercher cette maudite armure. Quelle idée aussi de vouloir remettre une armure alors que son corps n’était plus le même… C’était comme vouloir faire enfiler des bas de femmes dans des lourdes et fortes cuisses d’un homme… impossible… Mais elle était têtue, parfois cela lui était bénéfique mais pas tout le temps malheureusement… Et cette fois-ci ça ne l’était pas… mais alors pas du tout !
L’armure arrive donc dans la pièce. La Malemort sourit satisfaite. Après tout, comment pouvait-on lui en vouloir de remettre une armure pour protéger sa vie ? C’était le monde à l’envers.


- Ah Suzanne, c’est parfait. Venez donc m’aider à la remettre s’il vous plait. Je n’ai jamais été douée pour enfiler ce genre de tenue !
- Oui Ma dame. Mais vous savez je pourrais peut-être allé chercher Lambrecht, il vous sera plus utile pour…
- Pour quoi ? C’est vous ou c’est lui ma Dame de Compagnie ? Lambrecht à d’autres occupations que de m’aider à remettre un simple harnois
- Non Ma dame. Je pensais plus pour l’ajustement...
- Comment ça l’ajustement ? Cet harnois est fait sur mesure, il n’y a pas besoin d’ajustement !
- Mais Ma dame.....
- Taisez-vous Suzanne et aidez moi !
- Oui Ma dame, levez-vous pour que je puisse vous aider.

Autant dire que la fameuse Dame de Compagnie n’avait pas vraiment le choix pour l’heure… Et voilà la Malemort qui se lève pour venir se dresser devant la jeune demoiselle plus petite d’une tête qu’elle.
L’armure est présentée, d’abord la côte de maille que la future Mère enfile sans aucune difficulté, celle-ci permettant même de cacher les rondeurs de son ventre portant la vie.
Satisfaite la Malemort fini même par rajouter à sa Dame de Compagnie en signe presque de provocation.


- Vous voyez… Continuons !

Sont ensuite fixé les jambières et les solerets, encore une fois aucune difficulté, ni pour la Malemort ni même pour la Dame de Compagnie. Mais c’était sans compter sur l’arriver de la cuirasse. Comment rentrer dans un tel morceau rigide alors qu’un ventre rond s’est formé ? La Malemort essaye, tire, tente de rentrer le ventre, elle râle, marmonne, soupire, gémit et tant d’autres choses en plus qui ne changeront pourtant rien à l’issue finale… Elle ne rentrera jamais là dedans. Elle commence à s’énerver et sa patience à des limites surtout lorsque rien ne va comme elle le souhaite.

- Bon bon, vous voyez bien que cela ne va pas, arrêtez d’être têtue et de forcer !

Mauvaise foi bonjour.

- Allez donc me chercher mon collant et ma petite ceinture en cuir. Cela ira parfaitement.
- Oui Ma dame, j’y vais dans l’instant.

La petite demoiselle part directement l’armoire et ramène alors rapidement les biens demandés par sa maîtresse.

- Enlevez moi les jambières et les Solerets. De toute manière cela ne sert strictement à rien. Je vais simplement garder la côte de maille, ça suffira.

Elle marmonne, par habitude. Et vient remettre son collant qu’elle apprécie tant depuis le début de la grossesse. Lui permettant d’être des plus à l’aise sans forcement mettre de côté son envie d’être belle et bien habillée. A fine ceinture est sanglée au plus large autour de sa taille. Son ventre est ainsi bien camouflé…
Tout cela au final avait duré des heures et des heures. Et le départ pour Lyon approchait. Venant s’asseoir sur le petit divan dans un coin de la chambre, la Malemort fait venir par la nourrice sa fille. La blottissant dans ses bras pour la couvrir de baisers sur son front et ses joues. Un petit instant entre Mère et Fille avant de reprendre la route. Espérant que l’issue soit plus agréable que le dernier voyage vers l’Est.

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Rotule.baccard
[ Dans l’appartement privé du Château avant le départ ]

Fichtre de putentraille !!! aurait exprimé a pleine voix le Baccard si il n’avait pas craint de se voir prendre une remontrance par son aimée dû à son langage rustique, en apercevant ELisa engoncée dans une cote de maille avec son épée pendouillante le long de sa hanche !

Ma douce !!? Mais que ? il releva un sourcil alors que Suzzane la dame de compagnie de la belle Malemort baisse la tête comprenant que celui-ci est un poil surpris par ce qu’il voit…

Elisa ma tendre aimée, mais que fais-tu ? il s’avance souriant en coin… ma belle princesse tu portes la vie depuis de long mois… Ta vaillance est un honneur, mais ma douce comment veux-tu prendre part au combat dans ton état voyons ? Délicatement tête penchée sur le côté il vient poser sa main a son minois, pour essayer de lui faire entendre raison… Elisa tu ne peux plus rentrer dans ton armure, tu es enceinte et proche de la délivrance ! Cela est hors de question que tu sois dans les rangs armés pour prendre part aux combats ! Connaissant la bravoure de son aimée et des Malemort , il sait que sa princesse aux yeux de gypses va pester… Mais son cœur de père et d'amoureux qui maintenant pose sa main à l’énorme ventre rebondi, ne peut accepter de prendre le risque de voir sa princesse dans son état prendre part a la bataille … non l’amoureux qu’il est ne peut l’accepter.

Oui le souvenir d’une nuit ou le couple avait vécu l’enfer en revenant de voyage, ou son aimée visage crispé et mains liées aux siennes, n’avait eu d’autre possibilités de libérer dans la souffrance un petit être devenu ange pour leur plus grande tristesse… De ce souvenir sa respiration se bloc, son regard fixé aux prunelles de son Eden, il dégluti avec discrétion pour masquer ce souvenir qui de temps à autre vient hanter Rotule qui reprend. Ma merveilleuse aimée, mon Eden, s’il te plaît, accompagne moi mais alors promets-moi de rester éloignée de tout péril… mais ne voulant pas évoquer cette période à son Elisa, le Baccard avec tendresse sourit, alors que son vélin plan d’action « pour un oui » et soigneusement plié dans la poche intérieure de son veston.
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Elisa.baccard
    «Rien n'est petit dans l'amour. Ceux qui attendent les grandes occasions pour prouver leur tendresse ne savent pas aimer…»
        Laure Conan



Autant dire qu’elle aurait pu imaginer toutes les réactions possible et inimaginable… Mais celle-ci était la plus marrante qu’elle ait pu espérer. Tellement amusante et si touchante à la fois. Voilà que le beau Baccard venait de faire son entrée dans la pièce, sans même avoir frappé le bougre. Il va falloir, en prime, lui rappeler quelques règles de savoir vivre, noméo ! C’est qu’il aurait pu entrer et retrouver la Malemort dans une situation plus que fâcheuse. Et quoi de mieux qu’une bonne vieille excuser pour donner une remontrance à un homme qui ne la méritait pourtant pas forcément mais qui permettrait d’oublier le pourquoi du comment il semblait si surprit et inquiet.

Ainsi, voici le Chapitre un : Noyer le poisson.


Non mais ça ne va pas bien Rotule Baccard ! Comment osez-vous entrer dans mes appartements sans même avoir prit le soin de vous faire annoncer, d’être invité à entrer ou même d’avoir frappé ? Feue Heldeweiss, vostre chère Mère a-t-elle oublié de vous inculquer le savoir vivre ? Que le Très-Haut nous préserve et qu’il veille sur son âme, je ne crois pas ! Alors vous allez me faire le plaisir de sortir immédiatement de MES appartements et d’entrer seulement lorsque vous y serez invité !

Chapitre deux : Faire preuve de mauvaise foi.

Et puis que crois-tu que je suis entrain de faire, Grand Dieu ! Evidemment que je suis enceinte, on ne voit que ça, regarde moi dans quel état du m’as mise. Je suis encore plus énorme qu’une Baleine, je ne vois même plus mes chausses, je ne rentre même plus dans mes robes, mes châles ne font même plus le tour de mon corps, mes pieds sont boudinés dans mes chaussures, ne parlant même pas de mes bottines dans lesquelles je n’arrive même plus à rentrer mes mollets ! Je suis juste affreuse et toi tu viens en prime me demander ce que je suis entrain de faire ?

Chapitre trois : Le faire culpabiliser pour mieux le faire craquer.

Oh mon amour, je t’en supplie, laisse moi venir avec vous. Que veux-tu que je fasse ici toute seule ? Je vais m’ennuyer, me morfondre, m’apitoyer sur mon triste sort et au final, peut-être que je finirais par mourir de chagrin car ma famille et l’homme que j’aime m’auront abandonné… Oui… Mourir seule voilà ce que tu me demandes…

Ses deux mains sont jointes sur le torse musclé du beau Duc. Ses onyx plongeaient dans le regard marron de son bien aimé. Le final.
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Rotule.baccard
"Fascinante est la femme dont le regard vous embrase lorsque ses mots prétendent vous refroidir."
Romain Guilleaumes




Synonyme de Elisa Sophie Mathilde de Malemort pour Rotule Baccard : Eden, paradis, princesse, cerise, amour, sensuel, femme, mère, amante, amie, âme sœur, délicate, fragile, espiègle, sincère, solide, gourmande, intelligente, instruise, passionnée, douce, bonheur, joie, désire, trésor, joyaux, union, famille.


Chapitre un : acquiescer ou sortir les rames.

Mais oui mais … Mais pas le temps de répondre pour l’Impatient, sur le fait que son aimée lui reproche d’être entré sans s’annoncer…Alors que le Baccard écoute l’espièglerie de la Belle Malemort qui joue de son homme en lui parlant même de feue sa mère… Dont il est certain que celle-ci en aurait jouée de complicité avec la Douce Elisa pour en rajouter une couche. L’amoureux qu’est Rotule acquiesce du chef tout en contemplant le merveilleux minois de porcelaine si fin, si doux, si délicat de la Malemort dont il désire embrasser plus qu’il n’écoute. Oui mon amour pardonne moi. Répond Tule par un sourire taquin.


Chapitre deux : faire mine de comprendre tout en essayant de noyer le poisson à son tour.

Mais... Mais voila que c’est repartie, et le Baccard qui écoute à nouveau, sourit intérieurement alors que son regard plonge discrètement, pour venir se délecter de l’échancrure de la délicieuse poitrine de sa princesse… « Et fichtre » qu’il se dit en lui-même apercevant que la cote de maille occulte la moindre interstice pour apercevoir la moindre vue sensuel de ses galbes dont il est si friand. Mon Amour tu es tellement délicieuse que si tu n’étais pas enceinte je ferais tout pour que tu le sois encore ! Je conçois que tu es prise un peu de rondeur, mais tu n’es pas tant énorme que cela voyons ! Lui souriant le Vicomte reprend. Je soupçonne même que nos lessiveuses ont trop bouillis tes vêts et que cela les a rétrécies mon amour.


Chapitre trois : comment se faire rouler dans la farine.

Oui mais … non ! Qu’il allait répondre pour être certain que son amour soit éloigné de tout danger… Mais voila que sa délicieuse Princesse plonge ses onyx pétillant aux siens, que ses fines mains se posent sur son torse et qu’elle prend sa voix de petite fille implorante qui fait craquer le Baccard ! Bigre qu’elle est maline sa belle. Mais il adore, il adore, quand elle joue ainsi de lui, Ho que oui il l’adore comme un fou son Elisa… Et puis elle lui manquerait tellement qu’il désir plus que tout qu’elle soit a ses cotés… Alors oui il craque ! Et c’est même tout heureux de craquer qu’il reprend tendrement en venant lié ses mains aux siennes… Oui ma douce princesse d’amour, accompagne nous mon cœur, mais promet moi alors de rester toujours proches de moi, et surtout de ne pas prendre de risque …

A son tour le Baccard joue d’Espièglerie et penche la tête de coté pour venir embrasser avec passion son Eden, dégustant avec délice sa lèvre inférieur tout en fermant les yeux pour mieux ressentir la chaleur de leur amour.

Je t’aime tant Elisa.

Il ne restait plus qu’au couple de profiter encore du peux de temps qu’ils leur restaient avant de prendre part au départ sur la capitale.
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Elisa.baccard
    «Il arrive que deux âmes se rencontrent pour n'en former plus qu'une. Elles dépendent alors à jamais l'une de l'autre. Elles sont indissociables et n'auront de cesse de se retrouver, de vie en vie. Si au cours d'une de ces existences terrestres une moitié venait à se dissocier de l'autre, à rompre le serment qui les lie, les deux âmes s'éteindraient aussitôt. L'une ne peut continuer son voyage sans l'autre.»
        Hancock



[Plusieurs Semaines plus tard - Vicomté de Clermont-en-Viennois]


La nuit s’annonçait être de toute évidence très courte. Pourquoi ? Car tout simplement, la Malemort avait dû se coucher tard, sa fille ne voulant pas dormir. La petite malemort voyait pertinemment que sa mère et son père adoptif étaient de moins en moins présents à la maison, voilà sûrement pourquoi elle passait ses nuits à les vouloir près d’elle.
Ainsi, la Malemort Mère était restée dans la chambre de sa fille, la berçant doucement dans ses bras pour que le petit ange puisse s’endormir. Ce qu’elle fit après plusieurs heures en compagnie de sa Mère. Elisa était ensuite partie rejoindre sa couche où son tendre amour l’attendait déjà. Epuisée et son ventre tendue, elle s’allongea sans faire de bruit pour ne pas réveiller le duc à côté d’elle.
Il ne lui fallut pas bien longtemps pour s’endormir à son tour, épuisée qu’elle était, le mini Baccard dans son ventre lui laissa quelques heures de trêve sans coups contre son ventre.

Mais son repos fut réellement de courte durée, la Malemort se mit à rêver… Enfin à faire un cauchemar plutôt. Elle tourna d’un côté et de l’autre, remuant dans le lit pendant que ce cauchemar la tiraillait. Est-il prémonitoire ? La belle ne l’espérait pas. La peur l’emporta, la peur de revivre ce qu’ils avaient vécu quelques mois plus tôt, la perte de leur enfant. Elle ne voulait pas revivre cela, elle voulait connaître, élever et voir grandir ses enfants, tous ses enfants.
Elle se réveilla alors en sursaut. Elle ne pouvait continuer de vivre ce supplice. Son corps et son ventre arrondi viennent rapidement se blottir contre Rotule. Secouant doucement son bras pour qu’il se réveille.


Rotule… Mon tendre… Réveilles-toi s’il te plait… Mon amour.

La Malemort tentait de le réveiller. Elle ne pouvait plus attendre, elle devait lui parler, elle devait savoir. Il devait lui dire et être franc durant cette nuit.
Doucement sa main vint caresser le visage de son bien aimé qui s’était retourné vers elle tout endormi. En le voyant ainsi, elle s’en voulu de l’avoir réveillé d’une telle façon et en pleine nuit à cause d’un simple cauchemar. Mais sa voix semblait tremblante, dévoilant réellement son besoin de lui parler dans l’instant, son besoin d’être rassurée immédiatement.


Mon amour, je dois te poser une question… J’ai besoin de savoir...

Elle le regardait droit dans les yeux. Ses prunelles noires dévoilées bien en cet instant la peur qui venait tirailler la belle. Le jour n’était même pas levé, la pièce était sombre, seulement éclairée par la lumière de la lune qui se frayait un chemin à travers la fenêtre fermée.
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Rotule.baccard
« L'amour est le seul rêve qui ne se rêve pas. »
Paul Fort


Écraser par la fatigue de ses longues journées passés au Château Pierre Scize à gérer les affaires du Lyonnais Dauphiné attrait a ses fonctions de Régnant, avait fait que les nuits était plus courte pour Rotule et Elisa qui aussi œuvrait pour le Duché.

Allongé sur le ventre la tignasse recouverte par son moelleux oreiller de plume d’oie, sa main poser sur l’énorme ventre rebondi de son aimée, il dormait d’un sommeil aussi profond que les mystérieuses abysses peuplés de monstres marins. Bien que son sommeil était aussi profond que les mystérieuses abysses, cela ne l’empêchait pas de dormir d’un sommeil paisible, laissant apparaître sur le visage de Rotule, les traits d’un homme heureux et confiant, aider par le contacte de son corps contre celui de sa merveilleuse moitié, de sa jambe croisé a la sienne, lié comme sont leurs âmes.

Mais alors que sa Princesse tourne et retourne dans le lit, le Baccard épuisé ne se rend pas compte de l’agitation de son amour, et machinalement tout en dormant ressert son oreiller plus encore sur sa tête… Est-ce l’habitude de porter la couronne qui le fait enfoncer ainsi son oreiller sur son crâne ? Nul ne le sera jamais, mais couronne ou pas il roupille sec pour le moment.

Alors qu’il ressent son bras ballotter, il marmonne de façon inaudible mais qui en clair veut dire « Quoi il est déjà l’heure de se lever !!? Miser déjà ! » le Baccard ouvre difficilement un œil, relève la tête et vient plaquer sa main sur celle de son amour qui lui caresse le visage…

Le Clair de lune laissant apercevoir le regard de son amour, il comprend qu’Elisa ne va pas bien…

Ça ne va pas Elisa ? Tu es souffrante ? Demande celui-ci alors qu’il se redresse et pose sa main par protection sur le minois de la Malemort.

Une question ? Interroge a son tour le Vicomte alors qu’il s’inquiète de voir ainsi son aimée.

Impatient il se frotte le visage de sa main libre pour comprendre ce qu’il se passe.

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Elisademalemort.
[UP pour post à venir]
Rotule..baccard
en cours
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