Dacien2
*Proverbe hébreu.
Ce soir là, après une longue discussion avec sa Brune, il la laissa finir de se préparer pour la nuit qui avait lair de se montrer plus chaude que les autres. Ce soir-là, Dacien nétait pas désireux dentrevoir une coucherie pour le plaisir. Non, il navait pas envie. Pourtant, cela était bien rare. Lui, dhabitude, disposé à apporter plaisir à qui le voulait, là, pour le coup, il était tout chamboulé.
LArrogant claqua la porte de la chambre de Cersei. Il stoppa une seconde, son regard porté vers le salon du Bordel pour voir ce qui pouvait bien se tramer encore. Quelques clients, rien de bien affriolant. En ne participant pas à cette nuit, il ne louperait rien.
Il avança dun pas presque conquérant. Pourtant son visage était baissé. Il ne voulait pas voir le minois du Barman et pour cause. Dacien avait décidé de léviter le plus possible. Ne rien dire, ne rien faire, ne rien voir. Cela valait pour lui et encore plus pour Adryan.
Le Brun Narcissique aurait tellement souhaité lui souffler ce quil ressentait mais cela resterait sans retour. Le Nobliau nétait pas un homme qui aimait les hommes et pire, cette perspective le rebutait. Il avait pu sen apercevoir au grès des mois qui venaient de sécouler. Dacien ne tenterait rien, ni ce soir, ni jamais.
Le Fier traversa la salle et passa devant le comptoir, sans un geste pour personne, sans un mot, avide de tout et la tête baissé, ne regardant que ses pas qui dévalaient la moquette sous ses pieds à une allure folle. Il regagnait lautre couloir, là où se trouvait sa chambre.
Le battant fut atteint. Un soupir se dégagea de son être. Il ouvrit la porte et la referma tout aussi vite derrière lui. Ce soir-là serait composé de mélancolie et de déception comme il navait jamais connu jusque là. Son intérieur souffrait alors que son extérieur montrait tout le contraire. Le Flamand avait bien constaté que cet amour nétait pas celui de la pacotille. Sans le vouloir, Alphonse lavait blessé. La ricanerie sur son compte de ce sentiment naissant ne lui avait guère plu. Mais le Patron, que pouvait-il comprendre à cette expression quil ne devait guère connaitre. Lui il nallait que là où le vent le portait. Cest-à-dire, là où toute personne pouvait lattirer dans ses filets, lui donner lenvie irrésistible de se laisser mener par le bout du nez, ce désir de donner à lautre lexistence assez forte pour le vouloir rien que pour nous. Alphonse, il était tout ça. Il savait vous sublimer pour vous donner cette invincibilité de pouvoir lattraper et le retenir. Mais cela était tout linverse. Ce soir-là, Dacien nétait pas venu le voir pour assouvir ses plus violents désirs mais pour avoir des réponses. Les réponses, il les avait obtenues. Seulement, ce nétait pas celles escomptées et pire, cela venait lui rajouter un peu plus de mélancolie.
Ce soir-là, Dacien avait été se réconforter dans les bras de sa belle et douce Brune. Mais voilà. La Belle avait compris quil lui serait impossible de lui mettre le grappin dessus. Il laimait comme on aime une amie, une confidente mais pas comme la femme de sa vie. Et pourtant, Cersei sans le savoir comptait bien plus pour lui que nimporte qui ici. Enfin presque. Adryan, lui comptait plus que tous ici. Cela était évident. Mais le Brun enivreur ne le saurait jamais. Non, Dacien ne lui dirait jamais. Il ne voulait ni le blesser, ni loffusquer, ni le faire fuir, ni attirer nimporte quelle raillerie de sa part. Et le comble de toute serait que le Nobliau le sache pour jouer avec ces quelques sentiments quil narrivait pas à maitriser.
Dacien sinstalla sur son lit tranquillement. Encore habillé, il sallongea sur le dos, mit ses bras sous sa tête et pensa. Il pensa longuement à savoir sil continuerait encore longtemps déviter celui qui lui donnait de se lever chaque jour et de faire son travail chaque nuit. Parce que si Dacien venait le premier au comptoir chaque soir, ce nétait que pour admirer le Barman.
Ce soir là, après une longue discussion avec sa Brune, il la laissa finir de se préparer pour la nuit qui avait lair de se montrer plus chaude que les autres. Ce soir-là, Dacien nétait pas désireux dentrevoir une coucherie pour le plaisir. Non, il navait pas envie. Pourtant, cela était bien rare. Lui, dhabitude, disposé à apporter plaisir à qui le voulait, là, pour le coup, il était tout chamboulé.
LArrogant claqua la porte de la chambre de Cersei. Il stoppa une seconde, son regard porté vers le salon du Bordel pour voir ce qui pouvait bien se tramer encore. Quelques clients, rien de bien affriolant. En ne participant pas à cette nuit, il ne louperait rien.
Il avança dun pas presque conquérant. Pourtant son visage était baissé. Il ne voulait pas voir le minois du Barman et pour cause. Dacien avait décidé de léviter le plus possible. Ne rien dire, ne rien faire, ne rien voir. Cela valait pour lui et encore plus pour Adryan.
Le Brun Narcissique aurait tellement souhaité lui souffler ce quil ressentait mais cela resterait sans retour. Le Nobliau nétait pas un homme qui aimait les hommes et pire, cette perspective le rebutait. Il avait pu sen apercevoir au grès des mois qui venaient de sécouler. Dacien ne tenterait rien, ni ce soir, ni jamais.
Le Fier traversa la salle et passa devant le comptoir, sans un geste pour personne, sans un mot, avide de tout et la tête baissé, ne regardant que ses pas qui dévalaient la moquette sous ses pieds à une allure folle. Il regagnait lautre couloir, là où se trouvait sa chambre.
Le battant fut atteint. Un soupir se dégagea de son être. Il ouvrit la porte et la referma tout aussi vite derrière lui. Ce soir-là serait composé de mélancolie et de déception comme il navait jamais connu jusque là. Son intérieur souffrait alors que son extérieur montrait tout le contraire. Le Flamand avait bien constaté que cet amour nétait pas celui de la pacotille. Sans le vouloir, Alphonse lavait blessé. La ricanerie sur son compte de ce sentiment naissant ne lui avait guère plu. Mais le Patron, que pouvait-il comprendre à cette expression quil ne devait guère connaitre. Lui il nallait que là où le vent le portait. Cest-à-dire, là où toute personne pouvait lattirer dans ses filets, lui donner lenvie irrésistible de se laisser mener par le bout du nez, ce désir de donner à lautre lexistence assez forte pour le vouloir rien que pour nous. Alphonse, il était tout ça. Il savait vous sublimer pour vous donner cette invincibilité de pouvoir lattraper et le retenir. Mais cela était tout linverse. Ce soir-là, Dacien nétait pas venu le voir pour assouvir ses plus violents désirs mais pour avoir des réponses. Les réponses, il les avait obtenues. Seulement, ce nétait pas celles escomptées et pire, cela venait lui rajouter un peu plus de mélancolie.
Ce soir-là, Dacien avait été se réconforter dans les bras de sa belle et douce Brune. Mais voilà. La Belle avait compris quil lui serait impossible de lui mettre le grappin dessus. Il laimait comme on aime une amie, une confidente mais pas comme la femme de sa vie. Et pourtant, Cersei sans le savoir comptait bien plus pour lui que nimporte qui ici. Enfin presque. Adryan, lui comptait plus que tous ici. Cela était évident. Mais le Brun enivreur ne le saurait jamais. Non, Dacien ne lui dirait jamais. Il ne voulait ni le blesser, ni loffusquer, ni le faire fuir, ni attirer nimporte quelle raillerie de sa part. Et le comble de toute serait que le Nobliau le sache pour jouer avec ces quelques sentiments quil narrivait pas à maitriser.
Dacien sinstalla sur son lit tranquillement. Encore habillé, il sallongea sur le dos, mit ses bras sous sa tête et pensa. Il pensa longuement à savoir sil continuerait encore longtemps déviter celui qui lui donnait de se lever chaque jour et de faire son travail chaque nuit. Parce que si Dacien venait le premier au comptoir chaque soir, ce nétait que pour admirer le Barman.