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[RP] Église Saint-Nicolas de Blois

Ayena
[Dimanche 20 avril 1462. Messe Dominicale.]

Ayena, fraichement intronisée Archidiaconesse, avait appris cette semaine le décès de sa mère. Alors certes, ce n'était point réjouissant pour les paroissiens, certes ils s'attendaient sans doute à plus de liesse et d'enjouement, mais aujourd'hui, la Chouette avait simplement besoin de partager ses ressentis.
C'est forte de cette envie qu'elle se traina dans son église blésoise. Elle n'était pas encore prête pour officier en la Cathédrale. Cela viendrait... Mais pour l'heure, Blois.

Elle alluma les cierges et accueillit le boulanger qui avait fait cuire une miche de pain tout exprès pour la messe. Elle le bénit et l'invita à aller sonner les cloches.

C'est ainsi que le son familier et joyeux résonna dans le village. Ayena se posta à l'entrée et attendit que les fidèles la rejoignent.

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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Ayena
Les fidèles entrés, Ayena alla s'installer au devant des paroissiens.

- Bonjour à tous. Je voudrais premièrement commencer par remercier les fidèles qui ont pris le temps de se déplacer jusqu'à Orléans pour mon intronisation. Sachez qu'en tant qu'Archidiaconesse, je n'oublierai pas la paroisse de Blois, même s'il faudra me pardonner d'y être moins présente : c'est qu'il va me falloir trouver dans chaque paroisse du diocèse des clercs capables d'officier et qu'en attendant, c'est moi qui ait la charge de tout cela. Cependant, même si je suis moins présente, n'oubliez pas qu'en cas de besoin, vous pouvez m'envoyer un pigeon et que je répondrai dans les meilleurs délais.

Elle sourit doucement.

- Pour commencer la messe du jour, je vous invite comme chaque fois à la confession et vous rappelle que je suis là pour vous entendre. Pour l'heure, confessons-nous les uns aux autres.

Elle récita :

- Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle laissa un moment, que chacun prie ou se recueille, ayant elle même la tête baissée. Puis elle releva le regard. Chacun pu voir que ses yeux étaient humides.

- Mes amis, cette semaine, j'ai appris le décès de ma mère. Vous ne la connaissiez pas, elle n'est pas restée assez longtemps sur Blois pour lier amitiés. Je l'ai moi même peu connue, étant une adoptée. J'ai peine à constater que le Très Haut se rappelle souvent à moi de la plus terrible des façons.

Un soupire.

- La mort, je le sais, n'est pas la fin. C'est le début d'une autre vie : j'ai assez étudié le Dogme pour pouvoir vous le dire, et pour en être sincèrement convaincue. Ma mère, ou son esprit, que l'on appelle âme, a été jugé par le Très Haut et doit à présent se trouver sur le Soleil. Il a alors retrouvé un autre corps, car l'âme n'existe qu'avec un corps. Avec cela, je suis en paix. Mais autre chose me tracasse : ma mère et moi nous sommes quitté en froid. Fachées, pour de multiples raisons, qui me paraissent tellement futiles, aujourd'hui.

De petites larmes coulaient sur les joues de la diaconesse.

- Alors, j'ai prié, pour qu'elle soit en paix et que son âme ne conserve pas la trace de nos disputes. Et puis, je me suis plongée dans la lecture du Livre. Et j'y ai trouvé la description du Paradis, que je vais vous lire...

"Je vis alors les flammes qui couvraient le soleil s’ouvrir, pour laisser place à un magnifique spectacle. Sous cette couche brûlante se trouvait ce dont j’avais entendu parler depuis ma plus tendre enfance, sans jamais savoir ce en quoi cela consistait : le Paradis!

Nous atterrîmes dans un lieu magique. Tout était baigné d’une douce lumière. Où que je regardais, je ne trouvais pas la moindre obscurité. A perte de vue, il n’y avait ni habitation, ni la moindre construction. Ceux qui avaient faim se servaient sur les arbres fruitiers. Ceux qui appréciaient les plaisirs de la détente s’allongeaient dans l’herbe. Des enfants jouaient innocemment, riant et courant à travers les hautes herbes. Les sept Archanges me prévinrent qu’ils devaient me laisser, leur mission étant terminée. Je les remerciai grandement et leur dis au revoir.

Je décidai de visiter ces lieux enchanteurs. Tous ceux que je rencontrais me souhaitèrent la bienvenue en me souriant. Je leur rendais leur sourire et les remerciais. Tout respirait le bonheur, la bonté et la joie. Alors que je m’approchai d’une petite fontaine où l’eau semblait si claire que je ne résistais pas à l’envie de m’y désaltérer..."


Elle reprit son souffle, souriant derrière les larmes.

- Et cela m'a apaisée.

La messe du jour était particulière, elle s'en rendait bien compte. Mais en vrai, elle se sentait plus légère de partager ainsi ses sentiments.

- Tout cela pour dire que l'essentiel est de réussir à voir le bon côté des choses.

Même si pour elle cela était un peu plus compliqué.

Récitons ensemble le CREDO, voulez-vous... Je crois en Dieu, le Très Haut, Tout Puissant...
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Ayena
Elle rompit alors le pain et se promena entre les banc, en boitant, pour donner un morceau à chacun. C'est qu'il y avait foule, aujourd'hui.

- Tout en partageant le pain de l'amitié, je voudrais terminer cette messe avec le douzième logion de Christos... " La lumière du soleil dissipera alors nos craintes, nos doutes, nos angoisses, nos interrogations, nos haines et nos chagrins. Sa chaleur nous ôtera de l’inconfort et du froid."

Et puisqu'il ne fallait pas l'oublier :

- Quand au nom pour l'église, il vous reste encore quelques jours pour aller voter...
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Shantaram
Shanta avait écouté le sermon et les paroles d'Ayena... Elle en avait été émue et cela lui avait fait penser à sa propre mère trop vite disparue.

Mais il est vrai que le texte était réconfortant. Il fallait aller de l'avant. La vie vaut la peine d'être vécue.

Elle prit le pain que lui tendit la diaconesse... heureuse de partager avec les autres paroissiens ce repas symbolique.
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Ayena
Le samedi, l'église fut apprêtée, balayée, aérée par les petites mains payées 5 écus qui se faisait là leur premières expériences de la ville de Blois.

Demain, aurait lieu le baptème d'Apollon Maestroso.

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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Ayena
En ce début d'après midi, un petit page envoyé par Ayena vint afficher ce qui suit :

Citation:


Prise de contact avec les fidèles, Etat des lieu des clercs et révocations des inactifs, Encouragement aux vocations.


Nous, Ayena de Talleyrand, Archidiaconesse du Diocèse d'Orléans, Diaconesse de Blois, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,
Avec l'aval de Monseigneur Thimoté-Lovian Méléagant, Évêque d'Orléans,



Premièrement,
Souhaitons inviter tous les paroissiens du Diocèse d'Orléans à nous contacter en cas de nécessité religieuse. Si les cures sont pour la plupart vides, sachez que vous n'êtes point abandonnés et que non seulement nous prions pour votre salut, mais aussi ferons en sorte de pouvoir officier où le besoin s'en fera sentir. Ainsi, à vous, jeunes habitants : venez vers nous pour suivre une pastorale et vous faire baptiser. A vous, grands amoureux : venez-vers nous pour vous faire marier. A vous, les pêcheurs, confessez-vous auprès de nous. A vous, familles éplorées : nous ferons les funérailles des êtres disparus. Vous trouverez ci-après la liste des clercs disponibles.
Sachez que nous ferons de notre mieux pour redonner vie au clergé du Diocèse d'Orléans, qui compte les paroisse de Blois, Gien, Orléans et Patay. Votre aide est la bienvenue. Gloire à Dieu !


Secondement,
Annonçons la révocation des personnes suivantes :
- Soeur Ladyemeraude, Sacristain d'Orléans et Conseillère diocésaine, pour cause d'absence prolongée et d'inactivité avérée. Nous la remercions pour son dévouement passé.
- Le diacre de Patay Mclegrand pour cause de déménagement hors des frontières du diocèse.

De la sorte, les charges cléricales en notre diocèse sont ainsi réparties :


Citation:
Eveque : Thimoté-Lovian Méléagant [Thimoté]
Archidiaconesse : Ayena de Talleyrand [Ayena]

Conseil diocésain :
Vide.

Paroisse de Blois : Ayena de Talleyrand, Diaconesse [Ayena]
Paroisse de Gien : Roland Cartier, Vicaire Paroissial [Rolandcartier] (Sur le départ)
Paroisse d'Orléans : Lexhor d'Amahir, Diacre. [Lexhor]
Paroisse de Patay : cure vide.



Troisièmement,
Nous invitons tous les fidèles pensant pouvoir se rendre utile ou pour leur paroisse ou pour le diocèse à prendre contact avec nous pour en discuter. Sachez qu'il n'est pas nécessaire d'avoir choisi la voie de l'Eglise pour servir le Très Haut.
Nous encourageons toutes les vocations et espérons pouvoir entendre bientôt, les clochers de chaque paroisse résonner chaque dimanche.



Puisse Aristote vous guider tous, et puisse le clergé retrouver une activité bénéfique !


Fait à Blois, le vingt et sixème jour du mois d'avril de l'an de grâce 1462.



















Shantaram
c'est dimanche, normalement il y a une célébration... mais c'est aussi le baptême de son futur filleul Apollon...

Shanta entre donc dans l'Eglise qui en février dernier l'a accueillie pour son propre Baptême.

Elle s'agenouille seule dans un coin de l'Eglise, à l'abri des regards et se met à prier...

Shanta est inquiète... Elle n'a plus de nouvelle de son amour Florentin... Et cela depuis 4 jours déjà... Elle sait qu'il ne s'alimente plus. Elle angoisse et garde malgré tout espoir qu'il revienne... C'est le silence qui est difficile à accepter, c'est l'inconnu...

Elle prie aussi pour deux de ses amies... en proie à de grosses difficultés...

"Que le Trés Haut les guide... Aide les je t'en prie..."

Enfin Shanta se recueille pour demander au Trés-Haut de l'aider dans ses responsabilités, ses engagements... "Aide moi à être patiente... à ne pas heurter les susceptibilités et aide moi à prendre du recul"

Le silence de l'Eglise la repose et la réconforte...

Un signe de croix et elle repart plus sereine pour une journée qui restera très certainement marquée d'une pierre blanche : elle sera marraine pour la toute première fois !
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Shantaram
Lundi 28 avril de l'An 1462...

Shanta inquiète pour son amour Florentin qui ne donne plus signe de vie depuis quelques jours... disparu un soir après son passage en taverne... gardait espoir de le voir réapparaitre...

Mais angoissée, elle consultait les registres municipaux chaque matin... espérant secrètement ne pas le trouver sur la liste des décédés...

Ce matin là... elle eut un haut le coeur... Face au nom de son amour, elle lut "MORT"...
Florentin était déclaré Mort...

Dans quelles circonstances ? pourquoi ?

La blonde était perdue... Ses deux amours mouraient mystérieusement et soudainement... Le sort s'acharnait sur elle...

C'est tout naturellement qu'elle se rendit à l'Eglise... Non pas pour prier, elle n'en n'avait pas le courage... pour pleurer doucement en paix et discrètement...

En entrant elle jeta un oeil dans la nef qui semblait vide, silencieuse... elle choisit un recoin sombre pour s'y installer le plus discrètement possible... et pleura tout son saoul...

Flo et elle s'étaient promis le mariage... Ils avaient fait des projets... tout ceci semblait être du passé...

La blonde était décidée à batailler pour ne pas déprimer. Flo ne l'aurait pas désiré, elle le savait. Mais elle savait aussi, que son comportement ne serait qu'une façade... qu'une grosse déchirure - une grande blessure s'ouvrait... et qu'elle aurait beaucoup de mal à la fermer, à la guérir...

Il lui fallait être solide et sereine pour la cérémonie du baptême de Apollon... elle devait donc cacher sa profonde tristesse... Seule garance savait sa peine...

Shanta resta ainsi plusieurs minutes dans la pénombre et le silence de l'église blésoise, celle qui l'avait accueillie quelques mois plus tôt dans la communauté aristotélicienne...
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Kalypso
Kaly avait appris qu'Apollon se faisait baptiser et se dirigeait vers l'eglise.

Il n'y avait personne. Elle vit la porte ouverte et entra.

Elle aperçut Shanta et lui fit un petit signe de la main.
Shantaram
(HRP : (Kaly, le bapteme n'est pas ici... mais dans le sujet ouvert spécifiquement.. "bapteme de Apollon))
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Kalypso
a merci shanta!!!
Laceter
[ Hommages privés à sa façon: 8 ans de pages à tourner en mémoire de Fleure, et de Zélia et Ethan: l'Eglise de nuit... ]

Assit sur un banc, face à l'autel, il s'est échappé de son quotidien,seul. Seul parce que cela ne le concerne que lui, cet Hommage qu'il rend, en silence, ici. Une heure à peine. Le temps de trouver en cette église, la quête absolue avec le Divin qui avait rappelé huit mois plus tôt, son ancienne compagne et ses deux enfants. Il a attendu, attendu encore et encore. Il peut malgré tout, être en communion avec eux par l'esprit. Pas de corps, pas de tombe, pas de sépulture. Rien au cimetière fait en ce sens. Il devait, il devait. Il se mettrait des claques parfois de tout laisse filer sans rien rattraper. De ne pas tenir ses engagements, promesses qu'il se fait à lui-même.

Ce jour-ci, tout se bouscule en lui, se mélange. Cela fait quelques semaines qu'il vit d'oisiveté, de tensions qui lui passent au-dessus ou qu'il tente de feindre de n'en être point touché, d'instants merveilleux. Une belle histoire en perspective à laquelle, il s'y attache de ses petits rien au quotidien, qui les unissent davantage. Il ne l'a pas séduite. Ils ne se sont pas séduits comme beaucoup le laisseront sous-entendre. Il a simplement fait acte de présence auprès de Garance quand elle en a eu le plus besoin. Lui, ayant vécu à de multiples reprises, ce passage d'une séparation, il l'avait réconfortée au fil des jours, redonner le goût de vivre , en peu de temps, telle une évidence qui devait prendre jour.

De l'évidence naquit la certitude. Par respect pour les trois âmes en perdition entre les deux mondes, il veut mettre un terme à tout doute au fond de lui. Il porte son regard sur les vitraux. Il fait nuit. Il est dans la pénombre. les cierges illuminent les paroies biscornues autour de lui. Il scrute l'autel. Un sourire illumine son visage, suivi de près, par certaines images fugaces, qui le font rire pour lui, en silence, secouant la tête. Croit-il en la religion, celle par laquelle il est baptisé. Le souvenir de danser sur l'autel pendant le retard du curé pour tuer l'ennui de son baptème, qui risquait de tomber à l'eau. Les mots d'Azilliz: "Lace ! C'est sérieux la religion !". Une pensée pour Azilliz, partie trop jeune et trop tôt. Chikaka, la langue pas dans sa poche: " Ici c'est un lieu saint, pas une taverne ou un maison close... Je vous prierais de cesser tout de suite ... Merci.". Belle époque, les moments n'avaient pas manqués d'être plein de fou rires...Jusqu'à ce que, l'impensable arrive. Rien de grave, mais une rupture peut amener tout homme et femme, à être le pire pour soi et les autres. Il en sait quelque chose, entre l'égo et l'imbécilité légendaire des vaudeviliens de vivre caché leur histoire en parfait égoistes et de la révéler au grand jour, sans en fournir une explication, comme si cela était naturel. Le cercle tourne en rond sans réponse à l'infini.

Fleure brisa ce cercle. Vicieux à force de trop le caresser. Leur histoire commence par un buisson. Il espére qu' Aristote ne lit pas trop dans ses pensées. Il se redresse pour quitter ce qu'il a en son esprit. Images non pieuses qui conduisent à la confession sur le champs. Nul regret. Nulle confession. 8 ans, 3000 jours de vie commune. Deux enfants Zélia et Ethan. Une vie relativement mouvementée en Bretagne. Une vie posée, au calme, à Blois. Ils en avaient trimés pour obtenir l'osmose d'une vie de famille. La toile idéale de toute histoire d'amour. Avec les apparences, cela va de soit.

Leurs absences à tour de rôle. Le Monastère. Celle de Laceter, presque deux ans.Des allers retours sans savoir réellement s'ils auraient la force de continuer. Au final, c'est Fleure qui passe de l'autre côté avec les enfants. qui n'en trouvera pas la patience, le courage ou bien que s'est-il passé ? Il n'a pas l'explication à ce jour. Il ne peut resté suspendu dans le vide, ne plus vivre, que dans la seule réactivité, d'avoir un indice de ce mystère. Il soupire. Il a fait les pires imbécilités encore pendant ses mois de souffrance en silence. Il n'a que ça pour épier ce qui le hante, toucher le fond, à tout prix.

Aujourd'hui son coeur s'est libéré de ce passé. Il peut demander à Aristote de lui accorder le bonheur d'une nouvelle vie, famille, sous sa Foy, sa protection et son aile.

Il se lève. Il replace sa capuche sur sa tête. De sa besace, il sort un pli scellé, qu'il garde en main jusqu'à la sortie de l'Eglise. Un signe de croix. Il quitte le lieu. En chemin, il glissera sous la porte d' Ayena de Talleyrand, Archidiaconesse du Diocèse d'Orléans, Diaconesse de Blois, le pli en question.

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Et tout ça vaut de l'Or
Ayena
[Mardi 20 mai 1462 : Re-consécration de l'église de Blois]

Le tout petit matin, alors que le soleil ouvre à peine un oeil, que les rues sont encore pleine d'une brume matinale bien fraiche et que les maisons sont encore endormies, voit l'Archidiaconesse prendre la route de l’église à pied, clopin-clopant avec sa cane, évitant les marres d'eau en souriant. Le ciel sera bleu aujourdhui, et les rares nuages ne terniront point l'atmosphère.

Aujourd'hui est un grand jour et elle l'a fait proclamer un peu partout. En lançant des rumeurs, car ce sont les meilleurs messagers, en affichant deci delà quelques affichettes, dont le texte ressemblait à cela :



    D'Ayena de Taleyrand, Archidiaconesse du Diocèse d'Orléans, Diaconesse de Blois,
    A tous les fidèles de Blois, à tous les croyants blésois, à tous les autres et aux curieux,

    Bonjour !

    Demain, l'église de Blois va être re-consacrée au profit du Bienheureux Ray de Boule, comme vous l'avez choisi lors du sondage effectué en halle. Demain aura donc lieu une messe unique, qui placera notre église sous la protection du Bienheureux que vous avez estimé le plus proche de vous. Je vous attend nombreux, de bonne heure et de bonne humeur ( c'est possible !). Les boulangers sont invités à rapporter une miche de pain, pour le partage symbolique. Les autres, votre voix pour chanter bien haut.

    A demain, et d'ici là, Dieu vous guide sur le chemin du Paradis.

    A.


Lorsque la jeune femme entre dans l'église, cela sent bon le chèvrefeuille : elle en a hier fait un énorme bouquet qu'elle a placé sur l'autel.

Ne reste plus qu'à attendre les fidèles, et surtout, celui qui sera la victime d'Ayena : à Blois, le premier arrivé sonne les cloches. Tradition oblige.

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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Kharys
la jeune femme délaissant pour un temps ses champs, se dirige vers l'Eglise de Blois.
Cette ville elle l'aime, elle est tavernière du Petit Bonheur, elle possède 2 champs qui lui donnent de bonnes récoltes, lui manque plus que quelques écus pour ouvrir une échoppe de menuiserie.
Elle claudique un peu car un de ses sabots s'en fendu et impossible de trouver un cordonnier, Iris l'a suit docilement.

Aujoud'hui est un grand jour, leur archidiaconesse les avait conviés à venir célébrer la
reconsécatrion de leur Eglise.

elle ordonne à Iris de rester sous un arbre non loin de la, passe la lourde porte en bois, avec un grand sourire aux lèvres, ses yeux bleus pétillent, un énorme bouque de fleurs des champs dans les bras.
elle longe l'allée centrale, dépose ses fleurs sur l'autel, puis va s'asseoir sur le banc le plus proche, en saluant d'un petit signe de tête l'archidiaconesse qui l'intime fortement
.

Bonjour Dame, je suis Kharys, je ne sais pas si l'on se connait, quelle merveilleuse journée , espérons que nous seront nombreux ....

elle est timide, rougit un peu, les grandes paroles lui font défaut.

elle reste la les mains jointes sur ses cuisses.
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Shantaram
C'est un grand jour que celui-ci ! Blois consacre à nouveau son Eglise. Pas souvent que l'on peut assister à une telle cérémonie. C'est donc la fête.
La blonde a mis une jolie tenue sobre mais élégante pour participer à cette cérémonie.

Elle entre dans la nef qui sent le chèvrefeuille ! des petites lumières scintillent tout du long de la grande nef. Un air de fête flotte dans les lieux.

Notre dame diaconesse a encore bien fait les choses. Shanta voit Kharys et la bise puis s'assied près d'elle après avoir salué Ayena toujours présente pour accueillir ses fidèles.


- "bonjour Ayena, tu as bien fait les choses ! le bouquet de chèvrefeuilles est superbe."
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