Quentin_locke
Une soirée de plus à lAphrodite, bordel luxueux et mystérieux où le Griffé se plait à se remplir et à se vider les bourses. Sortant à peine de lEnfumée, sa main enroulant délicatement la taille dune amante éphémère, Etienne lui offre un ultime baiser avant de se détacher delle une fois la somme en main. Un verre pour lEssoufflé, dabsinthe évidement. Le pas las, la chevelure ébouriffée et le parfum charnel et féminin sur lui, Etienne savance jusquau comptoir dans lespoir dêtre servi rapidement.
Cest la fin de soirée, son corps et son esprit dailleurs le ressentent. Une main se pose sur son visage, descend jusquà sa nuque quil masse fermement. De sa bouche séchappe un soupir de béatitude alors quil vendrait père et mère pour bénéficier dun massage de qualité.
Ces jours-ci, les choses sétaient accélérées, lagression de sa sur, la paperasse qui le condamne à rentrer à son domaine, les combattants qui au cur de larène deviennent bien plus fourbes et virulents, sans compter cette attirance pour le Félin qui na de cesse de lui ronger les tripes et lui retourner les sangs. Ecuré et envieux, réticent et possédé, coupable et rassasié, le Griffé ne savait que faire de ses sentiments et sensations si opposées et malveillantes qui troublent son esprit et ses convictions.
A chaque passage à lAphrodite, son regard vairon croise celui du comptable et sa main aussitôt se serre sous limpulsion de haine et de dégoût quil lui évoque alors que son bas ventre et ses tripes sétreignent dun empressement pervers. Quand il sactive avec une cliente, quil sent entre ses doigts la chevelure douces et féminines bouger au rythme de ses vas et vient, il ne peut sempêcher de sentir en lui, monter une vague de plaisir alors que leurs regards se croisent. Ils se répugnent et pourtant
Le verre se pose contre le bois et ce bruit caractéristique le ramène à la réalité. La cliente est encore à ses côtés, sa main glissée contre sa taille, griffant sa chair pour lui rappeler quil est encore à elle si elle le désire. Cette brune en a les moyens, Etienne le sait et son regard néanmoins se perd vers les chambres et la porte dentrée. Il aspire à ce quelle sécarte de lui, quelle ne dépose pas à nouveau une bourse pleine sur le comptoir. Il nen a nullement lenvie, son esprit peine à rester concentré sur la durée et les causes en sont multiples. La main abimée de la cliente se laisse aller au zèle et descend jusquau ceinturon du Griffé, les phalanges glissent et tentent de reconquérir une terre déjà souillée. Toutefois alors quelle effleure les limites, Etienne saisit fermement sa main pour la lui reposer sur le comptoir. Il est à nouveau froid mais posé alors quil murmure quelques mots à la donzelle. Je suis au plus offrant ne loubliez pas, douce féline.
A son regard Etienne comprenait quil venait de provoquer de trop la cliente qui aurait pu lui répondre avec une bourse pleine et un claquement de doigt. Pourtant, elle ne fait rien et se contente simplement de lui offrir un verre et une promesse, celle quelle reviendrait pour lui et ses coups de reins et quelle aimerait cette fois quil enfonce ses ongles dans son échine jusquà faire perler son sang sur sa peau. Le noble se contente de sourire poliment et de venir tâter son arrière train.
Elle aura ce que largent demande, il ne fera nullement son difficile. Les deux verres avalés, la cliente finalement retrouve lentrée de lAphrodite et la chaleur dune veste. Enfin, le Griffé peut se reposer quelques secondes La pression doucement retombe alors quil ne peut retenir quelques vannes et piques aux courtisanes. Le "Salaud" est un surnom qui doit se mériter, la gentillesse est rare tout comme les parcelles de peau intactes.
Soudain, alors que la porte souvre pour laisser repartir cette proie, une autre ombre apparait, plus discrète, cachée dans l'angle. Il connait ce visage, ces courbes, ce teint allé et ces iris sombres...Axelle.
LArtiste quil avait rencontré quelques jours plus tôt dans la capitale, celle-là même que le Griffé avait invité dans sa demeure pour lui faire le portrait et qui lui avait laissé un goût dinachevé.Elle était là, dressée devant lui et sur ce visage où il sétait plus à y lire le plaisir, la fierté et l'assurance, il ny découvre que létonnement et la déception.
Depuis combien de temps était-elle ici lieu à l'observer ? Que faisait-elle ici ? Cette déception est-elle de le savoir Courtisan ?
Perplexe, Etienne reste immobile comme en suspend. Le Griffé avait essayé de la retrouver depuis son invitation mais en vain, pourtant la voici à lAphrodite, au cur même de la Maison Haute. D'ailleurs, elle semble être à son aise, peu surprise par le décor et pourtant il ne lavait jamais vu ici lieu Était-elle une habituée ? Une cliente ? LArtiste employée par l'Aphrodite ?
Après un moment de silence, les mots enfin sortent de sa bouche. Bien plus quun nom, cest un appel, une interrogation à ladresse de celle qui déjà tourne les talons pour prendre la porte.
- Axelle ?!Le comptoir est abandonné, il ne peut la perdre de vue une deuxième fois. Son service est fini, il a épuisé son jeu.
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Cest la fin de soirée, son corps et son esprit dailleurs le ressentent. Une main se pose sur son visage, descend jusquà sa nuque quil masse fermement. De sa bouche séchappe un soupir de béatitude alors quil vendrait père et mère pour bénéficier dun massage de qualité.
Ces jours-ci, les choses sétaient accélérées, lagression de sa sur, la paperasse qui le condamne à rentrer à son domaine, les combattants qui au cur de larène deviennent bien plus fourbes et virulents, sans compter cette attirance pour le Félin qui na de cesse de lui ronger les tripes et lui retourner les sangs. Ecuré et envieux, réticent et possédé, coupable et rassasié, le Griffé ne savait que faire de ses sentiments et sensations si opposées et malveillantes qui troublent son esprit et ses convictions.
A chaque passage à lAphrodite, son regard vairon croise celui du comptable et sa main aussitôt se serre sous limpulsion de haine et de dégoût quil lui évoque alors que son bas ventre et ses tripes sétreignent dun empressement pervers. Quand il sactive avec une cliente, quil sent entre ses doigts la chevelure douces et féminines bouger au rythme de ses vas et vient, il ne peut sempêcher de sentir en lui, monter une vague de plaisir alors que leurs regards se croisent. Ils se répugnent et pourtant
Le verre se pose contre le bois et ce bruit caractéristique le ramène à la réalité. La cliente est encore à ses côtés, sa main glissée contre sa taille, griffant sa chair pour lui rappeler quil est encore à elle si elle le désire. Cette brune en a les moyens, Etienne le sait et son regard néanmoins se perd vers les chambres et la porte dentrée. Il aspire à ce quelle sécarte de lui, quelle ne dépose pas à nouveau une bourse pleine sur le comptoir. Il nen a nullement lenvie, son esprit peine à rester concentré sur la durée et les causes en sont multiples. La main abimée de la cliente se laisse aller au zèle et descend jusquau ceinturon du Griffé, les phalanges glissent et tentent de reconquérir une terre déjà souillée. Toutefois alors quelle effleure les limites, Etienne saisit fermement sa main pour la lui reposer sur le comptoir. Il est à nouveau froid mais posé alors quil murmure quelques mots à la donzelle. Je suis au plus offrant ne loubliez pas, douce féline.
A son regard Etienne comprenait quil venait de provoquer de trop la cliente qui aurait pu lui répondre avec une bourse pleine et un claquement de doigt. Pourtant, elle ne fait rien et se contente simplement de lui offrir un verre et une promesse, celle quelle reviendrait pour lui et ses coups de reins et quelle aimerait cette fois quil enfonce ses ongles dans son échine jusquà faire perler son sang sur sa peau. Le noble se contente de sourire poliment et de venir tâter son arrière train.
Elle aura ce que largent demande, il ne fera nullement son difficile. Les deux verres avalés, la cliente finalement retrouve lentrée de lAphrodite et la chaleur dune veste. Enfin, le Griffé peut se reposer quelques secondes La pression doucement retombe alors quil ne peut retenir quelques vannes et piques aux courtisanes. Le "Salaud" est un surnom qui doit se mériter, la gentillesse est rare tout comme les parcelles de peau intactes.
Soudain, alors que la porte souvre pour laisser repartir cette proie, une autre ombre apparait, plus discrète, cachée dans l'angle. Il connait ce visage, ces courbes, ce teint allé et ces iris sombres...Axelle.
LArtiste quil avait rencontré quelques jours plus tôt dans la capitale, celle-là même que le Griffé avait invité dans sa demeure pour lui faire le portrait et qui lui avait laissé un goût dinachevé.Elle était là, dressée devant lui et sur ce visage où il sétait plus à y lire le plaisir, la fierté et l'assurance, il ny découvre que létonnement et la déception.
Depuis combien de temps était-elle ici lieu à l'observer ? Que faisait-elle ici ? Cette déception est-elle de le savoir Courtisan ?
Perplexe, Etienne reste immobile comme en suspend. Le Griffé avait essayé de la retrouver depuis son invitation mais en vain, pourtant la voici à lAphrodite, au cur même de la Maison Haute. D'ailleurs, elle semble être à son aise, peu surprise par le décor et pourtant il ne lavait jamais vu ici lieu Était-elle une habituée ? Une cliente ? LArtiste employée par l'Aphrodite ?
Après un moment de silence, les mots enfin sortent de sa bouche. Bien plus quun nom, cest un appel, une interrogation à ladresse de celle qui déjà tourne les talons pour prendre la porte.
- Axelle ?!Le comptoir est abandonné, il ne peut la perdre de vue une deuxième fois. Son service est fini, il a épuisé son jeu.
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