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[RP] Église Saint-Nicolas de Blois

Wendoline
Lorsqu'elle entend les cloches sonner au loin, très étonnée, elle s'arrête et tend l'oreille, c'est bien ça !!

Rapidement elle se dirige vers le lieu de prières où elle a l'agréable surprise de voir que l'officiant n'est autre que Lepirate !! un ancien troyen !

Bonjour Lepirate, ravie de vous revoir et surtout ravie de constater que vous allez prêcher la bonne parole.

Puis elle pénètre à l'intérieur et va s'installer.

Lorsque l'office débute, elle reprend tout bas la confession et continue sur le crédo



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Eustache_le_moine
lepirate en pleine office vit de nouveaux visages entrés au fur et a mesure dans l'église . Il reconnu un visage familier de son périple Champenois , la douce Wendoline . Il lui fit un sourire et aurait plaisir à converser de ce temps déjà lointain après l'office .

Puis L'Archidiacre ouvrit le livre et avec une voix forte mais douce il commença la lecture :

Lecture du Livre des Vertus : Création VII: L’amour

Citation:
Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort par le faible.

Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

Et Dieu lui demanda: “Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !”. Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: “Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste...”. Et Dieu lui ordonna: “Parle et je te le dirai !”.

Alors, Oane répondit: “Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.


Lepirate débuta l'homélie qu'il avait préparé :

Vous avez sûrement tous compris que je parle ici d’amour. Dans ce passage que je trouve important, il est dit :
De s’aimer les un les autres comme dieu nous aime, de ne pas juger son prochain et de s’aider, d'aimer chaque personne sur terre car Dieu aime tout le monde et nous à donné la vie car il est notre créateur et nous devons aimer les autres comme Dieu nous aime lui-même !!!
Lorsque je lis ce texte beaucoup de choses se passent dans ma tête et je ne peux m'empêcher de penser que l'amour nous explique toute chose, l'amour résout tout. C'est pourquoi nous devons admirer l'amour, où qu'il se trouve.
Si l'amour est aussi grand que saint, si le plus simple désir peut se trouver dans la nostalgie, alors je peux comprendre pourquoi Dieu veut être loué par des gens simples, par ceux qui ont le cœur pur et qui n'ont pas les mots pour exprimer cet amour.
Dieu vient de si loin et il s'arrête là où le néant commence, juste sous nos yeux.
Peut-être que la vie est une vague étonnante, une vague aussi haute que la mort.
N'oubliez jamais que nous trouvons le Seigneur dans la terrible grandeur de la souffrance. C'est à dire que l'amour de Dieu,celui qui nous a donné se trouve et se met en marche lorsque nous venons en aide aux gens, lorsque nous faisons preuve d'amour.
Je finirais en disant ceci, ne craignez pas les choses, combattez le mal et la souffrance, faites de l'Amour le centre de votre cœur afin que pour toujours vous soyez dans le Lumière du Seigneur.
Amen !!!
Islington
Isly arriva dans l'église. Un peu en retard. Il s'assit près de Wendy et écouta le prêche.
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Delalou.


Delalou avait entendu les cloches de l'église, elle fut très surprise puisqu'elle savait qu'aucun n'officiant été domicilié dans le village. Par curiosité, elle se prépara rapidement, nourrit ses animaux et courut jusqu'à l'église. Elle se demanda s'il y avait une cérémonie particulière, même si le son des cloches annonçaient plutôt une messe qu'un mariage, il était toujours possible que quelqu'un ait voulu faire une blague de très mauvais goût...
En arrivant, elle se rendit compte qu'il ne s'agissait pas d'une blague mais bien d'une messe dominicale. Elle remercia le Très Haut avant d'entrer dans l'église, prit de l'eau pour se signer et s'installa sur un banc au fond de l'église. Elle avait reconnu Wendoline qu'elle avait croisé de nombreuses fois et le maire, dont elle avait fait connaissance la veille en taverne et qui l'avait beaucoup aidé avec ses impôts.

Elle observa l'officiant dont la tenue ne laissait aucun doute à Delalou, il s'agissait d'un diacre, et sourit lorsqu'il annonça qu'il viendrait régulièrement faire l'office au village.
Elle récita en chœur avec le diacre les deux prières qu'elle connaissait bien évidemment par cœur.








Delalou écouta ensuite avec attention le texte et l'homélie du diacre. Elle connaissait bien le Livre des Vertus et aimait beaucoup ce passage.
Pendant l'homélie, Delalou se dit qu'elle devrait encore plus ouvrir son cœur à l'amour de son prochain, même si elle le faisait déjà, on ne le faisait jamais assez...
Elle pensa également au Duc et à feue sa femme et pria le Très Haut pour leur deux âmes, comme elle l'avait promis la veille.
Elle murmura à la fin de l'homélie "Amen".
Eustache_le_moine
Maintenant, mes amis, remplis de cet amour que Dieu nous donne, venez et partageons le Pain de la Vie et la coupe de Vin du Salut :



Lepirate conclut en disant :

Allez en paix, mes enfants ! Que le Très-Haut vous garde et vous guide sur les chemins des vertus et de l'amitié aristotélicienne.

Sur ces paroles, lepirate remonta l'allée centrale et resta sous le porche afin de saluer les fidèles lorsqu'ils passeraient devant lui pour sortir de l'église .....
Wendoline
Elle avait écouté l'homélie de Lepirate avec beaucoup d'attention. Il était question d'amour et son sermon ne pouvait mieux tomber.

L'amour de son prochain, l'amour au sein d'un couple, un amour autre mais que l'on pouvait qualifier de tel entre amis sincères.

La messe prend fin et elle se recueille longuement, prie pour ses amis dans le chagrin, ceux qui ne sont pas épargnés par la vie..... elle prie aussi pour que la paix si longtemps attendue, perdure.

Puis l'office terminé, elle se dirige vers la sortie et rejoint Lepirate, le sourire aux lèvres.


C'était un très bel office Lepi, mais racontez-moi...... que faites-vous ici ? je vous croyais à Tonnerre avec Eoliance !
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Aurae
Ah l'amour quel mot magik, une flèche qui transperce tous les maux, par de là les âges et les lieux. Après avoir suivi religieusement le début de l'office, Aurae pris un petit moment pour méditer sur la notion d'amour, chose qui à l'heure actuelle était encore un peu flou pour lui. Bien sûr, il était toujours là pour aider les autres, rien ne changerait cela, même si durant une période il s'était posé la question de l'utilité après tous les déchirements qu'il avait connu. Quoi qu'il en soit, le Duc était toujours en vie et c'était la plus grande preuve d'amour que pouvait lui faire Aristote, maintenant il restait à savoir comment rendre cette amour au plus grand nombre... Peut-être auprès des Hospitaliers... Peut-être... Seul l'avenir dira jusqu'où il ira et si ses blessures intérieur ne lui coupent pas finalement l'herbe sous les pieds...

Après avoir pris la Sainte-Cène, il se dirigea vers le parvis et alla remercier l'archidiacre pour son office, puis saluer ses amis présent.
Delalou.


Delalou alla partager le pain et le vin, même si d'habitude elle ne buvait pas de boissons alcoolisées, ces deux éléments dans une église étaient les symboles de la vie et du Très Haut et elle ne pouvait refuser de les partager.

Delalou attendit que le diacre sorte puis vint à sa suite. Arrivée à sa hauteur, Delalou le remercia.

Je vous remercie, je m'inquiétais de ne pouvoir assister à des offices en ce village, vous m'avez redonné espoir. Que le Très Haut vous garde également.

Elle s'inclina, s'éloigna tout sourire et laissa les autres fidèles s'approcher.
Delalou.


Delalou entra dans l'église en pleine nuit, elle avança à tâtons à la lumière des chandelles allumées et trouva un siège au premier rang.
Elle s'agenouilla, se signa, mit ses mains en prière et s'adressa au Très Haut.

Je sais que Vous mettez sur nostre route des événements que Vous nous pensez capables de gérer et surmonter, mais la vie dans une communauté, dans un village, avec des habitants si différents de moi, je ne suis point sûre de pouvoir y rester... Lorsque j'essaye de me relâcher un peu et participer aux amusements des gens, certaines critiques me parviennent, et si je ne participe point aux amusements ce sont d'autres critiques qui viennent. Les croyants comme mes parents et moi se font plus que rares dans le village.
Certaines personnes m'ont proposée de devenir diaconnesse pour guider les paroissiens et pêcheurs, mais je ne suis point sûre de pouvoir faire ce genre de chose, c'est encore trop tôt, je ne suis point sûre de réussir à m'intégrer dans ce village pour prendre cette responsabilité qui n'est pas pour moi une formalité...
Mes parents et leurs conseils me manquent tant... Avant je trouvais des réponses lorsque j'assistais à la messe, mais il n'y en a point icelieu et plutôt que d'avoir des réponses, je n'ai que plus de questions...
Devrais-je prendre du temps dans ermitage pour réfléchir à tout cela ? Devrais-je trouver une communauté plus religieuse ?


Delalou continua pendant un long moment sa discussion avec le Très Haut, puis se contenta de rester là, les mains jointes, comme si les réponses allaient lui venir pendant une connexion divine. Mais, la fatigue aidant, elle s'endormie dans l'église...
Wendoline
Sa promenade matinale touche à sa fin.

Tout à coup, en passant près de l'église, elle change de direction et pousse la lourde porte. Après tout, y-a-t'il besoin d'un prêtre ou d'un diacre pour prier et s'adresser au Très Haut ?

Le froid la saisie et elle resserre instinctivement son châle autour de ses épaules, puis après s'être sgnée, se dirige vers le premier banc et.......!! Delalou. y est endormie !!

Sans la brusquer, elle s'approche de la jeune femme et lui souffle doucement alors qu'elle pose sa main sur la sienne......


Delalou. réveillez-vous...... vos mains sont toutes froides...... vous seriez mieux dans votre lit..... vous.... vous êtes endormie.....

Elle ôte son châle et le dépose sur les épaules de la jeune femme alors que celle-ci dans son subconscient semble avoir entendu sa voix.
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Delalou.


Delalou se réveille en sursaut, toute honteuse de s'être endormie.

Je suis désolée... Je ne me suis point rendue compte que j'étais si fatiguée. Cela n'arrivera plus.

Delalou était confuse, ses rêves avaient été très perturbants, et pour éviter de nouvelles perturbations à l'avenir, elle ne voyait qu'une solution, devenir ermite... Elle salua Wendoline et alla faire ses bagages pour repartir d'où elle venait.
Delalou.


Delalou était perdue. Elle était venue au village en pensant rencontrer des gens ayant eu la même éducation qu'elle, les mêmes valeurs, la même vision des choses, ou presque, chacun étant une personne différente de l'autre. Mais ses parents ne l'avaient en rien préparé à la vie en communauté, ils avaient été des parents exemplaires et un couple exemplaire. Elle s'était rendue compte qu'elle ne rencontrerait jamais le prince charmant, puisque le seul qui existait n'était pas pour elle, il avait vécu à une autre époque et avait rencontré sa mère, c'était son père. Ses parents formaient le seul couple jusque-là qui lui avait montré la beauté, la pureté et la longévité de l'amour. Ses parents l'avaient éduquée dans le respect de la parole du Très-Haut et des préceptes d'Aristote, dans le respect des classes sociales, et des autres, et sa vie à Blois lui avait montrée que peu étaient les personnes ayant les mêmes engagement.
Elle commençait à se dire que sa vie n'était qu'un rêve et qu'elle ne pourrait jamais s'intégrer dans une société si différente de son vécu. Plusieurs personnes la voyaient déjà travailler dans l’Église, mais elle se l'imaginait de moins en moins, ne se voyant pas prêcher pour des personnes qui ne respectaient Aristote qu'une journée par semaine et encore, et qui ne la respectait elle-même qu'à peine...
Ces derniers jours, elle avait tellement prié et s'était occupée de ranger ses affaires pour retourner sur ses collines qu'elle n'avait pas pris le temps de manger. Elle maigrissait à vue d’œil, n'étant pas bien grosse au départ, il ne devait plus rester une once de gras entre ses os et sa peau.

Alors qu'elle évitait de se rendre en ville depuis plusieurs jours, elle avait reçu un courrier, quelqu'un prenait de ses nouvelles et s'inquiétait de sa santé. D'aucuns auraient pu se dire que ce courrier venait d'une des personnes avec qui elle avait passé de nombreuses soirées en taverne, mais ce n'était pas le cas. L'étonnement se lu dans les yeux de la jeune femme lorsqu'elle vit la signature... Une personne à qui elle n'avait parlé qu'une soirée, une femme à l'accent fort prononcé et au français mal assuré, Sasaw. La seule personne qui s'était inquiétée de son absence en taverne depuis quelques jours était une personne qui n'était jamais en taverne avec elle, la seule personne qui s'était enquis de ses nouvelles était une personne que beaucoup évitaient. Malgré son affaiblissement physique, Delalou se dirigea vers sa taverne, dans laquelle elle n'était jamais allée, pour remercier la dame de sa sollicitude si étonnante.

Le lendemain matin, alors qu'elle s'était assoupie la veille au soir en faisant sa prière, genoux sur le sol, coudes sur son lit, elle ne se réveilla pas. On pouvait entendre ses deux chiens hurler à la mort à ses côtés, alors que son pouls se faisait de plus en plus fuyant. Delalou ne se rendait compte de rien, elle était comme en plein rêve, de retour chez elle dans les collines, ses parents l'accueillant à bras ouverts, lui disant qu'elle leur avait manqué. Puis, en une seconde, changement de décor, elle se retrouve dans un lieu d'une couleur blanche immaculée, un lieu irréel... Et là, une silhouette et une voix qu'en même temps elle n'avait jamais vu, mais qu'elle connaissait depuis toujours, Aristote en personne ! Delalou reste sans voix, n'essaye même pas de se pincer, et écoute :
Delalou, bienvenue. Je t'observe chaque jour, comme chacun des humains sur terre, et je ressens ta peine et ton désarroi. Je comprends qu'arriver dans un lieu inconnu est perturbant, surtout pour quelqu'un comme toi, qui n'a toujours côtoyé que ses parents et vécu ses journées en solitaire dans la nature avec ses animaux pendant plus de 17 ans. Mais Delalou... Il n'est pas temps pour toi de me rejoindre et de rejoindre tes parents. Ta nouvelle vie est le défi que je te lance, réussir à apprendre des autres, à les comprendre, à les pardonner, les respecter, malgré leurs erreurs. Je sais que tu essayes et que cela te fait souffrir, mais tu as grandi dans un cocon hors de la société et c'est pour cela que je t'ai fait venir en ville. Tu es libre de faire tes propres choix, tu verras plusieurs destins s'ouvrir devant toi et tu pourras les choisir de ta propre initiative, tout comme tu as choisi d'aller en taverne hier soir.
Tant que tu resteras dans le chemin de la loi humaine, tu seras sur la bonne voie.
Retourne chez toi, tu as encore des années devant toi.


Houuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ! Houuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !

Delalou se réveille en sursaut. Ses chiens sont à côté d'elle, lui léchant la joue. Elle essaye de faire le point visuellement pour savoir où elle se trouve, puis ses idées se replacent, elle est chez elle, à Blois...
Elle rampe jusque dans la cuisine et là, un de ses chiens met ses pattes sur la table et fait tomber quelque chose sur le sol à l'aide de son museau : du fromage. Delalou l'attrape péniblement et le porte à sa bouche. La voilà qui revient... Pour une nouvelle vie ? L'avenir le dira...
Remus_
Arriver en ville au petit matin, un homme se rendit à l'église de Blois, il entra, fit les rites d'usage, et observa avec un silence respectueux, l'intérieur de l'église, à la fois semblable et différente au église des autres villes, semblable dans l'ensemble, mais différente dans les détails. Avançant lentement il regarda à droite, à gauche, avant de s'agenouiller devant un autel pour prier.
Della
Une fois installée à l'auberge, les malles ouvertes et le rangement fait, Della se rendit à l'église de Blois.
Elle avait envie de voir l'édifice où elle pourrait officier.


C'est sur la rive gauche de la Loire que l'église se situait, dans un quartier très calme et très joli. L'endroit en lui-même était agréable.
De l'extérieur, on voyait le haut clocher à peine terminé dans lequel sans aucun doute devaient résonner à qui-mieux-mieux d'énormes cloches, ponctuant la vie de la ville.
La nef semblait plutôt ancienne tandis que le reste du bâtiment sentait la construction neuve. D'ailleurs, l'on pouvait encore voir quelques échafaudages destinés à soutenir les derniers travaux, du côté du choeur voûté d'ogives et debouchant sur une abside à trois pans.
L'église de Blois était une église d'apparence toute simple, mais...une fois rentrée à l'intérieur, Della découvrit une église remplie de clarté recelant de bien nombreuses oeuvres d'art telles que des statues de saints ou des tableaux représentants des passages de la vie de Christos ainsi que de magnifiques vitraux relatant le Mythe Aristotélicien.

Toute à sa contemplation, elle ne vit pas tout de suite l'homme qui priait.
Lorsqu'elle l'aperçut, elle le salua, à voix basse, ne voulant pas rompre par trop le silence bienfaisant de l'endroit.
Messire, le bonjour. Je suis Della d'Amahir-Euphor, Diaconesse de Blois.

Plus tard, au moment de repartir, Della afficherait l'annonce de sa nomination, un peu honteuse lorsqu'elle relut la date de cette nomination...et d'arriver seulement maintenant.
Citation:


Nomination de Soeur Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor


Nous, Charles Diftain d'Embussy, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,


Annonçons la nomination de Soeur Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor au poste de Diaconesse de Blois.

Elle aura à cet effet la charge de la paroisse de Blois pour la menée des offices dominicaux et la réalisation de l'ensemble des sacrements communs; baptême, mariage, funérailles, Eucharistie.

Puisse Aristote la guider,


Fait à Orléans, le IIe jour du mois de mai de l’an de grâce MCDLX.



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Parait qu'on est en deuil et qu'il faut le faire savoir. C'est fait
Della
Le lendemain matin, Della revint à l'église.
Cette fois, elle venait évaluer les quelques petits travaux qui seraient nécessaires.
Un bon coup de balai déjà, rafraîchir quelques peintures aussi et tenter de trouver un artisan capable de réparer cette pauvre statue de sainte Boulasse qui avait perdu son nez et puis il faudrait aussi rendre à certains bancs un semblant de stabilité, beaucoup étant bancals, ce qui risquait d'entraîner des chutes de paroissiens. Ce qui était toujours du plus mauvais effet !

Elle afficha à nouveau une annonce :




Citation:
    Aux paroissiens de Blois.


      Bonjour !



    Je suis Della d'Amahir-Euphor, nouvelle diaconesse de Blois, je suis très heureuse de faire partie de votre ville et aussi de vivre dans cette très jolie ville.
    Je serais encore plus heureuse de vous rencontrer le DIMANCHE 15 JUILLET 1460, lors de la messe dominicale qui pourrait bien se terminer par un verre de la rencontre.
    Je vous attends toutes et tous, pour cette célébration dans notre belle église.

    Entre-temps, si vous avez des suggestions ou si je peux vous être utile à quoi que ce soit, n'hésitez pas à m'envoyer un pigeon, je réponds toujours !





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Parait qu'on est en deuil et qu'il faut le faire savoir. C'est fait
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