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[RP] Église Saint-Nicolas de Blois

Elisel
Citation:






    De l'organisation du Concile international Saint Nicolaïde.




    Comme nous l'avions annoncés dans notre discours d'été, nous avons décidés, avec le soutien de la Curie, d'organiser un concile international qui se tiendra à Rome. Ce concile aura pour but, non pas de discuter de sujets dogmatiques, mais de piloter la réforme du fonctionnement de l'Eglise dans un sens d'une plus grande simplification. Autrement dit, il s'agit de débattre et d'entériner une série de réformes qui ont pour but de simplifier la vie des fidèles et le travail tant des clercs que des fonctionnaires romains. L'Eglise doit savoir s'adapter aux contingences modernes pour garantir son efficacité.

    L'organisation du concile se fera en deux étapes.




    1° Election des représentants et débats internes.


    L'organisation de cette première étape sera, au sein de chaque AE, du ressort des Primats et des Vice-Primats, lesquels seront eux même sous la responsabilité des Cardinaux nationaux de chaque zone géodogmatique. En cas d'absence d'un Primat, le Cardinal national électeur se substituera à lui avec le concours des Vice-Primats. Le respect des délais devra être scrupuleux.


  • Les représentants :

    Chaque assemblée épiscopale désignera en son sein entre un et trois délégués au concile international, selon le nombre de paroisses de la primatie. Ceux-ci auront la responsabilité de représenter leur primatie durant les débats. Aussi, ils ne devront pas présenter leurs propres opinions mais se faire le relai des propositions faites par l'ensemble de l'assemblée.

    Pour se faire, sitôt après leur élection, les représentants seront chargés d'organiser un débat au sein de leur assemblée pour connaitre les propositions à faire lors du concile. Certains sujets seront imposés, les évêques étant libres d'en proposer de supplémentaires. Les Cardinaux nationaux et les Primats devront veiller à ce qu'il n'y ait pas de propositions hors-sujet.

    Les assemblées ont toute liberté pour choisir les archevêques ou les évêques de leur choix. Ceux-ci devront cependant être caractérisés par leur présence très active et régulière et par leur capacité à participer à un débat dans le calme et le respect.

    Les congrégations, tout comme les Ordres religieux réguliers, sont fortement incités à organiser pareil débat en leur sein et pourront, s'ils ont des propositions à formuler, disposer d'un représentant au concile. Leur désignation est du ressort des Chanceliers des congrégations et des Recteurs des ordres réguliers.


  • Les représentants des fidèles :

    Dans le même temps, chaque primatie organisera l'élection de un à trois délégués des fidèles au concile international, selon la taille du royaume. Un appel à candidature sera relayé dans tout les royaumes, puis, les candidats seront soumis à vote public dans toutes les gargotes du royaume. Les votes seront ensuite additionnés pour déterminer les élus.

    Tout fidèle résidant dans un royaume est éligible comme représentant des fidèles de celui-ci.



    2° Déroulement du concile international.


    L'organisation de la seconde étape sera sous la responsabilité du Camerlingue et de la Curie.


  • Déroulement du concile.

    Après la cérémonie d'ouverture, le concile débutera sous la présidence du Camerlingue, assisté de l'Archidiacre de Rome, et le haut patronage du Saint Père. La sécurité de l'évènement sera assuré par les Saintes Armées. L'ensemble des archevêques et évêques de l'Eglise pourront assister au concile. Toutefois, seuls les représentants des assemblée épiscopales, des congrégations, des ordres réguliers, et des fidèles, pourront y prendre la parole. Les débats seront organisés en fonction des sujets proposés préalablement par la Curie et les différentes assemblées. Chaque atelier sera présidé par un Cardinal Questeur.


  • Adoption des décisions

    A l'issue des débats, chaque proposition sera adoptée par un vote solennel de l'ensemble des évêques et des représentants laïcs. Le résultat final sera promulgué par le Camerlingue à l'issue des votes.


    Calendrier.


  • Etape 1 :
    - 1er septembre au 8 septembre : appel à candidature au sein des AE
    - 8 septembre au 15 septembre : élection des représentants
    - 15 septembre au 30 septembre : débats dans les AE, congrégations, ORR

    - 2 septembre au 16 septembre : appel à candidature des fidèles
    - 16 septembre au 30 septembre : élection des représentants des fidèles

  • Etape 2 :
    - 1er octobre : ouverture du concile
    - Durée prévisionnelle du concile : 1/2 mois




    Pour valoir ce que de droit,



    Tibère de Plantagenêt, dict Rehael
    Camerlingue


    Fait à Rome, le XXXI jour d'août de l'an de grâce MCDLXI de notre Seigneur.










Citation:
    Mise en place du Concile Saint Nicolaïde
    Appel aux candidatures des fidèles



    A l'universalité des Fidèles du Royaume de France, du Grand-Duché de Bretagne, Du Marquisat des Alpes Orientales et du SRING francophone,


    Ayant pour but de réformer le fonctionnement de l'Eglise, le Concile international Saint Nicolaïde sera organisé en octobre de cette année mil quatre-cents soixante-et-un.
    Il a été décidé que si les clercs pouvaient avoir droit de cité, la parole devait également être donnée aux fidèles.
    Ainsi, conformément aux directives données par Son Eminence Tibère de Plantagenêt, dict Rehael, notre Camerlingue, un appel à candidature est lancé dès à présent aux fidèles des Royaumes afin de pouvoir participer à ce concile.

    Lesdites candidatures seront à envoyer en place d'Aristote*, celles-ci devront comporter le nom du fidèle (In Gratebus et Res Parendo), sa ville de résidence et les renseignements sur son baptême (date de baptême, lieu et officiant).

      Chaque royaume pourra avoir entre un et trois délégués au concile international, selon le nombre de paroisses du Royaume.
      Donc :
        Pour le Grand Duché de Bretagne : 1 représentant
        Pour le Royaume de France : 3 représentants
        Pour le Sring francophone et le Marquisat des Alpes Orientales : 2 représentants


      La limite du dépôt des candidatures est le 16 septembre 1461 à 8 heures du matin.

      Après validation et acceptation des candidatures, un vote sera lancé.


    Rédigé et scellé à Rome le quatrième de septembre de l'an de grâce 1461,
    Au nom du Consistoire Pontifical francophone,
    Son Éminence Uriel de Réaumont Kado'Ch, Cardinal National Électeur.





    PS : http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=562981#562981
Ayena
On était dimanche. Les cloches n'avaient pas retentit. Qu'importait. Ayena n'avait pas besoin qu'on la sonne pour aller prier.
On la déposa devant l'église et elle entra seule, appuyée sur sa canne. Elle s'arrêta un instant pour découvrir le lieux, bien vide. De son temps, les églises étaient le centre des villages. Elle devait se faire vieille, avec ses pauvres dix-huit années...

Cahin caha, elle alla s'agenouiller non loin de l'autel, grimaçant au passage : c'était douloureux comme position, pour une éclopée.

Elle ferma les yeux et ralentit sa respiration, consacrant tout son esprit à la prière, au dévouement à Dieu. Lorsqu'elle eut récité tout plein de prières bien formelles et bien apprises par coeur, elle se lança dans un chuchotis imperceptible, une vraie supplique à ceux d'En-Haut.


" Seigneur, j'ai reçu une lettre de ma mère. Elle vient de reparaitre. Je l'ai presque crue morte, un temps, sans en avoir aucune preuve. Merci de nous l'avoir ramenée. Mais elle ne va pas bien... Elle a donné la vie, ce pour quoi je vous remercie aussi, Seigneur, mais à deux petits en même temps, ce qui est, vous en conviendrez, un beau score. Je ne veux pas entrer dans vos plans divins, Seigneur, loin de moi cette idée, mais si elle pouvait retrouver la santé, ça serait bon. Moi je me débrouille, j'ai appris à m'occuper de moi... Et puis, j'ai Elisel, et puis Fool... D'ailleurs, faut qu'on en reparle, de Fool... Oui, donc pour moi ça va, mais il y a mes soeurs, les petites Margot et Lotta... Elles ont besoin d'une maman. Et les deux nouveaux nés aussi, remarquez. Mais j'ai dit à Catalina de venir en Orléanais avec moi... Comme ça les deux petits, je les prendrai sous mon aile. Ils ont le même âge que Madrien, vous voyez, Seigneur. C'était une idée à vous, ça, au fond, nan ? Encore pour me faire payer. Si c'est ça, je m'occuperai de Madrien en même temps que ma nouvelle soeur et mon nouveau frère. Catalina sera libre pour se remettre sur pieds, ainsi... D'ailleurs, il faudra m'expliquer un jour pourquoi vous en voulez tellement aux femmes... Que je saisisse enfin comme me faire pardonner d'en être une. On dit que les femmes sont compliquées, mais, sans vouloir vous vexer, vous êtes pas mal non plus. Prenez pas ça mal, je suis honnête. C'est une vertu.

Bon, sinon, je voudrais vous parler de Fool. Vous savez, mon vassal. Enfin, c'est un peu compliqué... Vous avez rappelé Adrien à vous, Seigneur. J'espère qu'il va bien. Qu'il est fier de son fils. Dites lui que je lui en veux toujours. Même si c’est pas le sujet, aujourd'hui. Je parle de Fool. Vous avez prévu quelque chose ? Je suis un peu perdue... Je crois que je l'aime. Lui, il m'aime, il me l'a dit. Moi je sais pas si je l'aime ou si je le désire. Le désir, c'est péché, non ? Faudrait vraiment envoyer un diacre ou un curé dans le coin, que je puisse lui demander... Parce que vous, vous allez encore rester muet, hein, je vous connais, Seigneur... En attendant, il y a une loi divine pour m'interdire de le fréquenter ? Si oui, frappe trois coups. Bon. Y'a rien. J'ai le droit. Il est bon pour moi. Pour Madrien, aussi. Mais j'ai peur qu'il vive dans l'ombre du Hibou. Je ne veux pas. Enfin, aidez-moi, s'il vous plait. Je ne veux pas que Fool s'en aille.

Cher Très Haut, cher Aristote, cher Christos, chers anges... Veillez sur Madrien, veillez sur Fool, veillez sur Elisel, veillez sur mes soeurs, mes frères, ma mère... Et mon père aussi, s'il est encore de ce monde... Veillez sur tout le monde. C'est pas un ordre, c'est une prière. Amen."


Petit à petit, le débit ralentit. Lorqu'Ayena se tait enfin, elle frissonne : elle a toujours trouvé qu'il faisait trop froid dans les églises. Après quelques minutes de recueillement, elle se lève maladroitement, fait un signe de croix et repart.
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Garance_de_grimaud
Nous étions dimanche, pas de messe à Blois mais Garance ressentit le besoin de se rendre à l' Église. La jeune femme arriva sur le parvis, poussa la grande porte et entra elle mit un genou à terre et fit le signe des aristotéliciens puis elle s’avança dans l'édifice et prit place sur un banc.
Garance commença a réciter
Citation:

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes
Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour
moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la
rémission de tous nos péchés

Puis continua par le Credo
Citation:


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


La jeune femme continua de prier en silence les yeux pleins de larmes.
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C'est de l' Or
Ayena
C'était dimanche, c'était jour de messe, et, encore une fois, les cloches n'avaient pas sonnées. Y'avait pas à dire, ça fichait le moral à zéro.
Ayena pénétra une nouvelle fois dans l'antre du Très Haut, qui, pour ne pas changer, était déserte. Elle aurait bien proposer des lectures du Livre des Vertus, amis si c'était pour parler aux murs, ça ne servait pas à grand chose. Quoique... Il fallait bien un premier. Quelqu'un qui prenait des initiatives.

Elle trouva une plume et un peu d'encre et nota au dos d'une vieille publication de bans :



Dimanche prochain, il y aura une lecture du Livre des Vertus. Chacun est libre d'y participer et de venir y assister.
A dimanche !
A. d'A.


Sans doute que la signature ne dirait rien à personne, m'enfin... Peut être que la curiosité ramènerait aussi du monde ?

Puis vint l'heure de la prière :


- Bonjour, Très Haut. Je voudrais premièrement te demander de faire venir ici un diacre ou un curé. D'ailleurs, sans ça, ils se font baptiser où, tes brebis ? Hein ? Aller. Donne la foy à quelques volontaires, ça ne pourra faire que du bien.

Sinon, je voulais te demander de veiller sur Fool. Il est en guerre, et je n'ai pas eu de nouvelles depuis sa dernière lettre. Cela m'inquiète. Il ne mérite pas de mourir de suite, tu vois. Il se bats pour le Royaume, c'est une belle mission.

Madrien ne va pas tarder à marcher. Puisqu'il n'a plus de père, veille à ce qu'il ne se prenne pas un mur.

Charles, mon père, est revenu à la vie. Il ne m'a même pas envoyé de courrier personnel. Je suis... Vexée, ou fâchée, je ne sais pas, je ne sais plus. Carlotta est morte. Elle me manque. Je t'en veux, d'ailleurs, de rappeler à toi tout ceux que j'aime. Je ne sais toujours pas ce que tu me reproche et qui me fait mériter tout ça. Faudrait quand même me dire, un jour ou l'autre... Margot est morte aussi. Je la connaissais moins, ça m'a moins touché. Mais ça n'empêche que je t'en veux quand même. Tu t'acharne, c’est pas gentil-gentil...

La jeune femme poursuivit un moment, déballant son sac, passant du coq à l'âne et de l'âne à l'ânesse. Lorsqu'elle eut enfin épuisé tous les sujets, elle se releva en grimaçant et s'en fut.
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Ayena
[Dimanche 27 octobre 1461]

Il n'y avait plus de badau, semblait-il. Aussi, les cloches ne retentirent pas. Qu'importait : il faudrait y aller petit à petit. Ne pas effrayer les fidèles de Blois qui n'avaient, semble t-il, plus entendu la messe depuis déjà bien longtemps.

Suite au petit mot qu'Ayena avait laissé la semaine passée, la jeune femme avait tout de même écrit à l’Évêque, jugeant qu'il était de sa responsabilité de fidèle aristotélicienne que de se bouger un peu le fondement pour faire revivre l'église. Et paf, pour viser haut, elle avait carrément proposer de devenir la diaconesse de Blois. Au plus grand étonnement de la Baronne, l’Évêque Thimothe-Lovian avait de suite accepté. Un moment surprise, Ayena avait exulté : quelle meilleure façon que de s'investir dans la ville qu'elle venait d'élire pour y passer quelques années ? Avec un peu de chance, elle donnerait envie à d'autres de s'investir et sous peu, il y aurait un curé. Sait-on jamais. Le plus dur était de commencer. Et Ayena n'avait jamais peur de commencer.

Mais, quoi qu'il en soit, avec ce nouveau poste, cette nouvelle responsabilité, déjà, elle était un peu stressée, et puis, elle voulait voir quelque chose d'officiel pour sa nomination avant de faire vraiment sonner les cloches : une annonce ou mieux, une cérémonie, qui n'allait sans doute pas tarder. Alors pour ce dimanche, elle ferait simple. Une lecture, comme prévu.


- Bonjour personne, rugit-elle dans l'église vide en y entrant.

Certes, le Très Haut était partout. Mais ce n'était pas à lui que s'adressait la jeune femme.

Elle se plaça derrière l'autel, apprécia la position. Puis, elle prit le Livre des Vertus qui était là, le ferma et l'emporta avec elle sur le parvis : si les fidèles ne venaient pas, elles irait à eux.


- Dieu vous aime ! Et moi aussi ! Venez vous confesser ! Venez prier ! Venez prendre votre dose de bonheur !

De sa voix posée et puissante, elle récita alors le Credo, espérant faire s'élever quelques voix, venir quelques curieux, revenir quelques fidèles.
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Xalta
Elle s'était levée tôt, elle avait discuté avec des Blésois dans la semaine et dans la discussion s'était glissée qu'il n'y avait pas d'officiant à Blois, elle avait alors proposé de faire une messe. Etant stationnée ici, autant en profiter. Quelle ne fut pas sa surprise en entendant les cloches tintinnabuler, car ce n’était pas le tocsin, ni le glas qui sonnaient mais bien l'appel aux fidèles.

Intriguée, elle prit le chemin de l’église de Blois, d'ailleurs autre sujet abordé le vocable de celle-ci, seule église orleanaise qui n'avait pas de saint. Elle en avait discuté aussi cette semaine et y a quelque mois aussi avec le maire, mais elle n'avait jamais eu dé réponse. D'ailleurs, elle avait oublié de transmettre cette semaine la liste des saints aristotéliciens, oubli qu'elle devrait corriger.

Une génuflexion, un signe, elle entre dans le saint édifice. Elle s'approche de la jeune femme, la salue et la gratifie d'un sourire aimable.

Bonjour, Ma soeur.

Je suis ravie de voir que les Blésois ont une officiante.
Nous serons donc collègue, je suis Exaltation Lablanche , diaconesse de Montargis et actuellement loin de ma paroisse pour participer à la défense.

Il est prévu que demain, je baptise Natasha en ces lieux, comme je ne savais point qu'il y avait un curé ici. J'espère que cela ne vous ennuie guère.


Elle omet de dire qu'elle devait officier ce dimanche, elle ne souhaite pas gêner l’ecclésiastique.

_________________
Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
Ayena
Ayena est ravie : elle n'a pas fait de grabuge pour rien : une femme se présente, croyant peut être avoir entendu les cloches, alors même qu'elles n'ont pas sonné. Et d'ailleurs, la jeune femme est toujours sur le parvis de l'église. C'est donc à cet endroit qu'elle salue sa première fidèle... Avant de déchanter.

- Bonjour. Je suis Ayena de Talleyrand. Future diaconesse d'ici.

Et puis bon, elle répond quand même au reste :

- Je n'ai vu aucune affiche annonçant ce baptême. C'est quand même dommage. Si j'avais su, je ne me serait pas donné tant de mal.

D'un doigt, elle désigne sa petite pancarte à elle : oui, Ayena avait prévenu qu'elle ferait une lecture. Mais quand au baptême, elle n'en voit trace nulle part...
La Baronne est frustrée : elle se démène pour faire bouger l'église et apprend qu'il y a des cérémonies de prévues, mais dont personne n'est au courant. Démoralisant. Ce manque de dialogue est, très certainement, une des causes des églises vides dans les petits villages. M'enfin. Faut pas faire sa mauvaises tête non plus. La lecture, ça sera plus tard. Aujourd'hui, dimanche, il y a un baptême, et il faut s'en réjouir. D'ailleurs, Exaltation a parlé d'un "demain". Se serait-elle trompée ?

- Tant pis. Je vais vous laisser officier. J'assisterai au baptême dans le fond de l'église.

Et d'indiquer l'intérieur du batiment à sa consoeur.

- Je vous laisse aller faire sonner les cloches !

Et Ayena de hausser les épaules et s'apprête à aller s'asseoir. Sa première lecture était ratée, c'était le moins que l'on puisse dire.

Edit pour cohérence.

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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Xalta
Peut-être est ce les cloches d’Orléans qu'elle a entendu, ou de Patay, les cloches se répondent le matin surtout le dimanche, elle aura confondu.
Un froncement de sourcil étonné devant l'air frustré de la jeune femme.

Je suis arrivée y a deux jours ou trois dans la ville. Quant à la date nous l'avons décidé avec la future fidèle. Je ne fais jamais d'annonce pour ce genre de cérémonie. Car je laisse le futur baptisé décider de qui il souhaite avoir près de lui. Je lui ai fait sa pastorale.

De plus si vous êtes seulement future diaconesse, vous me soulagez, je ne marche pas sur vos plates-bandes.
En tout cas cela me ravit, je serais moins à courir d'une paroisse à une autre.


un sourire aimable qui s'efface pour laisser place à un autre froncement de sourcils surpris.

Lundi, le baptême, demain donc comme je viens de vous le dire.
Donc l'église est à vous pour ce jour.


Et de se dire qu'elle va gronder les Blésois avec qui elle a discuté pour ne pas l'avoir prévenue, parce que du coup c'est elle , Xal, qui passe pour une " méchante" alors qu'elle agit en toute bonne foi. Quoique, non ils ne savaient surement pas non plus, le Blesois n'est pas retors.

Mais son naturel revient, elle sourit amusée de la situation. Ce n'est qu'un quiproquo. Elle va s'assoir sur un des bancs, Elle pose alors son Livre des Vertus près d'elle, il faut dire que c'est un ouvrage imposant. La prochaine, elle songera plus au missel.

Puis de nouveau surprise en la voyant s'assoir, elle la pensait partie pour se placer près de l'autel.

Je viens de vous dire que l'eglise etait à vous ce jour....

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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
Ayena
Ce n'est qu'un malheureux malentendu. Ayena secoue la tête, comme pour chasser les n'importe quoi qui lui embrume l'esprit.

- Ohlala. Pardon.

Et de s'ébrouer à nouveau.

- Et mille excuses pour cet accueil pitoyable, en plus.

La jeune femme hausse à nouveau les épaules.

- Je suis désolée. Je suis un peu perdue, je crois.

Elle sourit presque timidement, et reprend :

- En attendant ma nomination officielle, les Blésois ne sont donc au courant de rien encore, je fais des lectures à l'Eglise. C'est simple et accessible à tous.

Elle désigne son énorme livre de Vertus.

- Je commence par un passage que j'apprécie, et vous enchainez sur un que vous aimez ?

Et considérant qu'elle n'est pas encore nommée officiellement, Ayena ajoute :

- Ou alors vous faites la messe, tout simplement.

Finalement, Ayena prend vraiment position sur un banc : sa claudication lui cause des douleurs qui ne lui permettent pas de rester debout trop longtemps.

- Et pour demain, vous êtes bien évidemment la bienvenue. L'Eglise appartient à ceux qui la font vivre. A tout le monde.

Vraiment confuse, Ayena.
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Xalta
Elle lui adresse un sourire chaleureux, se souvenant de ses débuts et de ses propres hésitations.

Oublions et passons à autre chose.

Vous lirez et je me contenterai de faire le partage du pain et du vin, on doit me les apporter car le pain n'avait pas fini de cuire quand je suis passée.

Point besoin d'une messe dans les règles, le but est de se retrouver et de commémorer le geste de ceux qui se rassemblaient autour de la dépouille d'Oane pour rendre grâce au Très Haut.

D'ailleurs, pour le séminaire que vous entreprendrez surement, si vous avez besoin d'une aide quelconque... N'hésitez pas. A moins que vous ne l'ayez déjà fait...


Elle ponctue sa phrase d'un autre sourire.

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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
Ninouchka
Dimanche ... c'est dimanche Nina, faut te bouger ma grande !
Pfffff ma grande ... à d'autres ! Je sais bien que je suis un mini format, pas la peine de me le rappeler !


Et ça grogne et ça ronchonne dans une sorte de rêve relativement vraisemblable. Ça se tourne et ça se retourne dans son lit essayant d'échapper aux pensées importunes.

Bref ... on a là une Ninou qui voudrait bien dormir comme une marmotte mais qui ne peut point ! Il vaut mieux s'en tenir éloigné dans ces cas-là, parce que il va arriver un moment où elle va prendre conscience du pourquoi du comment de ce qui la chiffonne et elle va se transformer en tornade.

Tout à coup, LA pensée du jour fut tellement présente, qu'elle ne put plus l'ignorer ! On était DIMANCHE !!!

En un instant elle fut assise dans son lit, l'instant d'après elle était debout et au suivant elle était dans son cabinet de toilette.
Les campagnes militaires avaient eu ça de bon, qu'elle avait appris à se laver façon "chat", à se coiffer avec ses mains plus ou moins au jugé et à oser sortir non maquillée.
Elle prit quand même le temps de se donner une allure convenable ... c'était pas n'importe qui son rendez-vous du jour ! Le Très-Haut lui-même !

Elle prit la route du village, traversa le pont sous les rafales d'un vent qui s'en donnait à coeur joie dans le lit du fleuve.

Elle repensait à cette étrange semaine pendant laquelle elle, et d'autres Blésois, avaient rencontré deux femmes qui s'étaient préoccupées de l'église de Blois.

L'une leur avait demandé si il y avait un curé dans le village. A leur réponse négative, elle avait dit qu'elle écrirait à l'évêque pour se proposer.
Les Blésois avaient espéré que la dame serait acceptée mais nul n'en était certain ne sachant pas exactement quels étaient les critères d'engagement.

L'autre c'était la duchesse Xalta, en "séjour" à Blois et qui avait proposé d'officier ce dimanche. Ceux qui étaient là avaient été ravis d'apprendre qu'une messe serait dite mais pour la baronne, ce qui réjouissait son coeur, c'était d'entendre résonner les cloches de Blois.

Elle s'arrêta en plein milieu du chemin ... les cloches ! Elle n'avait pas entendu les cloches !! Elle reprit son chemin passablement intriguée.
Soit, elles avaient sonné et elle ne les avait pas entendues, enfoncée qu'elle était dans son sommeil.
Soit elles n'avaient pas donné de la voix. Mais alors là ! Pour en connaître la raison ! Xalta n'avait certainement pas oublié la messe. Pas son genre.
Donc c'était les cloches ... auraient-elles rouillé ? Auraient-elles été volées ?

Sur ces entrefaites, elle arriva à l'église dont la porte était ouverte. Elle y pénétra et un sourire éclaira son visage. Xalta et Ayena étaient là toutes deux et discutaient.

Ninou venait de comprendre pourquoi les cloches n'avaient pas encore sonné. C'était juste une question de patience. Finalement à s'être tant dépêchée, elle était trop tôt !
Elle se dirigea vers les deux dames, salua Ayena et fit la bise à Xalta
.


Bien le bonjour à vous deux ! Je suis un peu tôt je crois. Les cloches n'ont pas encore sonné ! Veux-tu un coup de main Xalta ? Si tu veux je peux allumer les cierges ...
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Ayena
Ayena se détend. Voilà, l'amitié Aristotélicienne, c'est cela : la simplicité et la convivialité.

- C'est gentil. Monseigneur Thimothé-Lovian ne m'a pas encore parlé de séminaire, nous verrons sans doute cela plus tard.

Et puis Ayena feuillette le Livre, à la recherche d'un passage précis.

- Je vais lire un extrait de La Création. Le chapitre intitulé "L'Amour". Je l'aime bien parce qu'il explique le sens de notre foy. Le passage se situe après que Dieu est posé cette question fondamentale : "Quel sens le Très Haut a t-il donné à la vie ?".

La jeune femme humecte son index et tourne les pages.

- Dieu demande a chacune des espèces de répondre à cela. Aucune réponse ne convient. Viens le tour d'Oane, qui croit en Dieu, mais qui doute profondément. Car son groupe le considère comme un imbécile, un simple d'esprit. Alors il ne sait pas si sa réponse à lui est correcte.

Elle prit une grande respiration et commença la lecture. Le ton était posé, la lecture fluide : on comprenait que le passage avait été lu et relu de très nombreuses fois.



Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

"C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

"Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."


Elle relève la tête, satisfaite. Et comme soulagée d'avoir mis à haute voix ce passage.
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Helie
Comme d’habitude, il était à courir partout, en tout sens et n’avait jamais fini de travailler. Il n’allait pas se plaindre, il n’aimait pas l’oisiveté, surtout si il y avait quelque chose à faire.

Ce matin là, Hélie était à préparer un repas champêtre pour la duchesse et son fils. Il avait à peine eu le temps de rassembler les ingrédients nécessaires aux repas que Xalta lui avait demandé de rapporter le pain pour la messe dominicale.

Tancrède dans un bras, un panier plein de bouffe dans l’autre, le brun castrais finissait de préparer le pic-nic le temps que le pain cuise. Le Cougain était donc encore en train de courir. Pour couronner le tout, la ville de Castres lui réclamait des impôts dont il ne pouvait s’acquitter et de courriers en courriers, c’est un sentiment de contrariété qui prenait le jeune homme aux tripes. Si une nouvelle réponse négative de l’ours lui parvenait, le prochain voyage d’Hélie en direction de Castres serait pour récupérer ses biens et filer voir ailleurs. Et puis, il aurait de quoi renouveler le stock de jolies Damisellas naïves à charmer.

Nouveau courrier et la course reprenait. Chose est certaine, ils avaient raté la messe, ou du moins le début, ou peu-importe .. Pas le temps. Il irait se confesser auprès de sa sœur si cela s’avérait nécessaire. Tout était prêt pour la balade à venir, après la cérémonie. Tancrède n’était désormais plus ni à pied, ni dans le bras du brun pour aller plus vite, mais bien calé sur ses épaules, ainsi, il pouvait utiliser ses deux mains et retenir le gamin avec ses bras.


    « Crénom d’un chien, mais vous faites quoi avec le pain ? »

Sans même s’en rendre compte, le jeune Cougain commençait à ressembler de plus en plus à son père à tel point que quand la colère commençait à le prendre, il avait les mêmes répliques et réaction. Lui pourtant si calme et posé, loin des instants colériques de son paternel. Il lui ressemblait néanmoins de plus en plus au fur et à mesure des années qui s’écoulaient.

La frustration des courriers reçus s’abattit donc sur le pauvre boulanger qui n’avait rien demandé à personne et qui se voyait fustigé de la lenteur de temps de cuisson. Quelques minutes plus tard, le pain sortait du four et ce furent deux paniers qui se retrouvèrent remplis. Hélie prit le premier, retira une petit miche qu’il offrit à Tancrède sur ses épaules pour le plus grand plaisir du gamin et il attrapa le second panier avant de reprendre sa course en direction de l’église où devait se dérouler, terminer, achever la messe. Il ne voulait pas être en retard. Il ne devait pas l’être.

En arrivant sur le parvis, il entend une voix qui s’élève de l’intérieur de la bâtisse. Il reconnu avec surprise la veuve d’Adrien. Elle ne devait certainement pas le connaître lui, mais il est des visages plus ou moins connu en fonction des régions et celle-ci était languedocienne. Blésoise désormais à priori. Ayena était donc en plein lecture et Hélie pénétra dans la demeure de Dieu avec un sourire, il se signa du mieux qu’il pouvait avec les bras chargés de pain et déposa ensuite le tout sans un bruit pour faire descendre le rouquin qui fila comme une flèche rejoindre sa mère. Un salut de la tête aux personnes présentes qu’il avait eu le plaisir de croiser. Un sourire à Xalta qu’il servait et il s’installa au fond, comme toujours.

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Xalta
Sur ces entrefaites Ninouchka fait son arrivée, elle la bisa.

Eh bien, Ayena ici présente, future diaconesse va nous faire une lecture qu'elle a choisi et je prendrais le relais avec le partage du repas.
Nous allons faire sonner le cloches oui excellente idée pour appeler les Blésois et tous les visiteurs à venir se recueillir avec nous.
Veux tu te charger de cela Ninou?


Un sourire, les cloches sonnèrent ( je laisse le soin à la JD ninou de dire si elle le fait jouer ou pas). Puis tout le monde prit place dans la nef. Ayena commença la lecture. Elle connaissait bien ce passage. Durant la lecture, elle fut rejointe par son fils, elle l'accueillit d'un baiser sur le front, se tourna de 3/4 et fit un signe de remerciement à Helie qui s'était installé au fond.
Puis elle se leva à son tour.

Je vous invite tous à nous rejoindre, nous allons partager ce pain et ce vin.

Un regard au Castrais qui vint lui porter le pain encore tiède et qui embaumait l'air. Elle rompit le pain puis versa le vin.



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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
Elisel
Cela faisait plusieurs jours qu'Elisel prenait du retard dans son travail. Aussi, en cette matinée dominical, certaine de ne pas être dérangée, elle avait pris ses quartiers à la mairie.
Des silhouettes passaient régulièrement le long des fenêtres, projetant sur ses rapports des ombres déformées. Vu l'heure matitunale, et l'orientation des ouvertures, qui donnaient sur l'avenue du Cardinal Norv peu fréquentée, ces passages répétés avaient de quoi l'intriguer.
Elle se leva, curieuse, pour aller couler un regard dans la rue, redevenue déserte. Du coin de l'oeil, elle aperçut furtivement un mouvement vers l'église, mais sans certitude, et retourna donc s'asseoir, songeant qu'elle avait des hallucinations causées par de trop grands espoirs.

Cependant, le bruit des cloches qui résonnent la tirèrent à nouveau de son travail, et cette fois-ci elle afficha un grand sourire un peu étonné. Avait-elle donc loupé tant de choses cette semaine ?
Elle rangea son bureau, boucha son encrier, et quitta la mairie pour faire quelques pas et se retrouver sur le parvis de l'église. Ainsi donc, il y avait office ?

Elle entra dans l'édifice, prit comme toujours quelques instant pour s'habituer à la pénombre, et s'imprégner du lieu, avant de s'avancer pour prendre place, et de découvrir avec surprise son amie derrière le lutrin, en train de se préparer à la lecture d'un passage du Livre des Vertus.
Silencieusement, elle s'assit sur un banc et écouta cette lecture avec un sourire en coin, songeant à la raison pour laquelle la brune avait choisi cet extrait précis, et laissant ses pensées dériver vers la Normandie, là bas au loin où des être chers guerroyaient.

A la fin de la lecture, elle se leva à l'invitation de Xalta, et prit un instant pour aller glisser quelques mots à Ayena dans un murmure, avant de s'avancer vers l'autel pour le partage de l'amitié.


Vous ne m'aviez pas dit que vous étiez devenue femme d'Eglise...
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.
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