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[RP] Bon t'accouches, oui ?!

Finn
Arrivé devant la milice indignée par ces révélations, l'Irlandais plisse les mirettes à son tour. Tant de mensonges...

- « Arrêtez un peu vos histoires, vous êtes pas ENCEINTE ! »

Non... Le teint livide et chancelant sur sa selle, il la dévisage d'un coup.

- « … Si ? », hoquette l'Insulaire, hébété.

Les gardes croisent les bras, indécis, tandis qu'il envisage un instant l'improbable.
Ça expliquerait beaucoup de choses.

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Marzina
Elle se penche vers lui, et vu qu'elle est ivre et perchée sur son cheval, c'est plutôt dangereux.

"Vous persistez à hips! nier son existence, mais ça ne le fera pas disparaitre pour hips! autant!"

Le nez se lève à nouveau, elle en est fière du truc indéfini mais résolument celte qui s'est implanté dans son ventre maigrichon.

"Bon moi je vous laisse vous occuper de lui, y'a un pays qui attend le retour de sa princesse."

Mais le cheval n'avance pas, il y a comme un truc qui le retient...Un genre de main, attachée à un agent de la maréchaussée. Agent qui ne compte pas la laisser partir avant de mettre les choses au clair.

"J'vous prierai de lâcher mon cheval. ORDURE!"

Et la dague sournoise et rapide de se planter dans la main de l'impertinent.
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Quelques minutes plus tard, la princesse est coincée entre quatre murs, avec cet Irlandais qu'elle essayait justement de distancer.

"Ça vous laissera le temps de déterminer où est cette flasque, et si madame est enceinte!
- ALTESSE!
- Ouais ben de déterminer si l'Altesse est engrossée! Ca vous va mieux là?!
- Oui c'est bien mieux, truga'hips!"

A travers les barreaux, la blonde en question l'observe s'éloigner, pensive.

"Le "ordure" était peut-être de trop..."

Avant de renifler, fronçant les sourcils.

"Y'a comme un truc qui pue..."

Les joies de la prison...
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Finn
La colère passée, le tremblements de joie ont accompagné le Gaélique jusqu'au poste. Il ne n'est pas débattu, abandonnant sa bride au bon soin des gentils agents de la prévôté. Le soleil brille au fond de sa cellule et un sourire abêtit sa double-face de bagnard né.

- « Je vais être papa... », réalise-t-il, hypnotisé par les barreaux, juste avant de s'y accrocher brusquement pour beugler au travers : « J'VAIS ÊTRE PAPA ! »

Encore. C'est pas une première, pourtant c'est comme si. En repensant aux derniers jours, l'Irlandais se gondole, main au ventre et gorge déployée.

- « Le coup de surin, surtout. », répond-il à l'Altesse en retournant s'écraser sur le banc, à ses côtés, le visage rayonnant et hilare, ce qui atténue la réprimande. « MOUAHAHA – Qu'est-ce qui vous a pris ?? HAHAHA – nom d'un chien... »
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Marzina
La blonde essaie de se trouver un coin de banc qui n'aurait pas l'air trop sale...ce qui n'est pas chose aisée. Alors elle s'assoit sur le bout des fesses, comme si elle allait être moins touchée par la saleté comme ça. Lançant un regard en coin à Finn, elle bougonne:

"Non mais rêvez pas trop, je l'ai hips! dit, je partagerai pas!"

Elle affiche sa moue boudeuse, vexée par la réaction première de Finn, et étrangement agacée par l'actuelle.

"C'est le mien. Je connais p'tétre pas encore hips! son prénom, mais je connais déjà son nom."

Et elle se penche vers l'Irlandais en plissant les yeux avant de beugler à son oreille:

"MONTFORT-PENTHIEVRE!"

Alors elle se relève pour se jeter sur les barreaux.

"Faites-moi sortir, je suis hips! ENCEINTE!
- On va finir par le SAVOIR!
-Grumpf."

Retour dépité sur le banc.
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Finn
Finn se dresse sur ses guiboles, face à l'Altesse mal embouchée. D'un bond.

- « Bien sûr que vous connaissez son prénom : Laine-à-hic ! », s'indigne-t-il, son enthousiasme ayant été quelque peu « revigoré » par le souffle breton à son écoutille. D'un ton sévère, il lui rappelle : « Je vous ai donné mon galet fétiche. Ça compte pas ça, peut-être ? Plus jamais il ne caressera l'onde de ses petites fesses lisses, plus jamais... »

La nostalgie étreint son cœur d'Irlandais ricocheur tandis qu'il en vient presque à regretter d'avoir défiguré son caillou en le frappant d'un « M » majestueux, étant donné la réaction de l'initiale en question.

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Marzina
"Non, je n'sais pas encore si ce sera son prénom."

C'est qu'il faut faire confiance à une femme enceinte pour changer régulièrement d'avis!

"Et puis je vous ai offert le mien d'abord, de caillou. Alors ça compte pas, c'était qu'un rééliqui....réquali...réquilibrage!"

Elle croise les bras, boudeuse. Le temps passe, les minutes même.
C'est long, le temps en prison.


"Bon d'accord. Je vous le prêterai quelquefois. Si vous êtes sage."
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Finn
Monnayer son propre môme, si c'est pas malheureux... Mais puisque l'Altesse se montre arrangeante, l'Irlandais retrouve un brin de sourire sous le museau, qu'il appuie tendrement contre le bout du sien en annonçant, comme ça : « Mais il s'appellera Ó Mórdha. »

Puis écartant négligemment du pied un rongeur venu grignoter le bout de ses bottes, le Gaélique se retourne vers les barreaux.

- « C'est bon, on va partager, vous pouvez nous laisser sortir ! » Non, c'est pour la nuit ? Tous frais payés ? Le Chevalier menace : « Son Altesse est Chambellan de Bretagne, on est à ÇA de l'incident diplomatiiiique... » Toujours rien ? Tapotant des ongles sur un barreau pour attirer l'attention, il se résigne d'un soupir : « J'ai quelques dizaines d'écus en trop dans ma bourse... »
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Marzina
Arrangeante...mais pas trop. A deux doigts de se laisser amadouer par le geste de tendresse, elle se ressaisit au dernier moment.

"Je ne vois pas du tout pourquoi il devrait s'appeler Ó Mórdha. Jusqu'à preuve du contraire, c'est dans MON ventre qu'il se trouve! Alors il porte MON nom."

Nan parce que, je suis sûre que personne ne l'a encore remarqué, mais elle est possessive la blonde (si si, je vous jure!). A deux doigts de contredire Finn sur le fait qu'ils vont partager, la fringale la rattrape.

"On va louper le goûter si ça continue!"

Ce qui mérite bien un bougonnement. Mais on dirait que ça bouge du côté de la maréchaussée, alors elle se lève aux côtés de Finn, pleine d'espoir. L'homme en question attrape à côté de son bureau les affaires confisquées.

"Ah ouais! Elles sont bien là!"

Et hop, glissées dans la poche.

"Merci pour l'info l'barbu!"

Le nez se fronce, et l'Altesse marmonne à son compagnon de cellule:

"Franchement, vous auriez été prévôt un jour, vous sauriez qu'à la maréchaussée c'est tous des voleurs! Je vais vous montrer moi comment on fait."

Soupir.

"Franchement, faut tout faire soi-même ici!'

L'Altesse affiche un air dépité et se tourne vers le gardien en pressant sa main sur ses lèvres.

"Je crois que j'vais vomir..."
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Finn
Ah les joies de la taule, ça faisait longtemps... L'Irlandais darde un regard noir sur l'agent. Mais pire que le vol de quelques sous, la réponse de l'Altesse. Et d'appuyer sa main sur celle qui couvre sa bouche.

- « Mais nooon, elle va pas vomiiir ! On est pas pressés ! »

Finalement, c'est tout aussi bien. Ils ont encore quelques comptes à régler.

- « C'est aussi MA graine. MA graine qui baigne dans deux douzaines de chopes et par votre faute ! Vous seriez pas de la maréchaussée, vous aussi, par hasard ?! », qu'il grogne à la voleuse de petite graine. « Puis qu'est-ce qu'il a mon nom ? Il est pas assez bien pour Son Altesse de Roquefort et de la Menthe-Mièvre ?! »

Remonté comme il est, le Gaélique relâche sa prise pour la toiser, bras croisés.
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Marzina
Le truc que l'Irlandais n'avait pas prévu, c'est qu'avec une femme enceinte dans la cellule, le vomi n'était pas si loin. En parlant de roquefort et de menthe dans la même phrase, il avait déclenché la venue d'une mare nauséabonde à ses pieds.
Là, il avait vraiment tout gagné!


"Raaah mais c'est pas vrai! Vous aviez dit qu'elle vomirait pas!
- Moi j'avais prévenu heiiiiin!"
- Allez dégagez, DEGAGEZ! Je veux plus vous voir!"

Regard hautain de la blonde livide vers l'Irlandais, et elle se dépêche de sortir avant qu'il ne trouve encore à y redire, attendant de se retrouver au dehors.

"Ce n'est pas moi qui hips! édicte ces règles Finn, je vous l'ai hips! déjà expliqué: c'est un bâtard, il portera le nom de sa mère. C'est comme ça, vous n'y pouvez rien!"
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Finn
Qu'importe le décor, la dispute se poursuit à l'extérieur sans même le soulagement d'avoir échappé à une nuit en huis-clos. Le vieil Irlandais secoue ses bottes souillées en y penchant une mine navrée. La vache, ça schlingue. Et dire que c'est ce que côtoie sa fille... Car il en est sûr à présent, ça ne peut être qu'une fille pour avoir rendu sa mère aussi infecte, tout ce temps.

- « Pfeuh... Quelles règles vous pensez avoir respectées en m'adoubant ? Vous croyez que j'ai obéi aux règles en simulant mon décès ? Les seules règles qui vaillent, ce sont les miennes, et elles stipulent très clairement qu'il peut porter mon foutu nom ! », n'en démord pas l'Insulaire, habitué à bouter les convenances lorsqu'elles ont la mauvaise idée d'encombrer son parcours. « Puis c'est pas DU TOUT ce que vous m'avez dit dans la chambre, j'vous signale... »
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Marzina
Elle sert les poings et explose en se tournant vers lui.

"Dans la chambre, je vous ai donné hips! la seule solution pour qu'il porte votre nom, et vous m'avez envoyée chier!"

Un index vient s'envoler pour s'agiter nerveusement et en zigzaguant devant le nez de l'Irlandais.

"Alors maintenant, en privé vous pourrez faire mumuse à l'appeler Lenaïg Ó Mórdha si ça vous chante. Sauf que jamais un collège d'armes ne la placera sur votre arbre généalogique, elle figurera sur le mien, et aux yeux de tous elle sera Lenaïg de Montfort-Penthièvre, et elle n'aura pas de père!"

La vérité sort de la bouche des princesses ivres.

"Alors vous arrêtez d'entretenir ma migraine maintenant, foutez-moi la paix, c'est l'heure du goûter! De la sieste aussi."

Elle esquisse un petit geste gracieux de la main.

"Je pars plus aujourd'hui, faites ce que vous voulez."

Et de partir tranquillement -mais pas droit- vers sa chambre.
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Finn
En se remémorant la discussion qui tourna à la prise de bec, le Gaélique est pris d'un doute : aurait-on demandé sa main à son insu ? « On », l'Altesse du moins. C'est qu'avec son accent de comptoir, rien n'est moins probable. D'autant qu'il y a plus romantique qu'une haleine de marin ivre pour souffler des mots doux façon prétendante en culotte de soie. Le front soucieux, le vieux rumine sa déconvenue et finit par lancer au loin :

- « Quoi, on a plus l'droit d'être un peu lent d'esprit ?! »

Faut croire. Trop tard, en tout cas. Retirant ses bottes vernies à la vase d'estomac, il rentre se cloîtrer à l'auberge, pieds nus. La nuit porte conseil, paraît-il.
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Marzina
Le lendemain matin, la crinière de boucles blondes emmêlées sort de sous les draps. Elle passé le reste de la journée à dormir, la nuit aussi. Et une bonne partie de la matinée. Mais elle se réveilla avec un beau mal de crâne. Et pas de trâce de Finn.
Le temps de réussir à s'asseoir dans le lit et de lutter contre la migraine, elle se souvient finalement que leur chambre n'était pas censée être celle-ci. Elle a donc changé de chambre.
Mais...pourquoi?!
Elle a beau se creuser la tête, elle ne se souvient que de la mauvaise humeur de Finn durant le voyage, et de son malaise sur les routes. Et qu'elle était sortie prendre l'air, et un verre. Ou deux. Voire plus.
Après ça, il n'y avait qu'un gros fouillis dont elle ne retirait que des bribes. Elle se souvenait s'être pris la tête avec un homme en taverne. Elle se souvenait s'être pris la tête avec Finn. Et elle se souvenait s'être pris la tête avec un autre homme, qui devait être un gars de la maréchaussée, ou quelque chose comme ça. Mettant pied à terre, ca tangue encore, voire plus. Se tenant la tête comme pour tenter de contenir la migraine, elle se déplace lentement vers le couloir en chainse. Après avoir ouvert plusieurs portes et découvert des choses qu'elle aurait préféré ne jamais voir, elle tombe sur une porte fermée à clé dont la poignée se fait soudainement agresser.


"Fiiiiiiinn! Ouvrez!"

Ca a un petit goût de déjà-vu.
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Finn
La chambre ne répond pas. Tant mieux puisqu'elle est vide, bien pour ça qu'elle est fermée à clé. L'Irlandais n'aurait pas l'idée de s'enfermer à l'intérieur. Parti se dégourdir les pattes en ville, ce dernier choisit cet instant clé pour rentrer. Gravissant les marches menant à sa porte, le frisé traîne une nuit blanche. Ayant ressassé la journée de la veille dans son plumard, il n'a pas fermé l'œil. Et pour cause, elle n'était pas là pour l'y aider. Au détour du couloir, il l'aperçoit là, martelant à l'entrée de chambre en tenue légère, et se planque aussitôt derrière un mur. Léger sourire à la vue de la chainse et de tout ce qu'elle laisse deviner, bien vite contrebalancé par un froncement du museau : qu'est-ce qu'elle fiche dans cette tenue ? Et là, dans le couloir, où tout le monde peut la voir !

Préférant pour l'heure rester à couvert, le Gaélique tend l'oreille.
Qui sait ce qu'elle lui réserve encore...

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