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[RP] Le marché de Genève

Amarante.
[Le château du Comte]


Elle avait reçu un mot de Désirée alors pas question de trainer. Elle prit son métier à tisser sous le bras et l'avait remonté dans ses appartements. Sa fille n'était pas là, certainement encore aux écuries certainement à jouer avec « Minou » son nouveau chat. Elle prit une bourse remplie et sa cape et sortit.

Avant de rejoindre Désirée près de la fontaine, elle fila à l'écurie et chercha son petit trésor. Elle fit le tour du bâtiment et rien. Elle vit juste Antoine qui travaillait, alors elle lui demanda de dire à sa fille s'il la voyait qu'elle était partie faire quelques courses au marcher et que si elle voulait venir la rejoindre, elle pouvait. Une fois fait, elle fila direction la grande place ...



[...]


[Place du marché, près de la fontaine]


Kieran n'était pas là. Elle l'avait envoyé porter un courrier assez loin, elle se ferait donc livrer si jamais elle trouvait quelques tissus intéressants. Elle avait encore quelques rouleaux, souvenir de son atelier de tisserand quand elle était encore en Bretagne. Elle n'avait rien voulu laisser et cela lui servait quand elle devait rafistoler une des robes de sa petite aventurière en herbe ...

Le temps était plus clément ce jour. Un peu de soleil, quelques nuages, mais pas de pluie et c'était très agréable. Une petite brise, mais rien de plus. Elle avait mis une bonne demi-heure pour rejoindre la fontaine du château, mais sortir comme ça faisait du bien, surtout qu'elle avait tendance à s'enfermer depuis quelque temps ...

La fontaine fut en vue et elle regarda si elle voyait Désirée. Personne encore, elle allait donc l'attendre ... Elle resta debout où de l'eau sortait de la bouche d'un lion ...

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Desiree.
Diantre. Qu'est-ce qu'on s'ennuie !
Que le temps est long !
Brrr !
En plus, ça commence à cailler.

Alors, forcément... Il faut bien se distraire.
Et pour se distraire, quand on est une fashionista aguerrie, quoi de mieux que du shopping avec une copine ?

Les amies, la blonde n'en a pas. Pas à Genève en tous cas. Plus depuis des années. Depuis qu'elle a quitté Paris. Elle est seule, elle l'a toujours été, et... eh bien, surement qu'elle le sera toujours.
Elle a beau sympathiser avec la plupart des gens de passage, elle n'arrive jamais à entretenir une relation durable, à se faire des amis.

Mais elle essaye, encore, encore, et à chaque fois elle y croit, à chaque fois elle se persuade que cette fois, ça y est, elle a un ami. Une amie ?

En tous cas, elle s'est trouvée une comparse amatrice de tissus chatoyants. Et une femme qui connait son passé. Elles ont déjà un vague semblant d'histoire commune.
Une petite fille brune, celle d'un homme qui gardait la porte de sa chambre à elle quand elle accouchait. Celle d'un homme qui a laissé s'évader le fine fleur de la Rose empreinte de liberté.
C'est vague. Mais c'est un début, et ça met la blondine en joie.

Le temps, dehors, est suffisamment agréable pour sortir. Pour profiter réellement du marché, des étals, des étoffes.
Et pourquoi pas de quelques friandises?

La balafrée tourne et vire. Elle ne sait pas comment se vêtir. Sa dernière robe serait bien trop belle pour le marché, mais c'est sa nouvelle robe, et... sa première robe depuis l'accident.
Et bientôt, il fera trop froid pour la porter.
Allez, tant pis, elle la porte, sa belle robe tout droit venue du célebrissime Atelier des Doigts d'Or
Elle jeta sur ses épaules une cape de soie doublée de laine douce et bordée de fourrure. Assez chaude pour ce temps humide, mais pas encore la fourrure pure de l'hiver mordant.
Une bourse est glissée à sa ceinture, une caresse rapide sur le front de sa fille, et un clin d’œil vers Asla, la solide nourrice de l'enfançon.


Je vous rapporte des amandes au sucre, Asla !

Les friandises délicates ont tragiquement manqué à la nounou, alors qu'elle et l'infante étaient réfugiées dans une ferme des alpages. Le beurre et la crème, moins, à en juger par la bouée supplémentaire qui s'était ajoutée à sa taille.
A moins qu'un joli garçon de ferme ne soit passé par là. La blondine n'en savait rien et s'en moquait, tant que sa fille avait du lait.

Allez, en route.
Elle se rendit à pied jusqu'au point de rendez vous. Il n'y avait pas bien loin, les rues n'étaient pas trop sales et boueuses, et pour faire simple, tout allait fort bien. Même si elle était un petit peu en retard, rapport à ses difficultés face aux choix de tenues.


Amarante ! Youhou ! Bonjouuuuuuuur !

Oui, bon, pour la discrétion, on repassera !

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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or.
Amarante.
La brune, pour sa part portait une des dernières robes, qu'elle avait demandée à son ex belle-sœur. Celle qu'elle avait fait faire pour la fauconnerie Royale. Elle aimait cette robe et elle était à l'aise dedans ... Gabrielle n'aimait pas les manches. Elle les trouvait trop longues et surtout gênantes. C'était vrai que pour certaines choses, comme monter à cheval, ce n'était pas très pratique tout ce tissu qui flottait au vent et risquait de s'accrocher et se déchirer, mais elle aimait bien, surtout pour rester au château.

Alors qu'elle prenait le temps d'observer la place, elle entendit une voix ...


Amarante ! Youhou ! Bonjouuuuuuuur !

Elle se tourna un peu et vit une Désirée ... Superbe ! Elle écarquilla les yeux et se demanda où elle allait l'amener pour s'être aussi bien vêtue ...

Oh, bonjour Désirée ! Mais vous auriez dû me dire qu'il fallait s'habiller, je me serais changée ... Vous êtes superbe !

Et elle était sincère la Bretonne. La cape avait beau cacher une grande partie de la robe, elle envoyait tout de même le bas et une partie du haut. Et la coiffe ... Non vraiment, la jeune femme était superbe et elle lui sourit chaleureusement.

Je vous remercie pour cette petite sortie, c'est vraiment gentil à vous ... Je vais me laisser guider par vous, puisque vous connaissez mieux que moi cette ville ... Où allons-nous ?

Elle regarda la jeune femme et fini par le lui demander ...

Qui a fait votre robe ? J'aime bien la couleur du bas, même si je doute que cela m'aille ...

Et voilà, c'était parti pour une longe discussion chiffon. Avis aux amateurs !
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Iseult


[Mini tragédie à la maison: fashionista en devenir aurait bien voulu aller avec môman]

A un an, une petite fille ça a encore besoin de sa maman mine de rien. Et moi , j'aime pas trop beaucoup m'en séparer de la mienne.
Et quand elle s'en va, j'aime pas ça.
Je veux qu'elle m’emmène. Je tend les bras au bout de la force de mes petits muscles que je malmène.
Je m'agite, grimace, m'agace de mon impuissance. Les reflets et les plis du tissu chatoyant de son jupon ne m'inspirent plus qu'indifférence.
Résignée je reçois la caresse de la main traîtresse qui m'abandonne déjà.
Maman est partie et moi, moi je reste là.
Les larmes grosses autant que mon chagrin d'enfant remontent, glissent mes joues roses alors que je crie à une oreille déjà lointaine.
Mes prunelles bleues sur la nourrice se fixent, de ma peine il faut qu'elle témoigne.
Elle seule peut voir ma détresse, elle seule à présent peut me consoler.
Une fois de plus, je tend les bras vers la poitrine généreuse qui se rapproche et me saisit.
La main sur le sein ferme, je fixe à présent la porte close, une main venant gratter l’œil rougi.
Maman m'a laissé et moi... la tête contre ma nounou, le pouce au bec, moi je reste là.
Desiree.
Ne dites pas de bêtises, vous êtes ravissante vous aussi !

La blonde sourit. Comme toujours lorsqu'on papotait autour de la mode.

Ma robe, c'est l'Atelier des Doigts d'Or, et la couturière se nomme Imagine, je crois. C'est une véritable artiste, en tous cas, je vous la recommande chaudement !

Ah, qu'on était bien, sous un des derniers soleils de la saison.
Elle glissa son bras sous celui de sa comparse.


Eh bien, au marché, je voulais trouver un joli ruban pour ma fille, elle a des petits cheveux blonds, c'est a-do-rable ! C'est une véritable poupée.
Et je veux qu'elle soit magnifique pour revoir son papa.
Et puis surtout, il y a des étals qui proposent de la verroterie tout droit venue de Venise, et le verre vénitien est vraiment, vraiment sublime.


Et surtout, si elle pouvait en trouver du mauve, mauve comme des améthystes, comme un souvenir cuisant.
Améthystes qui avaient fini par se perdre, dans le tumulte d'un été de guerre. Dans le giron d'une femme qui lui avait sauvé la vie.
Fichtre.


Et puis, après, on pourra peut être se réchauffer dans ma taverne ? Ma fille vient de rentrer, et je n'aime pas la laisser trop souvent seule, elle m'a tellement manqué cet été ! Votre petite Kory ne nous accompagne pas ?
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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or.
Amarante.
Elle sourit la brunette, elles pouvaient se complimenter longtemps sur leur tenue les deux. Il y aurait toujours quelque chose à dire, soit sur la découpe ou le tissu utilisé ...

Ma robe, c'est l'Atelier des Doigts d'Or, et la couturière se nomme Imagine, je crois. C'est une véritable artiste, en tous cas, je vous la recommande chaudement !

Le sourire de la brune s'agrandit un peu plus en entendant le nom de son amie bretonne.

Je connais cet atelier, qui ne connait pas les Doigts d'Or ? Je connais aussi Ginn, c'est même une de mes amies proche pour tout dire. Elle vit à Tréguier en Bretagne, je vivais un village voisin quand j'étais là-bas ... J'aurais dû reconnaitre sa patte. J'ai deux tenues d'elle que je lui avais commandée pour aller à Toulouse rejoindre Catherine-Elisabeth ... Il me fallait des tenues plus adéquates à ma fonction ...

Bras dessus, bras dessous, voilà les deux femmes qui marchaient tranquillement dans les ruelles de la cité, s'arrêtant de temps en temps devant une vitrine ou un étal, s'extasiant du travail accompli par l'artisan.

Eh bien, au marché, je voulais trouver un joli ruban pour ma fille, elle a des petits cheveux blonds, c'est a-do-rable ! C'est une véritable poupée.
Et je veux qu'elle soit magnifique pour revoir son papa.
Et puis surtout, il y a des étals qui proposent de la verroterie tout droit venue de Venise, et le verre vénitien est vraiment, vraiment sublime.


La brune n'avait pas vu la petite puisqu'elle n'était pas là, mais elle ne doutait pas qu'elle devait être mignonne si elle avait les cheveux de Désirée ...

Des rubans, j'en profiterais pour en prendre à Kory si j'en trouve de joli.
De la verroterie ? Oh, je suis impatiente de voir cela alors ...


Un pendentif pour son trésor, rien de bien cher, lui ferait surement très plaisir et qui sait, peut-être trouverait-elle quelque chose pour elle ...

Et puis, après, on pourra peut être se réchauffer dans ma taverne ? Ma fille vient de rentrer, et je n'aime pas la laisser trop souvent seule, elle m'a tellement manqué cet été ! Votre petite Kory ne nous accompagne pas ?

La brune hocha la tête. Un bon vin chaud après cette balade serait le bienvenu.

Oui pourquoi pas, il fait beau ce jour, mais il fait frais aussi ...
Kory ? Je ne l'ai pas trouvé, je pensais qu'elle serait à l'écurie avec les chatons, mais je ne l'ai pas vu, alors j'ai dit a Antoine que s'il la voyait, de lui dire que j'étais ici. Peut-être la verrons-nous arriver ... Elle est très débrouillarde pour son âge.

Elle fit un sourire à Désirée. Oui, la fille de Baudouin avait hérité de sa bougeotte. Tout comme son père, la petite ne tenait pas en place et aimait explorer plein de choses ...

Puis elle vit un étal de verroterie ...


Oh ! Regardez ... C'est de cela que vous me parliez ?
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Ingrid_ou_gossuin
Desirée a écrit:

Owiiiiiiii ! Celui là même ! Regardez moi ces merveilles !

La verroterie de Venise, c'est rare, et cher, très cher. Mais grands dieux que c'est beau.

Ma-gni-fique !

Et le regard de fouiner, de chercher, et la main blonde de rafler un collier de verre mauve.

Vous avez des boucles assorties pour mes oreilles ?

L’œil unique se ferait presque suppliant, quand elle pose la question au marchand. Il lui faut les boucles aussi. Et un bracelet, à vrai dire.
Le collier est très différent des améthystes. Mais il a le même mauve. Le même. Et c'est tout ce qui compte.


Regardez moi cette merveille. C'est...

Il faut bien expliquer.

Thorvald m'avait offert un collier de la même couleur dans nos jeunes années. J'ai du... Je le portais toujours sur moi, et j'ai du le donner à la matrone qui m'a soignée cet été.
Il m'en faut absolument un autre. Même si ce n'est pas pareil, bien entendu.


Il rendra le souvenir tout de même plus prégnant.

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Amy.
Et bien ! Si elle avait su que Désirée réagirait comme cela ... Visiblement, elle aimait ses petites choses, mais il fallait bien avoué que c'était très beau. Toutes ses couleurs, ses formes. De vrais bijoux en fait. Elle avait porté une fois un collier de pierre bleu, mais c'était Valéryane qui le lui avait prêté pour aller avec une de ses robes.

Alors qu'elle regardait l'étal, elle vit Désirée prendre un collier ? Elle en resterait presque bouche bée de la voir aussi ... Enjoué ? Excité ? Émerveillé plutôt, mais il y avait de quoi aussi. Elle, n'avait jamais vu cela. Il fallait dire qu'en Bretagne, les marchants de Venise, ne venaient pas ...


Regardez moi cette merveille. C'est...

Le sourire qu'elle avait ancré à ses lèvres ne la quittait pas et elle écouta l'histoire que racontait la blonde ...

Thorvald m'avait offert un collier de la même couleur dans nos jeunes années. J'ai du... Je le portais toujours sur moi, et j'ai dû le donner à la matrone qui m'a soignée cet été.
Il m'en faut absolument un autre. Même si ce n'est pas pareil, bien entendu.


La brune hocha la tête. Quel dommage de se séparer d'un bijou offert, mais des fois, il n'y avait pas le choix et elle comprenait que Désirée veuille le remplacer, même si ce n'était pas tout à fait la même chose ...

Il est superbe Désirée et s'il ressemble un peu à celui que vous avez perdu, c'est parfait ! Est-ce que Thorvald sait que vous avez du vous en séparer ?

Pendant que Désirée voyait avec le marchant s'il y avait des boucles assorties au collier, elle posa un doigt délicat sur une broche en forme de fleur. Il y avait du vert, un peu de rouge et du blanc. À part, les vêtements que Baudouin déchirait et qu'il fallait remplacer et une robe offerte par Gwen pour le mariage de Leyah, elle n'avait pas ce genre de cadeau. Les seuls « bijoux » si on pouvait appeler cela comme ça, qu'elle avait, c'était les médailles de baptême de son frère et elle qui lui venait de leur père ...

Elle prit dans sa main la broche et la montra à Désirée.


Comment la trouvez-vous ? Les couleurs ne sont pas assorties à ma robe bleue, mais avec une verte, elle irait ?

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