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[RP] Église Saint-Nicolas de Blois

Ayena
Demain serait le baptème de Shataram. Ayena vint vérifier que les bénitiers étaient pleins, qu'il y aurait assez de cierges pour faire croire que l'on était dans une cathédrale et lorsque son inspection fut terminée, elle s'assura d'être seule et alla s'agenouiller sur un prie-Dieu.

- Bonjour Très Haut. Ca va, toi ? Oui, je demande, parce que moi ça va pas très fort et que du coup, je me demande pourquoi tu pourrais bien m'envoyer de pareils sentiments. J'ai parfois l'impression que tu te venge de je ne sais quoi sur moi. Non pas que je te fasse des réprimandes... Même si c'est pas l'envie qui m'en manque... Mais je demande. C'est tout. Oh, je sais que tu ne vas pas répondre, tu ne réponds jamais, mais si j'essaye pas, hein.

Elle chuchote, agenouillée, les yeux fermés, les mains serrées l'un contre l'autre.

- Mère est partie. Convocation du ban impérial, il parait. En vrai, elle a pas bien prie que je lui avoue mon amour pour Fool. Si j'avais su, j'aurais gardé cela pour moi. Un secret de plus, pour alourdir mon coeur.

Elle soupire.

- Je ne comprends pas. Est-ce si mal que de se laisser aller à l'amour ? Regarde Mélina et Karg. Ils ont eu un petit avant le mariage. Tu ne les a pas foudroyés. Alors si moi j'ai pas le droit d'aimer Fool, pourquoi tu ne me foudroie pas ? Ou si c'est trop compliqué la foudre, descelle un carreau du sol, je me prend le pied dedans et hop, je m’étale, et hop, je me fait mal, et hop, c'est la fin. Je sais pas, ait un peu d'imagination. Bref. Je disais. Si tu ne me foudroie pas, c'est que j'ai le droit. Alors pourquoi les hommes jugent-ils mal ce que toi tu autorise ? Ils se prennent pour qui ? Tu pourrais pas tout simplement les foudroyer, eux ? Enfin, pas mère. Elle tu la ramène juste à la raison. Déjà qu'elle est partie malade et fatiguée sur les routes, pour un peu on m'accusera de l'avoir tuée...

Des larmes se mettent à couler le long des joue de la Chouette.

- Elle a dit à Fool qu'il m'attirait vers le vice.

La voix est entrecoupée de sanglots.

- Je trouve cela tellement injuste. Il n'a rien demandé. Moi non plus, remarque. Mais pourquoi les êtres humains prennent-ils plaisir à se faire du mal les uns les autres ? Je ne comprends pas. Je suis perdue. Aide moi.

Mais il ne se passa rien. La jeune femme resta là longtemps, presque prostrée dans sa position de prière. Lorsque ses larmes furent taries et qu'elle aboutit une fois de plus à l'idée que Dieu n'en avait rien à carrer, elle se releva tant bien que mal, jeta un regard mauvais à la statue d'Oane et s'en fut.

Demain, il y aurait le baptème de Shataram. Avec un peu de chance, Ayena retrouverait le plaisir d"une bonne vieille cérémonie.

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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Florentin...
Florentin poussa la lourde porte et pénétra dans l’église.
Une odeur familière d'encens mêlé à celle des cierges brûlant sur les présentoirs de fer lui rappela de suite sa ville de Dieppe où il avait grandi.
Il s'avança dans la nef, l'âme en paix, comme il le faisait souvent là-bas.
Tout était calme, rien ne venait troubler le silence de cet endroit.
Il s'agenouilla sur les marches face au cœur et commença à prier...

-Très-haut, me voilà, à Blois comme je me l'étais promis, je me mets dès ce jour à ton service, puis-ce tu me conduire sur le chemin de la vertu et m'aider à garder une foi forte face aux épreuves que je vais devoir endurer...

Florentin n'avais jamais compris d'où cette voix pouvait surgir...Était-ce en lui ? Dans son esprit ? Ou l'entendait-il réellement? Il n'était pas fou pourtant ! Il n'avait jamais compris ce phénomène qui avait commencer à se manifester alors qu'il était enfant.
Elle ne tarda pas à ce faire entendre...


-Florentin...Que veux-tu ?
-Je veux te servir...T'être agréable...
-Crois-tu que cela sera facile, les hommes, les femmes de ce Royaume vont se moquer de toi, tu sera la risée de tous...Très peu de personnes croient encore vraiment à moi...

Florentin, ne sut que répondre car il savait en son fort intérieur que cela était vrai...

-Qu'importe Seigneur ce qu'ils penseront de moi...Chacun à droit de choisir sa voie et la mienne est auprès de toi...Nul n'a le droit de juger son prochain sauf s'il a bafouer tes lois ou celles des hommes.
-Florentin...Réfléchit bien ! Ne prends pas de décision hâtive car je n'ai nul besoin de serviteurs inactifs ou menteurs...Je hais le mensonge...
-Je sais Seigneur, j'ai le cœur libéré et je te servirai quoiqu'il arrive !
-Alors...Parles à ma servante Ayena...Elle te servira de guide...Tu dois montrer ton obéissance en acceptant le baptême, rappelles-toi Christos...Suis son exemple...
-Bien Seigneur, je ferai comme tu le désires...

Florentin se releva le cœur léger, il se signa et quitta l’église, non sans avoir déposé un cierge, flamme d'espoir dans un monde de ténèbres.
Il savait ce qu'il lui restait à faire...Demander l'aide de cette dame Ayena...
Ayena
Ayena avait rêvé la nuit passé qu'une licorne se baladait dans le village et embrochait tous les morceaux de viandes pour en faire ensuite une énorme brochettes à faire griller. Oui, ses nuits étaient agitées et loin d'être paisibles. Aussi quand elle s'éveilla ce dimanche matin là, elle ne se fit pas prier pour partir vers l'église, à jeun. Le jeune lui permettait toujours d'avaoir l'esprit plus éveillé. Même si en soit, elle n'était pas une grosse mangeuse, oubliant régulièrement de se nourrir.

Les cloches sonnèrent joyeusement, sonnées par un passant embauché de force par la diaconesse et la Talleyrand, à la porte, attendit que les fidèles arrivent.

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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Shantaram


c'était dimanche... déjà une semaine environ que j'étais baptisée. Ma médaille de baptême pendue à un cordon de soie autour du cou,

je décidai d'aller à la messe... C'est bien la moindre des choses en tant que nouvelle aristotélicienne.

Ma coiffe sagement mise sur mes blonds cheveux, la cape posée sur les épaules, c'est d'un pas assuré que je me dirigeai vers l'Eglise dont le nom était ...

(ah tient elle n'a pas de nom cette église me dis-je)

occupée à mes pensées, c'est presque sans avoir vu le temps passer que je me retrouvai devant la lourde porte laissée ouverte...

Devant la porte, Dame Ayena, diaconesse de son état attendait les fidèles.

Citation:
Bonjour Ayena, comment allez vous ce matin ?


jetant un coup d'oeil aux alentours je la regardais surprise

Humm il n'y a pas grand monde dans les parages...

j'entrai, fit le signe de croix, m'agenouillai puis partit m''asseoir sagement sur un des côtés.

Il n'y a plus qu'à attendre...

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Garance_de_grimaud
Les cloches sonnèrent à toute allure dans Blois, Garance et Eflam étaient prêt pour l'office dominicale... oui oui Eflam accompagne bien son amour à L'église. C'est donc d'un pas sur que le couple arrivait sur le parvis saluant Ayena
C'est dans un même son de voix que les deux s’adressèrent à la diaconesse.

Bonjour Ayena, comment vas tu?

Puis, Garance mit un genoux à terre et fit le signe de la croix, Eflam fit de même et ils allaient s'asseoir sur un banc en attendant le début de l'office.
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C'est de l' Or
Ayena
Ayena salua Shantaram.

- Bien, merci. Et toi ?

La diaconesse remarqua la médaille et sourit. Les nouveaux aristotéliciens étaient plus présents que les anciens...

- Bonjour Garance.

L'homme a le droit à un signe de tête.

- Je vais bien. Il fait un peu froid, ce matin, mais rien de tel qu'une bonne messe pour revigorer tout ça !

Et tout le (très) petit monde entrée, Ayena commença la messe.

- Chers fidèles, bonjour !
Nous allons commencer si vous le voulez bien, par prier tous ensemble. Et aujourd'hui, pour changer un peu, j'ai choisi une prière à Saint Jean.

O glorieux Jean, qui avez été si cher à Christos que vous avez mérité de reposer votre tête sur sa sancte poitrine,
et d'être, par lui et en sa place, donné comme fils à sa mère;
mettez en mon coeur un amour vif pour le très Haut, Aristote et Christos.
Obtenez moi du Seigneur que moi aussi,
avec un coeur pur de toute affection terrestre,
Je sois digne d'être toujours uni ici-bas,
à Aristote et Christos, comme fidèle disciple,
et au très Haut, comme fils dévoué,
Afin de leur rester éternellement uni dans le ciel.
Ainsi soit-il.


Elle laissa à chacun le temps de s'imprégner des paroles alors qu'elle se dirigeait vers le lutrin où reposait le Grand Livre.

- Si j'ai choisi aujourd'hui de placer notre messe sous le souvenir de Saint Jean, ça n'est pas par hasard. Peut être avec vous remarqué que notre église n'a pas encore de nom. Oui, je dis par encore, car le conseil municipal est en train d'y réfléchir. Et j'aimerais aussi que chaque paroissien réfléchisse à cela, au nom de notre église. Elle aura le nom d'un saint, mais les saints sont si nombreux qu'il faudra ré-apprendre à savoir qui ils sont.

Pour Saint Jean, il a été encontré par Christos à sa sortie du désert. Jean a toujours voulu propager la sainte parole d'Aristote, et, lorsque Christos vint à lui, il abandonna tout sur le champ pour le suivre.
Il ne devint pas l'un de ses apôtres mais fit partie de ces quelques fidèles qui, suivant Christos et les apôtres, rappelaient leur sainte parole à ceux qui doutaient ou recommençaient à s'adonner au péché sitôt Christos parti. Ce fut l'un des disciples de Christos les plus passionnés. Il était le plus jeune d'entre tous ceux qui le suivaient, apôtres compris. Il fit voeu de chasteté dès sa rencontre avec Christos dont il buvait les paroles et en cherchait chaque fois le sens le plus pur.
Auprès des peuples, il était toujours le premier à éclairer l'âme des égarés rencontrés en leur apportant les enseignements d'Aristote et de Christos et le dernier à s'en aller. Christos finit par le remarquer et lui dit:
- Pourquoi, toi, le plus fidèle et le plus dévoué de mes suivants, n'acceptes-tu pas de te joindre à ma table et de devenir apôtre?"
Flatté, Jean le regarda, puis répondit:
- "Christos, ton rôle et celui des apôtres est d'illuminer les peuples de la sainte foi aristotélicienne. Vous êtes comme un phare qui illumine les ténèbres. Mais parfois, après votre départ, certains voiles se relèvent sur les esprits faibles. Si je suis à vos côtés, les peuples ne seront pas plus éclairés par notre passage, mais les voiles, eux, perdureront."
Il finit toutefois par venir aux côtés de Christos le jour de sa mort et ce dernier lui fit jurer de veiller sur sa mère Maria et de la protéger comme s'il était son propre fils. Après la mort de Christos, Jean continua de répandre la foi aristotélicienne en Palestine et y organisa le clergé pour que soient sauvegardés ses enseignements.

Et si jamais nous devions retenir l'un de ses paroles, je dirais que cette phrase est particulièrement éclairante : "Le vent souffle où il veut ; tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d'où il vient ni où il va."


Elle s'arrêta là. Elle aimait bien, Saint Jean. Il lui rappelait un peu elle, à Blois.

- A présent, récitons le Credo ensemble, et venez partager le pain de l'Amitié.


On récita et Ayena rompit le pain, distribuant à chacun un morceau.
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Shantaram


Attentive aux lectures proposées par Ayena, je regardais furtivement le couple assis non loin de moi...

Garance et Eflam toujours proches et complices écoutaient les saintes paroles se donnant la main discrètement.

Pour ma part, je me dis que mes pensées concernant le nom de l'Eglise avaient dues être entendues par le Très Haut ou bien avais je pensé tout haut ? toujours est-il que notre diaconesse nous guidait déjà vers la réflexion.

Saint-Jean pourquoi pas ? ma foi si l'on croit les paroles du jour, ce serait une bonne idée pour inciter les blésois à revenir sur les bancs de l'Eglise...

le crédo récité, le pain partagé c'est apaisée par ce temps calme et serein que je sortis.

J'attendis à la porte pour saluer mes amis.

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Florentin...
Florentin entra dans l’église...Le son des cloches l'avait tiré de ses pensées...
Il se plaça derrière une des colonnes et écouta la diaconesse prêcher la parole...
Il ne voulait pas du tout se faire voir ...


Citation:
A présent, récitons le Credo ensemble, et venez partager le pain de l'Amitié.


Il répéta très doucement...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis.
Juge de notre âme à l'heure de la mort.


Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.


Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.


Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.



AMEN


La prêche terminée,son credo récité, il regarda autour de lui et vit l’église pratiquement vide...
Il dit sa confession de foi...Pour lui-même...

Je confesse à Dieu tout puissant, à tous les Saints, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut m' accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous mes péchés. AMEN


Il s'agenouilla prestement et fit un signe de croix puis sortit plus vite encore qu'il n'y était entré, voulant éviter un maximum les autres habitants...
Reki_de_grimaud
Reki avait pris la route il y a quelques jours en compagnie de Maevha pour rendre visite à sa fille Garance. Tout s'était bien passé, juste une erreur de direction qui les avait un peu retardés. Après avoir déposé l'enfant chez son père et Garance, il allait prendre quelque repos dans la charrette.

Sitôt éveillé, sa curiosité fut plus forte et c'est avec joie qu'il pénétra dans cette église.
Une église comme il les aimait, sans fioritures.
Il s'approcha , s'agenouilla et fit au Très haut une courte prière.

Puis il alla s'asseoir et profitait de ce lieu calme pour méditer. L'esprit serein, il pouvait à présent rejoindre l'université, quatre nouveaux livres à lire l'attendaient.

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Ayena
Demain aurait lieu le baptème de Florentin. L'église fut balayée, très légèrement fleurie puisque les fleurs se faisaient encore rares en cette saison, et les encensoirs nettoyés.

On fit placarder l'annonce du baptême en invitant tout le monde, même si le message du maire avait fait savoir à tous les paroissiens la cérémonie de baptème de Florentin.

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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Shantaram
dimanche 16 mars !

il fait beau temps, le soleil réchauffe les corps et donne du baume aux coeurs...

La blonde est guillerette, enjouée... Pourquoi ? elle n'en sait rien mais elle croque la vie à pleines dents et ne se pose pas de questions.

Pourtant elle a eu des inquiétudes concernant le dernier baptisé blésois... Il lui a écrit une seconde fois lui disant qu'il en avait marre et lui disait ADIEU

Elle avait eu une longue conversation à la taverne avec lui... L'avait senti malheureux, mal dans sa peau... Pourtant elle avait réussi à le faire rire... de cela elle en était heureuse. Au moins se dit elle, il se sera un peu amusé en ma présence...

Mais peut on sauver quelqu'un de ses morbides pensées ? elle l'a cru un temps... mais avait perdu ses illusions.

Elle venait de quitter le poste de police où elle avait relu quelques dossiers en cours... et là se dirigeait vers l'Eglise pour y prier.

Elle aurait une pensée émue pour Florentin... qui lui avait fait ses adieux, elle prierait aussi pour ceux qu'elle avait rencontés en taverne et pour sa nouvelle famille qu'elle ne connaissait pas encore et pour tous ceux qui étaient partis sur Orléans...

Arrivée devant l'Eglise elle fut étonnée que les cloches ne sonnaient point... elle y entra - se signa et s'assit attendant la suite
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Shantaram
déjà Jeudi...

deux jours déjà que j'avais appris la mort de Florentin... le moine !

il m'avait fait écrire un message par le maire Chadada et m'avait envoyé un ultime pli me faisant ses adieux et... me déclarant son amour...

Je fus bouleversée par sa déclaration...

et la première chose que je fis fut d'en parler à mon amour Florentin le berrichon adoré... qui me conseilla de lui envoyer un message et tenter de le retenir.

Ce que je fis... mais rien n'y fit !

Florentin... le moine savait que je resterai fidèle à l'autre Flo... il n'avait plus goût à la vie et ne voulait pas se battre !

depuis le début de son arrivée, je m'étais aperçue de sa fragilité, de ses questionnements et aussi de son indécision... je l'avais écouté et probablement avait il interprété cette écoute pour de l'amour... Je ne le saurai jamais... toujours est-il qu'il me savait amoureuse d'un autre et cela il semblait l'avoir mal vécu... Il avait été maladroit dans quelques une de ses démarches - notamment en prévoté... il avait voulu aller trop vite, faisant preuve d'arrogance qui révélèrent un caractère impatient et fougueux...

J'en étais malheureuse pour lui...

Après une période de culpabilité, je décidai de ne plus porter ce fardeau seule... j'en discutai avec Flo mon berrichon, et mes amis proches... Tous étaient unanimes pour me dire de ne pas prendre sur moi la responsabilité de sa mort...

Seul Florentin... le moine l'avait choisie !

Plongée dans ces pensées, j'avais pris la décision de rencontrer dame Ayena, qui avait accepté d'être la Marraine de Florentin...

Elle devait elle aussi être dans tous ses états et je me devais lui rendre une visite ne serait ce que pour lui demander la date des funérailles auxquelles je souhaitais participer. Il était hors de question d'enterrer florentin... dans l'anonymat...

Malheureux sur cette terre il fut, mais autant lui montrer que nous étions présents malgré tout.

j'entrai dans l'église qui me parut plus sombre qu'à l'ordinaire... et cherchai des yeux si Ayena y était ...

Je m'agenouillai et me mis à prier pour florentin... le moine trop vite disparu.
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Ayena
La Boiteuse entra dans l'édifice, faisant grincer la porte sur ses gonds.

Elle regarda autour d'elle, attendrie. C'était un peu son église. Elle était fière de l'avoir fait sortir de sa torpeur. Mais ça n'était qu'un début, bien sûr.

La Chouette s'agenouilla dans une grimace de douleur, joignit ses mains en prière.


- Bonjour, Très Haut. Tu vois, je voulais te servir, je fais de mieux en mieux. Enfin, j'espère. Si tu pouvais m’insuffler la force de redonner espoir à l'Eveque, ça serait vraiment bien. Le pauvre est en proie à l'acédie, bien souvent. Mais que peut faire une pauvre petite servante de Toi face à un homme aussi élevé dans la hiérarchie de Ton Eglise ? C'est lassant, j'ai parfois l'impression de me battre contre un moulin. Enfin, tu dois savoir ce que tu fais. Comme pour Oane et sa ville d'imbéciles heureux. Quoique je ne me prenne absolument pas pour Oane, j'ai bien d'autres choses à penser que de sauver le diocèse. Ne m'en veux pas.

Sur ce, voici une nouvelle page qui se tourne. Donne moi la force te Te servir.

Amen.


Un petit credo, une pensée pour les morts, une autre pour les vivants, puis elle se relève.

Elle sort un petit parchemin de sa manche et vient le placer sur le panneau d'affichage, à la vue de tous.




Chers paroissiens, chers blésois,

Demain, en la Cathédrale d'Orléans, je serai intronisée Archidiaconesse du diocèse d'Orléans. J'espère vous voir nombreux pour cette cérémonie qui compte beaucoup pour moi, et pour le diocèse.

Avec mes amitiés.

Que le Très Haut veille sur vous !

Ayena.

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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
--Laceter_
[ Un détour de circonstance:un Aveu entre Deux Vies ]

Il prend quelques minutes. Du moins le croit-il, pour s'éclipser, se retrouver seul avec lui-même. Il franchit la porte de l'église. Elle se referme derrière lui. Il ne cherche pas à la retenir. La nuit tombe. Il s'avance vers l'inconnu, la nef, même si tous les édifices religieux ont tendance à se ressembler. Du bout de ses doigts, il frôlent le bois des bans bien alignés jusqu'à l'autel. Il reste froid, le regard figé droit devant lui. Perdu dans ses pensées, il semble ailleurs. L'autel lui fait front. Il relève les yeux vers les vitraux éteint de toutes vie, de lumière. Le bruissement d'ailes de pigeons qui vont et viennent. Les quelques reflets de flammes de bougie qui oscillent selon quelques courants d'air. Il a une impression étrange. Il ne saurait la définir. Il lui semble la connaitre déjà. Il sent un frisson lui parcoure le dos. Il se souvient d'une fuite, de la dérive dans l'eau, de nager à épuisement, et de sombrer dans les abysses. Peut-être pour cela qu'il adore tant nager dans le lac de Blois.

Il se tient encore plus droit. Il aime ce silence. Il aime que la lumière soit tamisée. Rien qui ne puisse l'agresser et le mettre sur la défensive. Prier? Non, il ne le souhaite pas. Il veut juste être dans un endroit similaire à celui de sa forme de captivité. Il lui rappelle vaguement celui où il se trouvait pendant ses deux ans d'absence. Cloîtré dans le noir, jamais une once de lumière naturelle. Que la magie d'une simple bougie. Il pouvait entendre et reconnaitre tous les bruits de la nature à toute heure. Il n'avait que cela à faire faut dire. Une simple encoche murale tellement fine qu'il pouvait deviner quelques arbustes, tirer sur son cou, pour humer l'air de la vie de dehors. Il n'avait qu'une couche. Rien d'autre. Une pièce étroite.

A son réveil, sa vue était cachée par des tissus épais sur ses yeux, la sensation que tout le reste de son visage l'en était, mais plus légèrement sauf le côté droit où une impression de brûlure avait enflée sa joue. Il avait le sentiment de ne pouvoir étirer le moindre trait de son visage, d'avoir une expression sans sentir une souffrance de sa peau. Impassible. Dans le vide. Le temps s'écoulait pour lui telles des heures et des semaines alors que ce fut des mois, voir deux années et plus.

Il baisse les yeux vers le sol, pensif. Il secoue doucement la tête. Il veut chasser tout ça. Pourquoi cela fait-il surface maintenant alors qu'il ne s'en rappelait plus du tout jusqu'à cette minute. Il était venu en cette église pour marquer le départ d'une nouvelle vie. Et non point qu'il soit croyant et pratiquant même si baptisé, reconnu parmi les fidèles d'Aristote, il avait des mots à murmurer dans le silence.

Il décida de ne pas les prononcer, les articuler du bout des lèvres. Pour lui, rien que pour lui. Il ne s'éternise pas. L'envie d'une nouvelle vie plus forte que tout et d'enterrer toutes les précédentes. Plus que jamais.
Ayena
Et quelques annonces vinrent enjoliver les murs d'entrée de l'église.

Citation:


Nomination de Ayena de Talleyrand comme Archidiaconesse d'Orléans,


Nous, Thimoté Lovian Méléagant, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,


Annonçons la nomination de Soeur Ayena de Talleyrand au poste de Archidiaconesse d'Orléans. Elle aura la charge de nous assister dans la gestion quotidienne du diocèse, et portera notre voix en notre absence.

Nous lui offrons notre bénédiction épiscopale par cet acte de nomination et lui souhaitons de réussir la lourde tâche que nous lui confions.


Dieu sait la vérité,


Fait à Orléans, le 11e jour du mois d'avril de l’an de grâce 1465.



Le Père Thimoté Lovian Méléagant
Evêque d'Orléans


Citation:


Revocation sur le champ d'Albalberan (Responsable de la Doctrine) et de Dawson (Conseillé Diocésain)


Nous, Thimoté-Lovian Méléagant, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,


Annonçons la révocation des Frères Albalberan (Responsable de la Doctrine) et de Dawson (Conseillé Diocésain) de leurs fonctions Ecclésiastiques. Pour absence de longue durée. Ceux-ci ne se sont jamais présenté au conseil diocésain n'exercent donc pas leurs fonctions au sein de l'église.

Avons pris pour décision exemplaire et invitons les candidats qui le souhaitent a reprendre ces fonctions maintenant vacantes. Suite à ses absences répétées, le diocèse n'ayant jamais fonctionné grâce à l'absence mais bien par l'action et l'activité des personnes. Sachez que si l'église vous semble peu présente c'est bien parce que nombreux sont les candidats pour un titre et une fonction mais peu pour le travail que ses fonctions incombe.

Ainsi, nous annonçons ce jour qu!ils sont mise en congé de leurs charges. S'ils souhaitent un jour pouvoir reprendre une fonction au sein de l'église aristotélicienne quelque soit le lieu, ils devront répondre de leur activité passée, celle exercée au sein du Diocèse d'Orléans ne comptant pas.



Puisse Aristote la guider,


Fait à Orléans, le 15ème jour du mois d'avril de l'an de grâce 1465.



Le Père Thimoté Lovian Méléagant
Evêque d'Orléans
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