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[RP] Église Saint-Nicolas de Blois

Tayabrina_salieres
Longtemps pa vu !

Pas vu où ?

A l'aube, alors que soleil se battait pour sortir et dominer sur l'hiver, la Châtaigne penêtre l'antre de dieu à pas feutrés. Elle s'installe dans les rangées de bancs, s'agenouille et se remet au Très Haut avant de commencer à prier pour ses frères et soeurs de guerre. Elle pria si fort qu'on pourrait presque l'entendre hurler "on les aura ces laches". Oh oups ...nous sommes dans une église ici...

-Seigneur, je vais te le demander dans un langage sain et pure...Fait que les ponantais retourne là d'où qu'ils viennent.

Outch ça va faire mal si le seigneur acceptait de lui rendre sa prière, mal pour les mères de popo surtout. Elle se recueille...elle devait se repentir certainement de ses crimes des guerres...
Marypole
Rompue de fatigue après ce voyage à travers bois...Mary se précipita dans l'église et s'affala sur un banc.
C'était la première fois depuis ses épousailles qu'elle devait se séparer de son mari et elle ne le supportait pas.

Elle se laissa aller et malgré elle, les larmes ruisselèrent su ses joues sans qu'elle puisse les arrêter...la peur de perdre son seul amour, la fatigue mais aussi la culpabilité de l'avoir laissé dans une cellule des moines ...loin maintenant.

Mary adressa alors au Très haut les seuls mots qui lui venaient à la bouche et qui tournaient sans cesse dans sa tête depuis trois semaines sans lui :

Très Haut, aidez-le, aidez-le, sauvez-le !!
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Clelia
Juste avant de quitter Blois, elle vint allumer une petite bougie dans l'église de Blois.

Une fois qu'une petite flamme dansait au bout de la bougie, elle se signa, s'agenouilla et se mit à prier.

Quand elle allait enfin arriver au but de son voyage, elle ne se faisait guère d'illusions sur ce qui allait suivre. Un baptême, un anoblissement, un mariage.. le trio parfait qui allait se conclure avec brio.. ou pas.
Gwen allait reprendre les choses en main, peut-être pas de la façon dont elle aurait pu le souhaiter.

Avait-elle vraiment le choix? Maintenant plus vraiment et comme Cassandres le lui avait rappelé, elle était fille de Comte et de Duchesse, elle n'avait donc pas forcément de choix. Même si elle l'avait cru longtemps.

Une pensée vers l'Anjou, une prière pour que ses futurs dirigeants préservent la paix fragile qui était enfin arrivée. Une pensée pour le grand gâchis qu'avaient été ces deux derniers mois. L'amour rend aveugle, la jeunesse fait commettre des erreurs. Elle avait cru qu'il serait performant au poste qu'elle avait laissé ô combien à contre coeur. Il en avait été autrement et il avait ajouté à son incompétence une arrogance qu'elle n'avait pu percer que la veille de son départ d'Anjou. Ses mots l'avaient blessée, mettant définitivement un terme à une histoire à laquelle elle essayait d'insuffler un nouvel espoir.
Se perdre pour quelqu'un d'insuffisant, c'était pathétique. Ce qui était encore plus pathétique, c'était le souvenir qui la hantait depuis qu'elle était venue à Vendôme. Que n'aurait-elle pas donné pour être auprès de lui à ce moment-là. Que n'aurait-elle pas donné pour lui donner toute son énergie, pour pouvoir l'aimer, pour pouvoir le lui dire. Mais.. il n'était plus temps.. Bientôt son destin serait scellé..

Pour Noël, elle avait tout de même le plus beau des cadeaux. Son ventre avait tardé à s'arrondir. Elle avait été malade, elle s'était sentie fatiguée mais aucun autre signe ne s'était vraiment montré. Pendant son mandat de maire, elle sortait peu. L'hiver avançant, elle avait pu cacher aisément les rondeurs naissantes qu'on ne pouvait pas encore deviner sous ses habits.
Mais depuis qu'elle avait quitté l'Anjou, son ventre s'était bien plus arrondi. Un oeil attentif aurait pu deviner sa grossesse. Cette fois-ci, seul le ventre en témoignait. Sa taille était restée la même, elle n'avait pas pris beaucoup de poids encore. Colin n'avait encore rien vu.
Elle passa une main toute douce sur son ventre, priant pour le petit être qu'elle portait, pour sa survie, pour pouvoir lui offrir la plus belle vie possible, même si pour cela elle devait faire de lourds sacrifices. Un sourire se dessina sur son visage, cette fois-ci, elle en prendrait soin de cette grossesse. Dire qu'elle l'avait voulue n'était pas tout à fait juste mais ce qui était sûre, c'était que maintenant, elle voulait qu'elle se déroule le mieux possible.

Il était l'heure de partir, vers un nouvel avenir, vers autre chose que l'Anjou. Plus que quelques jours de marche. Le plus gros avait été fait. Une inquiétude tout de même, que dirait Colin quand elle le lui dirait? Comment allait-il réagir?
Sans plus se plonger dans une réflexion sans fin à ce propos, elle se releva.

Demain, Orléans.

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Blason à refaire...
Vicomtesse du Grand-Lucé et de Romfort, Baronne de Beaucouzé
Adalberan
Adalberan célébrait la messe à Blois en ce moment bien particulier du 25ème jour de décembre. Les cloches retentissaient pour informer qu'une cérémonie avait lieu.

Le curé de Blois invita les fidèles à entamer un Kirie Eleison sur le parvis de l'église afin d'exhorter les croyants à venir se joindre à eux.


http://www.youtube.com/watch?v=8yXJ0MDTI4Q&feature=related

Cette communauté entra ensuite dans la nef et s'installa. Le clerc rejoint l'autel.

Une fois tout le monde installé, Adalberan débuta la cérémonie.




Je vous souhaite la bienvenue en notre église de Blois.


Prions maintenant ensemble.



Dóminus vobíscum.
Et cum spíritu tuo.

Benedícat vos omnípotens Deus Pater
Amen.


Chers fidèles, c'est avec une joie immense que je suis ici en ce dimanche pour célébrer ma première messe en cette église de Blois. J'espère qu'elle sera à la hauteur de vos attentes. Je la ferai toutefois en toute humilité.


Je vais maintenant vous proposer de méditer sur ce court extrait de la Vie d'Aristote.


Citation:
Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.

Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.

Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?




Je ne pense pas avoir grand chose à vous dire de plus. Sachez bien vous entourer. Les Amis authentiques sont essentiels dans la vie; ainsi soyez vous-même authentiques vis à vis d'Autrui à la réciproque.


Je voudrais toutefois que vous méditiez sur ces deux phrases.


Citation:
L'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.


Je crois qu'il est nécessaire en ces temps troublés de rappeler aux spéculateurs qui seraient tentés de faire de vains bénéfices au marché de se raviser et de se remettre authentiquement en question. Alors que notre maire et son conseil travaillent pour épurer les finances et pour restaurer l'équilibre budgétaire, certains profitent de la pénurie pour spéculer allègrement. Est-ce une preuve d'Amitié ou ne serait-ce pas plutôt la preuve d'un égoïsme dérisoire?

J'en appelle au contraire à votre tempérance fraternelle et à votre générosité pour aider les autorités de Blois dans le redressement de notre cité et pour aider les plus affaiblis alors que le contexte demeure difficile pour beaucoup.



En guise d'exemple et puisque cette église est un lieu de partage, Adalberan prépara le pain et le vin. Il avait rempli des petits bols de bois et rompit le pain. Il avait décidé de partager le vin aussi, après tout, les membres de l'Eglise étaient tous des frères et sœurs.


La communion est un acte symbolique de partage et d'amour. Je vous invite donc à venir partager le pain unificateur et le vin.




Je vous remercie encore une fois mes biens chers Amis d'être venus si nombreux. Je vous rappelle que pour toute demande de baptême, de confession ou de mariage, il vous suffit de m'en faire la demande ici même en cette église.


Le Seigneur soit avec vous.
Et avec votre esprit.
Que Dieu tout-puissant vous bénisse.
Amen.
Allez dans la paix.
Nous rendons grâce au Très-Haut.



Adalberan salua les paroissiens qui avaient assisté à cette office dominical si particulier. Il restait disponible au cas où certains auraient besoin de lui.
Ninouchka
Ce dimanche matin, Ninouchka entendit les cloches sonner à toute volée alors qu'elle revenait d'avoir été remplir son rapport après une nuit de défense.

Le chant des cloches avait quelque chose de gai, de léger malgré le froid qui engourdissait Blois.

C'était Noël ...

La bourgmestre hésita un instant, puis malgré la fatigue elle entra dans l'église.

En plus de la plus belle fête de l'année, c'était aussi la première cérémonie plus importante de leur curé Adalberan et elle voulait y participer.

Elle s'installa près de se colonne préférée, s'y adossa au moment où Adalberan s'approchait de l'autel.

Quand il entama le Credo, Ninouchka se joignit à la foule des croyants




Ensuite elle écouta avec intérêt les lectures et les commentaires de leur curé. Il pointa du doigt certains comportements qu'on avait pu voir à Blois ces dernières semaines et qui allaient à l'encontre de l'esprit de solidarité des Aristotéliciens.

Puis il partagea le pain et le vin, un moment de rassemblement des Blésois autour de leur pasteur.

La messe prit fin, chacun s'en retourna chez lui. La bourgmestre, avant d'aller prendre un repos bien mérité, s'arrêta quelques instants auprès d'Adalberan


Merci pour cette cérémonie messire Adalberan. Merci pour les mots prononcés. Espérons qu'ils germent dans certains esprits. Mais remercions aussi le Ciel pour les nombreux Blésois qui font preuve de solidarité et de générosité.

A dimanche prochain messire et très bonne fête de Noël

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Yulli
Voilà, lui seul pouvait réparer les erreurs du passé. Surement parce qu'il n'avait jamais cru en autre chose qu'en lui. Le très haut n'avait jamais eu de place dans sa vie car il était née d'un père qui ne croyait pas, et d'une mère incapable de tenir tête à son époux.

entrant dans l'église, il regarda à droite puis à gauche, restant sur le pas de la porte, il souffla un bon coup et posa le pied à l'intérieur de l'édifice. Se signa maladroitement, puis s'avança en oubliant de posé ses armes.

Il vint se poser devant les cierges, ou il alluma une bougie pour son grand frère, pour son petit frère et pour sa mère...

Puis se mit à genoux devant l'Autel.


Pardon...

Il baissa la tête.
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~Semper Fidelis~
Sophia


[ Un matin du Quatrième Jour du Moy de Mars, An de Grâce Mille Quatre Cent Soixante ]

A Blois c'est La tête baissée , sa cape la dissimulant que Sophia très pieuse entra dans en la Sainte Eglise de Blois . Après s'être agenouillée, la jeune femme se mit à prier Aristote pour l'en remercier vivement de tous les avoir protégés durant ce si long périple qui les mèneraient jusqu'en vers le Rouergue d'où il s'en revenaient.

Leurs deux lances étaient partie de la belle ville d'Honfleur en Normandie depuis ce Vingt Neuvième Jour du Moy de Janvier de l'An de Grâce Mille Quatre Cent Soixante. Moult routes et petits chemins la grande troupe avaient empruntés, la nuit , le jour sans compter le froid qui s'infiltrait très crument en leurs corps fatigués voir parfois épuisés. Heureusement parfois coincés dans un nœud une taverne se dressait prête à les accueillir. Certes ce n’était pas la grand confort, mais au moins pouvaient-ils à la fois se nourrir, rafraîchir leur gosier d’alcool local et se reposer à l’abri et près d’un bon feu de cheminée.
Mais entiers tous étaient encore et Sophia voulut le signifier au Très-Haut par ces paroles murmurées à voix basse à l’intention de l’ange Gabriel apparut en haut du Mont Saint Michel là bas très loin de chez elle en sa Normandie natale :

Saint Gabriel archange,
Ange de la Tempérance,
Ouvre nos oreilles
Aux doux avertissements
Et aux appels pressants du Très Haut.
Tiens-toi toujours devant nous,
Nous t'en conjurons,
Afin que nous comprenions bien
La Parole de Dieu,
Afin que nous Le suivions
Et Lui obéissions
Et que nous accomplissions
Ce qu'Il veut de nous.
Aide-nous à rester éveillés
Afin que, lorsqu'Il viendra,
Le Seigneur ne nous trouve pas endormis.
Ainsi soit-il


Enfermée dans se pensées secrètes la belle brunette se souvint qu’Ismelda sa mère très bigote de bénitiers lui avait enseigné de ne jamais terminer une méditation sans réciter un credo, ce que Sophia fit de suite :



Bien que la première lance fut déjà de retour en Normandie , mentalement Sophia cita les noms de ses compagnons de voyage afin que leurs vies leurs soient pour toujours la plus douce possible. Les différentes lances et corps d’armes normands sillonnant le Royaume de France étaient composées de Freixenet , Attalus ,Wallou74 , Salim84, Maywenn , Crowsam, Aranwae, Jean_isildur, Melodie, Obus, Trascad et en dernier elle eut une pensée troublée car aimante et désirante pour Puigaubert son fiancé tant aimé. Sophia très pieuse ne concevait aucunement que tous deux s'unissent charnellement avant d'être mariés même si parfois Dieu sait combien ils pouvaient leurs en coûter de se réserver pour ce grand jour béni par le Très Haut et ce dans la pure foy Aristotélicienne.

Aussi, comme pour conjuré le sort ou faire qu’il n’advint rien de dangereux voir d'irrémédiable pour la suite de leur épopée hivernale à travers le Royaume de France , l'honfleuraise enchaîna avec une prière qu’elle affectionnait particulièrement car elle lui redonnait toujours courage et force face à l'adversité :


Mon Dieu,
donne-moi la
Sérénité
d'accepter les choses
que je puis changer.
Le Courage de
changer les choses que je peux
et la Sagesse
d'en connaître la différence.
en vivant un jour à la fois;
en jouissant d'un moment à la fois,
en acceptant l'adversité comme
le chemin de la paix;
en prenant, comme lui, ce monde
plein de fautes tel qu'il est, pas
comme je le voudrais;
Confiant qu'il arrangera toutes choses
pour le mieux, si je me soumets à
Sa Volonté;
pour que je sois raisonnablement
heureux dans cette vie,
et la félicité avec Lui
pour l'éternité dans l'autre.
Ainsi soit-il.


A la fin , elle resta plusieurs minutes sans bouger , ensuite se releva puis repartit du lieu saint avec humilité non sans avoir allumé un cierge signe de la lumière qui se devait de briller en chaque âme ici bas...



La force de la prière salvatrice l'aidait chaque jour à essayer de faire comprendre qu'en chaque être régnait ce petit plus qu'il ne voyait pas toujours aveuglé sous le poids du quotidien et des contingences personnelles.

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Chez Les Farouk
Elisel
Ce jour, une lettre était arrivée de Rome. Elisel et d'autres guettaient cette annonce, et la relayèrent dans tout le Duché. Il était trop tard sûrement pour faire le voyage, mais au moins les gens étaient informés.


Citation:




Annonce de décès et enterrements relatifs du Cardinal Vice-chancelier du Saint Office Dariush

Nous, Cardinal Raniero Borgia dict "Quarion" Cardinal Camerlingue, Cardinal Romain Electeur, Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle, Archevêque de Ravenne,

avec la tristesse dans le coeur dans ce II jour du mois de Mars an de Grâce MCDLX

annonçons:

le décès pour causes naturelles de Son Éminence Dariush, Cardinal Vice-chancelier du Saint Office et Évêque d'Orléans.

Telle perte a laissé un grand vide dans nous, et notamment à l'intérieur des salles du Saint Office, où avec constance et dévouement il a servi la Sainte Romaine Église et le Très Haut.
Coéquipier fiable du Chancelier du Saint Office, Son Éminence Vincent Diftain d'Embussy à qui il n'a jamais fait manquer support, collaboration et conseil.

Nous sommes voisins aux fidèles du Diocèse d'Orléans qu'ils ont perdu leur guide spirituel, leur soutien dans les moments de besoin, leur Évêque.

Quand un cher frère se perd, qu'il a dédié sa vie au service des autres, nous ne pouvons pas faire autre qui prier parce que son âme atteigne bientôt le Paradis Solaire pour se réunir avec le Très Haut, les Prophètes, les Archanges et tous les Saints.

Nous décrétons en conséquence:

De la date d'aujourd'hui et pour sept jours Deuil Universale,
que les cloches sonnent au deuil et en chaque église une prière soit célébrée pour l'âme de notre frère Dariush.

Nous avertissons en outre:

Qu'en date IV Mars de l'an MCDLX serant célébré les enterrements solennels en la Basilique Saint Titus.
Le dernier Sacrement sera accordé au Dariush par tous les Cardinaux qui lui donneront l'extrême salue avec tous les fidèles.
Son corps mortel sera inhumé dans la Crypte des Cardinaux dans la Cathédrale de Saint Titus.

Puisse le Très Haut accueillir son âme dans le Paradis Solaire, et donner à tous nous la force pour affronter telle perte et la capacité de le rappeler toujours.

Fait à Rome le II jour du mois de Mars an de Grâce MCDLX

S.E. Cardinal Raniero Borgia dict "Quarion
Cardinal Camerlingue
Cardinal Romain Electeur
Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle
Archevêque de Ravenne


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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.
Joshin


Après avoir quitté le cimetière, pour dire un dernier adieu à Pepin, elle alla jusqu'à l'église. Elle n'était pas arrivée à temps pour la cérémonie, mais au moins elle irait prier pour le repos de son âme.

Elle entra, et comme à son habitude, resta dans le fond. Elle avait vu la lettre arrivée de Rome annonçant l'enterrement solennel de Monseigneur Dariush. L'Orléanais perdait un grand homme, en la personne de son Evêque, toujours si dévoué à ses ouailles et si attentif à leurs besoins...

Elle soupira et s'abima dans ses pensées, se souvenant de Pepin, des trop rares moments passés avec lui et avec Ninou, se disant qu'elle aurait dû venir plus souvent pour les voir à Blois... Ce qui était fait ne pouvait se défaire. Elle avait apprécié Pepin, comme bien avant, elle avait apprécié sa mère, comme feu son époux avait apprécié son père dont il lui parlait si souvent...Le temps passait, et avec lui les personnes que l'on aimait.

Qu'Aristote les accueille tous en son soleil, et que de là-haut, ils veillent sur les malheureux mortels qui poursuivaient leur chemin ici bas, trop souvent cahin-caha.

Elle récita à voix basse un Crédo, pour Pepin mais aussi pour Arfast dont le souvenir restait toujours aussi vivant dans son coeur. Elle demanda pour Ninou de la force pour continuer à avancer, et aussi un peu de force pour elle, elle en manquait si souvent! Puis elle sortit lentement de l'église.

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Dams.


Dams était arrivé à Blois de bonne heure, il fit une longue promenade digestive après dejeuner dans les rues de la ville, où un temps il avait résidé...
Ses pas le guidèrent devant l'eglise, lieu où il desirait se rendre à tout prix, il en avait discuté avec les peronnes rencontrées en taverne ce matin.

Il entra, se signa, puis se dirigea au premier rang où il pria de longues minutes, pensant à tous ses amis ici présents, ceux d'autres duchés et enfin ceux dont il n'avait plus de nouvelles, éloignés par le temps, mis qu'il comptait bien reveoir...

Il termina sa prière par une pensée particulière à son amie Nanou revenue à Blois en Nave Giennoise depuis peu, après un très lon voyage.

Il se leva, alluma un cierge, regarda la flamme et quitta la paroisse.

Demain il sera sur les chemins...
Richard.de.cetzes
L'escorte Épiscopale de l'Évêque d'Orléans arriva à l'entrée de l'église de Blois. Le Prélat avait besoin de se rendre au contact des villageois de ce village afin de leur annoncer sa venue. Mgr Charles Diftain d'Embussy descendit lentement du carrosse, puis d'un pas assuré se dirigea vers l'entrée de l'église de Blois afin d'y rencontrer le personnel qui était sur place, puit les fidèles.

Les Gardes de l'Évêque restèrent à l'exterieur quant il pénétra dans ce lieu de prière.


- Bonjour mes chers fidèles ! Bonjour à ce beau village de Blois !

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Monseigneur Charles Diftain d'Embussy, votre nouvel Évêque d'Orléans. Sâchez que je suis heureux d'être le Chef de ce Diocèse et de me rendre à vos côtés, en ce jour.

Après m'être rendu à Orléans, je viens à Blois, afin de me rendre au contact direct de la population. Ensuite, j'irai sur Patay puis sur Gien, afin d'annoncer ma venue.

Après avoir longtemps cherché un Clerc pour occuper le poste de Curé de Blois, personne n'est arrivé à me faire part de son intention. Sâchez toutefois que les paroisses alentours, Patay et Gien ne disposent point de Clercs pour célébrer les messes et répandre la foi. Je suis donc à la recherche de futurs Prêtres, Abbesses.

Je reste à votre entière disposition.

_________________
Hildegardeii
Lorsqu'elle poussa la lourde porte de l'église, elle fut assaillie par la fraicheur qui régnait à l'intérieur. Le soleil, déjà haut, chauffait les dalles du parvis et Hildegarde était aveuglée par la lumière crue de cette fin de matinée.

Elle pénétra dans le narthex et s'arrêta le temps que ses yeux s'habituent à la pénombre. Un frisson la parcourut et elle jeta un rapide coup d'oeil pour vérifier qu'elle était seule.

Ignorant le bénitier, elle s'avança dans la nef, à pas lents. Le soleil pénétrait par les vitraux et dardait des rayons colorés dans les travées. Hilde avançait lentement dans l'allée centrale. L'autel trônait face à elle. Le regard rivé sur le marbre rose, elle monta les trois marches et fit le tour de l'autel, laissant ses doigts glisser sur le bord de la pierre froide. Par endroits, la pierre était un peu ébréchée et elle en apprécia chaque relief.

Levant la tête vers les vitraux, elle fit le tour du déambulatoire en caressant le bois usé des stalles. Le cilice tirait... Et le métal mordait sa peau à chaque pas.

Elle n'en avait que faire. La douleur n'y faisait plus rien.

Elle se retouva face à l'entrée de l'église, derrière l'autel. Elle posa les mains à plat sur les broderies posées sur l'autel et caressa le dessin de fils. Fermant les yeux elle prit une grande inspiration.

Elle leva les bras et le visage levé vers le ciel, elle ouvrit les mains et cria :



PARLE MOI !
Delalou.


Nous étions dimanche et cela faisait très exactement 7 jours que Delalou avait quitté la maison familiale dans les colines avoisinantes pour emménager au sein du village de Blois, ce même village qu'elle voyait de loin lorsqu'elle sortait avec ses animaux.
Cette semaine avait été riche en bouleversements, en rencontres et en réflexions. Tout d'abord Delalou arrivait dans un village où les gens se connaissaient et avaient leurs conversations bien rôdées, laissant difficilement la place à des personnes nouvelles ou de passages, mais elle devait persister, si le Très Haut l'avait menée jusque là c'était pour qu'elle s'y intègre, elle le savait. Ensuite, Delalou n'avait pas l'habitude de sociabiliser, elle avait toujours eu ses parents et personne d'autre, à part ces dernières années sur les marchés mais les conversations étaient toujours les mêmes, et si les tavernes vides n'aidaient pas à la sociabilisation, les tavernes pleines de monde n'étaient en rien un facilitateur... Après, Delalou s'était vite aperçue que l'éducation qu'elle avait reçu n'était pas celle que les autres villageois ou voyageurs avaient vécue, elle avait rencontré des personnes à la limite de la folie, des couples illégitimes, des personnes aux jurons faciles, bref, des gens de la vie de tous les jours pour les uns et des étrangetés pour Delalou. Et enfin, elle avait découvert le travail à la mine qui lui avait fait découvrir un tout nouveau monde.

Heureusement, elle avait pu découvrir le jardin d'Aspasie qui lui permettait de se détendre puis elle avait ses animaux qui l'attendaient là où se trouvait sa maison et son nouveau terrain alloué à son arrivée.
En ce dimanche, elle prit le chemin de l'église qui n'avait malheureusement pas sonné pour l'office... Delalou avait appris qu'il n'y avait pas d'officiant à Blois et que donc, les messes se faisaient plus que rares. Elle qui n'avait jamais manqué un office de toute sa vie en était fort attristée et avait voulu néanmoins se rendre à l'église en ce jour particulier. Elle entra, se signa, s'avança et prit place à genoux près de l'autel.
Elle fit le vide dans sa tête pour entrer en communion avec le Très Haut puis ouvrit les yeux en les dirigeants vers le haut et se mit à murmurer :

Je Vous remercie d'être à mes côtés chaque jour et de me donner la force de surmonter les obstacles qui se dressent devant moi. Je Vous remercie de m'avoir menée jusqu'en ce village, me permettant de découvrir une toute nouvelle vie. Je Vous prie de me donner la force d'accepter la différence et de pardonner les écarts de conduite comme Vous le feriez. Je prie pour les âmes des pêcheurs de ce village qui ne se rendent point compte de leurs erreurs. Je Vous demande de pardonner mes erreurs et mon ignorance et de m'aider à apprendre chaque jour d'avantage.
Hier une personne m'a dit que peut-être j'étais trop pieuse, je ne sais point ce que cela veut signifier, comment quelqu'un pourrait être trop pieux, et en quoi le fait d'être pieux pourrait empêcher de vivre la "vraie vie". Aidez-moi à comprendre ou à faire comprendre Votre Parole lorsque cela est nécessaire.
Amen


Delalou ferma les yeux de nouveau et resta ainsi un long moment. Elle se releva enfin, se signa et prit la direction de la sortie pour rejoindre le lieu de vie du village, les tavernes, où elle ne buvait que de la tisane.
Eustache_le_moine
lepirate entra dans la belle église de Blois . Il savait d'après les registres de la province que plus personne n'officiait dans ce lieu depuis quelques temps déjà .

Comme il était la encore pendant un ou deux jours , il avait largement le temps de remettre en état le lieu de culte , faire un brin de poussière , de rangement ....

Il avança dans la sacristie , trouva les ustensiles de nettoyage , de culte et de prière .

Une fois tout en ordres , nettoyés , les chaises rangées , les cierges en places il ne restait plus que à faire sonner les cloches qui étaient silencieuses depuis trop longtemps . Cela allait faire bien drôle et je pense plaisir aux paroissiens de la ville .




Il sonna , encore et encore de façon à rameuter le plus de fidèles possibles . Puis habillé de sa parure d'office il se mit sur le parvis de l'église pour accueillir l’espérait il les blésois .
Eustache_le_moine
Les fidèles pénétraient dans l'Église. Le diacre les accueillit au porche. Une fois qu'ils furent tous là, il remonta l'allée centrale, quelques inclinaisons de tête vers ses fidèles, et se plaça face au pupitre.

"Mes frères et mes soeurs,
C'est avec un grand plaisir que je vous accueille aujourd'hui à l'Église de Blois –c’est là où j’entends venir regulièrement preché la parole de Aristote-.
Pour le début de cette messe je vous propose de nous confesser."




"Prononçons maintenant le Credo."

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