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[RP] Église Saint-Nicolas de Blois

Ayena
Se souviendrait-elle donc toujours que sa première messe avait été dite en hommage à Fool ? A son vassal-amant, parti combattre les hérétiques ? Au fait qu'elle l'avait faite dans une ville qu'elle connaissait à peine parce qu'elle venait d'y emménager ? Dans des circonstances pénibles, bousculée par les deuil, soumise à une solitude qui la frappait comme un châtiment ? Ayena aurait toujours en mémoire cette première fois ? Après tout pourquoi pas. Toutes les premières fois étaient marquantes. Celle-ci était juste particulière.

Un demi sourire. Puis la diaconesse se retire : Ingeburge n'a pas l'air ouverte à la discussion. On lance tout de même dans sa direction :


- Je baptise mon fils dimanche prochain. Si vous êtes toujours dans les parages...

Pourquoi inviter la Froide ? Peut être parce que la Baronne n'a rien d'autre à dire. Ou alors qu'elle veut vraiment être entourée pour ce jour là. Parce qu'elle redoute d'avoir une église vide. Qu'elle ne veut pas que son fils subisse ses erreurs à elle.

- Au revoir.



[Dimanche 17 novembre : Baptême de Charles Madrien Desage Talleyrand.]

Il n'est pas tôt, il n'est pas tard. La matinée avance doucement et Ayena vient d'entrer dans l'édifice religieux, suivie de la nourrice qui porte son enfant.

- Laisse le marcher, il doit faire sien ce nouveau monde.

Dans la semaine, le petit s'est élancé. Il avait un an, et déjà la volonté d'autonomie le guettait. La jeune mère avait redouté ce moment, parce qu'elle redoutait l'abandon. Un de plus, pensait-elle, allait être douloureux. Mais si l'enfant marchait, il avait encore besoin de sa main pour garder l'équilibre. Et cela arrangeait bien la Boiteuse qui ne pouvait plus porter son rejeton dans les bras depuis plusieurs mois : le jeune garçon était plein de vigueur, robuste, potelé. De toutes évidence, il avait bien profité de sa première année. A côté, sa mère semblait fatiguée, mais c'était un état permanent depuis qu'elle avait perdu son époux. Jamais elle n'avait vraiment remonté la pente. Certes, elle ne faisait plus pitié à voir : son teint n'était plus si gris, et elle n'était plus famélique comme elle l'avait été durant la grossesse. Au contraire, la maternité lui avait donné a posteriori de belles formes, toutes en rondeur. Mais pour ces gens qui ne la connaissaient pas, puisqu'elle était une toute fraiche blésoise, il était naturel de la trouver un peu faiblarde. Quoiqu'un oeil avisé aurait compris que cette défaillance physique chronique - concentrée d'ailleurs dans sa dépendance à un appui pour se tenir debout ou se déplacer- ne présumait en rien de ses capacités mentales et de la force de son caractère. La tristesse l'avaient endurcie.


- Va sonner la cloche, maintenant.

Et la petite main autour de son doigt, Ayena avança jusqu'au premier banc où elle s'assit, offrant un tableau étonnant à qui entrerait : la mère et le fils portaient de somptueux manteaux de fourrure de loups.

Mais pour l'heure, il manquait du monde, pour la fête.

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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Garance_de_grimaud
Garance avait tout laissé chez elle, pour venir à la messe lieu qui lui rappelait ou son papa officiait en Lorraine. Elle entra dans l'édifice et mis un genoux à terre en signant,se relevant elle alla jusqu’à la diaconesse et se présenta avec un sourire.

Bonjour dame, comment allez vous? il est bien beau votre petit lou. Je suis Garance nous sommes installé avec mon époux depuis septembre à Blois.

Elle caressa la petite main du petit garçon, attendrit ce qui lui fit penser à beaucoup de choses.
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C'est de l' Or
Ayena
Perdue dans ses pensées, qui sont tournées vers Fool, elle caresse doucement le manteau qui l'enveloppe. Il sera absent aujourd'hui. Pas le choix. Depuis le temps qu'Ayena repousse ce baptême... Depuis le temps qu'elle le repousse, elle a eu de temps de voir sa sœur mourir, elle qui devait être la marraine de Madrien. Plus de marraine, plus de père. Il n'a pas les cieux avec lui, cet enfant... Et c'est d'ailleurs pourquoi la Baronne est là aujourd'hui : pour contrarier les cieux et changer la destinée, mh ? Il aura un autre père, c'est promis. Quant à la marraine, ce sera la meilleure entre toutes.

Ayena regarda la femme entrer alors que son fils lui échappait pour aller courir après un mulot qui venait de passer le long du mur. Elle lui sourit et la salua à son tour d'un signe de la tête.


- Merci. C'est lui que l'on baptise, aujourd'hui.


Elle se redresse, les yeux pétillants d'une fierté qu'elle ne tente même pas de cacher.

- Et bien, enchantée, Garance. Je n'ai pas eu l'occasion de vous parler encore, je crois. Même si nous nous sommes déjà croisées.

Ayena penche la tête sur le côté.

- Vous étiez à la messe, la semaine passée, je crois.

Elle sourit et ajoute.

- Vous savez donc que je suis Ayena de Talleyrand. La diaconesse.

Elle indique le banc pour que la fidèle vienne s'asseoir aussi.

- La ville vous plait ? Je suis ici depuis peu, moi aussi. C'est tranquille. C'est comme un petit havre de paix. Un lieu reculé où l'on oublierait ce qui peut se passer à l'extérieur...
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Garance_de_grimaud
Garance voit le petit galopin courir après un mulot, alors elle alla le rechercher murmure à ce petit bout malin;
mais dit donc tu es bien petit pour t'en aller tout seul et tu sait que c'est un grand jour pour toi

revenant près de la diaconesse et lui redonne son petit vagabond

Oui, je me souvient que c'est le baptême de ce petit galopin vous l'avez annoncé dimanche dernier lors de l'office, effectivement je sais qui vous êtes dame Ayena. Blois me plait beaucoup c'est très calme et il y a de magnifiques endroits
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C'est de l' Or
Elisel
Il n'était plus si tôt, mais pas encore bien tard.
Elisel pour ce jour bien particulier s'était fait violence afin d'arriver à peu près à l'heure à l'église. Couchée avec les poules ou presque, elle s'était levée très tôt pour faire ses ablutions matinales et arriver fraiche et dispose à la cérémonie. N'aurait plus manqué qu'elle ait une tête de déterrée en ce grand jour.
Les cloches commençaient à peine à sonner quand elle pénétra dans l'édifice. Un hochement de tête à la nourrice de l'enfant, qui tirait sur la corde pour les faire tintinnabuler à la place de la diaconesse, puis elle s'avança dans l'allée centrale pour saluer les rares personnes présentes, rejetant sur ses épaules tout en marchant la capuche de son mantel qui l'avait protégée du froid mordant de l'extérieur.


Ayena, Garance, bien le bon jour.

Elle fit une bise à la seconde, prit brièvement la main de la première avec un sourire, connaissant son penchant peu marqué pour les effusions. Elle l'avait prise dans ses bras à son arrivée à Blois, mais ne se l'était plus permis depuis lors. Cette prise de main qu'elle voulait chaleureuse suffirait pour lui transmettre ses sentiments.
Elle s'intéressa ensuite au petit bonhomme qui s'accrochait aux jupes de sa mère pour essayer de rester campé sur ses deux jambes, et regardait, curieux, les personnes présentes. La blonde tendit la main vers la sienne pour qu'il s'y agrippe, et le guida jusqu'à elle tandis qu'elle s'agenouillait à son niveau en souriant.


Bonjour Madrien. En voilà un beau manteau. Tout doux et bien chaud contre l'hiver qui arrive...

Relevant les yeux vers son amie, sur laquelle elle avait noté le même vêtement, elle releva alors le fait, curieuse.

Parfaitement assortis ! Seriez-vous allée à la chasse ?
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.
Ayena
Le vagabond rattrapé regarde Garance avec un air revêche : il n'est pas né celui qui l’empêchera de partir à la chasse au mulot ! C'est qu'il a du sang de guerrier dans les veines : il tient de son père. Et les petites bestioles n'ont qu'à bien se tenir ! Madrien s'apprête à repartir à l'assault lorsque sa mère pose une douce main sur le haut de son petit crane. Et en un instant, il redevient câlin et s'agrippe aux jupes maternelles. Guerrier oui, mais pas tant que maman est là.

- N'est-ce pas !, lance t-elle à Garance alors qu'Elisel entre dans l'Eglise.

Ayena sourit à l'Elue du jour. Car c'est elle que la mère a choisi pour son fils. C'est elle qui sera la marraine, c'est à elle que la Talleyrand confiera son petiot en cas de défaillance de sa part. Car Ayena à l'amitié extrémiste : il ne faut pas promettre sans cesse, mais donner parfois. Et sans savoir qu'offrir à son amie pour lui prouver sa sincérité, Ayena a décidé de l'investir d'un rôle qui témoigne de la confiance qu'elle a à son égard.

- Bonjour Elisel !

Elle observe la marraine et le filleul, souriante. Et devant la question inévitable, elle répond en rougissant légèrement.

- C'est un cadeau de Fool. Les loups qui nous ont tourné autour lors de notre voyage jusqu'à Blois sont maintenant sur nos épaules.

Elle baisse la tête un instant, émue. Son absence aujourd'hui est une souffrance pour la jeune femme qui essaie tant bien que mal de le cacher. Mais Elisel, sans doute, devinera tout cela : elle vit aussi une situation amoureuse particulière. C'est aussi cela qui rapproche les deux femmes : le fait de pouvoir se serrer les coudes dans les moments difficiles.

- Comme ça, il est un peu avec nous aujourd'hui. S'il voyait Madrien avec son petit manteau, je suis certaine qu'il serait... émotionné.

Les cloches cessent de sonner et la nourrice vient s'asseoir auprès du petit groupe. Le regard ayenien fait le tour de ces visages féminin et se dit qu'aujourd'hui, elle fera messe assise. Après tout, ce qui devait être une cérémonie publique qui devait resserrer les liens d'un communauté autour d'un même évènement se profile plutôt comme une cérémonie très intime, voire privée : la mère, l'enfant, la marraine, deux témoins. Juste ce qu'il faut.

- On commence, chères fidèles ?

Un sourire. En fait, il lui manque plein de choses aujourd'hui. Mais elle a l'essentiel. Et elle est heureuse.
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Garance_de_grimaud
Oh bonjour Elisel, comment vas tu? sa fait un moment que je t'ai pas vu.

C'est avec un sourire que Garance va prendre place sur un banc.
Elle regarda l'autel en attendant que l'office commence.
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C'est de l' Or
Ayena
Ayena laissa son fils avec Elisel et toujours depuis sa place assise, commença l'office.

- Commençons par une confession sincère les uns aux autres : nous savons tous que nous péchons en pensée, en parole, par action et par omission. Et puisque nous sommes conscientes de cela, nous autres réunies aujourd'hui, prions un peu, pour nos frères et soeurs aristotéliciens, pour que nos péchés et les leurs soient pardonnés et que chacun accède à la vie éternelle.

La diaconesse leva la tête vers le toit de l'église et envoya toutes ses pensées aux morts qui auraient du être là aujourd'hui mais qui avaient, elle l'espérait et priait pour cela chaque jour, avaient accédés à a vie éternelle.
Le silence fut long mais les prières d’autant plus ferventes. Ayena attendit que chacun revienne au moment présent pour poursuivre.


- Bien. Vous savez que nous sommes ici réunies pour voir entrer dans notre communauté le tout jeune Charles Madrien Desage Talleyrand, mon fils.

Elle sourit en accordant un regard plein d’amour à la chair de sa chair et poursuivit :

- Il vient d'avoir un an à peine et marche depuis quelques jours. Je crois que le Très Haut a dicté les circonstances pour que son baptême arrive à point. Il est prêt, et moi aussi.

Elle, surtout. Mais chut.

- Il a grandit et grandira sans son père, qui avait rejoint les cieux avant même que son fils ne voit le jour...

Le voix se brise, les yeux se voilent, mais, par la force de caractère ou la force de l'habitude, la jeune femme poursuit, ne voulant pas que sa tristesse prenne pied dans ce jour. Il doit être joie et amour, ce jour.

- Il n'a plus que sa maman.

Une pause, le temps que la boule dans la poitrine se fasse plus légère.

- Et aujourd'hui, il va gagner d'autres pères, d'autres mères, des frères, des soeurs, une famille complète et attentive, une famille d'adoption, qui le guidera vers la foy, la vertu.

Cette fois, Ayena penche la tête sur le côté et regarde Elisel.

- Tu as accepté d'incarner cette famille aristotélicienne, Elisel, en devenant la marraine de Madrien, et je t'en remercie. Si tu es prête et si tu n'as pas de questions, je te laisse dire le CREDO.

Le tutoiement est une grande première entre Ayena et Elisel. Mais il est venu naturellement à la jeune mère. Peut être est-ce du à sa position de diaconesse. Ou peut être est-ce la marque de la confiance et de l'amitié qu'elle accorde à la bourgmestre ici présente.
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Elisel
Elisel écouta l'explication avec un haussement de sourcil. Des loups, en venant à Blois ? A coup sûr, c'est un épisode qu'elle ne lui avait pas encore conté, ou bien elle ne s'en souvenait plus.
Elle se surprenait parfois à écouter quelqu'un en taverne, puis à essayer de se remémorer ses paroles quelques instants plus tard, sans pouvoir en ressortir un traître mot. Ses pensées, inconsciemment, s'étaient tournées vers autre chose. Et apparemment, Ayena avait le même genre de songes éveillés, vu le regard peiné qu'elle tentait de cacher en baissant pudiquement le regard. Loin des yeux, mais toujours un peu présent tout de même...

A l'invitation de son amie de commencer la cérémonie, elle tourna son visage vers la tribun en souriant doucement, malgré sa tête un peu ailleurs, là-bas dans le nord.

Je vais aussi bien que possible, Garance, merci. J'ai un peu de mal à me libérer en ce moment pour venir partager un verre, mais je suis toujours là.
Bientôt, je passerai,
lui certifia-telle avant de changer de position.

D'agenouillée, la blonde passa à la position assise, à même le sol au milieu de l'église. Ses jupes, intercalées entre son séant et les pierres, la protégeaient partiellement du froid, et servaient de coussin à l'enfant qu'elle avait attiré sur ses genoux, n'entendant aucune objection de sa part, ni de sa mère.
Le menton reposant légèrement sur la tête du garçonnet, ses bras le supportant pour qu'il puisse rester bien droit et tout regarder alentour, elle ferma les yeux pour se concentrer sur la confession.
Elle avait de nombreuses choses à se faire pardonner. Bien souvent, elle se retirait dans sa chapelle pour prier le Très-Haut en tout intimité, loin des autres fidèles. Peut-être par honte, avec la peur de transpirer la culpabilité. Ou bien juste pour chercher une sérénité qu'elle n'atteignait que rarement.
En tout cas, cela faisait longtemps qu'elle ne s'était plus retrouvée dans un petit comité où l'on sentait que les prières étaient sincères, qu'elles partageaient un instant privilégié, commun...

Elle relâcha ses dernières inquiétudes dans un souffle, tandis que la nouvelle diaconesse de Blois reprenait le fil de la cérémonie. En l'entendant, elle se prit à vouloir protéger le petit Charles Madrien comme s'il était le sien, et se força à ne pas resserrer les bras autour de lui.
Accueillir les enfants des autres, à la place du sien, était-ce de la gentillesse, ou du pur égoïsme...? Elle chassa ses questions d'un vague haussement d'épaule avant de lui répondre avec un sourire.


Toutes mes doutes, toutes mes interrogations, je t'en ai déjà fait part. Tu as confirmé ton choix malgré cela, c'est à moi de te remercier.
Ce sera un honneur de t'aider à le guider tout au long de sa vie.


A peine avait-elle fait attention au changement de ton qui s'était opéré entre elles deux. Un déclic. De l'amitié respectueuse, elles semblaient être passées à un autre stade, comme si Madrien les avait aidé à tisser des liens encore plus étroits. Un point en commun de plus, désormais.
Et tout naturellement, elle entonna le credo doucement, sa voix s'élevant lentement dans ce cercle de femmes.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la vie éternelle,

Amen...

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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.
Garance_de_grimaud
Garance écoutait sans trop prêter attention un peu perdue dans ses pensées, quand Elisel lui adressa la parole.
je suis heureuse que tu alle bien..
Elle regarda la mairesse s'asseoir à même le sol de l'église, un sourire et Garance resita le Credo avec tout le monde.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la vie éternelle,

Amen...

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C'est de l' Or
Ayena
Mais quelle messe, mes amies ! Une diaconesse assise sur son banc parmi les fidèles, une bourgmestre à même le sol avec un enfant dans les bras et l'assemblée reprenant en coeur le credo. Ca sentait la sincérité, et ça faisait plaisir à voir. Ayena sourit et oublia un instant de poursuivre la messe, se perdant dans la contemplation de la scène.

- Je vais lire à présent un extrait du Livre des Vertus, et plus particulièrement de la Vita de Christos.

Elle tendit le bras en direction de la nourrice qui lui apporta le Livre des Vertus. Ou du moins un extrait puisqu'il s'agissait d'un feuillet visiblement détaché d'un plus gros ouvrage.

- Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jésus, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia t’il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pêcheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir et sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :
" Seigneur, daigne laver cet homme de ses pêché, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "


Elle relève la tête.

- La baptême, c'est donc un nouveau départ. C'est prendre vie au sein d'une communauté, pour croire mieux, pour mieux témoigner notre fois et notre Amour au Très Haut. C'est donc toucher du doigt la Paradis Solaire. Je ne dis pas que c'est y accéder parce que la baptême est une sorte de première marche, tout en bas de l'escalier de la vie. Long sera encore le chemin, surtout pour Madrien qui est si jeune.

Elle soupire.

- Tous, nous serons là pour l’empêcher de tomber, comme autant de garde-fous. Et lorsqu'il saura marcher, plus tard, il fera d'ailleurs confirmer ce baptême, en émettant un vœu sincère et volontaire.

En aucun cas Ayena doutait de cela. Son fils irait droit, c'était certain. Après tout, c'était son fils, non ?

- Garance, voudriez-vous aller chercher une de ces chandelles, là bas, s'il vous plait ?

La diaconesse indiqua l'autel ou quelques bougies étaient allumées, d'autres éteintes.

- Prenez-en une éteinte, et allumez-là aux autres.

Ce faisant, Ayena se leva en grimaçant et s'approcha de la marraine et du filleul.

- Par la symbolique du feu, nous allons te faire, Charles Madrien, un des nôtres.

Et la mère, appuyée de sa cane, vint s'asseoir à côté d'Elisel.

- Tout comme cette onction symbolisera ton baptème.

Et elle dégaina de sa manche un petit flacon d'huile. Elle le déboucha, trempa son doigt dedans et toucha ensuite le front de son fils. Puis elle se recueillit : elle venait d'oindre son enfant d'huile d'olive, une production locale du Languedoc. Elle venait de faire intervenir feu son mari, feu le père dans la cérémonie. Comme quoi, tout baptême pouvait être personnalisé...

- Notre communauté compte aujourd'hui un nouvel aristotélicien !

Elle sourit et tendit les bras au môme.
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Elisel
Ce passage du Livre des Vertus était peu connu d’Elisel, et elle se perdit un moment dans une méditation profonde sur le sens du baptême, ses pensées dérivant comme toujours sur elle-même.
Son propre baptême lui avait assurément ouvert les portes d’une nouvelle famille, une communauté solidaire, où les gens s’entraidaient dès que l’un des membres était dans le besoin. Peut-être était-ce pour cela qu’elle se tournait toujours vers les mêmes personnes. Elle savait pouvoir compter sur un réseau lié par l’Amour du Très-Haut, et suivant ses enseignements. Les messes étaient là pour cela, rappeler à tous la voie à suivre, plutôt que de s’égarer sur le chemin semé de pièges par le Sans-Nom.
Mais elle-même, avait-elle vraiment été impliquée dans cette famille ? Il lui semblait parfois qu’elle faisait un bien piètre appui, et sa disponibilité laissait à désirer pour ses filleuls. D’ailleurs, elle n’avait désormais plus de nouvelles de l’un d’entre eux. L’avait-il oubliée ? Ou bien croyait-il qu’elle l’avait fait ? Serait-elle un meilleur guide pour Madrien que pour les autres ? Son amie le pensait, en tout cas. Elle était plus proche du Très-Haut, peut-être connaissait-elle plus Sa volonté. Comme elle le disait, la route serait longue, autant pour l’enfant que pour la blonde baronne, avant de faire une marraine idéale pour son filleul…

Elisel reprit le cours de la cérémonie quand la diaconesse vint s’asseoir en face d’elle – Elle n’aurait pas pu lui demander de se lever, plutôt que de faire cet effort supplémentaire malgré sa hanche ??? -, lui dégageant un espace dans l’allée sans pour autant lâcher le petit.

Le liquide du flacon avait une belle couleur jaune aux reflets verts, et un parfum du Sud enveloppa les participants quand elle fit sauter le bouchon. La marraine se demanda un bref instant si le liquide avait été béni et était réglementaire, avant de se souvenir des mariages arrosés de bière lorsque Lexhor officiait. Qui était-elle pour connaître ce qu’il fallait obligatoirement lors d’une cérémonie…

Avec un sourire, elle regarda la main avancer, tandis qu’elle maintenait doucement Madrien dans ses bras pour éviter qu’il ne bouge.
Un peu surpris par le contact frais, il resta un instant sans rien faire d’autre que regarder sa mère avec de grands yeux, avant de rire aux éclats quand la goutte sur son front glissa jusqu’au bout de son nez. Son arrivée dans la communauté s’annonçait sous les meilleurs auspices.


Bienvenue parmi nous, Madrien, chuchota-t-elle en l’embrassant sur le front, avant d’ouvrir les bras pour qu’il se précipite dans ceux de sa mère.
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Nkyckemoi
Nky avait laissé passer les fêtes de noël avant de ce rendre à l’église, il n'y avait pas souvent trainé sa vieille carcasse et n'etait pas très amoureux des lieux de culte.

Il s’arrêta longuement devant la porte ce demandant si il devait entrer, si une cérémonie aurait fait plaisir à son ange, puis il ce décida à pousser la porte, de toute façon nombre d'amis était informes de la funeste nouvelle, il entra doucement et d'une voix asez forte mais plein de tristesse dit


"bonjour, il y a quelq'un?"
Ayena
[Mercredi 25 décembre 1461 : Messe de Noël]

- Oui ! Entrez...

Ayena était là à feuilleter son livre d'heures. La diaconesse n'avait pas encore préparé sa messe : le retour de son cher et tendre d'une campagne militaire l 'avait occupée outre mesure. Et la jeune femme, encore aux affres du temporel, oubliait parfois le spirituel. Bouhhh !

Ce matin là, les habitants s'étaient sans doute offert de petits présents, ainsi que de l'attention et de l'amour. Ayena, elle aussi, avait reçu et donné. Par conséquent, la messe se devait d'être belle, émouvante... et joyeuse. La Talleyrand ne concevait une messe de Noël qu'avec des sourires et des bons moments échangés. Quelque chose de convivial.

La diaconesse, qui avait levé les yeux à l'appel d'un habitant, s'écarta du pupitre en boitant et s'approcha de la porte.

- Je suis Ayena. La diaconesse.

Elle jaugea l'homme et estima qu'il était ou trop triste ou trop hésitant pour un matin de noël. Il fallait lui changer les idées.

- J'avais justement besoin d'aide. Vous sauriez faire sonner les cloches ?

Un sourire juste comme il faut pour faire un peu pitié (elle est boiteuse, tout de même !) et un regard qui fait croire que celui qui se présente est la seule solution d'Ayena. Au boulot !
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Nkyckemoi
Nky regarda la diaconesse lui sourire en lui demandant de faire sonner les cloches, il commença par ce gratter la tête puis ce demanda si il pouvait vraiment refuser...
d'une voix triste et froide il lui répond


non madame je ne sais pas faire sonner les cloches, mais si vous m'expliquer comment faire je dois pouvoir vous faire ça, mais si je fais sonner les cloches vous devez en échange entendre ma demande de ceremonie d'enterrement pour ma tendre décédée ce 24 décembre.

Il passa longuement sa main sur son visage pour tenter de contenir toute la peine qui ne le quittait plus depuis cette funeste journée.
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