Lyll
Citation:
De lordre des choses, vu par Mhour
Un jour quune partie de la tribu complotait pour écarter notre chef du pouvoir, car leurs désirs ne correspondaient pas aux choix de notre Grand Guide, Moi, A. Mhour, me dressa devant eux pour leur rappeler que lordre des choses voulait que nous soyons une communauté et que la communauté devait préserver avant tout sa cohérence et lordre quelle avait elle-même créé par ses lois et ses coutumes.
La création est dirigée par les lois de Dieu, les communautés sont dirigées par la loi des hommes.
Sans les lois de Dieu, lhumanité devrait combattre les animaux, car ceux-ci ne lui seraient plus soumis, sans les lois de Dieu la pierre se mettrait en mouvement de son propre chef et il serait impossible de construire quoi que ce soi, les nuages seraient lourd et nous écraseraient, les astres arrêteraient de suivre leur course autour de la terre et nous serrions projeté dans le noir.
Les lois des hommes ne sont pas moins importantes car elles sont inspirées en partie directement par Dieu.
Nul ne peut servir notre Créateur sans respecter les lois, ni celle de la création ni celle des sociétés.
Sans loi, cest celle de la créature sans nom qui prévaudrait, et le chef ne serait chef que parce quil est le plus fort, et chaque jour un autre voudrait prouver quil est plus fort que lui et aucune stabilité nen découlerait.
Et la stabilité est liée à la conservation de la société.
La société doit avancer vers la perfection divine, mais dans la stabilité. Elle doit donc être soumise à son chef, comme son chef doit être soumis à Dieu.
Le chef est la tête, le prêtre est le cur, et les fidèles sont les autres membres du corps.
Si la tête ne suis pas le cur, si les membres ne suivent pas la tête, le corps ne peut fonctionner...
Il est donc parfois préférable de trancher sa propre main si elle refuse de fonctionner harmonieusement avec le reste du corps que de la laisser arracher le cur ou trancher la tête.
Dans notre société la tête représente notre chef politique, cest lui qui maintient lensemble de la tribu, mais si cest elle qui pense pour le peuple, elle doit penser pour le bien du plus grand nombre sans pour autant oublier les plus faibles.
Le cur est là pour lui rappeler que la plus grande loi est celle de notre Créateur, et que sil gouverne sur terre il serra jugé comme tous les enfants de la création, et sans doute plus durement que les autres.
Les seuls excuses que lon puisse avoir de se dresser contre son chef cest sil ne respecte pas sa communauté et gouverne pour lui et non pour elle, si il est prévaricateur ou quil rejette Dieu de son cur, car alors il ne peut être le chef.
Un jour quune partie de la tribu complotait pour écarter notre chef du pouvoir, car leurs désirs ne correspondaient pas aux choix de notre Grand Guide, Moi, A. Mhour, me dressa devant eux pour leur rappeler que lordre des choses voulait que nous soyons une communauté et que la communauté devait préserver avant tout sa cohérence et lordre quelle avait elle-même créé par ses lois et ses coutumes.
La création est dirigée par les lois de Dieu, les communautés sont dirigées par la loi des hommes.
Sans les lois de Dieu, lhumanité devrait combattre les animaux, car ceux-ci ne lui seraient plus soumis, sans les lois de Dieu la pierre se mettrait en mouvement de son propre chef et il serait impossible de construire quoi que ce soi, les nuages seraient lourd et nous écraseraient, les astres arrêteraient de suivre leur course autour de la terre et nous serrions projeté dans le noir.
Les lois des hommes ne sont pas moins importantes car elles sont inspirées en partie directement par Dieu.
Nul ne peut servir notre Créateur sans respecter les lois, ni celle de la création ni celle des sociétés.
Sans loi, cest celle de la créature sans nom qui prévaudrait, et le chef ne serait chef que parce quil est le plus fort, et chaque jour un autre voudrait prouver quil est plus fort que lui et aucune stabilité nen découlerait.
Et la stabilité est liée à la conservation de la société.
La société doit avancer vers la perfection divine, mais dans la stabilité. Elle doit donc être soumise à son chef, comme son chef doit être soumis à Dieu.
Le chef est la tête, le prêtre est le cur, et les fidèles sont les autres membres du corps.
Si la tête ne suis pas le cur, si les membres ne suivent pas la tête, le corps ne peut fonctionner...
Il est donc parfois préférable de trancher sa propre main si elle refuse de fonctionner harmonieusement avec le reste du corps que de la laisser arracher le cur ou trancher la tête.
Dans notre société la tête représente notre chef politique, cest lui qui maintient lensemble de la tribu, mais si cest elle qui pense pour le peuple, elle doit penser pour le bien du plus grand nombre sans pour autant oublier les plus faibles.
Le cur est là pour lui rappeler que la plus grande loi est celle de notre Créateur, et que sil gouverne sur terre il serra jugé comme tous les enfants de la création, et sans doute plus durement que les autres.
Les seuls excuses que lon puisse avoir de se dresser contre son chef cest sil ne respecte pas sa communauté et gouverne pour lui et non pour elle, si il est prévaricateur ou quil rejette Dieu de son cur, car alors il ne peut être le chef.
Lyll referma le livre et prit un temps pour laisser le temps aux Blésois d'assimiler la lecture. Elle s'avança ensuite et commença.
Ceci est pour moi l'reflet de c'qui s'est passé à Blois, et on pourrait l'rapprocher de c'qui s'est passé dans l'Duché. Mais pour mon premier sermon, j'vais m'limiter à Blois.
Pour Blois, ceux qui s'investissent, tous n'sont pas ici, savent sûr'ment à quoi renvoie c'texte. Nombreux ont été surpris par c'qu'il s'est passé, nombreux ont été déçus d'avoir placé leur confiance là où final'ment ils ont été trahis.
Mais 'oilà, c'texte nous montre itou qu'les Blésiens savent faire la part des choses, ils ont vu, ils ont vécus, ils ont agit ! Ils s'sont rendus compte qu'c'n'était pas les membres qui n'allaient pas, ni le coeur puisqu'il n'y en avait pas à c'moment là, mais ben la tête.
Alors les membres ont changé la tête en conscience. Nous n'pouvons qu'les féliciter, Blois s'redresse apparemment et nous d'vons les sout'nir. Mais les membres sont encore fragiles et ils doivent êt' vigilents, ils doivent ben réfléchir pour savoir quelle tête s'ra la plus adaptée pour renforcer la r'lève d'Blois.
Ils doivent s'orienter sur une tête d'confiance, et d'expérience, qui a d'aut' membres d'confiance à ses côtés.
Lyll s'arrêta là, son sermon avait déjà été long et elle avait peur que les gens s'endorment. Elle regarda l'assemblée puis alla chercher une coupelle remplie d'hosties, ainsi que de nombreux verres de vin, à l'autel.
La communauté est soudée, nous l'avons vu d'nombreuses fois. Malgré les tensions, Blois a t'jours réagi et répondu présent. Nous allons donc resserrer ce liens d'amitié en partageant l'pain unificateur et l'vin.
Mais 'tention, j'ai mis qu'une p'tite goutte d'vin hein, j'vous veux attentifs jusqu'la fin pour ma première messe !
Lyll sourit et donna le pain et le vin à tous ceux qui le souhaitaient.