[RP] Église Saint-Nicolas de Blois

Laceter

Il y a tellement dans les lectures du Livre des Vertus. Tellement qu'une ou deux fois par semaine, un retour à la Création du Monde ne peut faire du mal. Un oeil paternel à ses enfants, Laceter récite le crédo, communie avec l'ensemble de la messe de son Epouse qui a su trouver sa voie, avec certitude. A chaque regard posé sur Garance, il la découvre au fil des mots, du mouvement de ses lèvres, de l'écho de sa voix en l'édifice religieux. Si Aristote a été désigné pour passer par elle pour savoir faire apprécier la vie, les épreuves, c'est qu'il doit bien y avoir une raison:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Il a été plus jeune, plus insouciant. Il n'avait jamais prit la religion au sérieux. Il se souvient encore de son baptême en Bretagne où le retard de la cérémonie l'avait incité à distraire les futurs baptisés à apprécier sur l'autel, une de ses distractions de l'époque, le déhanché de corps. Oui. La religion pour Laceter, n'avait eu trop de sens ni de place dans sa vie.

Il s'avance avec les filles pour communier, puis un regard d'amour à son Epouse, il rejoint les petits gars au plus vite, pour ne pas les perdre de vue. Tout ce petit monde grandit, avance dans la vie, et malgré ses nombreuses absences, il espère récupérer le vide, l'absence dont il a comblé leurs existences. De retour au banc, la fin de la messe, les fait se retrouver tous ensemble en famille.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

[Messe du 30 aout 1463]

Réveil en douceur au Havre dans les bras de l'homme de sa vie, un petit déjeuner en terrasse familiale. Ce dimanche commençait pour le mieux, le soleil n'était pas encore trop chaud, fallait en profiter. Les enfants étaient tous prêts c'est qu'ils grandissaient à vu d’œil et celui à venir se manifestait déja, encore deux mois avant de voir sa frimousse.

Garance bisouille ses enfants, vient vers Laceter pour l'embrasser avec Amour. Elle prend la direction de l' Église en chantonnant un petit air qui lui trotte dans la tête. Elle arrive sur le parvis, pousse les grande portes de l'édifice, l'endroit était bien frais ce qui ne lui déplaisait pas et les fidèles en serait bien contents. Garance s'avance jusqu’à l'autel met un genou à terre et se signe , fait une courte prière. Puis rejoins la sacristie, passe son habit de diaconesse, saisie le pain, le vin et le livre des Vertus. Un léger sourire sentant son petit bout donné des coups dans son ventre, elle pose le pain le vin le livre sur l'autel et va sonné les cloches.

DING-DONG....DING-DONG....DING-DONG....!!!!

Garance va se replacer devant l'autel et attend les fidéles.
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C'est de l' Or

Keith_

Keith se réveilla, l'esprit encore un peu embrumé...quel jour ? Oh dimanche ! Allait-il être en retard ? Quelle heure pouvait-il être. Il se leva, se prit un petit déjeuner rapide, se prépara et fonça à l'église...manquerait plus qu'il se fasse remarquer en arrivant en retard.

Le jeune homme se hâta de se rendre à l'église. Tout à l'air calme, serait-il si en retard ? Il s'avança vers la porte, puis entra dans l'église. Il ne semblait pas y avoir foule, il n'était donc pas si en retard qu'il le pensait. Un signe de croix, il voit Garance en place, qui attend les fidèles. Un signe de tête pour la saluer et il s'installa sur un banc non loin de l'autel.

Dealius

C'est l'esprit ailleurs qu'il enttendît le lointain son des cloches, ça faisait un moment qu'il ne s'y était pas rendu, le jour était bien choisit.

Attrapant un fruit, il prît la direction de l'église, pensant à son voyage qui commencerait dès le couché du soleil.

Arrivé au bas des marches de l'église, il les montât tranquillement, la messe ne devait pas étre commencée, aucuns bruits ne filtraient à ses oreilles.
Il franchît les portes et se signât avant de porter son regard sur les présents.
Toujours aussi bondée cette eglise... se dît-il. Un petit signe de tête et un signe de la main pour Garance, puis prît place sur les bancs.

Les yeux fixé sur l'autel, son esprit vagabondât. La perceptive de l'avenir lui faisait un peu peur mais il avait quand même hâte de revoir sa filleule et son amie en Alençon et bien sûr, rejoindre ses amis au Languedoc. Ca lui prendra plusieurs mois, il avait envie de partir mais envie de rester aussi, quelle sensation désagréable...

Katarina29

Katarina levée assez tôt ,le petit déjeuner vite pris ,une robe simple après un brin de toilette et la voilà en route pour l 'église .

Arrivée devant celle ci ,les cloches finissaient de sonner ,elle entra s 'agenouilla pour se signer et un sourire aux personnes présentes et elle avança et il était là son Keith .

Elle se mit à côté de lui discrètement mis sa main dans la sienne et un sourire charmeur pour lui dire bonjour .
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Laceter

Et doucement, les habitudes se font un véritable bonheur. Le délice d'un réveil par la Femme de sa vie. Il traîne un peu. s'étire, puis la vie de famille l'entoure par la présence de tous. C'est ça qui vous marque une existence. Un regard à la porte d'entrée à Garance, un tendre câlin entre ses bras:

On te rejoint de suite, tu sais, vroomm vroommm....

Il lui sourit. Il ne met pas longtemps à emmener les filles, les petits gars. Une course-poursuite dans les rues:

Eh oh, qui me fait des croche pattes ? Vous aurez l'air aidées, si je me casse une patte...Corvée de ménage, de cuisine, des petits frères....

Le premier arrivé à l'église donc. La voiturette bondit d'un côté et de l'autre, alors que Maelys et Jade coupent la poire en deux d'un bout de terrain d'herbe appartenant à la Mairie, en décoration:

Mais ça va pas les filles, sortez-moi de là....Non mais dites, la Mairesse va adorer que vous piétiniez le seul pavé d'herbe aussi vert et bien entretenu de la ville...

Il leur fait signe de sortir vite:

Venez ici. Nos filles tournent mal. Elle vont être délinquantes. Ca fait bien pour une ex-Procureur et un ex-Juge...

Il les voit quitter le coin vert mais ses yeux s'agrandissent en voyant à leurs chaussures de la terre avec des bouts d'herbe accrochées, il se déplace vite vite avec la voiturette jusqu'à elles deux:

Ne bougez pas, restez ici. Et pas un mot Maman, que Papa a râlé parce que vous dégradiez le Patrimoine et l'urbanisation de Blois. Gagner c'est bien, à tout prix et par n'importe quel moyen, beaucoup moins. Oust, les Chipies, en route

Il leur fait lever leurs pieds, nettoie, les laisse libres. Et de courir après elles jusqu'à l'église. Un petit de vent de vie, de grain de folie, ce Dimanche-là:

Signez-vous les Filles et dites bonjour à tout le monde...

Et tandis qu'il fait la croix de son doigt à l'eau purifiée, il voit sautiller main dans la main, Jade et Maelys, suivant la file des bancs en disant à chaque nouvelle personne dépassée jusqu'à l'autel. Et en choeur bien sûr:

Bonjouuuurrrr....Bonjouuuuuurrrr....Bonjouuurrr.....

Bonjouur...Bonjour...Bonjouuur!

Les échos retentissent. Laceter, la bouche entrouverte, finit par clore ses lèvres. Que dire, au final. A part d'hausser des épaules, de participer au grain de folie de ses filles, et d'en faire autant, trottinant derrière elles:

Vroommm...Vrooommmm. Bonjour tout le monde!

Et d'avoir un grand sourire pour son Epouse Garance.

Pour le reste, l'installation se fera. Ca se fera, le plus important.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

La diaconesse salue d'un sourire le peu de fidèles qui prennent place dans les bancs. Peu importe la jeune femme aimait partager les lectures du livre Saint, il y en avait bon nombres à raconter.
Garance allait prendre la parole, un large sourire se fit lorsque Laceter , les filles et la voiture des petits gars pénètrent dans l’Église. Elle trouvait bien sage Jade et Maelys, main dans la main, bizarre elles qui d'habitude arrivent en trombe. Tout son petit monde prend place, elle peut commencé.

Bonjour mes frères et mes sœurs,

Nous sommes réunis ce jour pour marcher ensemble sur le chemin de la vertu et de l’amour entre les hommes.
Toutefois avant d’écouter la lecture d’aujourd’hui, nous avons besoin de nous faire pardonner pour nos péchés.
Demandons pardon au Très-Haut !

Citation:

Livre 1 le mythe aristotélicien Partie II : la préhistoire Chapitre 4 :

Lorsque je me réveillai, le corps endolori, je vis autour de moi un sombre couloir. Le sol était recouvert d’un tissu doux et chaud, dont la couleur mauve faisait ton sur ton avec les améthystes qui composaient les murs. Je décidai de suivre cet étrange pièce. Tout au long de mon trajet, je pouvais admirer des tas gigantesques d’or, d’argent et de bijoux le long des murs. Des mets délicieux exhalaient leurs appétissantes senteurs. Des hommes et des femmes aux corps magnifiques se pavanaient devant moi. Mais je vis surtout de nombreuses personnes, assises, qui dévoraient des yeux ce formidable luxe.

Je me demandai pourquoi ils ne s’appropriaient pas ce qui s’offrait à eux, mais je compris bien vite. Un des damnés prit une pièce d’or, mais la relâcha de suite dans un hurlement de douleur. Ces maudits étaient condamnés à convoiter un tel luxe sans jamais pouvoir en profiter. C’est alors que j’entendis un bruit d’ailes et je vis se poser devant moi une créature herculéenne aux grandes ailes de chauve-souris et à la peau couleur d’améthyste. Elle me dit: “Je suis Satan, Prince de l’Envie. Michel, Archange de la Justice, est mon opposé. Celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable, vient rejoindre le rang de mes damnés.”

Puis, sans rien ajouter d’autre, Satan reprit son envol. Je repris donc ma marche vers le bout du couloir, que je finis enfin par trouver. La sortie était une petite ouverture chapeautée par un arc-boutant de pierres noires, où étaient sculptés des crânes. J’hésitai à m’engager, mais je me souvins de ce qu’il y avait derrière moi et ne tint pas à y retourner. Je passai donc cette encablure de porte et me retrouvai face à une plaine qui s’étendait à l’infini. Sur mes côtés, je pouvais voir de grandes montagnes rouges circonscrivant avec précisions les limites de ce plat-pays.

Ce décor pouvait ressembler à un paysage terrestre, mais les montagnes et l’herbe étaient couleur de sang. Le soleil brûlait juste au-dessus de la plaine. Il emplissait la moitié du ciel et semblait être collé à la lune. Il se découpait dans une nuit étoilée qui semblait peser de tout son poids sur moi. Je remarquai un vertigineux pic bleu qui s’élevait au milieu de la plaine, qui atteignait le gigantesque astre de jour. A son pied se trouvait une grande construction de bois. Je décidai d’avancer, afin de rejoindre ce doigt de pierre pointé vers le haut. Mais, à mi-chemin, je compris que je ne pouvais l’atteindre.

En effet, tout autour du pic bleu, sur des centaines de lieues alentour, des milliers de damnés se battaient comme des forcenés. Ils n’avaient pas la moindre pitié les uns envers les autres. Chaque occasion était bonne pour arracher un membre à son adversaire. Lorsque les armes et les poings ne suffisaient plus, les dents prenaient le relais. Alors, sortant de la gigantesque mêlée un énorme taureau avança vers moi. En dessous de ses yeux injectés de sang, des flammes sortaient de ses narines. Il me dit: “Je suis Léviathan, Prince de la Colère. Gabriel, Archange de la Tempérance, est mon opposé. Celui qui s’abandonne à la haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition vient rejoindre les rangs de mes damnés.”

Garance referma le livre des vertus puis le commenta :

Nous venons d’écouter un passage très important du livre des Vertu, et je vous invite à le méditer profondément. Surtout par les temps qui sont les notre. En ce temps là, les hommes s’étaient détournés de l’amour de Dieu, et la Créature sans Nom les conduisit sur le chemin du péché. Elle leur fit découvrir un à un les 7 péchés capitaux, dont ceux de l’envie, de la a colère et de la jalousie. Les hommes se mirent à envier leur prochain et la colère qu’ils en ressentirent les menèrent tout droit à inventer la guerre.
Et que sommes nous en train de vivre en ce moment ? La même chose que nos ancêtres. Leur leçon ne nous servirait à rien ?
L’amour de Dieu n’est donc plus assez fort pour que les duchés et les duchés s’étripent entre eux ?
L’amour de Dieu n’est donc plus assez fort pour que l’envie et la haine remplissent nos cœurs ?
En jalousant les richesses d'autres contrées, la douceur de vivre de certaines cités , en faisant ceci on se détourne du Très Haut. En portant la guerre et la mort dans nos campagnes. Nous nous battons avec le droit pour nous, pour défendre nos terres, mais n’oublions pas que nous devons aussi ne pas entrainer dans cette catastrophe des populations qui n’ont rien demandé . Chacun aura un jour, à répondre de ses actes devant le Tres Haut. A commencer par ceux qui ont choisis de se laisser pervertir par la bête sans nom et ont décidé de porter le chaos dans nos terres.
La haine de l’autre a remplacé l’amour du prochain dans le cœur des hommes.
Est-ce là l’avenir que vous voulez pour vous-même et pour vos enfants ? Non, je n’ose le croire.
Mes frères et sœurs, nous sommes des combattants...alors soit...combattons mais avec les armes que nous a donné le Très Haut, il faut combattre le mal certes. Il faut chasser de nos cœurs l’envie et la jalousie. Christos est venu sur cette terre pour nous dire : aimez vous les uns les autres, ne vous jalousez pas, soyez heureux du bonheur des autres comme du votre. Combattez de toutes vos forces l’idée que toute guerre est inéluctable, et faites en sorte que la paix triomphe en ce bas monde, et ainsi, c’est l’amour de Dieu qui triomphera partout, et principalement dans notre cœur. Revêtez l'armure de la foi avant toute chose et battons nous premièrement contre nos mauvaises pensées.

Elle termina son sermon et alla s’asseoir pour méditer. Et laisser les fidèles en faire autant.
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C'est de l' Or

Keith_

Les cloches de l'église finissant de sonner, Keith vit arrivée sa Kat, il lui adressa un sourire, lorsqu'il la vit venir vers lui, après s'être signée. Il sentit la main de sa douce venir se glisser dans la sienne, lorsqu'elle s'installa à ses côtés, il resserra doucement ses doigts sur sa main.

Keith s'étonna de ne voir que peu de monde, mais il était temps et Garance commença son office. Avant tout autre chose, ils allaient demander le pardon au Très-Haut...

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Puis, le jeune homme écouta Garance faire la lecture d'un passage du livre des vertus et le commenter ensuite.

Katarina29

Katia tout en gardant la main de son fiancé dans la sienne ,écoutait Garance faire un très beau serment et sourit en voyant les enfants ,une bien jolie famille un jour elle viendra aussi avec Keith et les enfants à venir .

Elle récita aussi en même temps que son chéri

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Puis elle médita sur beaucoup de choses ( enfin un peu ^^)
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Laceter

Laceter récite la suite :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle avait bien raison, ce sont les mauvaises pensées qui font le plus de mal partout. Il en est certain. Voir le mal partout n'est signe de vie mais de malaise, de destruction. Et il faut relativiser et ne songer qu'à l'Amour sur bien des points. Il en bien entouré par sa famille. La chance qu'il a, il en a conscience.
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Et tout ça vaut de l'Or

Sorianne

Arpentant les rues de la ville afin de trouver le marché, la petite noiraude tombe à la place sur l'église. Voilà bien une éternité qu'elle n'a mis les pieds dans la demeure du Très Haut... Après une brève hésitation et un regard au devant d'elle, la So abandonne sa quête l'espace d'un moment et rejoint le parvis qu'elle parcourt doucement. L'huis est tiré dans un grincement et la noiraude pénètre le bâtiment avant de resserrer son châle de laine contre elle. Discrète afin de ne pas déranger l'office, la brune se glisse sur un banc et observe les gens présents. Longtemps qu'elle n'a pas vu autant de monde à une messe. Petit à petit les gens sont étudiés du regard, avant qu'elle ne se décide à écouter.
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Garance_de_grimaud

La diaconesse se lève et vient vers l'autel, regarde les fidèles et dit.

Professons ensemble notre Foi, prions.

Mes frères et mes sœurs, partageons maintenant un repas de l’amitié car, sachons nous rassembler, partager, et vivre des moments à part.

La communion finie, Garance range tout dans la sacristie et vient prier un instant avant de conclure la messe.

Allez dans l'Amour du Très Haut, la sagesse d'Aristote et l'exemple de Christos !

La jeune femme retire son habit de diaconesse à la sacristie et rejoins sa famille pour un dimanche au Havre de Paix.
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C'est de l' Or

Edouard_delaneustrie

Edouard assistait comme il se le devait à la messe

Katarina29

Après le crédo ,et ensuite elle alla communion avec Keith ,remercia d 'un sourire la diocèse

et sortit avec son tendre fiancé pour aller se restaurer et se promener il fallait préparer aussi beaucoup de choses pour leur futur mariage ,à cette pensée Katia était heureuse .
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Keith_

Église Saint-Nicolas de Blois

Ayena

Mais quelle messe, mes amies ! Une diaconesse assise sur son banc parmi les fidèles, une bourgmestre à même le sol avec un enfant dans les bras et l'assemblée reprenant en coeur le credo. Ca sentait la sincérité, et ça faisait plaisir à voir. Ayena sourit et oublia un instant de poursuivre la messe, se perdant dans la contemplation de la scène.

- Je vais lire à présent un extrait du Livre des Vertus, et plus particulièrement de la Vita de Christos.

Elle tendit le bras en direction de la nourrice qui lui apporta le Livre des Vertus. Ou du moins un extrait puisqu'il s'agissait d'un feuillet visiblement détaché d'un plus gros ouvrage.

- Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jésus, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia t’il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pêcheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir et sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :
" Seigneur, daigne laver cet homme de ses pêché, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Elle relève la tête.

- La baptême, c'est donc un nouveau départ. C'est prendre vie au sein d'une communauté, pour croire mieux, pour mieux témoigner notre fois et notre Amour au Très Haut. C'est donc toucher du doigt la Paradis Solaire. Je ne dis pas que c'est y accéder parce que la baptême est une sorte de première marche, tout en bas de l'escalier de la vie. Long sera encore le chemin, surtout pour Madrien qui est si jeune.

Elle soupire.

- Tous, nous serons là pour l’empêcher de tomber, comme autant de garde-fous. Et lorsqu'il saura marcher, plus tard, il fera d'ailleurs confirmer ce baptême, en émettant un vœu sincère et volontaire.

En aucun cas Ayena doutait de cela. Son fils irait droit, c'était certain. Après tout, c'était son fils, non ?

- Garance, voudriez-vous aller chercher une de ces chandelles, là bas, s'il vous plait ?

La diaconesse indiqua l'autel ou quelques bougies étaient allumées, d'autres éteintes.

- Prenez-en une éteinte, et allumez-là aux autres.

Ce faisant, Ayena se leva en grimaçant et s'approcha de la marraine et du filleul.

- Par la symbolique du feu, nous allons te faire, Charles Madrien, un des nôtres.

Et la mère, appuyée de sa cane, vint s'asseoir à côté d'Elisel.

- Tout comme cette onction symbolisera ton baptème.

Et elle dégaina de sa manche un petit flacon d'huile. Elle le déboucha, trempa son doigt dedans et toucha ensuite le front de son fils. Puis elle se recueillit : elle venait d'oindre son enfant d'huile d'olive, une production locale du Languedoc. Elle venait de faire intervenir feu son mari, feu le père dans la cérémonie. Comme quoi, tout baptême pouvait être personnalisé...

- Notre communauté compte aujourd'hui un nouvel aristotélicien !

Elle sourit et tendit les bras au môme.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Garance_de_grimaud

Garance écoutait sans trop prêter attention un peu perdue dans ses pensées, quand Elisel lui adressa la parole.
je suis heureuse que tu alle bien..
Elle regarda la mairesse s'asseoir à même le sol de l'église, un sourire et Garance resita le Credo avec tout le monde.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la vie éternelle,

Amen...
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C'est de l' Or

Elisel

Elisel écouta l'explication avec un haussement de sourcil. Des loups, en venant à Blois ? A coup sûr, c'est un épisode qu'elle ne lui avait pas encore conté, ou bien elle ne s'en souvenait plus.
Elle se surprenait parfois à écouter quelqu'un en taverne, puis à essayer de se remémorer ses paroles quelques instants plus tard, sans pouvoir en ressortir un traître mot. Ses pensées, inconsciemment, s'étaient tournées vers autre chose. Et apparemment, Ayena avait le même genre de songes éveillés, vu le regard peiné qu'elle tentait de cacher en baissant pudiquement le regard. Loin des yeux, mais toujours un peu présent tout de même...

A l'invitation de son amie de commencer la cérémonie, elle tourna son visage vers la tribun en souriant doucement, malgré sa tête un peu ailleurs, là-bas dans le nord.
Je vais aussi bien que possible, Garance, merci. J'ai un peu de mal à me libérer en ce moment pour venir partager un verre, mais je suis toujours là.
Bientôt, je passerai, lui certifia-telle avant de changer de position.

D'agenouillée, la blonde passa à la position assise, à même le sol au milieu de l'église. Ses jupes, intercalées entre son séant et les pierres, la protégeaient partiellement du froid, et servaient de coussin à l'enfant qu'elle avait attiré sur ses genoux, n'entendant aucune objection de sa part, ni de sa mère.
Le menton reposant légèrement sur la tête du garçonnet, ses bras le supportant pour qu'il puisse rester bien droit et tout regarder alentour, elle ferma les yeux pour se concentrer sur la confession.
Elle avait de nombreuses choses à se faire pardonner. Bien souvent, elle se retirait dans sa chapelle pour prier le Très-Haut en tout intimité, loin des autres fidèles. Peut-être par honte, avec la peur de transpirer la culpabilité. Ou bien juste pour chercher une sérénité qu'elle n'atteignait que rarement.
En tout cas, cela faisait longtemps qu'elle ne s'était plus retrouvée dans un petit comité où l'on sentait que les prières étaient sincères, qu'elles partageaient un instant privilégié, commun...

Elle relâcha ses dernières inquiétudes dans un souffle, tandis que la nouvelle diaconesse de Blois reprenait le fil de la cérémonie. En l'entendant, elle se prit à vouloir protéger le petit Charles Madrien comme s'il était le sien, et se força à ne pas resserrer les bras autour de lui.
Accueillir les enfants des autres, à la place du sien, était-ce de la gentillesse, ou du pur égoïsme...? Elle chassa ses questions d'un vague haussement d'épaule avant de lui répondre avec un sourire.

Toutes mes doutes, toutes mes interrogations, je t'en ai déjà fait part. Tu as confirmé ton choix malgré cela, c'est à moi de te remercier.
Ce sera un honneur de t'aider à le guider tout au long de sa vie.

A peine avait-elle fait attention au changement de ton qui s'était opéré entre elles deux. Un déclic. De l'amitié respectueuse, elles semblaient être passées à un autre stade, comme si Madrien les avait aidé à tisser des liens encore plus étroits. Un point en commun de plus, désormais.
Et tout naturellement, elle entonna le credo doucement, sa voix s'élevant lentement dans ce cercle de femmes.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la vie éternelle,

Amen...
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Garance_de_grimaud

Oh bonjour Elisel, comment vas tu? sa fait un moment que je t'ai pas vu.

C'est avec un sourire que Garance va prendre place sur un banc.
Elle regarda l'autel en attendant que l'office commence.
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C'est de l' Or

Ayena

Ayena laissa son fils avec Elisel et toujours depuis sa place assise, commença l'office.

- Commençons par une confession sincère les uns aux autres : nous savons tous que nous péchons en pensée, en parole, par action et par omission. Et puisque nous sommes conscientes de cela, nous autres réunies aujourd'hui, prions un peu, pour nos frères et soeurs aristotéliciens, pour que nos péchés et les leurs soient pardonnés et que chacun accède à la vie éternelle.

La diaconesse leva la tête vers le toit de l'église et envoya toutes ses pensées aux morts qui auraient du être là aujourd'hui mais qui avaient, elle l'espérait et priait pour cela chaque jour, avaient accédés à a vie éternelle.
Le silence fut long mais les prières d’autant plus ferventes. Ayena attendit que chacun revienne au moment présent pour poursuivre.

- Bien. Vous savez que nous sommes ici réunies pour voir entrer dans notre communauté le tout jeune Charles Madrien Desage Talleyrand, mon fils.

Elle sourit en accordant un regard plein d’amour à la chair de sa chair et poursuivit :

- Il vient d'avoir un an à peine et marche depuis quelques jours. Je crois que le Très Haut a dicté les circonstances pour que son baptême arrive à point. Il est prêt, et moi aussi.

Elle, surtout. Mais chut.

- Il a grandit et grandira sans son père, qui avait rejoint les cieux avant même que son fils ne voit le jour...

Le voix se brise, les yeux se voilent, mais, par la force de caractère ou la force de l'habitude, la jeune femme poursuit, ne voulant pas que sa tristesse prenne pied dans ce jour. Il doit être joie et amour, ce jour.

- Il n'a plus que sa maman.

Une pause, le temps que la boule dans la poitrine se fasse plus légère.

- Et aujourd'hui, il va gagner d'autres pères, d'autres mères, des frères, des soeurs, une famille complète et attentive, une famille d'adoption, qui le guidera vers la foy, la vertu.

Cette fois, Ayena penche la tête sur le côté et regarde Elisel.

- Tu as accepté d'incarner cette famille aristotélicienne, Elisel, en devenant la marraine de Madrien, et je t'en remercie. Si tu es prête et si tu n'as pas de questions, je te laisse dire le CREDO.

Le tutoiement est une grande première entre Ayena et Elisel. Mais il est venu naturellement à la jeune mère. Peut être est-ce du à sa position de diaconesse. Ou peut être est-ce la marque de la confiance et de l'amitié qu'elle accorde à la bourgmestre ici présente.
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Ayena

Le vagabond rattrapé regarde Garance avec un air revêche : il n'est pas né celui qui l’empêchera de partir à la chasse au mulot ! C'est qu'il a du sang de guerrier dans les veines : il tient de son père. Et les petites bestioles n'ont qu'à bien se tenir ! Madrien s'apprête à repartir à l'assault lorsque sa mère pose une douce main sur le haut de son petit crane. Et en un instant, il redevient câlin et s'agrippe aux jupes maternelles. Guerrier oui, mais pas tant que maman est là.

- N'est-ce pas !, lance t-elle à Garance alors qu'Elisel entre dans l'Eglise.

Ayena sourit à l'Elue du jour. Car c'est elle que la mère a choisi pour son fils. C'est elle qui sera la marraine, c'est à elle que la Talleyrand confiera son petiot en cas de défaillance de sa part. Car Ayena à l'amitié extrémiste : il ne faut pas promettre sans cesse, mais donner parfois. Et sans savoir qu'offrir à son amie pour lui prouver sa sincérité, Ayena a décidé de l'investir d'un rôle qui témoigne de la confiance qu'elle a à son égard.

- Bonjour Elisel !

Elle observe la marraine et le filleul, souriante. Et devant la question inévitable, elle répond en rougissant légèrement.

- C'est un cadeau de Fool. Les loups qui nous ont tourné autour lors de notre voyage jusqu'à Blois sont maintenant sur nos épaules.

Elle baisse la tête un instant, émue. Son absence aujourd'hui est une souffrance pour la jeune femme qui essaie tant bien que mal de le cacher. Mais Elisel, sans doute, devinera tout cela : elle vit aussi une situation amoureuse particulière. C'est aussi cela qui rapproche les deux femmes : le fait de pouvoir se serrer les coudes dans les moments difficiles.

- Comme ça, il est un peu avec nous aujourd'hui. S'il voyait Madrien avec son petit manteau, je suis certaine qu'il serait... émotionné.

Les cloches cessent de sonner et la nourrice vient s'asseoir auprès du petit groupe. Le regard ayenien fait le tour de ces visages féminin et se dit qu'aujourd'hui, elle fera messe assise. Après tout, ce qui devait être une cérémonie publique qui devait resserrer les liens d'un communauté autour d'un même évènement se profile plutôt comme une cérémonie très intime, voire privée : la mère, l'enfant, la marraine, deux témoins. Juste ce qu'il faut.

- On commence, chères fidèles ?

Un sourire. En fait, il lui manque plein de choses aujourd'hui. Mais elle a l'essentiel. Et elle est heureuse.
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Garance_de_grimaud

Garance voit le petit galopin courir après un mulot, alors elle alla le rechercher murmure à ce petit bout malin;
mais dit donc tu es bien petit pour t'en aller tout seul et tu sait que c'est un grand jour pour toi

revenant près de la diaconesse et lui redonne son petit vagabond

Oui, je me souvient que c'est le baptême de ce petit galopin vous l'avez annoncé dimanche dernier lors de l'office, effectivement je sais qui vous êtes dame Ayena. Blois me plait beaucoup c'est très calme et il y a de magnifiques endroits
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C'est de l' Or

Elisel

Il n'était plus si tôt, mais pas encore bien tard.
Elisel pour ce jour bien particulier s'était fait violence afin d'arriver à peu près à l'heure à l'église. Couchée avec les poules ou presque, elle s'était levée très tôt pour faire ses ablutions matinales et arriver fraiche et dispose à la cérémonie. N'aurait plus manqué qu'elle ait une tête de déterrée en ce grand jour.
Les cloches commençaient à peine à sonner quand elle pénétra dans l'édifice. Un hochement de tête à la nourrice de l'enfant, qui tirait sur la corde pour les faire tintinnabuler à la place de la diaconesse, puis elle s'avança dans l'allée centrale pour saluer les rares personnes présentes, rejetant sur ses épaules tout en marchant la capuche de son mantel qui l'avait protégée du froid mordant de l'extérieur.

Ayena, Garance, bien le bon jour.

Elle fit une bise à la seconde, prit brièvement la main de la première avec un sourire, connaissant son penchant peu marqué pour les effusions. Elle l'avait prise dans ses bras à son arrivée à Blois, mais ne se l'était plus permis depuis lors. Cette prise de main qu'elle voulait chaleureuse suffirait pour lui transmettre ses sentiments.
Elle s'intéressa ensuite au petit bonhomme qui s'accrochait aux jupes de sa mère pour essayer de rester campé sur ses deux jambes, et regardait, curieux, les personnes présentes. La blonde tendit la main vers la sienne pour qu'il s'y agrippe, et le guida jusqu'à elle tandis qu'elle s'agenouillait à son niveau en souriant.

Bonjour Madrien. En voilà un beau manteau. Tout doux et bien chaud contre l'hiver qui arrive...

Relevant les yeux vers son amie, sur laquelle elle avait noté le même vêtement, elle releva alors le fait, curieuse.

Parfaitement assortis ! Seriez-vous allée à la chasse ?
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Garance_de_grimaud

Garance avait tout laissé chez elle, pour venir à la messe lieu qui lui rappelait ou son papa officiait en Lorraine. Elle entra dans l'édifice et mis un genoux à terre en signant,se relevant elle alla jusqu’à la diaconesse et se présenta avec un sourire.

Bonjour dame, comment allez vous? il est bien beau votre petit lou. Je suis Garance nous sommes installé avec mon époux depuis septembre à Blois.

Elle caressa la petite main du petit garçon, attendrit ce qui lui fit penser à beaucoup de choses.
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C'est de l' Or

Ayena

Perdue dans ses pensées, qui sont tournées vers Fool, elle caresse doucement le manteau qui l'enveloppe. Il sera absent aujourd'hui. Pas le choix. Depuis le temps qu'Ayena repousse ce baptême... Depuis le temps qu'elle le repousse, elle a eu de temps de voir sa sœur mourir, elle qui devait être la marraine de Madrien. Plus de marraine, plus de père. Il n'a pas les cieux avec lui, cet enfant... Et c'est d'ailleurs pourquoi la Baronne est là aujourd'hui : pour contrarier les cieux et changer la destinée, mh ? Il aura un autre père, c'est promis. Quant à la marraine, ce sera la meilleure entre toutes.

Ayena regarda la femme entrer alors que son fils lui échappait pour aller courir après un mulot qui venait de passer le long du mur. Elle lui sourit et la salua à son tour d'un signe de la tête.

- Merci. C'est lui que l'on baptise, aujourd'hui.

Elle se redresse, les yeux pétillants d'une fierté qu'elle ne tente même pas de cacher.

- Et bien, enchantée, Garance. Je n'ai pas eu l'occasion de vous parler encore, je crois. Même si nous nous sommes déjà croisées.

Ayena penche la tête sur le côté.

- Vous étiez à la messe, la semaine passée, je crois.

Elle sourit et ajoute.

- Vous savez donc que je suis Ayena de Talleyrand. La diaconesse.

Elle indique le banc pour que la fidèle vienne s'asseoir aussi.

- La ville vous plait ? Je suis ici depuis peu, moi aussi. C'est tranquille. C'est comme un petit havre de paix. Un lieu reculé où l'on oublierait ce qui peut se passer à l'extérieur...
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Ayena

Se souviendrait-elle donc toujours que sa première messe avait été dite en hommage à Fool ? A son vassal-amant, parti combattre les hérétiques ? Au fait qu'elle l'avait faite dans une ville qu'elle connaissait à peine parce qu'elle venait d'y emménager ? Dans des circonstances pénibles, bousculée par les deuil, soumise à une solitude qui la frappait comme un châtiment ? Ayena aurait toujours en mémoire cette première fois ? Après tout pourquoi pas. Toutes les premières fois étaient marquantes. Celle-ci était juste particulière.

Un demi sourire. Puis la diaconesse se retire : Ingeburge n'a pas l'air ouverte à la discussion. On lance tout de même dans sa direction :

- Je baptise mon fils dimanche prochain. Si vous êtes toujours dans les parages...

Pourquoi inviter la Froide ? Peut être parce que la Baronne n'a rien d'autre à dire. Ou alors qu'elle veut vraiment être entourée pour ce jour là. Parce qu'elle redoute d'avoir une église vide. Qu'elle ne veut pas que son fils subisse ses erreurs à elle.

- Au revoir.

[Dimanche 17 novembre : Baptême de Charles Madrien Desage Talleyrand.]

Il n'est pas tôt, il n'est pas tard. La matinée avance doucement et Ayena vient d'entrer dans l'édifice religieux, suivie de la nourrice qui porte son enfant.

- Laisse le marcher, il doit faire sien ce nouveau monde.

Dans la semaine, le petit s'est élancé. Il avait un an, et déjà la volonté d'autonomie le guettait. La jeune mère avait redouté ce moment, parce qu'elle redoutait l'abandon. Un de plus, pensait-elle, allait être douloureux. Mais si l'enfant marchait, il avait encore besoin de sa main pour garder l'équilibre. Et cela arrangeait bien la Boiteuse qui ne pouvait plus porter son rejeton dans les bras depuis plusieurs mois : le jeune garçon était plein de vigueur, robuste, potelé. De toutes évidence, il avait bien profité de sa première année. A côté, sa mère semblait fatiguée, mais c'était un état permanent depuis qu'elle avait perdu son époux. Jamais elle n'avait vraiment remonté la pente. Certes, elle ne faisait plus pitié à voir : son teint n'était plus si gris, et elle n'était plus famélique comme elle l'avait été durant la grossesse. Au contraire, la maternité lui avait donné a posteriori de belles formes, toutes en rondeur. Mais pour ces gens qui ne la connaissaient pas, puisqu'elle était une toute fraiche blésoise, il était naturel de la trouver un peu faiblarde. Quoiqu'un oeil avisé aurait compris que cette défaillance physique chronique - concentrée d'ailleurs dans sa dépendance à un appui pour se tenir debout ou se déplacer- ne présumait en rien de ses capacités mentales et de la force de son caractère. La tristesse l'avaient endurcie.

- Va sonner la cloche, maintenant.

Et la petite main autour de son doigt, Ayena avança jusqu'au premier banc où elle s'assit, offrant un tableau étonnant à qui entrerait : la mère et le fils portaient de somptueux manteaux de fourrure de loups.

Mais pour l'heure, il manquait du monde, pour la fête.
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Ayena

Si l'église était froide, Ayena se trouvait réchauffée par la messe. Et si son pas était lourd, la jeune femme était souriante. Elle s'en alla vers la nourrice de son fils pour embrasser l'héritier sur le front, ravie de le voir gazouiller joyeusement. Ha ! S'il s'était douté que dans une semaine il allait être baptisé par de l'eau bénite et hurler à tout va ! Pour l'heure, il fallait rentrer, et c'est ce qu'ordonna la mère à celle qui s'occupait de son fils, le portant sur ses hanches quand Ayena ne pouvait plus le faire : le morveux était devenu trop lourd pour l'éclopée qu'elle était.

- Je vous retrouve plus tard.

Oui. Car de loin, elle avait reconnu la sombre silhouette d'une femme qu'elle connaissait. Ou plutôt qu'elle avait connue. Un peu. C'était celle de la Froide.
La Boiteuse, intriguée de cette présence qui lui parut incongrue dans une si petite église, si loin des lieux où elles avaient œuvré ensemble ou du Comtat du Soleil où Montjoie avait régulé les affaires héraldiques pendant si longtemps, que ce ne fut que lorsqu'Ayena s'approcha des Lombards qu'elle sut qu'elle ne s'était point trompée. Alors elle hésita. La nature directe de la Baronne fut battue un temps par la timidité et les nombreuses inconnues qui s'ajoutaient à l'équation des relations qu'elle voulait/pouvait entretenir avec Ingeburge. Elles s'étaient appréciées un jour peut être, et puis le temps avait fait son office. Les relations de chacune aussi, sans doute. Actarius avait refusé de devenir le parrain du petit Charles Madrien et n'avait pas tenté de garder le contact avec la veuve de son ami. Bref. C'était un peu compliqué. Mais Ayena était là en tant que diaconesse. Et puis... Elle était curieuse. De la façon dont elle allait être reçue.

- C'était mon premier office.

S'excuser de l'imperfection de la chose. Pour une grande Dame comme la Froide, ça avait du sembler ridicule.

- J'espère qu'il vous a plu.

Et d'attendre dans l'allée, appuyée sur sa cane, prête à s'en aller si on l'envoyait paître. Sait-on jamais.
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Ingeburge

Filleule, ex-vassal et fille s'étaient vus remplacés dans l'esprit songeur d'Ingeburge parson é-p-o-u-x; il fallait, toujours, qu'elle en revînt là, à lui. Agaçant. Chaque minute écoulée à attendre sur ce banc éloignait l'instant des retrouvailles et elle constatait, les sentiments contradictoires et mêlés, qu'elle n'avait aucune envie de se lever. Si elle n'avait donné aucune indication à propos de son retour, elle savait qu'il l'attendait et qu'il finirait par se demander ce qu'elle faisait, à vouloir en retourner tous les environs, prêt à la traquer si cela s'avérait nécessaire. Il fallait donc quitter l'église et repartir vers Vineuil, pour le retrouver et supporter à nouveau sa gentillesse, subir ses compliments, être en butte à ses attentions. Et comme souvent ces temps-ci, elle se figurerait que quand il la regardait, ses yeux s'attardaient sur son ventre, à la recherche d'un signe, d'une manifestation qu'elle savait absents et dont il avait besoin. Alors, elle agirait comme souvent en ces cas-là, elle se collerait à lui et s'abandonnerait à son étreinte, pour qu'il pensât à la femme et non à la mère que le Très-Haut ne semblait pas enclin à la faire redevenir; et là comme les autres fois, cet abandon ne porterait pas ses fruits. Devait-elle alors encore demander, comme elle l'avait fait en l'église castrale de Dourdan? Devait-elle encore promettre? Devait-elle solliciter la faveur divine? La bourse à sa ceinture contenait quelques pièces, elle pourrait les laisser à la paroisse de Blois, en guise d'offrande. Tant pis pour le beignet dont elle avait, elle s'en rendait compte à l'idée de donner tout son argent, soudainement envie.

Le livre d'heures posé en son giron fut mis de côté et ses doigts gantés partirent à la recherche de l'aumônière rebrodée. Toujours dans ses pensées bien plus fertiles que sa matrice, elle ne prêtait pas attention aux fidèles encore présents qui selon le cas partaient, devisaient ou restaient. Ce fut le léger mouvement des Lombards qui l'alerta d'une approche, ils avaient toujours, quand on venait à elle, cette façon de renforcer leur cordon de sécurité. Suspendant son geste, elle releva la tête et vit la baronne de Crussol en même temps qu'elle l'entendit. Ayena lui parla de cet office qu'elle venait de mener, c'était son premier, elle venait donc d'être nommée, ce qui expliquait qu'Ingeburge avait eu la chance de tomber sur une église en vie et occupée. Sans répondre immédiatement, la Prinzessin rabattit à nouveau le pan de son manteau qu'elle avait entrouvert pour accéder à la ceinture où pendaient parmi des babioles sa petite bourse. Les mains posées sur son ventre, elle finit par articuler, d'une voix neutre :
— Brignoles. Livre des Vertus, Le Mythe Aristotélicien, Pré-Histoire, Partie IV Les Péchés.
Une église provençale quasi vide. Dedans, son premier époux, ce débauché qui l'avait poussée à devenir diaconesse. Peut-être d'autres gens mais la mémoire sur ce point là, lui faisait défaut. Mais ce qu'elle avait lu, dit...
— Et un sermon sur la nécessité de se souvenir que nous sommes que parce qu'Il l'a voulu et qu'il faut donc, en vertu de Son don, nous aider les uns les autres.
Elle revoyait l'autel, elle sentait à nouveau la myrrhe, elle reconnaissait les cloches.
— On n'oublie jamais la première fois que l'on sert la messe.
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Ninouchka

Elle s'était jointe aux prières communes, avait écouté la lecture ainsi que les commentaires qui l'avaient accompagnée.

Certains mots prononcés en amenaient d'autres à sa conscience, certains la faisaient s'échapper vers des souvenirs qu'elle ne pouvait partager avec personne n'étant connus que d'elle seule, d'autres encore la ramenaient à ses préoccupations personnelles du moment.

Comme toujours, elle finit par remettre ses soucis et ses questionnements dans les mains du Créateur. Cela l'apaisait de se décharger ainsi, d'autant qu'elle n'avait que peu de pouvoir sur les événements et leurs conséquences.

Elle se leva pour le partage du pain et du vin, puis retrouva sa colonne sur laquelle elle s'appuya les yeux fermés, laissant errer ses pensées, les transformant en prières.

C'est le chant des cloches qui la ramena à la réalité. Elle resta encore assise quelques instants puis elle sortit, saluant d'un sourire et d'une inclinaison de la tête la diaconnesse et ceux qui avaient été unis dans la prière ce dimanche.
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Garance_de_grimaud

Garance écoutait la diaconesse, puis récita le credo.

Citation:

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

la jeune femme écouta la lecture. Quand, elle entend le nom du Fatum ... elle repensait à son ami qui avait rejoins l' armée du dit fatum elle l'avait appris quand celui-ci était venu la voir à Blois, elle n'avait pas aimer du tout. elle écouta la suite de la lecture et se mit à prier.
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C'est de l' Or

Ayena

On rompit le pain, on le partagea, de même que le vin. Puis Ayena envoya ses servantes sonner à nouveau les cloches pour signifier la fin de la messe.

- Je vous souhaite à tous un bon dimanche ! A la semaine prochaine, et d'ici là, n'hésiter pas à me contacter !

Elle s'en alla ensuite à la rencontre des fidèles, appuyée sur sa cane, souhaitant à untel ceci ou cela, disant à untel de prier pour telle raison, etc...
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Ingeburge

À la faveur de la démobilisation de l'armée, Ingeburge avait pu se rendre à Blois, en ce bourg devant lequel ceux qui avaient rejoint l'armée des Lames d'Amahir cantonnaient et duquel le hameau de Vineuil où ils se trouvaient exactement dépendait. Pour être tout à fait exact, elle attendit le dimanche pour s'y rendre, n'ayant eu en fait aucun besoin de revenir en ville, disposant de tout ce dont il lui était nécessaire au campement puisque les chariots convoyés depuis Auxerre et lourdement chargés ne l'avaient pas été en vain. C'était toute une reconstitution de vie domestique qui avait été entreprise là où l'armée attendait et si Ingeburge avait eu à souffrir des soucis inhérents à tout cantonnement militaire, elle n'était pas à plaindre non plus; la guerre était l'affaire de la noblesse et là haut, plus au nord, l'on se battait pour de bon. Non, nulle raison de s'en retourner sur Blois, jusqu'à ce dimanche où elle avait eue envie d'une église, d'autre chose au-dessus de sa tête que la ramée clairsemée d'un arbre ou la toile de son pavillon quand elle priait. Il lui arrivait, même quand elle était chez elle, de rester plusieurs jours sans aller suivre un office dans un lieu de culte, sacrifiant à ses dévotions en privé. Puis, l'envie de sentir de l'encens dispensé par quelqu'un d'autre que soi et de s'emplir les oreilles de chants.

C'était ce qui venait de se produire en ce dimanche et puisqu'ils étaient libres de leurs mouvements, tant qu'il ne s'agissait pas de mettre un orteil en Berry de sa propre initiative ou de décamper franchement, elle se fit harnacher un palefroi et entourée de ses gardes lombards, piqua un galop vers la cité blésoise. Point d'é-p-o-u-x dans cette aventure, elle l'avait fait simplement savoir qu'elle voulait muser dans les environs, ne demandant ni autorisation, ni compagnie, soulagée par avance de se séparer du comte du Tournel qu'elle n'avait jamais autant vu depuis qu'ils avaient rejoint la mobilisation orléanaise. Le carillon des cloches l'accueillit alors qu'elle franchissait la Loire au pas, empruntant le Pont royal à partir de la route de Saint-Aignan. La sonnerie argentine et tintinnabulante lui mit le cœur en joie, si elle avait eu envie avant tout de la bâtisse, elle avait aussi eu envie de son ambiance dominicale et avait fait seller son cheval sans attendre beaucoup. Mais l'église de Blois, là, était occupée, au moins par un bedeau, sinon, l'angélus lui parviendrait-il ainsi? Et elle put le voir en pénétrant discrètement dans l'édifice après avoir mis pied à terre, prenant avec elle deux gardes désarmés, les trois autres attendant à l'extérieur chargés de leurs épées, de celles du duo entré à l'intérieur et des montures.

Il y avait là quelques fidèles, et la baronne de Crussol pour mener l'office. Ce fut du moins ce qu'elle devina, par sa position et cette invitation qu'elle faisait à tous de demander pardon, ayant de fait manqué la présentation du début. Ses pensées n'allèrent pas plus loin que le constat de cette présence, elle était déjà prise par la prière et sa tête décemment voilée se penchant en avant, elle s'agenouilla et prononça les paroles rituelles. Toujours au sol, les mains jointes et les yeux clos, elle récita ensuite le Credo avant de se rasseoir, afin d'écouter lecture, homélie et les éventuels messages. Ainsi s'écoulèrent les minutes et Ingeburge, assise très droite sur le rebord de son banc du fond, écouta tout, regardant droit devant elle, ses doigts gainés de peau jouant avec les grains de buis du chapelet reçu de sa mère quand elle était née. Vint le temps de la communion, et elle se déganta, recevant au creux de sa paume nue un morceau de pain, refusant en revanche le vin. Elle mastiqua lentement, tâchant de faire le vide, pour sentir sourdre l'apaisement que les offices provoquaient toujours en elle. Puis, ses pensées allant vers sa filleule qui était mobilisée en Normandie, son ex-vassal dont elle ignorait la localisation, sa fille restée à Auxerre, elle resta là, sur son banc, encadrée de ses deux Lombards taciturnes.
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Ayena

Ca ne se bousculait pas au portillon pour prendre la parole. La diaconesse prit un air entendu du style "je l'avais bien prévu !" et poursuivit.

- Pour commencer, je vais vous inviter à la confession. Je serai disponible à votre demande pour toute confession. En attendant, prions pour tous les Saints, le Très Haut nous pardonnent nos péchés. Je vous invite aussi à vous ouvrir à vos amis pour vous excuser des fautes commises ou pour alléger votre âme. La discussion sera toujours plus bénéfique que le silence !

La jeune femme laissa chacun réfléchi à ses paroles et tourna tranquillement les pages du lourd manuscrit pour trouver le passage qu'elle voulait lire plus tard.

- Ceci étant dit, récitons le Credo ensemble, s'il vous plait. Et pour ceux qui ne sont pas des habitués, écouter ces paroles, et n'hésitez pas à poser des questions à vos voisins ou à moi, après la messe.

Et d'une foi non feinte, Ayena entama la récitation à voix haute et claire.

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Chacun attendit que l'autre l'ai rattrapé dans la récitation et enfin, d'un voix commune, on proclama :

- AMEN !

Ceci étant fait, il fallait passer à la lecture. Et la jeune femme n'avait pas choisi n'importe laquelle...

- Aujourd'hui, je veux partager avec vous un passage du Livre 3. Je ne l'ai pas élu au hasard. Sachez, pour ceux qui ne le savent pas, qu'une alliance nommée Fatum a pris possession de la Normandie. Ces hérétiques sont combattus par de vaillants soldats, serviteurs du Royaume et du Très Haut, aussi. Bref. Voici la lecture, que vous allez comprendre à la lumière de ce que je viens de vous rappeler.

Ayant simplifié ce qui se passait en Normandie où son amant combattait au risque de sa vie, la jeune femme lut :

- Alors que la foi Aristotélicienne essaimait à travers le monde, une secte nommée “Bogomiles” faisaient rage à travers tous les Balkans. Ils brutalisaient les vrais croyants et brûlaient leurs églises. A leur tête se trouvait Abaddon, le fléau, gourou dont la folie fut rarement depuis égalée.

Nitouche, jeune fille vertueuse, était cultivatrice de maïs et maire du charmant village de Sarajevo. Elle vivait encore dans la ferme familiale et était fiancée à Igor de Zagreb, petit marchand croate qui l’aimait tendrement. Lorsque Abaddon et ses sectateurs firent étape dans la ferme des parents de la sainte, ils s’efforcèrent de tous les convertir. Mais Nitouche, ses parents et son fiancé Igor étaient des vrais croyants. Fidèles à l’Eglise Aristotélicienne, ils refusèrent toute compromission avec ces hérétiques.

Sainte Nitouche leur demanda: “Pourquoi Dieu se serait-il limité et déplacé dans un corps humain, alors qu’Il est la Toute-Puissance, infini et éternel?”

Elle demanda de plus: “Pourquoi Dieu aurait-Il Lui-même transmis Son message alors qu’Il l’avait auparavant confié à un humain, en la personne du prophète Aristote?”

Enfin, elle demanda: “Si Dieu s’était incarné, pourquoi se serait-Il laissé martyriser et tuer, alors qu’Il est immortel et Tout-Puissant?”.

A ces questions, les hérétiques, tels les animaux de la Création, ne surent répondre. Ils bouillaient de rage devant une foi si pure. Alors, vraisemblablement encouragés par la Créature Sans Nom, les Bogomiles se ruèrent sur elle, sa famille et son fiancé. Ils leur firent subir les pires atrocités, laissant libre cour aux péchés dont ils étaient gorgés.

Elle reprend son souffle et laisse chacun réfléchir au passage, avant de l'expliquer :

- Entendez ! La mauvaise croyance vous est décrite dans ce passage... Ainsi que ces conséquence horribles... Rappelez-vous lorsque Dieu convoquera toutes ses créatures le jour du jugement dernier, celui ci ne se trompera point et vous ne le duperez point. Ceux qui auront tels les "bogomiles" péchés en pronant un dogme hérétique seront chatiés. Gardez toujours à l'esprit qu'il faut se méfier des gens se détournant de la voie des Saintes écritures.

Le tout avait été proféré sur un air vraiment inspiré. On se calma, on chanta un peu en latin.

- Pour les semaines prochaines, n'hésitez pas à préparer une lecture à ma place, ou à prendre contact avec moi pour que je vous conseille pour que vous participiez.

Elle sourit, engageante.

- A présent, partageons le pain et le vin, symbole de l'amitié aristotélicienne.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Ayena

Au fut et à mesure que les fidèles entraient, elle les saluait, leur souriait, discutait un peu avec les moins timides. Certains, visiblement, venaient ici pour la première fois : cela plut à la diaconesse : c'était là son but que d'éveiller la ville par le fait religieux. Elle voulait créer un rendez vous inoubliable. Elle voulait que les blésois se connaissent, apprennent à vivre ensemble. En fait, elle avait plein de beaux rêves.
Elle salua Xalta chaleureusement :

- Merci, je vais très bien ! Et vous, donc ?

D'autres fidèle arrivèrent, qui reçurent chacun la même attention. Puis les cloches cessèrent de sonner et Ayena rejoignit le devant de l'église, lentement parce qu'elle boitait mais aussi parce qu'elle rassemblait ses esprits avant de prendre la parole.

- Bonjour à tous et bienvenus dans l'Eglise pour ceux qui se sont déplacés pour la première fois. Je suis heureuse d'être aussi bien entourée aujourd'hui.

Elle sourit, sincère.

- Je tiens à me présenter pour ceux qui n'ont pas eu la chance,...

Ou le malheur, compléta t-elle mentalement,...

- ... de me voir en taverne. Je suis Ayena de Talleyrand. Je suis installe depuis peu à Blois, et déjà j'aime cette ville.

Petit silence, le temps de parcourir l'église des yeux et d'en apprécier l’architecture.

- Ceux qui veulent plus de détails m'en demanderont autour d'un verre, amis pour faire simple, je suis maman d'un petit garçon, et veuve.

L'enfant était dans les bras de sa nourrice, sur un banc. Il avait à peine un an et regardait déjà sa mère d'un regard très éveillé, et presque émerveillé.

- A ce propos, je le baptiserai la semaine prochaine, et vous êtes toutes et tous invités à ce moment qui se voudra simple et conviviale.

Ayena attrape son livre des vertus.

- Quelqu'un aurait-il une annonce à faire avant que nous commencions l'office ? Pour se présenter, ou poser une question, peut être ?

Et un silence timide s’installa. La messe ne devait pas être une fade heure sans remous où le religieux psalmodiait sans retours. Du moins, ce n'était pas ainsi qu'Ayena s'imaginait la messe.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Chadada

Les cloches sonnaient, il fallait y aller.

La veille, comme tous les Blésois, il avait reçu une missive de la nouvelle Diaconesse de Blois les prévenant de sa nouvelle nomination. A la hâte, il avait pris le temps la veille de faire un brin de lessive, et c'est donc une toque lavée de la poussière de six mois de pérégrinations sur les chemins du Royaumes qu'il vissa sur sa tête avant de quitter sa petite chaumière Blésoise située à quelques encablures seulement de l'Eglise.

Quelques dizaine de mètre plus loin, il retira son couvre-chef et salua la nouvelle diaconesse avant de pénétrer dans la Nef. Il se signa puis adressa quelques sourires et signes de têtes polis et amicaux à destination de quelques présents qu'il connaissait.
Il rejoint enfin un des bancs de l'Eglise et y prit place, prêt au recueillement.
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Garance_de_grimaud

Depuis son installation à Blois avec Eflam,Garance n'avait pas entendu les cloches sonnées, c'est donc avec hâtes qu'elle sortit de son moulin et alla se changer chez eux et se dirige vers l' église.

Elle poussa les lourdes portes , mit un genou à terre et fit le signe des aristotéliciens puis elle prit place au fond de l église en se demandant si Eflam viendrait. Garance baissa la tête pour prier un instant.
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C'est de l' Or

Xalta

Cette fois-ci elle avait bien entendu les cloches tintinnabuler. Elle était levée depuis fort longtemps. Elle ne trouvait plus vraiment le sommeil depuis quelques jours. Elle avait vécu des heures quelque peu bouleversantes au cours de ces derniers jours. Un évènement connu seulement d'un petit cercle. Elle ferait prochainement une annonce officielle dès qu'elle aurait un certain vélin scellé et signé en main.

Elle n’était donc plus dans le campement quand l'appel aux fidèles lui parvint. Elle fit donc rapidement le trajet entre la taverne et l'église. Au moment de franchir le seuil, un signe accompagné d'une génuflexion. Aujourd'hui elle ne serait qu'une fidèle parmi les fidèles. Elle salue la diaconesse avec un sourire chaleureux.

Ma soeur, comment allez vous ?
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Ninouchka

Blois se réveillait au son des cloches.
Ninouchka sourit, se hâta vers l'église.

Elle y entra d'un pas léger, mais comme toujours, une fois passées les lourdes portes de bois, il lui fallut quelques instants pour s'accoutumer à cette fraîcheur si particulière et à la pénombre des édifices religieux.

Elle salua leur nouvelle diaconesse et ceux qui étaient déjà là et dont elle croisait le regard puis elle s'en fut vers sa colonne préférée. Celle sur laquelle elle s'adossait depuis des années pour fermer les yeux et entrer en prière.
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Yoan.

Yoan n'était plus rentré dans une église depuis ses premiers pas en ville. Il en avait un souvenir encore vivace et étrangement très proche du sol qu'il avait brossé des jours durant.

Cette fois je resterais humble et courbé mais uniquement pour respecter l'usage et pas pour lessiver le sol !

Comme il ne connaissait pas grand chose aux coutumes religieuse, il s'installa au fond de l'église ne voulant pas déranger. Il remarqua la diaconesse préparant la messe et lui fît signe depuis sa place. Apparemment tout était prêt, l'endroit s'emplissait d'une atmosphère de sérénité et de recueillement. Yoan baissa la tête et laissa le calme environnant s'emparer de lui.
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Et dans le doute, frappe encore !

Chadada

Chadada était passé faire sa prière quotidienne à l'Eglise de Blois lorsqu'en sortant il aperçut une affiche qu'il n'avait pas encore eu le loisir de lire.

Un nouveau diacre à Blois ? Fantastique ! se dit-il. Une ville ne devrait jamais rester sans diacre trop longtemps.
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Ayena

[Dimanche 10 novembre 1461 : messe dominicale.]

Le grand jour était arrivé. Ayena allait donner sa première messe. Et croyez-moi, cela l'angoissait : elle avait beau avoir assisté à des milliers de messes, l'orchestrer, ça n'était pas la même chose. Elle avait travaillé toute la semaine à préparer ce dimanche. C'est donc un peu fatiguée, mais heureuse qu'elle se présenta tôt à l'église. Elle avait recruté deux servantes pour donner un coup de balai dans la maison de Dieu : y'avait pas à dire, une église, quand c'était pas utilisé, ça devenait bien vite crade.

Du vin, du pain, tout était prêt.

La diaconesse nouvellement nommée se plaça donc sur le parvis de l'église à l'heure dite et envoya les servantes sonner les cloches, au grand désarroi de ces dernières qui se disaient que tout de même, là n'était point leur rôle : mais on avait pas de bedeau à Blois. Il faudrait penser à en nommer un, sans doute.

Ainsi les cloches sonnèrent de façon étrange mais fort bruyamment et la Talleyrand, sur le parvis, debout appuyée sur sa canne, espérait voir arriver le peuple des fidèles. Elle avait revêtue une robe très simple, marron, serrée à la taille par une corde fine. Elle n'était plus là la Baronne, mais la diaconesse. Une femme à plusieurs personnalités : il n'y avait qu'à espérer que ça ne ferait pas peur aux aristotéliciens...

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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Ayena

Ayena avait assisté au baptême dans le fond de l'église. Elle adorait les baptèmes. Même si elle se dit qu'elle les adorerait sans doute encore davantage lorsque ça serait elle qui officierait...
Lorsque la cérémonie prit fin, la toute nouvelle diaconesse de Blois vint afficher sur le panneau de l'église l'annonce que chacun attendait : Blois avait enfin un officiant.

Citation:

Nomination d'un nouveau diacre pour Blois
Soeur Ayena de Talleyrand est nommée à la charge de Diacre de Blois

Nous, Monseigneur Thimoté-Lovian Méléagant de Forest, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote, faisons annonce de :

Ayena de Talleyrand

Diacre de Blois

Ayena de Talleyrand

Puisse Aristote le guider,

Fait à Orléans, le 25ème jour du mois d'octobre de l’an de grâce 1461.

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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Natasha1

Nat écouta le crédo récité par Clesa et l'entama a son tour.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis
C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen

Elle s'approcha a la demande de la diaconesse puis satisfaite écouta a nouveau pour entendre le serment du baptême qu'elle répéta ensuite.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
La pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans
La reconnaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi
Qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
De mon âme en vue d ema résurrection près de Dieu
Dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
Et serviteur de Dieu Tout puissant.

Elle se pencha pour au dessus du baptistère pour se faire asperger d'eau avant de se relever pour s'essuyer avec le linge blanc que Xalta lui tendait. Puis pris le cierges éteint approchant la sienne de celle de Clesa qui était allumé prenant bien soin d'attendre le bon moment de le faire.

La brunette pris ensuite la médaille des fidèles en la remerciant heureuse.

Ninouchka

Après l'arrivée de Clesa et les salutations, ils avaient pénétré ensemble dans l'église de Blois.
Xalta leur avait donné lecture d'un texte des plus approprié, ainsi que quelques explications qui, même si on les connaissait plus ou moins, étaient toujours bonnes à réentendre.

Ensuite ils avaient récité le Credo. Ninouchka s'était jointe à ses amis.

Puis, elle les avait suivi près des fonds baptismaux et se tenait légèrement en retrait.
Elle ne ratait rien de ce que disait Xalta ni des gestes posés pendant la cérémonie.

Lorsque la diaconesse prononça le serment du baptême, Ninou en fit autant. Elle aimait à le redire chaque fois qu'elle participait à cette cérémonie.

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Clesa

Aux cotés de Nat Clesa un peu distrait écoutait Xalta procéder à la cérémonie quand la voix de la diaconesse le sortit de ses rêveries

Arf le credo y'avait bien des années qu'il ne l'avait plus récité

Il regarda Xalta puis réfléchit quelques secondes hésitant à se lancer avant de commencer à le réciter

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis
C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen
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Xalta

Un court silence se fit après que tous les 4 eurent récité le Credo.
Elle sourit à Natasha.

Approche toi, nous allons passer au baptême en lui-même, nous allons perpétrer et perpétuer les gestes de Christos et du centurion.
Mais juste avant tu vas prononcer après moi le serment des baptisés.

Code:

[img]http://img357.imageshack.us/img357/984/sermentdallgeanceba7.png[/img]

Penche toi s'il te plait au dessus du baptistère.

Elle plonge les mains dans l'eau bénite. Et tout en l'aspergeant d'eau elle prononce:

Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité

Puis elle fait signe de se relever , elle lui tend un linge blanc immaculé pour qu'elle s'essuie.

Elle prend ensuite deux cierges: un qui est allumé et un éteint, elle donne le premier à Clesa et le second à Natasha

Code:

[img]http://nsa28.casimages.com/img/2012/02/19/120219034323566319.jpg[/img]

Prends ce cierge, Clesa et transmet la flamme à Natasha, pour qu’il soit le symbole de la lumière qu'elle apporteras autour d'elle par ses actions et que ce cierge soit l'étincelle pour d'autres brasiers!

Elle s'adresse ensuite à Natasha

Respectes les préceptes de l’Eglise, protèges toi du péché. Ne romps pas le serment que tu viens de prononcer car au jour de ta mort qui viendra le plus tard possible, Le Très-Haut jugera cet acte infâme et t'enverra rejoindre les Exclus sur la Lune.

Je te remets également la médaille des fidèles aristotéliciens. Tu pourras l’arborer fièrement dans ta signature

Code:

[img]http://img104.imageshack.us/img104/788/medaillerd5.gif[/img]

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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Xalta

Elle se tourne ensuite vers Clesa.

Clesa en tant que parrain, acceptes tu d'accompagner Natasha sur le chemin sur lequel elle s'engage ?

Lorsqu'il eu répondu.

Clesa , je vais te demander de réciter le Credo et ainsi transmettre à Natasha , cette profession de foi que tout Aristotélicien se doit de connaitre.

Elle sourit puis entame aussi le Credo quand il se lance en premier.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Natasha1

Tout s’enchaîna très vite a partir du moment où elle répondit a Xalta.

Ouiiiii, je suis prête!!

Elle entendit son ami Ninou qui arrivait derrière la brunette puis se tourna, sourit et fit la bise.

Bonjour Ninou, Merci d’être venu.

Nat alla bientôt se retrouver entourée de ses amis. Il en manquerait surment mais bon, elle allait faire avec. Il manquait aussi le brunet qui allait etre son parrain. Elle jeta un coup d'oeil par dessus l'épaule de Ninou puis vit Clesa arriver, sourit a nouveau. Elle l'embrassa et le remercia pour le complément.

Bonjour Brunet. Tu es a l'heure en fait.

Nat suivit ses amis puis se plaça vers le centre a sa place se préparant pour le début de la cérémonie. Puis elle écouta le discours. Il était vrai qu'elle avait fait pas mal de chemin depuis la Guyenne. Ce qu'on lui avait enseigné au départ était un peu différent de ce qu'elle a apprise durant cette pastorale qui précédait le baptême a laquelle elle était présentement.

Oui je le souhaite!

Xalta

( toutes mes excuses pour hier. gros imprévu)

Natasha arrive la première, elle l'accueille d'un sourire franc et chaleureux et d'une bise qui l'est tout autant. Jamais elle n'aurait cru baptiser la jeune femme rencontrée lors d'une campagne militaire. Que de souvenirs ! De soirées partagées, de confidences et bien d'autres choses .

Bonsoir, tu es même la première !
Prête ?

Elles furent rapidement rejointe par Ninouchka, nouvelle salve de bises.

Bien et toi ?

Comme vous souhaitez, je ne sais si Natasha attend beaucoup de monde ou pas, si les Blesois seront curieux ou pas.

Un regard à la future baptisée. Puis un froncement de sourcils un cri retentit.

Vous avez entendu ?

Mais plus d'autres bruits, rien. Un haussement d'épaules

Surement rien, les rues semblent calmes.

Sur ces entrefaites , Clesa fit son apparition. Nouvelle distribution de bises.

Mais tu es à l'heure.

Eh bien entrons, si d'autres doivent arriver ils nous rejoindront devant le baptistère.

Elle ouvre la marche et se rend devant l'autel.

Je peux commencer ?

Un sourire.

Nous sommes réunis en ce jour pour accueillir dans la communauté aristotélicienne, une nouvelle sœur: Natasha.
Elle a fait le choix de cette conversion qui montre sa détermination.
Je suis particulièrement heureuse de pouvoir la baptiser.
Il s'agit d'un premier pas et je suis persuadée que d'autres suivront.

Bien que nous soyons devenus les Enfants de Dieu depuis qu'Oane sut répondre à la question qu'Il posa à toutes les Créatures vivant sur notre monde, nous sommes des êtres imparfaits, nous sommes faibles et nous commettons des pêchés.

Le baptême est la première étape d' une vie sur le chemin qui nous mènera au Paradis solaire à l'heur de notre mort. Je vais vous lire un extrait qui nous rappelle le sens profond du baptême.

Elle prend le livre des Vertus et commence la lecture tout en restant près des trois personnes qui lui font face.

Citation:

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jésus, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia t’il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pêcheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir et sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :
" Seigneur, daigne laver cet homme de ses pêché, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Vita de Christos XIII

Elle repose le livre, puis elle se tourne vers Natasha. Pour des questions surtout formelles mais qui permettent au futur baptisé de faire entendre sa volonté.

Natasha as tu compris le sens de cette lecture ? Souhaites tu recevoir le sacrément du baptême et rejoindre la communauté fraternelle aristotélicienne ?
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Jadouille

aaaaaaaaaaaa

Clesa

La nuit commençait à tomber quand Clesa souffla sur la bougie et ferma son bureau à clé. Ce soir il laissait les dossiers et les bilans pour le lendemain pour se rendre au baptême de sa brunette

Il descendit dans la cour du château puis se dirigea vers sa charrette ,monta dedans et fit claquer son fouet au dessus son âne pour le faire avancer

Le temps du trajet entre Orléans et Blois lui laisserait bien le temps de se préparer à cette épreuve qu'était de rentrer dans une Eglise. Car malgré les années qui étaient passées depuis le décès son épouse il était toujours fâché après le très haut et faisait tout ce qu'il pouvait pour éviter de mettre les pieds dans une église

Il arriva à l'entrée de sa bonne ville de Blois quand il entendit les cloches sonner
Il fit accélérer son âne et se retrouva rapidement en vue de l'église

Arf y'a du monde encore dehors je vais pas pouvoir rentrer discrètement cette fois se dit il

Il descendit de la charrette attacha la bride de son âne à un arbre et se dirigea vers l'entrée de l'église ou il reconnut les silhouettes e sa brunette de Ninou et Xalta

Il alla biser ses amies puis embrassa sa brunette avant de la féliciter pour sa tenue

Je suis presque à l'heure mesdames nous pouvons y aller
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Natasha1

Nat avait travaillée fort pour en arriver a ce jour important. Une étape de sa vie qui lui semblait cruciale sans en connaitre toute la portée réelle encore. Elle se regardait dans la glace. Elle rayonnait en ce jour. Qui aurait dit il y a 6 mois encore qu'aujourd'hui elle se ferait baptiser? La brunette avait beaucoup changé depuis qu'elle connaissait Clesa puis une parti des membres des Lames et ses alliés.

Elle ne regrette pas ces changements, mais en tirait de belles leçons de son passée. Natasha sourit. Il était maintenant temps d'aller a l'Église. Les cloches tarda pas a sonné le début de la cérémonie et il fallait absolument pas qu'elle soit en retard.
Elle couru pour arriver a temps et vis Xalta au seuil de la porte puis lui fit la bise.

Ohh bonsoir Xalta. Je suis pas la dernière j’espère?

Elle était essoufflée mais contente d'etre arrivée.

Ninouchka

Ce soir, c'était fête à Blois. Natasha allait recevoir le baptême des mains de Xalta.
Ninouchka se prépara après une journée de tri, classement de documents devenus inutiles.

Elle prit pour la seconde fois en deux jours le chemin de l'église. Sur le parvis, la diaconesse accueillait les arrivants en compagnie de Natasha.

Elle monta les marches d'un pas léger et leur fit la bise

Bonsoir ! Vous allez bien ?

Regardant dans l'église par les portes grandes ouvertes et la voyant vide

Xalta ... Tu préfères qu'on attende tous ici ? ou tu préfères qu'on entre au fur et à mesure ?
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Ninouchka

Je m'en charge

avait été sa réponse à Xalta. Puis il avait fallu passer à l'action et ça n'avait pas été une mince affaire ! Plusieurs fois elle avait craint de s'envoler au bout de la corde et de ne pas retrouver la terre ferme

Mais l'essentiel était qu'à un moment le chant des cloches s'était répandu à travers Blois, résonnant contre les façades des maisons, s'accrochant aux arbres pour être projeté plus loin vers la campagne et vers Aspasie.

Petit à petit l'église s'était remplie et Ayena avait entamé la cérémonie par une lecture que Ninouchka connaissait bien pour l'avoir lue à plusieurs reprises.

Puis ce fut le partage du pain et du vin avec Xalta et les autres personnes présentes. L'odeur de pain chaud tentait de supplanter celle de la cire fondante des cierges et le tout créait une ambiance particulière mais bien agréable.

Ninouchka, une fois revenue à sa place après ce partage, entama avec le Créateur une conversation intérieure, lui confiant ses difficultés, ses espoirs, ses attentes, mais Le remerciant aussi pour tout ce qu'Il avait fait pour elle.
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Ayena

En fait, la vie est drôle et le Très Haut malicieux. Ayena s'était attendue à devoir lire pour elle même et une diaconesse l'avait rejointe, puis un boulanger, puis Ninouchka, puis Elisel... Une véritable petite foule. Le début d'une communauté. Ayena ne dit plus grand chose après sa lecture, toute émue qu'elle était, finalement.
Le partage de l'Amitié arriva comme une cerise sur le gâteau. En vrai, c'était la plus belle messe à laquelle Ayena n'avait jamais assisté. Et elle du même se retenir de pleurer, de peut de passer pour une ahurie, encore.
Quand à la remarque d'Elisel, elle lui fila le sourire et une bonne humeur qui resterait dans la légende : hey !? Ayena elle-même savait-elle au début de la semaine qu'elle deviendrait diaconesse ?
Finalement ravie, la Talleyrand regarda tout ce petit monde, des mercis plein les yeux. Le bonheur, c'est simple comme une messe.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Xalta

Lundi 28 octobre 1461, Baptême de Natasha

Le soir était arrivé rapidement, elle avait vaqué à différentes occupations toute la journée. C'est d'un pas décidé, après avoir couché son fils, qu'elle prit la direction de l'église de Blois. Elle ouvre en grand les portes, elle se signe puis pénètre dans l'édifice dont les murs sont éclairés par les flammes qui vacillent sous les courants d'air qui s'engouffrent par la porte. Sur l'autel elle dépose un panier dont elle vide le contenu sur l'autel: deux cierges qui serviront pour Natasha et son parrain, une bouteille de vin: du Rébrechien et du pain. Elle ouvre le Livre des Vertus à la page de la lecture en le déposant sur le lutrin. Puis près du baptistère elle dépose un petit linge blanc immaculé pour essuyer le front béni de la future fidèle.

Elle file ensuite dans la sacristie, s'y change pour y enfiler sa tenue d'officiante. Puis elle file au pied du clocher, attrape la corde et tire fort pour faire sonner la cloche pour prévenir les Blésois que la communauté aristotélicienne allait s'agrandir. Le chant des cloches résonne dans toute la ville, franchit les murs d'enceinte et se répand dans la campagne environnante.

Puis elle lache la corde qui continue de s'agiter un moment, elle traverse la nef en sens inverse et vient se placer sur le seuil de l'église prête à accueillir Natasha, Clesa et tous ceux qui viendront entourer leur amie.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Xalta

Sur ces entrefaites Ninouchka fait son arrivée, elle la bisa.

Eh bien, Ayena ici présente, future diaconesse va nous faire une lecture qu'elle a choisi et je prendrais le relais avec le partage du repas.
Nous allons faire sonner le cloches oui excellente idée pour appeler les Blésois et tous les visiteurs à venir se recueillir avec nous.
Veux tu te charger de cela Ninou?

Un sourire, les cloches sonnèrent ( je laisse le soin à la JD ninou de dire si elle le fait jouer ou pas). Puis tout le monde prit place dans la nef. Ayena commença la lecture. Elle connaissait bien ce passage. Durant la lecture, elle fut rejointe par son fils, elle l'accueillit d'un baiser sur le front, se tourna de 3/4 et fit un signe de remerciement à Helie qui s'était installé au fond.
Puis elle se leva à son tour.

Je vous invite tous à nous rejoindre, nous allons partager ce pain et ce vin.

Un regard au Castrais qui vint lui porter le pain encore tiède et qui embaumait l'air. Elle rompit le pain puis versa le vin.

Elisel

Cela faisait plusieurs jours qu'Elisel prenait du retard dans son travail. Aussi, en cette matinée dominical, certaine de ne pas être dérangée, elle avait pris ses quartiers à la mairie.
Des silhouettes passaient régulièrement le long des fenêtres, projetant sur ses rapports des ombres déformées. Vu l'heure matitunale, et l'orientation des ouvertures, qui donnaient sur l'avenue du Cardinal Norv peu fréquentée, ces passages répétés avaient de quoi l'intriguer.
Elle se leva, curieuse, pour aller couler un regard dans la rue, redevenue déserte. Du coin de l'oeil, elle aperçut furtivement un mouvement vers l'église, mais sans certitude, et retourna donc s'asseoir, songeant qu'elle avait des hallucinations causées par de trop grands espoirs.

Cependant, le bruit des cloches qui résonnent la tirèrent à nouveau de son travail, et cette fois-ci elle afficha un grand sourire un peu étonné. Avait-elle donc loupé tant de choses cette semaine ?
Elle rangea son bureau, boucha son encrier, et quitta la mairie pour faire quelques pas et se retrouver sur le parvis de l'église. Ainsi donc, il y avait office ?

Elle entra dans l'édifice, prit comme toujours quelques instant pour s'habituer à la pénombre, et s'imprégner du lieu, avant de s'avancer pour prendre place, et de découvrir avec surprise son amie derrière le lutrin, en train de se préparer à la lecture d'un passage du Livre des Vertus.
Silencieusement, elle s'assit sur un banc et écouta cette lecture avec un sourire en coin, songeant à la raison pour laquelle la brune avait choisi cet extrait précis, et laissant ses pensées dériver vers la Normandie, là bas au loin où des être chers guerroyaient.

A la fin de la lecture, elle se leva à l'invitation de Xalta, et prit un instant pour aller glisser quelques mots à Ayena dans un murmure, avant de s'avancer vers l'autel pour le partage de l'amitié.

Vous ne m'aviez pas dit que vous étiez devenue femme d'Eglise...
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Helie

Comme d’habitude, il était à courir partout, en tout sens et n’avait jamais fini de travailler. Il n’allait pas se plaindre, il n’aimait pas l’oisiveté, surtout si il y avait quelque chose à faire.

Ce matin là, Hélie était à préparer un repas champêtre pour la duchesse et son fils. Il avait à peine eu le temps de rassembler les ingrédients nécessaires aux repas que Xalta lui avait demandé de rapporter le pain pour la messe dominicale.

Tancrède dans un bras, un panier plein de bouffe dans l’autre, le brun castrais finissait de préparer le pic-nic le temps que le pain cuise. Le Cougain était donc encore en train de courir. Pour couronner le tout, la ville de Castres lui réclamait des impôts dont il ne pouvait s’acquitter et de courriers en courriers, c’est un sentiment de contrariété qui prenait le jeune homme aux tripes. Si une nouvelle réponse négative de l’ours lui parvenait, le prochain voyage d’Hélie en direction de Castres serait pour récupérer ses biens et filer voir ailleurs. Et puis, il aurait de quoi renouveler le stock de jolies Damisellas naïves à charmer.

Nouveau courrier et la course reprenait. Chose est certaine, ils avaient raté la messe, ou du moins le début, ou peu-importe .. Pas le temps. Il irait se confesser auprès de sa sœur si cela s’avérait nécessaire. Tout était prêt pour la balade à venir, après la cérémonie. Tancrède n’était désormais plus ni à pied, ni dans le bras du brun pour aller plus vite, mais bien calé sur ses épaules, ainsi, il pouvait utiliser ses deux mains et retenir le gamin avec ses bras.

« Crénom d’un chien, mais vous faites quoi avec le pain ? »

Sans même s’en rendre compte, le jeune Cougain commençait à ressembler de plus en plus à son père à tel point que quand la colère commençait à le prendre, il avait les mêmes répliques et réaction. Lui pourtant si calme et posé, loin des instants colériques de son paternel. Il lui ressemblait néanmoins de plus en plus au fur et à mesure des années qui s’écoulaient.

La frustration des courriers reçus s’abattit donc sur le pauvre boulanger qui n’avait rien demandé à personne et qui se voyait fustigé de la lenteur de temps de cuisson. Quelques minutes plus tard, le pain sortait du four et ce furent deux paniers qui se retrouvèrent remplis. Hélie prit le premier, retira une petit miche qu’il offrit à Tancrède sur ses épaules pour le plus grand plaisir du gamin et il attrapa le second panier avant de reprendre sa course en direction de l’église où devait se dérouler, terminer, achever la messe. Il ne voulait pas être en retard. Il ne devait pas l’être.

En arrivant sur le parvis, il entend une voix qui s’élève de l’intérieur de la bâtisse. Il reconnu avec surprise la veuve d’Adrien. Elle ne devait certainement pas le connaître lui, mais il est des visages plus ou moins connu en fonction des régions et celle-ci était languedocienne. Blésoise désormais à priori. Ayena était donc en plein lecture et Hélie pénétra dans la demeure de Dieu avec un sourire, il se signa du mieux qu’il pouvait avec les bras chargés de pain et déposa ensuite le tout sans un bruit pour faire descendre le rouquin qui fila comme une flèche rejoindre sa mère. Un salut de la tête aux personnes présentes qu’il avait eu le plaisir de croiser. Un sourire à Xalta qu’il servait et il s’installa au fond, comme toujours.
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Ayena

Ayena se détend. Voilà, l'amitié Aristotélicienne, c'est cela : la simplicité et la convivialité.

- C'est gentil. Monseigneur Thimothé-Lovian ne m'a pas encore parlé de séminaire, nous verrons sans doute cela plus tard.

Et puis Ayena feuillette le Livre, à la recherche d'un passage précis.

- Je vais lire un extrait de La Création. Le chapitre intitulé "L'Amour". Je l'aime bien parce qu'il explique le sens de notre foy. Le passage se situe après que Dieu est posé cette question fondamentale : "Quel sens le Très Haut a t-il donné à la vie ?".

La jeune femme humecte son index et tourne les pages.

- Dieu demande a chacune des espèces de répondre à cela. Aucune réponse ne convient. Viens le tour d'Oane, qui croit en Dieu, mais qui doute profondément. Car son groupe le considère comme un imbécile, un simple d'esprit. Alors il ne sait pas si sa réponse à lui est correcte.

Elle prit une grande respiration et commença la lecture. Le ton était posé, la lecture fluide : on comprenait que le passage avait été lu et relu de très nombreuses fois.

Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

"C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

"Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."

Elle relève la tête, satisfaite. Et comme soulagée d'avoir mis à haute voix ce passage.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Xalta

Elle lui adresse un sourire chaleureux, se souvenant de ses débuts et de ses propres hésitations.

Oublions et passons à autre chose.

Vous lirez et je me contenterai de faire le partage du pain et du vin, on doit me les apporter car le pain n'avait pas fini de cuire quand je suis passée.

Point besoin d'une messe dans les règles, le but est de se retrouver et de commémorer le geste de ceux qui se rassemblaient autour de la dépouille d'Oane pour rendre grâce au Très Haut.

D'ailleurs, pour le séminaire que vous entreprendrez surement, si vous avez besoin d'une aide quelconque... N'hésitez pas. A moins que vous ne l'ayez déjà fait...

Elle ponctue sa phrase d'un autre sourire.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Ninouchka

Dimanche ... c'est dimanche Nina, faut te bouger ma grande !
Pfffff ma grande ... à d'autres ! Je sais bien que je suis un mini format, pas la peine de me le rappeler !

Et ça grogne et ça ronchonne dans une sorte de rêve relativement vraisemblable. Ça se tourne et ça se retourne dans son lit essayant d'échapper aux pensées importunes.

Bref ... on a là une Ninou qui voudrait bien dormir comme une marmotte mais qui ne peut point ! Il vaut mieux s'en tenir éloigné dans ces cas-là, parce que il va arriver un moment où elle va prendre conscience du pourquoi du comment de ce qui la chiffonne et elle va se transformer en tornade.

Tout à coup, LA pensée du jour fut tellement présente, qu'elle ne put plus l'ignorer ! On était DIMANCHE !!!

En un instant elle fut assise dans son lit, l'instant d'après elle était debout et au suivant elle était dans son cabinet de toilette.
Les campagnes militaires avaient eu ça de bon, qu'elle avait appris à se laver façon "chat", à se coiffer avec ses mains plus ou moins au jugé et à oser sortir non maquillée.
Elle prit quand même le temps de se donner une allure convenable ... c'était pas n'importe qui son rendez-vous du jour ! Le Très-Haut lui-même !

Elle prit la route du village, traversa le pont sous les rafales d'un vent qui s'en donnait à coeur joie dans le lit du fleuve.

Elle repensait à cette étrange semaine pendant laquelle elle, et d'autres Blésois, avaient rencontré deux femmes qui s'étaient préoccupées de l'église de Blois.

L'une leur avait demandé si il y avait un curé dans le village. A leur réponse négative, elle avait dit qu'elle écrirait à l'évêque pour se proposer.
Les Blésois avaient espéré que la dame serait acceptée mais nul n'en était certain ne sachant pas exactement quels étaient les critères d'engagement.

L'autre c'était la duchesse Xalta, en "séjour" à Blois et qui avait proposé d'officier ce dimanche. Ceux qui étaient là avaient été ravis d'apprendre qu'une messe serait dite mais pour la baronne, ce qui réjouissait son coeur, c'était d'entendre résonner les cloches de Blois.

Elle s'arrêta en plein milieu du chemin ... les cloches ! Elle n'avait pas entendu les cloches !! Elle reprit son chemin passablement intriguée.
Soit, elles avaient sonné et elle ne les avait pas entendues, enfoncée qu'elle était dans son sommeil.
Soit elles n'avaient pas donné de la voix. Mais alors là ! Pour en connaître la raison ! Xalta n'avait certainement pas oublié la messe. Pas son genre.
Donc c'était les cloches ... auraient-elles rouillé ? Auraient-elles été volées ?

Sur ces entrefaites, elle arriva à l'église dont la porte était ouverte. Elle y pénétra et un sourire éclaira son visage. Xalta et Ayena étaient là toutes deux et discutaient.

Ninou venait de comprendre pourquoi les cloches n'avaient pas encore sonné. C'était juste une question de patience. Finalement à s'être tant dépêchée, elle était trop tôt !
Elle se dirigea vers les deux dames, salua Ayena et fit la bise à Xalta.

Bien le bonjour à vous deux ! Je suis un peu tôt je crois. Les cloches n'ont pas encore sonné ! Veux-tu un coup de main Xalta ? Si tu veux je peux allumer les cierges ...
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Ayena

Ce n'est qu'un malheureux malentendu. Ayena secoue la tête, comme pour chasser les n'importe quoi qui lui embrume l'esprit.

- Ohlala. Pardon.

Et de s'ébrouer à nouveau.

- Et mille excuses pour cet accueil pitoyable, en plus.

La jeune femme hausse à nouveau les épaules.

- Je suis désolée. Je suis un peu perdue, je crois.

Elle sourit presque timidement, et reprend :

- En attendant ma nomination officielle, les Blésois ne sont donc au courant de rien encore, je fais des lectures à l'Eglise. C'est simple et accessible à tous.

Elle désigne son énorme livre de Vertus.

- Je commence par un passage que j'apprécie, et vous enchainez sur un que vous aimez ?

Et considérant qu'elle n'est pas encore nommée officiellement, Ayena ajoute :

- Ou alors vous faites la messe, tout simplement.

Finalement, Ayena prend vraiment position sur un banc : sa claudication lui cause des douleurs qui ne lui permettent pas de rester debout trop longtemps.

- Et pour demain, vous êtes bien évidemment la bienvenue. L'Eglise appartient à ceux qui la font vivre. A tout le monde.

Vraiment confuse, Ayena.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Xalta

Peut-être est ce les cloches d’Orléans qu'elle a entendu, ou de Patay, les cloches se répondent le matin surtout le dimanche, elle aura confondu.
Un froncement de sourcil étonné devant l'air frustré de la jeune femme.

Je suis arrivée y a deux jours ou trois dans la ville. Quant à la date nous l'avons décidé avec la future fidèle. Je ne fais jamais d'annonce pour ce genre de cérémonie. Car je laisse le futur baptisé décider de qui il souhaite avoir près de lui. Je lui ai fait sa pastorale.

De plus si vous êtes seulement future diaconesse, vous me soulagez, je ne marche pas sur vos plates-bandes.
En tout cas cela me ravit, je serais moins à courir d'une paroisse à une autre.

un sourire aimable qui s'efface pour laisser place à un autre froncement de sourcils surpris.

Lundi, le baptême, demain donc comme je viens de vous le dire.
Donc l'église est à vous pour ce jour.

Et de se dire qu'elle va gronder les Blésois avec qui elle a discuté pour ne pas l'avoir prévenue, parce que du coup c'est elle , Xal, qui passe pour une " méchante" alors qu'elle agit en toute bonne foi. Quoique, non ils ne savaient surement pas non plus, le Blesois n'est pas retors.

Mais son naturel revient, elle sourit amusée de la situation. Ce n'est qu'un quiproquo. Elle va s'assoir sur un des bancs, Elle pose alors son Livre des Vertus près d'elle, il faut dire que c'est un ouvrage imposant. La prochaine, elle songera plus au missel.

Puis de nouveau surprise en la voyant s'assoir, elle la pensait partie pour se placer près de l'autel.

Je viens de vous dire que l'eglise etait à vous ce jour....
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Ayena

Ayena est ravie : elle n'a pas fait de grabuge pour rien : une femme se présente, croyant peut être avoir entendu les cloches, alors même qu'elles n'ont pas sonné. Et d'ailleurs, la jeune femme est toujours sur le parvis de l'église. C'est donc à cet endroit qu'elle salue sa première fidèle... Avant de déchanter.

- Bonjour. Je suis Ayena de Talleyrand. Future diaconesse d'ici.

Et puis bon, elle répond quand même au reste :

- Je n'ai vu aucune affiche annonçant ce baptême. C'est quand même dommage. Si j'avais su, je ne me serait pas donné tant de mal.

D'un doigt, elle désigne sa petite pancarte à elle : oui, Ayena avait prévenu qu'elle ferait une lecture. Mais quand au baptême, elle n'en voit trace nulle part...
La Baronne est frustrée : elle se démène pour faire bouger l'église et apprend qu'il y a des cérémonies de prévues, mais dont personne n'est au courant. Démoralisant. Ce manque de dialogue est, très certainement, une des causes des églises vides dans les petits villages. M'enfin. Faut pas faire sa mauvaises tête non plus. La lecture, ça sera plus tard. Aujourd'hui, dimanche, il y a un baptême, et il faut s'en réjouir. D'ailleurs, Exaltation a parlé d'un "demain". Se serait-elle trompée ?

- Tant pis. Je vais vous laisser officier. J'assisterai au baptême dans le fond de l'église.

Et d'indiquer l'intérieur du batiment à sa consoeur.

- Je vous laisse aller faire sonner les cloches !

Et Ayena de hausser les épaules et s'apprête à aller s'asseoir. Sa première lecture était ratée, c'était le moins que l'on puisse dire.

Edit pour cohérence.

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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Ayena

[Dimanche 27 octobre 1461]

Il n'y avait plus de badau, semblait-il. Aussi, les cloches ne retentirent pas. Qu'importait : il faudrait y aller petit à petit. Ne pas effrayer les fidèles de Blois qui n'avaient, semble t-il, plus entendu la messe depuis déjà bien longtemps.

Suite au petit mot qu'Ayena avait laissé la semaine passée, la jeune femme avait tout de même écrit à l’Évêque, jugeant qu'il était de sa responsabilité de fidèle aristotélicienne que de se bouger un peu le fondement pour faire revivre l'église. Et paf, pour viser haut, elle avait carrément proposer de devenir la diaconesse de Blois. Au plus grand étonnement de la Baronne, l’Évêque Thimothe-Lovian avait de suite accepté. Un moment surprise, Ayena avait exulté : quelle meilleure façon que de s'investir dans la ville qu'elle venait d'élire pour y passer quelques années ? Avec un peu de chance, elle donnerait envie à d'autres de s'investir et sous peu, il y aurait un curé. Sait-on jamais. Le plus dur était de commencer. Et Ayena n'avait jamais peur de commencer.

Mais, quoi qu'il en soit, avec ce nouveau poste, cette nouvelle responsabilité, déjà, elle était un peu stressée, et puis, elle voulait voir quelque chose d'officiel pour sa nomination avant de faire vraiment sonner les cloches : une annonce ou mieux, une cérémonie, qui n'allait sans doute pas tarder. Alors pour ce dimanche, elle ferait simple. Une lecture, comme prévu.

- Bonjour personne, rugit-elle dans l'église vide en y entrant.

Certes, le Très Haut était partout. Mais ce n'était pas à lui que s'adressait la jeune femme.

Elle se plaça derrière l'autel, apprécia la position. Puis, elle prit le Livre des Vertus qui était là, le ferma et l'emporta avec elle sur le parvis : si les fidèles ne venaient pas, elles irait à eux.

- Dieu vous aime ! Et moi aussi ! Venez vous confesser ! Venez prier ! Venez prendre votre dose de bonheur !

De sa voix posée et puissante, elle récita alors le Credo, espérant faire s'élever quelques voix, venir quelques curieux, revenir quelques fidèles.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Xalta

Elle s'était levée tôt, elle avait discuté avec des Blésois dans la semaine et dans la discussion s'était glissée qu'il n'y avait pas d'officiant à Blois, elle avait alors proposé de faire une messe. Etant stationnée ici, autant en profiter. Quelle ne fut pas sa surprise en entendant les cloches tintinnabuler, car ce n’était pas le tocsin, ni le glas qui sonnaient mais bien l'appel aux fidèles.

Intriguée, elle prit le chemin de l’église de Blois, d'ailleurs autre sujet abordé le vocable de celle-ci, seule église orleanaise qui n'avait pas de saint. Elle en avait discuté aussi cette semaine et y a quelque mois aussi avec le maire, mais elle n'avait jamais eu dé réponse. D'ailleurs, elle avait oublié de transmettre cette semaine la liste des saints aristotéliciens, oubli qu'elle devrait corriger.

Une génuflexion, un signe, elle entre dans le saint édifice. Elle s'approche de la jeune femme, la salue et la gratifie d'un sourire aimable.

Bonjour, Ma soeur.

Je suis ravie de voir que les Blésois ont une officiante.
Nous serons donc collègue, je suis Exaltation Lablanche , diaconesse de Montargis et actuellement loin de ma paroisse pour participer à la défense.

Il est prévu que demain, je baptise Natasha en ces lieux, comme je ne savais point qu'il y avait un curé ici. J'espère que cela ne vous ennuie guère.

Elle omet de dire qu'elle devait officier ce dimanche, elle ne souhaite pas gêner l’ecclésiastique.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Ayena

On était dimanche. Les cloches n'avaient pas retentit. Qu'importait. Ayena n'avait pas besoin qu'on la sonne pour aller prier.
On la déposa devant l'église et elle entra seule, appuyée sur sa canne. Elle s'arrêta un instant pour découvrir le lieux, bien vide. De son temps, les églises étaient le centre des villages. Elle devait se faire vieille, avec ses pauvres dix-huit années...

Cahin caha, elle alla s'agenouiller non loin de l'autel, grimaçant au passage : c'était douloureux comme position, pour une éclopée.

Elle ferma les yeux et ralentit sa respiration, consacrant tout son esprit à la prière, au dévouement à Dieu. Lorsqu'elle eut récité tout plein de prières bien formelles et bien apprises par coeur, elle se lança dans un chuchotis imperceptible, une vraie supplique à ceux d'En-Haut.

" Seigneur, j'ai reçu une lettre de ma mère. Elle vient de reparaitre. Je l'ai presque crue morte, un temps, sans en avoir aucune preuve. Merci de nous l'avoir ramenée. Mais elle ne va pas bien... Elle a donné la vie, ce pour quoi je vous remercie aussi, Seigneur, mais à deux petits en même temps, ce qui est, vous en conviendrez, un beau score. Je ne veux pas entrer dans vos plans divins, Seigneur, loin de moi cette idée, mais si elle pouvait retrouver la santé, ça serait bon. Moi je me débrouille, j'ai appris à m'occuper de moi... Et puis, j'ai Elisel, et puis Fool... D'ailleurs, faut qu'on en reparle, de Fool... Oui, donc pour moi ça va, mais il y a mes soeurs, les petites Margot et Lotta... Elles ont besoin d'une maman. Et les deux nouveaux nés aussi, remarquez. Mais j'ai dit à Catalina de venir en Orléanais avec moi... Comme ça les deux petits, je les prendrai sous mon aile. Ils ont le même âge que Madrien, vous voyez, Seigneur. C'était une idée à vous, ça, au fond, nan ? Encore pour me faire payer. Si c'est ça, je m'occuperai de Madrien en même temps que ma nouvelle soeur et mon nouveau frère. Catalina sera libre pour se remettre sur pieds, ainsi... D'ailleurs, il faudra m'expliquer un jour pourquoi vous en voulez tellement aux femmes... Que je saisisse enfin comme me faire pardonner d'en être une. On dit que les femmes sont compliquées, mais, sans vouloir vous vexer, vous êtes pas mal non plus. Prenez pas ça mal, je suis honnête. C'est une vertu.

Bon, sinon, je voudrais vous parler de Fool. Vous savez, mon vassal. Enfin, c'est un peu compliqué... Vous avez rappelé Adrien à vous, Seigneur. J'espère qu'il va bien. Qu'il est fier de son fils. Dites lui que je lui en veux toujours. Même si c’est pas le sujet, aujourd'hui. Je parle de Fool. Vous avez prévu quelque chose ? Je suis un peu perdue... Je crois que je l'aime. Lui, il m'aime, il me l'a dit. Moi je sais pas si je l'aime ou si je le désire. Le désir, c'est péché, non ? Faudrait vraiment envoyer un diacre ou un curé dans le coin, que je puisse lui demander... Parce que vous, vous allez encore rester muet, hein, je vous connais, Seigneur... En attendant, il y a une loi divine pour m'interdire de le fréquenter ? Si oui, frappe trois coups. Bon. Y'a rien. J'ai le droit. Il est bon pour moi. Pour Madrien, aussi. Mais j'ai peur qu'il vive dans l'ombre du Hibou. Je ne veux pas. Enfin, aidez-moi, s'il vous plait. Je ne veux pas que Fool s'en aille.

Cher Très Haut, cher Aristote, cher Christos, chers anges... Veillez sur Madrien, veillez sur Fool, veillez sur Elisel, veillez sur mes soeurs, mes frères, ma mère... Et mon père aussi, s'il est encore de ce monde... Veillez sur tout le monde. C'est pas un ordre, c'est une prière. Amen."

Petit à petit, le débit ralentit. Lorqu'Ayena se tait enfin, elle frissonne : elle a toujours trouvé qu'il faisait trop froid dans les églises. Après quelques minutes de recueillement, elle se lève maladroitement, fait un signe de croix et repart.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Garance_de_grimaud

Nous étions dimanche, pas de messe à Blois mais Garance ressentit le besoin de se rendre à l' Église. La jeune femme arriva sur le parvis, poussa la grande porte et entra elle mit un genou à terre et fit le signe des aristotéliciens puis elle s’avança dans l'édifice et prit place sur un banc.
Garance commença a réciter

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes
Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour
moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la
rémission de tous nos péchés

Puis continua par le Credo

Citation:

La jeune femme continua de prier en silence les yeux pleins de larmes.
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C'est de l' Or

Ayena

C'était dimanche, c'était jour de messe, et, encore une fois, les cloches n'avaient pas sonnées. Y'avait pas à dire, ça fichait le moral à zéro.
Ayena pénétra une nouvelle fois dans l'antre du Très Haut, qui, pour ne pas changer, était déserte. Elle aurait bien proposer des lectures du Livre des Vertus, amis si c'était pour parler aux murs, ça ne servait pas à grand chose. Quoique... Il fallait bien un premier. Quelqu'un qui prenait des initiatives.

Elle trouva une plume et un peu d'encre et nota au dos d'une vieille publication de bans :

Dimanche prochain, il y aura une lecture du Livre des Vertus. Chacun est libre d'y participer et de venir y assister.
A dimanche !
A. d'A.

Sans doute que la signature ne dirait rien à personne, m'enfin... Peut être que la curiosité ramènerait aussi du monde ?

Puis vint l'heure de la prière :

- Bonjour, Très Haut. Je voudrais premièrement te demander de faire venir ici un diacre ou un curé. D'ailleurs, sans ça, ils se font baptiser où, tes brebis ? Hein ? Aller. Donne la foy à quelques volontaires, ça ne pourra faire que du bien.

Sinon, je voulais te demander de veiller sur Fool. Il est en guerre, et je n'ai pas eu de nouvelles depuis sa dernière lettre. Cela m'inquiète. Il ne mérite pas de mourir de suite, tu vois. Il se bats pour le Royaume, c'est une belle mission.

Madrien ne va pas tarder à marcher. Puisqu'il n'a plus de père, veille à ce qu'il ne se prenne pas un mur.

Charles, mon père, est revenu à la vie. Il ne m'a même pas envoyé de courrier personnel. Je suis... Vexée, ou fâchée, je ne sais pas, je ne sais plus. Carlotta est morte. Elle me manque. Je t'en veux, d'ailleurs, de rappeler à toi tout ceux que j'aime. Je ne sais toujours pas ce que tu me reproche et qui me fait mériter tout ça. Faudrait quand même me dire, un jour ou l'autre... Margot est morte aussi. Je la connaissais moins, ça m'a moins touché. Mais ça n'empêche que je t'en veux quand même. Tu t'acharne, c’est pas gentil-gentil...

La jeune femme poursuivit un moment, déballant son sac, passant du coq à l'âne et de l'âne à l'ânesse. Lorsqu'elle eut enfin épuisé tous les sujets, elle se releva en grimaçant et s'en fut.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Elisel

Citation:

Nomination d'un nouvel archevêque
Monseigneur Melisende est nommé au poste d’Archevêque de Sens.

Nous, Monseigneur Yvon-Ulrich Borgia-Diftain d'Embussy-Taschereau dict Yut, Primat de France, Archevêque de Lyon, Protonotaire Consul Apostolique intérimaire, au nom de l'Assemblée Épiscopale de France, prenons la plume pour faire annonce de :

La nomination de Monseigneur Melisende, au poste d'Archevêque de Sens. Nous lui souhaitons par la même occasion tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle affectation. Puisse-t-elle, en tant que digne successeur des apôtres, diffuser la foi, mener ses paroissiens vers le Salut, et demeurer un modèle pour ceux qui l'écoutent.

Puisse Aristote la guider dans la tâche qui est à présent la sienne,

Fait à Rome, en ce XXe jour du mois de juillet de l’an de grâce MCDLXI.

Elisel

Rolandcartier a écrit:

Citation:

Recherches du clergé régulier Orléanais
Diacres - prononce - gardes - acolyte

Thimote

RolandCartier

Puisse Aristote faire naître des vocations en notre belle province,

Fait au palais épiscopal d'Orléans, le dix-neuvième jour de août de l'an de grâce mille quatre cent soixante et un.

Son Excellence, Père Roland Cartier

Elisel

Citation:

De l'organisation du Concile international Saint Nicolaïde.

Comme nous l'avions annoncés dans notre discours d'été, nous avons décidés, avec le soutien de la Curie, d'organiser un concile international qui se tiendra à Rome. Ce concile aura pour but, non pas de discuter de sujets dogmatiques, mais de piloter la réforme du fonctionnement de l'Eglise dans un sens d'une plus grande simplification. Autrement dit, il s'agit de débattre et d'entériner une série de réformes qui ont pour but de simplifier la vie des fidèles et le travail tant des clercs que des fonctionnaires romains. L'Eglise doit savoir s'adapter aux contingences modernes pour garantir son efficacité.

L'organisation du concile se fera en deux étapes.

1° Election des représentants et débats internes.

L'organisation de cette première étape sera, au sein de chaque AE, du ressort des Primats et des Vice-Primats, lesquels seront eux même sous la responsabilité des Cardinaux nationaux de chaque zone géodogmatique. En cas d'absence d'un Primat, le Cardinal national électeur se substituera à lui avec le concours des Vice-Primats. Le respect des délais devra être scrupuleux.

Les représentants :

Chaque assemblée épiscopale désignera en son sein entre un et trois délégués au concile international, selon le nombre de paroisses de la primatie. Ceux-ci auront la responsabilité de représenter leur primatie durant les débats. Aussi, ils ne devront pas présenter leurs propres opinions mais se faire le relai des propositions faites par l'ensemble de l'assemblée.

Pour se faire, sitôt après leur élection, les représentants seront chargés d'organiser un débat au sein de leur assemblée pour connaitre les propositions à faire lors du concile. Certains sujets seront imposés, les évêques étant libres d'en proposer de supplémentaires. Les Cardinaux nationaux et les Primats devront veiller à ce qu'il n'y ait pas de propositions hors-sujet.

Les assemblées ont toute liberté pour choisir les archevêques ou les évêques de leur choix. Ceux-ci devront cependant être caractérisés par leur présence très active et régulière et par leur capacité à participer à un débat dans le calme et le respect.

Les congrégations, tout comme les Ordres religieux réguliers, sont fortement incités à organiser pareil débat en leur sein et pourront, s'ils ont des propositions à formuler, disposer d'un représentant au concile. Leur désignation est du ressort des Chanceliers des congrégations et des Recteurs des ordres réguliers.

Les représentants des fidèles :

Dans le même temps, chaque primatie organisera l'élection de un à trois délégués des fidèles au concile international, selon la taille du royaume. Un appel à candidature sera relayé dans tout les royaumes, puis, les candidats seront soumis à vote public dans toutes les gargotes du royaume. Les votes seront ensuite additionnés pour déterminer les élus.

Tout fidèle résidant dans un royaume est éligible comme représentant des fidèles de celui-ci.

2° Déroulement du concile international.

L'organisation de la seconde étape sera sous la responsabilité du Camerlingue et de la Curie.

Déroulement du concile.

Après la cérémonie d'ouverture, le concile débutera sous la présidence du Camerlingue, assisté de l'Archidiacre de Rome, et le haut patronage du Saint Père. La sécurité de l'évènement sera assuré par les Saintes Armées. L'ensemble des archevêques et évêques de l'Eglise pourront assister au concile. Toutefois, seuls les représentants des assemblée épiscopales, des congrégations, des ordres réguliers, et des fidèles, pourront y prendre la parole. Les débats seront organisés en fonction des sujets proposés préalablement par la Curie et les différentes assemblées. Chaque atelier sera présidé par un Cardinal Questeur.

Adoption des décisions

A l'issue des débats, chaque proposition sera adoptée par un vote solennel de l'ensemble des évêques et des représentants laïcs. Le résultat final sera promulgué par le Camerlingue à l'issue des votes.

Calendrier.

Etape 1 :
- 1er septembre au 8 septembre : appel à candidature au sein des AE
- 8 septembre au 15 septembre : élection des représentants
- 15 septembre au 30 septembre : débats dans les AE, congrégations, ORR

- 2 septembre au 16 septembre : appel à candidature des fidèles
- 16 septembre au 30 septembre : élection des représentants des fidèles

Etape 2 :
- 1er octobre : ouverture du concile
- Durée prévisionnelle du concile : 1/2 mois

Pour valoir ce que de droit,

Tibère de Plantagenêt, dict Rehael
Camerlingue

Fait à Rome, le XXXI jour d'août de l'an de grâce MCDLXI de notre Seigneur.

Citation:

Mise en place du Concile Saint Nicolaïde
Appel aux candidatures des fidèles

A l'universalité des Fidèles du Royaume de France, du Grand-Duché de Bretagne, Du Marquisat des Alpes Orientales et du SRING francophone,

Ayant pour but de réformer le fonctionnement de l'Eglise, le Concile international Saint Nicolaïde sera organisé en octobre de cette année mil quatre-cents soixante-et-un.
Il a été décidé que si les clercs pouvaient avoir droit de cité, la parole devait également être donnée aux fidèles.
Ainsi, conformément aux directives données par Son Eminence Tibère de Plantagenêt, dict Rehael, notre Camerlingue, un appel à candidature est lancé dès à présent aux fidèles des Royaumes afin de pouvoir participer à ce concile.

Lesdites candidatures seront à envoyer en place d'Aristote*, celles-ci devront comporter le nom du fidèle (In Gratebus et Res Parendo), sa ville de résidence et les renseignements sur son baptême (date de baptême, lieu et officiant).

Rédigé et scellé à Rome le quatrième de septembre de l'an de grâce 1461,
Au nom du Consistoire Pontifical francophone,
Son Éminence Uriel de Réaumont Kado'Ch, Cardinal National Électeur.

PS : http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=562981#562981

Elisel

Rolandcartier a écrit:

Citation:

Discours du Camerlingue - Eté MCDLXI

De la lutte contre l'hérésie et du renouveau de l'Eglise.

A l'universalité des fidèles,
Aux souverains des royaumes,
Aux clercs de la Sainte Eglise Aristotélicienne,
A tout ceux qui liront,

Le dixième jour de juillet, le Sacré-Collège nous a demandé d'exercer à nouveau le rôle de Camerlingue de la Sainte Église Aristotélicienne. Nous avons accepté avec joie de reprendre ce magistère que nous avions quitté il y a trois ans, afin de soutenir l'impulsion qu'entend donner le Sacré-Collège au renouveau de l’Église.

La Sainte Église sort d'une croisade victorieuse, contre l'anti-roy Eusaias, avec le soutien du peuple de France mais aussi de tous les royaumes, dans un élan unanime de solidarité aristotélicienne. Il convient avant tout de remercier les milites des Saintes Armées pour leur bravoure, leur dévouement, et leur abnégation, mais aussi les très nombreux fidèles de France et des quatre coins du monde qui ont répondus présent. Tous ceux qui ont versés leur sang ou leur sueur pour sauvegarder le bien et la justice méritent d'être honorés. Aussi, nous avons décidés d'organiser une grande cérémonie en leur honneur.

Malgré cela, beaucoup a été dit par les hérétiques pour calomnier le Saint Père et l’Église, l'accusant d'ingérence dans la politique temporelle alors qu'il refusait tout simplement d'accepter, comme cela a toujours été, qu'un aristotélicien puisse s'associer au plus haut niveau avec un hérétique. Les fidèles n'en ont jamais été dupes et n'ont cessé de manifester leur attachement à la vraie foy, ce dont nous leur sommes infiniment reconnaissant. L’Église, de son côté, n'a jamais abandonnée toutes les provinces qui ont fait appel à elle et à sa générosité, rejetant la tyrannie et l'oppression. C'est cet amour qui nous a permis de ne jamais lâcher prise face aux hérétiques assassins et qui nous a conduit au succès que nous avons connus. De cette épreuve réussie, nous sortons tous renforcés

La croisade est désormais close et l'Eglise appelle sans équivoque à la paix et à la concorde devant le Créateur. Il y a quelques jours, le peuple français a très nettement rejeté la candidature hérétique de la compagne de l'anti-roy Eusaias, Agnès de Saint Just dicte Gnia, dont le programme politique consistait à vouloir enfoncer le royaume de France dans l'hérésie, en perpétuant « l'Eglise d'Eusaias », et en continuant la guerre avec tous ceux qui refusaient la tyrannie. Cette sanction est sans appel, et montre à quel point la fracture entre les hérétiques et le peuple de France était devenu considérable, à mesure que l'illusion entretenue se dissipait. Nous constatons avec joie que dès que le peuple a enfin eu la parole, il a dit un grand "Non !" à la guerre, à la tyrannie, au schisme et à l'hérésie, et a manifesté sa volonté de chasser ceux qui sont responsables des douleurs actuelles du royaume.
Aussi, le candidat Nicolas de Firenze a été élu largement comme souverain du royaume, et nous lui adressons nos plus sincères et cordiales félicitations. Nous saluons également les autres candidats du premier tour – en particulier Félix Auguste de Chéroy, Alexandre de Demessy, et Merlin dict Dozilus - qui ont appelés à l'union sacrée au second tour derrière la candidature de Nicolas de Firenze afin de soutenir le retour à la paix, le rejet de l'hérésie institutionnalisée, et la concorde dans le royaume.

La tache du nouveau souverain sera ardue, tant le dégoût du précédent dirigeant illégitime est fort et tant l'espoir d'un renouveau est grand. Nicolas de Firenze aura la lourde tache de restaurer le royaume et de rétablir tout ce qui a été foulé aux pieds ces derniers mois. La Très Sainte Eglise Aristotélicienne assure le royaume de France, et son nouveau souverain, de ses prières, afin que le Très-Haut, dans son infinie sagesse, donne la force aux fils et filles de France de sortir le royaume de ses difficultés actuelles.

Nous constatons par ailleurs que l'hérésie, bien souvent liée au brigandage, recule partout, grâce à la persévérance des fidèles. Nous ne pouvons que féliciter chaleureusement l'action de l'Empereur à l'égard des « réformés » installés à Genève. Ceux-ci, partant de cette base d'opération, terrorisaient tous les braves gens de la région. Tout ce qui pourra être entrepris pour y mettre un terme doit être salué

Au delà des derniers événements, la Sainte Église est actuellement la seule institution à être présente dans l'ensemble des royaumes, forte de l'affection des fidèles de tout pays. L’Église doit s'en montrer digne. Elle a toujours su s'adapter aux défis de son temps, en s'internationalisant et en s'ouvrant aux diverses cultures et aux nouveaux royaumes découverts, afin d'y propager la sainte foy aristotélicienne et de guider les âmes sur la route du paradis solaire. Un travail considérable d'intégration a été réalisé depuis plusieurs années, avec succès.

Le contexte actuel impose de nouveaux défis. L’Église, qui n'a cessée de s'agrandir et d'accueillir de nouveaux clercs et de nouveaux fidèles du monde entier, doit désormais s'adapter aux contingences modernes et améliorer son fonctionnement. Là où tant d'institutions temporelles sont souvent accusées à tord ou à raison d'être sclérosées, l’Église doit anticiper pour rester efficace. Nous espérons ainsi montrer la voie, et encourageons l'ensemble des royaumes à entreprendre toutes les réformes nécessaires au bien commun.

Aussi, nous avons pris la décision de convoquer, dès septembre, un concile international, dont le but sera de travailler sur la simplification administrative de l’Église, et sur l'accroissement du rôle des laïcs dans son fonctionnement. Ce concile comprendra des cardinaux, des évêques, mais aussi des fidèles de tous les royaumes. Ce concile aura pour but d'assurer que l’Église continue à se moderniser tout en restant attachée à ses racines. Dans le même temps, nous organiserons régulièrement des audits des différents organes de l'Eglise.
Intemporalité de ses valeurs et modernisation de son fonctionnement doivent être les deux piliers sur lesquels reposera l’Église. C'est en réalisant la synthèse entre tradition et modernité que nous voulons bâtir l’Église de demain.

Deo juvante,
Avec l'aide de Dieu,

Tibère de Plantagenêt, dict Rehael,
Camerlingue

Fait à Rome, le XXVII jour de juillet de l'an de grâce MCDLXI de notre Seigneur.

Yut a écrit:

Citation:

FESTI CLAMORES
Des cris d'allégresse qui emplissent le Royaume de France et de la joie de son clergé

Au nom du clergé du très grand et très puissant Royaume de France,

Aux sujets de France et à leur Monarque,
A l'Universalité des Fidèles,

Mille bénédictions, prières et espoirs.

Faict à Rome, ce XXVIII de Juillet de l'An de Grasce MCDLXI
Sous la direction des prélats de France et en leur nom

Monseigneur Yvon-Ulrich Borgia-Diftain d'Embussy-Taschereau,
Primat de France,
Archevêque de Lyon,
Protonotaire Consul Apostolique intérimaire.

Citation:

Morbach

Morbach reçu les félicitation de sa marraine et le livre des Vertus.
Merci marraine je le garderai bien précautionneusement en souvenir de toi
Morbach en profita pour entrainer sa marraine au Blésois

Morbach

Morbach pris le cierge et la médaille puis salua le père Roland et entraina ses amis vers la taverne du Blésois.

Ninouchka

Elle avait renouvelé son propre serment d'allégeance à voix basse aux côtés de son filleul

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'a son autorité seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant

Puis était venu le temps du rituel lui-même. Elle y avait assisté de près, suivant les gestes du Père Roland.
Ninouchka n'avait pu s'empêcher d'évoquer en elle-même le souvenir de Huguedepayns, son parrain trop tôt disparu. Un peu émue, elle avait écouté les dernières paroles de l'officiant puis, tous ensemble, ils avaient été fêter l'entrée de Morbach dans l'Eglise.

Mais avant de quitter l'église de Blois, elle avait félicité Morbach

Bienvenue parmi nous Morbach, félicitations pour ta décision de nous rejoindre dans l'Eglise.
Voici, pour toi, un exemplaire du "Livre des Vertus". Tu le garderas en souvenir de ce jour.

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Rolandcartier

Morbach, maintenant que tu es prêt à rejoindre notre Eglise, je t'asperge d'eau comme Christos l'a fait devant ses disciples.

Devant le baptistère, le Grand Prieur versa lentement l'eau bénite sur le front de Morbach.

Morbach, je te baptise au nom de l'Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l'amitié de notre communauté, de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Il prit un cierge et dit:

Reçois ce cierge. Ils est le symbole de ton âme purifiée par le premier sacrement. Que la lumière qu'il diffuse éclaire ta vie et te guide sur le chemin de la foi et le Paradis Solaire.

Il prit ensuite une médaille:

Accepte également cette médaille, et arbore-là fièrement. Elle est le symbole de la parole d'Aristote que tu as accepté.

Puis se tournant vers l'assemblé, il annonça:

Proclamons notre foi:

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Nous voilà arrivé à terme de cette cérémonie, Morbach, bienvenue dans la communauté des fidèles aristotéliciens qui t'ouvre la porte vers le paradis solaire. Accueillons le comme il se doit, en taverne!
Et bon dimanche à vous tous.

Allez en paix.
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Monseigneur Roland Cartier : Evêque d'Angers, Nonce apostolique en Orléans et Grand Prieur Grégorien.

Morbach

Morbach s’avança et récita avec le père Roland le serment d’allégeance

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'a son autorité seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Morbach attendit la suite en baissant la tête.

Rolandcartier

Le vicaire observa la scène avant d'écouter avec intérêt la lecture du livre des vertus.
Il s'avança alors et dit:

Comme l'annonce Christos, le baptême est une renaissance au sein de la communauté des croyants.
Un baptisé peut se faire pardonner de tout ses pêchés via la confession qui lui est dès lors accessible.
Cependant, Christos rappel à ses apôtres que le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque le trahit.

Le vicaire invita alors l'assemblée vers le baptistère, avant de demander à Morbach:

Morbach, avant de rentrer dans la communauté des croyants, récite avec moi le serment d'allégeance à l'Eglise:

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Monseigneur Roland Cartier : Evêque d'Angers, Nonce apostolique en Orléans et Grand Prieur Grégorien.

Ninouchka

Ils avaient récité le Credo d'une même voix, puis le père Roland l'avait appelée pour venir lire un extrait du Livre des Vertus.

Ninouchka s'était avancée, avait regardé les personnes présentes avant de prendre la parole d'une voix calme et claire.

Voici un extrait du Livre des Vertus, en rapport avec le baptême

Citation:

Le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Une fois le texte lu, elle retourna auprès de Morbach
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Morbach

Morbach pris la main de Ninouchka, lui fit la bise et récita avec elle le crédo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis
C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen

Ninouchka

Elle sourit en voyant entrer Morbach, lui fit la bise.

Le Père Roland entama alors la cérémonie par un mot d'accueil suivi de la prière propre à la confession.
Elle se joignit à lui

Je confesse à Dieu Tout Puissant
A tous les Saints
Et à vous aussi, mes Amis
Parce que j'ai beaucoup péché
En pensée, en parole, en action
Et par omission.
Oui j’ai beaucoup péché.
Je supplie tous les Saints
Et vous mes Amis
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés

Puis il lui demanda de réciter le Credo avec Morbach. Elle s'approcha de son filleul, lui sourit et le prit par la main.

Récitons-le ensemble Morbach

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis
C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen
_________________

Rolandcartier

Le vicaire redescendit en tenue de sacrement, il salua le duchesse et le futur baptisé.

Il alla ensuite devant l'autel et médita un court instant avant de se retourner vers ses ouailles pour commencer:

Mes biens chers frères et sœurs, bienvenue en la maison du Très-Haut afin d'accueillir aujourd'hui le croyant Morbach au sein de notre communauté.

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis le Père Roland Cartier, vicaire diocésain de nôtre diocèse, le Père Adalberan ayant souhaité se retirer de ses fonctions au sein de votre cure, j'officie aujourd'hui à sa place.

Il s'arrêta un instant, avant de reprendre, en invitant l'assemblée:

Pour commencer confessons-nous.

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde, qu'il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle.
Amen.

Puis il invita la marraine à se présenter devant l'assemblée, d'un signe de main et lui soufflant, à voix basse:

Ma fille, apprenez-donc le crédo à vôtre filleul.
_________________

Monseigneur Roland Cartier : Evêque d'Angers, Nonce apostolique en Orléans et Grand Prieur Grégorien.

Ninouchka

Ninouchka devenait marraine encore une fois en ce dernier dimanche de juin.
Elle s'apprêta soigneusement mais simplement pour se rendre à l'église de Blois.
Lorsqu'elle entendit sonner les cloches, elle fut partagée entre joie et tristesse.
Joie de les entendre carillonner, leur chant se répercutant sur les murs des maisons, se répandant par-dessus la Loire jusqu'en Aspasie.
Tristesse que ce chant ne résonne plus que si rarement.
Il était loin le temps où les cloches lui servaient de réveil-matin le dimanche !

Quand elle les entendit, elle sortit de chez elle, emprunta le pont qui l'amènerait au centre du village et se dirigea vers l'église.

Elle monta les marches d'un pas léger, ayant décidé de mettre tous ses soucis de côté le temps du baptême de Morbach.

Elle poussa le lourd vantail, entra et comme souvent, s'arrêta un moment au fond de l'eglise pour s'habituer à sa fraîcheur, à sa pénombre.
Elle en profita pour adresser une prière muette au Très_haut

Je suis confuse de ne plus passer te voir aussi souvent qu'avant, mais tu sais que je suis bien souvent sur les routes. Tu sais à quel point j'ai du travail et que ce n'est certes pas me détourner de toi que je fais.
Me voilà devant toi ce jour, dépouillée de mes titres, ayant laissé dehors tout ce qui fait ma vie maintenant. Accorde-moi de n'être que ton enfant le temps de ce baptême.

Elle se signa et avança vers Rolandcartier

Rebonjour mon Père
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Morbach

En entendant les cloches, je me hâtait vers l'église. J'attendais ce jour avec une certaine anxiétés, on sait jamais ce qui aurait pu ce passé, et voila on y était ! Je poussait la lourde porte et pénétrais silencieusement dans l'édifice.

Je vis Ninouchka qui étais en plein recueillement et dans la nef ce tenant debout et nous attendant, le vicaire Rolandcartier.

Je m’avançait lentement et respectueusement vers lui.
Bonjour mon père lui murmurais-je.

Rolandcartier

Le Vicaire Diocésain qui se devait de célébrer un baptême à Blois, arriva dans la matinée du dimanche.

Il prit possession des lieux, alla se changer dans la sacristie, puis alla rejoindre le clocher afin d'appeler les fidèles de Blois à un baptême.

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Monseigneur Roland Cartier : Evêque d'Angers, Nonce apostolique en Orléans et Grand Prieur Grégorien.

Mielle64c

Après avoir fait un brin de toilette Mielle se dirigea vers l'église, fit une pause elle avait pourtant entendue les cloches, mais il n'y avait pas foule. Entra dans l'église, Mais l'église était calme personne a l'horizon. Mielle chercha l'abbé, mais ne vit pas. Elle se dirigea vers les lueurs des cierges allumées. Sortie son missel et son chapelet et pria.

Citation:

"Tu es né pour la route.
Marche,
Tu as rendez-vous.
Où, Avec qui ?
Tu ne sais pas encore
Avec toi peut-être.
Marche.
Tes pas seront tes mots
Le chemin, ta chanson
La fatique, ta prière
Et ton silence, enfin
Te parlera.
Marche,
Seul, avec d'autres
Mais sors de chez toi.
Tu te fabriquais des rivaux
Tu trouveras des compagnons.
Tu te voyais des ennemis
Tu te feras des frères.
Marche,
Ta tête ne sait pas
Où tes pieds
Conduisent ton coeur.
Marche,
Tu es né pour la route
Celle de pèlerinage.
Un autre marche vers toi
Et te cherche.
Pour que tu puisses le trouver
Au sanctuaire du fond de ton coeur.
Il est ta paix
Il est ta joie
Va, déjà
Dieu marche avec toi".

Pria encore le seigneur, mediata, elle n'avait pas vu le temps passé, il faisait nuit dans l'église.

se leva et quitta l'église pour aller rejoindre ses amis de voyage.

Beltane

Elle ne savait combien de temps elle était restée assise seule dans l'église. Certainement plusieurs heures car elle sentait à présent son ventre se tordre dans tous les sens. Son estomac criait famine et elle n'allait pas pouvoir le satisfaire de suite. Il allait d'abord falloir qu'elle travaille pour gagner quelques écus. Heureusement les mines du royaume était toujours à la recherche de main d’œuvre pour extraire la matière première. C'était bien la première fois qu'elle travaillerait le ventre vide. Se serait dur mais elle n'avait pas le choix.

C'est donc avec peu d'enthousiasme que Beltane se leva en direction de la sortie pour s'en aller au nord de Blois, là où se trouvait la mine d'or.

Beltane

C'était le premier endroit auquel elle avait pensé pour venir se réfugier, l'église de Blois. Même si c'était la première fois qu'elle y entrait, elle savait que ce lieu sacré la réconforterait.

Dans son voyage pour aller d'Orléans à Blois Beltane avait été agressé par un vil brigand. Il l'avait menaçé de son épée et lui avait volé ses provisions et son argent. Elle lui aurait bien mis une bonne raclée à cet crapule si elle n'avait pas eut sa lame sous la gorge. Plus de peur que de mal mais la jeune fille enrageait de ne pas avoir pu se défendre. Elle se repassait sans cesse la scène dans sa tête et en même temps sa rage grandissait. Elle imaginait maintenant toutes sortes de tortures qu'elle aurait pu lui faire subir pour se venger. Mais se rappelant qu'elle était dans une église elle se secoua la tête pour chasser ces mauvaises pensées de son esprit.

Comme elle se ressaisit, elle pria Aristote. Maintenant qu'elle était assise là dans cette église, seule, elle ne risquait plus rien. Alors des larmes coulèrent le long de ses joues. Ces nerfs lâchaient, elle ne les retint pas. Il n'y avait pas un bruit dans la bâtisse hormis l'écho des sanglots que lui renvoyaient les hautes voûtes de l'église.

David064

Avant de vous quitter, je vais laisser la parole à Adalberan votre nouveau curé.

Sur ces mots, il laissa la parole au nouveau célébrant se glissant dans la foule avant de quitter l'église.

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David064

Frère David prépara alors la table.

Mes amis, je vous invite maintenant à célébrer l'Amitié aristotélicienne qui nous unit et à partager ensemble ce breuvage et ce pain tout chaud.

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David064

Maintenant réaffirmons notre foy en récitant le credo de tous les aristotéliciens.

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David064

Puis David ouvrit le Livre des Vertus et commença à en lire un passage :

Citation:

« Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n'y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.

De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créées alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.

Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour».

L'évêque commenta alors le texte.

Mes amis, ce texte nous rappelle qu'au-delà de nos différences, de nos divergences, nous sommes tous égaux face au Créateur, que l'on soit vagabond ou noble, duchesse ou éleveur, nous sommes tous aimés de la même manière par le Très-Haut. Car c'est cela le sens de la Vie : l'Amour !

Aussi, je ne peux que vous inviter à vous aimer, à vous marier et à respecter cet Amour que le Très-Haut a mis en chacun de nous. C'est le sens de la Vie, le sens de l'engagement du mariage mais c'est aussi le sens de l'engagement au sein de l'Eglise Aristotélicienne. Chacun d'entre nous, du pape au fidèle aimant le Très-Haut est invité à donner un sens à sa vie dans l'Amour. Le Très-Haut nous invite à nous rassembler et à vivre ensemble, dans l'Amour et dans l'Amitié vraie, l'Amitié aristotélicienne. Soyons dignes de cet héritage, soyons forts tous ensemble pour le devenir de notre village et de nous tous. Aimons sans retenue à l'image du Très-Haut. Amen.

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Elisel

Elisel avait entendu les cloches sonner, et pour une fois, elle avait réussi à s'extirper de son lit, malgré une nuit passée sur les remparts.
De courtes ablutions pour chasser tout trace de sommeil, une tenue à peu près passe-partout - que c'était étrange de remettre une tenue simple, quand elle s'était habituée aux froufrouteries... - puis elle se dirigea vers l'Eglise.

Peu de monde encore sur le parvis, mais avec le contexte actuel, ce n'était pas surprenant. Elle entra, se signa, puis alla s'installer dans un coin, prête à écouter l'office.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

David064

L'évêque d'Orléans était de retour pour l'intronisation d'Adalberan. Il fit sonner les cloches.

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Milandor

Milandor passa à l'église de Blois avant que la messe ne commence. C'est là qu'il salua l'évêque.

Monseigenur David, je vous souhaite toute la sainteté possible dans votre ministère.
Que le Très Haut vous bénisse et protège votre épiscopat.

Après cela, Milandor alluma un cierge et se mit à prier.

Je prie que le Très-Haut bénisse ma famille, mes amis, toute la province d'Orléans, ses villes et ses habitants, ainsi que son clergé. AMEN !

David064

Frère David s'approcha de Milandor, le remercia chaleureusement et lui souhaita bonne route. Il était ému par ce départ.

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David064

Le moment était venu de commencer la célébration. L'évêque accueillit donc les fidèles.

Mes chers amis, je suis heureux de revenir célébrer avec vous aujourd'hui. Cette célébration est d'ailleurs un peu particulière puisqu'il s'agit de l'intronisation d'Adalberan. Vous aurez donc désormais des messes régulières In Gratebus. Mais tout de suite prions, expions nos fautes.

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Adalberan

Adalberan propose ceci:

http://www.youtube.com/watch?v=KI6fXe69pIA

Une histoire d'eau et de nef (navire)

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Peut-être une allégorie du baptême?

Monseigneur David saura sans doute plus nous éclairer à ce propos.

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Melina_de_valverde

Les cloches n'ont pas encore sonné mais pour rien au monde elle ne veut rater la première messe, celle depuis fort longtemps

elle gravit les marches la conduisant à l'entrée, se signe et va s'assoir sur un banc
elle aperçoit Adalberan prêt déjà à officier. Elle ne veut pas le déranger pour l'instant mais ira le remercier à la fin de l'office pour avoir eu le désir de devenir leur curé.

Ses pensées se tournent alors vers ses amis partis cette nuit et dont elle espère elle aura des nouvelles bientôt.

Ninouchka

Le pont Royal ... si long ou si court selon ce qui amenait à le traverser ... ce vendredi, la Loire était grise, lourde, tumultueuse à l'image de ses pensées.

Arrivée au bout du pont, elle avait été prise d'une brusque envie d'aller voir le Tout-Puissant chez lui. Bien souvent elle le priait sans pour autant se rendre dans une église. Il faisait partie de sa vie et elle n'avait pas nécessairement besoin d'un lieu consacré pour entrer en conversation avec Lui.

Sur la porte de l'église, des affichettes. L'une avec une bonne nouvelle. Adalberan était nommé sacristain de Blois. Elle en fut heureuse sachant cet homme dévoué à son village et aux Blésois.
L'autre était aussi une bonne nouvelle. Ainsi ils pouvaient tous encore s'approcher des sacrements et participer aux offices religieux si ils le souhaitaient.

Elle fut reconnaissante à l'évêque d'Orléans en séjour à Blois, d'avoir pris la peine de se renseigner et d'avoir fait connaître la situation.

Enfin, elle lut la belle prière à l'Archange Raphaëlle puis elle entra dans l'église.

Immobile au fond de la nef après s'être signée, elle se laissait envahir par ses sentiments, ses souvenirs. Certains si heureux, d'autres si douloureux, certains attendrissants, d'autres tellement pleins d'angoisse colorée d'espérance.

Elle remonta lentement la nef jusqu'à la rangée qu'elle affectionnait par-dessus toutes. Elle s'avança jusqu'à sa colonne préférée, s'assit quelques instants sur le bord du banc avant de s'installer convenablement en s'appuyant contre la colonne.

Elle ferma les yeux et laissa s'échapper un long soupir, certaine de trouver ici l'apaisement qu'elle cherchait. Joignant les mains sur ses genoux, elle entama avec le Très-Haut une conversation à une seule voix, quoiqu'Il lui répondait toujours à Sa façon.

Tu vois Seigneur, aujourd'hui je suis venue chez toi. Un besoin de me sentir protégée par Ta Maison, un besoin de m'exclure du monde et de ses tourments quelques minutes.
Ici il fait calme, la fureur du siècle ne nous atteint pas.
Tu sais déjà que je dois à nouveau quitter mon cher village et certains de mes amis.
Tu sais aussi que d'autres de mes amis m'accompagneront vers le danger et les incertitudes.
C'est pour eux que je viens te voir. Prends-les sous ta Sainte Garde, protège-nous tous afin que nous puissions tous nous retrouver ici tôt ou tard.
Si Tu pouvais aussi ramener la raison dans les esprits de ceux qui décident, leur rappeler que nos coeurs sont tous semblables, que nous souffrons tous dans les conflits qui nous opposent.
Si chacun pouvait ne jamais faire aux autres ce qu'il ne voudrait pas qu'on lui fasse ... comme la vie serait douce !
Je sais Seigneur ... il y a un empêcheur de tourner en rond qui prend un malin plaisir à agiter toutes sortes d'appâts afin de nous détourner de Toi. Il est habile et nous sommes si faibles devant ses manoeuvres.
Malgré cela, pardonne-nous nos manquements, prends soin de nous.

Elle se tut, laissant ses pensées suivre leur cours. Enfin, elle rouvrit les yeux, se leva et se dirigea vers la statue d'Aristote.
Elle déposa quelques écus dans l'urne et prit 3 cierges qu'elle alluma. L'un était pour Blois et ceux qui restaient ici, l'autre était pour ceux qui partaient vers l'inconnu et le troisième était pour elle afin que sa vie reprenne de la couleur.

Puis elle sortit. Le soleil avait réussi à percer les nuages et faisait briller la neige. Elle sourit et, levant la tête, elle adressa un "merci" plein d'entrain au Ciel.
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David064

L'évêque vint lui-même afficher sa dernière déclaration.

Citation:

Aux fidèles du duché d'Orléans,
Au conseil ducal d'Orléans,
A tous ceux qui liront ou se feront lire,

De l'excommunication, du péché et du pardon des péchés

J'ai été interpellé lors des visites pastorales par plusieurs fidèles qui affirmaient avoir été excommuniés. Je tiens à rappeller à l'ensemble des fidèles orléanais que cette décision, lourde de conséquence, n'est pas anodine. Aussi n'est-elle prononcée que rarement quand un fidèle ne respecte pas le droit canon ou agit en contradiction avec le dogme aristotélicien. Ainsi, après avoir pris renseignement auprès de la congrégation de la Très Sainte Inquisition, j'affirme qu'aucun fidèle orléanais n'a été excommunié ces dernières semaines. Dans le cas où certains auraient un doute, ils peuvent me contacter afin que nous éclaircissions ensemble leur situation.

D'autre part, il est possible que certains fidèles orléanais se sentent coupables ou aient l'impression d'avoir péché. Quoiqu'il en soit, n'oubliez jamais que le Très-Haut pardonne à ceux qui le lui demande avec sincérité. En tant qu'évêque, je m'inscris totalement dans cette démarche de pardon et je suis prêt à entendre qui veut se confesser et demander pardon.

Je terminerai en vous invitant à prier l'archange de la conviction Raphaëlle :

Citation:

Ô Dieu !
Toi en Qui je crois,
Toi qui guides mes pas,
Donne-moi la force de professer la grandeur de Ton Nom
Ainsi que l'amour et l'adoration que j'y porte.
Envoie-moi Ton Archange, Raphaëlle, pour qu'elle chemine à mes côtés,
Que je ne sois plus seul face à l'ennemi de ma foi et de ma conviction.
Que mes actes obéissent à mon coeur et que même ma main gauche suive les commandements de ma droite.
Que mon coeur te craigne.
Et que j'annonce Ton Saint Nom.
Dieu, daigne lever ta main, que raphaëlle descende et me vienne en aide.
Ainsi soit-il !

Que le Très-Haut vous bénisse tous et qu'Il bénisse les terres du duché d'Orléans.

Fait à Orléans, le sixième jour du mois de février, de l’an de grâce 1461.

Citation:

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David064

L'évêque vint afficher deux annonces à la porte de l'église de Blois.

Citation:

Révocation du curé de Blois
Le Père Viccienzo di Valendras est révoqué de sa charge de curé de Blois

Nous, Monseigneur David Grégoire Aristote de Sent-Bertran de Nivellus, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote, faisons annonce de :

La révocation officielle de Viccienzo di Valendras, à la charge de curé de Blois, après constatation de son absence.

Fait à Orléans, le sixième jour du mois de février de l’an de grâce 1461.

Citation:

Nomination d'un nouveau sacristain de Blois
Le Frère Adalberan est nommé à la charge de sacristain de Blois

Nous, Monseigneur David Grégoire Aristote de Sent-Bertran de Nivellus, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote, faisons annonce de :

Adalberan

sacristain de Blois

Adalberan

Puisse Aristote le guider,

Fait à Orléans, le sixième jour du mois de février de l’an de grâce 1461.

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David064

L'évêque d'Orléans avait toute la nuit et il arrivait enfin à Blois. Il entra dans l'église paroissiale et pria Sainte Raphaëlle :

Citation:

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Alyxe_

C`est pas qu`elle adore passer son temps à l`église la Brune, c`est serait bien mal la connaitre, non, c`est parce qu`on est Dimanche aujourd`hui.. et que forcément, célébration de messe oblige.. en plus qu`elle n`y allait que trop peu, elle pouvait bien faire un effort, puis elle avait promis à son Parrain qu`elle irait plus souvent, une promesse est une promesse ! Elle entre, sans faire de vacarme non plus ! Elle entre donc, elle trempe deux doigts dans le bénitier ensuite, pour se signer face à l`autel, comme elle avait déjà vu, heureusement qu`elle avait bonne mémoire sinon.. Bref, petite genou flexion, avec humilité, elle traverse l`allée centrale, la nef, faut dire qu`elle est en avance, pas un chat. elle s`assied sur un banc, dans sa cape, emmitouflée car oui c`était la période du grand froid, et là elle commence à marmonner un semblant d`Crédo :

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Non ça ne la réconfortait pas vraiment, ni ne la soulageait, d`ailleurs pour dire la vérité, elle faisait plus ça comme un devoir, que pour une conviction profonde, bien qu`elle avait quand même pas mal de principes liés à la religion aristotélicienne. Heureusement d`ailleurs ! Sinon pourquoi s`être baptisée et tout l`touin-touin ?

Elle termina son monologue intérieure, avant de prendre congé du lieu Saint.. voilà elle avait fait sa Béat d`la journée.. elle pouvait aller se reposer sans plus aucune culpabilité !

Melina_de_valverde

L'office commença, il était dommage que si peu soient présents..
Elle passa en mode écoutation, méditation et suite à Milandor, d'une voix basse, elle récita le Crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Amen !

Milandor

[COMMUNION]

Après quelques instants, le célébrant prépara l'autel pour la communion. Ecartant les mains dans un geste d'ouverture, il reprit la parole :

Et maintenant, communions tous ensemble pour célébrer l'Amitié Aristotélicienne.
En partageant le pain et le vin, nous nous rapprochons de cet idéal de l'amitié entre fidèles.

Et après avoir rompu le pain, Milandor invita les Fidèles à venir le partager à l'autel.

Milandor

[CONCLUSION DE LA CÉLÉBRATION]

Après avoir donné le pain à tous les croyants, Milandor retourna vers l'autel pour leur adresser une dernière prière :

Je vous remercie d'être venu partager avec moi vos prières.
Que la paix du Très-Haut demeure dans vos coeurs.
Et que l'Esprit d'Aristote vous accompagne.
Louons Dieu et ses prophètes Aristote et Christos.

Le célébrant descendit alors du chœur de l'église pour se mêler aux Croyants et leur parler.

Christabella

Voilà le moment du credo. Chris pensa à son père et aux défenseurs d'Orléans, ainsi qu'à la situation entre la curie et la couronne, qui ne présageait rien de bon.

Citation:

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Milandor

[RECITATION DU CREDO]

Après quelques secondes, le célébrant reprit la parole:

Mes frères, mes soeurs,
Souvenez vous que toute choses sur Terre est un cadeau de Dieu lui-même. Il a créé tout cela, par Amour pour nous.
Ainsi, c'est notre devoir de l'aimer en retour en le priant fidèlement.

Récitons ensemble le Crédo Aristotélicien, pour nous mais aussi en unité avec tous les Fidèles qui souffrent de la faim, du froid ou de la guerre, où qu'ils se trouvent dans le monde :

Citation:

Milandor

[DEMANDE DE PARDON]

Durant ce mot d'accueil, tous les fidèles avaient pu prendre place dans les bancs.
Milandor remarqua sa filleule qui semblait bien taciturne. Il lui fit un clin d'oeil et il espéra que la cérémonie lui rendrait un peu son moral. Il irait la saluer à l'issue de la messe.

Écartant les mains dans un signe de prière, le célébrant entama la cérémonie :

Commençons par reconnaître que nous n'avons pas toujours été vertueux.
Pour cela, prions notre Père Céleste de nous pardonner nos péchés :

Melina_de_valverde

Tins donc des cloches qu'sonnent. Un coup vite fait pour " défroisser" sa t'nue et une course vers l'Eglise.

Arrivée sur les marches d'l'Eglise, une montée de celles-ci tout aussi rapide, assez curieuse de connaître qui pouvait bien être à cette heure là dans cette bâtisse pour y faire sonner les cloches.

Un regard, un léger sourire reconnaissant Milandor. Un p'tiot signe de croix et une Melina qui allait assister à l'office avec une idée derrière la tête.

Christabella

Chris vit le petit signe de Milandor et eut un petit sourire. L'office commençait. Elle récita son credo. Surtout qu'elle avait envisager de tourner le dos au Très haut, par dépit, de tout abandonner. Pas très vertueux tout ça.

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Milandor

[LECTURE ET COMMENTAIRE]

Milandor n'était jamais très inspiré lorsqu'il s'agissait de trouver une lecture à proclamer à la messe mais c'était une partie importante du rituel.
Il se plaça derrière le lutrin et ouvrit le livre des vertus à la première page :

Je vais maintenant vous lire un passage du Livre des Vertus.
Il s'agit du premier chapitre de la création : La création de la Vie.
C'est un texte riche d'enseignements qui doit trouver un écho en chacun de nous :

Prenant une pause après la lecture, Milandor regarda les personnes qui l'écoutaient attentivement puis il commença son commentaire :

Mes chers frères, mes chères soeurs,

Ce texte nous rappelle que le Très Haut est le Créateur de tout l'univers et de toute chose qui le peuple.
Il est le maître de l'Univers et nous ne sommes qu'un faible reflet de sa bonté.
Qui sommes-nous pour aller à l'encontre de ses volontés ? Ne lui devons nous pas respect et reconnaissance pour les merveilles qui nous entourent dans ce monde ?

Aujourd'hui, si je célèbre cet office devant vous, c'est bien que le Créateur m'a appelé à lui offrir ma vie pour son service et de cette façon. Cette tâche me remplit de joie, car elle me rapproche de mon créateur.
Le Très Haut appelle chacun de nous à vivre l'Amitié Aristotélicienne d'une manière ou d'une autre .
A nous d'être à l'écoute et d'entendre sa voix qui s'exprime au fond de notre coeur.
Car ce n'est que lorsque nous accomplissons la volonté divine que nous pouvons trouver le bonheur en plénitude.

A la fin de son commentaire, Milandor baissa la tête et médita quelques instants pour laisser le temps aux fidèles de s'imprégner de ces paroles. Nulle parole sur la politique ou sur les guerres en cours. Il ne le souhaitait pas ; la Foi, ce n'est pas de la politique.

Christabella

Chris entra dans l'eglise encore vide. Habillée et coiffée ainsi, personne ne la reconnaîtrait. Elle s'installa sur un banc éloigné, et ouvrit son livre d'heures, et parcourut le message de Fred. Elle avait l'impression qu'on lui parle, ainsi. Triste réconfort. Elle sortit son mouchoir et se tamponna les yeux. Inutile d'attirer l'attention.
Elle formula une prière pour les défenseurs d'Orléans, dont son père et attendit le début de l'office.
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Milandor

[ACCUEIL DES FIDELES]

L'église se remplissait.
Milandor sortit de la sacristie et entra dans le cœur. Là, il s'agenouilla devant l'autel en se signant.
Lorsque les cloches se turent, le célébrant se tourna vers l'assemblée des fidèles pour leur adresser un mot de bienvenue :

Bonjour mes frères et mes sœurs.
Je suis Milandor, le nouvel Archidiacre du diocèse, nommé par Monseigneur David.
En visite à Blois, je me permets de célébrer un office dans cette demeure du Très-Haut qui autrement resterait vide.
J'invite donc tous les Blésois et toutes les Blésoises à venir partager l'amitié aristotélicienne.
Pour cela et pour ce beau jour qui s'annonce pour nous tous, remercions ensemble le créateur de toutes choses.

Milandor

[APPEL A LA MESSE DOMINICALE]

Le nouvel archidiacre était en visite à Blois.
Très tôt ce matin là, Milandor se rendit à l'église de Blois pour y célébrer sa première messe, en tant qu'archidiacre d'Orléans.
Ill entreprit immédiatement de faire sonner les cloches pour appeler les Croyants à se rassembler pour l'office dominical et pendant que les Fidèles se rassemblaient, il prépara l'église.

Pour réchauffer un peu l'atmosphère du lieu saint, il alluma quelques braséros dans la nef.
Les fidèles pourraient ainsi se réchauffer pendant l'office et se montrer plus attentifs aux choses sacrées.

Ensuite, Milandor se rendit dans la sacristie pour y préparer les objets liturgiques dont il aurait besoin.
Il prépara calices et ciboires, y disposa le pain pour la communion et sortit d'un coffre fort le fameux vin de messe qui faisait tant d'envieux.

Il enfila ses habits liturgiques et se recueillit un moment
avant d'entrer dans le cœur de l'église pour débuter l'office.

--Tibedaud

Le page qui assistait à l'office, vint prendre un morceau de pain à l'appel du célébrant.
Puis il écouta Monseigneur David, annoncer la nomination du nouveau curé de Blois.
Le page du seigneur Milandor vint féliciter le nouveau serviteur de l'Eglise.

Père Viccienzo, Je vous présente tous les voeux de réussites de mon seigneur Milandor

Joignant les mains dans un signe de prière, le jeune homme demanda une bénédiction.

--Melina

Elle a dit les prières, écouté la lecture du livre des vertus. Son regard a perçu le sourire de l'évêque. Elle n'a osé lui en adresser un, sans doute par hésitation.
La cérémonie se déroule sereinement, la foy est si présente que rien ne pourrait la perturber.
L'évêque pose au futur curé blésois la question fatidique, c'est avec un visage heureux qu'elle l'entend affirmer sa volonté de guider les blésois, de les accompagner sur le chemin de l'Eglise.
Elle aussi un jour sans doute, du moins elle l'espère aura-t-elle la force et autant de foy pour devenir une de ceux qui guident.

Elle se lève et va partager le pain.

Viccienzo

Viccienzo qui était assis derrière l'autel se leva pour prendre la place
de Mgr David face aux paroissiens.

Amies , amis , à présent communions ensemble afin
de célébrer l'Amitié Aristotélicienne :

Mes amis ,C'est avec une grand joie mais aussi une grande humilité que

j'accepte en ce jour de prendre en main la cure de Blois et ses paroissiens.

Monseigneur David n'a césser de me venter la gentilesse et la ferveur que

règnait sur ses terres , je suis donc impatient de faire la connaissance de

chacuns de vous.

Je sais que Blois est rester un moment sans une présence active de l'Eglise

mais aujourd'hui je compte rattraper le temps perdu et etre présent ,

oui , présent et à l'écoute de chacuns.

Vous savez j'ai été formé , comme monseigneur David d'ailleur sur les

terres les plus hérétiques de notre monde , l'Helvétie et j'ai appris une

chose labas c'est que malgré les différences les plus flagrantes quels soient

physiques politique ou encore religieuse nous sommes tous semblables et

nous méritons tous d'etre soutenu et guider par des hommes ayant percu

quel était le sens de la vie , des Hommes ayant la foy et qui peuvent

résonné les gens et guérrir par le Verbe.

C'est pourquoi n'hésitez pas à me soliciter si besoin est , que ce soit du

domaine du "religieux" ou meme d'autres choses.

Je m'engage à répondre jours et nuits aux demandes qui me seront faites ,

à officier la messe tous les dimanches , à assurer la pastorale et les

différentes cérémonies religieuses pour lesquelles je serais soliciter.

Tel un bon berger , je serais mener le peuple de Dieu sur le chemin de la

Vertu.

Stratus

Stratus après avoir prié pour les soldats parties en guerre, écouta la cérémonie, faisant ses prière comme il ce doit.

Il était heureux de voir enfin un présence faite pour durer.

Doucement une fois a cérémonie finis, il décida de ce retirer pour finir son travail au plus vite à la mairie, puis prendre le temps de venir discuter avec père Viccienzo dans son bureau.

David064

Frère David reprit la parole.

Mes amis, nous avons célébré l'Amitié, écouté l'Enseignement de Christos. Je vous invite maintenant à venir entourer votre curé et à mieux le connaître. Qu'il soit désormais un des vôtres. Que le Très-Haut vous bénisse et vous protège. Qu'Il bénisse et protège Blois et le duché d'Orléans. Amen.

Après ces paroles, il traversa la nef de l'église et placarda l'avis de nomination du père Viccienzo à la porte de l'édifice avant d'aller saluer les fidèles présents à l'office.

Citation:

Nomination d'un nouveau curé de Blois
Le Père Viccienzo di Valendras est nommé à la charge de curé de Blois

Nous, Monseigneur David Grégoire Aristote de Sent-Bertran de Nivellus, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote, faisons annonce de :

Viccienzo di Valendras

curé de Blois

Viccienzo di Valendras

Puisse Aristote le guider,

Fait à Orléans, le jour de la Saint Nicolas, sixième jour du mois de décembre de l’an de grâce 1460.

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David064

Frère David regarda VIccienzo puis l'assemblée avant de proclamer.

Alors je te nomme curé de Blois. Sois digne de la charge qui t'es confié, elle ne sera pas toujours facile mais tu pourras compter sur les fidèles rassemblés et sur ma bienveillance pour t'épauler quand ce sera nécessaire. Va donc guider le peuple blésien et lui donner l'enseignement aristotélicien.

Puis sur ces mots, il invita Viccienzo à partager le pain et à célébrer l'amité aristotélicienne.

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Viccienzo

Cette cérémonie rappelait à Viccienzo sa première intronisation il y a de cela fort longtemps.
Ses engagements n'ont toujours pas changés et ne changerons probablement jamais.
Il regarda David dans les yeux et lui dit avec joie et sincérité

Mon frère , j'accepte de rejoindre la famille des fidèles blésiens, de devenir leur guide, leur pasteur, leur ami, leur frère, leur curé !

David064

L'évêque commenta alors le texte.

Mes amis, quel texte magnifique. Il nous donne les prémices de l'Église. Les douze prennent la route à la suite de Christos. Comme eux, nous y sommes invités chaque jour, et aujourd'hui tout particulièrement. Aujourd'hui, le Très-Haut vous envoie un guide, un pasteur, un ami, un frère, un curé : le Père Viccienzo. Chacun d'entre vous pourra compter sur lui s'il venait à tomber. Viccienzo le relèvera. Car c'est là la mission première d'un curé : veiller sur les fidèles de sa paroisse, les accompagner dans leur vie quotidienne, faire parti de leur famille et quand l'un d'eux tombe, le relever.

Puis s'adressant à Viccienzo.

Viccienzo. Mon ami. Mon frère. Nous nous connaissons depuis longtemps. Je connais tes qualités et elles sont nombreuses. Acceptes-tu de rejoindre la famille des fidèles blésiens, de devenir leur guide, leur pasteur, leur ami, leur frère, leur curé ?

Il regardait Viccienzo avec bienveillance attendant sa réponse.

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David064

Il commença alors la lecture.

Citation:

Chapitre 8

Ah, mes enfants, ce que nous dit alors Christos nous illumina ! Ses mots sont restés gravés dans ma mémoire.

" Mes amis, nous dit-il, ne vous méprenez pas ! Ceux qui ne vivent pas dans l’amitié que nous a enseignée Aristote, ceux-là brûleront dans les mille flammes de la géhenne.

Ceux qui cèdent trop vite aux tentations des péchés, ceux qui ne connaissent pas la vertu, ceux-là finiront dans la souffrance et la solitude de l’enfer.
Ceux qui cèdent à la voix mielleuse du pêché, qui sont séduits par son discours, ceux-là iront l’accompagner dans les ténèbres.
Ceux qui, enfin, se passent de l’amour de Dieu et des Hommes, qui se réfugient dans leur seul égoïsme, ceux là termineront dans l’abîme infernal.

Aussi, prenez garde, mes frères, soyez attentifs et vigilants ! Car nul ne le connaît, le jour où les prophéties se réaliseront. Nul ne le connaît, le jour de la fin des temps. "

Nous écoutions attentivement ce qu’il disait, ayant l’intuition que ce jour était décisif pour notre vie future. Et les neuf qui s’étaient interposés restaient bouche-bées devant tant de justesse, devant un tel homme.

Christos reprit :

" Vous voulez me rejoindre ? Dans ce cas ayez beaucoup d’amour dans votre cœur et suivez-moi, partagez un peu de votre temps et de vos biens le temps que vous pourrez. Par contre si vous choisissez de vous dédier à guider les autres sur la voie de l'Eglise, il faut alors que vous soyez prêts à lui donner priorité. Alors prenez de la distance par rapport à vos biens, à votre travail, à vos outils, dites au revoir à votre famille… Préférez la simplicité et l'instruction aux riches ornements et aux beaux atours. Car notre tâche nécessitera de sacrifier le bien personnel au bien collectif, mais en échange vous serrez sacrés parmi les enfants de Dieu. "

Et il dit encore :

" Si votre famille ne vous comprend pas, priez pour elle, car elle n’est pas sensible au message de Dieu.
Si celui qui vous embauche vous en veut, ne lui en voulez pas, et priez pour lui, car il n’est pas sensible au message de Dieu.
Si vos amis vous retiennent, alors entraînez-les avec vous, afin qu’ils découvrent aussi le message de Dieu.

La route sera longue et tortueuse, le chemin rugueux, l’horizon lointain, la pente forte, mais le soleil qui brille guidera nos pas. Nous connaîtrons des difficultés, des disputes, des colères, des passions, des hésitations, mais l’amour et l’amitié nous uniront et Dieu nous portera.

Si vous voulez vivre seuls, raisonner seuls, manger seuls, marcher seuls, alors rien ne vous en empêche, passez votre chemin et réfugiez-vous dans l’amour de vous-mêmes.

Mais si quelqu’un vous frappe, et que vous tombez, alors personne ne vous relèvera.

Si vous voulez vivre en groupe, dans l’amour de votre prochain et de la multitude, si vous voulez partager votre pain avec vos amis, marcher avec vos frères, alors venez à moi et suivez-moi.

Dans ce cas, si vous tombez sur le chemin, un frère s’arrêtera, et vous relèvera. "

Et nous, ses amis, écoutions et approuvions Christos. Nous étions désormais douze pour le suivre. Les six femmes se nommaient Calandra, Adonia, Hélène, Kyrène, Ophelia et Uriana. Les six hommes se nommaient Daju, Thanos, Paulos, Nikolos, Titus et Samoht, votre serviteur.

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David064

L'évêque s'approche du Livre des Vertus et l'ouvrit à la page du texte qu'il avait choisi.

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Viccienzo

Citation:

David064

L'évêque aperçut Mélina. Il lui sourit et poursuivit :

Maintenant, réaffirmons haut et fort notre foy en récitant le Credo aristotélicien.

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Viccienzo

Viccienzo pouvait voir pour la prmeière fois les visages des proissiens de Blois venuent à l'office en ce jour.
Il était enchanté de voir que l'eglise n'était pas perdu dans la pénombre et que des fidèles attendaient la venue d'un berger.
Le père Viccienzo se mit en prière

Je confesse à Dieu Tout puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi,mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée,en parole,en action.
Je supplie tous les Saints,
et tous,mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

--Melina

Elle n'a guère le temps de s'attarder sur la vue des vitraux. L'évêque commence la cérémonie et d'un coeur uni à ceux se trouvant dans l'Eglise, elle entame le Crédo

Je confesse à Dieu Tout puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi,mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée,en parole,en action.
Je supplie tous les Saints,
et tous,mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

--Tibedaud

Présent à Blois depuis quelques jours au nom de son maître, le page Tibedaud ne manqua pas la messe.
Tibedaud avait eu la chance de le rencontrer l'évêque lors de sa messe d'intronisation en la cathédrale quelques semaines plus tôt. le jeune page était honoré d'assister une nouvelle fois à l'un de ses offices.
Il entra dans le lieu saint à l'appel des cloches et armé de son missel, il pria avec Monseigneur David.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères,
de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

David064

L'évêque s'avança et commença donc la célébration.

Mes chers amis de Blois. Aujourd'hui est un grand jour. Un curé vous est donné. Le père Viccienzo est arrivé et sera là pour vous écouter, vous guider, être à vos côtés. Je sais que vous lui réserverez le meilleur accueil. Mais tout de suite prions, demandons pardon pour nos péchés, pour toutes les fois où nous avons été tentés par le vice.

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Viccienzo

Viccienzo appercu le maire de Blois à qui il avait envoyer une missive peu avant son arrivée pour l'informer de sa venue

Bonjour sire Stratus , c'est un plaisir de vous rencontrez , je pense qu'il faudrait que nous nous entretenions afin de discuter un petit peu.

Je vous propose de venir discuter dans mon bureau

http://cathedrale-sens.actifforum.com/t4635-rencontre-entre-le-maire-

de-blois-et-le-pere-viccienzo#34612 afin de ne pas perturber la céremonie

qui va avoir lieu et de pouvoir s'exprimer plus ouvertement.

Stratus

Stratus arriva à l'église, entra et ce signa comme il ce doit. Le nouveau curé lui avait annoncé sont arrivé. il venait lui souhaiter la bienvenu comme il ce doit.

Il s'avança pris place sur un banc attendant que le père Viccienzo soit disponible. il devait en avoir à faire des choses venant d'arriver.

Il décida donc en l'attendant de prier pour les soldats qui partaient en guerre à l'appel du roi.

Viccienzo

Viccienzo heureux d'etre la attendit la marche à suivre.

--Melina

Savait pas pourquoi hein .. si si elle savait pourquoi qu'l'était là...

Mais j'vais pas vous l'dire d'suite hein, j'vous fais la surprise

En tout cas c'te matin là, elle alla à l'Eglise. L'avait rencontré frère David et savait qu'un nouveau curé alllait s'installer à Blois.
D'puis l'temps qu'ça la chagrinait ça. Aussi, sans tout'fois déroger à ses habitudes, elle prit l'temps c'te jour d'venir à l'Eglise.

Elle monta les escaliers, et entra douc'ment. Peu d'monde pour l'instant. Sans doute manquait -il un p'tiot peu d'information. Un léger hauss'ment d'épaules, car elle savait qu'ça chang'rait bientôt.
Elle s'signa et s'installa sur un banc.

David064

Frère David salua son ami Viccienzo.

Mon frère soit le bienvenu à Blois. Maintenant que tu es là, nous allons célébrer ensemble ta messe d'intronisation.

Suite à ses mots, il sonna les cloches lui-même.

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Elisel

Des mouvements, dans l'Eglise de Blois...
Des lumières vacillantes derrières les vitraux, comme si à nouveaux des cierges étaient allumés...

Elisel, un peu retranchée du monde en son Domaine, ressortait enfin, à moitié contrainte et forcée par la levée de ban, et ses éternels allers-retours sur les remparts dont la fréquence avait considérablement augmentée.

Ainsi donc, un matin, en redescendant de son poste de guet, l'édifice religieux attira son attention, elle qui depuis si longtemps n'espérait plus aucune présence de l'Eglise dans leur village.
Curieuse, comme toujours, elle s'en rapprocha. Et si par hasard c'était des ennemis qui malgré une surveillance vigilante avaient réussis à passer ? Des pillards attirés par les trésors de l'église ? Ils risquaient d'être déçus, les objets précieux étaient rares à Blois.

Coulant un regard par la porte, elle nota deux hommes en pleine prière.
L'un portait le manteau des évêques, l'autre une simple soutane. Etait-ce une cérémonie privée, ou réservée à quelques privilégiés seulement ?
Ne voulant pas les déranger, la baronne recula doucement puis tourna les talons.

Les cloches l'avertiraient avec force si jamais tous étaient conviés à l’évènement.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Viccienzo

Viccienzo avait revetit sa soutane qu'il avait miticuleusement bien préparé pour cette nouvelle intronisation qui célèbrait pour lui un nouveau départ.

Bonjour monseigneur.

Il se mit en prière

O Saint Grégoire
Eloigne de nous tous ces déboires !
Protège nous du péché ,
Conserve nous de la malhonneteté !
Fais fuir au loin tous ces mensonges !
Et qu'enfin la vérité triomphe !

Christabella

Chris pénétra dans l'édifice, et fut surprise de le retrouver ... vide ... et poussiéreux. Pas d'office aujourd'hui. Elle s'installa quand même sur un banc, pour prier. Elle sortit son livre d'heures et murmura son credo.
Elle continua sa prière silencieuse, en pensant, à ses compagnons de voyage, et à la nouvelle qu'elle avait apprise tout à l'heure, qui l'avait troublée...
Elle se releva, et quitta l'édifice.
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Bengouin

Bengouin arrive pres de l'église et se dit que c'est le jour du seigneur.

Il entre et voit l'édifice presque vide. il est un peu surpris puis va s'installer pres de la statue de la sainte boulasse.

Puis il récite tout bas

Que aristote nous protége moi et mes compagnons de route.

Puis il tourne sa téte vers la sainte boulasse

Quand a toi ne me quitte pas.

Puis il se léve et sort comme il est arrivé

David064

Frère David arriva tôt à l'église. Il la prépara pour l'office qu'il se préparait à célébrer. Il commença par une prière à St Grégoire.

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Floralie

Aurore sortie apaiser de l’église de dirige vers la sortie elle lève ca tète pour regarder le rayons du soleil qui se pose sur la statue divine d’Aristote. Elle de cette église retournant au terre.

Milandor

Le pieux Milandor ne pouvait entrer dans une ville sans aller se recueillir quelques heures dans l'église locale.
A Blois, le diacre Aristotélicien ne manqua pas à son habitude. Les lieux de culte permettaient de s'approcher du monde divin et la beauté de leur architecture était propre à apaiser et élever les âmes. Après tout, à chaque fois qu'on se rend à la messe pour partager l'amitié aristotélicienne, n'en ressort-on pas plus heureux ?

Milandor alluma une chandelle et s'approcha de l'autel. A genou face au Très Haut, il fit une prière pour la ville qu'il visitait :

Que le Très-Haut bénisse mes compagnons de route, Toute la province d'Orléans que nous avons atteinte aujourd'hui, la ville de Blois qui nous accueille et tous ses habitants.
AMEN !

Laissant la chandelle sur l'autel, il se releva et se signa.
Avant de sortir, il s'attarda quelques minutes pour admirer les vitraux, les statues et les peintures du lieu.

Floralie

La rousse a peine revenu à Blois, elle se mise a marché dans une robe blanche de deuil pour accueillir ses pensé auprès de la sainte Église. Simple comme personne, elle sortit de ses terre quelle venais de récolté les citrouilles de saisons avec les paysans quelle veillais sur eux. Pied nue sur la terre fertile elle prise une longue marche se rendant à son havre de paix.

Elle regarde cette porte de bois massif et L’ouvre. Un grand coup de vent fait flotter ca chevelure lourde et boucler pour aller près de la statue d’Aristote se mise à genoux devant elle se baisse la tête, fermant ses yeux elle fit une prière. Une larme coule auprès ça joue sentant une douce chaleur qui effleure ça celle-ci sentant une présence auprès d’elle. Elle se relève normalement marchant vers un des bancs s’assoir quelque instant pour écoute son cœur.

Une pensé, un tremblement soudains son poils iris sur son corps. Elle reprend sa respiration calmement pour essayer de comprendre ce qui vient de se passer. Est-ce une présence? Troublé par ce moment la jeune femme se relève ses joue un peu rosé par la situation. Est-ce un signe? Dans cette incompréhension Aurore regarda le vitrail de l’église puis s’échappe un léger instant auprès d’elle.

Ninouchka

Ninouchka se leva aussi et suivant Clemence, elle mit elle aussi un cierge.
Elle s'enferma quelques minutes dans une prière muette au Créateur, Celui qui donnait tout et reprenait aussi.

Sa famille avait été anéantie et elle en était l'unique survivante maintenant que son grand-père était décédé. Elle était aussi la seule a encore pouvoir prier pour eux.

Lorsque Clemence reprit la parole, Ninou lui sourit

Je viens avec toi ... veux-tu que nous fassions une balade dans le village ?

Elles sortirent bras dessus bras dessous de l'église de Blois qui représentait tant de choses pour l'une comme pour l'autre
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Clemence_

Clemence se blottit dans les bras de son amie, légèrement tremblante. En fermant les yeux elle écouta celle-ci et sourit doucement à ses paroles. Elle aussi elle ressentait des choses vis à vis de sa mère et cela conforta la jeune fille dans le fait qu'elle n'était pas folle. L'église ne lui faisait plus peur désormais et elle y reviendrait souvent, s'y sentant bien. Et puis, si elle pouvait ressentir la présence de sa mère en plus, elle ne se gênerait pas pour venir.

Elle releva la tête et fit une grosse bise à Ninou.

Merci Ninou pour ce que tu viens de faire... Je suis d'accord avec toi et je crois qu'en effet il reste toujours un lien très fort après le mort, la preuve en est là ! Je n'ai plus d'appréhensions désormais !

Elle relâcha sa main, se leva et alla faire brûler un cierge. Elle resta devant pendant un long moment, priant pour ses parents et pour ses frères et soeur dont elle ne savait pas ou ils étaient puis se tourna vers Ninou.

On peut y aller Ninou, je reviendrais rapidement, à moins que tu ne désires rester encore un peu ?

Clemence_

Clemence sourit à la réponse de Ninou. Oui, elle sentait une odeur de rose alors qu'il n'y en avait pas dans l'église.... Elle tourna la tête vers la place vide à côté d'elle et tendit légèrement la main, dans le vide.... Elle était là, elle le savait.... Elle sentit un air frais sur son front, était ce un baiser ? Fallait il y croire ou pas ?

La jeune fille resta là un instant, ressentant cette présence pendant quelques minutes puis, plus rien..... Les yeux embués de larmes elle se tourna vers Ninou qui la regardait.

Elle était là Ninou... Je l'ai senti près de moi.... J'ai même respiré son parfum... Dis, tu me crois n'est ce pas ou est ce que je deviens folle ?

Ninouchka

Elles étaient toujours main dans la main.

Brusquement, Ninou vit Clemence étendre son autre bras vers la place vide à côté d'elle.

Son coeur fut étreint d'une étrange sensation dans le même temps et elle ne fut pas surprise de voir des larmes dans les yeux de sa jeune compagne lorsqu'elle se tourna vers elle.

Dans un élan d'affection, elle lâcha la main de Clemence pour entourer ses épaules de son bras et la serrer contre elle.

Emue, elle lui parla à voix basse

Non tu n'es pas folle ... elle est certainement là avec nous ... peut-être sourit-elle de nous voir toutes les deux ... je crois profondément que quand des êtres sont liés par un amour intense sur notre terre, la mort ne coupe pas ce lien et que parfois nous pouvons encore le ressentir.
Tu sais, je vais te confier une chose que je n'ai dit à personne ... il m'arrive la nuit de m'éveiller en sursaut persuadée d'avoir entendu mon nom ... le nom qu'on me donnait étant enfant ... Nina ... et je l'entends de la façon dont ma mère le disait ... là bas en Russie, c'est elle qui avait un accent au milieu des autres et elle le prononçait d'une façon particulière ... et c'est ça qu'il m'arrive d'entendre ... et je m'éveille avec le coeur qui bat la chamade ... mais il n'y a personne ... et pourtant ... pourtant je sais que je l'entends.
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Ninouchka

Ninouchka regardait faire Clemence, n'intervenant pas dans son désir de prendre en, quelque sorte, possession du passé de sa famille.

La jeune fille vint la rejoindre et récita le Credo. Ninou unit sa voix à la sienne en un murmure.

A nouveau, la main de Clemence vint se loger dans la sienne. A nouveau elle referma ses doigts sur ceux de la fille de Casty et Tonio.

Elle la regarda lorsqu'elle lui posa une question à laquelle elle n'avait pas de réponse

Alors là Clemence ! Je ne pourrais pas te le dire ! L'église était souvent fleurie mais je suis incapable de te dire quelle fleur elle préférait ... je suis désolée, je n'en ai pas la moindre idée.

Puis tout à coup, une image qui envahit la pensée ...

Si, si Clemence, je crois savoir ... je l'ai vue parfois une rose dans les cheveux. Tu sais, ses cheveux étaient très sombres et elle y mettait une rose rouge. Et puis aussi ... je me souviens avoir vu chez tes parents, une peinture qui les représentait le jour de leur mariage ... ta maman portait un bouquet de roses dans des tons de rose et de rouge il me semble.
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Clemence_

Clemence descendit les marches et rejoignit Ninou. Elle resta un moment devant la statue d'Aristote, passant doucement sa main sur chaque objet puis alla s'installer près de Ninou.

Le calme l'enveloppait, elle n'avait plus peur. Elle joignit doucement ses mains et baissa légèrement la tête. Doucement elle se mit à réciter le credo tout en pensant très fort à ses parents et surtout, à sa mère....

Elle se sentit d'un seul coup enveloppé d'un halo d'amour et huma un léger parfum de roses... Elle releva la tête et regarda Ninou.

Dis Ninou.... Sais tu quelle était la fleur préférée de ma mère ?

Elle se dit que Ninou allait trouver la question stupide et prit de nouveau sa main la serrant doucement....

Clemence_

Clemence regarda Ninou se déplacer vers la première rangée et lui montrer le banc. Elle le regarda puis ferma les yeux. Les mains toujours posées sur le marbre de l'autel elle imagina sa mère, le monde dans l'église, son père et son frère assis, suivant la messe avec attention, le regard rivé sur elle....

Elle se sentait sereine comme si elle était chez elle puis ouvrit les yeux et regarda Ninou....

Tu me disais ressentir sa présence Ninou, moi là, je ne sens pas grand chose....

Ninouchka

Ninouchka se déplaçait dans l'église, se dirigeant vers la statue d'Aristote.

Ta maman, c'est ici qu'il m'est arrivé plus d'une fois de la trouver à genoux, en prière.

Songeuse, elle repris sa déambulation vers le fond de l'église pour rejoindre sa colonne, celle sur laquelle elle s'appuyait pour entrer en méditation.

Quand je suis ici seule depuis un moment, dans le silence rompu seulement par le crépitement des cierges, j'ai parfois la sensation fugitive quand je regarde par là, de sentir sa présence.

Ninouchka sourit

Mais tu sais, c'est peut-être moi qui suis trop sensible, la partie slave de mon âme sans doute ...
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Ninouchka

Lentement elles progressaient vers le choeur.

Tout à coup, Clemence lâcha la main de Ninouchka, monta les marches qui la séparaient de l'autel et posa doucement sa main dessus.

Ninou s'était arrêtée dès que la jeune fille avait quitté sa main et la regardait faire luttant contre une boule de larme qui envahissait sa gorge.
Elle ne voulait pas se laisser submerger par les émotions.

Clemence, vue de dos, avait la stature de sa mère, avait la voix de sa mère. Que d'images anciennes, que de noms d'amis disparus ou partis en voyage elle faisait remonter dans la mémoire de la Blésoise.
Qu'il était difficile de faire le deuil de la vie à Blois au temps des amitiés fortes, des rires dans les rues, des coups de gueule sur la place, des déchirures aussi ... des déchirures à la dimension des affections.

Citation:

Montres moi ou s'installait mon père, Ninou.....

Ninouchka la regarda un instant avant de réagir, tentant de se ressaisir.
Puis lentement, elle se déplaça vers la première rangée à gauche de l'allée. Elle alla jusqu'au bout de la rangée, jusqu'à rejoindre la nef latérale.

Ici Clemence ... il se mettait ici ... souvent Thomas l'accompagnait
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Clemence_

Elle était déjà venue à l'église mais très rapidement mais là, elle la découvrit à nouveau. Serrant un peu plus fort la main de Ninou et admira l'intérieur de l'église. Tout semblait si calme et serein, elle respira profondément, se sentant bien d'un seul coup...

Elle suivit son amie et remonta l'allée centrale jusqu'à la nef, tournant la tête de part et d'autre, découvrant chaque vitrail. Elle sourit doucement en pensant qu'elle voyait ce que sa mère regardait sans cesse lors des différentes messes. Elles se rapprochèrent de l'autel et là, elle lâcha la main de Ninou. Elle monta les quelques marches et s'approcha de celui-ci. Un peu tremblante elle posa sa main sur le marbre froid, le caressant et releva doucement la tête. Elle posa son regard sur le premier banc de devant et tourna la tête vers son amie.

Montres moi ou s'installait mon père, Ninou.....

Ninouchka

Il faisait beau et pour la première fois depuis des semaines, Ninouchka retrouva un certain plaisir à se promener dans Blois.
Il y avait un moment maintenant que sa ville tant aimée n'était plus qu'un souvenir.

Mais en cette belle journée, quelque chose revenu de loin au fond d'elle, la faisait siffler en traversant le pont Royal. Elle se mit à courir prise d'un besoin de mouvement, d'une envie de bouger.

Elle arriva essoufflée en vue de l'église, se disant qu'il était temps de refaire de l'exercice parce que sa vie sédentaire ne lui faisait aucun bien.

Une silhouette était déjà là assise sur les marches. La Blésoise revint à un pas de marche normal, reprenant son souffle.

Dès qu'elle fut à quelques pas de celle qui l'attendait patiemment, elle l'interpella

Bonjour Clemence !

Un échange de bises affectueuses, le traditionnel "ça va ? " de part et d'autre et les voilà montant les marches.
Arrivées sur le parvis, Ninou tendit la main à Clemence.

Tu veux ma main pour t'aider ? Ou tu préfères entrer seule et que je te rejoigne ? Dis-moi de quelle façon tu veux entrer ... je me plierai à ton choix.
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Clemence_

Clemence se leva précipitamment en voyant arriver Ninou. Après une bise chaleureuse et un sourire d'encouragement elle posa la question une question à la jeune fille et celle-ci fronça légèrement les sourcils.

Citation:

Tu veux ma main pour t'aider ? Ou tu préfères entrer seule et que je te rejoigne ? Dis-moi de quelle façon tu veux entrer ... je me plierai à ton choix.

Elle la regarda droit dans les yeux avant de répondre avec une petite voix...

Et bien.... Si ça ne te dérange pas, je préfère y aller avec toi....

L'esquisse d'un petit sourire puis elle glissa sa main dans celle de Ninou.

On y va ?

Ninouchka

On y va !

Ninouchka resserra ses doigts autour de ceux de la jeune fille et l'entraîna avec elle dans l'église de Blois.

Une fois la lourde porte franchie, elles restèrent quelques instants au fond de l'église pour s'habituer à la pénombre et à la fraîcheur.

Elles se signèrent puis remontèrent lentement la nef centrale.

Ninou était attentive aux réactions de sa jeune compagne, prête à suivre ses souhaits.
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Akane

Après avoir effectué ses prières, la brune prit soin d'afficher un quelque chose...

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Clemence_

Le soleil brillait haut dans le ciel et Clemence se dit qu'il était temps pour elle de se rendre devant l'église. Elle chemina tranquillement et arriva la première. Elle attendait Ninou et elle en profita pour admirer l'édifice et le parvis. Elle ferma un instant les yeux, sembla entendre les cloches sonner et les fidèles arriver. Elle vit une belle dame devant la porte de l'église, accueillant les gens qui venaient assister à l'office et sourit légèrement. Elle ouvrit les yeux et ne vit personne... Un léger frisson la parcourut, devait elle entrer ou pas ?

Elle s'asseya sur les marches et attendit patiemment que son amie arrive....

Clemence_

La messe venait de s'achever et Clemence grogna, se disant qu'elle était encore en retard.... Malgré tout, elle se décida à entrer dans la grande église, si belle dans son souvenir...

Elle se signa et regarda autour d'elle. Les fidèles étaient partis et elle alla se positionner devant la statue d'Aristote. Machinalement elle se mit à genoux et se mit à prier avec ferveur, fermant les yeux. Elle pria pour Ante afin qu'il se sente mieux et qu'il revienne vite, elle pria également pour cette ville qu'elle aimait même si elle ne connaissait pas grand monde, restant dans son coin telle une sauvageonne...

Elle resta là un long moment puis se releva et alla faire brûler un cierge. Un cierge pour des gens qu'elle avait affectionné ici, il y a bien longtemps....

Soupirant encore une fois, elle n'arrivait pourtant pas à partir et alla s'asseoir sur un banc, profitant du calme et de la sérénité des lieux....

Melisande_asclepiade

Elle penetra a l'interieur , la fraicheur du lieu la saisie , elle remonta son chale sur les épaules et s'avanca jusqu'au milieu de l'église,se signe , s'agenouille sur un prie-dieu , joint ces mains

Je crois en dieu, le Très-haut tous puissant.
Créateur du Ciel et de la Terre.
Des Enfers et du Paradis.
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote. son prophète.
Le fils de Nincomaque et de Phaetis.
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je croi aussi en Christos.
Né de Marie et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainso qu'apres avoir souffert sous Ponce.
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine.
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine. Une et Indivisible.
En la communion des Saints.
En la rémission des péchés.
En la vie Eternelle
AMEN

Seigneur il a preferé aller vers vous par ma faute .. alors protegez le .....

Et pas plus fort qu'un murmure

Faites que jamais je n'oublie ma faute

Ninouchka

Depuis quand les cloches de Blois n'avaient-elles plus sonné ?

Depuis quand le ciel ne s'était-il plus rempli de leur chant joyeux renvoyé par les façades, se répercutant d'une rue à l'autre jusquà se perdre dans les campagnes avoisinantes ?

Il y avait longtemps ... trop longtemps.

Bien sûr elle était entrée bien des fois dans l'église de Blois pour aller se recueillir ou discuter à sa façon avec le Très-Haut, mais ce n'était pas la même chose qu'une messe.

Elle se hâta de traverser le pont et arriva devant le parvis alors que l'office commençait.

Elle s'installa silencieusement contre son pilier favori, se joignit aux prières communes puis laissa errer ses pensées. Très vite celles-ci se muèrent en prières muettes adressées à Celui qui pouvait tout, savait tout.

Elle en fut sortie par la lecture de Della et son sermon qu'elle écouta attentivement.
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Della

La présence de Ninouchka et celle de Boubou lui fit grand plaisir.
C'est toute enthousiaste qu'elle reprit :
Nous ne nous quitterons pas sans avoir célébrer l'amitié tel que Christos nous a appris à le faire.
Venez, mes frères et mes soeurs, venez autour de cette table, partager le pain de l'amitié, le pain qui réconforte.
Le partage, signe d'amitié, amitié qui réconcilie et qui donne sens à la vie...qui nous aidera à répondre à la question de Dieu.
Se plaçant devant l'autel, Della attendit les fidèles et leur distribua à chacun le pain de l'amitié.

Lorsque tous furent servis, ayant déposé la coupelle sur la table, elle étendit une fois encore les bras.
Chers frères et soeurs, prenons encore quelques instants pour demander au Très Haut de nous guider dans l'Unité de son esprit. Prions en silence.

Enfin, la diaconesse s'adressa une dernière fois à l'assemblée.

Mes frères et mes soeurs, je vous envoie, je vous renvoie chez vous, dans notre ville, dans notre quotidien.
Soyez les témoins de l'amour de Dieu.

Je vous remercie d'être venus célébrer avec moi, cette messe.

J'ai personnellement quelques annonces à faire...ensuite, si l'un d'entre vous veut lui aussi prendre la parole, il sera invité avec plaisir.

Vous n'ignorez pas que je viens de m'installer au presbytère, ici à côté.
J'y accueille tout qui le souhaite, que ce soit pour une petite visite ou pour autre chose. Il y a aussi deux chambres prévues pour des visiteurs. Si vous connaissez quelqu'un qui est à la rue ou qui cherche un toit pour quelque temps...n'hésitez pas !

J'aurais besoin d'une bonne du curé...Sourire amusé...Je ne suis pas curé mais j'aurais besoin d'une "bonne" quand même, une personne qui s'occuperait de la maison, du ménage, de la cuisine, de l'accueil des visiteurs si je suis absente...ce genre de choses. Cette personne sera rétribuée et logée si elle le désire. A nouveau si vous connaissez quelqu'un ou si vous-même êtes intéressé, venez me voir !

Je n'officierai pas dimanche prochain, les bonnes soeurs me réclament pour un bref séjour en les murs du couvent; mais que cela ne vous empêche pas de venir prier. Rendez-vous est donc fixé pour le dimanche 29 juillet, pour la prochaine messe. Bien entendu s'il y a des autres célébrations entre temps, je serai à votre disposition...pour les mariages, les baptêmes...les confessions aussi...enfin tout ce qui se célèbre !

Je pense que ce sera tout pour cette semaine...Merci encore !

A bientôt et bonne semaine !

Oh...j'oubliais...y a-t-il d'autres annonces ?
Et de poser le regard sur l'assemblée voir si quelqu'un se levait pour prendre la parole.
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Parait qu'on est en deuil et qu'il faut le faire savoir. C'est fait

Della

Posant un regard bienveillant sur l'assemblée des fidèles, et sur son frère en particulier, avec un petit signe de tête, Della reprit :
Mes frères et mes soeurs, je vous invite aujourd'hui, à écouter un extrait du Livre des Vertus.
Je vous propose le début du chapitre VI de la Création.
J'ai choisi cet extrait...parce que ensemble, vous et moi, nous créons aussi quelque chose aujourd'hui. Plus exactement, nous continuons la création du Seigneur...notre belle assemblée !

Della ouvrit le Livre, là où la page avait été marquée et se mit à lire d'une voix claire, calme et posée.

Chapitre 6 : La question

Della referma le Livre, avec des gestes lents, pour laisser résonner la question finale.
Ensuite, elle reprit, d'une voix plus nuancée, ponctuant ses mots et ses phrases, le regard balayant l'assemblée.

Quelle belle question que celle posée par Dieu !
"Selon vous, quel sens ai-je donné à la vie ?"
Oui, mes frères, mes soeurs, vous êtes-vous jamais demandé quel sens avait donné Dieu à la vie, à nos vies ?
Avez-vous jamais pensé au sens de vos vies ?
Comment vivons-nous et pourquoi ?
Sommes-nous tournés vers les autres ? Cherchons-nous comment nous rendre utiles, comment aider notre prochain, comment alléger une peine ?
Faisons-nous grandir la Vraie Foi et prônons-nous l'amitié aristotélicienne ? Sommes-nous des témoins de l'amour de Dieu, pour nous ?
Laissons-nous une place au plus pauvre ? Accueillons-nous avec chaleur, l'invité ou le nouveau venu ?
Remercions-nous le Créateur, chaque jour, pour nos vies, la nourriture, le travail, les amis et la famille ?

Si nos réponses sont "oui", si nous nous tournons vers les autres, si nous avons à coeur de devenir des témoins pour nos frères et nos soeurs, alors, Dieu sera content.

Il sera content parce que la réponse à cette question...question primordiale et fondatrice de notre Foi, cette question de savoir quel sens Dieu a donné à la Vie, c'est l'Amour. L'Amour, avec un grand A. L'Amour d'autrui, l'Amour pour la Création, l'Amour pour Dieu !
Aimer Dieu, c'est Aimer les autres, c'est Aimer et chanter sa Création, c'est aussi faire grandir et se propager la Vraie Foi, autour de nous.

Mais, si malheureusement, nos réponses sont "non", alors, gare à nous ! Nous sommes les victimes de la Créature sans nom, celle-là qui veut nous détourner de du regard de Dieu pour faire grandir le malheur !
Son but est de prouver à Dieu qu'elle a raison et que le plus fort doit écraser le plus faible pour avancer, pour se grandir !

Mais gardons-nous de nous laisser tenter par cette bestiole !
Oui, restons fidèles à notre Dieu Créateur, lui qui a tout mis à notre disposition, sur la terre, pour que nous puissions vivre en amitié les uns avec les autres...

Mes frères et mes soeurs, laissons-nous le temps, jusqu'à dimanche, pour réfléchir.
Je vous lirai alors les réponses qui furent données à Dieu et nous pourrons ainsi nous améliorer, avancer vers la Vraie Foi.

Et Della se tut à nouveau, pour que chacun puisse laisser résonner les paroles en lui.

Après quelques minutes de silence, elle vint déposer la coupelle et le gobelet sur l'autel.
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Parait qu'on est en deuil et qu'il faut le faire savoir. C'est fait

Bourguignon

Bourguignon assistait à sa première messe depuis son retour à Blois mais également à la première messe depuis le départ du curé. Et comme il fallait en rajouter il s'agissait du premier office de la Duchesse Consort, ce dimanche était donc le dimanche des premières en quelques sorte. Le Boeuf entra donc dans l'Eglise en se signant lorsque les cloches retentirent pour appeler les fidèles.

Avançant dans la nef il prit place salua de la tête les quelques personnes qu'il avait reconnu puis suivit avec attention l'office de la nouvelle diaconesse... A l'invation de Della le Duc demanda pardon puis comme dans toute cérémonie il recita le crédo

Je crois en dieu, le Très-haut tous puissant.
Créateur du Ciel et de la Terre.
Des Enfers et du Paradis.
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote. son prophète.
Le fils de Nincomaque et de Phaetis.
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je croi aussi en Christos.
Né de Marie et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainso qu'apres avoir souffert sous Ponce.
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine.
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine. Une et Indivisible.
En la communion des Saints.
En la rémission des péchés.
En la vie Eternelle
AMEN
_________________

Maximien

Ah, Dimanche, à la messe didiou !
Surtout quand c'est la frangine qui officie, bon, par contre, toujours pas rentrer chez lui, donc toujours avec sa belle armure au couleur de l'Hospital.
Celui ci rentra donc dans la sainte battisse, se signant, il s'avança dans celle ci.

Et puis, en retard ? que né ni, a temps ? oui, toujours !
Il s’installa au devant écoutant la diaconesse.
Demander pardon ? oh bas, ce n'était que des hérétiques, félon, breton, traite enfin toute la clique, et même une sorcière tiens, mais bon si dieu le veut il en sera ainsi.
Il récita donc le pardon

Je confesse à Dieu Tout puissant,
A tous les Saints,
Et à nous aussi, mes Amis,
p
Parce que j'ai beaucoup péché
En pensée, en parole, en action.
Je suipplie tous les Saints,
Et Nous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'Absolution et la rémission de tous nos péchés.

Enfin oui, il pouvait prier, dieu avait été généreux avec lui, lui donnant la force de pourfendre les hordes d’hérétique déferlant sur le royaume.
Puis vins le Crédo

Je crois en dieu, le Très-haut tous puissant.
Créateur du Ciel et de la Terre.
Des Enfers et du Paradis.
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote. son prophète.
Le fils de Nincomaque et de Phaetis.
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je croi aussi en Christos.
Né de Marie et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainso qu'apres avoir souffert sous Ponce.
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine.
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine. Une et Indivisible.
En la communion des Saints.
En la rémission des péchés.
En la vie Eternelle
AMEN

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Della

Un sieur entra discrètement que Della salua d'un geste de la tête, ignorant que c'était à lui qu'elle avait écrit quelques jours auparavant concernant son baptême.

Dame alienor arriva.
Bien le bonjour, dame Alienor. Je vous remercie beaucoup.
La diaconesse sourit en regardant l'enfant dans les bras de sa mère. Quel bel enfant ! Il semble en bonne santé.

Il était temps, à présent de s'en aller vers l'autel où elle prit quelques instants pour recentrer toute son attention sur ce qu'elle avait à faire, ce qui laissa le temps aux dernières conversations de s'achever.

Après une rapide prière silencieuse pour demander au Très Haut de l'assister, elle débuta la messe, souriante et très heureuse.

Mes frères et sœurs,

Je vous souhaite la bienvenue en ce beau dimanche d'été, dans notre belle église de Blois !
Je suis particulièrement heureuse mais aussi très angoissée à l'idée de célébrer avec vous, la messe dominicale.
J'espère ne pas dire ou faire trop de bêtises...j'espère aussi que vous serez indulgents avec moi, pour cette première fois, ici.

Elle marqua une pause, le temps de retrouver un peu de souffle.

Puisse l'Esprit de Dieu nous habiter et nous guider dans ce temps de partage fraternel.

Nous sommes des hommes...et des femmes bien sur aussi...nous sommes imparfaits...sisi...je vous l'assure...il nous arrive de commettre des actes ou d'avoir des paroles qui ont blessé les gens autour de nous.
Pour ces gestes et ces paroles qui nous égarent du bon chemin, demandons pardon à Dieu.

D'un geste, Della invita les fidèles à dire avec elle, l'acte de contrition.

Après un instant de silence, elle reprit :
Ainsi, plus légers, libérés du poids de nos péchés, nous pouvons ensemble, d'une même voix, entamer notre Credo.

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Parait qu'on est en deuil et qu'il faut le faire savoir. C'est fait

Bleiziruz

Bleiziruz entra dans une église vide et alla se tapir près d'un pilier, dans une basse nef. D'ici on pouvait ne rien perdre de la messe sans nécessairement être vu de tous.

Alienor28

Alienor avait entendu les cloches de l'église sonner de nouveau.......Enfin se disait elle, les habitants de Blois allaient pouvoir retrouver le chemin de la foi.

Après avoir habillé ses deux petits derniers , elle partit vers l’église. Alienor avait confié Edouard à Mathilde désormais grande pour le guider jusqu'en ville, tandis que Guillaume dormait dans ses bras. Alienor espérait qu'il ne s'éveillerait pas durant l'office.

Arrivant sur le parvis, elle sourit et salua la nouvelle diaconesse enfin arrivée

Bonjour Vostre Grasce..... je n'ai pu vous accueillir lors de votre arrivée et vous m'en voyez désolée .......
Soyez la bienvenue à Blois dame Della

Alienor sourit
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Alya.

Les cloches de l'église sonnaient déjà l'appel de la messe. Elle allait être en retard ! Hop, ses bottes, son sac en bandoulière, son chien et ... son chien ?

"CAAAAAAAAAAAAALE !!! "

la jeunette se dirigea à tâtons vers la porte qui était déjà ouverte et pu comprendre que LUI était déjà prêt ...

"Hum ... bon d'accord j'ai un peu trop trainer ce matin mais tu n'as pas besoin de te préparer toi hein, alors pas de réflexions je te prie !? "

Un petit rire et une caresse au molosse et les voila ENFIN partis en direction de l'église. D'ailleurs elle ne croisait pas beaucoup de monde sur la route, étrange, ou sont-ils tous passés ? Ha, les voila justement arrivés ... pas grand monde non plus dans l'église si ce n'est ... une odeur familière ... très familière ... c'est le parfum de Hild ca !!! Un petit chuchotis à l'oreille de Cale :

"Hey mon gros, amène moi à Hild s'il te plait ! " Moui enfin même si ca ne lui plaisait pas d'ailleurs, car le Berger d'Anatolie n'avait pas trop le choix quand on y réfléchissait ... toutefois, de très bonne humeur ce matin, il dirigea sa maitresse en direction du font de l'Église.

"Hild, t'es la ... ? "

Delalou.

Delalou se leva de bonne heure, comme chaque jour. Elle partit assez tôt jusqu'à l'église car avec sa faiblesse physique de ces derniers temps, chaque déplacement lui coûtait énormément d'énergie.
Elle arriva et aperçut 3 personnes, dont deux qu'elle connaissait, salua légèrement et alla lentement s'assoir, épuisée.
Elle attendit longuement, mais la nouvelle diaconesse avait l'air en retard. N'ayant rien de prévu pour la journée, elle se dit que quitte à s'ennuyer quelque part, autant le faire sous le toit du Très Haut.

Della

Dimanche 15 juillet 1460 - Messe dominicale

Della arriva à l'église, en ce dimanche particulier pour elle. Sa première messe à Blois, elle l'avait préparée avec soin.
Elle entra par la petite porte menant à la sacristie.
Il faisait frais dans cette petite pièce éclairée d'une seule fenêtre dont d'épais barreaux empêchaient qu'on en profite pour entrer ici sans y être invité.

Là, Della ôta son bliaud et enfila l'aube blanche de sa charge de diaconesse, ceinte d'une ceinture terminée par une croix qui n'était pas sans rappeler le chapelet de prières.
Autour de son cou, elle pendit encore la croix aristotélicienne reçue à la fin de son séminaire.
Elle se sentait prête.

Comme elle n'avait pas encore d'enfant de choeur pour la seconder, elle s'en alla sonner elle-même sonner les cloches qui, l'espérait-elle, allaient faire venir tout Blois !

Lorsqu'elle estima que les cloches avaient assez sonné, elle vint se tenir près de la porte, prête à accueillir les paroissiens.

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Parait qu'on est en deuil et qu'il faut le faire savoir. C'est fait

Della

Le lendemain matin, Della revint à l'église.
Cette fois, elle venait évaluer les quelques petits travaux qui seraient nécessaires.
Un bon coup de balai déjà, rafraîchir quelques peintures aussi et tenter de trouver un artisan capable de réparer cette pauvre statue de sainte Boulasse qui avait perdu son nez et puis il faudrait aussi rendre à certains bancs un semblant de stabilité, beaucoup étant bancals, ce qui risquait d'entraîner des chutes de paroissiens. Ce qui était toujours du plus mauvais effet !

Elle afficha à nouveau une annonce :

Citation:

Aux paroissiens de Blois.

Bonjour !

DIMANCHE 15 JUILLET 1460

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Parait qu'on est en deuil et qu'il faut le faire savoir. C'est fait

Hildegardeii

Le soleil devait déjà s'être levé car un rayon filtrait à travers les planches mal jointives de la cabane de Hilde. Il éclaira le mur, un peu palot au départ et poursuivit son chemin au fur et à mesure que le soleil montait, descendant vers la couche où Hilde dormait profondément. Encore dans son rêve, elle se retourna et le rayon atteignit son visage, dardant une lumière crue. Elle s'éveilla, génée par la leur rouge derrière ses paupières, ouvrit un oeil ....

Aaaaarrrghhh ! Non ! Pas déjà !

Penser à réparer cette planche, à boucher l'interstice qu'on ne l'embête plus le dimanche matin.

... Dimanche matin... !!!!!

D'un coup elle réalisa que c'était aujourd'hui que la diaconesse lui avait dit de venir à l'église... assister à la messe ! Elle se leva d'un bond, la tête échevelée.

Put... ! c'est à quelle heure la messe ???

Vite, elle s'aspergea d'eau fraiche pour chasser les dernières brumes du sommeil.. sauta dans ses braies, enfila sa chemise et attrapa ses chausses qu'elle enfila à cloche pied en franchissant la porte.

Elle courut vers la ville, toute proche heureusement hein .... déjà se lever c'est bien mais s'il faut en plus se taper un marathon.... pour une messe....
Franchit la porte de l'édifice.... scruta l'obscurité, les yeux encore éblouis du soleil du matin....

Personne ? C'était bien aujourd'hui ???

Elle s'avança, ignorant le bénitier dans lequel nageait un tétard... et s'installa sur le banc du fond...

On verra bien ma foi...

Della

Une fois installée à l'auberge, les malles ouvertes et le rangement fait, Della se rendit à l'église de Blois.
Elle avait envie de voir l'édifice où elle pourrait officier.

C'est sur la rive gauche de la Loire que l'église se situait, dans un quartier très calme et très joli. L'endroit en lui-même était agréable.
De l'extérieur, on voyait le haut clocher à peine terminé dans lequel sans aucun doute devaient résonner à qui-mieux-mieux d'énormes cloches, ponctuant la vie de la ville.
La nef semblait plutôt ancienne tandis que le reste du bâtiment sentait la construction neuve. D'ailleurs, l'on pouvait encore voir quelques échafaudages destinés à soutenir les derniers travaux, du côté du choeur voûté d'ogives et debouchant sur une abside à trois pans.
L'église de Blois était une église d'apparence toute simple, mais...une fois rentrée à l'intérieur, Della découvrit une église remplie de clarté recelant de bien nombreuses oeuvres d'art telles que des statues de saints ou des tableaux représentants des passages de la vie de Christos ainsi que de magnifiques vitraux relatant le Mythe Aristotélicien.

Toute à sa contemplation, elle ne vit pas tout de suite l'homme qui priait.
Lorsqu'elle l'aperçut, elle le salua, à voix basse, ne voulant pas rompre par trop le silence bienfaisant de l'endroit.
Messire, le bonjour. Je suis Della d'Amahir-Euphor, Diaconesse de Blois.

Plus tard, au moment de repartir, Della afficherait l'annonce de sa nomination, un peu honteuse lorsqu'elle relut la date de cette nomination...et d'arriver seulement maintenant.

Citation:

Nomination de Soeur Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor

Nous, Charles Diftain d'Embussy, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,

Annonçons la nomination de Soeur Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor au poste de Diaconesse de Blois.

Elle aura à cet effet la charge de la paroisse de Blois pour la menée des offices dominicaux et la réalisation de l'ensemble des sacrements communs; baptême, mariage, funérailles, Eucharistie.

Puisse Aristote la guider,

Fait à Orléans, le IIe jour du mois de mai de l’an de grâce MCDLX.

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Parait qu'on est en deuil et qu'il faut le faire savoir. C'est fait

Remus_

Arriver en ville au petit matin, un homme se rendit à l'église de Blois, il entra, fit les rites d'usage, et observa avec un silence respectueux, l'intérieur de l'église, à la fois semblable et différente au église des autres villes, semblable dans l'ensemble, mais différente dans les détails. Avançant lentement il regarda à droite, à gauche, avant de s'agenouiller devant un autel pour prier.

Delalou.

Delalou était perdue. Elle était venue au village en pensant rencontrer des gens ayant eu la même éducation qu'elle, les mêmes valeurs, la même vision des choses, ou presque, chacun étant une personne différente de l'autre. Mais ses parents ne l'avaient en rien préparé à la vie en communauté, ils avaient été des parents exemplaires et un couple exemplaire. Elle s'était rendue compte qu'elle ne rencontrerait jamais le prince charmant, puisque le seul qui existait n'était pas pour elle, il avait vécu à une autre époque et avait rencontré sa mère, c'était son père. Ses parents formaient le seul couple jusque-là qui lui avait montré la beauté, la pureté et la longévité de l'amour. Ses parents l'avaient éduquée dans le respect de la parole du Très-Haut et des préceptes d'Aristote, dans le respect des classes sociales, et des autres, et sa vie à Blois lui avait montrée que peu étaient les personnes ayant les mêmes engagement.
Elle commençait à se dire que sa vie n'était qu'un rêve et qu'elle ne pourrait jamais s'intégrer dans une société si différente de son vécu. Plusieurs personnes la voyaient déjà travailler dans l’Église, mais elle se l'imaginait de moins en moins, ne se voyant pas prêcher pour des personnes qui ne respectaient Aristote qu'une journée par semaine et encore, et qui ne la respectait elle-même qu'à peine...
Ces derniers jours, elle avait tellement prié et s'était occupée de ranger ses affaires pour retourner sur ses collines qu'elle n'avait pas pris le temps de manger. Elle maigrissait à vue d’œil, n'étant pas bien grosse au départ, il ne devait plus rester une once de gras entre ses os et sa peau.

Alors qu'elle évitait de se rendre en ville depuis plusieurs jours, elle avait reçu un courrier, quelqu'un prenait de ses nouvelles et s'inquiétait de sa santé. D'aucuns auraient pu se dire que ce courrier venait d'une des personnes avec qui elle avait passé de nombreuses soirées en taverne, mais ce n'était pas le cas. L'étonnement se lu dans les yeux de la jeune femme lorsqu'elle vit la signature... Une personne à qui elle n'avait parlé qu'une soirée, une femme à l'accent fort prononcé et au français mal assuré, Sasaw. La seule personne qui s'était inquiétée de son absence en taverne depuis quelques jours était une personne qui n'était jamais en taverne avec elle, la seule personne qui s'était enquis de ses nouvelles était une personne que beaucoup évitaient. Malgré son affaiblissement physique, Delalou se dirigea vers sa taverne, dans laquelle elle n'était jamais allée, pour remercier la dame de sa sollicitude si étonnante.

Le lendemain matin, alors qu'elle s'était assoupie la veille au soir en faisant sa prière, genoux sur le sol, coudes sur son lit, elle ne se réveilla pas. On pouvait entendre ses deux chiens hurler à la mort à ses côtés, alors que son pouls se faisait de plus en plus fuyant. Delalou ne se rendait compte de rien, elle était comme en plein rêve, de retour chez elle dans les collines, ses parents l'accueillant à bras ouverts, lui disant qu'elle leur avait manqué. Puis, en une seconde, changement de décor, elle se retrouve dans un lieu d'une couleur blanche immaculée, un lieu irréel... Et là, une silhouette et une voix qu'en même temps elle n'avait jamais vu, mais qu'elle connaissait depuis toujours, Aristote en personne ! Delalou reste sans voix, n'essaye même pas de se pincer, et écoute :
Delalou, bienvenue. Je t'observe chaque jour, comme chacun des humains sur terre, et je ressens ta peine et ton désarroi. Je comprends qu'arriver dans un lieu inconnu est perturbant, surtout pour quelqu'un comme toi, qui n'a toujours côtoyé que ses parents et vécu ses journées en solitaire dans la nature avec ses animaux pendant plus de 17 ans. Mais Delalou... Il n'est pas temps pour toi de me rejoindre et de rejoindre tes parents. Ta nouvelle vie est le défi que je te lance, réussir à apprendre des autres, à les comprendre, à les pardonner, les respecter, malgré leurs erreurs. Je sais que tu essayes et que cela te fait souffrir, mais tu as grandi dans un cocon hors de la société et c'est pour cela que je t'ai fait venir en ville. Tu es libre de faire tes propres choix, tu verras plusieurs destins s'ouvrir devant toi et tu pourras les choisir de ta propre initiative, tout comme tu as choisi d'aller en taverne hier soir.
Tant que tu resteras dans le chemin de la loi humaine, tu seras sur la bonne voie.
Retourne chez toi, tu as encore des années devant toi.

Houuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ! Houuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !

Delalou se réveille en sursaut. Ses chiens sont à côté d'elle, lui léchant la joue. Elle essaye de faire le point visuellement pour savoir où elle se trouve, puis ses idées se replacent, elle est chez elle, à Blois...
Elle rampe jusque dans la cuisine et là, un de ses chiens met ses pattes sur la table et fait tomber quelque chose sur le sol à l'aide de son museau : du fromage. Delalou l'attrape péniblement et le porte à sa bouche. La voilà qui revient... Pour une nouvelle vie ? L'avenir le dira...

Wendoline

Sa promenade matinale touche à sa fin.

Tout à coup, en passant près de l'église, elle change de direction et pousse la lourde porte. Après tout, y-a-t'il besoin d'un prêtre ou d'un diacre pour prier et s'adresser au Très Haut ?

Le froid la saisie et elle resserre instinctivement son châle autour de ses épaules, puis après s'être sgnée, se dirige vers le premier banc et.......!! Delalou. y est endormie !!

Sans la brusquer, elle s'approche de la jeune femme et lui souffle doucement alors qu'elle pose sa main sur la sienne......

Delalou. réveillez-vous...... vos mains sont toutes froides...... vous seriez mieux dans votre lit..... vous.... vous êtes endormie.....

Elle ôte son châle et le dépose sur les épaules de la jeune femme alors que celle-ci dans son subconscient semble avoir entendu sa voix.
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Delalou.

Delalou se réveille en sursaut, toute honteuse de s'être endormie.

Je suis désolée... Je ne me suis point rendue compte que j'étais si fatiguée. Cela n'arrivera plus.

Delalou était confuse, ses rêves avaient été très perturbants, et pour éviter de nouvelles perturbations à l'avenir, elle ne voyait qu'une solution, devenir ermite... Elle salua Wendoline et alla faire ses bagages pour repartir d'où elle venait.

Eustache_le_moine

Maintenant, mes amis, remplis de cet amour que Dieu nous donne, venez et partageons le Pain de la Vie et la coupe de Vin du Salut :

Lepirate conclut en disant :

Allez en paix, mes enfants ! Que le Très-Haut vous garde et vous guide sur les chemins des vertus et de l'amitié aristotélicienne.

Sur ces paroles, lepirate remonta l'allée centrale et resta sous le porche afin de saluer les fidèles lorsqu'ils passeraient devant lui pour sortir de l'église .....

Wendoline

Elle avait écouté l'homélie de Lepirate avec beaucoup d'attention. Il était question d'amour et son sermon ne pouvait mieux tomber.

L'amour de son prochain, l'amour au sein d'un couple, un amour autre mais que l'on pouvait qualifier de tel entre amis sincères.

La messe prend fin et elle se recueille longuement, prie pour ses amis dans le chagrin, ceux qui ne sont pas épargnés par la vie..... elle prie aussi pour que la paix si longtemps attendue, perdure.

Puis l'office terminé, elle se dirige vers la sortie et rejoint Lepirate, le sourire aux lèvres.

C'était un très bel office Lepi, mais racontez-moi...... que faites-vous ici ? je vous croyais à Tonnerre avec Eoliance !
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Aurae

Ah l'amour quel mot magik, une flèche qui transperce tous les maux, par de là les âges et les lieux. Après avoir suivi religieusement le début de l'office, Aurae pris un petit moment pour méditer sur la notion d'amour, chose qui à l'heure actuelle était encore un peu flou pour lui. Bien sûr, il était toujours là pour aider les autres, rien ne changerait cela, même si durant une période il s'était posé la question de l'utilité après tous les déchirements qu'il avait connu. Quoi qu'il en soit, le Duc était toujours en vie et c'était la plus grande preuve d'amour que pouvait lui faire Aristote, maintenant il restait à savoir comment rendre cette amour au plus grand nombre... Peut-être auprès des Hospitaliers... Peut-être... Seul l'avenir dira jusqu'où il ira et si ses blessures intérieur ne lui coupent pas finalement l'herbe sous les pieds...

Après avoir pris la Sainte-Cène, il se dirigea vers le parvis et alla remercier l'archidiacre pour son office, puis saluer ses amis présent.

Delalou.

Delalou alla partager le pain et le vin, même si d'habitude elle ne buvait pas de boissons alcoolisées, ces deux éléments dans une église étaient les symboles de la vie et du Très Haut et elle ne pouvait refuser de les partager.

Delalou attendit que le diacre sorte puis vint à sa suite. Arrivée à sa hauteur, Delalou le remercia.

Je vous remercie, je m'inquiétais de ne pouvoir assister à des offices en ce village, vous m'avez redonné espoir. Que le Très Haut vous garde également.

Elle s'inclina, s'éloigna tout sourire et laissa les autres fidèles s'approcher.

Delalou.

Delalou entra dans l'église en pleine nuit, elle avança à tâtons à la lumière des chandelles allumées et trouva un siège au premier rang.
Elle s'agenouilla, se signa, mit ses mains en prière et s'adressa au Très Haut.

Je sais que Vous mettez sur nostre route des événements que Vous nous pensez capables de gérer et surmonter, mais la vie dans une communauté, dans un village, avec des habitants si différents de moi, je ne suis point sûre de pouvoir y rester... Lorsque j'essaye de me relâcher un peu et participer aux amusements des gens, certaines critiques me parviennent, et si je ne participe point aux amusements ce sont d'autres critiques qui viennent. Les croyants comme mes parents et moi se font plus que rares dans le village.
Certaines personnes m'ont proposée de devenir diaconnesse pour guider les paroissiens et pêcheurs, mais je ne suis point sûre de pouvoir faire ce genre de chose, c'est encore trop tôt, je ne suis point sûre de réussir à m'intégrer dans ce village pour prendre cette responsabilité qui n'est pas pour moi une formalité...
Mes parents et leurs conseils me manquent tant... Avant je trouvais des réponses lorsque j'assistais à la messe, mais il n'y en a point icelieu et plutôt que d'avoir des réponses, je n'ai que plus de questions...
Devrais-je prendre du temps dans ermitage pour réfléchir à tout cela ? Devrais-je trouver une communauté plus religieuse ?

Delalou continua pendant un long moment sa discussion avec le Très Haut, puis se contenta de rester là, les mains jointes, comme si les réponses allaient lui venir pendant une connexion divine. Mais, la fatigue aidant, elle s'endormie dans l'église...

Delalou.

Delalou avait entendu les cloches de l'église, elle fut très surprise puisqu'elle savait qu'aucun n'officiant été domicilié dans le village. Par curiosité, elle se prépara rapidement, nourrit ses animaux et courut jusqu'à l'église. Elle se demanda s'il y avait une cérémonie particulière, même si le son des cloches annonçaient plutôt une messe qu'un mariage, il était toujours possible que quelqu'un ait voulu faire une blague de très mauvais goût...
En arrivant, elle se rendit compte qu'il ne s'agissait pas d'une blague mais bien d'une messe dominicale. Elle remercia le Très Haut avant d'entrer dans l'église, prit de l'eau pour se signer et s'installa sur un banc au fond de l'église. Elle avait reconnu Wendoline qu'elle avait croisé de nombreuses fois et le maire, dont elle avait fait connaissance la veille en taverne et qui l'avait beaucoup aidé avec ses impôts.

Elle observa l'officiant dont la tenue ne laissait aucun doute à Delalou, il s'agissait d'un diacre, et sourit lorsqu'il annonça qu'il viendrait régulièrement faire l'office au village.
Elle récita en chœur avec le diacre les deux prières qu'elle connaissait bien évidemment par cœur.

Delalou écouta ensuite avec attention le texte et l'homélie du diacre. Elle connaissait bien le Livre des Vertus et aimait beaucoup ce passage.
Pendant l'homélie, Delalou se dit qu'elle devrait encore plus ouvrir son cœur à l'amour de son prochain, même si elle le faisait déjà, on ne le faisait jamais assez...
Elle pensa également au Duc et à feue sa femme et pria le Très Haut pour leur deux âmes, comme elle l'avait promis la veille.
Elle murmura à la fin de l'homélie "Amen".

Islington

Isly arriva dans l'église. Un peu en retard. Il s'assit près de Wendy et écouta le prêche.
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Eustache_le_moine

lepirate en pleine office vit de nouveaux visages entrés au fur et a mesure dans l'église . Il reconnu un visage familier de son périple Champenois , la douce Wendoline . Il lui fit un sourire et aurait plaisir à converser de ce temps déjà lointain après l'office .

Puis L'Archidiacre ouvrit le livre et avec une voix forte mais douce il commença la lecture :

Lecture du Livre des Vertus : Création VII: L’amour

Citation:

Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort par le faible.

Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

Et Dieu lui demanda: “Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !”. Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: “Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste...”. Et Dieu lui ordonna: “Parle et je te le dirai !”.

Alors, Oane répondit: “Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.

Lepirate débuta l'homélie qu'il avait préparé :

Vous avez sûrement tous compris que je parle ici d’amour. Dans ce passage que je trouve important, il est dit :
De s’aimer les un les autres comme dieu nous aime, de ne pas juger son prochain et de s’aider, d'aimer chaque personne sur terre car Dieu aime tout le monde et nous à donné la vie car il est notre créateur et nous devons aimer les autres comme Dieu nous aime lui-même !!!
Lorsque je lis ce texte beaucoup de choses se passent dans ma tête et je ne peux m'empêcher de penser que l'amour nous explique toute chose, l'amour résout tout. C'est pourquoi nous devons admirer l'amour, où qu'il se trouve.
Si l'amour est aussi grand que saint, si le plus simple désir peut se trouver dans la nostalgie, alors je peux comprendre pourquoi Dieu veut être loué par des gens simples, par ceux qui ont le cœur pur et qui n'ont pas les mots pour exprimer cet amour.
Dieu vient de si loin et il s'arrête là où le néant commence, juste sous nos yeux.
Peut-être que la vie est une vague étonnante, une vague aussi haute que la mort.
N'oubliez jamais que nous trouvons le Seigneur dans la terrible grandeur de la souffrance. C'est à dire que l'amour de Dieu,celui qui nous a donné se trouve et se met en marche lorsque nous venons en aide aux gens, lorsque nous faisons preuve d'amour.
Je finirais en disant ceci, ne craignez pas les choses, combattez le mal et la souffrance, faites de l'Amour le centre de votre cœur afin que pour toujours vous soyez dans le Lumière du Seigneur.
Amen !!!

Wendoline

Lorsqu'elle entend les cloches sonner au loin, très étonnée, elle s'arrête et tend l'oreille, c'est bien ça !!

Rapidement elle se dirige vers le lieu de prières où elle a l'agréable surprise de voir que l'officiant n'est autre que Lepirate !! un ancien troyen !

Bonjour Lepirate, ravie de vous revoir et surtout ravie de constater que vous allez prêcher la bonne parole.

Puis elle pénètre à l'intérieur et va s'installer.

Lorsque l'office débute, elle reprend tout bas la confession et continue sur le crédo

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Eustache_le_moine

lepirate entra dans la belle église de Blois . Il savait d'après les registres de la province que plus personne n'officiait dans ce lieu depuis quelques temps déjà .

Comme il était la encore pendant un ou deux jours , il avait largement le temps de remettre en état le lieu de culte , faire un brin de poussière , de rangement ....

Il avança dans la sacristie , trouva les ustensiles de nettoyage , de culte et de prière .

Une fois tout en ordres , nettoyés , les chaises rangées , les cierges en places il ne restait plus que à faire sonner les cloches qui étaient silencieuses depuis trop longtemps . Cela allait faire bien drôle et je pense plaisir aux paroissiens de la ville .

Il sonna , encore et encore de façon à rameuter le plus de fidèles possibles . Puis habillé de sa parure d'office il se mit sur le parvis de l'église pour accueillir l’espérait il les blésois .

Eustache_le_moine

Les fidèles pénétraient dans l'Église. Le diacre les accueillit au porche. Une fois qu'ils furent tous là, il remonta l'allée centrale, quelques inclinaisons de tête vers ses fidèles, et se plaça face au pupitre.

"Mes frères et mes soeurs,
C'est avec un grand plaisir que je vous accueille aujourd'hui à l'Église de Blois –c’est là où j’entends venir regulièrement preché la parole de Aristote-.
Pour le début de cette messe je vous propose de nous confesser."

"Prononçons maintenant le Credo."

Hildegardeii

Lorsqu'elle poussa la lourde porte de l'église, elle fut assaillie par la fraicheur qui régnait à l'intérieur. Le soleil, déjà haut, chauffait les dalles du parvis et Hildegarde était aveuglée par la lumière crue de cette fin de matinée.

Elle pénétra dans le narthex et s'arrêta le temps que ses yeux s'habituent à la pénombre. Un frisson la parcourut et elle jeta un rapide coup d'oeil pour vérifier qu'elle était seule.

Ignorant le bénitier, elle s'avança dans la nef, à pas lents. Le soleil pénétrait par les vitraux et dardait des rayons colorés dans les travées. Hilde avançait lentement dans l'allée centrale. L'autel trônait face à elle. Le regard rivé sur le marbre rose, elle monta les trois marches et fit le tour de l'autel, laissant ses doigts glisser sur le bord de la pierre froide. Par endroits, la pierre était un peu ébréchée et elle en apprécia chaque relief.

Levant la tête vers les vitraux, elle fit le tour du déambulatoire en caressant le bois usé des stalles. Le cilice tirait... Et le métal mordait sa peau à chaque pas.

Elle n'en avait que faire. La douleur n'y faisait plus rien.

Elle se retouva face à l'entrée de l'église, derrière l'autel. Elle posa les mains à plat sur les broderies posées sur l'autel et caressa le dessin de fils. Fermant les yeux elle prit une grande inspiration.

Elle leva les bras et le visage levé vers le ciel, elle ouvrit les mains et cria :

PARLE MOI !

Delalou.

Nous étions dimanche et cela faisait très exactement 7 jours que Delalou avait quitté la maison familiale dans les colines avoisinantes pour emménager au sein du village de Blois, ce même village qu'elle voyait de loin lorsqu'elle sortait avec ses animaux.
Cette semaine avait été riche en bouleversements, en rencontres et en réflexions. Tout d'abord Delalou arrivait dans un village où les gens se connaissaient et avaient leurs conversations bien rôdées, laissant difficilement la place à des personnes nouvelles ou de passages, mais elle devait persister, si le Très Haut l'avait menée jusque là c'était pour qu'elle s'y intègre, elle le savait. Ensuite, Delalou n'avait pas l'habitude de sociabiliser, elle avait toujours eu ses parents et personne d'autre, à part ces dernières années sur les marchés mais les conversations étaient toujours les mêmes, et si les tavernes vides n'aidaient pas à la sociabilisation, les tavernes pleines de monde n'étaient en rien un facilitateur... Après, Delalou s'était vite aperçue que l'éducation qu'elle avait reçu n'était pas celle que les autres villageois ou voyageurs avaient vécue, elle avait rencontré des personnes à la limite de la folie, des couples illégitimes, des personnes aux jurons faciles, bref, des gens de la vie de tous les jours pour les uns et des étrangetés pour Delalou. Et enfin, elle avait découvert le travail à la mine qui lui avait fait découvrir un tout nouveau monde.

Heureusement, elle avait pu découvrir le jardin d'Aspasie qui lui permettait de se détendre puis elle avait ses animaux qui l'attendaient là où se trouvait sa maison et son nouveau terrain alloué à son arrivée.
En ce dimanche, elle prit le chemin de l'église qui n'avait malheureusement pas sonné pour l'office... Delalou avait appris qu'il n'y avait pas d'officiant à Blois et que donc, les messes se faisaient plus que rares. Elle qui n'avait jamais manqué un office de toute sa vie en était fort attristée et avait voulu néanmoins se rendre à l'église en ce jour particulier. Elle entra, se signa, s'avança et prit place à genoux près de l'autel.
Elle fit le vide dans sa tête pour entrer en communion avec le Très Haut puis ouvrit les yeux en les dirigeants vers le haut et se mit à murmurer :

Je Vous remercie d'être à mes côtés chaque jour et de me donner la force de surmonter les obstacles qui se dressent devant moi. Je Vous remercie de m'avoir menée jusqu'en ce village, me permettant de découvrir une toute nouvelle vie. Je Vous prie de me donner la force d'accepter la différence et de pardonner les écarts de conduite comme Vous le feriez. Je prie pour les âmes des pêcheurs de ce village qui ne se rendent point compte de leurs erreurs. Je Vous demande de pardonner mes erreurs et mon ignorance et de m'aider à apprendre chaque jour d'avantage.
Hier une personne m'a dit que peut-être j'étais trop pieuse, je ne sais point ce que cela veut signifier, comment quelqu'un pourrait être trop pieux, et en quoi le fait d'être pieux pourrait empêcher de vivre la "vraie vie". Aidez-moi à comprendre ou à faire comprendre Votre Parole lorsque cela est nécessaire.
Amen

Delalou ferma les yeux de nouveau et resta ainsi un long moment. Elle se releva enfin, se signa et prit la direction de la sortie pour rejoindre le lieu de vie du village, les tavernes, où elle ne buvait que de la tisane.

Dams.

Dams était arrivé à Blois de bonne heure, il fit une longue promenade digestive après dejeuner dans les rues de la ville, où un temps il avait résidé...
Ses pas le guidèrent devant l'eglise, lieu où il desirait se rendre à tout prix, il en avait discuté avec les peronnes rencontrées en taverne ce matin.

Il entra, se signa, puis se dirigea au premier rang où il pria de longues minutes, pensant à tous ses amis ici présents, ceux d'autres duchés et enfin ceux dont il n'avait plus de nouvelles, éloignés par le temps, mis qu'il comptait bien reveoir...

Il termina sa prière par une pensée particulière à son amie Nanou revenue à Blois en Nave Giennoise depuis peu, après un très lon voyage.

Il se leva, alluma un cierge, regarda la flamme et quitta la paroisse.

Demain il sera sur les chemins...

Richard.de.cetzes

L'escorte Épiscopale de l'Évêque d'Orléans arriva à l'entrée de l'église de Blois. Le Prélat avait besoin de se rendre au contact des villageois de ce village afin de leur annoncer sa venue. Mgr Charles Diftain d'Embussy descendit lentement du carrosse, puis d'un pas assuré se dirigea vers l'entrée de l'église de Blois afin d'y rencontrer le personnel qui était sur place, puit les fidèles.

Les Gardes de l'Évêque restèrent à l'exterieur quant il pénétra dans ce lieu de prière.

- Bonjour mes chers fidèles ! Bonjour à ce beau village de Blois !

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Monseigneur Charles Diftain d'Embussy, votre nouvel Évêque d'Orléans. Sâchez que je suis heureux d'être le Chef de ce Diocèse et de me rendre à vos côtés, en ce jour.

Après m'être rendu à Orléans, je viens à Blois, afin de me rendre au contact direct de la population. Ensuite, j'irai sur Patay puis sur Gien, afin d'annoncer ma venue.

Après avoir longtemps cherché un Clerc pour occuper le poste de Curé de Blois, personne n'est arrivé à me faire part de son intention. Sâchez toutefois que les paroisses alentours, Patay et Gien ne disposent point de Clercs pour célébrer les messes et répandre la foi. Je suis donc à la recherche de futurs Prêtres, Abbesses.

Je reste à votre entière disposition.
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Joshin

Après avoir quitté le cimetière, pour dire un dernier adieu à Pepin, elle alla jusqu'à l'église. Elle n'était pas arrivée à temps pour la cérémonie, mais au moins elle irait prier pour le repos de son âme.

Elle entra, et comme à son habitude, resta dans le fond. Elle avait vu la lettre arrivée de Rome annonçant l'enterrement solennel de Monseigneur Dariush. L'Orléanais perdait un grand homme, en la personne de son Evêque, toujours si dévoué à ses ouailles et si attentif à leurs besoins...

Elle soupira et s'abima dans ses pensées, se souvenant de Pepin, des trop rares moments passés avec lui et avec Ninou, se disant qu'elle aurait dû venir plus souvent pour les voir à Blois... Ce qui était fait ne pouvait se défaire. Elle avait apprécié Pepin, comme bien avant, elle avait apprécié sa mère, comme feu son époux avait apprécié son père dont il lui parlait si souvent...Le temps passait, et avec lui les personnes que l'on aimait.

Qu'Aristote les accueille tous en son soleil, et que de là-haut, ils veillent sur les malheureux mortels qui poursuivaient leur chemin ici bas, trop souvent cahin-caha.

Elle récita à voix basse un Crédo, pour Pepin mais aussi pour Arfast dont le souvenir restait toujours aussi vivant dans son coeur. Elle demanda pour Ninou de la force pour continuer à avancer, et aussi un peu de force pour elle, elle en manquait si souvent! Puis elle sortit lentement de l'église.

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Elisel

Ce jour, une lettre était arrivée de Rome. Elisel et d'autres guettaient cette annonce, et la relayèrent dans tout le Duché. Il était trop tard sûrement pour faire le voyage, mais au moins les gens étaient informés.

Citation:

Annonce de décès et enterrements relatifs du Cardinal Vice-chancelier du Saint Office Dariush

Nous, Cardinal Raniero Borgia dict "Quarion" Cardinal Camerlingue, Cardinal Romain Electeur, Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle, Archevêque de Ravenne,

avec la tristesse dans le coeur dans ce II jour du mois de Mars an de Grâce MCDLX

annonçons:

le décès pour causes naturelles de Son Éminence Dariush, Cardinal Vice-chancelier du Saint Office et Évêque d'Orléans.

Telle perte a laissé un grand vide dans nous, et notamment à l'intérieur des salles du Saint Office, où avec constance et dévouement il a servi la Sainte Romaine Église et le Très Haut.
Coéquipier fiable du Chancelier du Saint Office, Son Éminence Vincent Diftain d'Embussy à qui il n'a jamais fait manquer support, collaboration et conseil.

Nous sommes voisins aux fidèles du Diocèse d'Orléans qu'ils ont perdu leur guide spirituel, leur soutien dans les moments de besoin, leur Évêque.

Quand un cher frère se perd, qu'il a dédié sa vie au service des autres, nous ne pouvons pas faire autre qui prier parce que son âme atteigne bientôt le Paradis Solaire pour se réunir avec le Très Haut, les Prophètes, les Archanges et tous les Saints.

Nous décrétons en conséquence:

De la date d'aujourd'hui et pour sept jours Deuil Universale,
que les cloches sonnent au deuil et en chaque église une prière soit célébrée pour l'âme de notre frère Dariush.

Nous avertissons en outre:

Qu'en date IV Mars de l'an MCDLX serant célébré les enterrements solennels en la Basilique Saint Titus.
Le dernier Sacrement sera accordé au Dariush par tous les Cardinaux qui lui donneront l'extrême salue avec tous les fidèles.
Son corps mortel sera inhumé dans la Crypte des Cardinaux dans la Cathédrale de Saint Titus.

Puisse le Très Haut accueillir son âme dans le Paradis Solaire, et donner à tous nous la force pour affronter telle perte et la capacité de le rappeler toujours.

Fait à Rome le II jour du mois de Mars an de Grâce MCDLX

S.E. Cardinal Raniero Borgia dict "Quarion
Cardinal Camerlingue
Cardinal Romain Electeur
Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle
Archevêque de Ravenne

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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Ninouchka

Ce dimanche matin, Ninouchka entendit les cloches sonner à toute volée alors qu'elle revenait d'avoir été remplir son rapport après une nuit de défense.

Le chant des cloches avait quelque chose de gai, de léger malgré le froid qui engourdissait Blois.

C'était Noël ...

La bourgmestre hésita un instant, puis malgré la fatigue elle entra dans l'église.

En plus de la plus belle fête de l'année, c'était aussi la première cérémonie plus importante de leur curé Adalberan et elle voulait y participer.

Elle s'installa près de se colonne préférée, s'y adossa au moment où Adalberan s'approchait de l'autel.

Quand il entama le Credo, Ninouchka se joignit à la foule des croyants

Ensuite elle écouta avec intérêt les lectures et les commentaires de leur curé. Il pointa du doigt certains comportements qu'on avait pu voir à Blois ces dernières semaines et qui allaient à l'encontre de l'esprit de solidarité des Aristotéliciens.

Puis il partagea le pain et le vin, un moment de rassemblement des Blésois autour de leur pasteur.

La messe prit fin, chacun s'en retourna chez lui. La bourgmestre, avant d'aller prendre un repos bien mérité, s'arrêta quelques instants auprès d'Adalberan

Merci pour cette cérémonie messire Adalberan. Merci pour les mots prononcés. Espérons qu'ils germent dans certains esprits. Mais remercions aussi le Ciel pour les nombreux Blésois qui font preuve de solidarité et de générosité.

A dimanche prochain messire et très bonne fête de Noël
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Yulli

Voilà, lui seul pouvait réparer les erreurs du passé. Surement parce qu'il n'avait jamais cru en autre chose qu'en lui. Le très haut n'avait jamais eu de place dans sa vie car il était née d'un père qui ne croyait pas, et d'une mère incapable de tenir tête à son époux.

entrant dans l'église, il regarda à droite puis à gauche, restant sur le pas de la porte, il souffla un bon coup et posa le pied à l'intérieur de l'édifice. Se signa maladroitement, puis s'avança en oubliant de posé ses armes.

Il vint se poser devant les cierges, ou il alluma une bougie pour son grand frère, pour son petit frère et pour sa mère...

Puis se mit à genoux devant l'Autel.

Pardon...

Il baissa la tête.
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~Semper Fidelis~

Sophia

[ Un matin du Quatrième Jour du Moy de Mars, An de Grâce Mille Quatre Cent Soixante ]

A Blois c'est La tête baissée , sa cape la dissimulant que Sophia très pieuse entra dans en la Sainte Eglise de Blois . Après s'être agenouillée, la jeune femme se mit à prier Aristote pour l'en remercier vivement de tous les avoir protégés durant ce si long périple qui les mèneraient jusqu'en vers le Rouergue d'où il s'en revenaient.

Leurs deux lances étaient partie de la belle ville d'Honfleur en Normandie depuis ce Vingt Neuvième Jour du Moy de Janvier de l'An de Grâce Mille Quatre Cent Soixante. Moult routes et petits chemins la grande troupe avaient empruntés, la nuit , le jour sans compter le froid qui s'infiltrait très crument en leurs corps fatigués voir parfois épuisés. Heureusement parfois coincés dans un nœud une taverne se dressait prête à les accueillir. Certes ce n’était pas la grand confort, mais au moins pouvaient-ils à la fois se nourrir, rafraîchir leur gosier d’alcool local et se reposer à l’abri et près d’un bon feu de cheminée.
Mais entiers tous étaient encore et Sophia voulut le signifier au Très-Haut par ces paroles murmurées à voix basse à l’intention de l’ange Gabriel apparut en haut du Mont Saint Michel là bas très loin de chez elle en sa Normandie natale :

Saint Gabriel archange,
Ange de la Tempérance,
Ouvre nos oreilles
Aux doux avertissements
Et aux appels pressants du Très Haut.
Tiens-toi toujours devant nous,
Nous t'en conjurons,
Afin que nous comprenions bien
La Parole de Dieu,
Afin que nous Le suivions
Et Lui obéissions
Et que nous accomplissions
Ce qu'Il veut de nous.
Aide-nous à rester éveillés
Afin que, lorsqu'Il viendra,
Le Seigneur ne nous trouve pas endormis.
Ainsi soit-il

Enfermée dans se pensées secrètes la belle brunette se souvint qu’Ismelda sa mère très bigote de bénitiers lui avait enseigné de ne jamais terminer une méditation sans réciter un credo, ce que Sophia fit de suite :

Bien que la première lance fut déjà de retour en Normandie , mentalement Sophia cita les noms de ses compagnons de voyage afin que leurs vies leurs soient pour toujours la plus douce possible. Les différentes lances et corps d’armes normands sillonnant le Royaume de France étaient composées de Freixenet , Attalus ,Wallou74 , Salim84, Maywenn , Crowsam, Aranwae, Jean_isildur, Melodie, Obus, Trascad et en dernier elle eut une pensée troublée car aimante et désirante pour Puigaubert son fiancé tant aimé. Sophia très pieuse ne concevait aucunement que tous deux s'unissent charnellement avant d'être mariés même si parfois Dieu sait combien ils pouvaient leurs en coûter de se réserver pour ce grand jour béni par le Très Haut et ce dans la pure foy Aristotélicienne.

Aussi, comme pour conjuré le sort ou faire qu’il n’advint rien de dangereux voir d'irrémédiable pour la suite de leur épopée hivernale à travers le Royaume de France , l'honfleuraise enchaîna avec une prière qu’elle affectionnait particulièrement car elle lui redonnait toujours courage et force face à l'adversité :

Mon Dieu,
donne-moi la
Sérénité
d'accepter les choses
que je puis changer.
Le Courage de
changer les choses que je peux
et la Sagesse
d'en connaître la différence.
en vivant un jour à la fois;
en jouissant d'un moment à la fois,
en acceptant l'adversité comme
le chemin de la paix;
en prenant, comme lui, ce monde
plein de fautes tel qu'il est, pas
comme je le voudrais;
Confiant qu'il arrangera toutes choses
pour le mieux, si je me soumets à
Sa Volonté;
pour que je sois raisonnablement
heureux dans cette vie,
et la félicité avec Lui
pour l'éternité dans l'autre.
Ainsi soit-il.

A la fin , elle resta plusieurs minutes sans bouger , ensuite se releva puis repartit du lieu saint avec humilité non sans avoir allumé un cierge signe de la lumière qui se devait de briller en chaque âme ici bas...

La force de la prière salvatrice l'aidait chaque jour à essayer de faire comprendre qu'en chaque être régnait ce petit plus qu'il ne voyait pas toujours aveuglé sous le poids du quotidien et des contingences personnelles.

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Chez Les Farouk

Adalberan

Adalberan célébrait la messe à Blois en ce moment bien particulier du 25ème jour de décembre. Les cloches retentissaient pour informer qu'une cérémonie avait lieu.

Le curé de Blois invita les fidèles à entamer un Kirie Eleison sur le parvis de l'église afin d'exhorter les croyants à venir se joindre à eux.

http://www.youtube.com/watch?v=8yXJ0MDTI4Q&feature=related

Cette communauté entra ensuite dans la nef et s'installa. Le clerc rejoint l'autel.

Une fois tout le monde installé, Adalberan débuta la cérémonie.

Je vous souhaite la bienvenue en notre église de Blois.

Prions maintenant ensemble.

Dóminus vobíscum.
Et cum spíritu tuo.

Benedícat vos omnípotens Deus Pater
Amen.

Chers fidèles, c'est avec une joie immense que je suis ici en ce dimanche pour célébrer ma première messe en cette église de Blois. J'espère qu'elle sera à la hauteur de vos attentes. Je la ferai toutefois en toute humilité.

Je vais maintenant vous proposer de méditer sur ce court extrait de la Vie d'Aristote.

Citation:

Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.

Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.

Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?

Je ne pense pas avoir grand chose à vous dire de plus. Sachez bien vous entourer. Les Amis authentiques sont essentiels dans la vie; ainsi soyez vous-même authentiques vis à vis d'Autrui à la réciproque.

Je voudrais toutefois que vous méditiez sur ces deux phrases.

Citation:

L'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Je crois qu'il est nécessaire en ces temps troublés de rappeler aux spéculateurs qui seraient tentés de faire de vains bénéfices au marché de se raviser et de se remettre authentiquement en question. Alors que notre maire et son conseil travaillent pour épurer les finances et pour restaurer l'équilibre budgétaire, certains profitent de la pénurie pour spéculer allègrement. Est-ce une preuve d'Amitié ou ne serait-ce pas plutôt la preuve d'un égoïsme dérisoire?

J'en appelle au contraire à votre tempérance fraternelle et à votre générosité pour aider les autorités de Blois dans le redressement de notre cité et pour aider les plus affaiblis alors que le contexte demeure difficile pour beaucoup.

En guise d'exemple et puisque cette église est un lieu de partage, Adalberan prépara le pain et le vin. Il avait rempli des petits bols de bois et rompit le pain. Il avait décidé de partager le vin aussi, après tout, les membres de l'Eglise étaient tous des frères et sœurs.

La communion est un acte symbolique de partage et d'amour. Je vous invite donc à venir partager le pain unificateur et le vin.

Je vous remercie encore une fois mes biens chers Amis d'être venus si nombreux. Je vous rappelle que pour toute demande de baptême, de confession ou de mariage, il vous suffit de m'en faire la demande ici même en cette église.

Le Seigneur soit avec vous.
Et avec votre esprit.
Que Dieu tout-puissant vous bénisse.
Amen.
Allez dans la paix.
Nous rendons grâce au Très-Haut.

Adalberan salua les paroissiens qui avaient assisté à cette office dominical si particulier. Il restait disponible au cas où certains auraient besoin de lui.

Tayabrina_salieres

Longtemps pa vu !

Pas vu où ?

A l'aube, alors que soleil se battait pour sortir et dominer sur l'hiver, la Châtaigne penêtre l'antre de dieu à pas feutrés. Elle s'installe dans les rangées de bancs, s'agenouille et se remet au Très Haut avant de commencer à prier pour ses frères et soeurs de guerre. Elle pria si fort qu'on pourrait presque l'entendre hurler "on les aura ces laches". Oh oups ...nous sommes dans une église ici...

-Seigneur, je vais te le demander dans un langage sain et pure...Fait que les ponantais retourne là d'où qu'ils viennent.

Outch ça va faire mal si le seigneur acceptait de lui rendre sa prière, mal pour les mères de popo surtout. Elle se recueille...elle devait se repentir certainement de ses crimes des guerres...

Marypole

Rompue de fatigue après ce voyage à travers bois...Mary se précipita dans l'église et s'affala sur un banc.
C'était la première fois depuis ses épousailles qu'elle devait se séparer de son mari et elle ne le supportait pas.

Elle se laissa aller et malgré elle, les larmes ruisselèrent su ses joues sans qu'elle puisse les arrêter...la peur de perdre son seul amour, la fatigue mais aussi la culpabilité de l'avoir laissé dans une cellule des moines ...loin maintenant.

Mary adressa alors au Très haut les seuls mots qui lui venaient à la bouche et qui tournaient sans cesse dans sa tête depuis trois semaines sans lui :

Très Haut, aidez-le, aidez-le, sauvez-le !!
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Clelia

Juste avant de quitter Blois, elle vint allumer une petite bougie dans l'église de Blois.

Une fois qu'une petite flamme dansait au bout de la bougie, elle se signa, s'agenouilla et se mit à prier.

Quand elle allait enfin arriver au but de son voyage, elle ne se faisait guère d'illusions sur ce qui allait suivre. Un baptême, un anoblissement, un mariage.. le trio parfait qui allait se conclure avec brio.. ou pas.
Gwen allait reprendre les choses en main, peut-être pas de la façon dont elle aurait pu le souhaiter.

Avait-elle vraiment le choix? Maintenant plus vraiment et comme Cassandres le lui avait rappelé, elle était fille de Comte et de Duchesse, elle n'avait donc pas forcément de choix. Même si elle l'avait cru longtemps.

Une pensée vers l'Anjou, une prière pour que ses futurs dirigeants préservent la paix fragile qui était enfin arrivée. Une pensée pour le grand gâchis qu'avaient été ces deux derniers mois. L'amour rend aveugle, la jeunesse fait commettre des erreurs. Elle avait cru qu'il serait performant au poste qu'elle avait laissé ô combien à contre coeur. Il en avait été autrement et il avait ajouté à son incompétence une arrogance qu'elle n'avait pu percer que la veille de son départ d'Anjou. Ses mots l'avaient blessée, mettant définitivement un terme à une histoire à laquelle elle essayait d'insuffler un nouvel espoir.
Se perdre pour quelqu'un d'insuffisant, c'était pathétique. Ce qui était encore plus pathétique, c'était le souvenir qui la hantait depuis qu'elle était venue à Vendôme. Que n'aurait-elle pas donné pour être auprès de lui à ce moment-là. Que n'aurait-elle pas donné pour lui donner toute son énergie, pour pouvoir l'aimer, pour pouvoir le lui dire. Mais.. il n'était plus temps.. Bientôt son destin serait scellé..

Pour Noël, elle avait tout de même le plus beau des cadeaux. Son ventre avait tardé à s'arrondir. Elle avait été malade, elle s'était sentie fatiguée mais aucun autre signe ne s'était vraiment montré. Pendant son mandat de maire, elle sortait peu. L'hiver avançant, elle avait pu cacher aisément les rondeurs naissantes qu'on ne pouvait pas encore deviner sous ses habits.
Mais depuis qu'elle avait quitté l'Anjou, son ventre s'était bien plus arrondi. Un oeil attentif aurait pu deviner sa grossesse. Cette fois-ci, seul le ventre en témoignait. Sa taille était restée la même, elle n'avait pas pris beaucoup de poids encore. Colin n'avait encore rien vu.
Elle passa une main toute douce sur son ventre, priant pour le petit être qu'elle portait, pour sa survie, pour pouvoir lui offrir la plus belle vie possible, même si pour cela elle devait faire de lourds sacrifices. Un sourire se dessina sur son visage, cette fois-ci, elle en prendrait soin de cette grossesse. Dire qu'elle l'avait voulue n'était pas tout à fait juste mais ce qui était sûre, c'était que maintenant, elle voulait qu'elle se déroule le mieux possible.

Il était l'heure de partir, vers un nouvel avenir, vers autre chose que l'Anjou. Plus que quelques jours de marche. Le plus gros avait été fait. Une inquiétude tout de même, que dirait Colin quand elle le lui dirait? Comment allait-il réagir?
Sans plus se plonger dans une réflexion sans fin à ce propos, elle se releva.

Demain, Orléans.

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Blason à refaire...
Vicomtesse du Grand-Lucé et de Romfort, Baronne de Beaucouzé

Ninouchka

Ce matin, les cloches étaient restées muettes.

Ninouchka, pour masquer son inquiétude se faisait des réflexions stupides qui ne faisaient rire qu'elle ... genre elles en ont déjà marre de travailler pour Lyll ... ou alors ... elles se sont esquinté la voix dimanche dernier à force de sonner comme des folles ... ou alors ... y a quelqu'un qu'est venu nous les piquer ... enfin bref il arriva un moment où cela ne la fit plus rire !

Elle finit par avertir son époux qu'elle allait se rendre à l'église, voir ce qui se passait.

Elle trouva une église silencieuse. Les candélabres étaient garnis de nouvelles bougies. Elle les alluma après avoir constaté l'absence de Lyll et avoir trouvé son affichette.

Elle se souvint que Lyll lui en avait parlé la veille, mais cela ne lui était pas revenu à l'esprit en ce dimanche matin.

Elle lut le texte à propos de la prière, puis comme le demandait la diaconesse, elle s'installa pour prier.

Elle s'assit, appuyée à sa colonne préférée, les yeux fixés sur le mouvement des flammes des bougies. Elle laissa son esprit se vider d'abord, s'accordant comme une sorte de repos.

Puis, malgré elle les mots s'alignèrent. Ses yeux se fermèrent. S'adressant au Très-Haut ainsi qu'elle le faisait souvent en une forme de monologue, de conversation à une voix, elle lui confia ses soucis, sachant qu'elle pouvait tout lui dire.

Dieu Tout-Puissant qui tient nos vies entre tes mains, protège celles de ceux que j'aime. Accorde ta protection à mon cher village et aux Blésois. Prends sous ton aile le duché d'Orléans, la terre qui m'a accueillie et fait confiance.
La guerre est à nos portes divin Seigneur, garde-la éloignée de nous. Ramène vers nous nos soldats qui doivent se sentir si seuls, si désemparés loin de leurs familles. Protège leurs vies toi qui en a le pouvoir.

Elle pensa à tous les soldats qu'elle connaissait, à ceux qui n'étaient pas dans l'armée mais qui, de par leur noblesse, avaient dû partir se battre. Elle eut aussi une pensée pour tous les combattants. Après tout c'étaient les dirigeants qui voulaient les guerres, pas la population. Les populations "ennemies" vivaient les mêmes affres que les populations "amies" ...

Puis elle songea à la semaine qui venait et qui la verrait plus que probablement devenir bourgmestre. Elle reprit sa prière

Tu sais certainement que je me suis portée candidate à la mairie Seigneur. Tu sais certainement aussi que la lourdeur de la tâche m'angoisse, que les circonstances ne m'aident pas à être rassurée. Il y a si longtemps que je n'ai plus été mairesse Seigneur ... aurais-je encore les bons gestes, les bons réflexes ? L'amour de Blois et de ceux qui y habitent ... ça oui Seigneur ! Il est toujours là, aussi vif, aussi profond.

Elle rouvrit les yeux, regarda à nouveau les flammes des bougies

Je sais Seigneur ... je dois évacuer la peur de mon esprit, de mon coeur. Je suis entourée et soutenue par l'immense amour de mon époux, par l'affection de mes amis, par l'amitié que beaucoup me portent, sans compter que Tu es toujours là à mes côtés.
Chacun de ces sentiments doit être pour moi comme les flammes de ces bougies. Ils sont là pour m'éclairer, me guider.

Je ne peux que te remercier pour tous ceux que tu as mis sur ma route, que tu m'as permis de rencontrer, de connaître, d'aimer.

Elle pensa avec reconnaisssance à tous ceux qu'elle côtoyait d'une manière ou d'une autre, demandant la protection du Très-Haut sur chacun d'eux, puis elle sortit de l'église.

Il faisait frais, mais beau. Elle se sentit pleine de courage pour affronter l'avenir.
Tout à coup, elle se rappela la lettre de Lyll à propos de la prière

Mince ! Je ne suis pas sûre de faire comme elle dit, mais le bon Dieu, il est habitué à ma façon de faire. Je ne crois pas qu'Il m'en voudra de pas avoir suivi cette lettre !

Un petit regard vers le Ciel ... il était dépourvu de nuages à ce moment précis, serein, calme ... elle se mit à courir vers sa maison, apaisée, heureuse de retrouver son époux.
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Ninouchka

Ce samedi matin avait bien commencé jusqu'à ce que la bourgmestre se rende compte qu'il n'y avait pas que des Blésois à Blois ...

Un homme, un étranger, avait acheté les 6 pains qu'elle avait mis sur le marché pour tenter de revenir petit à petit à une vie normale.

Hélas, dès qu'on mettait un peu de nourriture sur le marché, il y en avait toujours bien un pour tout prendre sans penser aux autres.

Enfin bon, l'humain était sans doute ainsi fait. Au fond elle en voulait bien plus aux Blésois qui profitaient de la guerre pour vendre des biens de consommation courante à des prix exorbitants.
Si elle en avait eu la possibilité, elle les aurait attachés à un piquet sur la place publique pour que la foule puisse voir qui s'engraissait pendant que les autres essayaient de gagner un petit quelque chose.

De pensée en pensée, son humeur devint un peu belliqueuse et elle se dit qu'il était temps qu'elle aille chercher aide et conseils auprès de Celui qui savait tout.

Elle se dirigea vers l'église, y entra espérant y être seule.

Elle resta un moment immobile au fond de la nef, puis elle rejoignit sa colonne préférée, s'y adossa et ferma les yeux.

Ici, pas de bruits de toutes sortes ... seulement le crépitement des bougies, l'odeur de la cire et de l'encens.

Ses pensées se muèrent rapidement en prières, en fait en un monologue adressé au Ciel.

Bonjour Seigneur, je viens te voir parce que j'ai besoin de ton aide.
J'ai du mal avec les différents sentiments qui m'assaillent.
Tu sais que la guerre est arrivée en Orléanais, qu'il y a des morts de part et d'autre ainsi que des blessés.
Tu sais sans doute aussi que plusieurs de nos ennemis sont chez nous en convalesence. C'est du moins ce que je suppose après en avoir aperçu quelques-uns en piteux état.
Je ne peux m'empêcher Seigneur de leur en vouloir.
Pourtant je ne devrais peut-être pas. Sans doute parmi ces hommes et ces femmes y en a-t-il qui préfèrerait être chez eux avec leur famille tout comme ça doit être le cas de nos soldats retenus loin de chez nous.
De plus je suppose que si nous parlons d'eux comme d'ennemis, ils en font certainement autant avec nous. Quel gâchis Seigneur ! Alors que nous sommes tous tes enfants, que nous te vénérons tous !
Mais comprends Seigneur qu'il soit bien difficile de les accueillir comme n'importe quel visiteur !
Je sens mon coeur empli d'une sorte de rage dans laquelle je les mettrais bien tous ! Amis et ennemis ! Pourquoi faire subir autant de souffrances aux populations ? Pourquoi détruire des villages et des familles ?
N'y a-t-il pas en ce Royaume des gens assez sages que pour mettre un terme à la stupidité qu'est la guerre ?

Je crains que non Seigneur.

En attendant que ça arrive, je me retrouve mairesse d'un village qui abrite des ennemis, puisque tel est le nom qu'on leur donne actuellement, blessés plus ou moins gravement.
Nous voilà obligés de nous côtoyer Seigneur pendant un temps plus ou moins long.
Je te demande ton aide pour nous aider tous en ces circonstances ... eux comme nous ... cela ne servira à rien ni à personne de nous regarder en chiens de faïence, ou pire, de nous conduire de vilaine manière.
Fais Seigneur que nous puissions vivre ces jours dans le calme et une certaine sérénité.
Aide-moi à mettre de côté mon tempérament parfois un peu bouillant, aide-moi à me conduire sagement, à m'occuper de tous ceux qui me sont confiés en tant que bourgmestre d'une façon équitable.
Donne à tous, Blésois et étrangers, la grâce d'être raisonnables et dignes du nom d'hommes.

Ninouchka resta encore un moment plongée dans ses prières. La violence elle avait connu, la sauvagerie de certains hommes aussi. Elle ne voulait pas de ça pour sa terre, pour Blois. Elle était prête à se battre pour Blois, à donner sa vie pour ce village, mais au fond d'elle, il y avait toujours cette certitude qu'il y avait moyen de faire autrement. Toujours cette certitude qu'entre humains de bonne volonté, tout était possible.

Elle finit par se lever et quitter l'église. Elle se sentait plus calme, prête à reprendre son travail.
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Lyll

Lyll arriva le coeur lourd et afficha un courrier écrit de sa main, et un texte recopié parlant de la prière.

Chers aristotéliciens,

C'est avec une grande tristesse que je vous annonce qu'il n'y aura pas de messe demain... Père Adalberan n'est pas disponible et je devais m'arranger pour faire la cérémonie mais des événements extérieurs m'en empêche.
Je me dois d'aller sur Orléans pour défendre la capitale.
Effectivement, les armées ennemies sont entrées en Tours et c'était le seul rempart entre la guerre et nous. Bien entendu, grâce à Aristote (et au départ en weekend des admins

), le château n'est pas encore tombé ce qui nous laisse le temps de nous organiser.

Avec beaucoup de chance, les troupes se dirigeront vers le Berry, mais je me dois d'envisager la possibilité qu'elles viennent à Blois puis à Orléans.
Je sais que Blois sera protégé, que la mairesse s'est organisée pour protéger les biens de la mairie et que les Blésiens qui ne seront pas mobilisés à Orléans défendront Blois.

Même si la messe n'aura pas lieu, je vous demanderai de prier et je vous laisse un texte pour vous y aider.

Qu'Aristote soit avec vous et protège Blois et ses habitants ainsi que tous les Orléanais.

Diaconesse de Blois

Citation:

De la prière (par saint Origène)

La prière n’est pas d’abord un devoir, mais avant tout une participation à l’œuvre et à la volonté du Très Haut. Nous allons ici parler de la prière individuelle, la prière collective et dominicale étant plus simple à appliquer car se déroulant avec l’aide d’un clerc.

Le lieu de la prière

Tout Aristotélicien sait que chaque lieu est une partie de l'univers et que l'univers même est un temple de Dieu. Dès lors, en tout lieu, l'Aristotélicien pourra prier le Très Haut. Toutefois, il est nécessaire de choisir un lieu convenable.
De par son caractère sacré, l'église est le lieu idéal pour la prière. Cependant, il est notoire que Christos, lui, priait presque partout. Nous aussi sommes donc libres pour prier là où nous le voulons ; mais nous devons garder l’esprit de la prière. « Tout Aristotélicien sait que chaque lieu est une partie de l'univers et que l'univers même est un temple de Dieu. »
Pour sa prière, l'Aristotélicien se tournera de préférence vers le levant, en effet, c'est de là que se lève le Soleil, demeure céleste du Très Haut, des anges et des Saints.

La préparation à la Prière

Celui qui se dispose à prier doit se recueillir et se préparer quelque peu, pour être plus prompt, plus attentif à l’ensemble de sa prière.
Il doit de même chasser toutes les anxiétés et tous les troubles de sa pensée, et s’efforcer de se rapprocher de la grandeur du Très-Haut.
Songez bien qu’il est impie de se présenter au Très Haut sans attention et sans effort, avec une sorte de sans-gêne ou de désintéressement qui ne pourrait que contrarier le Très Haut.

Comment se présenter à Dieu lors de la Prière ?

En venant à la prière, il faut présenter pour ainsi dire l’âme avant les mains, élever l’esprit vers Dieu avant les yeux, dégager l’esprit de la terre avant de se lever pour l’offrir au Très Haut.
L'amitié aristotélicienne doit présider son âme avant de s'adresser au Très Haut, c'est pourquoi, il faut oublier tout ressentiment des offenses qu’on croit avoir reçues, si on désire que Dieu pardonne le mal que l'on a commis.
Personne ne pourra obtenir quoi que ce soit par la prière s'il ne prie pas avec de bonnes dispositions et une foi droite. Il ne s'agit pas de parler beaucoup; il s'agit de ne pas venir à la prière avec une âme troublée par des ressentiments. On n'imagine pas non plus que celui qui prie puisse obtenir le pardon de ses péchés s'il n'a pas d'abord pardonné de tout son cœur à son frère qui lui demande pardon.
En premier lieu donc, celui qui se dispose à prier aura grand avantage à adopter une attitude humble qui l'aide à se mettre en présence de Dieu et qui l'aide à lui parler en comprenant qu'il est présent et l'observe, plus encore que d’habitude en cet instant privilégié. Certaines images ou certains souvenirs d'événements passés encombrent l'esprit qui se laisse envahir par eux ; ainsi il est utile de se souvenir que Dieu est là et qu'il connaît les mouvements les plus secrets de notre âme.

De l'attitude du corps pendant la Prière

Comme les attitudes du corps sont innombrables, celle où nous étendons les mains et levons les yeux au ciel doit être sûrement préférée à toutes les autres, pour exprimer dans le corps, l’image des dispositions de l’âme pendant la prière.
Nous disons qu’il faut agir de la sorte, quand il n’y a pas d’obstacles. Mais les circonstances peuvent amener parfois à prier assis, par exemple quand nous avons mal aux pieds ; ou même couché à cause de la fièvre. Pour la même raison, si, par exemple, nous sommes en bateau ou que nos affaires ne nous permettent pas de nous retirer pour nous acquitter du devoir de notre prière, nous pouvons prier sans prendre aucune attitude extérieure.

L'objet de le prière

Il faut se garder de demander au Très Haut des choses petites et terrestres. Par là, j'entends les biens matériels, la richesse, les honneurs...

La Prière du Pécheur

Pour la prière à genoux, elle est nécessaire lorsque quelqu’un s’accuse devant Dieu de ses propres péchés, en Le suppliant de le guérir et de l’absoudre. Elle est le symbole de ce prosternement et de cette soumission. C’est là l’agenouillement spirituel, ainsi appelé parce que toute créature adore Dieu et se soumet humblement à Lui.

Ninouchka

A l'issue de la première messe de Lyll, Monseigneur Dariush s'avança dans la nef centrale.

Il échangea quelques paroles encourageantes avec la diaconesse puis fit approcher Adalberan.

Ninouchka qui était sur le point de quitter l'église après la messe se rassit.

Elle assista à l'Ordination du nouveau curé de Blois. C'était assez émouvant comme cérémonie et elle pria de tout son coeur pour ces deux Blésois qui allaient se charger de guider les pas de la communauté toute entière.

Le Cardinal d'Orléans termina en invitant la population à les accueillir.

Ninou se leva, se dirigea vers Lyll et Adalberan.

Tous mes voeux et mes prières vous accompagnent Adalberan. Merci de vous être mis au service de notre communauté villageoise.

Lyll, merci à toi pour cette messe et les lectures bien choisies. Ne change pas surtout ! Je crois que même Aristote aura eu envie de se lancer dans un petit pas de danse ! Ca lui fera du bien à Lui aussi de voir un peu de gaieté dans le monde si noir que nous avons en ce moment.

Sur ces entrefaites, les cloches avaient repris leur ballet dans le clocher. Elles sonnaient la vie, elles sonnaient la joie des paroissiens, elles sonnaient la gloire du Très-Haut qui veillait sur Blois.
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Kikiki1

.
La cérémonie était terminée ! Adalberan était désormais Curé de Paroisse et Lyll son diacre ! L'heure était aux félicitations et à la suite de Ninou, Kiki s'engagea.
Elle cherchait une formule aimable, qui soit de circonstance, mais les cloches, qui sonnaient à toute volée, l'empêchaient de réfléchir.
- Ah ça ! avec un bruit pareil, si tout Blois n'a pas compris, que nous aurions une messe tous les dimanches, c'est à désespérer... Bon ! je lui dis quoi, au nouveau Curé ?

Lyll

A la fin de la cérémonie, après son show Mitchelien, Lyll vit s'approcher une tête connue. "Norf d'norf ! L'Evêque était dans la salle ! Bon bah d'toute façon j'aurais pas fait autrement, tant qu'j'diffuse la parole d'Aristote, co d'vrait êt' bon" pensa-t-elle.

Elle prit une forte respiration et attendit la sentence.

Ben l'bonjour vot' Eminence, vous ici, je n'vous ai pas vu entrer.

Citation:

Bonjour Lyll, et bien votre première cérémonie. Je vous félicite encore pour votre dévouement et vous encourage à continuer de la sorte.

Lyll eut un moment de recul, elle s'attendait à tout sauf à une demande express de l’Évêque en personne de continuer sur sa lancée, surtout pour la fin. Mais apparemment ça allait.

Ah bah si vous l'voulez, j'continuerai sans souci moi, croyez-moi !

Et voilà qu'Adalberan arriva pour dire ses voeux, Lyll leur laissa la place et se mit en retrait sur les sièges réservés aux co-officiants.

Citation:

Fais-tu le voeu de chasteté et d'interdiction de port d'armes ?

Eh bah, heureus'ment qu'j'me suis faite qu'diaconnesse et non curé, sinon j'vous raconte pas Aristote, j'aurais eu du mal à respecter ce command'ment ! se dit-elle en écoutant Dariush.

Feodor

Dariush écouta la réponse du futur curé de Blois puis...

Le cardinal imposa ses mains sur la tête d'Adalberan pour le faire entrer dans l'Eglise par son biais.

Dieu, créateur et bienfaiteur, accueille ton enfant.
Permets lui d’être le canal de ton Amour

Citation:

Ô toi Très Haut, je t’en supplie, ouvre mes yeux,
Ainsi je vois la Beauté de Ta création.
Le monde reflète Ta justice, Ô mon Dieu,
Permet moi d’en avoir la réelle vision !

Ô toi Très Haut, je t’en supplie, ouvre mes oreilles,
Ainsi j’entends la Vérité de Ta parole
Qui m’apprend Tes merveilles à nulles autres pareille.
Donne moi de ne pas écouter les idoles !

Ô toi Très Haut, je t’en supplie, ouvre mes lèvres,
Ainsi je louerai fort Ta puissance sans âge.
Je briserai les idoles dans ma fièvre ;
Prête moi de porter Ton digne témoignage.

Ô toi Très Haut, je t’en supplie, ouvre mon cœur,
Ainsi, je ressens l’arrivée de la Vraie Foi.
C’est dans son cœur que l’on découvre Tes splendeurs,
Garde moi dans le chemin qui mène vers Toi !

Dariush s'avanca vers Adalberan pour lui remettre ses nouveaux vêtements sacerdotaux, l'étole et la chasuble du prêtre.

Relèvez vous, vous qui êtes désormais Père Adalberan, prêtre de Blois.

Puis s'adressant aux paroissiens de Blois

Accueillez désormais Lyll diacre de Blois et son curé Adalberan. A eux de veiller à promouvoir la Foy en cette paroisse et de vous guider pour entrer ou vivre au sein de notre communauté.

Puis Dariush s'écarta et laissa les deux paroissiens prendre possession de leur paroisse si ce n'était déjà fait.
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Adalberan

Adalberan s'agenouilla et inclina humblement la tête en signe de soumission:

Oui, je le veux !

Kikiki1

Ce dimanche matin là, Kiki avait dormi comme un sonneur ! Elle se réveilla en sursaut, les yeux bouffis, les plis du drap encore imprimés sur sa joue et le cheveux en bataille.
- Bon d'Aristote ! la messe !...
Ni une, ni deux, elle saute de son lit, enfile sa jupe noire, se met à quatre pattes pour chercher ses poulaines, qui avaient glissées sous le lit.
- Sapré non de non de saloperies de poulaines ! Pie Plette t'as pas vu mes poulaines ?
L'oiseau taquin au pelage blanc et noir, eut un petit claquement de bec, qui ressemblait plus à une moquerie, qu'à une réponse.
- C'est ça, moque toi, sale bête ! tu verras quand je t'enverrai sans relâche, à travers tout le duché porter des missives, tu rigoleras moins !
Un petit coup de tissus à l'eau froide sur le visage, un coup de peigne, ne pas oublier l'eau de mélisse, pour sentir bon et zou... la voilà prête pour filer à toutes jambes vers l'église, non sans avoir pris au passage une pomme.
- Ah ben ça alors ! pfff... moi qui ne voulait pas rater la première allocution Aristotélicienne de Lyll, c'est réussi ! pensa-t-elle.
Elle arriva devant la porte de l'église, essoufflée. Elle fit basculer le loquet et la porte grinça sous son passage. Plusieurs têtes se tournèrent et des yeux froncés lui adressèrent un reproche muet. Sur la pointe des pieds, elle s'avança pour prendre place sur un banc.
Devant l'autel l'évêque Dariush tenait entre ses mains le livre des vertus, et s'adressant à Adalberan il lui en lisait les préceptes.

Citation:

- Fais-tu le vœu de chasteté et d'interdiction de port d'armes ?

Kiki roulait des yeux ronds :
- Sapré non de non ! mais c'est que j'ai tout confondu moi ! C'est pas Lyll qui sera le curé de Blois ! mais Adalberan !... Faire voeu de chasteté ! ben.... faut le vouloir tout de même ! pensa-t-elle un tantinet coquine. Il va tout de même pas répondre oui ! un beau gars pareil, ça serait pitié !
Humblement incliné, Adalbera dit :

Citation:

Oui, je le veux !

- Et encore un de perdu pour les Blésoises !
Autant elle avait rêvé, que l'église retrouve un guide, autant elle trouvait que la contrainte du célibat était une véritable gageure. Mais tout le monde le savait, les voies d'Aristote étaient impénétrables, alors il fallait imaginer, que l'engagement d'Adalberan serait rendu léger par sa foi.

Feodor

Dariush qui avait assisté à la cérémonie alla féliciter Lyll....

Bonjour Lyll, et bien votre première cérémonie. Je vous félicite encore pour votre dévouement et vous encourage à continuer de la sorte.

Dariush apposa un signe sur la tête de Lyll en guise de bénédiction puis alla voir Adalberan.

Et bien cher ami ? !!!

Il est temps que vous prononciez vos voeux n'est-ce pas ?

Pour quelqu'un qui avance il faut deux choses: la direction et la force d'avancer. Nous allons maintenant voir pourquoi la hiérarchie est nécessaire pour un Aristotélicien.

Dariush prit le livre des vertus

Citation:

Aristote nous a enseigné il y a près de 1800 ans une doctrine complexe, dont le but est de nous ancrer dans le Bien, dans le Beau, dans le Vrai. Cet ancrage se fait par la contemplation de la beauté éternelle de Dieu, et par la transcription de cette beauté dans les choses de tous les jours. Mais après la mort d'Aristote, ou plutot après son accession à la gloire de la contemplation, il nous fallait des guides qui transmettent fidèlement son message aux hommes de tous les siècles et de toutes les cultures. C'est pour cela que vers les années 30-35 de notre ère une assemblée de sages se tint à Tarse. Cette assemblée réunissait les héritiers de la tradition philosophique Aristotélicienne et les disciples de Christos le Sage , avec leur chef Titus. C'est cette assemblée qui décida de la fondation d'une institution qui unirait les deux traditions dans une même vision, faisant ainsi la synthèse des plus beaux enseignements humains et divins.
Cette assemblée fut très vite visiblement assistée de la volonté du Très Haut, et la religion aristotélicienne se répandit dans tout l'Empire Romain, malgré les persécutions que la bête sans nom ne manquait pas de mettre sur son chemin.
Mais malgré les vagues de la persécution, malgré le tourment des hérésies, l'Eglise garda sa rectitude originelle grace à sa hiérarchie soudée.

-Fils, bien-aimé, afin de confirmer ta nomination, il convient que tu déclares devant la Communauté ton intention de recevoir cette ordination spéciale. Veux tu être consacré à la prêtrise de l’église Romaine par l’imposition des mes mains et du Très Haut dans la Communion des Saints ?
-Veux tu accomplir ta mission de prêtre avec charité et simplicité de cœur, pour aider ton évêque et faire progresser la Communauté aristotélicienne dans l’Amour de Dieu ?

Veux tu conformer toute ta vie aux exemples de Chrsitos dans la sagesse des enseignements d’Arsitote par amour de Dieu ?

Promets tu de vivre en communion avec moi et mes successeurs, dans le respect et l’obéissance de la Foi et de nos dogmes pour la vie ?

Fais-tu le voeu de chasteté et d'interdiction de port d'armes ?
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Galaad_le_pur

Lyll poursuivit en demandant de réciter le crédo. Galaad s'éxécuta avec les autres, tentant cette fois de suivre la diaconesse et de le faire en berrichon.

Je crois en Diou, le Trés-Haut tout puissant,
Accronquieur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes éparachés...égarsés...égarassés...

Décidément, le berrichon restait un mystère pour lui.
Le prière c'était trop important pour lui. Même si la conviction et la sincérité du récitant primait sur la forme de la prière.
Il reprit la suite dans une langue plus naturelle, qui lui permettait de se concentrer plus sur le fond que sur la forme :

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Suivit la lecture d'un passage du Livre des Vertus que Lyll avait choisi pour son rapport avec les événements que Blois avait connu récemment.
Galaad médita longuement sur le sens que prenait aujourd'hui ces paroles sacrées.

Lorsque vint le moment, il se leva pour aller chercher le pain et le vin.

Avant qu'ils ne partent, Lyll sortit deux maracasses de derrière l'autel. Galaad ne connaissait ni les objets ni d'autres chansons ressemblant à celle que Lyll entonna alors.
Quel drôle d'air ! Et que pouvait bien être ce "boogie woogie" ? Surement encore du berrichon. Sachant qu'il n'avait rien compris, il faillit lui demander de faire à nouveau le sermon du "Boogie woogie".
Mais il avait l'habitude. Avec Lyll et son drôle de langage, il ne comprenait qu'une fois sur deux.

Nictail_de_meyran

[Dans les bras de ... son épouse.]

Nic dormait paisiblement, tranquillement, douillettement.
Il rêvait, il était bien, au chaud, reposé...

Dong ! Dong ! Dong !

Mais qu'est-ce donc que ce grand bruit ?!
Non non, ça ne fait pas partie du rêve délicat que Nic est en train de faire.

Dong ! Dong ! Dong !

Mais bordel, c'est quoi cette affaire ?! Des cloches ?! Où ça des cloches ?!
Et la douce Aiguemarine qui réveille son époux en lui signifiant que c'est l'église de Blois qui sonne.
Oula, une messe ?! Ici ?! C'est un... miracle.

Et après quelques minutes, voilà donc nos deux époux qui rejoignent l'église et leur amie Lyll... la diaconesse. Diaconesse ou diablesse ?! Grande question.
La meilleure réponse sera de suivre la cérémonie.
Un crédo, classique !
Un sermon, logique.
Mais sermon très intéressant, sujet d'actualité, très bien choisi.

Quelques personnes les avaient rejoints. Mais les gens n'avaient plus l'habitude d'avoir une messe.
Et qui plus est, il allait y avoir des membres de l'Eglise pour la seule ville de Blois. C'était incroyable. Au moins, il y aura de quoi faire.
Nic sourit doucement, serrant la main de son épouse.
Et là, le surprise de la Cheffe... Une chanson pour finir !

Nic ne savait plus quoi en penser, et alors qu'ils rentraient, aux anges, notre couple discuta doucement de cette surprise.
Cela avait vraiment été une belle cérémonie. Enfin, c'était aussi que cela avait manqué et que ça faisait du bien.
Et voilà, le dimanche matin était passé avec joie et rapidité, signes d'un bon moment.
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Ninouchka

A la demande de Lyll, ils récitèrent le Credo

Les paroissiens eurent ensuite droit à une lecture lourde de sens, une lecture explicitée ensuite par la diaconesse.

Elle avait bien choisi son texte et Ninouchka s'était enfoncée dans ses réflexions en écoutant son amie.

Enfin, Lyll les invita à s'approcher du pain et du vin. Elle avait innové en disposant des verres de vin pour chacun en plus de la coupe remplie d'hosties.

Ninou sourit trouvant l'idée fort sympathique. Ce geste avait le don de transformer cette messe en réunion d'amis qui avaient décidé de prier ensemble.
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Lyll

Alors 'oilà, la séanc... euh la messe est bientôt finie et nous allons tous pouvoir aller profiter d'un r'pas dominical en famille. Mais n'oubliez pas, la guerre a séparé d'nombreuses familles, alors n'hésitez pas à inviter vot' voisin qui est p't'êt' seul.

Lyll regardait les paroissiens se lever et courru à l'autel, en tira deux objets, et s'avança de nouveau en interpellant ses ouailles.

Norf ! Avant d'partir, n'oubliez pas !

Lyll se mit à gigoter les mains, un bruit étrange en sortit... des maracasses ! Si si, je vous jure, des maracasses ! Et elle se mit à se déhancher et à chanter en rythme :

http://www.youtube.com/watch?v=tl8OHFgIziQ

Mes biens chers frères, mes biens chères soeur,
reprenez avec moi tous en coeur :
Pas de boogie woogie avant de faire vos prières du soir
(boogie woogie, pas de boogie woogie)
ne faites pas de boogie woogie avant de faire vos prières du soir
(boogie woogie, pas de boogie woogie)

Allez en paix mes amis et sachez que nous sommes 2 pour le prix d'un si vous souhaitez recevoir l'absolution après une confession !

Clesa

Clesa surprit d'entendre les cloches se rendit à l'église pour voir c qui se passait

Il arriva devant le perron et vit quelques fidéles entrer puis n'en croyant pas ses yeux il vit la silhouette de Lyll les suivre

oula lyll qui fait a messe maintenant se dit il en souriant

Piqué par la curiosité il s'approcha mais resta devant la porte toujours faché contre Aristote et se mit à écouter sans rien dire
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Lyll

Citation:

De l’ordre des choses, vu par Mhour

Un jour qu’une partie de la tribu complotait pour écarter notre chef du pouvoir, car leurs désirs ne correspondaient pas aux choix de notre Grand Guide, Moi, A. Mhour, me dressa devant eux pour leur rappeler que l’ordre des choses voulait que nous soyons une communauté et que la communauté devait préserver avant tout sa cohérence et l’ordre qu’elle avait elle-même créé par ses lois et ses coutumes.

La création est dirigée par les lois de Dieu, les communautés sont dirigées par la loi des hommes.
Sans les lois de Dieu, l’humanité devrait combattre les animaux, car ceux-ci ne lui seraient plus soumis, sans les lois de Dieu la pierre se mettrait en mouvement de son propre chef et il serait impossible de construire quoi que ce soi, les nuages seraient lourd et nous écraseraient, les astres arrêteraient de suivre leur course autour de la terre et nous serrions projeté dans le noir.

Les lois des hommes ne sont pas moins importantes car elles sont inspirées en partie directement par Dieu.
Nul ne peut servir notre Créateur sans respecter les lois, ni celle de la création ni celle des sociétés.
Sans loi, c’est celle de la créature sans nom qui prévaudrait, et le chef ne serait chef que parce qu’il est le plus fort, et chaque jour un autre voudrait prouver qu’il est plus fort que lui et aucune stabilité n’en découlerait.
Et la stabilité est liée à la conservation de la société.
La société doit avancer vers la perfection divine, mais dans la stabilité. Elle doit donc être soumise à son chef, comme son chef doit être soumis à Dieu.

Le chef est la tête, le prêtre est le cœur, et les fidèles sont les autres membres du corps.

Si la tête ne suis pas le cœur, si les membres ne suivent pas la tête, le corps ne peut fonctionner...
Il est donc parfois préférable de trancher sa propre main si elle refuse de fonctionner harmonieusement avec le reste du corps que de la laisser arracher le cœur ou trancher la tête.

Dans notre société la tête représente notre chef politique, c’est lui qui maintient l’ensemble de la tribu, mais si c’est elle qui pense pour le peuple, elle doit penser pour le bien du plus grand nombre sans pour autant oublier les plus faibles.

Le cœur est là pour lui rappeler que la plus grande loi est celle de notre Créateur, et que s’il gouverne sur terre il serra jugé comme tous les enfants de la création, et sans doute plus durement que les autres.

Les seuls excuses que l’on puisse avoir de se dresser contre son chef c’est s’il ne respecte pas sa communauté et gouverne pour lui et non pour elle, si il est prévaricateur ou qu’il rejette Dieu de son cœur, car alors il ne peut être le chef.

Lyll referma le livre et prit un temps pour laisser le temps aux Blésois d'assimiler la lecture. Elle s'avança ensuite et commença.

Ceci est pour moi l'reflet de c'qui s'est passé à Blois, et on pourrait l'rapprocher de c'qui s'est passé dans l'Duché. Mais pour mon premier sermon, j'vais m'limiter à Blois.

Pour Blois, ceux qui s'investissent, tous n'sont pas ici, savent sûr'ment à quoi renvoie c'texte. Nombreux ont été surpris par c'qu'il s'est passé, nombreux ont été déçus d'avoir placé leur confiance là où final'ment ils ont été trahis.
Mais 'oilà, c'texte nous montre itou qu'les Blésiens savent faire la part des choses, ils ont vu, ils ont vécus, ils ont agit ! Ils s'sont rendus compte qu'c'n'était pas les membres qui n'allaient pas, ni le coeur puisqu'il n'y en avait pas à c'moment là, mais ben la tête.
Alors les membres ont changé la tête en conscience. Nous n'pouvons qu'les féliciter, Blois s'redresse apparemment et nous d'vons les sout'nir. Mais les membres sont encore fragiles et ils doivent êt' vigilents, ils doivent ben réfléchir pour savoir quelle tête s'ra la plus adaptée pour renforcer la r'lève d'Blois.
Ils doivent s'orienter sur une tête d'confiance, et d'expérience, qui a d'aut' membres d'confiance à ses côtés.

Lyll s'arrêta là, son sermon avait déjà été long et elle avait peur que les gens s'endorment. Elle regarda l'assemblée puis alla chercher une coupelle remplie d'hosties, ainsi que de nombreux verres de vin, à l'autel.

La communauté est soudée, nous l'avons vu d'nombreuses fois. Malgré les tensions, Blois a t'jours réagi et répondu présent. Nous allons donc resserrer ce liens d'amitié en partageant l'pain unificateur et l'vin.
Mais 'tention, j'ai mis qu'une p'tite goutte d'vin hein, j'vous veux attentifs jusqu'la fin pour ma première messe !

Lyll sourit et donna le pain et le vin à tous ceux qui le souhaitaient.

Lyll

Ben, j'vois qu'nombreux connaissent leur prière du pardon sans avoir b'soin d'me suivre, c'très ben ! J'suis un peu déçue, j'm'étais dit qu'certains auraient pu apprendre l'Berrichon et d'venir d'bons orateurs pour converser catté moi !

Lyll fit un grand sourire en se mordant la lèvre intérieure et inférieure pour éviter de rire, ça ne le faisait pas là où elle était placée. Elle reprit ensuite.

Afin d'nous connecter au Ciel, nous allons réciter l'Crédo.

A la fin du Crédo, Lyll fit une pause pour rechercher ce qu'elle s'était dit qu'elle dirait (oui c'est un brin compliqué^^). Quand ça lui est revenu à l'esprit, elle reprit la suite.

Nous avons pu vivre d'nombreux évén'ments d'puis plusieurs mois, et très récemment, un évén'ment a touché plus particulièr'ment not' communauté d'Blois et l'a mise en émoi : un pillage.
Alors qu'j'allais chercher un texte qui pourrait refléter des évén'ments nous touchant d'près, j'ai ouvert l'Livre des Vertus et j'vais vous lire l'texte qui m'est apparu. Pour moi c'tait un signe d'Aristote qui m'montrait qu'il savait c'que nous vivions et qu'il soutenait notre action, mais qu'Il voulait qu'on l'fasse catté sagesse.

Lyll s'approcha du Livre des Vertus et attendit que tout le monde soit attentif pour en faire la lecture.

Galaad_le_pur

Ce matin-là Galaad fut surpris d'être réveillé par les cloches de l'église. Si elles sonnaient à nouveau, cela annonçait sans doute un changement important.

Il s'habilla rapidement, et chaudement, puis prit le chemin de l'église.
Arrivé à destination, Lyll l'accueilli sur le perron. Et avec lui, bien d'autres personnes tout aussi surprises que lui.
C'est là qu'il vit pour la première fois le panneau qu'elle avait affiché sur la porte de l'église quelques jours auparavant.

Entré dans l'église, il alla se signer puis prit place sur un banc.

Dès les premiers mots de la diaconesse, Galaad réalisa quelle allait être la gageure du jour : décrypter les paroles de Lyll. S'il connaissait les prières dans leur version "originale" cela irait surement. Sinon, il espérait pour le moins en saisir le sens général.
Heureusement la première lui était connue et il répéta, après la diaconesse :

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Ninouchka

Ninouchka était levée depuis l'aube. Après avoir pris un solide petit-déjeûner en compagnie de son époux, elle s'était retrouvée seule dans la maison.
Pépin était absent pour la journée et elle était en train de se demander comment la faire passer plus vite, quand l'appel des cloches se fit entendre.

Elles sonnaient à toute volée, gaies, pleines d'entrain comme si elles voulaient montrer leur joie à l'idée de servir à nouveau.

Ninouchka sourit en pensant à Lyll. C'était vrai qu'on était dimanche et que la nouvelle diaconesse allait faire ses premiers pas en tant que telle.

La veille la tribun avait aussi appris que Blois avait un nouveau curé ! Tous les bonheurs arrivaient en même temps ! Adalberan était un homme qui était depuis longtemps au service de son village, mais il l'avait toujours été dans l'ombre.

Décidément le Très-Haut avait visiblement accordé sa protection à Blois.

Toute à ses pensées, Ninou arriva à l'église alors que Lyll entamait la cérémonie.
Elle se glissa rapidement près de sa colonne et n'eut que le temps de s'asseoir avant d'écouter l'introduction de la diaconesse et de se joindre à l'assemblée pour le confiteor

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Aiguemarine

N'allez pas chercher comment Aiguemarine & Nic avaient sus.
A part peut-être le sonnement des cloches dans tout Blois ! Sûrement...en fait !
Cela faisait combien de temps que le couple n'avait pénétré dans une église & encore moins écouté un sermon ?!
Longtempsssssssss...trop longtempsssssssss !

Aussi, après avoir tiré son époux de la couche & expliqué que si les cloches sonnaient, c'était sûrement pas pour des "prunes" prirent'ils le chemin de l'église.

Quelle ne fût pas sa surprise de voir Lyll sur le parvis habillée étrangement. Enfin, pas comme d'habitude quoi !
Etait'elle entrée dans les ordres ?!
Ma foi, pourquoi pas...
Bon, ça risquait juste d'être coton de comprendre le sermon, & Aiguemarine en souriait d'avance.

Ils saluèrent Lyll avant de pénétrer dans l'édifice.

"Bonjour Lyll"...

Aiguemarine trempa son index dans le bénitier & se signa. L'eau était glacée, ce qui acheva de la réveiller complètement, puis ils prirent place sur un des bancs de l'église, attendant le début de la messe.
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Lyll

Bon, JD Adalberan me laisse carte blanche^^. Mais n'ayez pas peur

. Comme je ne suis pas là cet aprem, je commence. Ceux qui veulent n'auront qu'à s'incruster comme d'hab'

Lyll salua Nictail et Aiguemarine, les premiers arrivants puis tous ceux qui avaient fait le chemin jusqu'ici. Une fois qu'un certains nombres de personnes étaient là (oui bon y a que Aigue et Nictail mais il y a la majorité silencieuse aussi^^), et vu que l'heure avançait, Lyll décida de commencer l'office.

Ben l'bonjour Ladyz et Gentlemen !
J'vois à certaines mines dubitatives qu'vous savez pas trop comment j'vais gérer l'tru... euh la cérémonie. Z'inquiétez pas, j'ai suivi des cours au séminaire et j'ai pris des notes d'tout.

Donc bienv'nue à vous. J'sais qu'co fait ben longtemps qu'il n'y a plus eu d'activité en cette église, mais par chance, Aristote a entendu nos prières. Non seul'ment il m'a montré Sa voie, mais il a égal'ment fait v'nir sur son ch'min Adalberan, catté qui on s'arrang'ra pour les cérémonies, et qui vient d'êt' nommé Curé d'not' belle communauté. D'ailleurs vous pourrez l'rejoindre dès ce jour au centre du village (IG) pour une belle messe et ce, d'manière régulière, pour plus d'informations, suivez l'panneau d'affichage d'l'église (IG).
Soyez donc heureux qu'le Très Haut nous écoute, pas assez dirons certains, mais les voix du Ciel sont impénétrables, on n'sait jamais d'à cause Il nous met face à certaines épreuves et pas à d'aut', mais c't'ainsi et nous d'vons l'accepter.

Pour toutes les fois où nous n'arrivons pas à l'accepter, et pour toutes les fois où l'on est en colère cont' le Très Haut pour n'pas avoir agi coum nous l'aurions voulu, nous allons tous ensemble d'mander pardon. J'vous d'mande donc d'réciter la prière à l'unisson.

Lyll récitait tout en écoutant les paroissiens, voir s'ils connaissaient bien leur prière.

Lyll

On se la fait freestyle, JD Adalberan et moi n'ayant pas eu le temps de se synchroniser pour la messe, puisque je n'ai su que ce matin qu'il voulait aussi faire la messe RP^^. Et en moins de 24 heures, difficile de se mettre au point. J'avais préparé un truc, je lance et je m'adapterai au fur et à mesure^^.

Lyll était un peu stressée, sa première messe allait être un peu chamboulée, puisqu'un curé venait d'être nommé. Elle qui avait mis tant d'ardeur à préparer sa messe ne savait pas si elle pouvait la faire ou non. Elle avait écrit à Adalberan, le nouveau curé en lui proposant de co-animer la messe, mais Lyll ne savait pas s'il avait déjà fait un sermon, ou s'il avait déjà choisi un texte, bref, elle ne savait rien du tout.
Finalement, elle se dit que de toute façon Adalberan pouvait très bien se joindre à elle et suivre le rythme, puisqu'elle faisait une messe dans l'ordre habituel, il arriverait vite à se raccrocher aux vagons.

Elle se prépara donc, emmena les documents et le matériel qu'elle avait soigneusement préparé et arriva très tôt à l'église.
Une fois tout en place, elle alla sonner les cloches pour appeler les fidèles à venir prier.

Les cloches étant sonnées, Lyll alla sur le parvis pour accueillir ceux qui viendraient à la messe en ce dernier dimanche d'octobre.

Melina_de_valverde

Un p'tiot peu d'répit ... après des jours à tout r'tourner, à d'mander aide à tous les blésois et blésoises, certes c't'est point fini, mais pour une fois, Meli a décidé d'prendre quelques instants pour elle.
Elle décide donc d'faire un tour en ville et la première bâtisse qu'elle trouve sur son ch'min, bin c't'est l'église. Elle s'approche, et écarquille les n'yeux.
Hein ?! marraine, diacre ? fichtre, bin là j'suis plutôt mal ... Pfffiouuuu, l'est bin capable d'me d'mander d'aller m'confesser

Un p'tiot d'mi tour sur elle-même, dès fois qu'sa pensée, bin l'ai dit à haute voix... s'met à vérifier si personne n'la regarde. Pfffiouuuu, faut qu'je fasse n'attention....hein ?
S'met alors à réflexionner intensément
bin vi ça m'arrive aussi, et là encore plus... forcément n'avec sa marraine qu'devient diacre, c't'est qu'j'ai point intérêt à rater la messe. Autr'ment j'suis très mal, c't'est qu'j'la connais bin , et même n'avec son accent berrichon, bin j'vous garantis qu'si ça va pas, vous l'fait bin comprendre.

R'garde à nouveau l'parchemin, sort d'sa besace plume et bout d'vélin et s'met à écrire
surtout n'pas oublier la messe d'main, c't'est Lyll qu'la fait....

Range ensuite l'p'tiot bout d'vélin dans sa besace, et décide d'continuer son ch'min en ville, des fois qu'il y ait d'autres nouvelles dans Blois.

Adalberan

Un autre message fut placé sur la porte de l'église de Blois. Il annonçait que Adalberan avait été nommé il y a quelques jours curé de Blois par l'évêque Dariush. Ayant maintenant charge d'âme en ce lieu de culte, il parachevait parallèlement sa formation en suivant le séminaire.

Des messes allaient donc être dorénavant régulièrement tenues à Blois.Tous les fidèles sont ainsi les bienvenus dans l'église de Blois afin de célébrer le culte et redonner sa superbe à ce lieu depuis trop longtemps délaissé.

Ninouchka

Une affiche sur le portail de l'église ... voilà qui faisait rater un pas, revenir en arrière pour s'assurer qu'on a bien vu, s'approcher pour voir de quoi il s'agit.

Il y avait si longtemps maintenant que plus rien ne se passait à Blois ! La dernière cérémonie avait été leur mariage à Pépin et à elle.

Après ça, Ju n'avait plus eu aucune force et n'avait plus quitté le couvent où elle avait trouvé refuge jusqu'à son décès.

Ninou lut l'affiche qui venait confirmer ce que Lyll lui avait annoncé la veille en taverne.

Elle sourit, contente que leur village retrouve une diaconesse, heureuse que les cloches reprennent bientôt du service. Un village sans cloches est un village sans âme, non ?

Du coup elle eut envie d'entrer dans l'église.

Elle retrouva sa colonne préférée, s'y adossa et essaya d'imaginer une messe dite par Lyll ... comprendre les textes habituels ne poserait pas de problèmes, les Blésois étaient censés les connaître ... comprendre les sermons serait une autre histoire !

Elle se dit que les messes et les différentes cérémonies allaient prendre un petit aspect folklorique qui n'était pas pour lui déplaire.

Comme d'habitude quand elle entrait dans une église, ses pensées se muèrent en prières

Seigneur, merci de continuer à veiller sur mon cher village. Il a connu des malheurs ces derniers mois ... le décès d'amis très chers, un pillage ... Mais pour faire face à ses épreuves, tu mets sur notre route des femmes d'exception.
Il y a Meli qui tient fermement le gouvernail et qui lutte contre la tempête ; maintenant tu nous donnes Lyll et sa droiture, son sens du service et son franc-parler.
Protège ces femmes, aide-les à tenir bon, ne les laisse pas livrées à elle-mêmes.

Ninouchka les yeux fixés sur la flamme des bougies qu'une main pieuse était venue allumer, pensa encore tout un temps à ses amies. Elle savait le poids qui pesait sur les épaules de Meli, elle imaginait la force de conviction et la ténacité qu'il allait falloir à Lyll.

Elle finit par se lever et par quitter l'église paroissiale se promettant d'assister à la première messe de Lyll
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Kikiki1

S'en revenant du château, d'où elle venait de faire sa douane, Dame Kiki, passa devant l'église. Sur la porte principale, était affiché un parchemin, dont elle prit connaissance. Croyant avoir attrapé la berlue, elle se frotta les mirettes à deux poings, les écarquilla façon "roues de charrette". Ce qu'elle venait de lire, était à peine croyable, la nouvelle avait de quoi chambouler les plus solides Blésois.
- Quoi ? Lyll Diacre de la ville ! en voilà d'une nouvelle ! S'prendrait-elle pour sainte ?
Loin d'être médisante, Kiki émettait quelques réserves, quand au sérieux de la nouvelle. Pour autant qu'elle s'en souvienne, jamais elle n'avait entendu Lyll, émettre un souhait quelconque à ce sujet ! mais au fond, pourquoi ne pas faire confiance ? Blois attendait un curé depuis plusieurs mois déjà et personne ne s'était présenté ! Fallait-il refuser une proposition, au fait qu'elle émanait d'une bouchère ? D'autres que Kiki auraient sans doute, les mêmes interrogations, mais seule l'idée, que l'église retrouve sa place entière dans la vie de la ville, devait primer ! Et puis, n'était-ce pas cette même Kiki, qui avait tant souhaité voir l'église revivre, qu'elle avait avait écrit à l'évêque Dariush, lui proposant d'offrir au prochain curé de Blois, une mitre et 10 miches de pain ?
- Ben j'n'ai plus qu'à me remettre au fournil, si je veux tenir ma promesse ! et à dépoussiérer cette satanée mitre, que je me demande encore pourquoi je l'ai achetée !
Toute à ces pensées, Kiki repris le chemin de sa chaumière et autant dire qu'elle cogitait !
- Une messe dimanche ! ah ben ça alors ! Va falloir, que je brosse mes poulaines, que je sorte ma jupe de l'armoire... que je mette mes bas....

Lyll

Cela faisait un moment que l'église n'avait pas reçu en son sein ses paroissiens menait par un prêcheur Blésois. La mort de Ju avait laissé un grand vide dans la vie du village et tout autant dans la vie de l'église.
D'après les registres, cela faisait plus de 3 mois que les portes de l'église n'étaient ouvertes que pour les quelques paroissiens qui venaient se recueillir sur ses bancs.

Lorsqu'elle entra dans l'église par la sacristie, elle vit l'énorme amoncellement de poussière partout, et en poussant la porte menant au coeur de l'église, ce n'était guère mieux. Elle fouilla partout pour prendre possession des lieux et pour trouver également le nécessaire pour le ménage.

Après plus de 5 heures à passer le chiffon, le balai et la serpillière dans tous les coins et recoins, Lyll s’assit sur le premier banc, puis s'agenouilla en regardant vers le haut.

Cher Aristote, les temps sont durs, nombreux sont les êtres chers qu'tu as rap'lé à toi. Tu dois ben savoir qu'le fait qu'je sois ici anui n'était pas bremment que'qu'chose qu'j'aurais pu imaginer... Mais tout change... J'espère qu'tu m'donn'ras la force d'aller jusqu'au bout d'l'engag'ment qu'j'viens d'prendre et qu'tu m'aid'ras à trouver un moyen d'attirer d'nouveau les paroissiens en c'lieu, pour t'prier mais itou pour s'retrouver eux-mêmes et r'trouver la confiance en not' Royaume et not' Duché qui ont l'air de s'perdre.

Après un long moment, Lyll se releva et alla afficher un panneau à la porte de l'église.

Oyé Oyé Blésiens et Blésiennes !

Blois a une nouvelle diaconesse ! Et vous allez rire... C'est moi, Lyll ! Si si, je vous jure ! C'est officiel !

Je vous convie donc tous à ma première messe ce dimanche, pour l'heure... je peux pas vous garantir, mais quand vous entendrez les cloches, vous n'aurez qu'à venir !

Et entre-temps, n'hésitez pas à pousser la porte de l'église, je ne serai jamais loin.

A dimanche !

Lyll de Boïens,
Diaconesse de Blois

Clesa

Clesa entra dans l'église qui était vide comme depuis quelques semaines
Il avanca doucement dans l'allée ne sachant ou se diriger

Il s'adossa finalement à un pilier et regarda l'autel tristement
Les yeux dans le vague il se mit à repenser à son mariage et cette journée inoubliable mais trés vite ses pensées se firent plus sombres

Il sentit sa gorge se nouer
Il aurait bien aimé pouvoir parler mais depuis la mort de Ju Blois n'avait plus de curé

Il leva alors les yeux au ciel pensant être le seul moyen de dire à Aristote c qu'il avait su le coeur

Je viens pas pour prier ca je crois que je ne pourrai plus jamais.Je viens juste pour avoir une pensée pour celle que j'aimais et que tu m'as enlevé

Clesa sentit les larmes remplirent ses yeux et quitta l'église se promettant de ne plus jamais y mettre les pieds
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Dame_calamittix

Cela faisait un moment que Cala n'etait plus venue a l'Eglise de Blois, mais la elle avait une prière particulière à faire ... car en passant par Conflans lors de son voyage, elle avait appris que SpOOn n'était plus ... Après avoir fait son signe de croix, elle s'installa dans ce lieu calme et serein

Je viens m'adresser à toi qui à rappeler auprès de lui, un ami ... même plus qu'un ami ... j'espère que SpOOn a quitté ce monde sereinement et que tu veilleras sur lui ...

Elle baissa la tête, ferma les yeux et pria pour le repose de l'âme de SpOOn

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Wendoline

Elle avait du chagrin pour la petite Mousse, ne savait pas trop comment l'exprimer. Son propre fils ne voyait plus son papa....

Elle pénétra dans l'église, si vite après une cérémonie de bonheur.....

Se signa et s'agenouilla sur le premier banc qu'elle trouva. Elle se recueillit et récita ce texte qu'elle avait trouvé dans ses lectures et qui lui semblait de circonstance.

Je vous prêterai...

Je vous prêterai pour un peu de temps,
un de mes enfants, dit Dieu,
Pour que vous l'aimiez tant qu'il vivra,
Et le pleuriez lorsqu`il vous quittera

Ce sera peut-être six ou sept semaines,
Trente ans ou trois ans,
Le voulez-vous, jusqu`à ce que je le reprenne,
Pour prendre soin de lui à ma place ?

Il apportera son charme pour vous égayer,
Et même si son passage est bref
Vous aurez de doux souvenirs de lui,
Pour vous consoler de votre peine.

Je ne peux vous promettre qu`il restera,
Puisque tout sur la terre est passager,
Mais il y a des leçons qui s`y enseignent,
Et je veux que mon enfant les apprennent.

Et là, sur la terre avec vous,
Je prête cet enfant qui est mien,
Pour bien des âmes qu`il touchera,
Avec les leçons que j`envoie.

J`ai regardé ce vaste monde,
En cherchant des âmes fidèles,
Et dans la foule qui encombre le chemin de la vie,
Je vous ai choisis.

À présent voulez-vous lui donner votre amour,
Sans penser que ce soit labeur inutile,
Et sans me détester quand je viendrai,
Pour le reprendre ?

Je vous imagine me disant :
"Seigneur que ta volonté soit faite ! "
Pour toutes les joies que cet enfant nous a données,
Nous acceptons les risques du destin.

Mais tu es venu le reprendre,
Bien plus vite que nous pensions,
Seigneur, pardonne à nos larmes,
Et aide nous à comprendre
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Praline

Mousse sourit devant la délicatesse de la Dame.

Merci beaucoup pour vos fleurs elles me vont droit au coeur.

Mousse remercia la dame, pris la main de Mikelange et sortit de l'église.

Elle devait rejoindre Patay pour déposer des fleurs ou reposait son papa.

Mikelange

Mikelange regarda Mousse triste tout a la prenant par la main pour allez prier en se mettant a genoux .

Notre Père
Qui êtes aux Cieux
Que Votre nom soit Sanctifié
Que votre règne arrive
Que Votre Volonté me soit faite
Sur la Terre comme au Ciel
Donnez-nous aujourd’hui Notre Pain de ce jour
Pardonnez-nous nos offenses
Comme nous Pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés
Mais aidez-nous à ne pas succomber à la Tentation
Et Délivrez-nous du Mal
Car, c’est à Vous qu’appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire
Pour des Siècles, des Siècles

AMEN

que dieu te veille Ragotin
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Angelina, incarné par Ladyemeraude

http://youtu.be/-TG5u6n0NaE

Ladyemeraude

La sacristain se préparant à repartir chez elle voulant laisser une marque de ses sympathies à la jeune endeuillée . S'avancant vers elle et lui dit

Bonjour jeune Damoiselle j'ai ouï dire que vous venez de perdre votre papa
j'en suis peinée pour vous . Je tiens à vous offrir ces fleurs ,

je sais qu'elles ne vous rameneront point votre père ... Mais, il veille dans le soleil près de Christos et Aristote . Un jour nous serons tous réunis à la table de l'éternité

Elle baissa la tête ne sachant pas trop quoi dire à une si jeune donzelle, elle mit une main sur son ventre en espérant vivre assez vieille pour pas que son enfant aie à vivre un tel deuil.

Elle reprit

Si vous avez besoin de quoi que ce soit envoyez moi un pigeon , et je ferai tout ce que je peux pour vous aider .

Elle sourit la salua puis, sourire discret à l'homme qui était près de l'enfant

Je dois repartir à Orléans , merci pour votre accueil ! Au revoir

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Aryan

Le Vieux Meuble poussa doucement les lourdes portes de l'Eglise. Elle reconnut la silhouette de Mousse accompagnée Mikelange et ne voulant les déranger, elle dirigea dans le fond de l'Eglise.

Les jours d'avant, elle avait pu assister à la célébration d'une union, un évènement heureux. Aujourd'hui, le coeur du Courant d'Air saignait. Les moines avaient gardé avec eux un bien grand homme. Les yeux rougis, Aryan s'agenouilla et murmura une prière.

Veillez sur mes enfants et sur leur père, veillez tous mes amis qui nous ont quitté bien trop tôt. Dites-leur que je les aime, dites leur d'accueillir Manu, ce sancerrois qui apporta sa contribution à la ville ...

... et qui m'a guidé comme un père guiderait sa fille. La fin de sa prière fut étouffé par un sanglot. Pourquoi donc Aristote lui imposait-il toutes ces épreuves ? Avait-elle fauté pour recevoir autant de malheur ? Il ne lui semblait pas ... Elle reporta son regard sur Mousse et elle sentit une nouvelle vague de tristesse l'envahir et adressa une prière silencieuse pour Ragotin. Non, elle ne supportait pas de perdre les gens qu'elle appréciait.

Praline

Quelques jours après....

Mousse marchait dans le cloître. La tristesse envahissait ses traits. Une petite fille déjà confronté à la mort. Terrible prise de conscience que tout ne reste pas figé. Les gens meurent et la vie est différente.

Elle serrait fort la main de Mike. il était l'heure de prier et de se recueillir.
Elle entra dans l'église et signa.
Elle se dirigea vers les cierges, mit quelques pièces, et alluma cette bougie sacrée pour le repos de son père.
Elle y posa le dessin qu'elle avait fait de son papa au pied de la bougie.

Elle s'assit et ferma les yeux. Elle repensa aux bons moment passé avec lui aux calins, aux bisous. A ces attentions... la broche avec le R gravée qu'elle la portera toute sa vie en souvenir de lui. Comme elle l'aimait ce papa titi.

Aristote fait que mon papa y soit bien heureux avec toi. Je l'aime de tout mon coeur. Je l'oublierai jamais

Ladyemeraude

La sacristain et le Cardinal ne pouvaient leurs souhaiter que du bonheur.

Ladyemeraude allait pouvoir clôturer la cérémonie.
Les alliances furent échangées, comme il se devait, établissant la cause formelle du sacrement du mariage.

Laissant patiemment aux mariés le temps d'échanger enfin un baiser aux yeux de tous, elle attendit en souriant, puis reprit :

Lorsque l'on se marie, on fait alliance, on s'unit à vie pour le meilleur et pour le pire.
D'où le nom "alliance" donné à cet anneau échangé lors du mariage.

Il était temps maintenant de Communier, les nouveaux mariés allaient pouvoir profiter de leur banquet !

Dariush se pencha pour sortir de dessous l'autel un plateau sur lequel il y avait un pain et une coupe.

Il rompit le pain et versa du vin dans la coupe, y but ... pour savoir si le vin n'avait pas un goût de bouchon et il tendit la coupe à Aurore et à Stratus en leur murmurant quelques mots.

Une fois encore toutes mes félicitations, je suis si heureux pour vous.

Ladyemeraude sourit et demanda alors à tout le monde de venir communier. Et elle fut la deuxièeme après le Cardinal à leurs souhaiter que du bonheur.

Ensuite, chacun pourrait féliciter les mariés et Aller en Paix, dans la liesse, la joie et la bonne humeur.

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Loulounts

Après avoir communier, Loulou se recueilli.
Il se recueilli et pria pour les mariés.

Seigneur, ils s'aiment et je vous confies leur amour.
Aidez les à s'aimer plus encore.
Favorisez leur espérance et augmentez leur générosité.
Fortifie nos serments, donne souffle à notre liberté.

Il se sont choisis,
mais ils savent qu'ils ne sont pas les plus forts.
Vous seul pouvais soutenir leur volonté et rendre plus large leurs consentements.
Laissez leur vie courir leur rêve avec l'élan renouvelé des commencements.
Que la joie toujours déborde sur l'habitude et que l'intelligence triomphe des fatigues de la journée.

Ils s'offrons avec ardeur :
enseignez leur la constance.
Faites de leurs sentiments
cette force grave et légère qui prépare
un lendemain à chaque jour,
mais s'étonne de chaque instant
comme s'il était unique.
Qu'ils marchent côte à côte,
allant d'étonnement en étonnement,
et d'offrande en plus belle offrande.

Qu'ils demeurent l'un pour l'autre,
douceur, secours, pardon et
simplicité de paroles.
Ne laissez pas faner leur tendresse,
mais rends-la sûre et belle
comme l'ascension d'un jour.

Augmentez leur intimité,
tissez-là de mystères et de confidences,
mais faites qu'ils aient assez d'amour
pour l'offrir à la terre
que déchirent le mépris et l'abandon ;
que leur joie ne se donne pas,
comme le malheur, une face de solitude.
Exhortez-là à être partout, pour toutes et tous,
une source, une table ouverte,
un geste d'ample fraternité.

Amen.

Puis, il entend la sacritaine dire :

Citation:

Allez en Paix

Il regarde les mariés qui leur font signe qu'il peut faire son annonce.
Loulou se dirige vers le lutrin après avoir demandé l'autorisation à la sacristrain.
Puis, il s'adresse à l'assemblée et leur dit :

Au nom des mariés je vous invite à souhaiter vos voeux aux mariés, puis à vous rendre banquet ici :
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=66285439#66285439

Merci à toutes et à tous d'être venu à l'union .

Floralie

Tellement quelle est émus des paroles de stratus elle arrive à peine à dire ses mots.
Réussi finalement à parler et commence ses doux vœux.

Mon amour, Ma lune,

En ce jour du 12 juillet 1459, je te présente mon amour et mon affection à toi. A travers le temps nous avons rencontré des diversités mais nous sommes toujours rester l'un pour l’autre car notre amour est si grand. Je me rappelle de notre première rencontre où j’étais là à t’attendre que tu arrives de Normandie pour me rencontrer. Tu as affronté des dangers justes pour venir me voir, pour me convoiter. Par tes simples paroles je suis tombée amoureuse d’un homme, de ma lune et ma passion.

demande la permissions de chanter Ladyemeraude et l'obtenant

Se mis plus loins de stratus le regardas droit dans les yeux pleins d'amour, d'affections et chante une chanson pris ca main

( hrp http://www.youtube.com/watch?v=He3qmXo0oww pour ceux qui veulent l’écouter et non ce n'est pas Aurore qui la chante)

Après ses douces paroles, continue à dire ses vœux, le regarde plein d’Amour.

Mon cœur, je te dis oui pour notre Union.
Je te jure aujourd’hui fidélité, Stratus, pour toute notre vie jusqu’à ce que la mort nous sépare. Je serais la dans nos instant les plus dures où nous aurons besoin d’être ensembles plus que jamais. Je jure devant Aristote, et tous ceux qui sont présents aujourd’hui, mon amour éternel pour toi, Stratus.

Fait une légère pause pour faire durer le suspense

Tu es la lune qui me guide à travers mes nuits sombres. Tu illumines ma vie, tu me redonnes chaleur et espoir quand j’en ai de besoin. Tu es là pour moi comme je serais là pour toi. Je t’aime plus que tout mon amour.

Continue à le regarder et rougit,
Observe tous les gens qui sont venus célébrer leur heureux évènement et verse une larme de joie

Ladyemeraude

Elle hocha alors légèrement la tête et reporta son attention sur la jeune fille.

Et toi, Aurore veux-tu prendre pour époux Stratus, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour ?

Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre ?

Elle lui sourit, attendant sa réponse ...

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Mikelange

Mikelange se met a chuchoter a Mousse
euhhhh tu comprend quelque chose toi ?????vite qu'on mange n'est ce pas ma puce
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Ladyemeraude

Ladyemeraude et Dariush écoutaient les témoignages d'amitié des deux témoins , c'était un moment important et fort prenant, un instant où certaines barrières tombaient, où étaient dites des choses vraies, que l'on avait que trop peu l'occasion d'entendre, mais qui, en tout état de cause, allaient droit au coeur des futurs mariés.

Un sourire, décoché à Ninou Ladyemeraude dit:
Merci à vous deux pour vos paroles, je suis certain qu'elles seront appréciées à leur juste valeur.

Elle se tourna alors vers les deux amoureux. Maintenant venait l'instant du choix, le moment fatidique où l'on s'engageait pour la vie, pour le meilleur et pour le pire.

Regardant Stratus, droit dans les yeux, sans vouloir le mettre mal à l'aise, elle lui demanda alors :

Stratus, voulez-vous prendre Aurore pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour ?

Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre ?
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Stratus

stratus réfléchi un peut. puis il prit la parole.

avant de dire le mot fatidique qui m’engagera pour la vie avec plaisir,
j'aimerais en premier remercier notre sacristain pour la citation faite de valentin texte qui me vas droit au cœur.

je tiens aussi a remercier loulou et ninou nos témoins pour le tableau qu'il on brossé de nous, nous aimons aider la ville c'est aider tout le monde.

enfin j'aimerais dire un petit mot a l'intention d'Aurore celle qui vas partager maintenant ma vie.

je fais vœux de vivre avec celle qui représente ma vie, elle la prunelle de mes yeux, sans elle point de vue, point d'envie, le monde me paraitrait vide et froid.

Elle est cette lueur matinale qui doucement ce posant sur votre corps encore endormi viens doucement avec tendresse et bonheur vous réchauffé, vous réveiller.

Ce doux rossignol qui a l'aube de votre journée naissante, chante sa douce complainte que vos oreilles ont mille joie a entendre, à écouter et apprécier.

Oui je veux vivre avec Aurore dans le plus grand respect de notre église Aristotélicienne, je veux la chérir et la respecter.

Je veux avec elle avancer sur le chemin de la vie, la serrant la contre moi pour qu'ensemble en harmonie notre amour grandisse,

que chaque jour comme une rose il s'ouvre et s'épanouisse.

Qu'avec joie, les yeux dans les yeux, nous parcourions cette vie que le très haut nous a donné,

renouveler le plaisir de vivre en sa compagnie chaque matin, afin que jamais notre amour puisse ce flétrir, puisse mourir.

je veux partager chaque jour avec elle nos joies et nos peines, qu'ensemble d'une seule voix, avec un seule cœur, nous puissions partager notre bonheur et guérir de nos malheurs.

Je veux que chaque jour, chaque minute, chaque seconde, que le tous puissant voix le rayonnement de notre amour, qu'il puisse s'en nourrir sachant qu'il est autant pour nous que pour lui.

Je veux enfin qu'aux jours qu'il lui plaira, dieu nous permette de poursuivre son œuvre, nous faisant dont de la naissance d'enfants conçu dans le bonheur et le partage, conçu dans un amour commun.

Que nous les élevions ensemble comme un seul être, d'une seule voix, leurs donnant tous l'amour dont ils auront besoin, les guidant au mieux sur le droit chemin de la vie et de dieux.

C'est avec honneur, fierté et passion, qu'ici au seins de notre église de Blois, devant nos amis et cette assemblé, sous le regard de notre évêque, de notre sacristain, mais surtout celui de dieux, que je veux clamer, que je veux déclarer.

Oui, Aurore, je vous veux comme épouse, sous le lien sacré de mariage.

Praline

Mousse bisouilla ses amis et écouta la cérémonie. Elle écouta tout le monde et regarda ce que faisait tout le monde

Ninouchka

Au moment où elle allait quitter le lutrin, Ninou entendit Ladyemeraude lui demander son nom.

Elle s'aperçut avec confusion qu'elle ne s'était pas présentée.

Elle arrêta donc son mouvement et se tourna vers la sacristain

Pardonnez-moi dame, je ne me suis pas présentée, je m'appelle Ninouchka.

Puis elle revint à sa place, souriant aux mariés.
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Ladyemeraude

Le Cardinal écoutait et La sacristain aussi ce premier témoignage.
Ladyemeraude fut émue

Loué soit Le très Haut pour ce témoignage magnifique, presque ... mais non pas presque : tout à fait ... enchanteresse Dame ... euh je ne connais point votre nom s'enquit-elle.

Se tournant vers Stratus et Aurore elle leur sourit ... quel excellent choix Stratus avait-il fait. Puis elle attendit que la Dame se nomme,
le témoin suivant débuta son témoignage Ladyemeraude et Dariush écoutaient

Elle chuchota au témoin de Stratus

Merci Chère Dame en se retournant

Elle se recula alors et se tint prêt à écouter le témoin de Aurore

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Loulounts

Loulou récita avec l'assemblée le Credo :

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Par
mimi dit :
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Une fois le Credo finit, il laisse la place à Ninou pour qu'elle commence.
Il l'écoute et prend place devant le lutrin une fois son discours achevé.

Puis il dit :

Quand j'ai connu Aurore, elle était en taverne, toute seule. Il était très tard, il est vrai. Mais intrigué, j'ai poussé la porte et j'ai entamé une discussion avec elle.

Rapidement, je l'ai senti très motivé et très curieuse. Puis de fil en aiguille, la voilà conseillère à la Mairie de Blois.
Tout comme Stratus, d'ailleurs. C'est pour vous dire la confiance que j'ai en ce couple.

C'est avec surprise que j'ai eu la joie d'apprendre qu'Aurore souhaité que je sois son témoin.
Et c'est avec honneur et plaisir que j'ai accepté, car au delà de son travail de conseillère, c'est une véritable amie sur qui je peux me reposer et me confier.

Si j'ai accepté d'être leur témoin, c'est parce que je crois en leur couple, en leur foi à Aristote et à leur engagement dans la vie du village.

Soyez heureux et qu'Aristote vous guide dans le chemin de l'Amour et de la sagesse.
Et faites nous plein de petits bambins...

Puis, Loulou retourna à sa place et atte,dit la suite de la cérémonie

Apoline.

oré regarda en silence sans pouvoir prononcé un mot....
émue par les paroles échangé ,elle ne ou retenir une larme ...
czlle ci coula le long de sa joue.....

Lyll

Lyll avait salué Ladyemeraude, la sacristaine qui s'était présentée à elle, puis elle aperçut Aurore qui alla vite se cacher.
Elle salua également Stratus.

Ben l'bonjour Stratus, j'aurai jamais loupé c'te cérémonie alors qu'j'suis à Blois^^.
T'es très élégant^^.

Puis Lyll alla s'installer sur un banc, en zieutant l'arrivée d'Aryan et Gabrielle qui se faisaient attendre. Aryan arriva finalement avant le début de la cérémonie et surtout avant l'arrivée de la mariée. Gabrielle arriva près d'elle, Lyll la fit s'assoir correctement et lui dit bonjour en lui collant une bise sur le front.

Tu s'ras ben sage hein, c'sérieux coum cérémonie co.

Aryan les rejoigna rapidement, petit mouvement de tête pour lui signifier sa satisfaction de la voir arriver.

Aurore entra, magnifique dans sa robe, suivie de peu par Wendy et son fils. Lyll se décala un peu pour leur laisser une place.

Lyll écouta la cérémonie, récita le crédo comme il le fallait cette fois, puis le sermon. Et enfin, le moment des témoins, elle en apprendrait sûrement plus sur le couple^^.

Ninouchka

Ninouchka voyait enfin Ladyemeraude qu'elle ne connaissait que de nom et par courrier.

Il avait fallu le mariage d'Aurore et de Stratus pour qu'elles fassent enfin toutes deux connaisance !

Ninou avait pris place juste derrière les mariés et avait joint sa voix à la leur pour le Credo :

Ensuite, elle avait, comme tous les invités présents, écouté l'histoire de Saint-Valentin, le courageux patron des amoureux.

Mais après, ce fut un peu la panique.

Ladyemeraude appela les témoins à venir parler des mariés. Ninou n'était pas à l'aise quand elle devait prendre la parole en public. Elle essaya de contrôler son agitation en respirant profondément et calmement.

Voyant que le témoin de la mariée ne bougeait pas, elle se décida à se lever la première et se dirigea vers le lutrin qui avait été désigné.

Encore une respiration et on se lance en espérant trouver les mots qu'il faut.

Je suis la témoin de Stratus, du marié.

Comment cela se fait-il ... honnêtement je n'en sais rien. J'ignore complètement ce qui a guidé son choix. La seule chose que je sais c'est que j'ai considéré sa demande comme un honneur et un plaisir.

Je me souviens du jour où j'ai reçu un courrier de sa main, dans lequel il me demandait de tenir ce rôle important.

Dès les premiers mots, j'ai été émue et j'ai arrêté de lire quelques instants, me demandant pourquoi moi ? Puis j'ai repris ma lecture, et à peine l'avais-je terminée que je me suis procuré parchemin, encre et plume pour lui répondre aussitôt.

Il était évident pour moi que j'allais accepter sa demande.

Stratus était un homme engagé dans différents domaines de la vie municipale. Il était intéressé par tout ce qui se passait autour de lui. Il travaillait constamment, sans compter sa peine.

Il était aussi à l'écoute de ceux qui venaient vers lui, aimable, compréhensif, faisant toujours de son mieux.

Mais surtout il formait avec Aurore un couple sympathique, amoureux et ce qui m'avait frappée à plusieurs reprises, c'était la façon gentille et amusée dont il parlait d'elle. Je pense qu'elle a beaucoup de chance d'être aimée d'un homme comme lui.

Ninouchka s'arrêta un instant, puis reprit

Stratus, je suis très fière d'être là pour toi aujourd'hui

Ensuite, les regardant tous les deux :

Je vous souhaite un long et grand bonheur. Prenez soin l'un de l'autre.
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Stratus

entendant les parole de Ladyemeraude Stratus entama de réciter le credo

Je crois en Dieu, le tres haut, tout puissant
Createur du ciel et de la Terre
Des enfers et du paradis
Juge de notre ame à l'heure de la mort

Et en Aristote son prophéte
Le fils de Nicemarue et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes egarés

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giesep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'apres avoir souffert sous Pongé
Il est mort dans le martyr pour nous sauver^
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Tres haut !

Je crois en l'action divine
En la Sainte Eglise Aristotelicienne romaine, une et indivisible
En la communion des Saints
En la remission des péchès
Et en la vie eternelle !
Amen

Wendoline

La cérémonie avait débuté.

La sacristain invita les futurs époux à réciter le Crédo.

Elle reprit à leur suite

Je crois en Dieu, le tres haut, tout puissant
Createur du ciel et de la Terre
Des enfers et du paradis
Juge de notre ame à l'heure de la mort

Et en Aristote son prophéte
Le fils de Nicemarue et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes egarés

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giesep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'apres avoir souffert sous Pongé
Il est mort dans le martyr pour nous sauver^
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Tres haut !

Je crois en l'action divine
En la Sainte Eglise Aristotelicienne romaine, une et indivisible
En la communion des Saints
En la remission des péchès
Et en la vie eternelle !
Amen
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Ladyemeraude

Ainsi le Crédo fut récité par les futurs mariés, et certaines personnes qui étaient au premier rang.

Une fois n'était pas coutume, La sacristain se mit à tourner les pages du Livre des Vertus. Certes elle en connaissait une bonne partie, mais n'avait néanmoins pas mémorisé la totalité.
Elle trouva alors le texte qui lui convenait et leva les yeux vers l'assemblée, elle faisait particulièrement calme et ce n'était pas plus mal, tout un chacun était à l'écoute.

Aujourd'hui, pour l'occasion, je ne vais pas vous lire les textes habituels sur la naissance d'Aristote ou encore sur le banquet auquel assista Christos.
J'ai choisi de vous lire un extrait de l'Hagiographie de Saint Valentin, le patron des amoureux :

Sarah regarda les amoureux, justement, puis plongea les yeux sur la page qu'elle avait choisi.

... Or, le prêtre Valentin avait gravement contrevenu à cette prescription antinataliste. En effet, il bafouait ouvertement l'édit impérial en mariant à tour de bras tous les jeunes gens qui lui en faisaient la demande, son église étant envahie de couples d'amoureux...

Aux jeunes gens amoureux qui venaient voir Valentin, celui ci leur disait

Celui qui a rapporté la vie de Valentin a écrit:

Citation:

Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils forment un couple.
Or, le Bonheur ressenti par les couples amoureux est divin, car il vient de Dieu.
Si vous avez conscience que l’amour que vous vivez a sa source en Dieu, que vous vous aimez de l’Amour de Dieu, par l’Amour de Dieu, quoi de plus normal de Lui dire votre reconnaissance, en vous unissant devant lui, dans son Eglise par le sacrement du Mariage.
Dès lors, le jour de votre mariage, votre passage à l’église sera une action de grâce à Dieu : car votre amour a sa source en Dieu et ce sera Lui qui sera le centre de la célébration religieuse

Quoi qu'il en soit, le bon prêtre Valentin, sans doute dénoncé par quelque prétendant évincé, fut amené à comparaître devant l'empereur Claude.

Ce dernier lui demanda "Qu'est ceci, Valentin ? Pourquoi n'obéis tu pas à mon édit qui proscrit le mariage ?"

Ce à quoi Valentin répondit :

Celui qui a rapporté la vie de Valentin a écrit:

Citation:

L'homme et la femme unis par un amour pur et désintéréssé doivent être mariés, car, par le mariage, qui est l'un des sacrements divin, c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié. En me demandant de renoncer à marier ceux qui s'aiment, tu me fais aller contre Dieu, et cela je ne le peux.
Si tu connaissais la grâce de Dieu, tu ne parlerais jamais ainsi, mais tu renoncerais aux idoles pour adorer le vrai Dieu qui est au soleil." ...

Elle fit une pause

Toute vie vient de Dieu, tout amour vient et mène à Lui, Il en est la source et la finalité.
Aurore et Stratus ont choisi aujourd'hui de concrétiser ces sentiments, de les afficher aux yeux de tous ; quoi de plus beau, finalement, que de voir le bonheur dans les yeux, de contempler l'éternité sur le visage de l'autre, de sentir sa présence, tel le rocher sur le quel on s'appuie ou l'arbre sous lequel on s'abrite ?

Elle regarda alors les témoins et leur fit un léger signe de tête.

Je vais maintenant demander aux témoins de se lever et de venir prendre place au lutrin, afin qu'ils nous parlent des mariés, qu'ils nous disent pourquoi ils ont été choisis par eux et surtout pourquoi ils ont accepté.

D'un signe de la main, elle désigna l'endroit où ils pourraient parler

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professeur du séminaire.

Floralie

regarde Ladyemeraude

Recite le crédo de tout coeur

Dawson

Dawson avait aperçu le regard de son épouse et lui sourit à son tour. Puis il récita le crédo :

Je crois en Dieu, le très haut, tout puissant
Créateur du ciel et de la Terre
Des enfers et du paradis
Juge de notre âme à l'heure de la mort

Et en Aristote son prophète
Le fils de Nicemarue et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giesep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Pongé
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très haut !

Je crois en l'action divine
En la Sainte Église Aristotélicienne romaine, une et indivisible
En la communion des Saints
En la rémission des péchés
Et en la vie éternelle !
Amen

Apoline.

orégane arriva tranquillement ,et vit qu'il y avait déjà du monde.....
Trop même a qon goût ce voyage l'a rendue sauvage....
Elle ne voyant pas son amie Aurore ,elle préfera rester dans un coin discréte....

Ladyemeraude

Le silence se fit lorsque la magnifique mariée entra dans l'église.
Tous les regards convergèrent vers elle. Il fallait bien avouer qu'elle était magnifique dans cette robe tout à fait bien choisie pour l'occasion.
Elle s'avança, majestueuse, dans l'allée centrale pour venir jusqu'à l'autel sous le regard passionné de son fiancé, Stratus.

D'un signe de tête, Ladyemeraude intima l'ordre aux musiciens de commencer à jouer un air approprié , elle sourit, ces sons lui rappelant de doux souvenirs. Laissant planer le silence quelques instants

La sacristain retourna alors derrière l'autel avec le Cardinal et commença le sacrement.

Chers Fidèles, chers amis,

Voici un grand jour qui s'annonce pour Stratus et Aurore.
Aujourd'hui ils ont désiré de confier leur vie l'un à l'autre, et cela, devant Dieu, devant nous, dans cette église de Blois.

Ils ont choisi d'échanger leurs vœux... en espérant probablement que tous ceux d'entre vous qui sont déjà mariés...

Un regard plein d'affection en direction de Dawson, accompagné d'un sourire ...

... se souviendront des leurs et des promesses qu'ils se sont faites...

Aurore, Stratus, aujourd'hui, je suis heureuse de vous accueillir en ce lieu, afin que par la volonté de Dieu, vous receviez le plus merveilleux sacrement qui existe : celui du mariage.
Celui-ci vous conduira au bonheur, mais ne le prenez pas à la légère, car en le déclarant devant tous, vous allez vous unir devant nous, devant Christos, pour le meilleur et pour le pire, vous allez devoir affronter des difficultés, des tristesses, des malheurs, mais vous serez deux pour le faire et n'oubliez surtout pas qu'aussi vous partagerez beaucoup de moments de joie et de pur bonheur.
Et avec l'aide de Dieu et l'enseignement d'Aristote, vous allez donner à tous un exemple d'Amitié et de courage.
Que Dieu vous bénisse !

Elle marqua une légère pause avant de continuer le sacrement

Je vous invite maintenant à réciter le Crédo, pour réaffirmer notre croyance en Dieu.

Je crois en Dieu, le tres haut, tout puissant
Createur du ciel et de la Terre
Des enfers et du paradis
Juge de notre ame à l'heure de la mort

Et en Aristote son prophéte
Le fils de Nicemarue et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes egarés

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giesep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'apres avoir souffert sous Pongé
Il est mort dans le martyr pour nous sauver^
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Tres haut !

Je crois en l'action divine
En la Sainte Eglise Aristotelicienne romaine, une et indivisible
En la communion des Saints
En la remission des péchès
Et en la vie eternelle !
Amen

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Elzorro

zorro arriva au galop sur le dos de son cheval . Il faut dire qu'avec le travail, il n'avait pas vu l'heure passer . Il entra dans l'église, vit ses amis et alla s'assoir à leurs cotés .

Bonjour tout le monde, comment va ?
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Melina_de_valverde

[b]ah bin dites donc, c't'est pas une p'tiote affaire qu'celle-là .... Aurore et Stratus qui s'marient... pfffiouuuu

bon allez d'pêche toi, t'vas être encore en r'tard [/b]

Affolée, l'est un peu.. bin oui certain'ment pas autant qu'Aurore, màà l'en est pas loin.. bin vi pas d'robe à s'mettre, la panique.. m'fin si l'a une robe, màà la trouve pas.. tssss ! tant pis, elle n'a plus l'temps, elle s'vêtit d'ses braies, d'une ch'mise, s'coiffe et file...

Arrivée d'vant l'église, r'garde autour d'elle et s'aperçoit qu'ça a du commencer ou du moins qu'c'en est pas loin

màà qui che 'n'est qu'cause si fort ? cause pas , elle crie .. oups Ladyemeraude, c't'elle qu' va les unir... euh bin j'àà rin dit

Entre discrèt'ment dans l'église, s'signe et s'décide à rester près d'la sortie ... Sait on jamais dès fois qu'devrait partir en urgence....

Floralie

A peine apte à parler, émus de toutes ses émotions.

Stratus tu es l’homme le beau à mes yeux et le seras toujours.

Verse une légère larme de Joie
attend la suite des évenements.

Wendoline

Le matin des noces, après avoir travaillé sans relâche pour terminer leurs tenues de cérémonie, Wendy fixa le dernier bouton à la chemise de Tristan sur le fil du rasoir.

Elle habilla son fils de sa jolie tenue, le coeur débordant d'amour devant sa petite frimousse.

Tu es très très beau Tris !

.....................

Elle-même s'était confectionnée une jolie robe pour faire honneur à son filleul. Stratus qui allait épouser celle pour qui il avait parcouru tant de lieues.

....................

Le jour des épousailles était arrivé. Elle prit Tristan par la main, fleurs dans l'autre destinées à la jeune épousée et tous deux prirent la direction de l'Eglise. Ils accompagnaient leurs pas de rires et de taquineries, heureux du moment qu'ils allaient passer.

Mamannn dis, ze vai voir Wiiinnnn et Moussss ?

Oui mon poussin, sûrement. Mais tu seras sage hein pendant la cérémonie !

Ele déposa un tendre bisou sur le bout de son petit nez, serrant un instant son fils contre elle.

Devant l'édifice, Wendy se fraya un chemin parmi les nombreux invités présents, saluant ses connaissances et pénétra à l'intérieur de l'église.

Après avoir plongé le bout de ses doigts dans l'eau bénite, se signa.

Mamannn moi auzi ze peux ??

Amusée, elle étreignit sa petite main de ses doigts humides, puis ils s'avançèrent en direction de l'autel et prirent place sur le banc auprès de Lyll.

L'église était déjà bien remplie, les mariés assis devant la nef resplendissants !
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Stratus

Stratus regarda Aurore arriver, il n'en croyait pas ses yeux, elle était, elle était, il cherchait dans sa tête comment exprimer ce qu'il ressentait mais ne trouvais pas de mots.

il la suivit du regard ne pouvant détacher ses yeux d'elle, elle était tellement magnifique, il en versa quelques larmes de bonheur. il du mettre beaucoup d'énergie pour ne pas fondre sur elle, la serrer dans ses bras et l'embrasser.

quand enfin elle fut la juste a coté de lui, il plongea son regard dans le siens les yeux brillant des quelques larmes versées lors de son arrivée.

Il souhaitait qu'elle puisse y lire l'amour qu'il lui portait et la fierté qu'elle était a ses yeux dans cette robe sublime.

Il finis par ouvrir la bouche.

Aurore mon Aurore, tu est digne d'une princesse avec cette robe. Je vais faire des envieux en cette ville je le sent.

il lui adressa un sourire et lui dit simplement.

Je t'aime mon étoile

Floralie

Dans ca jolie robe de marier regardais Stratus aussi magnifique.

Elle imagina cette scène depuis des mois telle un conte de fée. Pris la main de Loulounts et se laissas escorte. Ne regardais que en avant d’elle ne quittas points Stratus de ses yeux. Avanças doucement vers son amour, ça passions, ça vie. Enfin arriver à l’autel qui fut semblé une éternité pour elle se mit à ses coter. Le regarda avec des yeux pétillant plein d’amour et d’affections. Attendit que la cérémonie commence.

Stratus

stratus vit arriver rachel puis ninou en ce disant oufff juste a l'heure.

coucou rachel

il lui adressa un petit signe de la main.

puis ce tournant vers ninou il lui fit la bise.

juste à l'heure on vas pouvoir commencer maintenant. les témoins sont la et les mariés aussi.

Loulounts

Loulou passe chez Aurore et attends qu'elle soit prête.
Un fois qu'elle passe le pas de la porte, il lui sourit et lui dit que ça robe est magnifique !

Il lui présente son bras et l'accompagne jusqu'à l'église.
En route, il l'a rassure un peu et lui dit que tout va bien se passer.

Arrivé sur le Parvis de l'église, il l'enmène dans une pièce à part pour attendre l'arrivée des invités.
Il sursaute lorsqu'elle éternue et lui fait un "Chuuut" avec le doigt...

Un fois que le sacristain fait appel aux mariés, Loulou se tourne vers Aurore :

Tu es prête ?
Je suppose que non, mais ça va aller.
Si tu veux bien me prendre le bras, je vais te ramener à l'autel.

Ils sortent de la pièce et se rendent au prvis de l'église.
Les portes étant ouvertes, Loulou fait signe aux musiciens de commencer à jouer.

Lentement ils se dirigent vers l'autel.
Arrivés devant Monseigneur Darish et Ladyemeraude, il laisse Aurore auprès de Stratus et va rejoindre sa place.
Il se receuille, prie pour ce nouveau couple et attend le début de la cérémonie.

Ninouchka

12 juillet 1459 ...

Ninouchka ouvrit un oeil, puis le second très vite.

On était bien le 12 juillet depuis déjà quelques heures ? Elle sauta hors de son lit, paniquée à l'idée d'arriver en retard au mariage d'Aurore et de Stratus.

Direction cuisine pour un copieux petit-déjeûner ... pas question d'avoir un estomac qui répondrait à sa place aux prières, puis direction salle d'eau pour se mettre en beauté.

Il fallait qu'elle fasse honneur aux mariés, mais surtout à celui qui lui avait fait le plaisir de la choisir comme témoin.

Une fois prête elle prit le petit chemin qui menait à l'église, soulagée de voir qu'il faisait sec et beau. Le bas des robes ne souffrirait pas trop en ce beau jour de fête.

Elle arriva à l'église alors que les cloches sonnaient encore.

Les portes grandes ouvertes permettaient de voir que tout le monde était à l'intérieur. Elle pénétra donc dans l'église, salua les personnes présentes comme il se doit et termina par Stratus.

Bonjour Stratus, me voilà !

Puis regardant le jeune homme, elle lui dit à voix basse, en souriant :

Quelle élégance messire ! Vostre dame va retomber amoureuse de vous à coup sûr !

Puis elle prit place tentant de ne pas trop chiffonner sa robe

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Reinerachel

Rachel avait du mal à quitter son lit... Vers l'après midi, elle décida de se faire belle pour ce jour, c'est le mariage de sa petite soeur Aurore.

Elle se doucha vite elles se poudra le visage à la céruse et à l'ocre rouge et se teinta les lèvres avec de la teinture de cochenille.

Elle se sentait seule, son compagnon le barbu est chez les moines...

Elle enfila sa robe

Elle marcha longtemps vers l'église... Arrivée devant l'endroit sacré
Elle sourit et y pénétra

Elle était déjà en retard, tout le monde était présent, elle prit une place à cote de son Aryan

Elle fit un signe de la tête à Stratus perché devant l'autel

Ladyemeraude

Dariush avait béni les bans des deux habitants avant l'arrivée de Ladyemeraude , Stratus et Aurore avaient choisit ce jour particulier pour célébrer leur mariage et la sacristain accompagnée du Cardinal étaient bien sûr présents pour officier lors de la cérémonie. Comme d'habitude, ils se tenaient à l'entrée de l'église et saluaient chaque paroissien avec amitié. A leurs côtés, le futur marié faisait de même, accompagnant certains à leurs places, s'entretenant longuement avec d'autres.
Comme pour beaucoup de cérémonies de ce type, les clers d'église devaient affronter le regard douteux d'amis des époux qui n'avaient pas les mêmes croyances. Ils les acceptaient volontiers, espérant les aider à trouver la voie de Dieu.
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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Stratus

regarda Aryan et sa fille arriver avec plaisir

Bonjour Aryan comment je me sent un peut crispé, prêt oui depuis le temps que je l'attends ce jour.

Bon je vois que j'aurais pas besoin de venir te chercher ni semer des petits cailloux pour avoir le plaisir de te voir ici.

sourit a Arayon.

Aryan

Aujourd'hui était un jour heureux, aujourd'hui était jour de mariage. Et qui dit mariage, dit longue préparation. Lyll était déjà partie et Aryan terminait de préparer sa fille.

Une dernière inspection des tenues et le Vieux Meuble et la petite tornade partirent vers l'Eglise. Sa fille courut s'assoir à côté de Lyll et Aryan s'avança vers le marié pour le saluer.

Bonjour Stratus, comment te sens tu ? Tu es prêt pour ce grand jour ?

Aryan lui sourit et lui tapota le bras. Puis elle partit s'installer aux côtés de Lyll.

Praline

Mousse regarde Mike et rit

Nan, elle est a la maison !

Ladyemeraude

Ladyemeraude haussa la voix
OYÉ OYÉ GENS DE BLOIS JE SUIS ICI À LA DEMANDE DE SON ÉMINENCE DARIUSH , JE ME PRÉSENTE PEUPLE DE BLOIS , JE SUIS LADYEMERAUDE LA SACRISTAIN D'ORLÉANS NOUS AVONS FAIT CE VOYAGE POUR CÉLÉBRER LE MARIAGE DE DEUX JEUNES GENS DE BLOIS . STRATUS ET AURORE !
Elle se détendit ayant soif et mal aux pieds elle était presque à terme d'une grossesse et n'avait plus de patience , se disant que Ju lui manquait en ce moment . Elle devinait la fatigue extrème que sa soeur avait dû subir.
Bref présentez vous et nous débuterons aussitôt que la mariée soit devant moi et Dariush .
Elle essayait de garder le sourire

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Marineblanche

Marine Blanche fit tout le chemin de la taverne à l'Eglise en courrant ! Pourquoi en courrant? Allez lui demander ! Surtout qu'entre la taverne et l'Eglise, il y'avait pas tellement de distance que ça, hein ! Bref, on aura compris, elle arriva à bon port.
Elle poussa la lourde porte, en la regardant d'un air de défi, prête à se battre. Un peu taré, la gamine quand même...
Elle se rappela qu'elle aurait dû se faire baptisé mais les temps avaient changés, peut-être un jour quand elle aurait le temps. A chaque fois qu'elle pénétrait dans une Eglise, elle ne pouvait s'empêcher à Ducan qui avait été appelé par le Très-Haut.

Son regard bleu se posa vers les bancs présents après avoir salué les personnes arrivées et surtout Aurore ainsi que Stratus, elle en chercha un de libre, pour s'asseoir tranquillement.

Elle n'avait pas de robes pour l'évènement mais en tout cas, elle était propre, c'est important ça, hein ! Il faudrait qu'elle remercie Wendoline pour ça d'ailleurs mais en attendant, elle avait un mariage à suivre.

Mikelange

Mikelange arriva avec Mousse en la tenant par la main
euhhhhhhhhh viens on va se mettre la comme ça ont va voir les mariés de près
a voila ici on est bien
mousse tu as ta flûte ???????????
joue nous un air pendant ce temps le curé n'est pas encore la
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Floralie

regardas timidement l'église qui étais magnifiquement bien décorer. Aperçu sont future époux. Ce dit qu'il était tellement beau. Continue à attendre que tout le monde arrive pour se présenter.

Ladyemeraude

Dariush présenta Ladyemeraude à Stratus

Bonsoir Stratus vous allez bien ?

Puis se tournant vers sa soeur aristotelicienne

Stratus je vous présente Ladyemeraude sacristain d'Orléans et responsable de la doctrine aristotelicienne de Sens , qui m'aidera à célébrer votre mariage. Nous allons attendre la future mariée et entrerons tous à l'intérieur.

Ladyemeraude fit un léger sourire à Stratus

Elle se demandait ou il avait bien pû savoir qui elle était .

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Stratus

Stratus arriva en avance à l'église.

Il sortait de chez lui ou il c'était préparé.

il entra et chercha qui était déjà présent.

Il vit la Duchesse présente, et s'empressa d'aller la saluer.

Bonjour Lyll, je suis honoré de ta présence en ce jour ci particulier pour moi, je ne sais pas si aurore ta vue mais je pense qu'elle en sera heureuse aussi. merci d'être venue.

Puis il ce dirigea vers Mousse, lui fit une grosse bise.

Bonjour ma puce, ho tu a l'air tristounette, pourtant tu à une jolie robe

Puis il viens saluer Ladyemeraude.

Bonjour le marié est arrivé, je ne sais pas pour la mariée. je suis a votre disposition donc dès à présent.

Praline

Mousse arriva sans sa jolie robe. Elle était triste mais bon le principal c'était d'etre là. Ele serra fort la main de Mike et entra dans l'élige. Elle s'assit avec lui et attendit.

Ladyemeraude

Ladyemeraude et Dariush avaient salué deux personnes , ils attendaient
le cortège des futurs époux .

Dawson était là,... la sacristain en était fort ravie , en espérant qu'il ne s'endorme point

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Floralie

Entras dans une salle de l'église,

Restas cacher pour éviter d'être aperçu avant le moment voulu.Observe les gens qui commence a arriver.
Très nerveuse elle éternua.

Dawson

Dawson, ne voulant pas que son épouse voyage seule, l'avait accompagnée à Blois et se rendit donc à l'église avec elle pour assister au mariage. Lorsqu'ils arrivèrent, le Cardinal étant déjà là, il embrassa donc son épouse puis la laissa le rejoindre, il s'installa sur un banc vers l'avant pour être sur de ne pas s'endormir, puis il attendit le début de la cérémonie.

Ladyemeraude

Ayant donné un dernier coup d'oeil sur la décoration , et les préparatifs , elle alla rejoindre le Cardinal sur le parvis .
Une Dame arriva elle la salua ...

Bonjour Dame je me présente , je suis la sacristain d'Orléans Ladyemeraude , venue aider Son Éminense Dariush pour ce grand jour .

Et bien oui, cette concrétisation de sentiments trouverait son accomplissement en ce jour. Sarah dict Ladyemeraude souriait et se tournant vers Dariush qui connaissait les futurs époux ... Le regardant, vit dans le regard du Cardinal ...que ce n'était pas la future mariée . Elle se tourna vers la jolie Dame et lui fit un sourire .

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professeur du séminaire.

Lyll

Lyll entendit sonner les cloches, elle leva la tête, ferma les yeux pour réfléchir, nous n'étions ni mercredi ni dimanche, ce n'était donc pas un office normal, les yeux serrés un peu plus fort, ça lui revint.

Norf, mais pour de sûr, c'est l'mariage d'Aurore et Stratus ! Faut qu'j'me dépêche donc !

Lyll rentra vite chez elle se changer et alla se préparer. HHeureusement, elle avait commandé plusieurs robes à l'époque et certaines qu'elle n'avait pas encore étrennée, c'était le moment.
Elle se pomponna rapidement, enfila la robe, mis un chapeau et hop, elle fila vers l'église. Sur le chemin, elle alla toquer chez sa dame de compagnie pour savoir si elle voulait venir avec elle. Mais comme elle n'était pas encore prête, Lyll lui dit de la rejoindre directement sur le parvis.
Arrivée sur le parvis, elle n'aperçut que Dariush et alla le saluer en attendant les autres.

Wendoline

Les mauvaises nouvelles se succédaient, la mort prenait des vies sans crier gare...

Wendy entra, se signa et prit place près de Lyll. Elle venait d'apprendre la disparition de Nab...

S'agenouillant elle entra en prières et recommanda l'âme de cette amie disparue trop vite.
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Feodor

Mariage d'Aurore et Stratus - 12 juillet 1459.

La veille

Dariush était de retour à Blois pour organiser le mariage de Stratus et d'Aurore. Accompagné de Ladyemeraude, sacristain, ils entrèrent dans l'Eglise et se mirent à préparer les festivités. Quand tout fut terminé, ils allèrent dans une auberge pour attendre le jour qui unirait ce jeune couple.

Le jour même

Dariush arriva à l'Eglise avec Ladyemeraude et tous deux firent sonner les cloches.
Dariush sur le parvis attendait que les fidèles arrivent.
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Lyll

Lyll n'avait pas eu le temps jusque là, mais ce jour, elle prit son après midi pour aller prier les morts récents. Elle entra dans l'église de Blois, s'assit sur un banc, joigna les mains et pensa à tous ceux qui les avait quitté durant ce premier semestre, une vraie hécatombe autour d'elle. Aristote avait l'air d'avoir besoin de monde près de lui, et des personnes de qualité.
Elle pria aussi pour les disparus anonymes, les inconnus qui quittaient cette terre chaque jour sans que personne ne le sache ou ne s'en soucie.

Aristote, veuillez accueillir tous ces gueux anonymes, orphelins, ermites et aut' que j'n'ai pas eu l'honneur d'connaître.
Prenez soin d'eux.
J'espère qu'vous avez d'la réserve d'bière chez vous, vous v'nez d'recueillir Nabot, buveuse de haute gamme, faudrait pas la laisser sur sa soif !
Accueillez coum il s'doit not' Reyne et son époux, qui sont morts coup sur coup, la France a perdu ses monarques, j'espère qu'vous avez vos raisons pour un tel rappel à vous.
Et continuez d'veillez sur Ju et sur tous les amis qui vous ont r'joind.

Praline

Mousse la regarda et haussa les épaules. Elle lui fit un bisous

Papa est mourrant. D'autres choses vont pas mais je veux pas en parler. J'ai besoin d'un peu de temps Wendy...

Elle lui refit un bisous et s'éloigna en serrant sa poupée

Praline

Mousse serrait fort sa poupée. Elle avait très peur. Elle se sentait très morne et triste. En montant les marches, elle sentait que c'était sa seule solution.

Elle poussa la lourde porte et entra en suçant son pouce. Ne sachant pas trop ce qui fallait faire. Elle regarda autour d'elle. Elle vit des cierges, une petite boite, les sièges, l'autel, des dessins...

Elle s'assit au premier rang et regarda l'autel. Elle ferma les yeux et murmura :

Te plait 'ristote, veut pas papa y meurt. Je l'aime ! Te plait protège le...

Mousse ouvrit les yeux s'attendant à quelque chose. Elle regarda autour d'elle. Elle se gratta la tete, descendit de la chaise.

Elle poussa la porte et sortit sans aucune illusion sur ce qu'y allait probablement arriver.

Wendoline

A l'instant où elle arrivait près de l'église elle croisa la petite Mousse qui en sortait.

Son air triste, sa démarche, ses joues humides et ses yeux rougis préssentaient un énorme chagrin.

Elle s'agenouilla près d'elle et la prit dans ses bras.

Oh ma puce que t'arrive-t'il donc ?

Elle s'aida de son mouchoir pour essuyer les larmes qui coulaient.

Pourquoi ce gros chagrin ? dis-moi....
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Floralie

le regarde et espère qu'on va bénir sont mariage

Feodor

Dariush vit arrivé Aurore et Stratus. Ils déposèrent les bans de leur futur mariage.
Il leur demanda de s'approcher. Le cardinal avait tout préparé, encens, eau bénite à porter de main....

Une fois face à l'autel les futurs époux s'agenouillent et Dariush s'approchent d'eux...

Ô Très Haut, aucun pouvoir ne peut séparer ceux que tu as uni dans Ton amour. Offre à ces fiancés d'expérimenter toujours plus la force unifiante de l'amour et offre l'abondance de tes bénédictions à ces deux jeunes, afin qu'ils soient unis dans le nouveau lien de l'amour et que leur amour puisse éclore dans le sacrement du mariage. Qu'ils soient fervents dans l'esprit, assidus dans la prière, attentionnés dans l'entraide.
Amen

Dariush en prononçant ces paroles avaient passé l'encensoir au dessus de leur tête et apposer la main sur leur front pour les bénir.

Allez mes enfants, que ces 15 jours renforcent votre amour et retrouvons nous ce 12 juillet pour votre union devant le Très Haut.

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Stratus

Après avoir posé son affiche Stratus retour auprès d'aurore rapidement, en effet c'est a la suite du baptême de mousse, que leur union doit être bénie.

il chuchote en arrivant a l'oreille d'Aurore.

Nous y voila mon ange, sa vas pas tarder a être a notre tour.

Lililith

Lili était très en retard. Oh ça oui !
Le temps de persuader les nonnes de sortir, elle avait perdu trois jours. Elle n'avait pensé que ce matin à prononcer le mot magique: baptême !
Donc, elle courait. Elle courait aussi vite que possible. Elle courut d'abord vers la Bicoque aux Orphelins, où elle avait laissé son cadeau. Puis elle bifurqua en direction de l'église.
Elle chercha son amie du regard.
Là !
Lili s'approcha pour lui faire une grosse bise.

Mousse... Retard... Pardon.
Cadeau... Toi !

Sans plus de discours, elle lui tendit une petite maison en bois, faite par le menuisier du village, en échange d'un peu de bois ramassé.

Elle sourit de toutes ses dents.

Maison... Poupée de toi !

Stratus

stratus vient lui faire un gros bisou.

Bienvenue parmi nous mousse.

Puis rapidement stratus file au panneau d'affichage de l'église et y placarde son avis

Praline

Mousse se laissa faire et sourit. Elle était très fière. Elle tenait le cierge et regarda la jolie médaille.

Elle regarda ses amis en souriant.

Nanou87

Nanou s'avança pour bisouiller chaleureusement la moufflette.

Félicitations à toi p'tite Mousse!
J'suis désolée de ne pouvoir assister à la fête mais je pars ce soir même en voyage...

Par contre, je souhaitais te donner cela.

Nanou sorti de sa besace un petit objet et le tendit à la fillette.

Que ta vie soit emplie de joie mistinguette, et à bientôt je l'espère.

Sur ces mots, elle lui sourit puis pris la direction du parvis.
Elle partait pour plusieurs semaines, et même si elle en était ravie, ressentait quand même un p'tit pincement au coeur.
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Stratus

stratus vient lui faire un gros bisou.

Bienvenue parmi nous mousse.

Puis rapidement stratus file au panneau d'affichage de l'église et y placarde son avis

[img]www.aresont.eu/fichiers/bancs.gif[/img]

Stratus

stratus écoutait sa petite mousse lire avec un petit pincement au cœur.

lui aussi il y était passé depuis peut.

Il regardait mousse fier de la voir ainsi devenir une fidèle de l'église

Feodor

Très bien.
Alors suis moi Mousse il est temps de concrétiser l'engagement que tu viens de prendre.

Dariush emmena Mousse près du bénitier puis prit de l'eau et le versa sur le front de Mousse.

Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Dariush remit un cierge à la jeune fidèle puis ajouta ...

Puisses-tu apporter la lumière divine aux ombres autour de toi. Par le baptême tu entres dans la voie de la Vertu. Puisses-tu la conserver au risque de sombrer dans le péché et de te retrouver en enfer parmi les princes démons.

Puis allant chercher quelque chose sur l'autel et dissimulant l'objet dans sa main.

Tiens, voici la médaille qui montre ton appartenance à notre communauté aristotélicienne.

Puis avec un signe de main

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen
Je te félicite chaleureusement Mousse. Tu peux aller rejoindre tes amis.
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Loulounts

Loulou écoute la lecture du livre des vertus.
Puis regarde, fièrement, Mousse réciter son serment de baptisée.

Il se rapelle encore de son serment et le récite à voix basse en même temps que sa tite Puce.

Quand elle a fini son serment, il lui sourit et lui dit tout bas :

Félicaitations, ma tite Puce, je suis fier d'être ton Parrain.

En entendant arriver Nanou, sa Marraine, il sourit et se rappelle du jour où il était à la place de Mousse.

Praline

Elle fit un clin d'oeil à Nanou heureuse qu'elle soit venue.

Mikelange

Mikelange dans son petit coin ne peux pas s'empêcher de de lâcher quelques larmes de joie en regardant sa petit Mousse !
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Nanou87

C'est avec beaucoup de retard que Nanou pénétra dans l'édifice pour assister à l'entrée de Moussetique dans la grande famille Aristotélicienne.

Elle sourit de la voir si jolie 'vec ses p'tits noeuds et sa magnifique robe et lui fit un coucou lorsque son regard croisa le sien.

Elle s'assit sur un banc, touchée que son fillot fut à son tour, parrain de la p'tiote.
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Praline

Mousse regarda Dariush et se pencha sur le livre. Elle prit le temps de déchiffrer les lettres.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle aisni qu'a son autorité, seule représentante sur la terre de l'Etre divin.

Mousse reprit son souffle et déchiffra la suite

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon ame en vue de ma resurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Mousse s'arreta et regarda son parrain et sa marraine fièrement puis se tourna vers Dariush

Praline

Mousse lui sourit largement. Elle l'aimait très fort Mike. Elle l'avait vu se promener avec un paquet. Hmm encore un cadeau ! Elle sourit intérieurement. Il la gatée énormément.

Elle se tourna vers Dariush et attendit

Feodor

Dariush prit le livre des vertus puis commença la lecture.

Citation:

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia t’il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pêcheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir et sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :
" Seigneur, daigne laver cet homme de ses pêché, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Mousse, en faisant le choix du baptême, tu entres dans la communauté des fidèles de l'Eglise Aristotélicienne. Tu vivras dans l'Amour de Dieu, suivras les enseignements d'Aristote et de Christos, pratiqueras l'Amitié Aristotélicienne. Par le baptême et la confession, tu rachètes tes péchés et gagnes pour ton âme l'accès au Paradis solaire.

Tu vas maintenant réciter le serment des baptisés.

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Praline

Mousse sourit et serra la main de son parrain et celle de sa marraine.

Emue elle se tourna vers Dariush pour savoir ce qu'elle devait faire.

Mikelange

Mikelange arriva sur la pointe des pieds et surpris vois la belle princesse .
avec sa belle robe blanche de baptème :Ooooooooooooooooooooooooooooooo que tu est magnifique
le recoiffe et lui chuchote mon ange je suis la. Bon voila je vais m'assoire la et attendre ::
tenant dans sa main un cadeau qui feras suremement plaisir a Mousse

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Leanore

Léanore récita intérieurement le crédo en même temps que Loulounts. Elle entendait Mousse qui le disait aussi se trompant parfois. Léanore sourit de bienveillance.

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Mumbly

Mumbly ,en entendant les cloches de l'église,se dirigea vers l'édifice pour se rendre compte de ce qui se passait.Pénétrant dans l'église,il s'aperçut qu'il y avait beaucoup de monde.Après s'être agenouillé et signé,il trouva une place et s'assit.
Il attendit la suite.

Loulounts

Loulou s'approcha de Mousse.
Il se mit à coté d'elle et face à Monseigneur.
Puis récita le crédo :

Citation:

Une fois cette belle prière terminée, il se tourne vers Mousse pour lui faire un sourire éclatant.
Sa robe était magnifique !

Leanore

La petite Mousse arriva enfin et Léanore en fut toute émue. Cette petite fille avait beaucoup de volonté et avait su traverser les aléas de sa vie avec beaucoup de courage. Léanore n'avait jamais posé de questions la laissant s'exprimer lorsqu'elle en avait envie. Elle essayait seulement d'être là lorsque la petite fille en ressentait le besoin. Léanore ne vit pas RAgotin dans l'assistance, peut être avait il un peu de retard.
Mousse vint la saluer et lui serrer la main. Léanore lui sourit simplement et elle lui signe que oui tout en gardant sa petite main dans la sienne.

Dariush invita le parrain à venir réciter le crédo.

De retour ce soir à partir de 17 h

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Stratus

Stratus après avoir entendu les cloches de l'église sonner finis rapidement sont travail et parti ce changer et direction l'église.

Il arriva il y avait déjà pas mal de monde, il chercha du regard sont amour, il l'aperçu et fila directement la rejoindre.

Il lui fit un petit bisou dans le cou et attendit avec elle.

saluant de la tête les gens qu'il connaissait.

Feodor

Dariush vit arriver Mousse et les personnes souhaitant l'accompagner dans son engagement. Il salua tout ce petit monde puis décida d'accompagner Mousse jusqu'à l'autel.

Pas de soucis à avoir. Dit-il avec un petit clin d'oeil.

Puis la cérémonie pouvait débuter.

Chers amis, nous sommes réunis en ce jours pour accompagner notre chère Mousse dans sa volonté de nous rejoindre au sein de la communauté aristotélicienne. Cet engagement n'est déjà pas simple pour un adulte alors pour une jeune fille !!! Cela laisse présager une force de conviction et de piété importante. Mon âme se ravi de voir cette Eglise vous accueillir pour ce moment.

Il est de coutume que le parrain vienne réciter notre crédo, symbole de notre union devant l'Eternel. Approchez Loulounts et nous vous suivrons dans vos paroles.
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Leanore

Léanore était arrivée dans la nuit. Mousse lui avait demandé d'être sa marraine et elle avait accepté avec joie. Elle était très attachée à la petite fille.
Elle se changea rapidement et alla dans l'église. Dariush attendait les fidèles. Léanore entra et alla s'installer devant pour être au plus près de sa filleule. L
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Praline

Mousse avait mal dormie, tournant et se retournant dans son lit. Un grand jour aujourd'hui. Elle était assez tendue. Elle ne savait pas trop ce qu'elle devait faire.

Mousse se lava et enfila sa jolie robe. Brossant ses cheveux, elle mit des jolies noeuds et se regarda dans la glace.

Mousse sourrit émue, les larmes aux yeux de se voir si jolie pour ce grand jour.

Les soeurs lui avaient donné un peu de pain mais elle n'y toucha pas. Son estomac la tiraillait. Elle mangerait après la cérémonie.

Elle avait laissé Moussaka se promener près d'elle mais le laissa au pied de l'église.

Bouze pas ! Tu peux pas rentrer. C'est pas pour les toutous. Si tu es sage t'aura plein d'os !

Mousse le caressa et se détendit à son contact.

A tout à l'heure mon touMouss

Mousse entra et fut rassurée de voir Léanore. Elle respira profondément et lui fit un gros bisous..

Bonzour ! Ca va Tata Léanore ?

Mousse lui serra la main et attendit la suite

Loulounts

A peine Loulou entendit le son des cloches qu'il était déjà sur le parvis de l'église.
Il était le parrain de Mousse et se faisait un point d'honneur à y être présent, en avance et vétu des ses plus beaux habits.

Il salua, Monseigneur Dariush sur le parvis et entre dans l'église.

Puis Loulou s'installe à sa place habituelle et se receuille, en attendant l'arrivée de sa tite fillote.

Floralie

Attendit les cloches, se dit zut je vais être en retarde pour le baptême de Mousse.
Part à courir et remarque qu’elle n’était pas en retard. S’assois a coter de Loulounts et attend que la petite arrive pour son baptême.

Reinerachel

Rachel reçu l’eau bénite du baptême, reçu également la médaille
Sourit, fière d’elle, enfin dans la grande faille aristotélicienne

Elle s’approcha de Dariush

Je vous remercie pour ce baptême monseigneur. C'est un honneur d'être parmi les fidèles aristotéliciens

Feodor

Baptême de Mousse....

Dariush resté à Blois pour encore quelques jours fit sonner les cloches. Une jeune pousse devait se faire baptiser et Mousse de son prénom allait entrer dans la communauté des fidèle. Il en était fier tant la jeune fille paraissait ouverte à la Foy et possédait des qualités humaines indéniables.

Une fois les préparatifs terminés, il attendit les différentes personnes.
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Feodor

C'est à ce moment que Dariush prit de l'eau bénite et la déversa sur le front de Rachel.

Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Puisses-tu apporter la lumière divine aux ombres autour de toi. Par le baptême tu entres dans la voie de la Vertu. Puisses-tu la conserver au risque de sombrer dans le péché et de te retrouver en enfer parmi les princes démons.

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen

Il l'a félicita puis lui donna le symbole de son entrée dans la communauté, la médaille des fidèles.

Tiens, prends cece, témoignage de ton passage de simple croyant à fidèle et encore toutes mes félicitations.

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Wendoline

Alors quelle s'apprêtait à quitter l'église après le baptême de Strat et Aurore, Wendy eut la surprise de voir Monseigneur Dariush enchainer sur un nouveau sacrement de baptême....

Curieux songea-t'elle...... Il manquait quelque chose, un symbole, un je ne sais quoi..... mais ça manquait.

Elle s'arrêta et discrètement se faufila près du banc à proximité. S'agenouillant elle récita son crédo afin que ses prières accompagnent cette nouvelle âme aristotélicenne.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
_________________

Reinerachel

Elle remercia monseigneur de la tête de l'avoir aidé à se relever
L'écouta attentivement, mémorisant chaque mot
Elle regarda l'eau bénite,son coeur battait, c'est le moment , elle va être enfin baptisée

regarda monseigneur, lui sourit avec douceur, hochant la tete
et répéta

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur Terre de l'Etre Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu Tout Puissant.

Feodor

Dariush releva Rachel puis se dirigeant vers l'eau bénite....

L'Amitié Aristotélicienne au sens large est une communauté de vie. Par le Baptême chaque baptisé sera introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés.
Le baptême introduit le fidèle dans une union avec les autres baptisé et une communion avec les Saints.

Le Baptême, ou rite d'entrée dans l'Eglise Aristotélicienne, donne au nouveau croyant les prémisses de l'amitié Aristotélicienne parfaite. Cette amitié est encore en puissance et demande à être développée par un contact avec Dieu dans la prière et les sacrements, et aussi par le témoignage de douceur et de compassion avec les autres.

Le baptême introduit donc dans une famille divine et humaine. Divine car il met en relation avec Dieu. Humaine car il intègre dans la société humaine de l'Eglise Aristotélicienne.

Puis s'arrêtant un moment devant l'eau bénite.

Sais-tu maintenant ce qu'il convient de faire ? Souriant Répètes après moi...

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur Terre de l'Etre Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu Tout Puissant.
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Reinerachel

Après avoir entendu monseigneur, Rachel s’agenouilla face à l’autel
Une grande inspiration, elle récita à son tour

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Par
mimi dit :
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Feodor

S'agenouillant face à l'autel et invitant Rachel a faire de même.

Joins toi à moi et récite la prière symbole de notre union.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Par
mimi dit :
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Feodor

Sachez que pour moi c'est un honneur également. C'est toujours le cas.

Peut-on commencer ou doit-on attendre du monde.

En accompagnant Rachel vers l'autel

Si nous serons en petit comité je vous propose une cérémonie plus intime et moins solennelle. Cela vous convient-il ?
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Reinerachel

Rachel suivit monseigneur vers l'autel

Citation:

Si nous serons en petit comité je vous propose une cérémonie plus intime et moins solennelle. Cela vous convient-il ?

rougit, ne sut pas comment répondre

Monseigneur, je n'ai invité personne, je préfère une cérémonie intime

sourit, mal à l'aise

Reinerachel

voilà la fin de la cérémonie.
Rachel se lève pour féliciter ses amies

Bisa sa petite soeur Aurore

Félicitations ma chérie, je suis fière de toi

se retourna vers Strat

Toutes mes félicitations, maintenant il ne reste que le mariage

Le bisa chaleureusement

puis se recula pour laisser la place aux autres

Feodor

Dariush après avoir félicité les baptisés il s'approcha de Reinerachel....

Et bien chère amie, n'est-ce pas à vous d'aller plonger dans cette eau bénite et d'entrer dans la communauté aristotélicienne ?

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Reinerachel

Rachel ne s’était pas préparée mentalement mais son cœur battait, stressée, anxieuse angoissée. Elle avait attendu si longtemps mais à cet instant elle était prête.
Elle pensa à sa grande sœur en voyage à Genève.
Elle entendit les paroles de Dariush, lui sourit chaleureusement

Bonjour Monseigneur, oui c'est bien moi Rachel, je voulais vous remercier d’avoir pris le temps de chercher mon dossier. Et je suis fière que vous me baptisiez.

Floralie

Remercia tous le monde qui sont venu et Également Monseigneur pour cette belle cérémonie

Wendoline

Wendy s'approcha de son fillot et lui fait une bise en lui murmurant

bienvenue dans la famille aristotélicienne que nous sommes mon cher Stratus. Sache que je serai toujours là si tu as besoin. et elle lui offrit un carnet qu'elle avait tissé pour lui et sur lequel il pourrait noter ses petits secrets.

Puis elle s'approcha d'Aurore et l'embrassa sincèrement.

Bienvenue à toi aussi ma belle, que ce jour reste pour vous deux un merveilleux souvenir.

Puis elle lui tendit un bouquet de fleurs

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Feodor

Dariush prit alors de l'eau bénite et la versa sur le front d'Aurore et renouvela l'opération pour stratus.

Je vous baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Il leur donna un cierge et prenant leur main il leur remis une médaille

Soyez fier de la porte et ne renier jamais ce que aujourd'hui vous avez promis.
Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen

Puis Dariush les félicita chaleureusement et laissa la place à ceux qui désireraient partager cette joie.
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Floralie

Commence a répéter après mon seigneur:

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur Terre de l'Etre Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu Tout Puissant.

Regarde tous le monde dans la salle et les salut

Stratus

pendant que Aurore récite stratus fait de petit bonjour a tout le monde.

Aurore ayant terminée il regarde monseigneur et commence a répéter

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur Terre de l'Etre Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu Tout Puissant.

une fois finis il regarde son amour a coté de lui et lui souris

Clementine

Childesinthe entra silencieusement dans l'église. Elle s'installa au fond, près de Rachel et la salua d'un sourire pour ne pas faire de bruit. Elle avait promis à Aurore de venir, dans le cas où elle ne serait pas encore partie.

Elle écouta donc, la cérémonie, d'une oreille attentive essayant de se concentrer du mieux qu'elle le put.
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Melina_de_valverde

installée près d' sa presque fillotte aristotélicienne, Melisende voit arriver son mari n'avec dans les bras leur fils.
Un sourire illumine son visage, puis se transforme en pouffement de rire lorsqu'elle le voit faire pour marcher.
Enfin il est là. Elle n'a pas le temps de lui donner un petit baiser, juste celui de prendre Albin dans les bras, que Monseigneur Dariush interroge Aurore et Stratus

bin c't'est bizarre, j'me souv'nais plus qu'on posait c'te question ..

Elle écoute leur réponse, écoute le passage du livre des Vertus et c'est alors qu'elle est surprise quand Dariush leur d'mande à elle et Wendy de ...

hein faut que j' Jure d'veiller n'à la santé spirituelle et d'ramener Aurore dans l'droit ch'min d'la vertu chaque fois qu'elle en dévie ?
Euh... bin vi ! bin sûr que j'le f'rààà...

Elle se tourne vers Monseigneur Dariush, tentant d'ôter en même temps la bouteille qu'a Albin d'génépi dans les mains, mais sans succès ....

Vi vi j'vous l'jure... Elle d'viera pas !

Un grand sourire à Monseigneur Dariush, un semblant d'oeil noir à Aurore style de lui dire

t'as pas intérêt n'àà dévier, j'te promets où j'te bott'rai l'postérieur

suivi d'un grand sourire

Feodor

A la bonne heure.

Regardant les Aurore et Stratus.

Vous voilà bien entourés.

L'acte du baptême est loin d'être anodin ! Il doit être mûrement réfléchi car il vous engage corps et âme et ne pourra être rompu. Même la mort, cette renaissance, auprès d'Aristote ne pourra vous désengager de ce serment que vous vous apprêtez à faire aujourd'hui, entourés de votre famille et de vos amis.

Alors répétez après moi ...

Citation:

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur Terre de l'Etre Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu Tout Puissant.

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Atolchamb

Tagada tsoin ,sans les oins oins d'albin bien sage dans les bras de son papa poule qui ne regardait pas les autres poules.
Bon oui il était en retard,bon c'est un fait ….comme d'hab.
Mais comme il le répétait a chaque fois ,c’était le carillon de l’église qui était mal reglée .
Et puis aussi ,ce jour ,les nuages cachait la hauteur du soleil.

C’était pas de sa faute si le petit garnement ,qui on ne sait pas pourquoi ressemblait tellement a sa mère dans ces moments la.....faisait toujours le coquin quand le temps manquait .

Arrivé devant les portes de l’église ,il prit une grande respiration,leva bien les pieds a hauteur de genoux pour éviter de se prendre dans la barre de seuil puis rangea ses mains dans le pantalon afin d’éviter le fameux bénitier tout neuf de la sacristie puis leva la tête en l'air afin de ne pas s’asseoir en dessous d'une lustre allumé de bougies pleine de cires pouvant lui dégouliner sur la tête.

Il prit donc place au coté de son épouse et garda son fils sur les genoux qui n'avait pas trouvé mieux que de faire les dents sur une bonne bouteille de génépi.

Reinerachel

Rachel entendit parler du baptême, Rachel décida d'être présente pour se préparer à son baptême qui se déroulera lundi prochain.

Elle entra dans l'édifice religieux, elle s'installe au fond pour observer

Wendoline

Wendy près de son fillot qui semblait ému, écouta d'abord Aurore répondre puis Stratus sur ce que représentait le baptême pour eux deux.

Quoi qu'elle fasse à chaque baptême auquel elle avait assisté, il lui rappelait le sien, un moment de partage et de souvenirs à jamais gravés. Un léger sourire apparut sur ses traits.

Puis Monseigneur Dariush fit lecture du livre des vertus. Elle écouta avec beaucoup d'attention le texte qu'il avait choisi. Il était question d'humilité, de pardon aussi.
Un texte choisi avec discernement, la vie n'était faite que de pardons et de respects, enfin c'était à son sens des valeurs essentielles à la réussite d'une vie humble.

Quant l'Evêque eut terminé son récit, il se tourna vers Méli et elle-même

Citation:

Vous avez émis le souhait de devenir marraines de nos deux jeunes croyants et de les guider en ce début de vie aristotélicienne. Jurez-vous de veiller à leur santé spirituelle et de les ramener dans le droit chemin de la vertu chaque fois qu'ils en dévient ?

Elle tourna son regard vers Stratus. Posément et clairement acquiesca

Oui, Monseigneur, je jure devant Aristote de veiller sur lui, de l'aider et l'accompagner du mieux que je pourrai pour qu'il ne dévie pas du chemin de la vertu.

Elle serra alors doucement la main de Stratus, ravie qu'il lui ait demandé d'être sa marraine.
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Feodor

Dariush écoutait puis prit la parole....

Effectivement vos réponses sont justes.Puis prenant le livre des vertus Et voici un texte qui je l'espère saura vous aider dans votre cheminement.

Citation:

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Ce fut une journée intense que je n’ai jamais oubliée tant elle est gravée dans ma mémoire. Notre émotion était à son comble quand nous nous aperçûmes en plus que les soldats avaient déserté la place.

Puis se tournant vers les marraines.

Vous avez émis le souhait de devenir marraines de nos deux jeunes croyants et de les guider en ce début de vie aristotélicienne. Jurez-vous de veiller à leur santé spirituelle et de les ramener dans le droit chemin de la vertu chaque fois qu'ils en dévient ?
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Loulounts

Loulou entend les cloches sonner.
Il quitte la Mairie et se dirige vers l'église se rapellant que c'est le baptême d'Aurore et de Stratus.

Arrivé à l'église, il entre discrètement et va se mettre à sa place habituel.
Il se signe, s'agenouille et se recueille.
Puis, relève la tête et écoute la cérémonie.

Quand Aurore se retourne, après avoir répondu, il lui fait signe avec le pouce pour lui dire que sa réponse était bien.

Stratus

stratus écouta avec attention la question, réfléchie un instant, puis répondit.

le baptême est important pour moi car il me donne l'accès à la grande famille de l'église Aristotélicienne.

je montre a dieux l'amour que je lui porte, je me rapproche de sa perfection et par lui je m’engage a le servir pleinement.

il me donne aussi accès à tous les sacrements de l'église

Feodor

Tout le monde prêt, la cérémonie pouvait commencer.

Bonjour à tous.

Nous sommes ici pour célébrer l'entrée de deux êtres dans notre communauté.

Stratus et Aurore pourquoi souhaitez devenir des fidèle. Que représente pour vous cet engagement ?
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Floralie

Le baptême est important car il ouvre au nouveau fidèle l'accès à l'Eglise et à tous ses sacrements.
Il nous permet également de devenir les "soldats" d'Aristote sur cette terre.
Grâce au baptême et par le biais des sacrements, de la prière et de l'amitié, nous pouvons tendre vers l’Esprit Éternel et Parfait.
Pour moi ca représente l'Espoir et l'amour fraternelle de continue dans la bonne voix d'Aristote et également d'ouvrir d'avantage mon cœur a Aristote.

Regarde tous le monde dans l'église et espère avoir bien répondu

Wendoline

Elle tempestait, au moment de se rendre à l'église voilà qu'elle avait été demandée de toute urgence pour prendre des mesures !

Dès que ce fut chose faite, elle s'empressa de se changer et de vite se rendre à l'église où Stratus l'attendait pour sa cérémonie de baptême.

Elle arriva essoufflée et aperçut son fillot qui faisait les cent pas devant le porche. Pauvre Stratus.

Me voici mon fillot, j'ai fait au plus vite, viens entrons. Elle déposa une bise sur sa joue et lui prit le bras.

Ensemble ils entrèrent, Wendy se signa et ils rejoignirent Aurore et Méli.
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Floralie

Rentre a l'église nerveusement vois ca marraine déjà arrive s'assoie a coté d'elle

la regarde dans les yeux et a pleinement confiance en ca marraine

Stratus

entends les cloches sonner. ce dit flute c'est pas le moment d'arriver en retard. Rentre ce change et file a toute vitesse a l'église.

Il entre, regarde son amour assise la avec sa marraine et cherche la sienne.

Pas de wendo, il n'est pas trop en retard.

Bonjour monseigneur,

il vas rapidement faire la bise meli, un petit bisou a son aurore.
Il ce poste prêt de de la porte de l'église pour l'attendre.

Feodor

Dariush voyait la jeunesse arriver.
S'incline devant la jeune femme. Entre, ressort sous le regard amusé di cardinal.

Puis regarde arrivé aurore et Stratus.

Bonjour Stratus. Je pense qu'il nous manque une personne. Nous commencerons quand elle sera là. Mais je vous en prie entrons ...
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Feodor

Baptême de Stratus1 et Aurore87 : le jeudi 9 juin 1459

Dariush fit sonner les cloches de l'Eglise en ce bel après midi. Les préparations pour le baptême d'Aurore et de Stratus étaient désormais terminés.

Tout était fin prêt... Il ne manquait plus rien. Dariush pouvait commencer et il n'attendait plus que les futurs fidèles et leur parrain ou marraine.

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Melina_de_valverde

réflexionation....

euh quel jour qu'je suis.... Haannnn Jeudi... Fichtre ! Aurore !

Réactionation

Melisende se dépêche, elle sent que si elle continue à trainer, elle va finir par arriver en retard.
Elle passe côté garde-robes, s'habille, et sort vite de la maison. Albin suit son père comme son ombre, de ce côté là elle n'a pas à s'inquiéter. En revanche, ce qui lui manque c'est le ....

Nan nan, vous l'dirààà pas... c'te s'ra la surprise

Elle file donc, courant presque, les cloches de l'église commençant déjà à sonner. Elle arrive devant l'Eglise, celle-là même où Ninou et Pepin ont été mariés et aperçoit Monseigneur Dariush.
Elle s'incline, le saluant puis entre dans l'Eglise pour voir si Aurore est arrivée.

Une chance, ce n'est pas le cas.
Elle ressort donc, et décide de profiter encore des quelques rayons de soleil qui s'épuisent un peu en attendant le début de la cérémonie de baptême.

Nanou87

Nanou penchée en avant pour apercevoir les amoureux remonter l'allée vers le parvis et leur sauter au cou, se fit transpercer le tympan gauche par une Méli surexcitée.
Elle éclata de rire, protégeant l'oreille encore intacte de la troisième témouine qui n'était sans doute pas loin...on sait jamais d'où ça peut surgir ces bêtes là...

Cryo avait semé sur le pavé de la magie tout droit sortie de son seau, petites pépites de joie dispersaient ça et là, et un fil invisible reliait tous ceux rassemblaient là.
Fil blésois fondait sur l'affection qu'ils portaient aux époux leur souhaitant du fond du coeur tout le bonheur possible, et compassion pour celle qui avait mené sourire aux lèvres la cérémonie malgré le mal qui l'étreignait.

Enfin les mariés furent à portée de bisouilles, et Nanou ne se priva pas de leur partager la joie dans laquelle elle baignait avant de les suivre avec tous pour ripailler.

Vive les mariés!!!
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Wendoline

Emue, les yeux noyés de larmes de joie, elle s'empressa de féliciter ses amis.

Soyez heureux toujours vous deux vous le méritez !
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Melina_de_valverde

Beaucoup ont témoigné, et elle trouve cela si beau, mais en même temps si vrai.
Car faut dire c'qui n'est, Ninou et Pepin sont des personnes formidables, mais ça, l'va pas leur crier n'autr'ment vont pas la croire, n'et dire qu'elle n'exagère.

Puis c't'est l'heure de la déclaration..nan la d'mande où la déclaration...n'sait plus trop n'en fait..
L'tout c't'est tout simpl'ment qu'tous deux s'promettent d's'aimer, d'se chérir et d'n'avoir plein d'pépinous n'et d'Ninounets

euh d'accord l'ont pas dit, mà moàà j'vous dit qu'ça leur n'arriv'ra un d'ces jours... même si Ninou les préfère chez les z"autres...

Puis Ju consacre c't'union n'et n"alors c't'est là qu'on peut dire : Vive les mariés !

ah nan c't'est pas là ?
euh.. faut n'attendre un p'tiot peu ?
Pfffiouuuuu... c't'est pas drôle ! moàà j'l'auràààs bin dit d'suite.. m'fin...

Elle attend donc la sortie d'l'église et c't'est alors qu'n'y tenant plus, dès qu'ils sortent elle crie :

Vive les mariés ! c'te sont les plus magnifiques, les plus beaux, les plus intelligents, les plus ...Un p'tiot regard vers Ninou et elle r'prend d'plus belle... Les plus Sages !!!

Puis elle leur fait son plus grand sourire, style j'vous l'avàààs dit, j'pouvàààs pas résister n'àà l'dire

Ninouchka

Ils se tenaient par la main et faisaient leurs premiers pas d'époux.

Certains de leurs amis étaient sortis sur le parvis à l'invitation de Ju tandis que d'autres les entouraient dans la nef de l'église paroissiale.

Les félicitations, les voeux de bonheur se mélangeaient aux rires, aux conversations, aux commentaires qui commençaient à fuser.

Ils arrivèrent enfin dehors, éblouis par le spectacle qui les attendait.

Le soleil avait attendu la fin de la cérémonie pour tirer sa révérence et dardait ses derniers rayons sur l'église de Blois.

Sur le sol, des dizaines de copeaux métalliques dorés en forme de P et de N entrelacés captaient cette insolite lumière vespérale et formaient un tapis étincelant.

C'était tout simplement magique et Ninou comprit en un éclair à quoi avait servi le seau si précieusement tenu par Cryo.

Elle le chercha des yeux, le repéra et lui envoya un baiser du bout des doigts pour le remercier.

C'est le moment que choisirent les cloches pour se mettre à carillonner à toute volée malgré l'heure tardive, empêchant Blois de s'assoupir.

Les mariés avançaient avec précautions sur ce tapis d'or, souriants et heureux. Ninou avait passé son bras sous celui de Pépin se rapprochant de lui pour le retour chez eux.

Chez eux ... chez eux ... chez eux ... ces mots chantaient dans sa tête et dans son coeur.

Leurs amis formaient un cortège coloré derrière eux, augmenté des petites filles qui avaient attendu patiemment la fin de la messe. Certaines avaient été rejointes qui par une soeur plus âgée espérant être un jour à la place de la mariée, qui par un frère intéressé malgré tout par les jolies dames, qui encore par une mère curieuse de voir les robes et les beaux messieurs, le marié en tête.

Un joyeux tintamarre régnait tout au long du petit chemin qui menait à "L'Herminette" et laissait présager que la nuit serait festive et chaleureuse ... exactement ce que désirait le jeune couple.
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Pepinduval

Pépin suivit Ninou pour recevoir la communion. Une fois fait, il retourna près de sa dame et lui prit la main. Il se retrouva face à une statue et lui adressa une prière, à ses deux parents qu'il avait toujours aimé, aux parents de Ninou qu'il ne connaîtrait jamais. Il ferma les yeux et communia avec tous ceux qui passaient en ces lieux, en paix avec lui même.

Soeur Ju les invita à sortir, et Ninou lui proposa une sortie alléchante... La fuite... Mais il se ressaisit, lui prit la main et sortit dans la lueur forte de la soirée, pénétrant dans la foule qui se pressait pour les féliciter à la sortie.

Cryo

Cryo entendit les consentements avec une larme de bonheur , s'attendant à une fuite éperdue de Pepin à tout moment mais il n'en fut rien, et alla féliciter les mariés avec émotion et son seau accroché a sa main droite cachée dans son dos puis se dirigea allégrement vers la sortie tachant de faire une surprise aux mariés ...

Une fois à la sortie il répandit son contenu d'un jet vif pour répartir sur le parvis un tas de confettis d'un genre spécial qui tinta d'un son mélodieux presqu'à l'unisson des cloches de l'église et qui avaient la forme d'un "p" et d'un "n" entrelacés et dorés qui tapissaient le sol pour la sortie des deux tourtereaux.. un sol rayonnant voila qui allait plaire à sa marraine enfin , espérait -il...

désolé de poster si tard ce week -end a été riche en coupures et distorsion temporelles electriques aléatoires...et bien mouillées..

Nanou87

Suite à l'émouvant "oui" de l'un puis de l'autre, l'échange des anneaux dont Kali était porteuse se fit sur le même ton, et Nanou souriait largement tout en essuyant un peu d'eau salée sur sa joue.

Elle allait s'avancer pour les bisouiller tous deux et les féliciter lorsque Ju rappela qu'il fallait aussi songer à communier.

Oups!
Ah vi, c'est vrai...

Elle offrit un sourire de soutien à Ju tout en prenant une goulée du vin de messe et serra sa main en lui rendant le calice.

Elle suivit ensuite sur le parvis tous les autres, regardant d'un oeil si Cryo faisait toujours suivre son seau...
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Ninouchka

Ninou s'avança vers Ju pour recevoir la communion, sans réaliser encore pleinement ce qui venait d'arriver.

Elle retrouva la main de Pépin dès qu'il fut revenu auprès d'elle.

Elle se plongea dans une prière muette pour demander au Très-Haut de protéger leur union, de les aider à faire de leur maison un foyer plein d'amour et de chaleur.
Elle s'adressa aussi à ses parents, leur présentant celui à qui elle venait de confier sa vie. Elle leur dit son bonheur, sa chance de l'avoir rencontré.
Enfin, toujours dans le secret de son coeur, elle s'adressa aux parents de Pépin, à son père qu'elle n'avait fait qu'apercevoir et qu'elle aurait aimé connaître quand elle entendait Pépin en parler, à sa mère, qu'elle avait cotoyée à une époque, mais qui était partie rejoindre le soleil. Elle leur promit en silence de tout faire pour rendre leur fils heureux.

Elle fut tirée de ses pensées-prières par Ju qui invitait l'assemblée à rejoindre le parvis de l'église.

Ninou se leva, reprit son bouquet qu'elle avait déposé à côté d'elle le temps de la cérémonie et se tourna vers son mari en souriant, lui murmurant :

On y va ? On affronte la foule en délire ? Ou tu préfères qu'on s'enfuie ? Mais je t'avoue que maintenant que les émotions sont un peu retombées, je m'aperçois que j'ai une faim d'ogresse. J'irais bien manger un p'tit truc [à la maison] :wink:
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Jmorelle

Naméo... C'était pas fini que déjà on l'invitait à venir boire un coup? Bande d'ivrogne... Fallait d'abord boire le vin de messe... pffff... Elle fronça un sourcil en regardant Ninou...

On va d'abord faite sa fête à la communion et après on verra...

Elle attrapa le pain et le vin sur l'autel, et invita ceux qui le souhaitaient à venir communier.

Avant que vous ne regagniez vos maisons ou la fête de mariage, un dernier moment de partage avec la communion. Que ceux qui le souhaitent s'approchent.

Et la sacristain, pour la dernière fois de sa vie même si elle ne le savait pas encore, donna la communion... Une fois le matériel rangé, elle alla féliciter les mariés, puis invita l'assemblée à aller accueillir les mariés à la sortie de l'église...

Ninouchka

Une pirouette de la diaconesse ... pour cacher quoi ? De l'attendrissement ou même de l'émotion ? Ou alors pour qu'échappe aux regards un instant de faiblesse ?

Sacrée Ju ! Elle aurait tenté de donner le change jusqu'au bout !

Ninou admirait son amie tout en ayant le coeur serré à l'idée de la séparation qui les attendrait tôt ou tard si il n'y avait pas une amélioration rapide de sa santé.

Mais pas le temps de s'apesantir, les paroles rituelles étaient prononcées.

je vous déclare donc... unis par les liens du mariage

Ninouchka les avait entendues ces paroles, mais ne parvenait pas à réaliser jusqu'à ce que Pépin entrelace leurs doigts et l'attire lentement mais sûrement vers lui, sourire aux lèvres et yeux rivés aux siens.

Un instant plus tard leurs lèvres s'effleuraient, se quittaient une seconde pour se retrouver pour un long baiser tendre et amoureux.

Les murs de l'église s'étaient effacés pour faire place à une vaste plaine où le vent était roi, où le ciel et la terre ne faisaient plus qu'un, là-bas, loin sur l'horizon.

Ils furent seuls au monde l'espace de ce baiser, puis ils reprirent pied dans la réalité. La première à venir l'embrasser et à leur présenter ses voeux de bonheur fut dame Kalimalice, la marraine de Pépin.

Ninou en fut très émue et ne put lui répondre que par un sourire, les yeux un peu embués.

Puis Ninou se dirigea vers Ju et la prit dans ses bras. Elle l'embrassa et lui chuchota :

Merci ma Ju pour cette cérémonie et pour tous les efforts que tu as fait pour nous. J'espère que tu vas pouvoir venir un peu avec nous à la maison pour fêter notre union ? Tu t'en sens capable ou bien on t'en demande trop ?

A ce moment Ninou se rendit compte qu'ils étaient en train de brûler les étapes et qu'il manquait encore quelque chose à la cérémonie. Elle se mordit les lèvres et glissa sa main dans celle de Pépin, attendant sagement la suite
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Kalimalice

les alliances se mettaient sur le doigts de l'un de l'autre .Leurs gestes ,leurs regard s'emplissaient d'amour ,de bonheur .
Elle avait joué son rôle de témoin .Il était tant qu'elle rentre à Orléans .

Une fois le long baiser terminé .Elle s'approcha d'eux .

Je vais devoir vous quitter mon travail m'attend .

Elle embrassa la jeune et toute nouvelle mariée

Je vous souhaite tout le bonheur possible

Puis elle embrassa son filleul

Tu feras la fête sans moi .J'attends de vous voir bientôt à Orleans .
Soit un homme heureux Pepin et qu' Aristote vous protège

Elle ne s’éternisa pas .Il est des moments ou la séparation se fait dur .
Tout comme elle était arrivée la rouquine quitta l’église ,enfourcha son canasson et partir rejoindre la capitale
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Pepinduval

Pépin écouta Soeur Ju en serrant la main de Ninou tendrement dans la sienne. La sensation de l'anneau autour de son doigt était nouvelle, mais pas désagréable. Il pulsait d'une chaude chaleur à son doigt, le remplissant d'assurance et de bonheur.

Elle semblait de son coté si faible, les mots sortaient difficilement de sa bouche, elle semblait avoir toutes les peines du monde à respirer. Il la regarda, soucieux, prêt à s'"avancer si elle devait s'affaisser sous le poids de ses charges.Il soupira, réellement inquiet pour elle.

A la demande de Soeur Ju, il se tourna vers Ninou. Il avait maintenant officiellement le droit de l'embrasser, et il allait commencer de fort belle manière.

Il unit ses doigts à ceux de Ninou, l'attira lentement contre lui. Ses yeux bleus se plongèrent dans les siens, son visage s'approcha lentement de celui de son aimée. leurs lèvres s’effleurèrent d’abord pour ensuite s'unir en un long baiser plein d'amour et de tendresse. Plus rien n'existait autour d'eux en cet instant béni.

Pepinduval

Pépin caressait machinalement la main qui venait de passer l'anneau à son doigt, les yeux plongés dans ceux de son aimée. Rien n'avait de prise sur lui à ce moment là, il était avec Ninou, contre Ninou, aux cotés de Ninou, rayonnant de bonheur et d'assurance. Plus rien ne comptait que la vie qu'il allait passer à ses cotés, longue et heureuse.

Il formula de ses lèvres des paroles silencieuses, toujours les yeux plantés dans les siens : Je t'aime.

Le plus dur touchait enfin à sa fin. Il ne restait plus que quelques mots pour qu'ils soient enfin reconnus par le Très Haut comme mari et femme, enfin. Il tourna son regard vers Soeur Ju, à regret de perdre de vue celle qu'il aimait plus que tout.

Jmorelle

Non non non non non mais non! Mais ils étaient pas possibles ces deux-là, voilà qu'une phrase se transformait en poèmes... Et comme la Ju était d'un romantisme sans borne... Bah... la larme coula... Alors, quand ils eurent fini leur belle déclaration et le passage des anneaux, Ju en profita...

Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh! Là-haut! dit-elle en levant l'index en l'air... Et pendant que tout le monde regardait, elle essuya la petite larme et respira un grand coup pour pouvoir terminer la cérémonie comme une sacristain qui sait officier sans chialer. Parce que la brunette, elle a la larme bien trop facile...

L'air de rien, pendant que l'assemblée la regardait l'air de dire "mais elle veut nous montrer quoi?", elle sourit, puis enfin...

Eh bien, mon frère, ma soeur... je vous déclare donc... unis par les liens du mariage. Et... Oui oui je vais le dire... Avec ma bénédiction cette fois-ci... Pepin, tu peux embrasser la mariée.

Et de bougonner dans la barbe qu'elle n'avait pas...

Dommage que j'ai pas de corde à lui mettre autour du cou et dans la main de Ninou comme Lexhor, ça aurait pu être drôle...

Bah quoi, c'est important de rigoler aussi nan...

Kalimalice

Voila qu'il cherchait Pepin, mais il cherchait quoi il paniquait.

Je les aie les anneaux, ne t’inquiètes pas

Maintenant il tendait les mains, l’embrassait, la remerciait.

Kali sourit et lui tendit ce qu'il attendait.
Deux anneaux qui allaient sceller à jamais ce mariage

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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Pepinduval

Pépin vit arriver dans sa main deux anneaux magnifiques. Il les détailla du regard, puis se tourna vers son aimée.

Il lui prit délicatement la main comme il le faisait en taverne depuis bien longtemps. Il caressa légèrement sa main en lui écartant un peu les doigts. Il prit le premier anneau, le plus petit, et, le glissant sur le doigt fin de sa belle, annonça d'une voix forte :

Ninou, ange tombé du ciel pour embellir ma vie,
Reçois cette alliance, anneau qui unira nos deux âmes
Qui à chaque fois qu'elles se retrouvent se pâment,
signe de mon amour et de ma fidelité, et que jamais je ne me dénie.

Il retira sa main de la sienne, laissant au passage le second anneau, un peu plus gros pour s'adapter à sa main puissante. Ses yeux étaient rivés dans les siens pendant tout le temps de son geste et de sa déclaration.

Ninouchka

Ouf ! Ju avait tenu le choc ! Elle n'avait pas pleuré et Ninou avait pu ainsi recouvrer son sang-froid en l'écoutant leur expliquer la suite calmement.

A peine avait-on surmonté le cap de l'émotion possible de la diaconesse, que ce fut la panique qui vint s'imposer ... quelques instants seulement !

Pépin lâcha les mains de Ninou, tapotant ses poches. Elle le regardait faire se demandant pourquoi il cherchait les alliances sur lui alors qu'elles avaient été confiées à sa marraine et témoin.

Mais elle n'eut pas le temps de lui rappeler car lui aussi, retrouva heureusement très vite son sang-froid et il se tourna vers dame Kalimalice.

L'instant d'après leurs alliances brillaient de tout leur éclat blanc dans le creux de la main du futur marié.

Il laissa de côté le plus large en le redéposant dans la main de sa marraine, puis il prit la main de sa promise avec délicatesse, la préparant à recevoir l'anneau en la caressant avec toute la douceur du monde.

Ninou frémit à ce contact et l'écouta pleine d'émotion. Son coeur battait à tout rompre, elle avait l'impression que tout le monde pouvait l'entendre.
Elle finit par détacher les yeux de ceux de Pépin, pour regarder l'anneau symbolique à son doigt.

Encore quelques secondes et tout serait dit ...

Elle se tourna vers dame Kalimalice, prit l'anneau dans sa paume, puis elle prit la main de Pépin dans la sienne.

Elle l'amena à sa joue et la garda un très bref instant contre elle, puis elle y déposa un léger baiser et murmura, ses yeux plongés dans ceux de Pépin, juste pour eux deux, un "je t'aime" plein de tendresse.

Ensuite elle glissa l'anneau à l'annulaire gauche de la main de son amour :

Pépin, reçois cette alliance qui scelle notre destin,
Ces anneaux entrelacés sans début, ni fin,
Symboles de nos vies entremêlées et d'éternité
Signe de mon amour sincère et de mon absolue fidélité.
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Kalimalice

Les paroles des deux futur époux étaient fortes émouvantes .On palpait l’émotion dans la demeure d’Aristote.

Elle-même en était envahie que presque elle en aurait été d’une petite larme .Elle regardait tour à tour Ninou ,Pepin et puis Jmorelle .

Une jmorelle fatiguée mais la pour unir ses êtres épris d’un amour sincère.
Le silence régnait et Kali entendit le chuchotis de la sacristain qui parlait des alliances.

Promptement elle mit la main dans la poche de ses braies et les pris dans sa main.
Pour l’instant on ne lui avait pas demandé de les sortir .Alors elle les laissa en place bien au chaud dans sa poche
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Pepinduval

Un instant de paniques. les anneaux, les anneaux, il les a mis où. Il tapote ses poches, fouille dans sa mémoire, se demande ce qu'il en a fait, quand il les a touché en dernier. Il ne sait plus, s'agite un peu, a laché depuis quelques souffles uniquement les mains de Ninou mais il ressent qu'il les a laché depuis trop longtemps, depuis une éternité.

Il regarde autour de lui, il les a peut être fait tomber en venant à l'autel. Il croise le regard de sa marraine, sereine. Il retrouve le calme instantanément. Il se rappelle il ne sait pourquoi les leçons de baton et d'épée qu'elle lui a donné.

La panique ! La peur ! Ces deux sentiments sont les pires ennemis du combattant. Ce n'est pas l'adversaire, mais ces idées qui en font germer d'autres et qui brouillent tout dans ta tête.

Les images s'effaçaient petit a petit pour laisser place à sa Marraine qui lui disait qu'elle avait les anneaux de mariage et qu'elle lui donnerait en temps et en heure pour ne pas qu'il les oublie.

Il lui sourit et s'avança un peu vers elle, tendant la main vers elle et déposant un baiser sur sa joue.

Merci, Marraine, de ta présence qui est si importante pour moi.

Jmorelle

Non, elle ne pleurerait pas... Déjà parce que les larmes la fatiguaient beaucoup, et aussi parce que si la sacristain perdait son assurance en pleine cérémonie, ça serait mal vu... Alors, elle déglutit, respira un bon coup, avant de continuer... toujours en chuchotant pour laisser les mariés maîtres de ce moment.

Vous allez pouvoir échanger vos alliances à présent... Chacun votre tour, Pepin puis toi Ninou, vous prononcerez ceci en glissant au doigt de l'autre l'anneau de mariage: "Ninou, puis Pepin, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidelité."

Vous savez où sont les alliances j'espère?

Non pas qu'elle s'inquiétait, mais parfois les couples perdaient un peu leurs repères en un tel évènement, et mettait quelques instants à se rappeler à qui ils avaient confié telle ou telle chose. Et puis les témoins ou autres acteurs, tellement émus par ce qu'il venait de se dire, oubliaient parfois aussi que c'était à eux d'intervenir. Serait-ce le cas aujourd'hui?

Les mains croisées l'une dans l'autre, position qu'on lui avait enseignée à l'archevêché car bien pratique pour se défaire des manches un peu tombantes de la dalmatique, elle regardait un peu partout, se demandant qui détenaient les deux petits ronds qui allaient à présent sceller un nouveau destin.

Wendoline

Immobile, attentive, au fur et à mesure que les époux se juraient fidélité, amour ses yeux s'emplissaient de larmes.

Comme c'était émouvant !!!!

Elle enviait ce jeune couple, se demandait si un jour elle se trouverait à leur place....

Quelle belle cérémonie...
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Ninouchka

Elle avait réussi à parler sans craquer, sa voix était restée ferme et claire jusqu'aux derniers mots.

Puis tout à coup une onde d'émotion l'avait parcourue en voyant celle qui naissait dans les yeux de son futur époux.

Quelques larmes se frayèrent un chemin sur ses joues pendant que Pépin lui répondait la voix enrouée par l'émotion.

Elle l'écoutait avec bonheur, souriant par moments à l'évocation des Sirènes ou à la façon dont il était devenu son garde du corps tout ce qu'il y avait de plus officiel.

Elle le regardait avec admiration, certaine d'avoir en face d'elle l'homme de sa vie, celui que ses parents auraient accepté si ils avaient encore été là.

Son père aurait immédiatement reconnu en lui le véritable gentilhomme, l'homme aux valeurs inaltérables. Quant à sa mère, elle en aurait été folle, elle qui aimait le charme et les belles manières.

Ninou regardait Pépin, réalisant qu'il venait de lui promettre de l'aimer toujours.

Elle se sentit fondre de bonheur, elle ne résista pas à l'envie de déposer sur la main de son amour un léger et rapide baiser.

Puis elle lâcha la main de Pépin, elle mit le bout de ses doigts sur son collier, bijou qui la reliait à ses ancêtres et lui dit, la voix prête à se casser :

Moi, Ninouchka, je te reçois comme époux et je serai ton épouse. Je te promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Sa voix se brisa sur les derniers mots ... elle n'avait qu'une envie, se réfugier dans ses bras, se serrer contre lui, mais ça ne se faisait pas. Elle fit appel à toutes ses ressources pour se ressaisir, se redresser et se tourner souriante vers Ju.
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Nanou87

Pfffiouuu!!!
Boudiou, que ce moment était fort d'émotions!

Nanou s'emplit les oreilles et le coeur des mots que prononcérent les deux époux, mots qui dégageaient, oh combien leurs sentiments profonds.

Ses yeux perlèrent, et elle attrappa sans même s'en rendre compte la main de son tendre, partageant ainsi tout ce qu'elle ressentait, sans quitter des yeux Pépin et Ninou.
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Pepinduval

Pépin serrait les mains de Ninou, sans s'en apercevoir. Ses articulations avaient blanchies, mais de tension intérieure. La pression sur les mains de Ninou n'avaient pas changée.

Les larmes lui montaient aux yeux. Il avait réussi à garder contenance jusque là, mais les paroles de Ninou, si douces, si belles, toutes en vers, avaient fait chanté son coeur.

C'est la voix chevrotante qu'il lui répondit, les mots sortant de sa bouche sans qu'il puisse les maitriser.

Oui, je me souviens
De ce temps où j'ai tenu ta main.
Je me souviens aussi d'un temps
Encore plus lointain
Qui a vu un puissant vent
Me faire arrêter à Blois pour mon bien.

En ce temps pas si lointain
Je m'arretais dans une taverne de Blois
Afin de faire fuir de la route le poids
D'une fuite loin de son passé en vain.
La taverne qui m'accueillit
Etait bercée par celles qui rient,
Celle que j'ai surnommé les Sirènes
Car elles font fuir à grand pas la peine.
Ces rires et ces chants
M'ont peut être rendu dément
Me faisant oublier la suite de ma route.
Je n'ai maintenant point de doute
Que c'est le Très Haut qui a décidé
De me faire ici arrêter.
A chaque instant leur amitié
Mon coeur refroidi a réchauffé.

A une fête à Orléans je fus invité,
En un tir de corde je me suis insinué,
Mais bien vite je me suis reculé,
Car mon intervention était tricher.
Deux combattantes au baston attirèrent mon regard,
mais c'est vers l'une des deux que déjà se tournait mes égards.

Puis ce fut le bal de Vincennes, moment béni,
Que tu as, mon Amour, si bien décrit.

Puis ce fut mon rôle de garde du corps
Damndé en taverne par le plus fort,
Sa Grâsce le duc Bourguignon,
Qui nous fit ce soir là le plus beau des dons.

Ce don, nous l'avons fait fructifier
Dans l'amour, le Don et l'Amitié.
Lontemps nous avons parlé, nous avons échangé
Nos yeux en eux se noyaient, nous ne pouvions plus bouger.
Toujours je t'ai accompagné
Lors de tes voyages pour le Duché.

Aussi, je ne désire que continuer
A arpenter les routes à tes cotés,
et je vais faire à ta question cet aveux :
Oui, je le veux.

caressant doucement les mains de Ninou, toujours le regard plongé dans le sien, il aspira une bouffée d'air et reprit :
Moi, Pepin, je te reçois comme épouse et je serais ton époux.
Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur
et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Les fracas de sabots que seuls eux deux pouvaient entendre résonnaient à leurs oreilles, accompagné du bruit de la respiration faisant frémir les naseaux. Les images fusaient dans son esprit à toute vitesse. Ses yeux brillaient de plaisir et de liberté en ce moment qui allait les voir s'unir.

Kalimalice

Voila cette fois la prononciation tant attendu arrivée en tant que témoin elle s’avança vers l’autel toujours au côté de celui qu’elle considérait comme un fils.
Certes son arrivée avait été rapide, mouvementée .Sa tenue en rien d’une cérémonie .Mais dans les poches de ses braies elle sentait tout contre elle les deux anneaux qui allait sceller l’amour de Pepin et Ninou .
Elle les regardait, avec douceur, peut même un peu d’envie .Ce demandant si elle aussi un jour elle allait se retrouver devant l’autel et dire oui à un homme
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Ninouchka

Après ce premier "oui", Ju se pencha vers eux et leur chuchota la marche à suivre.

Ninou sentit plus qu'elle ne vit le regard de Pépin sur elle. Elle se tourna vers lui et il lui prit les mains avec douceur.

Après un moment de flottement, il resserra l'étreinte de ses mains autour de celles de Ninou et les yeux dans les yeux, il lui posa la question rituelle.

Elle le regardait intensément, elle l'écoutait en perdant la notion du temps, du lieu. Des images se superposaient les unes aux autres, les échos des mots qu'il lui avait parfois dit ou écrit pour la rassurer se faisaient entendre au fond de sa mémoire, le bruit de sabots de chevaux venait se heurter à celui d'une mer en furie, ...

Ninou émergea de son rêve éveillé, les yeux fixés sur ceux de son amour

Oui, je le veux

Elle avait prononcé ces mots sur le ton dont on use pour les évidences, puis sans lâcher ni ses mains ni ses yeux, elle enchaîna, oubliant les témoins, la diaconesse, les amis :

Tu te souviens
De ce temps où nous n’avions aucun lien ?
Personne n’aurait pu imaginer
Qu’un jour cette histoire nous pourrions raconter.
Et pourtant comme tous les contes,
Dans lesquels l’amour abonde,
Elle commence par … Il était une fois …
Oui … C’est ainsi que commencent parfois
Les histoires d’amour
Les histoires de « toujours ».

Il était une fois
Dans les prairies du roy,
Un homme et une femme,
Aujourd’hui je le proclame,
Qui lors d’un bal masqué
Se sont rencontrés.
Ils s’amadouèrent,
Mais ce ne fut pas une mince affaire.
Ils se reconnurent
Dans leurs blessures.
Leurs yeux se rencontrèrent,
Leurs mains s’effleurèrent.
La nuit fut leur complice,
L’aube fut un supplice.
Elle, le cœur partagé, déchiré,
Lui, ne sachant ce qu’il pouvait espérer,
Ils se séparèrent
Car il n’y avait rien d’autre à faire.
Lui … il la connaissait,
Elle … elle savait qui il était.
Il était libre des ses actes
Elle était liée par un pacte.
Dans son cœur, jour après jour,
A petits pas, l’Amour
S’installa et d’un fantôme l’écarta
Sans qu’il y ait combat.
Jour après jour
Dans son cœur à lui, l’Amour,
Fit disparaître toute peur
Pour lui permettre de croire au bonheur.
C’est ainsi que saison après saison,
Leurs sentiments échappant à toute raison,
Ils demandèrent à Ju à l’unisson
De célébrer leur union.

Cet homme c’était toi,
Cette femme c’était moi.
Te souviens-tu mon amour de cette nuit à Vincennes
Qui ce soir nous amène sur le devant de la scène
Pour qu’enfin après avoir longtemps pratiqué le « vous »
Notre vie se conjugue en « nous »
Pour qu’enfin je puisse te demander en présence de nos amis ici réunis
Si pour toujours tu veux bien être mon mari ?
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Jmorelle

Un sourire... Bah en même temps, il ne pouvait en être autrement de leur réponse... Alors, elle se pencha vers eux et leur souffla la suite...

Pepin, je te laisserai demander la chose suivante à ta future épouse...

Ninou, veux-tu être ma femme ?

Et toi Ninou, si tu le veux, tu répondras ceci: Oui, je le veux et toi Pepin veux-tu être mon mari ?

Pepin, si tu le veux aussi, telle sera ta réponse: Oui, je le veux. Moi, Pepin, je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

A ton tour Ninou, tu lui porteras ton voeu: Moi, Ninou, je te reçois comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Z'avez bien tout retenu? Attention... c'est à vous!

Elle se redressa, et les laissa prononcer leurs voeux. Elle avait beau souffler les réponses, ce n'était pas à elle d'affirmer toutes ces belles choses, elle devait juste les officialiser.

Et en même temps... Ca lui permettait de regarder en douce qui versait sa petite larme dans l'assemblée...

Pepinduval

Pépin se tourna vers Ninou et, tenant ses mains dans les siennes :

Pepin, je te laisserai demander....

Pépin secoua la tête. il n'avait vraiment pas les idées en place. Il se mettait à répéter tout et n'importe quoi. Il devait se reprendre.

Il prit une profonde inspiration pour reprendre contenance.

Ninou, veux-tu être ma femme ?

Ses yeux étaient plongés dans les siens et rien n'avait plus d'importance que son aimée.

Ninouchka

Le silence s'était installé dans l'église de Blois.

Ju se redressa avec difficulté, s'avança vers eux en souriant et les invita à la rejoindre.
Ninou admirait son courage, sachant qu'elle était très malade. Probablement que personne ou pas grand monde, ne se doutait des efforts qu'elle devait fournir pour ne pas montrer sa faiblesse.

Pépin se leva, tenant fermement la main de Ninou et l'entraîna avec lui vers l'autel. Leurs témoins suivirent et Ju repris la parole.

Pepin, Ninou... Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Pepin, Ninou, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

Sa main dans celle de Pépin, les doigts entremêlés aux siens, Ninou avait bien écouté chaque mot, avait consenti à chacun de ces mots dans son coeur, même si sur certains d'entr'eux, elle avait comme qui dirait, non pas une réticence, mais plutôt une espérance que ça mette un peu de temps à se réaliser.

Elle sentit le regard de son amoureux sur elle. Elle tourna la tête dans sa direction et rencontra ses yeux plus bleus que jamais à la lueur des bougies.

Il la regardait intensément, un peu comme si il voyait au-delà d'elle. Elle fut un peu troublée par ce regard.

Au moment où Pépin répondit un "Oui" retentissant, elle frémit légèrement, mettant quelques instants avant de répondre à son tour.

Ainsi donc on abordait les choses sérieuses. Cette fois, on y était ! Les mots qu'ils allaient prononcer, ceux que Ju dirait, tous ces mots allaient les lier pour toujours.

Bien consciente de l'importance de ce qu'ils vivaient, Ninou répondit à Ju d'une voix ferme

Oui

A peine avait-elle répondu qu'elle se tournait à nouveau vers Pépin, les yeux pleins de ce sourire qu'il avait ramené dans sa vie.
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Nanou87

Ju s'avança à nouveau, le visage émacié mais souriant.

Elle appela les mariés à se lever, ainsi que les témoins.

Nanou se plaça donc à coté de sa presque jumelle, sans quitter des yeux le couple, souriant à leur réaction au moment d'énoncer les mots magiques.
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Pepinduval

Tout le monde y était allé de ses mots plein de tendresse et d'amour. Certains résonnaient encore à ses oreilles et faisaient gonfler son coeur de joie. Même Hector, à la prononciation si difficile et hasardeuse, avait franchi le pas et avait dévoilé son coeur à toute l'assemblée.

Soeur Ju se leva et les invita à se rapprocher, la main dans la main. Elle avait les traits tirés et le souffle difficile. Il la regarda avec plein d'amour et de respect.

Il se leva, gardant la main de Ninou dans la sienne précieusement. Il lui jeta un rapide coup d'oeil plein d'amour, et fit les quelques pas qui le séparait de l'autel. Ninou était magnifique dans sa robe de mariée. Pépin avisa sa marraine qui les suivait tranquillement, la démarche assurée dans sa tenue de guerrière accomplie.

Pepin, Ninou... Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Pepin, Ninou, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

Il tourna son visage vers Ninou, la fixant dans son esprit en ces instants sacrés, et une foultitude d'images se succédèrent dans son esprit, estompant quelques instants son aimée de sa vision :
- Tout le monde rassemblé dans le jardin de Ninou à festoyer de cet heureux moment
- Ninou retournant au Chateau dans un futur qui ne semblait pas si proche, et lui restant à la maison à s'occuper de diverses affaires blésoises
- Ninou avec un ventre arrondi, le visage rayonnant de bonheur
- Ninou, quelques cheveux blancs marquant sa belle chevelure, avec quelques bambins déjà grands courant partout dehors
- Ninou et lui, les cheveux grisonnants, la main dans la main, dans le jardin assis sur un banc, regardant un coucher de soleil, le visage nimbé de bonheur
Il se ressaisit, agitant un peu la tête de droite et de gauche, retrouva le doux visage de Ninou et laissa tomber juste un mot en la regardant dans les yeux.

Oui

Sa voix résonna dans l'église, roulant entre les bancs et frappant les oreilles de tous les participants.

Jmorelle

Elle avait suffisamment attendu, les témoignages étaient tous aussi touchants les uns que les autres. Elle allait reprendre la parole quand Hector se leva... Elle le laissa donc parler à son tour. Un regard à gauche, puis à droite. Plus personne? Bien! Elle se plaça donc devant les deux futurs époux... Le moment tant attendu arrivait enfin...

Je vais vous demander à tous les deux de bien vouloir vous lever, afin que l'on vous admire. Après tout, c'est pour vous que l'on est ici.

Je vais vous poser des questions et vous en souffler, à vous de répondre, en présence de vos témoins. Si les témoins veulent bien s'approcher également et se placer à vos côtés.

Regardant Pepin et Ninou, déjà main dans la main... Petit sourire...

Je crois que je n'ai pas la peine de vous dire de mettre vos mains dans celles de l'autre... Bien!

Pepin, Ninou... Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Pepin, Ninou, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

Vive le protocole... Elle, elle connaissait déjà la réponse... Mais bon, fallait bien passer par là, sinon un mariage ne servait à rien... Alors, patiemment, elle les regarda. Après, elle soufflerait une question à Pepin... A moins qu'il n'ait retenu pra coeur le déroulement d'une cérémonie d'union...

--Hector.

Hector avait hésité avant de se lancer. Il se demandait s'il trouverait les mots, si tout ne se mélangerait pas dans sa bouche. Il devait seulement prendre confiance et tout irait bien. Il devait aussi parler pour Ninou : son amie Ninou. Alors, il s'avança devant l'autel, regarda Pépin et Ninouchka qui souriaient afin de se donner du courage.

Hum ! Eh bien tout à commencer au blout moul fouille, pppfff doudoule ! Car ma Ninou est la championne du bloute moule, enfin voilà. Elle a montré beaucoup de patience car d'aucuns vous le diront, j'ai un léger problème d'écolution.

Elle venait souvent jouer et riait beaucoup. Moi, cela me rendait heureux car Ninou a un très joli sourire. Alors voilà qu'arrive la fête du printemps et elle m'invite à danser. C'était une grande découverte pour moi car je n'avais jamais serré une Dame dans mes bras. C'était tout chaud, tout doux, tout, enfin, c'était merveilleux.

J'étais pourtant bien maladroit et ne savais pas ou bien mettre les mains, ni les pieds. Mais Ninou ne semblait pas déçu de cette soirée et elle est revenu à la Taverne des troubadours quand je jouais sur scène, puis à la soirée des poèmes. Ninou est très douce, très attentionnée et j'avais écrit un poème pour elle, pour lui dire combien elle comptait.

Peu à peu elle s'est confiée et m'a dit des choses qui la touchaient, des choses que l'on confie à un ami. Elle traversait un moment difficile et j'aurais voulu l'aider davantage. Je l'ai écouté afin de partager sa peine.

Puis vint le Bal costumé de la nouvelle année. Je m'étais entraîné avec mon balai et Ninou avait mis une très belle robe. Nous avons remporté le concours de danse et cela restera un très beau souvenir.

Je l'ai revu ensuite quand elle encourageait les mineurs à Orléans. Je suis allé à la mine pour elle et je suis sûr que beaucoup d'autres aussi. Ninou est une bonne Came. Elle sait y faire, et tout le monde se défonce pour elle.

Enfin voilà nous voilà ce soir, le jour de son mariage. Je l'ai mené jusqu'à l'autel et bientôt elle dira oui pour la vie, oui pour l'amour. Je te souhaite tout le bonheur du monde ma Ninou ainsi qu'à Messire Pépin.

Hector revint ensuite à sa place, heureux de partager ce grand moment de la vie et espérant avoir trouvé les mots sans en perdre en route.

Ninouchka

Pépin était revenu s'asseoir près d'elle, il avait repris sa main dans la sienne après y avoir déposé un baiser. Elle avait à nouveau bougé un peu sur sa chaise pour se rapprocher au plus près de lui et retrouver le contact de son épaule.

Ninou s'attendait à ce que Ju reprenne la parole, quand elle avait vu du coin de l'oeil, un mouvement de la part d'Hector.

Elle se tourna vers lui et constata qu'il venait vers l'autel. Il les regarda et Ninou sentit les larmes monter à ses yeux. Elle se doutait de l'effort qu'Hector fournissait pour trouver le courage de venir parler devant toute l'assemblée. Elle lui sourit pour l'encourager. Elle l'écouta attentivement, se remémorant au fur et à mesure les événements dont il parlait.

Elle constata que, comme bien souvent quand il lui parlait, il finissait par dire les mots normalement sans les mélanger. Cela lui faisait toujours un drôle d'effet de l'entendre parler ainsi.

C'était vrai qu'ils avaient fait connaissance lors d'un jeu qu'Hector avait animé à Orléans. Ce jeu s'appelait "le bidouille" et son animateur avait un petit problème pour mettre les lettres qui composaient un mot dans le bon ordre.
Il y avait une miche de pain à gagner. Ju et Ninou, qui avait trouvé le bidouille, avaient piqué un fou rire ce jour-là parce que Hector avait parlé de "piche de nain". Un fou-rire, un vrai fou-rire, un de ceux qui vous font pleurer, qui vous font chercher un mur ou quoi que ce soit pour vous appuyer, un de ceux qui recommencent dès que vous regardez l'autre ... enfin bref, vous voyez le genre. Au milieu de ces deux folles, Hector, stoïque, attendait qu'elles aient fini. Elles étaient toutes les deux fort ennuyées, craignant de l'avoir blessé et elles avaient clos l'incident en l'embrassant chacune sur une joue.

Depuis, Hector et Ninou étaient devenus amis au fil du temps et des animations que connaissait la capitale.
Il y avait eu le bal du printemps ... Ninou sourit en y repensant. Elle avait dansé avec le duc Ursus, puis elle avait appris à danser à Hector. Au début, les choses n'avaient pas été simples, Hector n'étant pas du tout à l'aise, ne sachant que faire de ses mains, de ses pieds. Pourtant, il avait appris très vite car il avait le sens de la musique.

Ils s'étaient promis ce soir-là de redanser ensemble dès que ce serait possible. Ils en avaient eu l'occasion au dernier bal masqué. Hector avait fait de fameux progrès grâce à son balai et pouvait dorénavant rivaliser avec le duc, son maître.

Il était aussi venu la soutenir lors d'un combat au bâton.

Ninou sourit, attendrie, quand il évoqua la Taverne des Troubadours, les poèmes ... Elle avait pu toucher du doigt la sensibilité de son ami, la profondeur de l'amitié qu'il lui portait. Elle en avait été émue et savait qu'elle était bien réelle.

C'était lui qui était venu la soutenir dans son bureau de Cam quand elle avait quitté ce poste après 8 mois de travail. Il lui avait apporté de la lavande, comme le jour où le bidouille s'était arrêté. Ce jour-là aussi il lui avait offert un bouquet de lavande. Il en cultivait dans un coin du jardin du domaine des ducs de Châteaurenard.

Elle savait que chaque fois que son service auprès de ses maîtres le permettait, il allait dans la mine pour aider son duché bien sûr, mais aussi pour lui faire plaisir à elle.

Les souvenirs remontaient les uns après les autres, amusants, émouvants, ne laissant pas insensible. Hector était un être à part, avec une sensibilité délicate à laquelle il fallait faire attention. Ninou le savait et prenait garde de ne pas la blesser.

Elle sourit à Hector quand il eut fini. Au moment où il passa à côté d'elle pour retourner à sa place, elle lui attrapa la main pour le retenir un instant et lui chuchota

Merci Hector, merci pour tout ...
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Ninouchka

Wendy s'était levée, elle aussi, pour parler de leur amitié. Les débuts de leur relation avaient été très vite faits de confidences de part et d'autre.

Allez savoir pourquoi tout à coup vous confiez certaines choses à quelqu'un que vous ne connaissez presque pas ... Depuis, Wendy habitait Blois et elle faisait partie de ce cercle d'amis qui avaient plaisir à se retrouver.

Puis ce fut au tour de madame la Gouverneur, la plus blésoise des Berrichonnes, de venir tenir son rôle de témoin.

Ninou sourit en l'entendant parler de Pépin avec son accent savoureux. Même dit en berrichon, tout ce qu'elle disait était bien vrai. Elle dressa un portrait assez fidèle du futur marié.

Charmeur ... ohhhhh que oui ! Et charmant aussi ! J'en sais quelque chose !

Je suis tombée dans ses filets moi ? Ah bon ! Je ne m'étais pas rendu compte qu'il avait tendu un filet pour m'y faire tomber ! Mais à bien y réfléchir ... ça se pourrait bien !

Ninou regarda Pépin discrètement, se demandant à quel point il avait prémédité sa chute ... c'était lui qui était venu la trouver au bal masqué, mais sans savoir qui elle était ... du moins au début.

Puis Lyll fit allusion à leur frère de coeur, David. Celui-là même qui faisait que des mois après qu'elle ne soit plus à la mairie, les mots de maire et mère revenaient encore dans ce qui se disait aujourd'hui.

Ninou était émue des mots prononcés par Lyll. C'était vrai qu'elle continuait à veiller sur son village, prête à le protéger, mais c'était vrai aussi qu'elle avait découvert auprès de Pépin, le plaisir d'être protégée, d'être entourée, de se savoir en sécurité.

Après leur avoir souhaité d'être heureux, Lyll retourna rapidement s'asseoir.

Trop vite sans doute au goût du marié, qui lâcha la main de sa promise et alla embrasser la Gouverneur, lui murmurant quelques mots à l'oreille.

Ninou sourit en le voyant faire, attendrie de son geste envers Lyll, fière de l'homme sensible qu'elle allait épouser dans quelques minutes.
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Wendoline

Tour à tour les amis du futur couple étaient venus les uns raconter une anectode, les autres tout simplement montrer ce que le mot amitié signifiait pour eux.

Wendy s'avança à son tour et après un rapide regard sur l'assemblée, s'adressa au jeune couple.

Je me souviens de mon arrivée à Blois, il y a quelques mois. J'étais passée au bureau de Ninou pour me présenter. Elle était absente mais l'endroit où elle travaillait m'avait plu de suite et je lui avais laissé un petit mot.
Plus tard en journée nous nous étions retrouvées en taverne. Une amitié réelle et solide est née à cet instant. Une amitié comme on en rencontre peu, qui fait qu'un seul souhait nous anime, être présent à chaque moment important dans la vie de l'autre.

Lorsque j'ai appris que Ninou allait épouser son Pépin d'amour, mon coeur s'est serré d'être si loin...

Le destin ? Je ne saurais le dire, mais j'ai pu rentrer à temps et me joindre à vous tous pour leur souhaiter du bonheur, encore du bonheur et toujours du bonheur.

Puis avant de retourner à sa place elle plongea son regard dans celui de son amie et lui chuchota

sois heureuse ma Ninou tu le mérites tant, tu es une magnifique mariée !
et toi Pépin aime-la toujours hein !
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Lyll

Lyll s'avança également, mais tous les mots auxquels elle avait pensé avaient été dit ou presque.

Eh ben, co va pas êt' évident d'dire que'qu'chose d'nouveau... Même Nanou m'a piqué mon anecdote sur Pépin et sa façon d'manier une birouette... Parce qu'bon, c'tait mon anecdote celle-là hein, c'moi qu'était dans la birouette et qui ait failli mourrir plusieurs fois naméo !
Alors Pépin... le gentil Pépin... le timide Pépin... le vouvoyeur Pépin... le rougissant Pépin... le défenseur Pépin... le conseiller Pépin... le charmeur Pépin, 'fin, charmeur à son insu, quoique..., mais il est vrai qu'il sait faire ressentir aux personnes en face d'lui qu'elles sont importantes même si elles pensent n'pas l'êt'. Et il donne tell'ment d'compliments aux femmes qu'on n'peut qu'ben l'aimer, j'comprends qu'Ninou soit tombée dans ses filets... 'fin... sont tombés chacun dans les filets d'l'aut' puisqu'bon, il s'agit d'Ninou quand même ! V'nons-en donc à la personne dont j'suis l'une des témouines, Ninou.

Ninou, que dire d'elle qui n'a pas été dit ? Rien j'pense, car l'reste n'est pas exprimable en mots, il faut l'voir, l'vivre, l'expérimenter, l'ressentir. Et j'pense qu'toute personne ayant cotoyé Ninou a que'qu'chose en elle qui n'peut êt' défini mais qui apaise, fait sourire et réchauffe.
Ninou, j'l'ai surtout connu lorsqu'elle a prit la suite d'not' frère à la mairie. Et oui, dans un sens on a un lien familial d'coeur, l'même frère sans êt' soeurs...

Lyll pense à David, un petit sourire de tendresse aux lèvres puis reprend.

Mais l'on sait rapproché il y a finalement peu de temps comparé à la durée de ma vie à Blois et pour ma plus grande joie. Ce n'est pas parce qu'on ne lui parle pas souvent ou qu'on ne la croise pas qu'elle nous oublie et c't'une chance catté moi ! Ninou est t'jours présente si on lui d'mande et à voir tous les gens ici, on en est tous conscients et on essaye de lui rendre une infime partie de ce qu'elle donne.

Lyll regarde le poigné de Ninou, aperçoit la pierre et sourit.

Pour moi, coum que'qu'un l'a dit, dans ma tête, j'ai t'jours r'présenté Ninou coum la maman d'tous les Blésiens.

Regardant Ninou elle ajoute rapidement :
Non mais t'inquiètes Ninou, j'veux pas dire qu't'as l'âge d'êt' leur mère à tous hein ! C'du figuratif !

Bref, une maman attentionnée, attentive, réconfortante, drôle, souriante, mais aussi une maman qui a subi des épreuves, perdu des enfants, des membres de sa famille, des personnes très proches ou non, cependant elle est toujours là, elle garde la maison et veille sur tous ses habitants. Mais grâce à Pépin, quelqu'un est à ses côtés pour l'aider à veiller et en même temps, il veille sur elle.
C'est ce que l'on attendait tous.

Je vous souhaite d'être heureux, prenez soin l'un d'l'aut', 'fin, j'vous l'dis mais j'sais qu'c'est d'jà l'cas.

Bon, 'oilà, j'crois qu'c'tout !

Lyll retourna aux côtés des témouines.

Pepinduval

Pépin sourit quand il voit Wendoline s'approcher et prendre la parole. Elle, si timide, si douce, si timide qui n'osait prendre la parole en taverne. Oui, il la voyait rentrer avec plaisir en taverne quand il y était.

Il la regarde, les yeux brillants, et la remercie d'un signe de tête.

Puis, c'est au tour de Lyll, Dame Lyll, ex Bourgmestre Lyll, Gouverneur Lyll... Bien des mots qu'elle n'apprécie que peu devant son prénom. Il l'écoute, le coeur battant. Il se souvient d'une soirée au cours de laquelle elle était revenue de son Duché, et qui avait tourné court quand elle les avait trouvé la main dans la main... oui, la main dans la main... en taverne avec Ninou... Il avait craint d'avoir perdu son amitié, son respect à ce moment là, et Lyll comptait beaucoup pour lui, même s'il la croisait peu et qu'il ne lui avait pas dit.

Quand elle eut finit, il voulut aller la remercier, mais elle avait déjà fuit au sein du chœur de témoins de la marié. Aussi, il lacha la main de Ninou et alla déposer une bisouille sur la joue de Lyll en rougissant et lui glissa à l'oreille :

C'ben co, Lyll, c'que tu dis, norf d'norf, et j't'r'mercie d' fond du cœur.

Il tourna les talons et alla reprendre la main de Ninou, y déposant un baiser tendre en lui souriant.

Pepinduval

Pépin regardait, les yeux ravis, et les oreilles couvertes de pommade, les amis qui passaient les uns après les autres. A de nombreux moments, les larmes lui venaient aux yeux, mais d'une légère pression sur la main, ou d'une caresse du pouce de son aimée, il retrouvait contenance et se redressait, le coeur chaviré de bonheur.

Les mots de Cryo le réchauffèrent de leur tendresse, et il ne put se retenir de déposer un baiser sur la tempe de sa belle.

Les paroles de Nanou, donnant vie à Leanore repartie si loin à Patay, lui gonflèrent le coeur de bonheur. Oui, Patay, tout comme Blois, avait supplanté Montargis dans son coeur depuis bien des lunes.

Il sourit à ses pensées. Bien des lunes... Une expression favorite de son Père, mais qui voulait dire tellement de choses pour lui.

Il tourna son regard pétillant de malice et de bonheur vers son aimée. Elle aussi souriait, apparemment parfois agitée par les paroles de ses amis, semblant buter sur certains mots. Mais il ne savait trop lesquels...

Jmorelle

Que de belles attentions de paroles il y avait eu, Ju était très heureuse pour les deux amoureux. Tous ces petits mots, ils les méritaient amplement, avec tout ce qu'ils donnaient pour les autres.

Elle continua d'écouter, laissant encore ceux qui le souhaitaient intervenir.

Ninouchka

Les amis se levaient les uns après les autres pour répondre à l'appel de Ju.

Ju était assise dans le choeur de l'église de Blois, prostrée, semblant écouter attentivement ce qui se disait. Pourtant quelque chose d'indéfinissable dans son attitude alertait Ninou. Il était clair qu'elle faisait parler les autres le temps de retrouver un peu de force pour assumer cette cérémonie.

Le coeur de Ninou se serra en la regardant et des larmes lui montèrent aux yeux.

C'est le moment que Cryo, choisit pour venir parler.

Cryo, comme Nanou, comme Ali était un de ses filleuls, mais il était avant tout un ami sincère.

Elle prit tout à coup conscience qu'elle avait cette chance fabuleuse d'avoir plusieurs amis auxquels elle aurait confié sa vie les yeux fermés. Sans compter l'homme de sa vie, dont elle savait qu'il n'hésiterait pas à se mettre en danger pour la protéger.

Elle devait être une des femmes les plus gâtées de ce Royaume, car qu'étaient les honneurs, la gloire, le pouvoir ou l'argent à côté de ce luxe de pouvoir dire "mon mari" ou "mes amis" en sachant que ces mots avaient un sens profond ?

Cryo la sortit de ses pensées en prononçant lui aussi le mot "mère" ...

Mais qu'avaient-ils donc tous depuis quelques temps ? On ne lui parlait plus que de mère, de choux qu'il faut arroser, de bébés qui comme par magie ne pleurent pas, se contentent de ce qu'on leur donne et puis cette confusion habile entre maire et mère pour amener le sujet mine de rien. (

vous avez dit "mine" ? )

Leur première rencontre ? Ninou plongea dans ses pensées, se surprenant à sourire. Ce n'était jamais triste avec Cryo ! Ou alors de façon très fugitive.

Moi je me souviens de notre première rencontre ... nous étions tous deux maraîchers et on s'est rencontrés quand Eli cherchait des légumes pour son cours de cuisine pour l'école de Blois, mais tu m'impressionnais vachement ! Puis il y a eu le bal des fleurs ici à Blois, puis l'épisode de la recherche de tes cheveux blancs qui nous a mis un peu plus à l'aise et puis la mairie ...

Cryo évoquait maintenant en quelques mots l'époque douloureuse où lui et tous leurs amis avaient entourés Ninou comme ils avaient pu. Devant eux, il lui était arrivé de pleurer, ne pouvant plus faire autrement.

Puis Pépin avait surgi comme disait Cryo. C'était un peu ça. Il était apparu dans sa vie, tel un astre flamboyant. Il avait réchauffé son coeur, il avait illuminé sa vie, il avait redonné du goût à toutes choses devenues totalement insipides.

Tu as dis discret, honnête, gentil ... si tu savais tout ce qu'il est encore de plus que ça ! Hmmm ... doit pas être loin de la perfection, lui. Va d'ailleurs falloir que j'améliore mon caractère ! Sinon, j'en connais une qui va souvent être bien embêtée de ses réactions ...

Ninou sourit aux voeux de Cryo, c'était vrai que rien ne pourrait les empêcher d'être heureux.

Tout en suivant du regard Cryo qui retournait s'asseoir, elle aperçut Nanou qui se relevait. Elle la regarda d'un air interrogateur, mais comprit très vite qu'elle était messagère de quelqu'un d'autre.

Ninou sourit en entendant le nom de Lea. Elle se tourna un bref instant vers Pépin, ayant besoin au milieu de toutes ces émotions, de s'accrocher à ses yeux, à sa main.

Elle écouta le message de son amie pâtichonne. Quand elle parla de son goût pour le travail du bois, une image de paquet au milieu du jardin surgit dans sa tête, suivie de quelques autres.

C'est vrai que j'aime travailler le bois, c'est vivant, c'est sensuel, c'est apaisant mais je n'ai pas la maîtrise de mon futur époux. Si vous aviez vu ce qu'il a fabriqué pour moi de longues heures durant ... lui c'est de l'art !

L'esprit de la mariée s'échappa vers sa chambre de jeune fille où trônait une petite nymphe en bois sur laquelle se posait ses yeux avant de s'endormir et qu'ils cherchaient à peine ouverts ; puis l'esprit de Ninou rejoignit l'appui de fenêtre de sa cuisine sur lequel un pigeon messager se tenait depuis de longs mois déjà. Il était le symbole de leur longue relation épistolaire. Ninou avait arrêté de compter les lettres échangées quand elle était arrivée à la cent soixante-cinquième, il y avait déjà un bout de temps !
Enfin, ses pensées rejoignirent la plus belle barque de la flotille blésoise ... la seule qui avait une figure de proue. Figure de proue évocatrice qui avait vu le jour entre les mains de son amour.

Jamais elle n'aurait la patience qu'avait son gentilhomme de mari, sa précision, son sens artistique.

Lea avait employé pour parler de lui le mot qui convenait. Il était un gentilhomme dans le sens général et littéral du terme.

Encore une fois, Ninou se tourna vers lui, cherchant son regard bleu

En plus il est beau se dit-elle alors que son coeur faisait un petit bond dans sa poitrine.

Nanou achevait sa lecture, Ninou lui sourit et lui chuchota "merci" quand elle passa près d'elle.
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Cryo

Remontons un peu le cours du temps puisque il y a encore eu distorsion du temps dans sa cervelle blonde..

Il se réveilla au milieu du credo dont il se surprit a faire les mimiques

des lèvres mais se reprit quand Ju lui fit les gros yeux car elle savait lire

sur ces mêmes lèvres..

Je crois en moi, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du miel et de la Mer,
Des Enfants et du Salamis,
Juge de notre dame à l'heure de la...

.....C'est à ce moment que Ju lui décocha une flèche de ses beaux yeux et reprit donc le cours normal du crédit.. credo ..

Je crois en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Il sourit innocemment puis alla prendre la parole pour raconter sa

vision de la mariée..sa reine

Je ne me rappelle pas de notre première rencontre mais je me souviens

de son engagement pour Blois en tant que "mère" au cours duquel elle

nous a couvé avec ses plumes et sa gentillesse et c'est la que notre amitié

s'est révélée en une sorte de symbiose pleine de confiance ..

Il y a eu ses moments heureux avec Pom puis ces abîmes d'incertitude

suivis d'une solitude que l'on a essayé d'alléger .. et Pepin qui a surgi

et lui a redonné le goût de l'amour..

C'est un homme discret mais honnête et gentil qui saura prendre soin de

maman..euh mareine car elle est aussi ma marraine avec mon triple..

Il s'aiment et vont bien ensemble , rien ne peux vous empêcher d'être

heureux..

Nanou87

Léanore n'avait pu être là, mais avait tenu à partager son affection aux futurs époux.

Nanou se releva aprés s'être remise de ses émotions, un parchemin à la main, et souriant des derniers mots de son triple.

J'ai là quelques mots que Léa voulait dédier à vous deux Ninou et Pépin, et j'espère que ma voix saura leur donner toutes l'intensité qu'elle souhaitait.

Elle sourit chaleureusement au couple qui lui faisait face, se racla la gorge et commença à lire.

Citation:

" A l'époque je venais de temps à autre pour rendre visite à Clesa et Mimi, des anciens patichons.
Petit à petit mon cercle s'est agrandi et dedans il y avait Ninou.
Ce que je peux dire d'elle, c'est une dame qui possède de grandes qualités humaines. Je l'apprécie aussi pour son talent à jouer avec les mots et avec le bois. J'admire sa ténacité, son optimisme et le travail qu'elle fait admirablement au poste de commissaire des mines.
Pépin je l'ai connu plus tard par l'intermédiaire de Ninou et ce que j'aime chez lui outre le fait qu'il soit très gentilhomme, c'est qu'il aime Ninou......

Voilà. Je vous souhaite à tous deux beaucoup de bonheur, vous le méritez."

Nanou releva enfin la tête, replia le parchemin tout en jetant un regard à ses amis, puis s'en fut retrouver les témouines.
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Ninouchka

Epaule contre épaule, main dans la main, Pépin et Ninou écoutaient les portraits que leurs amis faisaient d'eux.

On les complimentait, on évoquait des souvenirs, des anecdotes.

Certaines remontaient déjà loin dans le temps. Ninou sourit à l'évocation de la timidité de Pépin à son arrivée à Blois et de cette fameuse course de brouettes.

Puis il y avait eu ce bal masqué qui les avait vus se rapprocher jusqu'à se démasquer fugitivement.

Maniement délicat de la langue ... ben tiens ! Y a quand même que les amies pour vous faire un coup pareil le jour de votre mariage !

Ninou ne put s'empêcher de rire de la façon dont Nanou parlait de leur goût pour la langue, enfin leur goût de la poésie bien sûr ! A quoi donc avez-vous pensé ?

Suite à ce bal, leur histoire avait débuté, lentement mais sûrement, soutenue par des courriers quasi quotidiens.

Nanou avait raison de dire que grâce à son futur époux, elle avait retrouvé sa joie de vivre, sa santé, son sourire. Nanou l'avait connue s'effondrant en larmes dans ses bras, vidée de sa substance par un des drames de sa vie ; avec Nanou aussi, elles avaient passé de longues heures en confidences, tentant de se soutenir l'une l'autre dans les moments où tout semblait leur échapper.

Ninou sourit en entendant Nanou mêler maire et mère ... que tout cela semblait loin maintenant !

Puis tout à coup, à nouveau l'émotion surgissait. Nanou avait les yeux plus brillants que de coutume, un ton un peu solennel pour confier Ninou à Pépin. Elle sentit la main de Pépin se resserrer sur la sienne. Elle lui répondit en la caressant du bout de son pouce.

Pas le temps de dire "ouf", Nanou à peine partie rejoindre son amoureux, dame Kalimalice se lève. Dans sa tenue de guerrière, elle est impressionnante et ses mots résonnent dans l'église qui se tait.

Elle évoque son attachement à la famille de Pépin. Elle évoque l'affection qu'elle éprouve pour Pépin et qu'il lui rend bien.
Derrière les mots sobres, derrière les phrases sans emphase inutile, Ninou devine la profondeur de ces sentiments.
Dame Kalimalice parle de celui qu'elle a connu enfant et qui est devenu un homme plein de vaillance, de courage. Il l'est devenu lui aussi dans la douleur, dans le dénuement.

Ninou écoute, s'appuie un peu plus sur l'épaule de son amour, prise par l'émotion lorsque la marraine et témoin de Pépin se tourne vers elle et lui demande de veiller sur son bonheur.

Elle amène la main de Pépin a ses lèvres, y dépose un baiser, le regarde en souriant et répond à dame Kalimalice :

Si lui n'est pas heureux, je ne peux l'être. Je ferai donc tout ce qui est en mon pouvoir pour le rendre heureux. Je vous le promets.
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Stratus

stratus entra dans l'église, il regarda le magnifique bâtiment qu'il découvrait pour la première fois.

il s'avança un peut plus, jeta un coups d’œil tout autour cherchant une personne mais rien, il appela donc.

houu houu, il y a quelqu'un pour me donner renseignements.

Je veux savoir comment procéder et qui doit je voir pour me faire baptiser.

Il pris le temps s’assit dans l’église pour profiter de cette plénitude, de ce calme qui y régnait.

Kalimalice

Elle avait presque eut envie de rire en récitant son credo tant ce qu’elle disait lui paraissait du n’importe quoi .Mais quand elle entendit celui d’Hector, elle fut obligé de se contrôler c’était franchement le plus beau qu’elle est entendu.

La curette prit les choses en main .Kali la trouva bizarre, fatiguée mais fut attentive à son discours .Toujours de l’humour juste ce qu’il faut pour que la cérémonie est un peu de piquant.
A la demande faite de parler des futur époux.
Kali écouta chaque amie parler de Ninou .

Puis elle se leva et prit la parole.

Bien que je ne sois pas Blésoise la plus part de vous me connaissent et savent pourquoi je suis attachée à Pepin .
Je suis née à Montargis comme son père et nous avons passé notre jeunesse ensemble .j’étais la pour le mariage de Gillas feu son père et Manon .Puis la pour la naissance aussi.
Donc j’ai tenu ce chérubin des sa première sorti dans notre monde. Puis je suis devenue comme une tante que Pepin attendait a chaque retour de mission…..
il a grandi dans le respect tout comme son père .Il garde de lui se coté que l’on pense timide mais qui ne l’empêche pas d’être vaillant. C’est devenu un homme
Aussi mesdames vous demandez à Pepin de prendre soin de votre amie

Se tournant vers Ninouchka

MOI , damoiselle Ninouchka je vous demande de rendre heureux celui qui est comme un fils pour moi
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Ninouchka

Le Credo ... un exercice délicat que les Blésois venaient d'agrémenter à leur sauce.

Ju n'avait pas arrêté de se promener entre les bancs, s'attardant par-ci, par-là, prenant un ait vaguement courroucé ou levant un sourcil en signe de perplexité. Parfois, un sourire était venu éclairer son regard qui avait l'air si fatigué, parfois même il était parvenu à ses lèvres qui s'étaient un peu étirées.

Puis elle avait rejoint sa marche préférée et elle avait repris la parole.

Après quelques mots d'introduction, elle se mit à parler de Pépin. C'était vrai qu'elle l'avait taquiné plus d'une fois, le menaçant régulièrement du fameux placard ! Un soir elle y avait enfermé Pépin qui, il faut bien le dire, y avait mis de la bonne volonté.

Mais les mots suivants la firent réagir intérieurement et Pépin dut certainement sentir la crispation de la main de Ninou dans la sienne.

Comment ça il volait sa main, puis des baisers ? Mais que nenni non point ! Elle la lui laissait plus que volontiers sa main ! Et les baisers ... hein ? A votre avis ? Quand on a le charme de Pépin on n'a pas besoin de voler ! On reçoit sans compter ! Non mais ...

Ninou sentant Pépin serrer sa main, regarda son amoureux, lui sourit et se rapprocha le plus possible de lui, cherchant le contact de son épaule.

Ju continuait de parler ... Ninou continuait de penser tout en écoutant

Ah oui, leur amitié ... un mélange comme elle disait ... à la fois soeur et mère, à la fois fille et amie ... chacune à son tour avait dû aider l'autre au cours de nuits de tourments, chacune avait eu besoin des bras de l'autre pour s'épancher à une époque où elles étaient désespérément seules avec leurs souffrances respectives. C'était vrai aussi que d'autres amitiés étaient nées au fil du temps et que la solitude avait été obligée de reculer.

L'émotion montait petit à petit et Ninou profita du moment où Ju se retira pour laisser la place à Meli, pour respirer à fond et retrouver un peu de calme intérieur.

Meli ... elle faisait partie de ces amitiés nées au fil du temps. Ninou l'écouta, souriant parfois, rougissant à certains moments, ne sachant plus trop comment se tenir. Heureusement sa petite voix intérieure reprenait la parole, faisant comme un léger bruit de fond qui permettait à Ninou de prendre un peu de distance avec ce qu'on disait d'elle.

Ah oui ma belle, t'es venue me soutenir, c'est bien vrai ça ! Pépin aussi d'ailleurs ! Mais y a pas que moi que t'es venue soutenir ! Vers qui t'es-tu tournée ? C'est sur qui que t'as pris exemple ce jour-là hein ??? Bien sûr pour défendre les couleurs de Blois ! Ca va de soi ! Vers ... suivez mon regard ... vers Nanou qui elle était au concours de "gueuleries" , mais qui dit cris dit soif ... c'est bien connu !

Ninou sourit à ses pensées intérieures. Quelle équipe elles formaient toutes ces Blésoises ! Et pas une pour rattraper l'autre !

A ce moment, elle entendit le mot "sagesse". A nouveau sa main bougea brusquement dans celle de Pépin qui resserra son étreinte.

Elle eut une furieuse envie de tirer la langue à Meli, mais Meli était lancée dans les compliments. Tout à coup, la voix de Meli qui tremble un peu sur les derniers mots, les yeux qui se mettent à briller étrangement ... Ninou sent l'émotion qui vient balayer tout le reste et elle ne peut que dire faiblement merci à Meli avant qu'elle ne file s'asseoir.
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Pepinduval

Pépin écouta Méli prendre la parole pour louer les valeurs de NInou. Il sourit, serrant la main de sa belle, une boule dans la gorge, émotion contenue.

Quand ce fut au tour de Nanou de prendre la parole, sa gorge se noua encore plus quand elle commença à parler de lui. Oui, il était d'une grande timidité, et il l'était encore... Et ses paroles, tout comme le souvenir de la course de birouette, ainsi que des premiers pas au coté de Ninou, lui firent monter les larmes aux yeux.

Mais, toujours rouge comme une pivoine, il réussit à contenir cette marée salée qui pointait à ses yeux. Il sourit à Nanou, lui fit un signe de tete de remerciement et serra un peu plus la main de sa belle.

Oui, se dit il, il allait la protéger pour le reste de ses jours.

Clesa

Aprés avoir récité tant bien que mal les quelques morceaux du crédo Clesa reprit plaçe sur le banc aux cotés de son épouse

Il glissa sa main dans la sienne puis écouta Ju reprendre la cérémonie.
Il trouva son amie pas au mieux de sa forme mais admira son courage pour continuer la céremonie

Il murmura son inquiétude à l'oreille de son épouse quand il vit Meli se lever et prendre la parole

A la demande de la diaconesse c'était maintenant aux témoins d'animer le mariage en parlant des mariés.

Il écouta attendivement sa filleule parler de Ninou et trouva qu'elle résuma trés bien la Ninou qu'il connaisait .

Il regarda autour de lui attendant qu'un autre des témoins prenne la parole
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Nanou87

Les coups d'oeil de Ju au cours du crédo firent baisser les yeux à plus d'un, et Nanou n'y échappa pas, se permettant tout de même un haussement d'épaules accompagné d'un sourire, comme pour s'excuser des confusionnements de son ciboulot.

Ce sourire pris de l'ampleur au fur et à mesure que la sacristain parla des futurs mariés, puis ce fut Méli qui continua.
Nanou acquiessait à ses dires, trouvant les mots forts bien choisis pour décrire leur Ninou.

Lorsqu'elle s'arréta, Nanou lui fit un clin d'oeil plein d'admiration d'avoir réussi à s'exprimer ainsi, puis réalisa que c'tait son tour de s'avancer.

Prenant son courage à deux mains, elle fit face à l'assemblée et sourit aux deux époux, s'attardant un peu sur Ninou.

Ben, j'va commencer par Pépin qu'à débarqué un beau jour à Blois, tout timide et tout rougissant à la moindre bisouille blésoise, mais aussi, débordant de courage que ce soit pour assumer les tours de garde sur les remparts ou même pour pousser notre actuelle gouverneure dans une birouette.

Nanou rit au souvenir de la maladresse de Pépin à cette occasion qui l'avait envoyé le nez dans le giron de la p'tite fée berrichonne.

J'crois qu'on a tous pu voir se rapprocher les deux tourtereaux suite à un bal masqué où chacun d'eux fit preuve d'un maniement de la langue fort délicat.

Nanou fit une p'tite pause, souriant intérieurement de la double interprétation que l'on pouvait donner à ses mots.

Ce fut trés chouette de voir Ninou ainsi à nouveau retrouver le sourire, la joie de vivre, et même quelques projets qui finissent par se concrétiser.

Faut dire que Ninou n'a pas toujours eu de chances dans la vie, qu'elle a traversé des moments douloureux avec courage, mais en gardant en permanence la tête haute, et sans s'apitoyer sur son sort.

Pour moi, Ninou restera à jamais la "mère" des blésois; Elle est celle qui trouve toujours un moment pour écouter ceux dans le besoin, qui est d'une franchise sans faille pour faire part de ses remarques, et d'une fidélité sans retour dés lors qu'elle offre son affection.

Nanou releva la tête vers le couple qui lui faisait face les yeux brillants un peu plus qu'à l'habitude, puis fixant son regard sur Pépin, elle termina.

C'est pourquoi Pépin, je vous souhaite tout le bonheur possible, et te demande du fond du coeur d'en prendre soin.

Elle souffla un bon coup, puis retourna au coté des deux autres témouines de Ninou, ainsi que de son tendre dont elle pris la main.
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Melina_de_valverde

n'après l'credo, Ju r'prend la parole et part n'à faire son t'moignage. Elle l'écoute, sourit, l'est bin d'accord n'avec ce qu'elle dit.

C'n'alors qu'elle d'mande n'aux témouines d's'avancer pour dire ce qu'elles connaissent d' Ninou.

Melisende s'lève et s'met face à ceux qu'sont là pour c'te si beau évèn'ment.

Témouine… vi… j’suis une des témouines de Ninou, et croyez le ou pas, et bin c’t’est un sacré honneur.

Un clin d’œil à Lyll et Nanou, puis un regard à Ninou.

Bien qu’est ce que j’pourràà vous dire sur Ninou. Bin j’vàà commencer par notr’ première rencontre.

C’t’était en taverne, savez quand c’t’est une des premières fois qu’vous y entrez et qu’vous z’êtes plutôt impressionné.

Plein d’monde à l’intérieur, et c’te jour là, bin y avait entr’autre Ninou.
Et j’me souviens l’une des premières choses qu’elle m’a dit, c’t’était d’aller encourager pour un tir à la corde et un combat d’baton.

J’y suis allée et j’àà encouragé et c’t’est comm’ça qu’j’àà commencé à m’faire à ma nouvelle vie

Ninou tout d’abord, c’t’est une personne que j’apprécie beaucoup Qui sait r’garder comm’ j’dis souvent des deux côtés d’la barrière. Elle sait analyser en fait quand y a un souci.
J’àà un profond respect pour elle
Si vous v’nez la voir, qu’vous vous confiez à elle, parce que vous en avez b’soin, bin elle va d’abord vous écouter, puis elle vous pos’ra des questions, vous am’nant à réfléchir.
Elle vous influence point, elle vous fait partager sa façon d’réfléchir : r’garder des deux côtés d’ la barrière….

Pour moi Ninou c’t’est à la fois une grande dame, par son esprit, son intelligence, sa gentillesse et même si elle n’aime pas qu’on lui dise par sa sagesse

Eh oui Ninou, t’croyais quand même pas qu’j’allais pas en parler d’ta sagesse !

Un grand sourire en sa direction assorti d’un clin d’oeil…

Savez… dans la vie on a des bas, on a des hauts, bin toujours j’àà pu compter sur elle. Que c’te soit dans les moments difficiles où j’sais pas pourquoi elle a toujours su m’redonner confiance, m’pousser d’l’avant

L’est sensationelle ! c’t’est moàà qui vous l’dit. Et c’t’est pour ça que c’te jour j’suis fière et honorée d’être l’une de ses témouines. Fière d' vous parler d’elle c'te jour.

Alors maint’nant qu’vous m’avez supporté, j’vàà laisser ma place aux témouines suivantes ..

Euh au fait…
fait un quart d’p’tiot tour sur elle, histoire d’bin s’retrouver face à sa, leur, not’ Ninou et …

T’sais Ninou, t’es formidable, et j’espèr’ bin que tout ce qu’tu vas vivr’ maintn’ant s’ràà n’aussi formidable !

Et j’te souhait’ tous mes vœux d’ bonheur n’avec ton Pepin

Une grand' n'émotion en elle, jette un coup d'oeil à Lyll et Nanou, avant d'filer s'assoir

Iseult1

depuis son arrivé à Blois, iseult entendit pas mal de gens parler d'un mariage dans la ville, après quelque temps elle rencontra la belle ninouchka, la mariée, qui était très gentille et invita la brunette à venir à son mariage...
A l'entrée de l'église la jeune femme aperçut des visage qu'elle connaissait, elle entra et entendit tout le monde citer le credo...Sans faire trop de bruit elle s'assit un peu en arrière sans trop attirer l'attention...elle parcourut la salle du regard, tout le monde était beau et magnifiquement habillé...Son regard tomba sur Le géant assis près d'une rouquine... elle détourna rapidement son regard et regarda en direction des mariée l'esprit complètement ailleurs...
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Jmorelle

Oui oui, elle avait commencé les quelques mots du credo, et laissé les témoins s'occuper de la suite. Ca lui permettrait de se reposer un peu la voix, et puis de voir qui connaissait bien le credo... Alors, pendant que tout le monde récitait, elle se promenait dans l'allée centrale, écoutant par-ci, par-là... Et parfois, elle faisait des grimaces... Des ouch... Des oh...

D'un côté, on inventait de nouveaux mots, de l'autre, certains qui croyaient bien réciter copiaient en réalité sur les autres et se trompaient également. Le plus drôle quand même, fut le Credo d'Hector... Rien que pour ça, Ju s'arrêta plus longuement à côté de lui. Un sourire aux lèvres, elle écoutait.

Puis bon... Elle retourna quand même sur sa marche adorée, parce que le Credo touchait à sa fin. Et qu'il fallait bien continuer la cérémonie, on ne pouvait pas rester en béatitude devant tant de mélange de mots.

Tout à coup, le temps parut long, très long à l'assemblée. Car la sacristain regarda chaque personne, l'une après l'autre. Et ça pouvait prendre du temps. En plus ça excuse la joueuse qui n'arrivait pas à poster avant et ça vous fait un peu plus de lecture.

Attente.

Re attente.

Re re attente.

Re re re attente.

On peut continuer comme ça pendant longtemps, alors on va abréger hein.

Ju finit par ouvrir la bouche et continuer.

Bon bon... Bah va falloir un cours de rattrapage pour beaucoup, car le Credo, c'est pas encore ça hein... Vous avez des missels à votre disposition au fond de l'église, pour ceux qui auraient envie de quelques révisions...

Passons à la suite. C'est bien beau de crédoter, mais c'est bien aussi de s'intéresser un peu à nos deux tourtereaux qui ont décidé de s'unir aujourd'hui. Normalement, c'est à moi de faire le prêche... Mais j'estime que je ne suis pas la seule à connaître Ninouchka et Pepinduval. Aussi, je vais demander à chaque personne qui a envie de prendre la parole, de nous présenter un peu l'un ou l'autre, comment il l'a rencontré, comment, ce qu'il représente pour soi, ce qu'il a fait, n'a pas fait... Leur rencontre aussi si certains la connaissent. Vous avez droit de tout dire, bêtise, souvenir, blague... Même jusqu'à une anecdote où Pepin mange ses crottes de nez.

Nous sommes là pour partager un nouveau moment avec eux, alors... Pour vous aider, je vais commencer. Par Pepin, parce qu'il le vaut bien. Pepin, je l'ai connu petit, dans les jupons de sa mère. Heureusement pour lui, il a fini par les quitter, et revenir à Blois. Et là... Bah... Je lui ai un peu mené la vie dure... Il m'a piqué Ninou, n'a pas arrêté de lui voler sa main, puis des baisers... Il a donc fallu que je l'enferme dans le placard à confession. Ce fut une bonne chose je pense, car il a finalement demandé officiellement la main de Ninou au lieu de passer son temps à lui voler, même si elle avait l'air de lui prêter volontiers. Alors maintenant, il a ma bénédiction. Oui oui, je l'ai dit... Pfiou ça a été dur quand même à sortir...

Et Ninou... MA Ninou... Enfin plus vraiment la mienne, mais toujours la mienne quand même... Que dire... A la fois une petite, une grande soeur, une maman que je n'ai jamais eue, une amie, une confidente... Quels moments nous n'avons pas partagé... Les trois inséparables avec Elisel... Mais heureusement pour elle, elle s'est fait d'autres amitiés, parce qu'entre la première constamment en voyage et la deuxième enfermée au couvent, elle aurait pu se sentir seule. Ninou, je ne l'ai jamais vraiment connue au travail. Peut-être est-ce cela qui a forge notre amitié. Au hasard d'une ballade, autour d'une choppe en taverne, dans les moments de joie comme de tristesse... Une amitié que l'on ne peut oublier, et que je n'oublierai de toute façon jamais. Sois heureuse, ma belle brune... Je te le souhaite du plus profond de mon coeur.

Elle préféra s'arrêter avant de verser sa petite larme. Difficile parfois de conjuguer amitié et charge cléricale. Alors, elle recula d'un pas, et laissa la place au témoignage suivant.

Ninouchka

J'espère que {Horus} me pardonnera ce petit encart hrp, qu'il a bien évidemment le droit de supprimer si il ne le supporte pas :wink: ... c'est pour vous prévenir chers amis joueurs que ljd Ju ne pourra pas revenir avant samedi au mieux. Elle a besoin d'un peu de temps.

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Nanouchka

Nouche n'en perdait pas une miette et restait émerveillée souriant de voir comment chacun se dépatouiller avec son crédo.

Ju l'avait baptisé il y a peu en compagnie de son Mist et ils seraient bientôt mariés alors le crédo ne lui avait pas encore échappé. C'est donc en choeur, enfin autant de que possible qu'elle reprit les yeux rivés sur les jeunes mariés :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Une fois fait la rouquine regarda son homme avec un large sourire, la bonne humeur qui régnait l’ambiance amicale qui emplissait les lieux, lui donner des idées taquine elle pinçouilla alors la cuisse de Mist étouffant un petit rire.

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Lyll

juste pour vous dire merci, je m'éclate à lire vos crédos et ça me fait du bien ce petit moment de détente, c'est pour ce genre de chose que je suis venue jouer dans les RR

merci !

Elmer

C’est après avoir chevauché dans tout le duché pour vendre, acheter, revisiter le château pour voir une couronne déposer sur une nouvelle tête, couru dans toute la ville pour prendre la poussière dans sa maison blésoise qui n’avait vu âme qui vive depuis Vercingétorix, et sans même être passé dans une taverne pour se désaltérer que nous arrivâmes devant les marches de l’église :

"Vite vite vite !! On va y arriver !!"

« Mouais … On est en retard mais on sera en avance pour le baptême du ptit. »

Ils poussèrent la porte pleine, et restèrent au fond de la nef, sans déranger les nombreux Orléanais qui n’auraient pas manqué ce mariage pour tout l’or du monde … Quoi que, ça fait quand même pas mal d’écus …

Elmer pencha sa tête vers sa blonde protégée :

« Tu crois qu’elle a déjà dit oui »

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Hector..

Hector, écouta attentivement les paroles du Credo, mais chacun avait une version différente. Cela compliquait les choses étant donné son léger défaut d’élocution et sa mémoire parfois défaillante...

Je crois en Dieu, le Très-Haut pou tuissant,
Créateur du Miel et de la Bière,
Des Enfers et du grand radis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en totote, son Prophète,
Le fils de Nico... telette
et pa ta ta
Envoyé pour enseigner la jassesse
Et les lois divines de l'Envers aux pommes égarés.

Je crois aussi en Chiri qui qui.. pff totos,
Né de Maria et de Grossep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du radis.
C'est ainsi qu'après avoir ouvert sous Ronce,
Il est mort dans le partir pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait la Lune à la droite du Très-Beau.

Je crois en la cion vidine,
En la Sainte Eglise Ari ris to lo toto totélicienne ouf ! Romaine, une et indivisi bili di dillili di lli li di lbli... ah non c'est pas ça...
En la communion des Nains,
En la rémission des pèches,
En la vie éternelle,

AAAAAAmmmeennnnnnn

Atolchamb

quoi de plus beau que de ramner sa science en un si beau moment qu'est le credo.il l'avait appris lors de sa propre ceremonie de mariage et pour rien au monde il aurait perdu ce moment a lui .
il se mit debout comme tout le monde et commenca:

CredoOOOO in DeUUUUm,
AAAAAltissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrAEEE,
InferOOs et paradisi,
UltimaAAAA hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetaaaaam,

Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

AMEN

Islington

Isly ferma les yeux et se mit à réciter le credo avec ferveur en pensant aux deux jeunes mariés:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nico...
...rette et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la vie éternelle,

Amen...
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Ninouchka

Elle avait commencé à réciter le Credo et voilà qu'entre les Enfers et le Paradis, son amoureux se pencha légèrement vers elle en lui faisant un clin d'oeil.

Il était trop craquant quand il faisait un clin d'oeil ! Le temps qu'elle se dise "mais pourquoi il fait ça ici ? ", il lui parlait d'une certaine Tine qui aurait eu à voir avec Nico elle aussi.

Il précisa qu'il avait suivi Nanou et se demandait si il avait bien fait.

Ben Nanou ... ça dépend dans quelle activité on la suit ... mais ici dans l'église ça se défendait.

Après les Enfers donc, et avant le Paradis, Ninou répondit à Pépin, clin d'oeil à l'appui :

Ne fais jamais confiance aux femmes ... ça te perdra. Sauf peut-être à une ...
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Pepinduval

Pépin regarda Ninou et lui fit un clin d'oeil, ne pouvant s'empêcher de glisser :

Je pensais que c'était Nico... Tine, mais j'ai fait confiance à Nanou... Je n'aurais pas du ??

Il lui sourit de toute ses dents, tout fier de lui. Peut être que son trac incroyable partirait grâce à ce petit trait d'humour. Lui, devait bien l'avoir, là haut, ou les Hommes n'en auraient pas...

Kalimalice

décidément voila que rien ne commencer ju regardait les spectateurs et tardait a commencer le spectacle .
Quoi on est pas au spectacle mdr ,pas de levée de rideau .........................
Bon finalement elle se décida et du coup celle ci ne s'arrêtait plus .
Et que demandait elle que l'on récite le credo ,et même pas qu'elle le faisait .
Certes kali était baptisé mais savoir le credo par cœur ben non pas trop .
Elle s'approcha du plus prêt de Pepin et répéta après lui

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nico...
...rette et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la vie éternelle,

Amen...

On aurait dit l'echo ou bien un espece de duo ou plutôt une belle cacophonie
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Wendoline

Aurae était entré et s'était placé à quelques pas d'elle sans la voir. Avait-elle tant changé depuis son départ de Blois ? Les jours passés en Champagne l'avaient-elles changée à ce point....?

Un léger regard vers son ami pour le voir faire des signes à son épouse.

Songeuse elle se dit qu'elle était bien seule et se demada si elle avait eu une bonne idée. Voir tout ce bonheur autour ...

Elle récita à voix basse

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Aurae

Aurae n'avait pas voulu déranger et était resté au fond de l'église depuis son retour d'Orléans, un peu après Kali, car avant son départ il avait dû bien vérifier toutes les informations et être sûr que la Capitale ne craignait rien.

Les futurs mariés étaient très bien assortis et il n'était à ne point douter que l'amour vrai les unissait.

Ju avait commencé la cérémonie et il l'écoutait attentivement. Puis il fut subjugué par sa femme, qui, après Nanou et Meli, se tourna vers l'assemblée afin de réciter le crédo.
Aurae sourit car il s'aperçut de la difficulté de Lyll pour prendre en route le crédo, tellement qu'elle écoutait et répétait sans réfléchir les paroles de Nanou qui était la plus proche de ses oreilles. Et apparemment, le marié aussi avait l'air perturbé, mais heureusement, Ninouchka avait l'oreille et reprit un peu plus fort que les autres les paroles justes qu'Aurae récitait en lui-même.
Cependant, comme il était tout au fond et que la majorité des gens lui tournaient donc le dos, il fit des grands signes à sa femme pour marquer sa présence et lui envoyer un baiser.

Il se rassit pour écouter la suite.
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Ninouchka

Ainsi donc Ju était du genre difficile à mettre en route, mais encore plus difficile à arrêter !

Elle n’avait pas dit grand-chose et même moins que ça depuis le début de la cérémonie, mais là maintenant c’était du genre roman-fleuve !

Et quand enfin elle s’arrêta, ce fut pour amener les témouines devant les mariés.

Elles se rangèrent en face d’eux et ce fut Meli qui ouvrit le bal, vaille que vaille à pas hésitants, mais elle avançait quand même. Jusqu’au moment où elle dut retrouver un nom … elle eut une hésitation plus que perceptible pour enfin terminer correctement. Nico était « maque » et « maque » il resterait.

Mais Nanou s’y était mise aussi et là pour le coup ce fut beaucoup plus surprenant. Nico était devenu « rette ». Nanou, les yeux fixés sur Ninou ne semblait pas perturbée par ce qu’elle venait de dire. Lyll suivit sans sourciller et Ninou commençait à douter de ses oreilles.

Elle regardait ses témouines éberluée, mais sa surprise monta encore d’un cran quand elle entendit à son côté un autre « rette » qui suivait allègrement le premier !

Elle ne put s’empêcher de tourner son regard vers son fiancé qui semblait trouver normal que Nico ait changé de patronyme entretemps. Enfin … patronyme … vous comprenez ce que je veux dire.

Elle se dit qu’il était temps d’étaler la vérité et de redonner à Nico le nom qui lui revenait.

Sa main glissée dans celle de son amoureux, elle récita le Credo :

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Lyll

Lyll écoutait Ju attentivement mais elle fronça quand même les oreilles quand elle crût entendre que les témoins devaient réciter le crédo sans aide. Et en voyant Meli et Nanou se déplacer et se tourner face à l'assemblée, Lyll dû se rendre à l'évidence que Ju avait bien fait cette demande, au grand dam de Lyll.
Bon, elle avait accepté d'être témoin donc elle se devait d'assumer le rôle qu'on leur donnait.

Elle suivit Meli et Nanou et raccrocha les vagons aussi bien que possible.

(à voix basse).... ant,
hheemmm ère,
ère et a a dis,
(voix un peu plus assurée) Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nico...
...rette et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la vie éternelle,

Amen...

Myst_adventac

Mist regarda la scène qui se déroulait devant ses yeux..

Il était ému par la beauté des futurs mariés, et ce n'était pas peu dire, ils rayonnaient vraiment de bonheur...

Le géant essaya de se faire discret, écoutant chaque mot prononcé, attendant la suite de la cérémonie, ayant hâte de voir la bague aux doigts du couple..

Msit sourit largement, ému encore, et tint la main de Nouche doucement.
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Melina_de_valverde

ah bin ça .. pour commencer .. ça commence fort.. v'là t'y pas qu'elle veut qu'on r'cite l' crédo et même pas elle l'dit elle .. pfffiouuuuu...

N'attends.. n'essaye d'réfléchir un p'tiot peu.. c't'est qu'ça fait un sacré moment qu'j' l'a pas récité..
Euh d'ailleurs l'ai pas intérêt n'àà m'tromper parc' que bin j' risque d'voir les foudres d' Ju me tomber d'ssus... pfffiouuuu....

bon la premièr' phrase c't'est....

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,

Euh mais n'après.. Mince .. Ah vi c't'a doit être ça ..
.
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son Prophète,

Vi vi c't'est ça, c't'est bon j'm'en souviens

Un grand sourire illumine son visage, elle s'en souvient. Elle jette un coup d'oeil à Lyll et Nanou, les deux autres témouines d' Ninou et d'une voix claire et haute récite la prière.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nico...

subit trou d'mémoire. un coup d'oeil affolé à ses deux voisines..

Euh Nico.. Nicolas ... euh non pas c'lui là ... vite... viiii! ça y est, elle l'a l'nom ...

...maque et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la vie éternelle,

Amen...

Nanou87

Tout le monde étant enfin installé, Ju commença à discourrir sur l'amour que l'on se portait les uns, les autres, et Nanou l'écoutait en fait d'une oreille distraite dés qu'elle eut abordé sa recherche d'autres souffres douleurs.

D'un coup, elle vit Méli se déplacer, et réalisa que la diaconesse avait demandé aux témoins de se tourner face aux invités.
Elle s'exécuta donc avec un grand sourire, qui perdit de son envergure en entendant la suite...

P'naise!!!

Le crédo...Elle s'arrangeait en général pour marmonner tandis que d'autres récitaient avec vigueur les mots sacrés.
En plus, Ju avait déjà donné le peu dont elle se souvenait là de suite.

Bon, bon...on va y arriver...

Elle l'avait appris lors de sa pastorale, l'avait récité 'vec Cryo pour leur baptème, et l'avait entendu maintes et maintes fois au cours des diverses cérémonies.

Mettant sa mémoire à rude épreuve, tout en gardant ses yeux rivés sur sa Ninou, elle reçu l'aide de Ste Boulasse par le biais de Méli qui donna le ton.

Elle suivit donc, avec p'têtre un p'tit décalage minime qui lui valut d'ailleurs une p'tite erreur..

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nico...
...rette et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la vie éternelle,

Amen...
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Pepinduval

Pépin écouta la longue diatribe de Soeur Ju. Il sourit à de nombreuses reprises face à quelques allusions sur leur comportement en taverne, mais se reprit devant la gravité des paroles qui suivirent.

Ju était restée bien silencieuse depuis le début de la cérémonie, mais s'était bien rattrapée depuis... encore heureux, étant donné que c'était elle qui officiait la cérémonie.
Elle en profita encore pour faire un coup pendable aux témoins, leur demandant de réciter le crédo. Elles se lancèrent avec plus ou moins de bonheur dans l'aventure, et il ne put résister à les accompagner, joignant sa voix à la leur. Il serait la main de Ninou tendrement.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nico...
...rette et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la vie éternelle,

Amen...

Jmorelle

Déjà passé à l'ouest en cette fin de journée, le soleil envoyait encore ses rayons vers l'église, un peu rougeoyant. Celui du matin rosissant la mettait en joie, celui du soir la rendait romantique. Alors, elle le regardait, même à en plisser les yeux, envoyant ses prières vers ceux qui n'étaient plus... Parfois, la vie était cruelle, et emportait bien trop vite, trop tôt, ou dans d'atroces souffrances ses proches. Alors, on se disait pourtant qu'elle était plus heureuse là où elle était, cette personne, mais on ne pouvait s'empêcher d'être triste en repensant à tous les souvenirs qu'on avait vécu en sa compagnie. QUe ce soient des bons ou des mauvais, ils avaient toujours le chic pour tirer quelques larmes, quand elles ne coulaient pas en rivière. Elle regardait le soleil, inlassablement... Là-haut, la sérénité, l'amour, le bonheur, tout devait être si simple, surtout après une vie tourmentée... Mais la joueuse dévie, et va revenir à la journée de mariage. Elle enverra juste elle aussi ses propres prières vers le ciel... et essaiera enfin d'écrire la suite de l'histoire, après plusieurs essais vains et bien trop sombres pour l'occasion...

Les fidèles arrivaient, en courant, en marchant, selon s'ils étaient en retard aussi. Elle se rappelait avoir été à leur place pendant longtemps, souvent en retard car elle avait bien trop à faire auparavant pour arriver à l'heure. Mais à présent, elle se devait d'arriver avant tout le monde afin de préparer les cérémonies. Sa vie était devenue plus calme et posée depuis ce jour, et elle y avait trouvé une certaine sérénité. Alors, c'est dans cet esprit qu'elle accueillait les uns et les autres, avec les gestes qu'on lui avait appris à l'évêché. Enfin qu'il lui avait pris, car elle avait eu la chance de faire tout son séminaire avec son cher Dariush. Bien plus qu'un ami à présent pour elle, un vrai maître à penser, un modèle. Elle n'en avait que deux des modèles, et elle protégeait précieusement ces amitiés contre vents et marées. Son autre modèle était là malgré elle, car c'est un véritable défilé du manoir qu'elle observait devant ses yeux. Elle se rendait compte à quel point elle aimait ce qu'elle faisait, jusqu'à en oublier de sortir un peu... Mais avec toutes les tenues qui sortaient de l'atelier, elle se dit que c'était sa façon à elle de sortir, à travers les autres. Après tout, elle était toujours restée un peu ermite, la Ju...

A ses suzerains qui montaient les quelques marches du parvis, Ju adressa un sourire, puis une bise. Elle était vraiment ravie de les voir à Blois. Elle n'était que très peu présente pour eux depuis quelques temps, et s'en voulait... Isa lui avait même proposé de venir se reposer chez elle pendant sa convalescence. Mais ne voulant être une charge pour personne, elle avait préféré refuser. Et au moins, elle savait se rendre utile au couvent, notamment en confessant les nonnes et leurs drôles de rêves... Je vous déconseille de vous poser la question: mais de quoi rêve une nonne? Vous pourriez en fantasmer vous aussi...

A Nanou qui la bisouilla, Ju lui répondit également, se demandant où était passée sa tenue. Elle savait que Lyll s'était occupée de ce point pour elles trois, et ne la voyant pas encore, elle se dit qu'elles allaient se débrouiller pour être prête à temps.

Puis la sacristain sourit, en voyant Leanore s'approcher de la petite Mousse. Encore une brebis que Ju aurait voulu protéger, mais sa santé si fragile l'avait forcée à reprendre de nouveau le chemin du couvent. Heureusement, elle savait qu'elle était bien entourée, par les Blésois, par son papa d'adoption, qui arrivait à son tour.

Et Melisende. Elle non plus ne portait pas sa tenue. Froncement de sourcil... Des choses bien étranges semblaient se dérouler... Quand elle entendit du brouhaha, et vit plusieurs personnes partir suite à une arrivée massive de pigeons... Pas de pigeon dans l'église hein, sinon, elle passerait des balais à tout le monde pour retirer les crottes. Et imaginez qu'un pigeon se soulage sur la robe de la mariée... Bref... Le mouvement se calma, et d'autres personnes arrivèrent. La jolie Zelie, qu'elle ne voyait plus beaucoup, puis Mimi, qu'elle aurait peut-être dû aller voir en effet... Cryo était revenu. Après avoir décoré l'église pour sa Ninou, voilà qu'à présent il distribuait des couronnes de fleurs. Elle en aurait bien pris une, mais... Dariush râlerait certainement de la voir ainsi accoutrée pour une cérémonie officielle. Peut-être irait-elle lui en demander une pour la sortie, une fois qu'elle serait changée.

Quand quelqu'un se posta en face d'elle et la bisouilla. Un peu surprise parce qu'elle ne l'avait pas vu arriver, elle attendit de pouvoir se rendre compte de qui il s'agissait. Nky... Ah, Nky... Depuis le temps qu'elle le connaissait, et pourtant, ils ne se voyaient plus que rarement. Un sourire quand il lui parla de sa tenue.

Non non, ça ne gratte pas je te rassure. Enfin la bordure dorée pourrait, mais j'ai une aube sous la dalmatique. Et puis, j'ai une pro de la couture qui me l'a arrangée, alors je suis à l'aise dedans. Dommage que ça ne soit qu'une tenue de cérémonie, sinon je la mettrai bien tous les jours.

Plus agréable que la robe de bure, c'était sûr. Elle le laissa rejoindre les autres à l'intérieur, accueillant les fidèles suivants. Une jeune femme, Oregane, qu'elle n'avait pas encore rencontrée. Peut-être aurait-elle l'occasion plus tard d'apprendre à la connaître. Nanouchka, Mist, Galaad arrivaient à leur tour. Et derrière, Atol, dans sa tenue de... fiançailles? Pas sûre... Elle en cousait tellement des tenues... Elle fronça un sourcil quand elle lui parla des bénitiers...

Oh mais... J'ai de quoi te faire nettoyer une nouvelle fois, t'inquiètes pas... Mais si tu ouvres juste les yeux, ça devrait aller...

Elle le laissa à son tour, car déjà, le marié arrivait avec son témoin. Un sourire, un salut à la guerrière et son protégé.

Bien bien bien... Le marié n'a pas fui, ouf! Kali, je te laisse accompagner le futur à l'autel, j'attends l'arrivée de la mariée et vous rejoins.

A croire que cette dernière n'attendait que ça pour se montrer, car à peine le marié franchissait l'entrée de l'église, la voici qui arrivait. Au bras de... Hector... Ce qui lui décrocha un sourire. Elle se souvenait d'Ursus qui lui avait demandé de venir animer le bidouille, quand ils étaient ensemble à l'animation. Il avait bien essayé de la faire rester... Mais... Les choses font que... parfois il faut laisser complètement la place, afin que les choses évoluent. Et à vrai dire, rester dans l'ombre lui avait vraiment convenu. Ju la regardait, son amie. Même dans les moments difficiles, elle avait toujours été là. Alors, quand elle lui avait demandé d'officier, elle ne pouvait que dire oui. Déjà, parce qu'elle en avait envie, et aussi parce que c'était sa charge. Mais celle-là avait toujours un mot pour la faire sourire.

Moi? Crispée? Connais pas ce mot. Et puis mon texte je le connais... Naméo...

Haussement d'épaule... Un soupir... Puis elle la laissa se préparer, et entra à son tour dans l'église, marquant enfin le début de la cérémonie. Arrivée devant l'autel, elle s'abaissa dans une génuflexion en l'honneur du Très-Haut qui guidait sa vie au quotidien. Elle monta la marche, et se tourna dans le bon sens afin de voir Ninou s'avancer au bras du bafouilleur. Elle n'allait pas faire des ohhhh et des ahhhh, laissant ce plaisir aux fidèles qui découvraient la robe pour la première fois. En fait, c'était une VIP, Ju, car elle avait tout vu avant tout le monde... On a la classe ou on ne l'a pas, eh...

Elle allait enfin commencer, mais les surprises la prirent de court... Un poème improvisé, puis du bruit du côté du confessionnal et de la sacristie... Ok ok... elle notait tout ça dans un coin de sa tête... Et la dernière arrivée, en retard comme d'habitude, qui enfin tranchait avec le défilé du manoir. Elle attendit que le silence se fasse, puis respira, ouvrit les bras, afin de faire son petit discours d'introduction. Dernière chance pour ceux qui voulaient se faire remarquer... Non? personne? C'est parti...

Frères et soeurs, croyants,

Nous voici aujourd'hui réunis en notre église pour célébrer l'union de deux êtres qui s'aiment au point de vouloir confirmer leur amour devant le Très-Haut. Ainsi, à partir d'aujourd'hui, ils pourront librement s'embrasser sans que je vienne les séparer ou râcler de la gorge ou me cacher les yeux en taverne. Ils vont pouvoir souffler un peu, je ne vais plus les martyriser. Dommage... pour les autres, va falloir que je me trouve de nouveaux souffre-douleurs. Des volontaires?

Regard à gauche, puis à droite...

Etrange, personne...

En tout cas, si vous êtes ici, c'est que Ninouchka et Pepinduval ont compté et comptent pour vous. Tous, nous avons été touchés par eux, ce qu'ils sont, ce qu'ils nous apportent, et ce qu'ils s'apportent mutuellement. Aujourd'hui, entrons en prière pour leur souhaiter une belle et longue vie commune. Accompagnons-les jusqu'au bout.

Petit rappel dans sa tête, l'ordre d'un mariage est particulier, pas le moment de faire une bêtise, la mariée l'attendait au tournant... Elle se déplaça donc jusqu'au Livre, et l'ouvrit à la page qu'elle avait choisie.

Mes frères, prions au moment de recevoir la Parole.

J'ai choisi de faire appel à vos souvenirs, afin que vous vous rappeliez un texte que vous avez tous lu lors de votre pastorale. Une question sur le sens de la vie...

"Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

"C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

"Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes. "

Elle referma le Livre et se tut quelques secondes, laissant chacun s'imprégner à nouveau de ces quelques lignes. Elle s'approcha des mariés, et posant une main sur chacune de leur épaule...

Le sens de la vie est l'amour. Voici une chose si simple, et parfois si compliquée. Si simple d'aimer, de se laisser aller au bonheur et de vivre comme le Très-Haut nous le demande, comme un reflet de ce qui nous attend au Paradis solaire. Si compliqué car l'étape de se laisser aller à cet amour est parfois bien compliquée à surmonter.

Combien se laissent charmer par la créature sans nom et, croyant agir au nom de l'amour et de l'amitié aristotélicienne, oublient le sens de la vie, en piétinant et rabaissant les autres. En vérité je vous le dis... Nous sommes tous susceptibles de nous laisser avoir... Mais le plus important est que, si cela arrive, nous nous remettions en question, nous ouvrions les yeux sur ce que nous faisons et ressentons, afin de retrouver le chemin du Juste milieu qui nous emmènera à Dieu et son amour. Ni la jalousie, ni la haine, ni aucun péché ne devrait guider nos pas.

Cela peut se ressentir l'un envers l'autre, mais aussi les deux ensemble contre les autres. Mes amis, car aujourd'hui vous m'avez demandé d'officier votre union, c'est ce vers quoi je souhaite guider vos pas. Ninou, je te connais si bien. Je sais que jusque-là, il n'y a que l'amour qui a guidé tes pas. Pepin, je ne te connais pas aussi bien, mais jamais tu n'as eu de geste déplacé. Si naturellement tu as aimé Ninou, c'est que tu as aimé ce qu'elle faisait, ce qu'elle représentait. Tout en étant différents l'un de l'autre, vous vous ressemblez par ce côté-là. Alors ensemble, soyez forts, et ne vous laissez pas influencer par de mauvais comportements, car malheureusement, nous pouvons tous y être confrontés. Ensemble, ne vous liguez pas contre le reste de votre communauté, mais continuez d'être en harmonie avec elle. Restez vous-mêmes, tels que vous êtes maintenant, tels que l'on vous aime. C'est pour cela que tous ici nous sommes présents aujourd'hui dans ce moment si important pour votre vie.

Elle lâcha leur épaule, esquissa un sourire vers eux, puis reprit sa place en haut de la marche. Puis elle appela les témoins.

Si les témoins veulent bien se placer face à l'assistance, ils vont à présent jouer leur rôle...

Un petit sourire... Non pas qu'elle était fainéante, mais elle aimait bien faire des surprises elle aussi...

Comme vous le savez tous, les témoins doivent être baptisés tout comme les futurs mariés. Alors, comme ils serviront de guide à nos mariés, ils vont à présent nous guider pour réciter le Credo.

Un plus grand sourire en regardant les quatre demoiselles...

Allez je vous souffle le début...

"Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant..."

Puis se tut quelques secondes afin de les laisser continuer... Elle reprendrait par la suite en chuchotant s'il y avait besoin de souffler davantage...

Kalimalice

Droite comme un I prés de son neveu, elle jouait son rôle de témoin de femme fière et digne.
Quand même une envie de rire la travaillait de voir les filles derrière qui se servait du confessionnal comme cabine d’essayage .Il n’y avait pas à dire cela mettait une note de rigolade à la cérémonie .Elle en tenue de guerrière au lieu d’une robe de cérémonie et les autres derrières qui se changeaient vite fait et pas des moindres les dames la gouverneuse ,la procureuse .Elle eut bien du mal à retenir ses rires .

Mais très vite la situation et kali vit son filleul tombait à genoux devant Hector .Un Hector qui du coup savait plus ou il habitait, ni ce qui lui arrivait, bafouillant se frottant les mains dans tout les sens .Comme qui dirait mal à l’aise le petit gars
Ensuite il récita un beau poème à Ninouchka et la elle eut presque la larme à l’œil que d’émotion ce mariage on passait du rire aux larmes et le curé qui disait rien.

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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Nanouchka

Nouche avait suivi des yeux la mariée ... elle était ravissante et élégante. Elle en restait bouche bée la rouquine ... rêveuse et souriante.

Elle repéra le manège des témouines et les voir faire l'intrigua ... lorsqu'elle les vit toutes trois vêtu de la même façon elle comprit la situation et se mit à rire de bon cœur ...

Elle avait écouté émue le poème que Pépin avait prononcé pour sa bien aimée. La main de la rousse avait serrée alors encore plus fort la main de son tendre.

L'émotion était alors palpable dans le Lieu Saint et Nouche se laissa silencieusement bercer par cette atmosphère sereine et rassurante le regard tout azimut pour ne rien perdre de ce moment.
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Wendoline

Arrivée tôt le matin même, elle était vite allée faire un brin de toilette afin d'être présentable.

Devant l'église elle hésita un instant, puis entra sans faire de bruit pour ne pas attirer l'attention.

Elle eut le souffle coupé de voir tant de monde et laissa échapper un discret soupir de soulagement voyant que la cérémonie n'avait pas véritablement commencée.

Rapidement elle avisa une place disponible sur le dernier banc et s'y faufila. Puis elle jeta un regard discret sur les personnes présentes qu'elle reconnaissait, Nanou, Méli, Lyll, Isli, Ali.... tous ses amis. Quand elle vit Cryo, un sourire habilla son visage, elle était heureuse de le revoir.

Puis au loin près de l'autel, les futurs époux resplendissants, Wendy sentit ses émotions se raviver, sa sensibilité mise à rude épreuve une nouvelle fois. Ninou était tout simplement sublime de beauté, Pépin qui la regardait. On aurait pu croire qu'ils étaient seuls au monde.
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Nkyckemoi

Nky ce laisse distraire un moment par les temouines, il s'était fait attirer la par Nanou lui posait sur ce banc ce demandant ce qu'était ce va et viens? En voyant Nanou sortir changée vêtue d'une si belle tenue il compris son regard s'arrêta un long moment sur sa bien aimée et l'espace d'un instant il oublia le mariage, mais la réalité ce rappela a lui bien rapidement.
Les trois temouines assise sur le même banc que lui il ce demanda vraiment si sa place n'était pas plus avec les invités que sur les banc des témoins mais il resta sagement assis.
Il eu a peine le temps de dire a son ange combien il l'a trouvée sublime puis un silence ce fit...
Quand les mariés firent leurs apparitions l'un après l'autre en les regardant il vit cette harmonie et cette amour qu'ils avaient l'un pour l'autre. Du bonheur plein l'église et un couple fou amoureux prés a ce marier, la cérémonie pouvait suivre son cour.

Cryo

L'air était chargé d'émotion , le silence et les sourires des convives en disait long sur la cérémonie en cours , chargé de souvenirs mais les gestes
et les paroles des futurs époux firent monter une larmichette à Cryo voyant Ninou si sereine et pourtant il était sur qu'elle était sur les nerfs plus que jamais...

Mais l'attitude de Pepin , si galant homme et poète de surcroit, le tranquillisait . Le bonheur allait enfin frapper chez sa "ma reine" et c'est tout ce qu'il lui souhaitait , ils le méritaient tout deux..

Déviant du regard vers un brouhaha de tissus qui glissait au sol, Cryo aperçut trois siamoises .. enfin trois femmes sublimes qui semblaient être soeurs par les robes ...

Il ne sut les distinguer de prime abord mais put reconnaitre un vide tonneau , un gouverneur (euse ??) et un procureur (euse ??) ..

Il se demandait si la prune du matin ne lui jouait pas des tours ou si le pavé faisait miroir mais elles étaient bien jolies ces "témouines " verdoyantes ...

Il commença a se marrer mais piqua du nez quand il croisa le regard de Meli et de Lyll qui se doutaient de son regard amusé..

Il reprit son sérieux et écouta les époux..enfin presque se déclamer des verres.. euh vers ..avant de s'unir pour le meilleur et pour le rire..

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Nanou87

Une fois la robe entre les mains, Nanou avait jeté des regards partout alentour, et s'était finalement décidée à se changer dans la sacristie.
Ni vu, ni connu, elle était de retour assez rapidement pour ne rien rater de la cérémonie, tirant légérement sur les replis pour que le tombé semble plus ajusté.

Les frourous des robes, les exclamations des amis présents, le bruit de la porte du placard, ni même les décclamations des amoureux, rien n'avait réussit à sortir Ju de la réverie dans laquelle elle baignait, ce qui permit aux trois "témouines" de la mariée d'être réunies en temps et en heure, et qui plus est vétues en filles.
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Melina_de_valverde

Une fois dans l'église, elle a vu chacun entrer, se placer.
Un peu gênée par la tenue qu'elle porte, et ne voyant toujours pas la robe arriver...

bin vi ça sert n'à quoàà une marraine...n'àà aller chercher la robe pour faire la " témouine "

Elle est donc ressortie quelques instants et c'est alors avec plaisir qu'elle voit Lyll avec en main sa robe

m'ci marraine, bin j'file...euh.. t' fais tout pour ralentir l'mariage... hein ?

Puis elle a soudain une peur panique..

N'et si Lyll pouvait rin faire.. qu'le mariage commence sans n'elle ..

un tour sur elle-même et alors une idée folle la prend

mààà vi.. c'te fameux placard .. c'lui là qu'Ju elle veut emm'ner tout l'monde pour y dire ses pêchés.
Euh... Nan nan, j'àà point d'pêchés n'à raconter, c't'est juste pour m'changer...

Elle fonce alors à nouveau dans l'église, file vers le placard, et s'y change.

Au moment où elle en sort, elle reste paralysée..

Nan nan pas d'inquiétude.. euh c't'est juste bin .. d'vinez .. qu'est ce qui peut bin s' passer pour qu'je bouge plus ? Hein ?

Pepin vient d'entrer, accompagné de dame Kalimalice, magnifique dans son habit ....
Il est tout juste en place qu'alors Ninouchka arrive... Elle en reste bouche-bée. Elle est sublime, magnifique, presque ...

Pfffiouuuuu...

Elle réussit néanmoins à faire avancer ses chausses, jusqu'au banc, où elle y retrouve Lyll et Nanou.
Un sourire en leur direction, ...Un peu plus en coin pour Nanou, se souvenant de son aversion pour les robes.

Ca y est, ça va commencer ..

Praline

Mousse regardait silencieusement ce beau mariage. Les belles robes et les beaux messieurs. Elle n'avait jamais rien vu de si beau.

Elle regardait la magnifique robe de la mariée et le beau marié à coté d'elle. La bouche en o hypnotisée par la scène.

Ninouchka

A genou, Pépin ne perdait rien de sa classe, de son allure. Il avait la prestance de ces champions de légende, de ces hommes qui se battaient en lice pour l'amour d'une femme, pour l'honneur d'un noble devenu trop vieux. Mais n'avait-il pas été son champion à elle après avoir été son escorte, avant d'être son amoureux ?

Pépin s'était relévé lentement, ne la lâchant pas plus des yeux qu'elle ne le faisait. Il lui avait effleuré la main en une sorte de baise-main des plus galants.

Elle frissonna à ce contact léger, sous ce regard bleu, renforcé par le vert de sa tenue. Il évoquait maintenant des ciels d'été, profonds, sans nuages.

Qu'il était beau et charmant son futur époux !

Elle l'écouta, le coeur battant, émue par ses mots, troublée par la reprise du vouvoiement.

Elle lui sourit :

Vos paroles, mon doux ami, ramènent bien des souvenirs.
Mon coeur, mon âme, mes lèvres, elles font sourire.

Sachez que je ne donnerais pas ma place pour un empire
Dans mes yeux d'ailleurs, vous pouvez le lire.

Elle prit tout à coup conscience du silence qui s'était installé dans l'église, et un peu confuse qu'ils se soient enfermés dans leur tête à tête, elle se tourna vers la diaconesse après avoir jeté un regard discret à la recherche de ses "témouines" comme disait l'une d'elles.
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Leanore

Les futurs mariés semblaient seuls au monde et l'instant que Léanore venait de vivre était au-delà de tout ce qu'on pouvait imaginer. Ils avaient par leur regard et leurs paroles tout ce qu'on pouvait de plus beau dans ce sentiment si beau qu'est l'amour.
Léanore avait envie de se trouver près de quelqu'un et tenir une main. Elle vit Mousse, l'innocence même un peu plus loin et elle se faufila jusqu'à elle. Sa cape légère dans son mouvement glissa doucement découvrant la jolie robe que Léanore avait eu la faiblesse de se faire faire pour l'occasion.

Léanore n'était pas spécialement coquette mais Ju l'avait convaincue lors d'une soirée de tristesse. Et elle ne le regrettait pas car lorsqu'elle avait revêtu la jolie robe que lui avait confectionnée Kalopsite, elle s'était sentie aussitôt toute légère comme si sa tristesse s'était un peu envolé.

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Pepinduval

Pépin remercia d'un signe de tête Hector, et tourna son regard vers Ninou.

Genou à terre, il la voyait sous un autre angle, et admirait son port altier, accompagné d'un regard bienveillant et doux.

Il lui sourit, amoureusement, elle fit de même, le regard plongé dans celui de l'autre.

Elle lui prit la main et y déposa un baiser. Il rougit et se releva lentement.

Se penchant obligeamment vers elle, il effleura de ses lèvres la main de Ninou.

Merci, mon Aimée, de vous présenter séant pour que nos vies se mêlent à jamais. Mon coeur rayonne et cela doit se voir dans chacun de mes gestes.

Cela faisait bien longtemps qu'il ne l'avait pas vouvoyée, mais cela lui remplissait toujours autant le coeur de bonheur, lui rappelant les premières rencontres, les premiers pas cote à cote, la première danse, les premiers vers.

En ce jour béni de Dieu,
Vous illuminez encore ce lieu
De votre douce beauté
Par ces fleurs encore réhaussée.

Je suis l'homme le plus heureux
De ces royaumes parfois bien fous
Je suis l'homme le plus chanceux
De pouvoir faire ma vie avec Vous.

Il continuait de la regarder amoureusement, tendrement, ne voyant pas le temps passer. Il était heureux, le coeur en liesse.

Elisel

Après une cérémonie d'allégeance, une cérémonie de mariage, et dans la même journée ! Si le pigeon du héraut était arrivé avant leur départ, celui de la future mariée avait mis plus de temps et était arrivé quand ils étaient déjà en route. Raison de plus pour revenir en vitesse !

Et voilà Elisel et le garde de son corps, ou Elmer et sa noble tireuse de charrette préférée, à chevaucher à bride abattue jusqu'à Blois après une courte pause à Orléans. Le temps de se changer dans la première maison d'Elisel, trèèèès poussiéreuse et qui menaçait de plus en plus de tomber en ruine, et ils se pressèrent pour aller jusqu'à l'édifice religieux.

Vite vite vite !! On va y arriver !!

Elle courait, la baronne, pour arriver avant la fin de la cérémonie qui verrait son amie rayonner de bonheur.
Enfin, elle atteignit les marches et reprit son souffle lentement, pliée en deux, la main pressée au côté. La course n'était vraiment pas son fort... Et après quelques instants de pause, Elmer et elle gravirent ensemble les marches.

Ouf, on n'est pas tant en retard que ça ! chuchota-t-elle.
Je m'améliore ! finit-elle dans un sourire à son encontre.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Lyll

Ca y est, Lyll avait eu les robes (pas encore mais on va faire comme si hein

). Elle se précipita à l'Eglise et rechercha Nanou et Meli qui devait attendre de pouvoir s'habiller. Elle repéra Nanou qu'elle tira par le bras et l'amena jusqu'à sa robe.

Tiens Nanou, enfiles-co, j'sais, co fait très fille mais c't'ainsi, n'est pas témouine qui veut.

Un petit clin d'oeil avec tirage de bout de langue et Lyll partit à la recherche de Meli qui n'était pas encore rentrée.
Lyll avait aperçu Kali sur son cheval au galop, Meli ne devrait sûrement plus tarder et elle l'attendait de pied ferme. Plutôt que d'attendre pour rien, elle alla elle aussi enfiler la robe.

[on va faire comme si elle avait vu Meli pour avancer un peu]

Ca y est, une fois habillée, Lyll vit Meli, elle alla la chercher et lui donna la fameuse robe.

'oili ma filleule, ta robe. Tout l'monde a l'air d'entrer dans l'église, donc files t'habiller, une témoin absente au mariage, co f'rait négligé^^.

Elle lui sourit puis prit le chemin de l'église. Elle salua ses amis et s'approcha de Nanou qui était déjà installée.

Tu m'laisses une p'tite place ?

C'est à ce moment là que Nanou, sans répondre, tourna la tête. Lyll suivit le regard de Nanou et resta bouche bée. Le petit Pépin était magnifique, enfin, le petit... il n'était plus si petit que cela, c'était un homme et cela se voyait. Elle le regarda s'avancer au bras de Kali, maintien parfait.
Et Ninou... pfiou... éblouissante ! Les yeux fixés sur l'élu de son coeur. Ils s'étaient bien choisis et trouvés, qui aurait pu le dire il y a moins d'un an. Aristote rend grâce aux "Bons" de manière inattendue, et Ninou faisait partie de ceux-là.
Une fois réunis, Lyll vit et entendit Pépin faire une demande bien étonnante, elle en eût les larmes aux yeux. Pépin était assez attentif et sensible pour avoir remarqué la relation très particulière qu'entretenaient, depuis un moment maintenant Ninou et Hector, et il le signifia de la plus belle des manières.
Ce n'était pas bon, si des les premiers instants les larmes de la Gouverneure étaient sur le point de couler, cela laissait présager une fontaine avant la fin de la cérémonie.

Allez, un peu de tenue, Gouverneure et Duchesse consort, on ne peut pas se laisser aller de la sorte... au pi zut ! Qui vivra verra !

(edit pour l'image)

Ninouchka

Hector et Ninou progressaient dans la nef de l'église de Blois, si chère au coeur de la mariée.

C'était là qu'elle avait bien souvent laissé couler des larmes dont seul le Créateur avait été le témoin, c'est là qu'elle était venue lui adresser de vibrants merci de la gâter comme Il le faisait, c'était là aussi qu'elle était venue bien des fois Lui demander de veiller sur Blois ou sur ses amis dans des monologues qu'elle voulait persuasifs.

Mais aujourd'hui, sortait de l'ordinaire. Aujourd'hui elle unissait sa vie à celle de l'homme qu'elle aimait.

Si aujourd'hui le choeur de l'église voyait des larmes ou entendait des prières, ce ne serait que larmes de bonheur ou d'émotion, ce ne serait que prières de bénédiction ou de mise sous Haute Protection d'un amour qui ne demandait qu'à s'épanouir.

Elle qui avait cru que parcourir la nef de Blois serait une épreuve difficile, avançait sereine vers son amour. Elle avait conscience de la présence de ses amis mais ne voyait personne en particulier.
Elle avait les yeux rivés sur Pépin. Debout à côté de lui, sa marraine attendait qu'ils se rejoignent.

Oui c'était ça qui importait ... le rejoindre, être près de lui, pouvoir glisser sa main dans la sienne.

Elle ne le lâchait pas des yeux et enfin ils furent à quelques pas.

Son coeur battait à tout rompre, elle eut la pensée fugace que le coeur de Pépin devait battre au même rythme.

Puis enfin, reprenant un peu conscience des réalités et des convenances, elle s'inclina en une courte révérence devant dame Kalimalice, la témoin et marraine de Pépin, puis elle sourit à Ju qui attendait.

Elle était sur le point de remercier Hector de s'être occupé d'elle, lorsqu'elle vit Pépin mettre un genou en terre ...

Ninou sentit qu'Hector était déstabilisé par cette demande inattendue. Elle sourit car elle signifiait que Pépin avait ressenti et accepté l'amitié particulière qui liait Hector et Ninou. Une amitié totalement imprévue, complice, solide.

Hector se remit instantanément à jouer avec les mots et cela eut le don de détendre Ninou.

Elle le laissa répondre, puis se hissant sur la pointe des pieds, elle déposa sur sa joue un petit baiser amical et lui chuchota :

Merci pour tout Hector. Merci d'avoir été là pour moi.

Puis elle s'approcha tout près de Pépin ... enfin ! Elle lui sourit en le regardant dans les yeux, lui prit la main et y déposa un long baiser tendre.
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Hector..

Hector venait d’arriver aux pieds de l’autel quand subitement Pépin mis genou à terre et déclama d’une traite une longue tirade.

Le domestique resta un moment troublé par cette demande inattendue. Il regarda Dame Kalimalice recherchant une ébauche de réponse dans ses yeux, mais elle semblait plutôt prête à éclater de rire. Il jeta ensuite un bref coup d’œil à Ninou, mais le sourire qu’elle affichait ne l’aiderait point davantage. Il devrait donc démêler cette histoire tout seul…

Citation:

portez vous suffisamment de confiance en vous…

ben pffff ... Là je passe.

Citation:

Dame Ninou chère à votre cœur…

Ah ça oui c’est bien vrai.

Citation:

Je prendrais soin d’elle…

Bon voilà qui est une bonne chose.

Après une minute de réflexion, il se sentit enfin prêt à répondre. Enfin presque prêt...

Missere Pinpin euh Pinpe…pin, hum ! Je ne suis pas le père de Ninou vous savez, mais seulement un ami. Je suis cependant heureux que vous soncen… consitien…nez… pffff à prendre soin de mon amie.

Soyez heureux lou tes deux.

Nanou87

Les premiers chuchottis s'élevèrent du fond de l'église, et Nanou lacha du regard Cryo et son seau magique pour observer Pépin s'avancer vers l'autel au bras de la prévot.

Kali avait de l'allure dans sa tenue militaire, et Pépin n'en manquait pas moins dans son costume qui lui correspondait tout à fait. Simple, d'une couleur douce, mais reflétant une droiture concrète; pas une de celle qui vous fait bomber le torse en avant, mais de celles qui vous rendent fières de ce que vous êtes et de ce que vous faites.

Tout en souriant, Nanou se dit que ça ne l'étonnait pas que son amie, sa marraine, se fut éprise de lui; ils se correspondaient tout à fait...

D'ailleurs, à peine Pépin fut il arrivé au pied de l'autel, qu'un nouveau brouhaha s'éleva, et dans le contre jour de l'entrée, Ninou apparut avec Hector.
Plutot que de se plisser les yeux à tenter de distinguer quoique ce soit, Nanou préféra vivre ce moment au travers des yeux de Pépin.

Son visage rayonnant, on aurait pu le croire venant de croiser Ste Boulasse!
Il était en extase, et l'amour qu'il portait à celle qui remontait l'allée ne faisait aucun doute.

Lorsqu'il se baissa vers Hector, Nanou en profita alors pour admirer sa Ninou.

Elle était en effet ravissante dans sa robe, et semblait autant plongée dans le bonheur que son fiancé.

Nanou lui adressa un grand sourire, heureuse de participer à cet événement.
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Kalimalice

Une fois qu’il eut pris son bras .L’élégant jeune homme beaux comme un sous neuf .Faut dire que la tenue était des plus chatoyante, ce vert allait bien au blondinet.
Le cœur de la rouquine se mit à battre presque plus que celui du futur pendu heu je veux dire marié....
Elle en avait les yeux larmoyant car l’espace d’un instant elle crut voir Gillas ,et être à son bras .Oh passé ,passé pourquoi es tu toujours la à me hanter …………..

Ce reprenant elle commença à avancer, déposa son épée avant de pénétrer dans l’église ses cuissarde résonnaient sur le sol de l’allée central .Et ces fière qu’elle l’amena à l’autel.
Elle n’omit pas des petits hochements de tête, saluant les personnes connus, un bonjour par ci, un bonjour par la

Arrivant devant la curette .Elle lui lâcha le bras et se tint prés de lui mais avant il la gratifia d’un baiser et la remercia .
Mais elle ne faisait rien d'extraordinaire .Elle avait signé ,elle s'était engagé ,elle était sa marraine et se devait de le protéger .Et puis elle était l'amie de son père Gillas et de sa mère Manon cœur .Elle l'avait connu enfant au domaine du Val Ancien ou se tenait la forge de son père .Alors rien d'extraordinaire qu'elle faisait la guerrière

Derrière eux des pas se faisaient entendre et kali se retourna pour voir la mariée arriver au bras d’Hector .Kali, sourit et se dit que décidément cette femme été humble, elle n’avait pas fait de chichis et choisi parmi les noble et sommités du duché pour être amenée à l’autel .Mais ce bon Hector que kali rencontrait fort souvent au domaine de Valbois .
Comme elle était belle dans sa robe toute simple .Déjà elle sentait qu’elle allait l’aimé.

Elle regarda son filleul ébahi à regarder celle qui allait prendre pour épouse .ce regard laissait transparaitre tout l’amour qu’il avait pour elle .Et soudain kali se mit à sourire en entendant les battements de cœur de Pepin .
Tellement il cognait qu’elle l’entendait et voyait sa chemise se lever.
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Hector..

Les cierges qui brûlaient à coté de l’autel éclairaient les piliers d’une douce lumière. Pépin qui attendait se retourna vers eux. Un sourire radieux illuminait son visage.

Hector progressait lentement amenant Ninou à son bras. Il s’inclina quand il se trouva devant le Sacristain Jmorelle et devant le marié.

Son cœur battait dans sa poitrine. C’était l’émotion sans doute, et tous ces regards qui devaient converger vers eux. Il devait libérer la mariée pour qu’elle retrouve enfin son époux.

C’était une belle cérémonie, le plus beau mariage qu’il n’ait jamais vu : le mariage de son amie.

Va, c’est à toi maintenant Ninou. Le bonheur t’attend.

Pepinduval

Auréolée de lumière irradiant de la porte, elle avançait vers lui, la main délicatement posée sur le bras d'Hector. Un sourire rayonnant illuminait leur visage, le bonheur baignait l'église et pulsait autour d'eux. Une seconde, il se demanda si c'était lui qui se mariait avec Ninou, ou si c'était Hector. Il sourit encore plus à sa pensée.

Elle était vêtue de blanc aux reflets bleus, une longue traîne la suivait, bordée de vert, union du ciel et de la terre. A sa main, un magnifique bouquet de fleur mettait la touche finale à ce rayonnement de couleurs unies. Seul un collier venait parer son cou gracile, vestige de son passé cher à ses yeux. Elle était magnifique, ses yeux se gorgeaient de larmes devant celle qui était si chère à ses yeux.

Il ne voyait pas les réactions des amis présents sur les bancs de l'église, son attention était toute concentrée sur l'arrivée de sa mie, sur sa beauté, sur la musique que l'orgue faisait résonner dans l'église de Blois. Il sentait sur son épaule la main de son Père et de sa Mère. Il sourit un peu plus.

Arrivé à trois pas de lui, Hector s'arrêta, Ninou suivant son geste. Il les regarda tous les deux et mit genoux à terre.

Chevalier Hector, portez vous suffisamment de confiance en vous pour me confier Dame Ninou, si chère à votre coeur ? J'en serais honoré et vous avez ma parole sur mon âme que je prendrais soin d'elle et que je la protègerai à chaque souffle de ma vie.

Il leva le bras, les yeux plantés dans ceux d'Hector, attendant sa réponse.

Leanore

L'église se remplit petit à petit et Léanore trouva place. Bientôt des bruits surgirent de l'extérieur, des murmures suivis d'un silence et elle put voir le marié remonter la nef au bras de sa marraine Kali qui avait pu revenir d'Orléans. Pépin semblait très ému, mais ne le serait on pas moins en pareille occasion. Il avait failli se marier seul, enfin sans une présence familiale et voilà que sa marraine était arrivée à temps. Cela devait donc être pour le jeune homme doublement le plus beau jour de sa vie.

Une fois à l'autel, les chuchotis reprirent, chacun devant faire son petit commentaire sur la tenue. Léanore trouvait qu'elle lui seyait à ravir et aimait particulièrement cette couleur pleine de douceur. Elle se dit qu'il devait y avoir là la main de Ninou.

Soudain, elle vit le regard du marié tourné vers le fond et qui s'illuminait. Instinctivement Léanore suivit ce regard et aperçut dans le contre jour de l'entrée, une forme auréolée de lumière qui avançait doucement au bras d'un Hector fier comme ARtaban : Ninou faisait son entrée. Au fur et à mesure de son avancée, les murmures se firent silencieux et Léanore attendit impatiemment que la mariée soit à sa hauteur pour pouvoir l'admirer à son tour.

Elle était magnifique toute en simplicité et raffinement. La broderie de la traîne rappelait la tenue du marié. Au moment où Ninou passa devant elle, elle ne put s'empécher de lui lancer un sourire béat.

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Ninouchka

De loin, Ninou regardait la scène ...

Les retrouvailles affectueuses entre Pépin et Kalimalice, puis ils avaient salué la diaconesse qui attendait à l'entrée de l'église et avaient enfin disparu à l'intérieur de l'édifice religieux.

Elle respira un grand coup, regarda les petites filles qui étaient toujours là :

Si vous voulez vous pouvez revenir plus tard, quand on sortira. Vous viendrez jusqu'à la maison et vous prendrez un jus de fruit avec nous et on vous trouvera quelque chose de bon à manger.
Mais maintenant, il faut nous laisser.

Elle leur sourit, puis regarda Hector :

C'est le moment, c'est l'instant Hector ... On y va

Cette fois, elle laissa traîner sa robe, prit son bouquet des mains d'Hector et avant de déposer sa main sur son bras, elle envoya un baiser du bout des doigts aux petites qui la regardaient partir, rêveuses ... même les très petites filles rêvent de prince charmant.

Elle, elle avait la chance d'en avoir trouvé un de Prince Charmant et elle allait l'épouser dans peu de temps maintenant.

Hector l'emmenait d'un pas décidé à travers la place de Blois. Là-bas en haut des marches, son amie Ju l'attendait.

Ju pour qui c'était le premier mariage qu'elle célébrait dans leur église paroissiale.

Ils gravirent les marches, lentement mais sûrement et arrivés près de la diaconesse, Ninou s'arrêta un instant pour l'embrasser affectueusement :

Ca va ma Ju ? Pas trop crispée ? Tu ne vas te tromper hein ? Pas me marier à un autre ou dire des prières inadaptées ...

Ninou essayait de lutter contre la tension qui s'installait à l'idée de remonter la nef.

Elle laissa entrer Ju qui rejoignit l'autel, puis au bras du plus charmant et attentionné des amis, elle entra dans l'église de son village.

L'organiste s'était mis à jouer un air un peu solennel. Le son des orgues emplissait l'église et lui donnait une atmosphère un peu surnaturelle.

Ninou prise d'une émotion subite, retint Hector, lui murmurant :

Attends un instant s'il te plaît, j'ai besoin d'un instant ...

Puis ce furent les premiers pas qui la conduisaient vers LUI

La main posée légèrement sur le bras d'Hector, Ninou avançait à petits pas prudents, le regard fixé sur la silhouette debout près de l'autel.

Il était là, il s'était retourné en entendant les murmures de l'assemblée, les commentaires des uns et des autres. Elle ne percevait pas encore son expression, elle ne voyait pas encore ses yeux.

Elle savait seulement que toutes les fibres de son être la portaient vers lui.
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Hector..

Le chemin à parcourir n’était pourtant pas bien long, mais Hector sentait la tension monter en lui. La main de Ninou posée sur son bras, il avança en direction de l’église d’un pas décidé. Encore quelques marches à gravir et il passèrent sous le tympan pour pénétrer dans la nef.

Aussitôt des murmures d’admiration s’élevèrent des bas cotés. Les voiles de la robe blanche flottaient dans l’air comme les ailes d’un ange et les vitraux parsemaient de milles couleurs les dalles sur lesquelles ils avançaient. Le bruit de leurs pas rompait enfin l’attente des amis et des villageois venus nombreux pour la cérémonie.

Hector ressentit une immense fierté d’avoir à son bras une si belle Dame. Lui un simple domestique, devait accomplir une mission importante, un acte tout simple mais qui resterait gravé dans sa mémoire. Etait ce ainsi que les liens d’amitié se renforçaient ?

Hector était là aujourd’hui pour Ninou et il le serait encore demain si elle faisait appel à lui. Un peu comme un chevalier qui, fidèle et loyal, prête serment à sa Reine. Mais il y avait sûrement quelque chose en plus entre eux : une complicité, un fil invisible qui les unissait, et un beau sourire qu’ils partageaient tous deux en remontant l’allée centrale.

Pepinduval

Des murmures et des remous derrière lui, devant la porte de l'église. Ce devait être une personne remarquable, ou certainement son aimée. Remarquez, c'était la même chose, pour lui. Il tourna la tête, axant son regard vers la porte d'entrée tout au bout du chemin de joncs et de fleurs.

Devant lui, encadré d'un mur de banc comblés qu'il ne percevait pas, une auréole blanche irradiant de lumière. L'entrée du paradis, se dit il, ce devait être cela. C'était même une certitude, puisqu'un ange allait arriver dans l'église et qu'il allait être uni lui.

Machinalement, il sourit, devinant au loin son aimée, se demandant comment elle allait être vêtue. Il espérait que son costume allait s'assortir avec celui de sa douce fleur de printemps. Il ferma les yeux, ébloui par la lumière divine qui venait de la porte, puis les rouvrit légèrement pour la dizscerner quand elle passerait l'entrée.

Galaad_le_pur

Sous sa fenêtre, les pavés de la rue résonnèrent sous les coups des sabots d'un cheval lancé au galop. Le bruit réveilla Galaad.

Il s'était étendu sur son lit quelques instants pour se détendre un peu mais apparemment, il s'était endormi.

Un coup d'oeil par la fenêtre et il comprit pourquoi le cavalier était si pressé.
La rue était bien calme pour un jour comme aujourd'hui. Tout le monde devait déjà être arrivé à l'église.

Il était grand temps de se préparer pour se rendre à la cérémonie. Sa tenue était prête, reposant sur une chaise près du lit. Il l'enfila rapidement mais soigneusement, prenant garde à la conserver aussi propre et nette que possible.

Puis il sortit en trombe et se rendit à l'église en courant aussi vite qu'il pu.

Pepinduval

Un fracas de sabots dans les allées qui menaient vers l'église, deux chevaux qui galopaient vers l'église, les naseaux frémissants, la bave au mors. Ils avaient du galoper depuis quelques temps, les pauvres. Et il reconnut l'une des personnes qui montaient. Enfin, elle était là, ou plutôt, Dieu merci. Il leva les yeux au ciel et envoya une pensée émue à son Père et sa Mère, tous les deux le regardant certainement d'un regard ému.

Il rebaissa les yeux et vit que Marraine Kali avait mis pied à terre, et qu'elle avait attachée son cheval à un anneau au pied de l'église. Elle s'avança vers lui et le couvrit d'attention à sa manière, toujours affectueuse avec lui. Elle lui proposa de s'avancer dans l'église, et il ne sut que répondre, son coeur gonflé d'amour pour sa marraine et témoin en ce moment magnifique.

Elle lui avait pris son bras, et ils avancèrent de concert, passant la porte de l'église. Sa tenue simple allait très bien avec la tenue de guerrière de Kali, dont il était fier. Il gonflait le torse, avançait d'un pas martial tout comme sa marraine. Tranquillement, ils arrivèrent devant l'autel, et Pépin n'avait pas levé le regard de l'allée. Il savait que s'il osait regarder vers les personnes déjà installées dans l'église, il fondrait de trac et de timidité, et qu'il prendrait ses jambes à son cou.

Arrivé à l'autel, il regarda Kali et déposa un baiser sur sa joue, ne pouvant s'empécher d'ajouter d'une voix chaude et tremblante :

Merci, Marraine Kali. Que ne ferais je sans toi...

Hector..

Hector s’était caché derrière un arbre qui bordait la place quand il entendit le fracas des sabots sur le pavé du parvis.

Oh ! C’est Dame Kalimalice, la vassale de la Duchesse Isadam.

Le prévôt de Paris descendit de sa monture et s’approcha de Pépin. Ce devait être elle qui le mènerait à l’autel. D’autres personnes entraient aussi dans l’église et elle devait être pleine de monde.

Enfin, Hector n’avait plus peur des foules. Il devait aussi soutenir Ninou qui semblait un peu nerveuse. C’est vrai que ce devait être un moment très important pour elle. Il chercha quelques mots pour la rassurer, mais il ne savait trop que dire. Peut être que sa présence suffirait.

Tout va bien Ninou. Tu peux serrer mon bras. Je vais te mener à l’autel.

Ninouchka

Les gamines s'étaient calmées, elles avaient compris qu'il ne fallait pas attirer l'attention de l'homme bien habillé qui était là sur le parvis et qui, en plus, regardait sans cesse les environs.

Ninou avait le coeur serré en le voyant chercher sa marraine des yeux.

Elle mesura la chance qu'elle avait de ne pas être seule pour ces instants généralement difficiles qui précédaient l'action. Tout était prêt, c'était l'attente, c'était aussi le moment où toutes les pensées sentaient que rien ne les empêchaient de revenir en masse sur le devant de la scène, c'était ce moment où le temps semblait s'allonger sans fin et sans qu'on sache quand il allait prendre fin.

Elle observait Pépin, le coeur gonflé d'amour pour lui. Un sourire vint se dessiner sur ses lèvres quand elle pensa au chemin du retour tout à l'heure après la cérémonie.

Elle serait mariée et c'est au bras de son époux qu'elle referait la route à la lueur des lampions et des torches. Ils seraient mariés et rien ne leur interdirait d'échanger de petits baisers tout en marchant. Les premiers de leur vie d'époux ...

Peut-être que les enfants seraient encore dehors à les attendre. Les soirées de ce printemps étaient exceptionnellement douces et ils obtiendraient peut-être la permission d'attendre la sortie des mariés.

Tout à coup Ninou sursauta. Elle fut tirée de ses pensées par le fracas de sabots de chevaux sur les pavés. Un cavalier à la longue chevelure apparut ... enfin une cavalière ! Kalimalice apparut dans un nuage de poussière. Elle sauta de son cheval, l'attacha et monta les marches du parvis sans perdre de temps.

Elle était donc revenue d'Orléans pour son filleul la fière cavalière ! Pas de jupe pour elle, pas de falbalas. Ninou l'avait déjà entendue dire qu'elle ne se sentait à l'aise qu'habillée en guerrière.

Mais quelle allure, quelle classe en guerrière. Ninou ne put s'empêcher de l'admirer.

Elle se tourna vers Hector :

Ca va être le moment Hector ... je sens que la nef de l'église de Blois va me sembler deux fois plus longue que d'habitude !
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Kalimalice

[Un cavalier qui surgit de la nuit …….kali la revoici ]

OUI,OUI une fois l’alerte levée ,la guerrière tel un Zorro couru auprès de son filleul .Accompagnée de sa grâce Aurae elle fit route sur Blois plus vite que l’éclair .Et s'est dans un nuage de fumée après une cavalcade effrénée ,quelle failli dépasser l'église .Elle tira sur les rennes de son cheval pour stopper l’animal dans sa course .

Sous la violence de l’arrêt les sabots arrières patinèrent sur les graviers mais stoppèrent nets devant la première marche de l’église et malgré la fumée Kali vit Pépin qui l’attendait.

Elle sauta à terre, secoua ses braies et sa chemise .Pas de frou frou pas de robe de gala .Tant pis pas le temps de faire mieux et puis s’est comme cela qu’elle se sentait bien.
Habillée comme un homme, guerrière jusqu’au bout des doigts .Seul ses formes et sa chevelure laissait voire qu’elle était femme.

Elle accrocha les rennes à l’anneau situé devant l’église, monta quatre à quatre les marches.
Elle embrassa le gamin devenu un homme, prit son bras et accompagné d’un clin d’œil et d’un sourire

Prêt Pépin .Je t’amène à l’autel ?
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Pepinduval

Pépin était arrivé difficilement devant l'église. Il attendait devant la porte, guettant du regard les environs pour voir si Marraine Kali arrivait. Quelques mouvements de foule se firent sentir à quelques rues de là, mais ne s'approchant pas, il n'y preta pas attention.

Il espérait que Marraine Kali pourrait revenir d'Orléans à temps. Il souhaitait fortement qu'elle l'accompagne à l'autel.

Hector..

Il régnait dans les rues de Blois comme un air de fête : le ciel d’azur, les arbres aux feuilles tendres, les hirondelles qui s’envolaient des combles…

Ninou emportait Hector à son bras parmi tous ces gens qui intrigués les regardaient, parmi tous ces amis qui les reconnaissaient. Le domestique qui ne savait pas quel chemin prendre se laissait guider par son amie.

Il avait envie de rire. Il avait envie de parler aux enfants, de faire le bidouille pour eux, mais tout allait très vite comme dans une ronde et bientôt ils se retrouvèrent en vue de l’église.

Citation:

Attends Hector, je ne veux pas qu'il me voie d'avance, restons un peu ici.

Hector observait le marié sur le parvis. Il se demandait si Ninou voulait faire une surprise… Peut être fallait il se cacher ?

Autour d’eux les enfants riaient et courraient partout. Ils allaient se faire repérer.

Citation:

Chuuuttttt, le monsieur là-bas près de l'église…

Hector n’osait plus bouger ni regarder le marié et Ninou semblait paniquée. Sa robe était pourtant parfaite. Le bouquet était dans ses mains…

Tout va bien Ninou. On va attendre un peu.

Nanou87

Au fur et à mesure des minutes qui passaient, l'église s'emplissait, et Nanou, le regard tournait vers l'entrée répondait aux coucous et aux sourires des amis blésois qui arrivaient.

Lorsque Nky arriva à son tour, Nanou sourit encore plus largement et lui fit cadeau d'un léger baiser ainsi que d'une place sur le banc à ses cotés.

Le défilé se prolongeait, aiguisant l'impatience de voir enfin entrer Pépin qui saurait sans doute attirer la future mariée en ce lieu.
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Myst_adventac

Mist était la bien au chaud dans les bras de son amante, une belle et sensuelle femme, un corps sculpté par Dieu en personne, une beauté divine et presque mystique..

Le géant adorait cette situation, et la divine créature rousse, qui n'était autre que sa Nounette, venait vers lui a quatre pattes....et....BOUM, la véritable Nounette, avec son bidou tout rebondi,entrain de le réveiller...

A part un mal de crâne épouvantable, a cause d'une soirée arrosée...tout allait bien, il alla se laver, puis se prépara et parti avec sa douce au mariage....

Une fois a l'église, le couple salua leurs amis, puis allèrent prendre place..
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Pepinduval

Il avait les jambes flageolantes. peut être aurait il du venir en caleche, mais toutes ses finances étaient principalement passées dans son costume et dans quelques préparatifs annexes, aussi, la marche a pied était elle la plus recommandée pour la santé... de sa bourse.

Il mit la main sur le mur, reprit son souffle. Tout semblait aller si vite ce jour. Il allait se marier, le Duché semblait en émoi encore pour des raisons militaires, son mariage qui semblait vaciller, mais ses sentiments étaient intacts.

Il reprit son souffle et reprit la direction de l'église.

Ninouchka

Ninouchka tenait le bras d'Hector d'un côté et son autre main tenait délicatement sa traîne légèrement relevée. La couturière avait pris la précaution de faire un oeillet pour y passer le petit doigt et soulever ainsi la traîne.

Hector tenait le bouquet de la mariée et les voilà partis à travers les rues de Blois.

Très vite, la nouvelle se répandit qu'une mariée se promenait dans la rue et les enfants, attirés comme par un aimant accoururent pour la voir.

Les petites filles poussaient des petits cris d'admiration, les gamins faisaient les fiers-à-bras qui n'en avaient rien à faire d'une mariée, mais leurs yeux brillaient autant que ceux de leurs soeurs.

C'était des rires, des jeux autour du couple, des questions

Comment tu t'appelles ?
C'est lui ton mari ?
Tu vas où ?
C'est qui ton mari ?
Vous allez où ?
On peut venir avec ?

Hector et Ninou répondaient comme ils pouvaient aux questions qui fusaient. Ils se regardaient de temps en temps en riant devant la spontanéité des enfants.

Quelques mamans finirent par se déplacer aussi pour voir la mariée. Il était rare qu'elles se déplacent à pied, même au village.

Parfois, des habitués des mines reconnaissaient Ninou ; il y avait aussi eu des gens qui avaient reconnu Hector pour l'avoir vu sur la place d'Orléans en grand-maître des jeux.

Par-ci, par-là un artisan relevait la tête à leur passage, surpris par le spectacle.

De rue en rue, ils étaient finalement escortés par tout un groupe d'enfants qui chantaient, riaient, mettaient une folle ambiance dans Blois.

Ninou en oubliait ses inquiétudes, ses tensions jusqu'au moment où ils arrivèrent au coin de la place de l'église.

Elle aperçut Pépin qui arrivait au bas des marches et elle retint Hector

Attends Hector, je ne veux pas qu'il me voie d'avance, restons un peu ici.

Elle fit signe de faire silence aux fillettes qui étaient près d'elle et dont certaines ne pouvaient s'empêcher de toucher sa robe.

Chuuuttttt, le monsieur là-bas près de l'église ... c'est lui qui va devenir mon mari, mais je dois attendre qu'il soit entré dans l'église pour avancer.
Ne faites pas de bruit, je ne veux pas qu'il regarde par ici.

Elle regarda Hector, tout à coup reprise par l'émotion à l'idée de son mariage
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Nanouchka

Nouch s'était levée de bonne heure ce matin ... c'est qu'il lui fallait beaucoup de temps maintenant pour se préparer ...

Elle avait réveillé son Mist d'un doux baiser et avait filé se laver et se vêtir pour cette grande et belle journée... Celle de Ninou et Pépin ...

La rouquine était heureuse de pouvoir être près de ses amis pour ce grand moment et c'est le sourire aux lèvres et la tête pleine de doux rêves qu'elle avait fini de s'apprêter.

Une fois son Mist prêt ils avaient de concert quitté le nid familial pour se rendre à l'église et c'est bras dessus bras dessous qu'ils arrivèrent.

Nouch alla biser ses amis déjà présent et salua les autres personnes puis elle prit place sur un banc tout à côté de son futur époux attendant de pouvoir admirer les mariés et le début de la cérémonie admirative devant le soin et le gout avec lequel l'église avait été décorée.

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Apoline.

Oré entrait poour la premiére fois dans une église,elle était mal assurer et timide....
Elle avait promit a la future mariée Nimochka d'assister avec plaisir a son mariage.
Alors mal habile ,elle s'installa dans un coin de cette vaste église si joliment ornée des fleurs qu'avait choisit Nimou...
Nimou a de trés bon goût..
Oré admire les yeux grands ouverts les splendeurs de ces lieux...

--Atolchamb

Ça y est c’était le grand jour pour leur amis ninoucka et pépin.
Que d'épreuves passées pour être la devant l'autel prêt à se dire « oui ».
La dissolution du mariage suivi d'un baptême pour pépin puis la préparation du mariage,
ils avaient du en bouffer des textes liturgique et surtout devait connaître par cœur le livre saint.

Enfin bref ,voila donc par cette belle journée printanière l'arrivée de notre boulet ducale,notre fourbe local ou bien mister gaffe Blois 1458/1459.
Même les colombes avaient décidées de se cacher en le voyant arriver par peur d'y perdre leur plumes par un malheureux geste du maladroit.

Il descendit de sa montagne a cheval,il descendit la montagne a cheval......(bon c'est la chanson ),enfin disons la butte ou se trouvait la demeure des atoliens melisendiens albinos.

il monta doucement vers les portes de l’église,salua tout le petit monde qui trenaillait dehors en faisant les commentaires sur les habillages de chacun (ben oui quoi c'est vrai rooo ,il y en a toujours qui font ça ,a demander si on les paie) et fit une salutation légère a ju qui accueillait ses brebis égarées.

Bonjour ju,as tu le plan de l’église,histoire que je sache ou se trouve le bénitier ?
Tu comprend bien que je ne voudrais pas me faire remarquer comme a l'accoutumé.

http://img4.hostingpics.net/pics/392968Bannireatol.jpg

Hector..

Hector était bien plus qu’un domestique pour le Duc de Chateaurenard. Ursus lui avait demandé de faire le bidouille et de nombreuses animations.
Il l’avait chargé également de préparer son matériel pour les joutes comme tout bon écuyer. Et puis, il éprouvait aussi des sentiments pour cet homme simple et dévoué alors…

Alors pouvait il lui demander de revenir à Orléans? Sa présence serait fort utile mais en le voyant les yeux rougis par les larmes Ursus n’eut pas le cœur de lui demander un tel sacrifice.

Hector resterait à Blois pendant que le Duc irait défendre la capitale. Qu’il en soit ainsi, puisque telle devait être la volonté d’Aristote. Le domestique crut revivre en entendant cette décision.
Il aurait bien embrasser son maître pour le remercier, mais cela ne se faisait pas alors il lui adressa son plus beau sourire et partit chercher son bouquet de lilas.

Nkyckemoi

Nky quitta sa forge un peu plus tôt que prévu, après un petit brin de toilette il ce promena du coté du marché voir si il y avait de bonnes affaires à y faire.
La tête ailleurs il continua a déambuler dans les rues de Blois quand il ce rendit compte que la ville n'était pas tout a fait comme d'habitude, plus d'agitation, moins de personnes en tav'...
Il ce gratta la tête mais oui bien sur le mariage, il fila a la maison enfiler une chemise blanche, le noir n'était pas très bien vu parait il les jours de fête.
Puis ne mit a courir vers l'église, il vit au loin Ju dans une tenue pour le moins non habituelle, il passa a coté d'elle n'osant lui faire la bise quand elle était ainsi vêtue, il s'arrêta pres d'elle
"Bien le bonjour Ju, très jolie robe de cérémonie mais doit pas être très confortable ta tenue ma foi".
il lui fit un large sourire et s'avança pour saluer tous ses amis présent et retrouver sa bien aimée bien a lui pour cette belle et grande journée.

Ninouchka

[Le matin du mariage]

Ninou avait ouvert un oeil, vite refermé. Pour une raison inconnue d'elle, chaque fois qu'elle ouvrait un oeil et qu'il y avait du soleil, elle avait droit à un rayon bien dirigé en plein milieu de l'oeil ouvert.

Ce matin de mariage n'échappait pas à la coutume et c'est en rouspétant vaguement qu'elle se retourna pour pouvoir ouvrir les yeux tranquillement.

Son esprit s'éveilla par la même occasion, elle se rappela qu'elle se mariait, elle prit la mesure de tout ce qui lui restait à faire et il ne lui fallut que le temps d'un soupir pour sauter hors de son lit.

Et c'est là que le monde change pour les jours de mariage ... D'habitude, sortir de son lit était une entreprise pénible, détestée, mais là, tout à coup, Ninou avait des fourmis dans les jambes et se sentait atteinte de la fébrilité annonciatrice des grands événements.

Elle s'habilla en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, avala un bout de pain et un bout de fromage, chargea sa précieuse cargaison dans sa charrette et en route pour l'église !

Arrivée devant l'église de Blois après avoir traversé un village endormi, elle vida la charrette et entra dans l'édifice.

Pendant un instant, elle fut prise par l'émotion à l'idée de ce qui les attendait Pépin et elle, puis elle se mit au travail.

Elle supprima toutes les vieilles bougies et en mit des neuves partout, elle déposa des fleurs près de l'autel, elle attacha des couronnes à chaque entrée de banc.

Elle se baladait dans l'église pour voir ce que ça donnait sous différents angles, revenait changer l'orientation d'une couronne, redressait une bougie qui avait tendance à flancher, ... du Ninou quoi !

Enfin, elle fut satisfaite de son oeuvre et sortit de l'église.

Au même moment, elle croisa Cryo, son filleul, les bras chargés de joncs et un énorme panier plein de pétales de roses.

Elle lui sourit, le remercia pour cette charmante attention et lui proposa son aide, aide qu'il refusa bien évidemment !

Elle rejoignit sa charrette, retourna chez elle et entama une des plus longues journées de sa vie.
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Alienor28

Alienor entra dans l'église avec les petits dans ses bras. Elle s'approcha d'Isly et lui donna Mathilde a s'occuper.

Elle se signa et s'installa enfin rassurée d'être arrivée à temps pour le mariage de sa marraine.

Les petits n'ayant pas daignés être très coopératif ce matin là, elle avait mis du temps à les préparer et avait eu peur de rater l'arrivée de sa marraine....

Elle embrassa doucement son mari et lui sourit, heureuse d'être à ses côtés pour célébrer cette union tant attendue et que Ninou méritait.......

Sa marraine avait rencontré un homme bien et aimant et nul doute que leur union serait un moment de bonheur.
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Lyll

Lyll, toujours la tête ailleurs, avait quand même réussi à se rappeler que la date du jour était importante, oui, mais pour quoi ? Elle cherchait partout sur son semblant de calendrier, la date était entourée mais rien de précisé. Elle savait que c'était un mariage mais lequel, celui d'Ysa son amie Berrichonne, témoin de son propre mariage, ou celui de Ninou, pour qui elle devait assumer le rôle de témoin...
Puis elle croisa sa filleule, Meli qui lui précisa que c'était celui de Ninou et Pepin.
Elle finit donc les paperasses puis contacta son époux en déplacement sur Patay qui devait rentrer pour l'événement.
Celui-ci l'informa que pendant la nuit il avait prit la route pour Orléans et qu'elle devrait peut-être le rejoindre également au plus vite.
Heureusement qu'elle ne l'avait pas devant elle parce qu'elle lui en aurait comté de belles ! Il manquait plus que ça... Elle rageait, la pauvre Ninou ne méritait pas cela, et Pepin non plus.
Elle espérait secrètement que la cérémonie pourrait être si ce n'est reportée, déplacée.
Quoi qu'il en était, ne sachant ce qui allait se passer, elle se prépara néanmoins et alla chercher les robes des 3 témoins qu'elle avait commandé, ensuite, elle se dirigerait vers l'église.

Cryo

cryo revint les bras chargés de belles couronnes de fleurs à l'église et les

déposa dans l'entrée en les distribuant aux enfants déjà présents.

Il leur mit malgrès quelques grimaces facétieuses auxquelles il répondit avec

coeur et salua les amis de Ninou déjà présents et alla cacher son seau à

malice et deux récipients emplis de pétales de roses pour la sortie de

l'église..
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--Wendoline

La sachant éloignée de Blois, Cryo avait eu la délicatesse de lui faire part

du mariage de Ninou avec Pépin. Il savait que malgré son absence elle aurait

aimée être avec eux, prier pour le futur couple et s'associer à leur bonheur.

Wendy n'aurait pas le temps, même à bride abattue d'être présente. Aussi

fit- elle parvenir à Cryo mot et bouquet de fleurs, témoignages de son amitié

sincère et des voeux qu'elle formait pour le jeune couple.

Pepinduval

La veille du mariage

La soirée en taverne avait été délicieuse. Au début avec sa fiancée, les amis n'avaient pas tardé à arriver, Cryo en tête. Il avait fui rapidement le lieu surpeuplé, ce fou d'Atol s'était mis en tête d'enterrer sa vie de garçon. Il ne comptait pas devenir une femme le lendemain... Ah ! Que cette coutume semblait étrange !! Et Atol qui avait essayé de le saouler sous la bière. Il n'avait pas tot posé sa chopine vide qu'une autre pleine venait la remplacer... Enfin, après un dernier baiser, il avait repris le chemin de l'atelier. Il avait fermé la porte à clé, et avait retiré le drap de dessus son oeuvre.

Il avait laissé tout tomber durant son voyage dans tout le Duché, mais il avait presque terminé à ce moment. Il ne lui restait plus qu'un peu de lissage de bois et ca serait parfait. Il se mit à l'oeuvre et termina tard dans la nuit.

Lmatin du mariage

Levé de très bonne heure, il était parti à la mine. La tete dans les nuages, il avait oeuvré toute la matinée, mais les supérieurs étaient contents de son travail. Il était parti heureux et encore plus réveur
.

Le début d'après midi

Il était rentré directement à son atelier, était monté dans la chambre. Il s'était lavé comme il fallait, et se préparait fébrilement pour le mariage.Il avait son costume près et déposé sur le dossier de sa chaise. Il le mit en veillant à ce qu'aucun plis ne vienne déranger. Au bout de quelques instants, il fut près pour son mariage. Il descendit les marches tranquillement, et sortit en direction de l'église

Kalimalice

La guerriere se reposait attendant le moment de se rendre en la belle eglise de Blois ,elle y reverrai Ju et d’autres bien connue .

Toc ,toc

Oui qu’est ce que c’est

J’ai un pli pour vous dame d’Austrasie

Ah non pas jusque là que les plis allaient arrivés .Pfft pas moyen de passer quelques jours tranquilles.
Elle se lève ouvre la porte .Pas de sourire car ce courrier ne l’emballe pas.
Finalement se reprend, décroche un sourire au pauvre bougre et lui donne deux ou trois piécettes.

Pfft voila que la missive porte le cachet du duc. Que lui veut-il ? Elle lui avait bien dit qu’elle allait a ce mariage .A la lecture des mots, son visage s’assombrit voila qu’elle devait rentrer de suite à Orléans .Ah non pas pouvoir assister au mariage de Pepin .

Un drame .

La colère l’envahissait mais que faire .Rien .Si ce n’est prendre un vélin ,une plume et écrire à son filleul

Citation:

Pepin, mon enfant

Je suis consternée ,désolée .Je n’ai pas de mots pour te dire qu’à peine arrivé ,je vais repartir .C’est fou comme la vie n’est qu’une répétition .Te rappelles tu au domaine du Val Ancien, comme tu m’attendais, quand j’étais en campagne ,ratant tes anniversaires et autres fêtes familiales .Voila que cela continue ,mais aujourd’hui tu es un homme et tu vas mieux comprendre .

Des que l’alerte sera levée, je reviendrai .Je te le promet

Je t’embrasse

Qu’Aristote vous protège et bénisse votre union

ta marraine ,Kali

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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Mimi60550

Mimi arriva aux bras de son mari avec Arthur dans ses bras et leurs enfants à leur suite.

Après avoir salué les amis ils trouvèrent un banc afin de caser toute la petite famille pour assister au mariage de ninou et de pepin.

Mimi prit la main de son ange et attendit patiemment le début de la cérémonie.

Islington

Isly arriva devant l'église. Nul doute que sa femme le suivrait bientôt ainsi que ses deux enfants.

Il était vraiment heureux d'assister au mariage de son amie Ninou et de Pepin. Un couple qui lui paraissait modèle.

Cette journée s'annonçait plaisante.

Il salua les quelques personnes déjà présentes et pénétra dans l'église de Blois.
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Zelie

zelie se dirigea vers l'eglise en esperant ne pas rater l'arrivée de la mariée
c'est un jour important le mariage d'une amie , et elle ne voulait pas rater ca ....

elle entra vit quelque personnes qu'elle salua , puis alla s'installer et attendit le debut de la cérémonie

Ursus

Il avait des plumes grises barrées de blanc et un vol léger dans l’azur du ciel. Ursus reconnut Grisouille, son fidèle pigeon, qui s’approchait du parvis de l’église. L’oiseau battit des ailes un instant sur place et se posa sur le bras que lui tendit le Duc de Chateaurenard en guise de perchoir.

Ursus prit le message attaché à la patte de l’oiseau et déroula le parchemin. A la lecture du petit mot son visage se crispa. Mauvaise nouvelle… De lourdes menaces pesaient sur Orléans et il fallait rentrer d’urgence dés ce soir…

Le Duc s’approcha d’Hector pour lui expliquer. Le domestique devint tout pâle et resta un instant abattu par cette annonce.

Aprés quelques instants Hector retrouva ses esprits. Il entra dans l’église et posa son petit bouquet de lilas sur l’autel. En remontant l’allée centrale de l’église, il essuya d’un revers de manche les larmes qui coulaient sur ses joues tout en maudissant tous les brigands de la Terre.
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Leanore

Les cloches sonnaient allégrement et le coeur de Léanore battait à leur rythme. Elle avait fait le chemin depuis Patay pour assister à l'union de Ninou et de Pépin et elle en était très heureuse. Elle avait appris à connaître la future mariée et à l'apprécier. Quant au fiancé, c'était semble t il une crème d'homme toujours aux petits soins pour sa douce et soucieux de son bien être.
En entrant dans l'église, elle aperçut déjà Ju qui finissait les derniers préparatifs, puis dans l'allée, Ursus et son épouse, Hector, Kalimalice venus eux aussi pour l'occasion.
Un peu plus loin elle vit une petite silhouette qui sautillait sur place, faisant tournoyer une jolie robe et Léanore sourit en reconnaissant la petite Mousse.
La jeune femme remonta l'allée pour aller déposer une corbeille de muguet, fleur du bonheur près de l'autel

puis alla s'assoir en saluant discrètement d'un signe de tête les personnes déjà présentes réservant les salutations plus chaleureuses une fois sortie de la maison d'Aristote.
Elle alla simplement embrasser la petite fille puis alla s'assoir pour attendre les héros de la fête.

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Melina_de_valverde

Elle pensait être en retard pour le mariage de ninou et pepin mais au final se rendit compte qu'elle ne l'était pas.

Elle arriva, salua tout le monde, faisant la bise à ceux qu'elle connaissait, un signe de la tête aux autres et grimpa les quelques marches de l'église.

Ragotin

Ragotin sortit de la charrette assez tôt, dans les coups de sept heures, se rasa et se lava pendant que les premiers oiseaux gazouillaient, réveillés par les premières lueurs de l'astre. Le jeune homme prit Félix, sa genette, pour la laver dans le lavoir le plus proche et lui mit de petits chaussons. l'animal tacheté se faisait facilement faire. Ensuite Rag' s'habilla calmement d'un costume d'un bleu nuit, d'une chemise aussi blanche que la neige , qu'il avait soigneusement plié dans sa malle et de ravissantes chausses en cuir qu'un ami tanneur lui offrit quelques années auparavant.

Tout à coup, les cloches de l'église blésoise sonnèrent d'un rythme effréné mais beau à la fois. Ragotin s'empressa d'aller à la voiture qui l'avait emmené ici, pensant retrouver sa fille, Mousse. Mais il n'y trouva personne. Ragotin partit à toute hâte, Félix sous le bras , et rejoignit Mousse qui l'attendait, inquiète et impatiente. Il prit sa fille adoptive par la main et rentrèrent tous deux dans le monument ecclésiastique. Ragotin aperçut une montagne de cadeaux. Il y déposa donc le présent qu'il avait acheté à un artiste orléanais.

Isadam

Dès leur arrivée les Valbois firent porter des fleurs à la mariée.

Une belle journée s'annonçait et que d'émotions seraient vécues à l'occasion du mariage de Ninouchka et de Pepin.
Isadam tenait fièrement le bras de son bel Ursus et admirait cette Église qu'elle n'avait encore jamais vue.
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Praline

Mousse avait mis sa jolie robe rose. Elle avait fait ses couettes. Toute prête pour le mariage.
Elle attendait devant l'église impatiente. Un peu en avance mais impatiente !!!!

Elle avait lavé Moussaka et lui avait mis un nœud autour du cou, assortie à sa robe. Assis à côté, il regardait les passants.

Mousse s'assit sur les marches.

Son premier mariage, elle voulait rien louper.

Nanou87

ça y est, les cloches sonnaient enfin!

Nanou s'était levée dés le soleil rougeoyant ce matin afin d'être préte pour le grand jour qu'était ce 6 Mai.

Elle avait pris grand soin à s'appréter du mieux possible, et faisait les cent pas en attendant l'heure. Faut dire qu'elle était presque aussi empressée que devait l'être sa Ninou elle même.
Sa jumelle de coeur se mariait ce jour et Nanou était ravie pour elle qu'elle trouve de la douceur dans ce monde pour lequel elle se débattait à longueur de temps notemment autour des mines.

Elle grimpa la petite route qui montait à l'église, salua d'une bisouille Ju sur le parvis puis s'avança à l'intérieur de la batisse.
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Hector..

Plus le temps passait et plus Hector se sentait fébrile. Il allait se retrouver sur le devant de la scène comme pour faire le bidouille, mis à part qu’il y aurait beaucoup de monde… beaucoup plus de monde. Combien de regards se tourneraient vers lui quand il mènerait Ninouchka à l’autel ?

Kalimalice avait envoyé un magnifique bouquet à la future mariée. Le domestique de la maison Valbois regarda ses mains vides et s’inquiéta soudainement. Comment pouvait on aller à un mariage sans rien offrir à la mariée ?

Au moment où ces pensées lui vinrent à l’esprit il perçut une douce odeur qu’il reconnaissait entre mille autres. Il chercha du regard parmi les arbres qui bordaient la place de l’église et finit par apercevoir les bouquets de fleurs mauves qui se balançaient doucement au vent.

Il sortit le couteau qu’il utilisait pour manger et tailla quelques rameaux. Il les lia ensuite d’un brin de chanvre qu’il trouva sur le sol.

Voilà, ce ne sera pas le beau bouquet mais ce sont les fleurs qu’elle préfère.

Jmorelle

[6 mai 1459, Mariage de Ninouchka et Pepinduval]

Aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres. Aujourd'hui, elle officiait son premier mariage, et en plus... c'était celui de sa Ninou... Alors, Ju avait quitté le couvent pour se rendre à l'église de Blois. Premier pas dehors. Un rayon de soleil vint l'éblouir. Si ce n'était pas agréable ça... Mais en ce moment, elle ne sortait que peu, santé oblige. Elle s'avançait dans les ruelles, saluant les quelques personnes qu'elle rencontrait, s'arrêtant parfois contre un mur pour souffler et se reposer un peu. Puis elle reprenait sa route. Ne pas s'y tromper, la route n'était pas très longue. Mais pour la sacristain, cela représentait un effort incommensurable. Aussi jeune - si si jvous jure - et pourtant, elle aurait déjà bien besoin d'une canne... Elle finit par arriver à l'église. Elle s'arrêta quelques instants sur un banc au devant, pour admirer ce lieu si cher à son coeur. Les pierres blanches brillaient au soleil, donnant une impression de pureté à cette bâtisse. Juste au-dessus, un beau ciel bleu dans lequel les hirondelles évoluaient gracieusement. Et un temps d'été déjà. La vie était si belle. Mais si éphémère...

Ju finit par se lever. C'est qu'elle avait un peu de boulot aujourd'hui... Elle entra dans l'église, se signant au bénitier qui avait été remis en état. Quelqu'un était passé avant elle, et avait parsemé l'église de fleurs en tout genre. Elle sourit. Beaucoup de monde aimait les futurs mariés, nul doute qu'il y aurait plein d'autres surprises... Elle s'avança dans l'allée centrale et genoux à terre, elle allongea son buste au pied de l'autel. Petit moment de prière pour les gens qui lui étaient chers, pour les fiancés dont elle allait bénir l'union aujourd'hui, puis elle se releva lentement, et alla préparer l'église. Aux fleurs déjà présentes, elle ajouta les cierges nécessaires à toute cérémonie. Elle déposa son matériel sur l'église, puis finit par aller enfiler sa tenue de cérémonie. Ainsi vêtue, elle s'approcha de l'entrée, et tira sur la corde pour sonner les cloches.

Hmpffff.... Dur... Il faudrait qu'elle se dégote un sonneur de cloche, car bientôt, elle ne pourrait plus faire d'effort physique si elle continuait ainsi...

Ding dong! Ding! dong!

Ca y est, elle avait réussi à tirer suffisamment fort pour que les cloches se mettent en route. Elle laissa ensuite le mouvement se finir tout seul, et alla attendre les invités sur le parvis.

Nettoyage et remise en annonce
{Ortie}
29.06.14 modification du titre "[RP] Eglise de Blois" en "[RP] Église Bienheureux Ray-de-Boule". {Graffiti}

Kalimalice

Elle avait fait le voyage pour son filleul .Pour ce jour d’une grande importance .Celui ci allait lié sa vie avec dame Ninoucka .Kali était heureuse pour lui .
Des le courrier reçu ,elle avait tout laissé tomber ces bureaux au château ,son moulin et avait fait route sur Blois.
De plus il lui avait demandé d’être son témoin, et elle n’était pas peu fière de cette demande qu’elle avait acceptée.
Qui était loin le temps ou elle rentrait de campagne et que le gamin lui sautais dans les bras .Maintenant c’était un homme et surement qu’il allait devenir père à son tour.
A peine arrivée à Blois elle chercha une petit auberge ne voulant pas déranger et après avoir pris un peu de repos et s’être décrassé de la poussière des grands chemins .Elle fit le tour du marché à la recherche de fleurs et finie par trouver un superbe bouquet qu’elle fit envoyer à la mariée

.

Retournant dans sa chambrette pour se préparer, elle appela un serviteur et lui demanda de porter chez Pépin son cadeau.
Avant de lui remettre, elle le regarda une dernière fois

Les deux alliances qu’elle voulait lui offrir en gage de son amour pour lui, comme celui qu’elle aurait porté à l’enfant qu’elle n’avait jamais eu .Elle pensa à Gillas, ses yeux se remplirent de larmes .Elle avait perdu son meilleurs ami et ne s’en était jamais remise.
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Ursus

Ils avaient fait le chemin ensemble depuis Orléans. Isadam et Kalimalice sur leurs chevaux ouvraient la route devant la charrette dans laquelle la petite Mousse dormait sous les couvertures. Ragotin, son papa, Marrion et d’Hector, l’écuyer de la Maison Valbois veillaient sur elle

A l’aube, quand ils arrièrent dans la ville, Ursus chercha une auberge qui pourrait les accueillir. Une longue et belle journée s’annonçait et l’on devait la commencer par un bon déjeuner.

Ils se rendirent ensuite à l’église pour la cérémonie de Mariage de Ninouchka et de Pepin. Ursus salua Ju qui les attendait dans son costume de Sacristain. Cela faisait quelques temps déjà qu’il ne l’avait pas vu et ces retrouvailles lui firent bien plaisir.
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Elisel

Ce passage du Livre des Vertus était peu connu d’Elisel, et elle se perdit un moment dans une méditation profonde sur le sens du baptême, ses pensées dérivant comme toujours sur elle-même.
Son propre baptême lui avait assurément ouvert les portes d’une nouvelle famille, une communauté solidaire, où les gens s’entraidaient dès que l’un des membres était dans le besoin. Peut-être était-ce pour cela qu’elle se tournait toujours vers les mêmes personnes. Elle savait pouvoir compter sur un réseau lié par l’Amour du Très-Haut, et suivant ses enseignements. Les messes étaient là pour cela, rappeler à tous la voie à suivre, plutôt que de s’égarer sur le chemin semé de pièges par le Sans-Nom.
Mais elle-même, avait-elle vraiment été impliquée dans cette famille ? Il lui semblait parfois qu’elle faisait un bien piètre appui, et sa disponibilité laissait à désirer pour ses filleuls. D’ailleurs, elle n’avait désormais plus de nouvelles de l’un d’entre eux. L’avait-il oubliée ? Ou bien croyait-il qu’elle l’avait fait ? Serait-elle un meilleur guide pour Madrien que pour les autres ? Son amie le pensait, en tout cas. Elle était plus proche du Très-Haut, peut-être connaissait-elle plus Sa volonté. Comme elle le disait, la route serait longue, autant pour l’enfant que pour la blonde baronne, avant de faire une marraine idéale pour son filleul…

Elisel reprit le cours de la cérémonie quand la diaconesse vint s’asseoir en face d’elle – Elle n’aurait pas pu lui demander de se lever, plutôt que de faire cet effort supplémentaire malgré sa hanche ??? -, lui dégageant un espace dans l’allée sans pour autant lâcher le petit.

Le liquide du flacon avait une belle couleur jaune aux reflets verts, et un parfum du Sud enveloppa les participants quand elle fit sauter le bouchon. La marraine se demanda un bref instant si le liquide avait été béni et était réglementaire, avant de se souvenir des mariages arrosés de bière lorsque Lexhor officiait. Qui était-elle pour connaître ce qu’il fallait obligatoirement lors d’une cérémonie…

Avec un sourire, elle regarda la main avancer, tandis qu’elle maintenait doucement Madrien dans ses bras pour éviter qu’il ne bouge.
Un peu surpris par le contact frais, il resta un instant sans rien faire d’autre que regarder sa mère avec de grands yeux, avant de rire aux éclats quand la goutte sur son front glissa jusqu’au bout de son nez. Son arrivée dans la communauté s’annonçait sous les meilleurs auspices.

Bienvenue parmi nous, Madrien, chuchota-t-elle en l’embrassant sur le front, avant d’ouvrir les bras pour qu’il se précipite dans ceux de sa mère.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Nkyckemoi

Nky avait laissé passer les fêtes de noël avant de ce rendre à l’église, il n'y avait pas souvent trainé sa vieille carcasse et n'etait pas très amoureux des lieux de culte.

Il s’arrêta longuement devant la porte ce demandant si il devait entrer, si une cérémonie aurait fait plaisir à son ange, puis il ce décida à pousser la porte, de toute façon nombre d'amis était informes de la funeste nouvelle, il entra doucement et d'une voix asez forte mais plein de tristesse dit

"bonjour, il y a quelq'un?"

Ayena

[Mercredi 25 décembre 1461 : Messe de Noël]

- Oui ! Entrez...

Ayena était là à feuilleter son livre d'heures. La diaconesse n'avait pas encore préparé sa messe : le retour de son cher et tendre d'une campagne militaire l 'avait occupée outre mesure. Et la jeune femme, encore aux affres du temporel, oubliait parfois le spirituel. Bouhhh !

Ce matin là, les habitants s'étaient sans doute offert de petits présents, ainsi que de l'attention et de l'amour. Ayena, elle aussi, avait reçu et donné. Par conséquent, la messe se devait d'être belle, émouvante... et joyeuse. La Talleyrand ne concevait une messe de Noël qu'avec des sourires et des bons moments échangés. Quelque chose de convivial.

La diaconesse, qui avait levé les yeux à l'appel d'un habitant, s'écarta du pupitre en boitant et s'approcha de la porte.

- Je suis Ayena. La diaconesse.

Elle jaugea l'homme et estima qu'il était ou trop triste ou trop hésitant pour un matin de noël. Il fallait lui changer les idées.

- J'avais justement besoin d'aide. Vous sauriez faire sonner les cloches ?

Un sourire juste comme il faut pour faire un peu pitié (elle est boiteuse, tout de même !) et un regard qui fait croire que celui qui se présente est la seule solution d'Ayena. Au boulot !
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Nkyckemoi

Nky regarda la diaconesse lui sourire en lui demandant de faire sonner les cloches, il commença par ce gratter la tête puis ce demanda si il pouvait vraiment refuser...
d'une voix triste et froide il lui répond

non madame je ne sais pas faire sonner les cloches, mais si vous m'expliquer comment faire je dois pouvoir vous faire ça, mais si je fais sonner les cloches vous devez en échange entendre ma demande de ceremonie d'enterrement pour ma tendre décédée ce 24 décembre.

Il passa longuement sa main sur son visage pour tenter de contenir toute la peine qui ne le quittait plus depuis cette funeste journée.

Cryo

Cela faisait longtemps que Cryo avait craint la nouvelle..terrible pour lui qui avait été son ami , son triple était parti pour toujours.. finies les longues rigolades, finies les balades en mer , à cheval et à pied, une fois de plus un pan de sa vie partait en fumée.. "au moins nous avons profité de bons moments entre amis avec Nky son amour , Cryo , son double comme un frère et Clesa un ami de toujours..nous ne t'oublierons pas ..mais tu nous manques déjà tellement.." pensa t'il en entrant dans l'église..

Il vint aider Nky en le saluant et salua la diaconesse en demandant ce qu'il pouvait faire pour aider à la cérémonie..

Pouvons nous réciter quelques prières pour la grande voyageuse qu'était Nanou ?

Quelques larmes perlaient déjà qu'il essuya discrétement ne voulant ajouter à la peine de Nky
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Clesa

Clesa se rendit tristement à l'église pour un dernier hommage à son amie

Marchant en direction du parvis il se remémorait les soirées en tavernes avec Nanou et Cryo ainsi que quelques vieux blésois et des disparus.Il soupira en se disant que ca en faisait une de plus dont les rires ne se feraient plus entendre.

Il savait son amie pas très bien mais avait espéré jusqu'au terrible courrier de Nky qu'elle se remettrait pour repartir pour un voyage de plus

Il monta les marches et entra dans l'église ou il alla serrer la main de Nky et Cryo
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Nkyckemoi

Nky fit une grande accolade à Cryo et Cle tout deux étant deux personnes très importantes dans la vie de son ange et dans la sienne, il s'avait que si cela était douloureux pour lui ca l’était pour eux aussi, car Nanou était de ces personnes capables d'aimanter les meilleurs personnes autours d'elle.

Le moustachu ce frottait régulièrement le visage pour contenir tout ce qu'il gardait depuis mardi soir. voyants les amis présent pour elle, de plus en plus de souvenir remontés et il s'avait que sans elle prés de lui rien ne serait comme avant et que le vide qu'il ressentait au plus profond de lui le resterai a jamais.

Il sourit à Cryo en l'entendant poser sa question, ce frotta l'oeil histoire de retenir encore un plus longtemps ses larmes puis

Nous avons vécu nombre de chose avec Nanou mes mais, mais avant de réciter une prière, ce qui d'ailleurs ne lui plairait pas beaucoup, et même si le lieu n'est pas le plus approprié à cela je me souviens d'une chanson qu'elle aimait chanter en tav'...
http://www.youtube.com/watch?v=sCpW_2NSK3Q

Elisel

C'était une triste fin d'année pour la maire. Elle qui pensait passer un Noël joyeux avait finalement reçu un pigeon qui lui avait cassé le moral, la laissant hébétée pour la nuit, juste apte à aller au Blésois pour boire des chopes à la santé de son amie disparue.
Elle lui avait causé, seule dans la pièce, en espérant qu'elle pourrait l'entendre de là-haut, cachant un peu sa tristesse quand Garance lui avait tenu compagnie un petit moment, pour mieux replonger dans le tonneau juste après son départ.

Le lendemain matin, jour de la Saint-Noël, c'est un mal de crâne carabiné qu'elle accueillit avec douleur. Mais la messe n'attendait pas, et elle se doutait bien que son amie diaconesse, une des rares encore en vie, essayerait encore une fois de motiver les Blésois à venir écouter la parole du Très-Haut dans l'église.
Elle s'apprêta, puis s'achemina lentement vers l'édifice, autant minée par la tristesse que par l'ivresse de la veille. Il y avait déjà du monde dans la nef, et elle mit un instant à comprendre que c'était les amis les plus proche de la tourbillonnante navigatrice. Un autre quatuor amputé d'un membre...
Voulaient-il faire son enterrement en même temps que la célébration de l'arrivée de Christos ?

Elle les salua sans un mot - souhaiter un bon jour aurait été déplacé -, puis tendit l'oreille pour savoir ce qui se disait, et comment se déroulerait la journée.

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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Fool.deboishardy

Fool était peu porté sur les messes. Il ne pratiquait que pour certaines grandes occasions. Le reste du temps, il était plus à la recherche d'excuses pour échapper à ce qu'il définissait comme une corvée que à la recherche de la vertu religieuse. Encore que passer son temps à trucider des ennemis n'amenait pas au meilleur état d'esprit pour en faire un fervent pratiquant.

Malgré cela en ce matin de la Saint Noël, alors qu'il était revenu à Blois depuis peu, il s'était décider à aller à la messe. Le fait qu'Ayena était la diaconesse y était pour beaucoup avec son envie de renouer avec Aristote et Christos.

Arrivant à l'église de Blois, il découvrit un attroupement. Il y aurait donc du monde pour la messe de la Saint Noël, A moins que... En s'approchant il découvrit des visage graves et endeuillés, à rien de ce qu'il pouvait s'attendre pour un jour festif comme celui-ci. Il était à deux doigt de faire demi-tour. Il se ravisa. Sa présence ferait certainement plaisir à Ayena. Il était prêt à partager les moments de joies et ceux de peines ou difficiles avec elle.

Il salua les personnes déjà présentes d'un léger signe de tête et gratifia d'un timide sourire Elisel, visiblement accablée par la peine, et d'un sourire plus ample mais digne Ayena.

Ayena

Vous savez quel effet cela fait d'être toute pimpante, toute joyeuse, de sourire aux gens et de recevoir en contrepartie des larmes et de la peine ? Ben ça fait l'effet d'une douche froide. Ayena oublia son sourire, oublia la Saint Noël et se trouva fort démunie devant les fidèles qui arrivaient pour tout autre chose qu'une célébration joyeuse. Noël, cette année, serait endeuillé.

A Nkyckemoi qui lui répondit, Ayena hocha la tête, prise au dépourvu. Petit à petit, alors que la diaconesse se demandait par quel bout elle allait prendre ce qui se présentait à elle, d'autres vinrent, tous aussi tristes. Et la jeune femme sentit bien que l'on attendait d'elle quelque chose ce qui se confirma à la mine dépitée d'Elisel.

- Venez avec moi, messire. Nous allons sonner les coches. Et nous rendrons hommage à la disparue.

Fool entra à son tour das l'édifice. Ayena en fut presque soulagée. La vue de son cher et tendre l'apaisa, elle qui n’aimait pas les imprévus et qui se confrontait au pire du pire en se jour de réjouissances. Mentalement, elle lui adressa les remerciement d'être présent.

La diaconesse entraina le veuf vers la corde qui permettrait de sonner la cloche et de rameuter les fidèles. Lorsque ce fut fait, ils retournèrent ensemble près des autres.

- Je vous souhaite tous la bienvenue dans la Maison du Très Haut, en ce jour de Saint Noël. Pour ceux que je en connais pas, et pour ceux que je n'avais encore jamais vu ici, je suis Ayena, la diaconesse.

Un silence. Un silence gêné. L'improvisation a parfois du bon, mais pour des événements joyeux. Là, elle craignait de blesser chacun.

- Nous aurions pu nous réjouir de Noël, nous souvenir de l'homme qu'il fut. Parler du Père Noël, et de ses bontés. Mais nous ne le ferons pas. Parce que quelque chose de navrant est arrivé. Quelque chose qui vous a poussé ici. Nanou est morte, laissant son corps retourner à la poussière et son âme se diriger vers le Soleil.

D'ailleurs, bon nombre des fidèles aujourd'hui rassemblés venaient rarement à la messe. c'était la preuve que les croyances se faisaient plus fortes dans les moments douloureux. C'était la matérialisation de l'Amour aristotélicien : la famille, c'était pour aider les autres à comprendre ces épreuves envoyées par le Très Haut.

- Je ne connaissais pas Nanou. Quelqu'un pourrait peut être nous en parler ? Nous parler d'elle, évoquer qui elle fut, ou de bons moments passés avec elle ?

La diaconesse savait que le deuil était une étape longue et particulièrement douloureuse à vivre. Elle ne le savait pas de l'extérieur. Elle l'avait vécu : Ayena était veuve.
Pour l'heure, elle laissa donc la parole aux fidèles. Qui avaient besoin, elle le pré-sentait, d'évoquer la disparue pour la faire revivre quelques instants encore. La Talleyrand s'effaça et alla, en boitant, s'asseoir près de Fool. Pour ne pas être l'étrangère gênante, il faut savoir s'effacer aux bons moments.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Nkyckemoi

Nky avait vu Elisel entrer dans dans l’église et tout en suivant la diaconesse il lui fit un signe de la tète pour al saluer. Et aida a tirer les cloches, il comprit à ce moment qu'il n'avait pas choisir le bon jour pour venir dans ce lieu de culte, que ce jour de noël ne devait pas être celui de la tristesse mais de la joie et ce pour tout le monde fidèle ou non.

Apres avoir sonné les cloches et écouter la jeune femme parler et constater le silence présent dans l’assemblée. il prit une grande inspiration pour ce contenir et pris la parole d'une voix tremblante.

Je sais que certains d'entres vous êtes ici pour... Nanou mais elle n'aurait pas aimé que nous empêchions la messe de noël d'avoir lieu.

Il ce tourna vers Ayena

Madame je m'excuse pour le désagrément j’étais venu dans le but de vous demander quand pourrait avoir lieu une ceremonie et non pour en improvisée une et vous empêcher de faire votre office.
J'avoue ne pas connaitre grand chose de la religion et des croyances et je voulais juste que nous convenions d'une date afin de lui organiser une ceremonie et lui offrir une sépulture.

Le moustachu ce tourna une nouvelle fois vers les amis présent et ce frotta nouveau le visage avant de reprendre la parole.

S'il vous plait asseyez vous et écoutais la messe et des que la date de la ceremonie pour Nanou sera prise je vous promet de vous en informer.

Clesa

Clesa écouta Nky et approuva les paroles de son ami. Il est certain quand ce jour de fête Nanou aurait voulu que les gens festoient et gardent leurs larmes pour une autre fois

Le blésois prit place sur un des bancs de l'église pour assister à la messe de noël. Chose qui de mémoire il n'avait fait jamais faite

Il leva la tête attendant le début de l'office et regarda le plafond en murmurant

Tu dois bien sourire de la haut Nanou de nous voir tout les 3 dans une église
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Nkyckemoi

nky regarda Cle s'asseoir et lui fit un signe de la tête en guise de remerciement puis il alla prendre place a coté de son ami et invita Cryo à faire de même.

Nky n’écouta pas vraiment l'office mais il ce gratta la tête en ce demandant comment il avait fait pour en arriver à écouter une messe.
Il eu envie d’éclater de rire en pensant à la réaction de Nanou les voyants assis tous 3, sages comme des images écoutant la messe de noël.Il voyait très bien les mimiques qu'elle aurait faites ou les petits piques qu'elle aurait pu dire.

il passa le reste de la ceremonie à penser à elle.

Ayena

Euh... D'accord. Ayena écoute Nkyckemoi lui dire que en fait, elle a pas bien pigé et qu'il va falloir faire semblant de se réjouir pour la Saint Noël alors que tout le monde tire une tronche de dix pieds de large. La Talleyrand le regarde, se demandant s'il est sérieux, si d'un coup quelqu'un va sortir de derrière un pilier pour crier "surprise surprise ! "... Et tout le monde semble sérieux. Et là, elle se dit qu'elle est vraiment tombée dans une paroisse où il faut être vraiment tout terrain. Passer du rire aux larmes des larmes aux rire en trois secondes, savoir prendre sur soi le jour de réjouissances, improviser ceci ou cela... Bref. L’évêque devait bien se marrer de là où il était d'avoir refilé à une débutante le bien être des âmes blésoises. Va chier, l'Evèque.

Ayena déglutit. Tout à coup, elle n'a plus très envie de chanter des cantique et de déblatérer des prières toutes faites. Elle a envie de rentrer et de boire du vin, et de mangréer sur son triste sort... Mais elle se lève, après avoir serré discrètement la cuisse de Fool pour puiser un peu d'énergie et de courage. Et, en boitant, elle rejoint la place qui est la sienne, au devant, sous le yeux de tous. Elle semble plus voutée que tout à l'heure. Le poids de la vie, des morts, de ses fidèles, qui lui en demande quand même beaucoup.

- Alors nous rendrons hommage à Ninou une autre fois, en gardant à l'esprit qu'elle est aujourd'hui près de nous, dans nos cœurs à tous.

Message subliminal : ouai, c’est bon, on fixera une date. Quand tu veux, ou tu veux, cher veuf...

- Nous allons commencer par réciter ensemble le Credo. Nos voix unies, monterons avec plus de force vers le Ciel et témoignerons de notre Amour avec plus de ferveur.

Et elle entonne la prière, se demandant si quelqu'un prête vraiment attention aux mots qu’il prononce. Parce que les esprits sont ailleurs.

- Je vous invite aussi tous à venir vous confesser pour alléger vos âmes. Car nous sommes tous des pêcheurs et qu'il faut savior le reconnaitre pour mieux vivre, tout comme il faut être conscient des faiblesses des autres, pour les aider à les supporter.

Voilà voilà... Ça, c'est fait.

- J'avais prévu de vous parler aujourd'hui de Saint Noël. On sait tous ce que Noël signifie. Ce sont des cadeaux, devant la cheminée, de bons moments partagés entre tous, de bons repas... Mais savez vous qui était Noël à l'origine ? Un homme. Un simple homme... Quelqu'un se souvient de ce qu'il fit, de qui il fut ?

A vous les studios.
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Cryo

Cryo était là pour la messe de noël et c'était une première de mémoire cryesque , Nanou n'étant pas vraiment adepte de christos en ce lieu mais plutot en son coeur auprès des gens qu'elle rencontrait , chacun se rappellait qu'elle était enjouée par chaque rencontre qu'elle faisait ...chaque voyage était une aventure , chaque soirée en taverne était une soirée unique et Cryon l'avait embauché pour cela , elle aimait les rencontres , elle aimait les gens et faisait venir à Blois beaucoup de personnes qu'ils avaient rencontrés en chemin quand Cryo avait crée sa taverne mais cela avait perduré malgré la fermeture, elle aimait la vie et les gens..
Cryo assista a la messe tout en pensant a Nanou en se disant " tu es tout son amour en parole malgrès ton aversion a entrer en son antre, tu es l'incarnation de l'amour de la vie "
Sur ce , il se mit a pleurer toutes les larmes de son corps, conscient que cette perte serait surement la dernière qu 'il pourrait supporter de sa trop longue vie..
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Nkyckemoi

Nky connaissait l'amour que les gens avaient pour Nanou et elle savait mieux que personne le leurs rendre et imaginait fort bien ce que pouvait ce tenir ses amis assis à coté de lui, il jeta un regard vers Cryo et le vit s'effondrer il le pris par l’épaule pour le consoler, il ne pouvait pas faire grand chose de plus il contenait ses larmes depuis quelques jours et tentait de rester fort pour tous les amis aussi triste que lui...

Ayena

Ayena avait pour malédictions d'être d'une empathie maladive. Aussi, voir ses fidèles pleurer alors qu'elle devait raconter une histoire joyeuse fut elle un supplice. Mais elle le fit, avec quelques sanglots dans la voix, parfois, en reniflant, souvent.

Elle termina son office en invitant chacun à partager le pain de l'amitié et cætera.

Enfin, elle clôtura l'office en renvoyant les gens chez eux. Elle venait de vivre sa pire messe de Noël.

La jeune femme resta près de l'entrée de l'Eglise, espérant que Nkyckemoi lui donne ses souhaits pour l'enterrement ou la cérémonie d'hommages.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Nkyckemoi

Nky s’arrêta prés de la diaconesse un instant avant de lui parler, les choses n’était pas simple à dire et il avait beau connaitre son ange, il ne voulait en aucune manière faire quelques chose qui lui aurait des plus ou quelques chose qui puisse décevoir ses amis.

tout d'abord je tiens vraiment à m'excuser d'avoir quelque peu, voir beaucoup empêché que cette messe soit joyeuse et celle que vous aviez prévue, veuillez accepter mes plus plates excuses chère m'dame, d'autant que j'ai bien remarqué pendant la ceremonie que même sans connaitre Nanou vous aviez l'air affectée.

Le moustachu ce gratta la tète avant de reprendre tentant de garder son calme et ses larmes.

Voila pour la ceremonie j'y ai réfléchi pendant la messe et vous présente une fois de plus mes excuses mais cette fois de ne pas avoir vraiment écouté ce qu'il a pu ce dire...
Bon voila je ne pense pas que Nanou aurait voulu une ceremonie dans l’église, disons qu'elle n’aimait pas trop ce genre d'endroit, je pense qu'elle aurait préféré une benediction et quelques mots au cimetière devant le cerceuil et ce avant de la mettre en terre.

Nky ce frotta le visage pour ce contenir.

J'aurai aimé que cela ce passe ce dimanche 5 janvier aux alentours de 4 heures de l’après midi quand le soleil et encore la et que la lune commence à faire son apparition dans le ciel.

Ayena

Ayena secoua la tête.
- Vous n'avez pas à vous excuser. Je comprends parfaitement. La messe de l'an prochain sera meilleure.

Puis à l'écoute de ce que lui proposa le fidèle, elle acquiesça :

- Bien. Je serai au cimetière ce dimanche, alors. Vous pourrez comptez sur moi.

Et elle lui posa une main sur l'épaule. Solidarité du deuil.
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- Héraldique > Devenez beaux et belles !

Chadada

Blois, le 10 janvier 1462.

Le jeune Mathevet était de retour à Blois, un retour qu'il espérait cette fois plus long que les précédents. Force était de constater qu'il n'avait pas franchement beaucoup fréquenté son chez-lui ces derniers mois. Alors qu'il était officiellement Blésois depuis bientôt un an, il y a avait passé tout au plus 2 ou 3 mois en cumulé.
Cette fois, il avait pris la décision d'y rester plus longtemps, et de forcer le destin s'il le fallait.

Comme à chaque retour, il ne passa pas par chez lui, d'ouvrit pas tout de suite la porte du Blésois Crépitant, mais se dirigea vers l'Eglise de Blois. Devant les grandes portes, il retira sa toque puis poussa l'une d'elles pour pénétrer dans le lieu de culte. Il parcourut des yeux l'édifice familier, un sourire de retour au pays accroché à ses lèvres. Il se signa avant d'aller s'installer sur un banc que le hasard choisit pour lui. Il ferma les yeux et pria en son fort intérieur.

Il rouvrit les yeux puis se leva avant de filer. Il lui fallait maintenant jeter son balluchon chez lui et rejoindre les Blésois qui traineraient comme souvent à la taverne municipale.
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Ayena_de_t.

Un petit écriteau trouverait ceux qui se présenteraient peut être à l'église en ce dimanche matin de janvier.

Chers fidèles, je suis partie pour un court voyage, le temps d'aller chercher ma mère pour la ramener en sécurité jusqu'à Blois. Je reviendrai vite. Soyez sages !

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- Héraldique > Devenez beaux et belles !

Karg

Après avoir passé plusieurs jours, sous les draps, au chaud, enfermé dans sa maison, Karg décida de sortir prendre un peu l'air, peut-être que cela allait l'aider à se sentir mieux. Profitant de cette balade, il prit la direction de l'église, enveloppé dans de lourdes fourrures bien chaudes.

*Les bans ... Les bans ... Faut qu'j'aille les afficher moi.* se répétait-il alors qu'il avançait à pas assez lents vers son objectif. Sa marche ne fut pas si longue que ça car le soleil n'était pas encore haut dans le ciel. Une bonne matinée, dommage de la passer malade...

Il sortit rapidement de ses poches ses affiches, qu'il déplia tout en avançant vers l'affichage.

*Ça doit être ici ... Hmm ... Au pire des cas, quelqu'un m'avertira de mon erreur, j'espère ..*

Prenant de quoi fixer les bans, il les disposa de façon à ce que la population puisse les voir, les lire. Et c'est avec un large sourire qu'il accomplit sa tâche.

*Enfin ... Depuis le temps ... Enfin ...* se répétait-il. Et une fois les bans posée jusqu'à la dernière, il prit chemin inverse, ne préférant pas traîner plus longtemps en extérieur de peur de refiler sa vilaine maladie à d'autres personnes.
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Le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix.
On voudrait revenir à la page où l'on aime, et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts...

Ayena

Ayena venait de rentrer sur Blois et ne tarda pas à se rendre à l'église. Pour voir si elle avait pris la poussière ou si quelques traces de pas témoignait d'un passage : c'est qu'elle désespérait de la fidélité des fidèles de Blois...
Heureusement pour elle, pour son moral, sa volonté et son enthousiasme, elle trouva placardés là les bans de Karg et de Mélina. C'était déjà ça.

La diaconesse alla voir si quelques pauvres voulaient travailler aujourd'hui à l'église, elle en trouva deux et leur promis 5 écus chacun s'il passait un coup de balais dans l'édifice et récurait la cire qui cachait les bougeoirs. Hop, bonne action faite. Maintenant, au lit : le voyage avait été long.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Ayena

[Dimanche 26 janvier 1462 ]

La nuit n'avait avait été longue et difficile : avoir trois enfants en bas âge à la maison, c'était s'assurer d'entendre des cris et des pleurs pendant une bonne partie de la nuit. Ma ce matin, ou plutôt en ce fin de matinée (non, Ayena n'était pas ponctuelle pour la messe, mais il faudrait bien que les paroissiens s'y fasse), la diaconesse fit sonner les cloches et se posta sur le parvis de l'église, en frissonnant et avec ses cernes de huit pieds de long, pour accueillir les fidèles.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Elisel

Les cloches sonnaient de plus en plus régulièrement à Blois, et Elisel reprenait ses bonnes habitudes : Un lever pas trop paresseux, une toilette rapide, des vêtements simples pour un dimanche de repos, et la voilà partie en direction de l'église. Elle était presque guillerette, en pensant que la foi revenait dans le village.

C'est donc avec un grand sourire qu'elle vint saluer la diaconesse, notant toutefois ses traits tirés.

Le bon jour, Ayena.
Tu sembles fatiguée, tout va bien ? Des soucis avec Madrien ?
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Ayena

Un sourire. Heureusement, elle ne serait pas seule pour la messe. L'espoir faisait vivre. Un jour, deux personnes viendraient à la messe. Huhu !

- Bonjour Elisel. Un peu usée en effet. Madrien, et les jumeaux ont fait un concours de cris cette nuit... J'avais perdu l'habitude. Je crois qu'ils s’habituent difficilement à vivre à Blois. M'enfin, ça viendra...

Elle hausse les épaules et précède Eli dans l'église, en boitant.

- Et toi, ça va ?

On s'avança sur le devant. Il faudrait commencer la messe car déjà les cloches cessaient de résonner et les cierges étaient bien entamés.
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Garance_de_grimaud

Les cloches raisonnaient dans Blois, Garance était prête et prit le chemin de l'église.
Arrivée sur le parvis, elle entra et salue Elisel et dame Ayena.

Bonjour Elisel, Ayena, vous allez bien?

La jeune femme venait régulièrement à l'office, elle mit un genoux à terre et se signe et alla prendre place sur un banc plutôt dans le fond de l'église et commence a faire quelques prières.
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C'est de l' Or

Ayena

Deux ! Jackpot.

- Parfaitement bien, Garance, merci. Je suis heureuse de vous voir.

Oui, pour la même question, la réponse différait. C'était ainsi, fallait pas chercher.
On s'installa, et Ayena commença. La voix était un peu fatiguée, mais portait tout de même, par la force de l'habitude.

- Bienvenues à toutes.

Oui, au féminin. Crotte alors.

- Je voudrais commencer par les petites annonces. Karg et Melina s'uniront ici même le samedi 1er février.
Le conseil municipal réfléchit à donner un nom à l'église. Je trouve que c'est une bonne idée. Aussi, j'invite chacun à y penser : quel saint représenterait le mieux notre paroisse ? Et pourquoi ? Vous pourrez vous exprimer en venant me voir, moi ou un membre du conseil, ou bien nous contacter par pigeon.

Un regard vers Elisel.

- Voilà. Si personne n'a quelque chose à ajouter, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses.

On tapote sur l'autel, histoire d'attirer les attentions.

- Je rappelle que le confessionnal est ouvert en cas de besoin. Car nous péchons tous et qu'il ne faut pas garder cela pour soit :l'âme s'en alourdit et vous empêche de voir plus haut.

A présent, récitons le CREDO, voulez-vous. Puis je passerai à la lecture d'un passage du Livre.
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Elisel

La blonde esquissa un sourire en imaginant les enfants qui hurlaient à qui mieux mieux, et Ayena au milieu d'eux, qui devait se boucher les oreilles pour ne pas avoir les tympans vrillés.

Tu devrais essayer le persil, c'est parfait pour ne plus rien entendre, lui glissa-t-elle en souriant tandis qu'elle lui emboîtait le pas.
J'espère qu'il vont s'y faire. Ce n'est pas facile, de changer de lieu d'un coup, je comprends bien.

Interpellée par Garance, elle se retourna et la salua en souriant.

Le bon jour Garance. Un peu difficile encore de se lever le dimanche matin, mais les habitudes reviennent.

Elle lui fit un signe de tête, avant de s'avancer vers les bans de devant. Vu le peu de monde, autant se rapprocher de la diaconesse pour ne pas manquer une miette du sermon, et éviter de se rendormir en n'entendant qu'un murmure.

Le mariage de Meli et Karg arrivait enfin. Bien. Le nom pour l'église de Blois, bien aussi. Elle avait encore une autre idée pour occuper Ayena, mais elle lui en parlerait d'abord au Conseil Municipal.
Aaaah, le confessionnal, vaste histoire... Elle n'avait encore jamais réussi à en passer les porte, se confiant directement au Très-Haut. Y parviendrait-elle s'il s'agissait d'une amie, qui aurait encore plus de raisons de la juger ?

Pour le moment, nul besoin de s'inquiéter de ça. Aussi, à l'invite, elle se mit à réciter le credo doucement, mains jointes et yeux fermés.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Shantaram

Dame Ayena m'avait invitée à me rendre à la messe en ce dimanche... Aussi, sitôt les cloches entendues, je me coiffais soigneusement, ajustais mon châle sur les épaules et descendit jusqu'à l'Eglise toute proche...

C'était la première fois que j'allais assister à une cérémonie dans cette église. J'étais d'autant plus émue, que je venais d'avoir l'accord d'Ayena pour mon Baptême... La cérémonie aura très probablement lieu dans cette jolie église. Il me fallait contacter Ninou ma marraine et Garance mon amie et marraine de coeur, pour fixer une date...

Je savais que Dame Ayena nous appellerait à prier pour nos chers défunts. Aussi étais je vraiment émue en franchissant le seuil de l'Eglise. Mon coeur était encore très oppressé par le chagrin de la disparition de mon cher Léo et de Mashia...

J'aperçu Elisel, Garance sur les bancs un peu plus en avant...

Intimidée, je restais légèrement en arrière et me signai avant de m'asseoir sagement.

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Ayena

Du coin de l'oeil, Ayena voit Shantaram entrer. Elle lui fait un petit signe de la main, pour lui montrer qu'elle est la bienvenue, alors que le Credo s'élance dans une communion qui file toujours le frisson à Ayena.

Enfin, on l'envoie d'un "Amen", et on se lance dans une lecture.

- C'est un passage de la Pré-histoire.

Les humains étaient désormais les enfants de Dieu. Cela avait pour conséquence qu’ils étaient maintenant dotés d'une âme, qui serait jugée à la fin des temps en fonction de leur pratique de la vertu. De plus, cela faisait qu’ils étaient maintenant voués à travailler pour assurer leur subsistance. Les autres créatures de la création, exceptée celle que le Très Haut n’avait pas nommé, leur étaient soumises. Les humains pouvaient ainsi les cultiver et les élever pour s’en nourrir.

Dieu n’intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer. Il avait donné à la créature qu'il n’avait pas nommée la liberté de les tenter pour qu’ils doivent avoir à choisir entre le chemin de la vertu et celui du péché. Etant omniscient, Il savait déjà comment serait leur avenir, mais il voulait que ce soit à eux de faire leurs preuves, sans les juger par avance.

Oane, celui qui avait correctement répondu à Dieu, était maintenant passé du statut simple d’esprit de la communauté à guide de celle-ci.

La lecture était lente, laissant le temps à chacun de découvrir ou de redécouvrir les mots. Puis la diaconesse relève la tête. Et sermonne.

- Le libre arbitre est de ces choses dont on parle souvent en oubliant ce que cela représente en profondeur, en vérité. La bonté de Dieu est aller jusqu'à nous laisser le choix. Celui du bien, des vertus. Et celui du mal, des vices, qui nous conduit à la Lune. Chacun mérite ce qui lui arrive, car chacun est maitre de sa destinée. Aussi, il nous revient, à chacun, d'observer ces préceptes qui nous semble les meilleurs pour la communauté, pour nous, nos âmes.
Il faut aussi retenir de ce passage que nous sommes privilégiés. Seuls les êtres humains bénéficie de ce choix. Nous sommes les créatures préférées de Dieu. Il ne faut pas gâcher cela. Alors, aimons nous les un les autres, simplement, vraiment.

Un silence.

- Avant de vous appeler à la prière, j'aimerais vous lire un des logions de Christos. Et chaque semaine, nous en lirons un autre. Oui, oui, j'ai bien dit nous. Si un des logions vous semble à propos, n'hésitez pas à prendre la parole ou à m'annoncer que vous prendrez en charge cette lecture pour les semaines qui viennent.

Elle lance alors un regard vers le fond de l'église, espérant que son invitation sera, pour une fois, saisie.

- Logion 12 : " La lumière du soleil dissipera alors nos craintes, nos doutes, nos angoisses, nos interrogations, nos haines et nos chagrins. Sa chaleur nous ôtera de l’inconfort et du froid. "
Et je profite de ce logion, pour vous inviter à prier pour nos morts de ces derniers temps. L'hiver est une saison bien trop pleine de malheurs. Nous regrettons par exemple Nanou, ou encore Léo. Qu'ils soient en paix, et qu'ils rejoignent le Soleil, sous l'aile bienveillante du Très Haut.

Sur ce, Ayena invita chacun à partager le pain de l'amitié : une grande miche de pain, qui fut bénite puis divisée en autant de fidèles présents. La messe se termina ainsi.
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Shantaram

Ma venue pourtant discrète n'avait pourtant pas échappé à l'oeil averti d'Ayena ! je la vis me faire un signe de bienvenue - ce qui me toucha au plus haut point...

Les paroles qu'elle nous lut résonnaient en mon fort intérieur et m'interpellaient...

chacun est maitre de sa destinée. Aussi, il nous revient, à chacun, d'observer ces préceptes qui nous semblent les meilleurs pour la communauté, pour nous, nos âmes.
Il faut aussi retenir de ce passage que nous sommes privilégiés. Seuls les êtres humains bénéficient de ce choix. Nous sommes les créatures préférées de Dieu. Il ne faut pas gâcher cela. Alors, aimons nous les un les autres, simplement, vraiment.

J'étais surprise... Ayena abordait là en public, le texte dont nous avions débattu toutes deux en tête à tête... chacun est maître de sa destinée oui et dire que j'avais failli plonger vers l'obscurité ! ...

Aimons nous les uns les autres, simplement oui ce sont des paroles qui me parlent.

Lorsqu'Ayena dit à l'assemblée : "Si un des logions vous semble à propos, n'hésitez pas à prendre la parole ou à m'annoncer que vous prendrez en charge cette lecture pour les semaines qui viennent.

je fus surprise de sentir son regard, pourtant éloigné, se poser sur moi... Etait-ce une invitation ? un appel du pied ?

Il me faudra lui en parler... et surtout la remercier pour l'appel à la prière concernant la mort de Léo.

à l'évocation de son nom, les larmes me montèrent à nouveau aux yeux... mais c'est confiante et apaisée que je quittai l'Eglise.

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Ayena

De petites mains, vagabonds ou paysans en mal d'écu en ce période de disette hivernale vinrent donner un coup de propre à l'église. Lorsque ce fut terminé, la diaconesse, Ayena, leur fit donner une soupe bien chaude, une miche de pain à ramener dans leurs familles et quelques écus. Il faudrait qu'elle pense, samedi, à faire un appel aux dons... Et sans aucun doute récolterait-elle de quoi aider les pauvres car il y aurait du monde, samedi, à la messe : c'était le mariage de Karg et Melina.
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Josam

Josam avait été invité par Karg pour venir assiter a leur Mariage. Il ne voullait pas manquer cet évenement si important pour ses amis! Il s'habilla d'une nuance bleu et blanc et parti en direction de l'église pour être des premier Arrivé la-bas^^.

Ayena

Demain serait le baptème de Shataram. Ayena vint vérifier que les bénitiers étaient pleins, qu'il y aurait assez de cierges pour faire croire que l'on était dans une cathédrale et lorsque son inspection fut terminée, elle s'assura d'être seule et alla s'agenouiller sur un prie-Dieu.

- Bonjour Très Haut. Ca va, toi ? Oui, je demande, parce que moi ça va pas très fort et que du coup, je me demande pourquoi tu pourrais bien m'envoyer de pareils sentiments. J'ai parfois l'impression que tu te venge de je ne sais quoi sur moi. Non pas que je te fasse des réprimandes... Même si c'est pas l'envie qui m'en manque... Mais je demande. C'est tout. Oh, je sais que tu ne vas pas répondre, tu ne réponds jamais, mais si j'essaye pas, hein.

Elle chuchote, agenouillée, les yeux fermés, les mains serrées l'un contre l'autre.

- Mère est partie. Convocation du ban impérial, il parait. En vrai, elle a pas bien prie que je lui avoue mon amour pour Fool. Si j'avais su, j'aurais gardé cela pour moi. Un secret de plus, pour alourdir mon coeur.

Elle soupire.

- Je ne comprends pas. Est-ce si mal que de se laisser aller à l'amour ? Regarde Mélina et Karg. Ils ont eu un petit avant le mariage. Tu ne les a pas foudroyés. Alors si moi j'ai pas le droit d'aimer Fool, pourquoi tu ne me foudroie pas ? Ou si c'est trop compliqué la foudre, descelle un carreau du sol, je me prend le pied dedans et hop, je m’étale, et hop, je me fait mal, et hop, c'est la fin. Je sais pas, ait un peu d'imagination. Bref. Je disais. Si tu ne me foudroie pas, c'est que j'ai le droit. Alors pourquoi les hommes jugent-ils mal ce que toi tu autorise ? Ils se prennent pour qui ? Tu pourrais pas tout simplement les foudroyer, eux ? Enfin, pas mère. Elle tu la ramène juste à la raison. Déjà qu'elle est partie malade et fatiguée sur les routes, pour un peu on m'accusera de l'avoir tuée...

Des larmes se mettent à couler le long des joue de la Chouette.

- Elle a dit à Fool qu'il m'attirait vers le vice.

La voix est entrecoupée de sanglots.

- Je trouve cela tellement injuste. Il n'a rien demandé. Moi non plus, remarque. Mais pourquoi les êtres humains prennent-ils plaisir à se faire du mal les uns les autres ? Je ne comprends pas. Je suis perdue. Aide moi.

Mais il ne se passa rien. La jeune femme resta là longtemps, presque prostrée dans sa position de prière. Lorsque ses larmes furent taries et qu'elle aboutit une fois de plus à l'idée que Dieu n'en avait rien à carrer, elle se releva tant bien que mal, jeta un regard mauvais à la statue d'Oane et s'en fut.

Demain, il y aurait le baptème de Shataram. Avec un peu de chance, Ayena retrouverait le plaisir d"une bonne vieille cérémonie.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Florentin...

Florentin poussa la lourde porte et pénétra dans l’église.
Une odeur familière d'encens mêlé à celle des cierges brûlant sur les présentoirs de fer lui rappela de suite sa ville de Dieppe où il avait grandi.
Il s'avança dans la nef, l'âme en paix, comme il le faisait souvent là-bas.
Tout était calme, rien ne venait troubler le silence de cet endroit.
Il s'agenouilla sur les marches face au cœur et commença à prier...
-Très-haut, me voilà, à Blois comme je me l'étais promis, je me mets dès ce jour à ton service, puis-ce tu me conduire sur le chemin de la vertu et m'aider à garder une foi forte face aux épreuves que je vais devoir endurer...

Florentin n'avais jamais compris d'où cette voix pouvait surgir...Était-ce en lui ? Dans son esprit ? Ou l'entendait-il réellement? Il n'était pas fou pourtant ! Il n'avait jamais compris ce phénomène qui avait commencer à se manifester alors qu'il était enfant.
Elle ne tarda pas à ce faire entendre...

-Florentin...Que veux-tu ?
-Je veux te servir...T'être agréable...
-Crois-tu que cela sera facile, les hommes, les femmes de ce Royaume vont se moquer de toi, tu sera la risée de tous...Très peu de personnes croient encore vraiment à moi...

Florentin, ne sut que répondre car il savait en son fort intérieur que cela était vrai...

-Qu'importe Seigneur ce qu'ils penseront de moi...Chacun à droit de choisir sa voie et la mienne est auprès de toi...Nul n'a le droit de juger son prochain sauf s'il a bafouer tes lois ou celles des hommes.
-Florentin...Réfléchit bien ! Ne prends pas de décision hâtive car je n'ai nul besoin de serviteurs inactifs ou menteurs...Je hais le mensonge...
-Je sais Seigneur, j'ai le cœur libéré et je te servirai quoiqu'il arrive !
-Alors...Parles à ma servante Ayena...Elle te servira de guide...Tu dois montrer ton obéissance en acceptant le baptême, rappelles-toi Christos...Suis son exemple...
-Bien Seigneur, je ferai comme tu le désires...

Florentin se releva le cœur léger, il se signa et quitta l’église, non sans avoir déposé un cierge, flamme d'espoir dans un monde de ténèbres.
Il savait ce qu'il lui restait à faire...Demander l'aide de cette dame Ayena...

Ayena

Ayena avait rêvé la nuit passé qu'une licorne se baladait dans le village et embrochait tous les morceaux de viandes pour en faire ensuite une énorme brochettes à faire griller. Oui, ses nuits étaient agitées et loin d'être paisibles. Aussi quand elle s'éveilla ce dimanche matin là, elle ne se fit pas prier pour partir vers l'église, à jeun. Le jeune lui permettait toujours d'avaoir l'esprit plus éveillé. Même si en soit, elle n'était pas une grosse mangeuse, oubliant régulièrement de se nourrir.

Les cloches sonnèrent joyeusement, sonnées par un passant embauché de force par la diaconesse et la Talleyrand, à la porte, attendit que les fidèles arrivent.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Shantaram

c'était dimanche... déjà une semaine environ que j'étais baptisée. Ma médaille de baptême pendue à un cordon de soie autour du cou,

je décidai d'aller à la messe... C'est bien la moindre des choses en tant que nouvelle aristotélicienne.

Ma coiffe sagement mise sur mes blonds cheveux, la cape posée sur les épaules, c'est d'un pas assuré que je me dirigeai vers l'Eglise dont le nom était ...

(ah tient elle n'a pas de nom cette église me dis-je)

occupée à mes pensées, c'est presque sans avoir vu le temps passer que je me retrouvai devant la lourde porte laissée ouverte...

Devant la porte, Dame Ayena, diaconesse de son état attendait les fidèles.

Citation:

Bonjour Ayena, comment allez vous ce matin ?

jetant un coup d'oeil aux alentours je la regardais surprise

Humm il n'y a pas grand monde dans les parages...

j'entrai, fit le signe de croix, m'agenouillai puis partit m''asseoir sagement sur un des côtés.

Il n'y a plus qu'à attendre...

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Garance_de_grimaud

Les cloches sonnèrent à toute allure dans Blois, Garance et Eflam étaient prêt pour l'office dominicale... oui oui Eflam accompagne bien son amour à L'église. C'est donc d'un pas sur que le couple arrivait sur le parvis saluant Ayena
C'est dans un même son de voix que les deux s’adressèrent à la diaconesse.

Bonjour Ayena, comment vas tu?

Puis, Garance mit un genoux à terre et fit le signe de la croix, Eflam fit de même et ils allaient s'asseoir sur un banc en attendant le début de l'office.
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C'est de l' Or

Ayena

Ayena salua Shantaram.

- Bien, merci. Et toi ?

La diaconesse remarqua la médaille et sourit. Les nouveaux aristotéliciens étaient plus présents que les anciens...

- Bonjour Garance.

L'homme a le droit à un signe de tête.

- Je vais bien. Il fait un peu froid, ce matin, mais rien de tel qu'une bonne messe pour revigorer tout ça !

Et tout le (très) petit monde entrée, Ayena commença la messe.

- Chers fidèles, bonjour !
Nous allons commencer si vous le voulez bien, par prier tous ensemble. Et aujourd'hui, pour changer un peu, j'ai choisi une prière à Saint Jean.

O glorieux Jean, qui avez été si cher à Christos que vous avez mérité de reposer votre tête sur sa sancte poitrine,
et d'être, par lui et en sa place, donné comme fils à sa mère;
mettez en mon coeur un amour vif pour le très Haut, Aristote et Christos.
Obtenez moi du Seigneur que moi aussi,
avec un coeur pur de toute affection terrestre,
Je sois digne d'être toujours uni ici-bas,
à Aristote et Christos, comme fidèle disciple,
et au très Haut, comme fils dévoué,
Afin de leur rester éternellement uni dans le ciel.
Ainsi soit-il.

Elle laissa à chacun le temps de s'imprégner des paroles alors qu'elle se dirigeait vers le lutrin où reposait le Grand Livre.

- Si j'ai choisi aujourd'hui de placer notre messe sous le souvenir de Saint Jean, ça n'est pas par hasard. Peut être avec vous remarqué que notre église n'a pas encore de nom. Oui, je dis par encore, car le conseil municipal est en train d'y réfléchir. Et j'aimerais aussi que chaque paroissien réfléchisse à cela, au nom de notre église. Elle aura le nom d'un saint, mais les saints sont si nombreux qu'il faudra ré-apprendre à savoir qui ils sont.

Pour Saint Jean, il a été encontré par Christos à sa sortie du désert. Jean a toujours voulu propager la sainte parole d'Aristote, et, lorsque Christos vint à lui, il abandonna tout sur le champ pour le suivre.
Il ne devint pas l'un de ses apôtres mais fit partie de ces quelques fidèles qui, suivant Christos et les apôtres, rappelaient leur sainte parole à ceux qui doutaient ou recommençaient à s'adonner au péché sitôt Christos parti. Ce fut l'un des disciples de Christos les plus passionnés. Il était le plus jeune d'entre tous ceux qui le suivaient, apôtres compris. Il fit voeu de chasteté dès sa rencontre avec Christos dont il buvait les paroles et en cherchait chaque fois le sens le plus pur.
Auprès des peuples, il était toujours le premier à éclairer l'âme des égarés rencontrés en leur apportant les enseignements d'Aristote et de Christos et le dernier à s'en aller. Christos finit par le remarquer et lui dit:
- Pourquoi, toi, le plus fidèle et le plus dévoué de mes suivants, n'acceptes-tu pas de te joindre à ma table et de devenir apôtre?"
Flatté, Jean le regarda, puis répondit:
- "Christos, ton rôle et celui des apôtres est d'illuminer les peuples de la sainte foi aristotélicienne. Vous êtes comme un phare qui illumine les ténèbres. Mais parfois, après votre départ, certains voiles se relèvent sur les esprits faibles. Si je suis à vos côtés, les peuples ne seront pas plus éclairés par notre passage, mais les voiles, eux, perdureront."
Il finit toutefois par venir aux côtés de Christos le jour de sa mort et ce dernier lui fit jurer de veiller sur sa mère Maria et de la protéger comme s'il était son propre fils. Après la mort de Christos, Jean continua de répandre la foi aristotélicienne en Palestine et y organisa le clergé pour que soient sauvegardés ses enseignements.

Et si jamais nous devions retenir l'un de ses paroles, je dirais que cette phrase est particulièrement éclairante : "Le vent souffle où il veut ; tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d'où il vient ni où il va."

Elle s'arrêta là. Elle aimait bien, Saint Jean. Il lui rappelait un peu elle, à Blois.

- A présent, récitons le Credo ensemble, et venez partager le pain de l'Amitié.

On récita et Ayena rompit le pain, distribuant à chacun un morceau.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Shantaram

Attentive aux lectures proposées par Ayena, je regardais furtivement le couple assis non loin de moi...

Garance et Eflam toujours proches et complices écoutaient les saintes paroles se donnant la main discrètement.

Pour ma part, je me dis que mes pensées concernant le nom de l'Eglise avaient dues être entendues par le Très Haut ou bien avais je pensé tout haut ? toujours est-il que notre diaconesse nous guidait déjà vers la réflexion.

Saint-Jean pourquoi pas ? ma foi si l'on croit les paroles du jour, ce serait une bonne idée pour inciter les blésois à revenir sur les bancs de l'Eglise...

le crédo récité, le pain partagé c'est apaisée par ce temps calme et serein que je sortis.

J'attendis à la porte pour saluer mes amis.

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Florentin...

Florentin entra dans l’église...Le son des cloches l'avait tiré de ses pensées...
Il se plaça derrière une des colonnes et écouta la diaconesse prêcher la parole...
Il ne voulait pas du tout se faire voir ...

Citation:

A présent, récitons le Credo ensemble, et venez partager le pain de l'Amitié.

Il répéta très doucement...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis.
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

La prêche terminée,son credo récité, il regarda autour de lui et vit l’église pratiquement vide...
Il dit sa confession de foi...Pour lui-même...

Je confesse à Dieu tout puissant, à tous les Saints, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut m' accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous mes péchés. AMEN

Il s'agenouilla prestement et fit un signe de croix puis sortit plus vite encore qu'il n'y était entré, voulant éviter un maximum les autres habitants...

Reki_de_grimaud

Reki avait pris la route il y a quelques jours en compagnie de Maevha pour rendre visite à sa fille Garance. Tout s'était bien passé, juste une erreur de direction qui les avait un peu retardés. Après avoir déposé l'enfant chez son père et Garance, il allait prendre quelque repos dans la charrette.

Sitôt éveillé, sa curiosité fut plus forte et c'est avec joie qu'il pénétra dans cette église.
Une église comme il les aimait, sans fioritures.
Il s'approcha , s'agenouilla et fit au Très haut une courte prière.

Puis il alla s'asseoir et profitait de ce lieu calme pour méditer. L'esprit serein, il pouvait à présent rejoindre l'université, quatre nouveaux livres à lire l'attendaient.
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Ayena

Demain aurait lieu le baptème de Florentin. L'église fut balayée, très légèrement fleurie puisque les fleurs se faisaient encore rares en cette saison, et les encensoirs nettoyés.

On fit placarder l'annonce du baptême en invitant tout le monde, même si le message du maire avait fait savoir à tous les paroissiens la cérémonie de baptème de Florentin.
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Shantaram

dimanche 16 mars !

il fait beau temps, le soleil réchauffe les corps et donne du baume aux coeurs...

La blonde est guillerette, enjouée... Pourquoi ? elle n'en sait rien mais elle croque la vie à pleines dents et ne se pose pas de questions.

Pourtant elle a eu des inquiétudes concernant le dernier baptisé blésois... Il lui a écrit une seconde fois lui disant qu'il en avait marre et lui disait ADIEU

Elle avait eu une longue conversation à la taverne avec lui... L'avait senti malheureux, mal dans sa peau... Pourtant elle avait réussi à le faire rire... de cela elle en était heureuse. Au moins se dit elle, il se sera un peu amusé en ma présence...

Mais peut on sauver quelqu'un de ses morbides pensées ? elle l'a cru un temps... mais avait perdu ses illusions.

Elle venait de quitter le poste de police où elle avait relu quelques dossiers en cours... et là se dirigeait vers l'Eglise pour y prier.

Elle aurait une pensée émue pour Florentin... qui lui avait fait ses adieux, elle prierait aussi pour ceux qu'elle avait rencontés en taverne et pour sa nouvelle famille qu'elle ne connaissait pas encore et pour tous ceux qui étaient partis sur Orléans...

Arrivée devant l'Eglise elle fut étonnée que les cloches ne sonnaient point... elle y entra - se signa et s'assit attendant la suite
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Shantaram

déjà Jeudi...

deux jours déjà que j'avais appris la mort de Florentin... le moine !

il m'avait fait écrire un message par le maire Chadada et m'avait envoyé un ultime pli me faisant ses adieux et... me déclarant son amour...

Je fus bouleversée par sa déclaration...

et la première chose que je fis fut d'en parler à mon amour Florentin le berrichon adoré... qui me conseilla de lui envoyer un message et tenter de le retenir.

Ce que je fis... mais rien n'y fit !

Florentin... le moine savait que je resterai fidèle à l'autre Flo... il n'avait plus goût à la vie et ne voulait pas se battre !

depuis le début de son arrivée, je m'étais aperçue de sa fragilité, de ses questionnements et aussi de son indécision... je l'avais écouté et probablement avait il interprété cette écoute pour de l'amour... Je ne le saurai jamais... toujours est-il qu'il me savait amoureuse d'un autre et cela il semblait l'avoir mal vécu... Il avait été maladroit dans quelques une de ses démarches - notamment en prévoté... il avait voulu aller trop vite, faisant preuve d'arrogance qui révélèrent un caractère impatient et fougueux...

J'en étais malheureuse pour lui...

Après une période de culpabilité, je décidai de ne plus porter ce fardeau seule... j'en discutai avec Flo mon berrichon, et mes amis proches... Tous étaient unanimes pour me dire de ne pas prendre sur moi la responsabilité de sa mort...

Seul Florentin... le moine l'avait choisie !

Plongée dans ces pensées, j'avais pris la décision de rencontrer dame Ayena, qui avait accepté d'être la Marraine de Florentin...

Elle devait elle aussi être dans tous ses états et je me devais lui rendre une visite ne serait ce que pour lui demander la date des funérailles auxquelles je souhaitais participer. Il était hors de question d'enterrer florentin... dans l'anonymat...

Malheureux sur cette terre il fut, mais autant lui montrer que nous étions présents malgré tout.

j'entrai dans l'église qui me parut plus sombre qu'à l'ordinaire... et cherchai des yeux si Ayena y était ...

Je m'agenouillai et me mis à prier pour florentin... le moine trop vite disparu.
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Ayena

La Boiteuse entra dans l'édifice, faisant grincer la porte sur ses gonds.

Elle regarda autour d'elle, attendrie. C'était un peu son église. Elle était fière de l'avoir fait sortir de sa torpeur. Mais ça n'était qu'un début, bien sûr.

La Chouette s'agenouilla dans une grimace de douleur, joignit ses mains en prière.

- Bonjour, Très Haut. Tu vois, je voulais te servir, je fais de mieux en mieux. Enfin, j'espère. Si tu pouvais m’insuffler la force de redonner espoir à l'Eveque, ça serait vraiment bien. Le pauvre est en proie à l'acédie, bien souvent. Mais que peut faire une pauvre petite servante de Toi face à un homme aussi élevé dans la hiérarchie de Ton Eglise ? C'est lassant, j'ai parfois l'impression de me battre contre un moulin. Enfin, tu dois savoir ce que tu fais. Comme pour Oane et sa ville d'imbéciles heureux. Quoique je ne me prenne absolument pas pour Oane, j'ai bien d'autres choses à penser que de sauver le diocèse. Ne m'en veux pas.

Sur ce, voici une nouvelle page qui se tourne. Donne moi la force te Te servir.

Amen.

Un petit credo, une pensée pour les morts, une autre pour les vivants, puis elle se relève.

Elle sort un petit parchemin de sa manche et vient le placer sur le panneau d'affichage, à la vue de tous.

Chers paroissiens, chers blésois,

Demain, en la Cathédrale d'Orléans, je serai intronisée Archidiaconesse du diocèse d'Orléans. J'espère vous voir nombreux pour cette cérémonie qui compte beaucoup pour moi, et pour le diocèse.

Avec mes amitiés.

Que le Très Haut veille sur vous !

Ayena.

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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

--Laceter_

[ Un détour de circonstance:un Aveu entre Deux Vies ]

Il prend quelques minutes. Du moins le croit-il, pour s'éclipser, se retrouver seul avec lui-même. Il franchit la porte de l'église. Elle se referme derrière lui. Il ne cherche pas à la retenir. La nuit tombe. Il s'avance vers l'inconnu, la nef, même si tous les édifices religieux ont tendance à se ressembler. Du bout de ses doigts, il frôlent le bois des bans bien alignés jusqu'à l'autel. Il reste froid, le regard figé droit devant lui. Perdu dans ses pensées, il semble ailleurs. L'autel lui fait front. Il relève les yeux vers les vitraux éteint de toutes vie, de lumière. Le bruissement d'ailes de pigeons qui vont et viennent. Les quelques reflets de flammes de bougie qui oscillent selon quelques courants d'air. Il a une impression étrange. Il ne saurait la définir. Il lui semble la connaitre déjà. Il sent un frisson lui parcoure le dos. Il se souvient d'une fuite, de la dérive dans l'eau, de nager à épuisement, et de sombrer dans les abysses. Peut-être pour cela qu'il adore tant nager dans le lac de Blois.

Il se tient encore plus droit. Il aime ce silence. Il aime que la lumière soit tamisée. Rien qui ne puisse l'agresser et le mettre sur la défensive. Prier? Non, il ne le souhaite pas. Il veut juste être dans un endroit similaire à celui de sa forme de captivité. Il lui rappelle vaguement celui où il se trouvait pendant ses deux ans d'absence. Cloîtré dans le noir, jamais une once de lumière naturelle. Que la magie d'une simple bougie. Il pouvait entendre et reconnaitre tous les bruits de la nature à toute heure. Il n'avait que cela à faire faut dire. Une simple encoche murale tellement fine qu'il pouvait deviner quelques arbustes, tirer sur son cou, pour humer l'air de la vie de dehors. Il n'avait qu'une couche. Rien d'autre. Une pièce étroite.

A son réveil, sa vue était cachée par des tissus épais sur ses yeux, la sensation que tout le reste de son visage l'en était, mais plus légèrement sauf le côté droit où une impression de brûlure avait enflée sa joue. Il avait le sentiment de ne pouvoir étirer le moindre trait de son visage, d'avoir une expression sans sentir une souffrance de sa peau. Impassible. Dans le vide. Le temps s'écoulait pour lui telles des heures et des semaines alors que ce fut des mois, voir deux années et plus.

Il baisse les yeux vers le sol, pensif. Il secoue doucement la tête. Il veut chasser tout ça. Pourquoi cela fait-il surface maintenant alors qu'il ne s'en rappelait plus du tout jusqu'à cette minute. Il était venu en cette église pour marquer le départ d'une nouvelle vie. Et non point qu'il soit croyant et pratiquant même si baptisé, reconnu parmi les fidèles d'Aristote, il avait des mots à murmurer dans le silence.

Il décida de ne pas les prononcer, les articuler du bout des lèvres. Pour lui, rien que pour lui. Il ne s'éternise pas. L'envie d'une nouvelle vie plus forte que tout et d'enterrer toutes les précédentes. Plus que jamais.

Ayena

Et quelques annonces vinrent enjoliver les murs d'entrée de l'église.

Citation:

Nomination de Ayena de Talleyrand comme Archidiaconesse d'Orléans,

Nous, Thimoté Lovian Méléagant, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,

Annonçons la nomination de Soeur Ayena de Talleyrand au poste de Archidiaconesse d'Orléans. Elle aura la charge de nous assister dans la gestion quotidienne du diocèse, et portera notre voix en notre absence.

Nous lui offrons notre bénédiction épiscopale par cet acte de nomination et lui souhaitons de réussir la lourde tâche que nous lui confions.

Dieu sait la vérité,

Fait à Orléans, le 11e jour du mois d'avril de l’an de grâce 1465.

Le Père Thimoté Lovian Méléagant
Evêque d'Orléans

Citation:

Revocation sur le champ d'Albalberan (Responsable de la Doctrine) et de Dawson (Conseillé Diocésain)

Nous, Thimoté-Lovian Méléagant, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,

Annonçons la révocation des Frères Albalberan (Responsable de la Doctrine) et de Dawson (Conseillé Diocésain) de leurs fonctions Ecclésiastiques. Pour absence de longue durée. Ceux-ci ne se sont jamais présenté au conseil diocésain n'exercent donc pas leurs fonctions au sein de l'église.

Avons pris pour décision exemplaire et invitons les candidats qui le souhaitent a reprendre ces fonctions maintenant vacantes. Suite à ses absences répétées, le diocèse n'ayant jamais fonctionné grâce à l'absence mais bien par l'action et l'activité des personnes. Sachez que si l'église vous semble peu présente c'est bien parce que nombreux sont les candidats pour un titre et une fonction mais peu pour le travail que ses fonctions incombe.

Ainsi, nous annonçons ce jour qu!ils sont mise en congé de leurs charges. S'ils souhaitent un jour pouvoir reprendre une fonction au sein de l'église aristotélicienne quelque soit le lieu, ils devront répondre de leur activité passée, celle exercée au sein du Diocèse d'Orléans ne comptant pas.

Puisse Aristote la guider,

Fait à Orléans, le 15ème jour du mois d'avril de l'an de grâce 1465.

Le Père Thimoté Lovian Méléagant
Evêque d'Orléans

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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Ayena

[Dimanche 20 avril 1462. Messe Dominicale.]

Ayena, fraichement intronisée Archidiaconesse, avait appris cette semaine le décès de sa mère. Alors certes, ce n'était point réjouissant pour les paroissiens, certes ils s'attendaient sans doute à plus de liesse et d'enjouement, mais aujourd'hui, la Chouette avait simplement besoin de partager ses ressentis.
C'est forte de cette envie qu'elle se traina dans son église blésoise. Elle n'était pas encore prête pour officier en la Cathédrale. Cela viendrait... Mais pour l'heure, Blois.

Elle alluma les cierges et accueillit le boulanger qui avait fait cuire une miche de pain tout exprès pour la messe. Elle le bénit et l'invita à aller sonner les cloches.

C'est ainsi que le son familier et joyeux résonna dans le village. Ayena se posta à l'entrée et attendit que les fidèles la rejoignent.

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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Ayena

Les fidèles entrés, Ayena alla s'installer au devant des paroissiens.

- Bonjour à tous. Je voudrais premièrement commencer par remercier les fidèles qui ont pris le temps de se déplacer jusqu'à Orléans pour mon intronisation. Sachez qu'en tant qu'Archidiaconesse, je n'oublierai pas la paroisse de Blois, même s'il faudra me pardonner d'y être moins présente : c'est qu'il va me falloir trouver dans chaque paroisse du diocèse des clercs capables d'officier et qu'en attendant, c'est moi qui ait la charge de tout cela. Cependant, même si je suis moins présente, n'oubliez pas qu'en cas de besoin, vous pouvez m'envoyer un pigeon et que je répondrai dans les meilleurs délais.

Elle sourit doucement.

- Pour commencer la messe du jour, je vous invite comme chaque fois à la confession et vous rappelle que je suis là pour vous entendre. Pour l'heure, confessons-nous les uns aux autres.

Elle récita :

- Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle laissa un moment, que chacun prie ou se recueille, ayant elle même la tête baissée. Puis elle releva le regard. Chacun pu voir que ses yeux étaient humides.

- Mes amis, cette semaine, j'ai appris le décès de ma mère. Vous ne la connaissiez pas, elle n'est pas restée assez longtemps sur Blois pour lier amitiés. Je l'ai moi même peu connue, étant une adoptée. J'ai peine à constater que le Très Haut se rappelle souvent à moi de la plus terrible des façons.

Un soupire.

- La mort, je le sais, n'est pas la fin. C'est le début d'une autre vie : j'ai assez étudié le Dogme pour pouvoir vous le dire, et pour en être sincèrement convaincue. Ma mère, ou son esprit, que l'on appelle âme, a été jugé par le Très Haut et doit à présent se trouver sur le Soleil. Il a alors retrouvé un autre corps, car l'âme n'existe qu'avec un corps. Avec cela, je suis en paix. Mais autre chose me tracasse : ma mère et moi nous sommes quitté en froid. Fachées, pour de multiples raisons, qui me paraissent tellement futiles, aujourd'hui.

De petites larmes coulaient sur les joues de la diaconesse.

- Alors, j'ai prié, pour qu'elle soit en paix et que son âme ne conserve pas la trace de nos disputes. Et puis, je me suis plongée dans la lecture du Livre. Et j'y ai trouvé la description du Paradis, que je vais vous lire...

"Je vis alors les flammes qui couvraient le soleil s’ouvrir, pour laisser place à un magnifique spectacle. Sous cette couche brûlante se trouvait ce dont j’avais entendu parler depuis ma plus tendre enfance, sans jamais savoir ce en quoi cela consistait : le Paradis!

Nous atterrîmes dans un lieu magique. Tout était baigné d’une douce lumière. Où que je regardais, je ne trouvais pas la moindre obscurité. A perte de vue, il n’y avait ni habitation, ni la moindre construction. Ceux qui avaient faim se servaient sur les arbres fruitiers. Ceux qui appréciaient les plaisirs de la détente s’allongeaient dans l’herbe. Des enfants jouaient innocemment, riant et courant à travers les hautes herbes. Les sept Archanges me prévinrent qu’ils devaient me laisser, leur mission étant terminée. Je les remerciai grandement et leur dis au revoir.

Je décidai de visiter ces lieux enchanteurs. Tous ceux que je rencontrais me souhaitèrent la bienvenue en me souriant. Je leur rendais leur sourire et les remerciais. Tout respirait le bonheur, la bonté et la joie. Alors que je m’approchai d’une petite fontaine où l’eau semblait si claire que je ne résistais pas à l’envie de m’y désaltérer..."

Elle reprit son souffle, souriant derrière les larmes.

- Et cela m'a apaisée.

La messe du jour était particulière, elle s'en rendait bien compte. Mais en vrai, elle se sentait plus légère de partager ainsi ses sentiments.

- Tout cela pour dire que l'essentiel est de réussir à voir le bon côté des choses.

Même si pour elle cela était un peu plus compliqué.

Récitons ensemble le CREDO, voulez-vous... Je crois en Dieu, le Très Haut, Tout Puissant...
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Ayena

Elle rompit alors le pain et se promena entre les banc, en boitant, pour donner un morceau à chacun. C'est qu'il y avait foule, aujourd'hui.

- Tout en partageant le pain de l'amitié, je voudrais terminer cette messe avec le douzième logion de Christos... " La lumière du soleil dissipera alors nos craintes, nos doutes, nos angoisses, nos interrogations, nos haines et nos chagrins. Sa chaleur nous ôtera de l’inconfort et du froid."

Et puisqu'il ne fallait pas l'oublier :

- Quand au nom pour l'église, il vous reste encore quelques jours pour aller voter...
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Shantaram

Shanta avait écouté le sermon et les paroles d'Ayena... Elle en avait été émue et cela lui avait fait penser à sa propre mère trop vite disparue.

Mais il est vrai que le texte était réconfortant. Il fallait aller de l'avant. La vie vaut la peine d'être vécue.

Elle prit le pain que lui tendit la diaconesse... heureuse de partager avec les autres paroissiens ce repas symbolique.
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Ayena

Le samedi, l'église fut apprêtée, balayée, aérée par les petites mains payées 5 écus qui se faisait là leur premières expériences de la ville de Blois.

Demain, aurait lieu le baptème d'Apollon Maestroso.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Ayena

En ce début d'après midi, un petit page envoyé par Ayena vint afficher ce qui suit :

Citation:

Prise de contact avec les fidèles, Etat des lieu des clercs et révocations des inactifs, Encouragement aux vocations.

Nous, Ayena de Talleyrand, Archidiaconesse du Diocèse d'Orléans, Diaconesse de Blois, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,
Avec l'aval de Monseigneur Thimoté-Lovian Méléagant, Évêque d'Orléans,

Premièrement,
Souhaitons inviter tous les paroissiens du Diocèse d'Orléans à nous contacter en cas de nécessité religieuse. Si les cures sont pour la plupart vides, sachez que vous n'êtes point abandonnés et que non seulement nous prions pour votre salut, mais aussi ferons en sorte de pouvoir officier où le besoin s'en fera sentir. Ainsi, à vous, jeunes habitants : venez vers nous pour suivre une pastorale et vous faire baptiser. A vous, grands amoureux : venez-vers nous pour vous faire marier. A vous, les pêcheurs, confessez-vous auprès de nous. A vous, familles éplorées : nous ferons les funérailles des êtres disparus. Vous trouverez ci-après la liste des clercs disponibles.
Sachez que nous ferons de notre mieux pour redonner vie au clergé du Diocèse d'Orléans, qui compte les paroisse de Blois, Gien, Orléans et Patay. Votre aide est la bienvenue. Gloire à Dieu !

Secondement,
Annonçons la révocation des personnes suivantes :
- Soeur Ladyemeraude, Sacristain d'Orléans et Conseillère diocésaine, pour cause d'absence prolongée et d'inactivité avérée. Nous la remercions pour son dévouement passé.
- Le diacre de Patay Mclegrand pour cause de déménagement hors des frontières du diocèse.

De la sorte, les charges cléricales en notre diocèse sont ainsi réparties :

Citation:

Eveque : Thimoté-Lovian Méléagant [Thimoté]
Archidiaconesse : Ayena de Talleyrand [Ayena]

Conseil diocésain :
Vide.

Paroisse de Blois : Ayena de Talleyrand, Diaconesse [Ayena]
Paroisse de Gien : Roland Cartier, Vicaire Paroissial [Rolandcartier] (Sur le départ)
Paroisse d'Orléans : Lexhor d'Amahir, Diacre. [Lexhor]
Paroisse de Patay : cure vide.

Troisièmement,
Nous invitons tous les fidèles pensant pouvoir se rendre utile ou pour leur paroisse ou pour le diocèse à prendre contact avec nous pour en discuter. Sachez qu'il n'est pas nécessaire d'avoir choisi la voie de l'Eglise pour servir le Très Haut.
Nous encourageons toutes les vocations et espérons pouvoir entendre bientôt, les clochers de chaque paroisse résonner chaque dimanche.

Puisse Aristote vous guider tous, et puisse le clergé retrouver une activité bénéfique !

Fait à Blois, le vingt et sixème jour du mois d'avril de l'an de grâce 1462.

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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Shantaram

c'est dimanche, normalement il y a une célébration... mais c'est aussi le baptême de son futur filleul Apollon...

Shanta entre donc dans l'Eglise qui en février dernier l'a accueillie pour son propre Baptême.

Elle s'agenouille seule dans un coin de l'Eglise, à l'abri des regards et se met à prier...

Shanta est inquiète... Elle n'a plus de nouvelle de son amour Florentin... Et cela depuis 4 jours déjà... Elle sait qu'il ne s'alimente plus. Elle angoisse et garde malgré tout espoir qu'il revienne... C'est le silence qui est difficile à accepter, c'est l'inconnu...

Elle prie aussi pour deux de ses amies... en proie à de grosses difficultés...

"Que le Trés Haut les guide... Aide les je t'en prie..."

Enfin Shanta se recueille pour demander au Trés-Haut de l'aider dans ses responsabilités, ses engagements... "Aide moi à être patiente... à ne pas heurter les susceptibilités et aide moi à prendre du recul"

Le silence de l'Eglise la repose et la réconforte...

Un signe de croix et elle repart plus sereine pour une journée qui restera très certainement marquée d'une pierre blanche : elle sera marraine pour la toute première fois !
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Shantaram

Lundi 28 avril de l'An 1462...

Shanta inquiète pour son amour Florentin qui ne donne plus signe de vie depuis quelques jours... disparu un soir après son passage en taverne... gardait espoir de le voir réapparaitre...

Mais angoissée, elle consultait les registres municipaux chaque matin... espérant secrètement ne pas le trouver sur la liste des décédés...

Ce matin là... elle eut un haut le coeur... Face au nom de son amour, elle lut "MORT"...
Florentin était déclaré Mort...

Dans quelles circonstances ? pourquoi ?

La blonde était perdue... Ses deux amours mouraient mystérieusement et soudainement... Le sort s'acharnait sur elle...

C'est tout naturellement qu'elle se rendit à l'Eglise... Non pas pour prier, elle n'en n'avait pas le courage... pour pleurer doucement en paix et discrètement...

En entrant elle jeta un oeil dans la nef qui semblait vide, silencieuse... elle choisit un recoin sombre pour s'y installer le plus discrètement possible... et pleura tout son saoul...

Flo et elle s'étaient promis le mariage... Ils avaient fait des projets... tout ceci semblait être du passé...

La blonde était décidée à batailler pour ne pas déprimer. Flo ne l'aurait pas désiré, elle le savait. Mais elle savait aussi, que son comportement ne serait qu'une façade... qu'une grosse déchirure - une grande blessure s'ouvrait... et qu'elle aurait beaucoup de mal à la fermer, à la guérir...

Il lui fallait être solide et sereine pour la cérémonie du baptême de Apollon... elle devait donc cacher sa profonde tristesse... Seule garance savait sa peine...

Shanta resta ainsi plusieurs minutes dans la pénombre et le silence de l'église blésoise, celle qui l'avait accueillie quelques mois plus tôt dans la communauté aristotélicienne...
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Kalypso

Kaly avait appris qu'Apollon se faisait baptiser et se dirigeait vers l'eglise.

Il n'y avait personne. Elle vit la porte ouverte et entra.

Elle aperçut Shanta et lui fit un petit signe de la main.

Shantaram

(HRP : (Kaly, le bapteme n'est pas ici... mais dans le sujet ouvert spécifiquement.. "bapteme de Apollon))
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Kalypso

a merci shanta!!!

Laceter

[ Hommages privés à sa façon: 8 ans de pages à tourner en mémoire de Fleure, et de Zélia et Ethan: l'Eglise de nuit... ]

Assit sur un banc, face à l'autel, il s'est échappé de son quotidien,seul. Seul parce que cela ne le concerne que lui, cet Hommage qu'il rend, en silence, ici. Une heure à peine. Le temps de trouver en cette église, la quête absolue avec le Divin qui avait rappelé huit mois plus tôt, son ancienne compagne et ses deux enfants. Il a attendu, attendu encore et encore. Il peut malgré tout, être en communion avec eux par l'esprit. Pas de corps, pas de tombe, pas de sépulture. Rien au cimetière fait en ce sens. Il devait, il devait. Il se mettrait des claques parfois de tout laisse filer sans rien rattraper. De ne pas tenir ses engagements, promesses qu'il se fait à lui-même.

Ce jour-ci, tout se bouscule en lui, se mélange. Cela fait quelques semaines qu'il vit d'oisiveté, de tensions qui lui passent au-dessus ou qu'il tente de feindre de n'en être point touché, d'instants merveilleux. Une belle histoire en perspective à laquelle, il s'y attache de ses petits rien au quotidien, qui les unissent davantage. Il ne l'a pas séduite. Ils ne se sont pas séduits comme beaucoup le laisseront sous-entendre. Il a simplement fait acte de présence auprès de Garance quand elle en a eu le plus besoin. Lui, ayant vécu à de multiples reprises, ce passage d'une séparation, il l'avait réconfortée au fil des jours, redonner le goût de vivre , en peu de temps, telle une évidence qui devait prendre jour.

De l'évidence naquit la certitude. Par respect pour les trois âmes en perdition entre les deux mondes, il veut mettre un terme à tout doute au fond de lui. Il porte son regard sur les vitraux. Il fait nuit. Il est dans la pénombre. les cierges illuminent les paroies biscornues autour de lui. Il scrute l'autel. Un sourire illumine son visage, suivi de près, par certaines images fugaces, qui le font rire pour lui, en silence, secouant la tête. Croit-il en la religion, celle par laquelle il est baptisé. Le souvenir de danser sur l'autel pendant le retard du curé pour tuer l'ennui de son baptème, qui risquait de tomber à l'eau. Les mots d'Azilliz: "Lace ! C'est sérieux la religion !". Une pensée pour Azilliz, partie trop jeune et trop tôt. Chikaka, la langue pas dans sa poche: " Ici c'est un lieu saint, pas une taverne ou un maison close... Je vous prierais de cesser tout de suite ... Merci.". Belle époque, les moments n'avaient pas manqués d'être plein de fou rires...Jusqu'à ce que, l'impensable arrive. Rien de grave, mais une rupture peut amener tout homme et femme, à être le pire pour soi et les autres. Il en sait quelque chose, entre l'égo et l'imbécilité légendaire des vaudeviliens de vivre caché leur histoire en parfait égoistes et de la révéler au grand jour, sans en fournir une explication, comme si cela était naturel. Le cercle tourne en rond sans réponse à l'infini.

Fleure brisa ce cercle. Vicieux à force de trop le caresser. Leur histoire commence par un buisson. Il espére qu' Aristote ne lit pas trop dans ses pensées. Il se redresse pour quitter ce qu'il a en son esprit. Images non pieuses qui conduisent à la confession sur le champs. Nul regret. Nulle confession. 8 ans, 3000 jours de vie commune. Deux enfants Zélia et Ethan. Une vie relativement mouvementée en Bretagne. Une vie posée, au calme, à Blois. Ils en avaient trimés pour obtenir l'osmose d'une vie de famille. La toile idéale de toute histoire d'amour. Avec les apparences, cela va de soit.

Leurs absences à tour de rôle. Le Monastère. Celle de Laceter, presque deux ans.Des allers retours sans savoir réellement s'ils auraient la force de continuer. Au final, c'est Fleure qui passe de l'autre côté avec les enfants. qui n'en trouvera pas la patience, le courage ou bien que s'est-il passé ? Il n'a pas l'explication à ce jour. Il ne peut resté suspendu dans le vide, ne plus vivre, que dans la seule réactivité, d'avoir un indice de ce mystère. Il soupire. Il a fait les pires imbécilités encore pendant ses mois de souffrance en silence. Il n'a que ça pour épier ce qui le hante, toucher le fond, à tout prix.

Aujourd'hui son coeur s'est libéré de ce passé. Il peut demander à Aristote de lui accorder le bonheur d'une nouvelle vie, famille, sous sa Foy, sa protection et son aile.

Il se lève. Il replace sa capuche sur sa tête. De sa besace, il sort un pli scellé, qu'il garde en main jusqu'à la sortie de l'Eglise. Un signe de croix. Il quitte le lieu. En chemin, il glissera sous la porte d' Ayena de Talleyrand, Archidiaconesse du Diocèse d'Orléans, Diaconesse de Blois, le pli en question.
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Et tout ça vaut de l'Or

Ayena

[Mardi 20 mai 1462 : Re-consécration de l'église de Blois]

Le tout petit matin, alors que le soleil ouvre à peine un oeil, que les rues sont encore pleine d'une brume matinale bien fraiche et que les maisons sont encore endormies, voit l'Archidiaconesse prendre la route de l’église à pied, clopin-clopant avec sa cane, évitant les marres d'eau en souriant. Le ciel sera bleu aujourdhui, et les rares nuages ne terniront point l'atmosphère.

Aujourd'hui est un grand jour et elle l'a fait proclamer un peu partout. En lançant des rumeurs, car ce sont les meilleurs messagers, en affichant deci delà quelques affichettes, dont le texte ressemblait à cela :

Lorsque la jeune femme entre dans l'église, cela sent bon le chèvrefeuille : elle en a hier fait un énorme bouquet qu'elle a placé sur l'autel.

Ne reste plus qu'à attendre les fidèles, et surtout, celui qui sera la victime d'Ayena : à Blois, le premier arrivé sonne les cloches. Tradition oblige.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Kharys

la jeune femme délaissant pour un temps ses champs, se dirige vers l'Eglise de Blois.
Cette ville elle l'aime, elle est tavernière du Petit Bonheur, elle possède 2 champs qui lui donnent de bonnes récoltes, lui manque plus que quelques écus pour ouvrir une échoppe de menuiserie.
Elle claudique un peu car un de ses sabots s'en fendu et impossible de trouver un cordonnier, Iris l'a suit docilement.

Aujoud'hui est un grand jour, leur archidiaconesse les avait conviés à venir célébrer la
reconsécatrion de leur Eglise.

elle ordonne à Iris de rester sous un arbre non loin de la, passe la lourde porte en bois, avec un grand sourire aux lèvres, ses yeux bleus pétillent, un énorme bouque de fleurs des champs dans les bras.
elle longe l'allée centrale, dépose ses fleurs sur l'autel, puis va s'asseoir sur le banc le plus proche, en saluant d'un petit signe de tête l'archidiaconesse qui l'intime fortement.

Bonjour Dame, je suis Kharys, je ne sais pas si l'on se connait, quelle merveilleuse journée , espérons que nous seront nombreux ....

elle est timide, rougit un peu, les grandes paroles lui font défaut.

elle reste la les mains jointes sur ses cuisses.
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Shantaram

C'est un grand jour que celui-ci ! Blois consacre à nouveau son Eglise. Pas souvent que l'on peut assister à une telle cérémonie. C'est donc la fête.
La blonde a mis une jolie tenue sobre mais élégante pour participer à cette cérémonie.

Elle entre dans la nef qui sent le chèvrefeuille ! des petites lumières scintillent tout du long de la grande nef. Un air de fête flotte dans les lieux.

Notre dame diaconesse a encore bien fait les choses. Shanta voit Kharys et la bise puis s'assied près d'elle après avoir salué Ayena toujours présente pour accueillir ses fidèles.

- "bonjour Ayena, tu as bien fait les choses ! le bouquet de chèvrefeuilles est superbe."

Ayena

Voilà la première. Elle semble intimidée, mais Ayena lui sourit. Elle est heureuse que certains puissent suivre l'exemple de Kharys et venir à l'église pour une des premières fois, peut être.

- Bonjour Kharys. Je suis heureuse que tu sois venue. Et je ne doute point que la cérémonie attirera bien des curieux !

C'est alors Shantaram qui entre.

- Merci Shantaram !

Puis, regardant les deux femmes assises sur les bancs, elle hausse un sourcil.

- Mais dites moi toutes les deux, vous n'auriez pas oublié quelque chose, mh ?

Elle met un poing sur sa hanche, jouant la fâcherie, mais chacun peut voir qu'elle est en train de s'amuser. Oui, Ayena est guillerette ce jour. C'est rare, profitez-en !

- Les premiers arrivés sonnent les cloches ! Alors, hop, au travail toutes les deux, et faites assez de bruit pour réveiller les derniers endormis !

Et d'indiquer le clocher du doigt.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Fool.deboishardy

Voilà peu de jour que le licorneux était rentré de campagne. Il avait passé ces derniers jours à profiter de la famille De Talleyrand. Après ces temps d'absences, il n'avait pas vu Madrien grandir et bien entendu Ayena lui avait par dessus tout manquée. Il rattrapait comme il pouvait le temps perdu. Les nouvelles du royaume n'étaient pas encourageantes et il craignait qu'on l'appelle à nouveau.

Ayena était sortie de bonne heure pour une cérémonie importante, et le soldat décida de retrouver cette dernière à l'église. Depuis qu'il connaissait la jeune femme, Fool n'avait pas mis autant les pieds dans une église.
L'enthousiasme d'Ayena était suffisament communicatif pour décider le soldat à trainer ses guêtres dans l'église de Blois.

Pénétrant dans le bâtiment sombre et frais; cela faisait un contraste saisissant avec l'extérieur où le soleil chauffait la ville de ses rayons ardents; il salua l'archidiaconesse.

Le bonjorn, Dona Ayena. Y aurait il une célébration en perspective?

Un sourire taquin.

Le bonjorn Dona Shantaram. Comment allez vous depuis le temps?

Il ponctua d'un sourire, mais poli cette fois ci. et il salua l'autre jeune femme présente.

Le bonjorn Dona.

Shantaram

- "bien le bonjour Fool... belle journée que ce jour !"

la blonde sourit à fool toujours aussi courtois...

puis aux mots de la diaconesse, se tourna vers son amie Kharys...

Kharys

Kharys sourit en voyant près d'elle son amie Shanta.

Puis elle tourne de grands yeux étonnés quand Ayena leur désigne le haut du clocher.

Par les dentelles de ma mère grand, comment s'est y qu'on carillonne le gros bourdon ?
Faut y des muscles ? Faut y monter tout la haut ? J'ai le vertige moi !!! puis j'ai un sabot fendu !!!

elle sait quand toute occasion Shanta trouve une solution que voilà une amie très utile !!!

tu sais toi Shanta comme on fait ?
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Shantaram

La blonde hausse les sourcils, regarde Kharys et rit

- "Bon si c'est la coutume allons-y Kharys ! on ne sera pas trop de deux car j'ai souvenir de les avoir sonné les cloches lors de l'incendie... j'étais trop légère... je suis montée au haut du clocheton ! "

Shanta en tirant par la main son amie, rit de bon coeur,

- "alors à deux ça devrait le faire ! puis enlève tes sabots, ça ira mieux"

et avec l'aide de son amie, elle commence à tirer sur la corde...

Doooong - Dooooong - DOOONG -

puis avec l'élan les cloches sonnent plus fortement et clairement

DING DOONG

DIIIING DONG DINGDING DOOONG DINNNG DOOONG

Les deux filles tirent en cadence, rient, et se laissent élever par la corde...

Ray de Bull leur donne déjà des ailes !!!

White.snow

Quand elle entendit le son des cloches , Blanche se souvint de la cérémonie qui devait se dérouler à l'église . Elle y accourut et fut impressionnée par le nombre de personnes et par la beauté du lieu. Elle prit place sur un banc , intimidée , et observa tout ce qui l'entourait , attendant le début de la cérémonie.

Ayena

Ha ! La voilà la raison de l’allégresse d'Ayena. Le beau, le merveilleux Fool. Il entre et déjà les lèvres de l'Archidiaconesse s'étirent dans un sourire irrépressible, dans une marque de bonheur insatiable. Qu'il y ait du monde pour deviner, et bien tant pis.

Mais voilà que les deux premières arrivées vont sonner les cloches, ce qui ne manque pas de faire rire Ayena : quand on est heureuse, tout est rose, et un rien fait naitre quelques gloussements. Preuve en est que sous ses dehors parfois un peu austères, la Talleyrand est une femme. Non mais.

Laissés seuls un instants puisque Shanta et Kharys vont jouer au tintamarre avec l'assentiment de la maitresse des lieux, Ayena se lève sur la pointe des pieds et vole un baiser à Fool. Si rapidement que cela à l'air d'une caresse. Non, ce ne sont pas là les habitudes de la jeune femme. Mais elle applique en ce moment l'idée qu'il faut profiter du moindre instant. Et dans l'immédiat, elle avait voulu voler une baiser, elle l'avait fait.

- Oui, Senhèr, une célébration importante dont on a déjà du vous rabattre les oreilles maintes fois...

Question taquine, réponse idoine. De petites étincelles dans ses yeux. Elle est loin, déjà, l'Ayena déprimée de la semaine passée. Pourvu que Fool ne reparte pas trop vite...
Mais déjà, quelqu'un entre, une femme qu'Ayena ne connait point.

- Pardonnez moi, Fool, le devoir m'appelle.

L'Archidiaconesse se dirige vers la femme qui a l'air d'apprécier le spectacle de l'église, elle lui sourit.

- Bonjour. Je suis Ayena de Talleyrand, l'officiante. Je suis enchantée de vous voir pour la première fois ! Si vous avez des questions àl'issue de la cérémonie, n'hésitez point...
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Clesa

DIIIING DONG DINGDING DOOONG DINNNG DOOONG

Passant les portes de la ville avec son cheval après une journée à avoir travaillé au château à Orléans Clesa entendit les cloches sonner comme un dimanche

Il se rappela du courrier reçu qu'Ayena lui avait adressé pour le prévenir d'une cérémonie pour donner un nom à l'église

Arf une cérémonie de plus pensa t'il toujours aussi attiré par tout ce qui avait rapport avec l'église mais par respect et amitié pour la diaconesse il guida son cheval en direction de l'église

Après quelques minutes à trotter dans les rues de Blois il arriva devant l'église descendit de cheval et après l'avoir attaché monta les marches du perron et entra discrètement avant de s'installer sur un des bancs libre

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Chadada

Il ne fallait pas perdre de temps, les cloches sonnaient déjà à quelques encablure de sa demeure Blésoise. Juste le temps d'attraper sa toque, de la visser sur sa tête, et le voilà dehors. Quelques minutes plus tard, c'est devant l'Eglise qu'il retrouve quelques Blésois qu'il salue chaleureusement.

Bonjour à tous. Comment vont les Blésois ?

Puis se tournant vers la diaconesse.

Ayena, bonjour, c'est le grand jour ? On donne enfin un nom à notre Eglise ? J'espère que tout va bien.
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Laceter

Laceter et Garance avaient reçus la missive pour venir inaugurer l'Eglise. Re-consécration au profit du Bienheureux Ray de Boule, si bien stipulée par Ayena. Certes, cette date est un événement à marquer par leurs présences, en tant que paroissiens Blésois.

Ils ne pourraient pas venir. Une pensée de la famille à travers un courrier envoyé:

Bonsoir Ayena,

C'est avec regret que nous ne pourrons assister à cette consécration. Cependant, nous sommes de tout cœur et de toute pensée avec vous et les autres paroissiens de Blois.

Cordialement, bien à vous

Laceter, Garance ....Maelys et Jade

La missive écrite, l'encre séchée. Il l'enroule avec soin et fait parvenir à qui de droit.
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Et tout ça vaut de l'Or

Fool.deboishardy

Alors qu'Ayena le laisse là pour retrouver ses paroissiens, Fool sent encore la douce sensation du baiser volé. Un sourire se dessine sur ses lèvres. Il a parfois du mal à devoir partager ainsi le temps précieux d'Ayena aux autres. Après tout ils l'ont eu pour eux seuls alors qu'il était en campagne… il peut bien en profiter seul à son retour. Mais non ce n'est point possible. Il sait que l'investissement d'Ayena dans sa ville d'adoption est aussi important pour elle que sa présence et son Amour.

Il va s'assoir sur le banc au premier rang, ainsi il aura tout le loisir de dévorer Ayena des yeux, et attends que la cérémonie commence.

Galaad_le_pur

En entendant sonner les cloches, Galaad pressa un peu le pas pour arriver avant que la cérémonie ne débute.
Ainsi, il arriva à temps et put prendre le temps de saluer les blésois venus assister et participer à la re-consécration de leur église avant d'aller prendre place sur un des bancs.
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Melina_de_valverde

[Au retour du jardin d'Aspasie, une de Valverde presque différente...]

Un son de cloches.hmmm qu'ézako ? se demande la de Valverde.

Ecoutation du son avec une hésitation sur leur signification
réflexionnation Bon d'façon là ma fille t'as plutôt intérêt à fréquenter tout lieu où y a des sermons et tout c'qui suit, et surtout d'aller voir en priorité Ayena, parce qu'la situation bin l'est pas trop hummm....
Réactionnation : Lucas !! Allez viens donc on va aller s'promener un p'tiot peu.
Sourire en coin : nan mais z'allez pas croire que j'vais lui dire l'fin fond d'ma pensée hein ? Et pi un fiston ça écoute sa môman, quoiqu'elle raconte et ça obéit.. et au galop... naméo

Lucas ?? Allez viens vite,..

Mais au bout de... hummm oui j'sais et vous aussi savez... toujours aussi impulsive la De Valverde va chercher son amour de fiston, m'fin présentement parlant.
Elle ne lui laisse pas le choix, lui octroie un gros bisou sur le front, un sourire de Môman avec 2 M comme dans Môman et zouuuu les voilà partis tous deux sur le chemin qui les mènent au centre ville.

[Et ce qui devait arriver, arriva]

Bizarrement les pas de la môman avec 2 M comme dans Môman,les conduisent vers l'Eglise. Ne lâchant pas Lucas, serrant assez fort sa main pour qu'il ne tente quoi que ce soit, elle monte les marches de l'Eglise, salue tous les présents, leur faisant la bise, mais ne s'attardant pas, pour ensuite se diriger vers Ayena, la saluant avant de lui chuchoter.
Bonjour Ayena, il faut absolument que je vous parle, au plus vite, dès que vous aurez quelques instants à nous accorder.

Tout en laissant son regard se poser sur Lucas, à ses côtés.

Lucas.de.valverde

Pourquoi qu'a chaque fois que l'on est tranquille et occupé les mères trouve le moyen de vous faire perdre le temps ? Non mais ce n'est pas parce qu'on est petit qu'on na pas de droit ! Mais bon les bisous changent toujours la donne ces ainsi que lucas suivit sa mère pour une promenade qui allait se transforme en bonne idée finalement .

Comme par hasard le petit lucas arrive à l'église . Il reste a distance et mis a point une nouvelle stratégie ... Église veut dire, or ... L'or veut dire plein de choses à pouvoir acheter et puis personne ne remarquera la disparition des objets vue que l'église est encore pire que l'état ...L'état vous donne d'un main pour reprendre de l'autre sauf que l'état ne vous fait pas le moral comme quoi il faut donner aux pauvres.

Il observa sa mère et murmura:z'môman ze z'doit z'prier ze zevienz danz z'une zeconde et pî ze zezte izi

Lâchant la main, il se dirigea vers la nef et observa les objets : statue ? Non trop lourd..tableau ? Non trop grand... Arrivant d'avant l'autel, il sourit à la vue des calices, il était en or et puis il y avait de pierre précieuse .

Commençant à prendre les objets et les enfuit sous sa chemise, il se mit à chanter une chanson qu'il adorait plus que tout.

*Le désir cherche,
Un précieux cœur, il cherche.
Laisse-moi voir si c’est le tien
Et alors, il m’appartiendra.
Et si tu ne l’as pas ?
Le désir cherche,
Tout ce que tu possèdes, il cherche.
Laisse-moi te détruire pour m’en enrichir,
pour devenir mien.

*Satan, alors qu’il était encore jeune et vivant, était connu pour fredonner à toutes heures du jour ou de la nuit ces quelques mots.
Ces paroles n’ont pas été perdues, puisque quiconque se laisse noircir le cœur par le vice du désir a ce refrain en tête

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Bilongo

Souarge, l'ancien diacre de tours avait un long chemin à faire jusqu'a Marseille aussi il avait besoin de quelques écus pour acheter de quoi se nourrir sur le trajet.

Il décida donc de chanter quelques chants liturgiques devant église en espérant que les fideles ici seraient généreux.

Tant que Christos, tout près de moi (bis)
Là, dans ma barque, veille
Calme le vent et mon effroi
Quand même s’Il sommeille

1. Les vagues grondent, déchaînées (bis)
Cognaient de toutes parts
Ma barque, au port, est arrivée
Christos tenait la barre

2. Ci-bas, dans mon exil, je pleure (bis)
Au Paradis, j’aspire
Près de Christos, plus de douleur
Mes larmes, Il va tarir

3. Et quand les flots sont déchaînés (bis)
Et que l’orage gronde
Christos, Tu vas les apaiser
Tu as vaincu le monde

Shantaram

Shanta venait de terminer de sonner les cloches. La cérémonie allait bientôt démarrer... elle s'en retournait donc vers son siège lorsqu'elle vit le petit Lucas de Valverde, la chemise déformée par un objet qu'elle ne devina pas au premier coup d'oeil.

Elle attrapa l'enfant par le bras

- "dis donc toi, où vas tu comme ça ? où se trouve ta maman ?"

la blonde jeta un oeil rapide alentour... Hum personne en vue.

Alors qu'elle retenait le môme, un calice tomba au sol... Il venait de glisser de dessous la chemise du gamin !

- "oooh mais qu'est-ce donc là ? Lucas !!!! d'où tiens tu cet objet ? mais... c'est le calice de notre Eglise."

Shanta comprit de suite ce qui se passait ! D'une main elle prit l'enfant fermement par le bras et le précieux calice de l'autre. Elle se rendit avec lui près de la diaconesse qui discutait avec Blanche. Mélina, la maman du petit était à proximité. Elle fit un signe discret à Ayena...

- "Tu vas t'expliquer avec notre diaconesse, garnement..."

Melina_de_valverde

Elle allait parler à Ayena quand elle vit arriver en trombe shantaram tenant fermement son fils par le bras et un calice dans l'autre main.
Malgré le signe discret du sergent à la diaconnesse, elle comprit tout à fait la situation.
Elle s'interposa donc et.

Shantaram, je te demande de lacher mon fils immédiatement et je te prierai de te souvenir qu'il s'appelle Lucas et non garnement. D'un que je sache ce n'est pas une bête qu'on traine , de deux je suppose qu'il a tenté de cacher ce calice sous sa chemise.
Et bien tu l'as ce calice, et Lucas est mon fils, c'est à moi de gérer cela. Crois moi qu'il va sentir passer la punition en rentrant à la maison.
Je t'informe au cas où tu ne sois pas au courant, que j'ai grâce à toi, qui a déposé plainte à l'encontre de mon fils, déjà reçu courrier de la part du prévôt me demandant de m'occuper de Lui ; ce que je fais déjà depuis quelques temps ; choses pour lesquelles il ne me serait jamais venu à l'esprit que je devais te tenir informée et qui d'ailleurs ne sont pas dans tes cordes pas plus que dans les miennes ou celles du prévôt.
Je te demanderai donc dorénavant de me laisser régler mes affaires en famille et je t'en remercie d'avance. Crois moi l'injonction du prévôt n''est pas tombée dans l'oreille d'une sourde, pas plus qu'un sourd, en l'occurrence karg son père.

Se tournant vers la Diaconnesse
Ayena, j'espère avoir de vos nouvelles très prochainement pour confesse et baptême de Lucas.
Sur ce, je vous souhaite la bonne journée.

Et de prendre Lucas par la main, de lui jeter un regard noir histoire de lui faire comprendre qu'il n'allait pas pouvoir s'amuser tranquillement ce soir dans sa chambre et que lourde punition allait lui tomber dessus.

Lucas.de.valverde

Boum un calice qui tombe et voilà que shant' arrive ,un petit sourire en sa direction et zou direction môman .

Les écoutants doucement , il fit une mine triste même si au fond de lui il n'avait rien à faire de leurs paroles tsss il n'y a qu'un vrai et unique maître: le Sans-nom et puis un calice en moins ben ce n'est pas grand chose l'église est riche donc.

Baissant la tête en signe de soumission, il sortit de l'église en compagnie de sa mère, ha les aristotélicienne que des gens drôles au moins il n'avait pas perdu de temps et fait le constat qu'il devait revenir avec du monde pour chercher le reste.
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Ayena

Dès qu'il y a du monde, l'église s'anime. Un peu trop vite pour Ayena qui n'a pas assez de temps pour saluer chacun et accorder une attention à tout le monde. Mais ça n'est pas très grave, ils savent, sans doute, qu'elle sera disponible -dans la limite de ses capacités humaines- pour chacun.
Lorsque Mélina vient lui glisser un mot, elle acquiesce gravement. Elle a cru deviner la mère inquiète pour son rejeton, ce qui se confirmera quelques jours plus tard à la réception de courriers alarmants. Et puis, tout s'accélère. Shantaram surprend l'enfant avec le calice, Melina, sans doute vexée fait la leçon à Shantaram. Et Ayena qui voulait que la bonne humeur soit de la partie, n'est pas assez prompte pour réagir. Mélina sort avec Lucas.

- Euh...

Démunie, Ayena se tourne vers l'autel, garnie de fleurs.

- Bon, je reprends ça, dit-elle en récupérant délicatement le calice. Je règlerai cela plus tard, Shata. Ne t'en fais pas...

Alors qu'au fond, l'estomac de l'Archidiaconesse était noué. Quelque chose se tramait. Toute cette tension qu'elle avait ressentit en Mélina ! Ou alors Ayena était-elle si fatiguée d'avoir passé la nuit contre le torse de son amant et se faisait-elle encore des idées ?
Elle frissonna, sans s'en rendre compte.

Puis elle réalisa qu'un silence inquiet s'était installé. Elle reprit donc un sourire d'usage et s'avança au devant des fidèles : il était temps de commencer la cérémonie.

- Bonjour à tous !

Nous nous réunissons ce jour pour ce que l'on nomme une re-consécration. Notre église va prendre une nouvelle force puisque nous allons lui donner un nouveau nom. Un nom qui n'est pas n'importe lequel : il a été choisi par vous, ses paroissiens. Ainsi, ce nom sera l'incarnation e la force de notre foy, une sorte de cri d'amour en direction du Très Haut ! Aujourd'hui, cette maison de Dieu, va renaitre. La paroisse de Blois a choisi de placer son lieu de culte sous la protection du Bienheureux Ray de Boule. Qu'il en soit ainsi !

Elle ouvrit grand les bras.

Les paroles, dans une cérémonies, ne faisaient pas tout. Beaucoup de gestes, symboliques, étaient de puissants moteurs de la foy. La consécration demandait de nombreux actes concrets pour qu'elle soit effective. Déjà, de l'encens brulait à tout va, emplissant le lieu d'une odeur forte, capiteuse, à laquelle s'ajoutait celle des fleurs, apportés et par Ayena et par les fidèles. L'encens était purificateur et symbolisait l'air.

- Commençons par prier pour notre Eglise. Prions, frères aristotéliciens bien-aimés, pour la sainte Église Romaine : Que le Très-Haut lui donne la paix et l'unité, qu'il la protège dans tout l'univers ; et qu'il nous accorde une vie calme et paisible pour que nous rendions grâce à notre Dieu.

Ayena laissa à chacun le temps de se recueillir, avant de proclamer, seule, d'une voix forte :

Logos éternel et tout-puissant,
dans Christos et Aristote, tu as révélé ta gloire à tous les peuples ;
Protège l’œuvre de ton amour :
afin que ton Église universelle répandue par tout l'univers
demeure inébranlable dans la foi et la raison,
par Christos et Aristote nos prophètes.
Puissent Foi et Raison la guider,
Et que le Bienheureux Ray de Boule donne des ailes à ceux qui la serve !

Suite à quoi, elle lut un passage de l'hagiographie de Ray de Boule.

- Un jour, Ray perdit son calme. L’archevêque avait publié, un an auparavant, un décret obligeant tout fidèle désirant se marier à se déplacer en personne au palais archiépiscopal d’Avignon afin d’y signer divers formulaires administratifs. Ray avait jugé cela stupide mais s’était bien gardé de faire le moindre commentaire. Or, ce jour-là, deux fiancés vinrent le trouver et lui expliquèrent qu’ils revenaient de leur sixième voyage en Avignon où, pour la sixième fois consécutive, ils avaient patienté des heures avant de s’entendre dire que l’archevêque était absent. Désespérés, ils hésitaient à présent à se marier clandestinement.

Ray était furieux. Par son amour de la paperasse, l’archevêque avait réussi à dégoûter deux très pieux fidèles. Perdant totalement son sang-froid, il se dirigea vers Avignon à bride abattue. Arrivé au palais archiépiscopal, il demanda à être reçu sur-le-champ par l’archevêque. On lui répondit que c’était impossible, l’archevêque étant en conférence. Ray n’en eut cure et se dirigea à grandes enjambées vers le bureau de l’archevêque. Devant la porte de celui-ci, un petit bureau était installé, derrière lequel un clerc était assis. C’était le secrétaire particulier de l’archevêque. Lorsqu’il vit Ray s’avancer vers la porte, il se leva et s’interposa, disant qu’il faudrait lui passer sur le corps pour déranger l’archevêque en pleine conférence. Prenant le secrétaire au pied de la lettre et par le col de sa robe de bure, Ray le projeta à l’autre coin de la pièce afin de libérer le passage menant au bureau de l’archevêque. Le secrétaire avait plané tellement longtemps avant d’atterrir sur le sol qu’on aurait dit qu’il avait des ailes, qu’il volait. Cet épisode a donné le diction bien connu : « Ray de Boule te donne des aaaaaaaailes ! »

Le passage ainsi libéré, Ray de Boule entra dans le bureau de l’archevêque et constata bien vite que celui-ci n’était pas occupé par une conférence mais bien par une sieste.

C'était pour cela qu'il avait été choisi par les paroissiens. Parce que Ray, en son époque, avait fait bouger les choses.

Ayena entreprit alors de réciter la prière de consécration.

- Que le Bienheureux Ray de Boule donne aux officiants le courage de passer outre les lenteurs administratives ! Et aux fidèles la patience !
Que le Très Haut protège ce lieu des impures et en fasse un lieu qui Lui est consacré !
Que le très saint Aristote, insuffle la Raison dans les pensées tourmentées qui visiteront ce lieu,
Que Notre Créateur bénisse ce lieu dédié à la diffusion de Sa parole !
Que le très saint Christos insuffle la paix dans le cœur de ceux qui visiteront ce lieu !
Que ce lieu devienne le nœud principal de notre voyage vers la paix, l’amour et le paradis solaire.
Par Titus qui consacra la première cathédrale, et par le pouvoir qu’il nous a transmis de perpétuer ce geste,
Moi Ayena de Talleyrand, Archidiaconesse du Diocèse d'Orléans, Diaconesse de Blois, je re-consacre ce lieu pour qu’il soit un point d’entrée dans la communauté des fidèles.
Ce lieu est désormais un lieu consacré interdit à ceux qui n’ont pas la foi ou qui sont exclus de la communauté des fidèles. Tout acte de blasphème fait en ses lieux serra une injure envers le Très Haut lui-même.

Elle désigna les cierges qui brulaient et le soleil qui brillait à travers les vitraux.

- Que le feu purificateur dont la flamme monte vers le ciel donne bénédiction à cette église.

Elle désigna le baptistère derrière elle et les bénitiers, partout.

- Que l'eau symbole de vie purifie et donne bénédiction à cette chapelle.

Ayena se saisit alors d'un panier plein de terre. Elle en prit une poignée la jeta au sol. Et elle avança, recouvrant peu à peu tout le sol d'une fine couche de terre, indiquant à certains d'autres paniers emplis de terre.

- Que la terre, socle fondateur sur lequel repose toute l'architecture de l'édifice de notre Sainte Eglise Aristotélicienne purifie et donne bénédiction à cette église.

Et ainsi, le feu, l'eau, la terre, et cette air que nous inspirons, les quatre élément liés, ne font qu'un, dans la Maison du Très Haut.

De l'eau bénite fut éparpillée sur le tout. Ayena lança un regard parmi les paroissiens, se demandant à qui confier la récitation du Credo...
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Shantaram

Shanta était abasourdie par la réaction de Mélina. Elle n'avait pas violenté le petit Lucas, mais l'avait tenu fermement par le bras. Elle trouva donc les propos de la mère du gamin bien injustes ! Elle avait tenté de rester discrète et ne pas perturber la cérémonie. Aussi lorsqu'elle l'entendit dire qu'elle avait porté plainte contre son fils - elle resta interloquée ! que racontait-elle là !
L'enfant avait tenté quelques jours auparavant de l'étrangler et lui avait lancé un poignard qu'elle avait évité. La blonde avait parlé de ces faits à Mélina et en avait parlé à son Prévôt juste pour l'informer que le gamin avait un comportement anormal ! n'avait-il pas déjà blessé Blanche avec une arme blanche ? Un sergent de la maréchaussée se doit de veiller à la sécurité des villageois. L'intention de Shanta n'avait donc pas été de déposer plainte mais de prévenir ses supérieurs d'un souci. Luigi le prévot avait écrit en tant qu'ami à Mélina. Lui et la blonde avaient fait leur devoir. Si un fait encore plus grave survenait - il est évident que certains se seraient étonnés qu'il n'y ait eu aucune mise en garde.

Shanta plaignait Mélina et Karg pour les soucis que leur fils leur procurait. Elle craignait le pire pour l'avenir. Mais fils ou pas de Melina, elle veillerait au grain s'il tentait quoique ce soit de mal. Ce ne serait pas l'aider que de ne pas réagir et la loi est la même pour tous.

Ayena lui lança un coup d'oeil et lui dit "Ne t'en fait pas Shanta..." et démarra la cérémonie.

Mais hélas pour la blonde, le coeur n'y était plus ! elle s'assied et tente d'écouter le sermon et la présentation du Saint qui va donner son nom à l'église...

Citation:

- Que le Bienheureux Ray de Boule donne aux officiants le courage de passer outre les lenteurs administratives ! Et aux fidèles la patience !
Que le Très Haut protège ce lieu des impures et en fasse un lieu qui Lui est consacré !
Que le très saint Aristote, insuffle la Raison dans les pensées tourmentées qui visiteront ce lieu,

la blonde se dit que ces paroles étaient peut être prémonitoires... Il faudra à la communauté blésoise veiller à la protection de son Eglise.

Bilongo

Souarge avait reçu le Paquet envoyer par Shakar, une soutane de archidiaconnésse , il enfila pris une perruque qu’il garder depuis longtemps souvenir d’une promesse fait il y a longtemps a une petite fille. L’enfila, c’était une perruque féminin avec de long cheveux blond qui arriver jusqu’au épaules

Il se dirigea discrètement vers église et fit sonner les cloches pour annoncer une messe qu’il compter sans l’accore de Monseigneur Ayena.

Il descendit se poster aux parvis de l’église et chanta pour accueillir les fideles.

Comme l’oiseau revient au nid
O tourterelle joyeuse
Très Haut ta demeure me réjouit
Et Ta parole est heureuse

Dans Ta maison les cierges brillent
Dans Ta maison plein de joie
Dans Ta maison on chante et prie
Agenouillés devant les Saints

Car ta maison est mon Abrie
Loin du tumulte et des tourments
Vers toi je tends, Mon âme prie
S’élève au ciel comme l’encens

Et les icones de tes Saints
Les anges prient le Très haut
Christos est la, je joins les mains
Christos vient habiter mon cœur

Heureux ceux qui, dans ta demeure
Te prient et cherche la lumière
Tes lois je les garde dans mon cœur
Ecoutent et entend ma prier

White.snow

Après avoir appris qu'il y aurait une messe , Blanche se hâta de s'y rendre .
Elle aperçut Souarge au loin et un grand sourire se dessina sur ses lèvre, amusée de voir cette longue chevelure sur sa tête et qui lui allait parfaitement bien ; elle était impatiente d'entendre la douce voix du chantre. En franchissant l'entrée de l'Eglise , elle entendit la douce mélodie sortant de la bouche du chantre , se laissa transporter , et alla s'asseoir sur un banc de l'Eglise . Elle se retourna pour la dernière fois avant la cérémonie pour regarder Souarge et ne pu s'empêcher de rire , en essayant toutefois de rester discrète pour ne pas déranger les fidèles qui étaient entrain de prier.

Kharys

la jeune paysanne arriva essoufflée a l'église, elle tenait d'une main ses braies trop larges pour elle et de l'autre un bouquet de fleurs des champs.

Elle longea l'allée centrale, sourit amusée de voir une personne mal fagotée, embrassa son amie Blanche et lui murmura c'est qui ?

elle déposa son bouquet sur l'autel et écouta toute béate....
Puis soudain , Iris surgit , s'élança pour lécher la joue de Blanche qui surprise en tomba sur le derrière...
Kharys gronda sa petite louve qui vint se poser à ses pieds....
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White.snow

Entre deux couplets , Blanche entendit un souffle saccadé , se retourna et vit son amie Kharys qui courrait en retenant ses braies pour pas qu'elles ne tombent . Elle pouffa discrètement et l'embrassa de même. A la question de Kharys , Blanche éclata de rire et lui répondit tout doucement : Mais c'est Souarge haha ! Tu ne le reconnais pas? Il a mis une perruque ! Je trouve que les longs cheveux lui vont à merveille!

Soudain , Blanche fut emportée vers le sol et sentie une langue humide lui lécher le visage et poussa un tout petit cri aigu . Tentant de se relever , elle vit des yeux , une fourrure et deux petites oreilles pointues et se sentit soulagée quand elle vit que ce n'était que la louve Iris de Kharys . Elle rit et lui flatta la tête avant de se rasseoir à coté de son amie.

- Adorable ta petite louve ! Elle a une sacré force dis donc pour un aussi jeune loup

Natanyel

Natanyel passa a coté de léglise, et entendit du bruits, il décida de rentré doucement pour ne pas déranger, il vit ses amis Kharys et Blanche, il se dirigea vers eux, et les entendis rigolaient, il leurs demanda :

- On dirait Souarge non?

Il ne put s'empêcher de rigoler. Son ami le faisait rire, et Natanyel ne pu s'empêcher de penser, qu'il avait jamais vu une messe aussi captivante !

White.snow

Blanche fit la bise à son beau frère et répondit à sa remarque : Oui c'est bien lui!

Ayena

Et un valet vient placarder ceci sur la porte de l'église tandis que les cloches sonnaient.

D'Ayena de Talleyrand,
Aux paroissiens orléanais.

Les idéaux, c'est bien. La vertu, c'est bien.
Mais devoir porter tout cela sur deux seules épaules qui furent les miennes, c'est trop lourd.

Apprenez par conséquent notre démission de l'archidiaconnat. Nous vous souhaitons bien du courage à vous paroissiens, devant l'absence totale de l'évêque Timothé.
Mais nous n'avons finalement pas la vocation de faire tout son travail dans l'ombre et l'anonymat. La solitude est pesante, mais la masse de travail nous a noyée. Les autres clercs prendrons le relai... A moins qu'il n'y ait pas d'autres clercs.

Ajoutons un message personnel à tous les paroissiens qui nous ont gentiment harcelée pour telle ou telle cérémonie. Sachez que tenir quatre paroisses n'est pas une sinécure et qu'en sus, nous sommes mère d'un jeu enfant, tutrice de deux autres. Nous sommes une femme, avec ses défaillances, mais surtout, avec le même nombre d'heures que chacun dans une journée. Celui qui trouvera la recette pour allonger les jours sera bien éclairé de nous l'envoyer.
Alors non, nous ne fumes pas infaillible, oui, nous nous confesserons mille fois, et bien sûr nous avons fait des erreurs, comme chacun. Mais les souligner sans cesse à quelqu'un qui se dévoue corps et âme, c'est ou une ignorance incroyable, ou une volonté de nuire assumée.

Blésois, nous ne serons plus non plus votre diaconesse. Quitte à retrouver le temps de vivre, autant le faire pleinement. Soyez soulagés, un hérétique a l'air de vouloir occuper l'église et dire des messes. Vous voilà rassurés, nous nous doutons. L'église n'aura jamais été aussi pleine qu'avec lui.
Nous n'occuperons donc plus notre place au conseil municipal.
Le cabinet médical ne sera plus non plus ouvert sur demande, ça aussi ça prend du temps, et il nous est inconcevable de nous rendre compte que les malades se sentent en droit de nous malmener pour être guéris, ou en droit de nous accuser de les ignorer quand une réponse par pigeon ne leur arrive pas dans l'heure. Plus de consultation, plus d'essences, plus rien. A bas le dévouement.

En dernier mot, sachez que nous laisserons aussi nos autres charges en Orléanais. Nous avons bien compris qu'ici, celui qui s’investit se voit attendre au tournant avec une masse de reproches et de griefs. Ne vous demandez plus pourquoi le Duché n'est pas si peuplé que d'autres. Ainsi, nous ne prendrons plus de garde de meneuse de maréchaux, nous ne nous occuperons plus du doyennat de l'université ni n'y donnerons des cours. D'autres, sans doute, se batterons pour récupérer ces rôles... Ou pas.

Bon vent, Dieu vous garde, s'il en a encore le courage.

A.

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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Shantaram

Shanta lut l'affiche placardée sur l'église - elle s'était déjà interposée à deux ou trois blésois en taverne par rapport à leur comportement vis à vis d'Ayena.

Et là ce qu'elle lut lui fait mal au coeur et la révolta.

Elle placarda à son tour un message :

Amis Blésois, Aristotélicien convaincu ou pas !

J'en appelle à chacun de vous, pour retenir Dame Ayena et l'encourager à reprendre ses fonctions.
Avant son arrivée, souvenez vous, il n'y avait aucune vie à l'Eglise. Les pastorales, les baptêmes et autres cérémonies devaient attendre la venue d'un religieux pour se faire...
Depuis la venue d'Ayena, les pastorales s'enchaînent, les baptemes, les mariages et les obsèques se font ici à Blois.
Certes, les participants aux messes ne sont pas encore légion mais il y en a de plus en plus.
Ayena est aussi notre médecin ! elle nous fait des visites à bas tarif et procure des remèdes au moindre prix
Avant son arrivée, vous deviez aussi attendre un médecin.
Ayena participe aux gardes de Blois...

Alors, je vous le demande : SOYEZ RESPONSABLES ET COMPREHENSIFS

on ne laisse pas tomber une Blésoise qui s'est donnée à fond pour la ville, ses paroissiens et le duché.

Montrez lui votre attachement et écrivez lui ! persuadez la de rester et encore mieux : si un ou une d'entre vous le souhaite, proposez lui de l'aide.

Signé SHANTARAM paroissienne, blésoise, Orléanaise

Bilongo

Je me joint a shantaram bien que sa soit moi le responsable de ce fiasco, je présente aussi humblement mes excuse a Monseigneur Ayena

j'ai commis les fautes que je lui reprocher et je m'en excuse.

Il savait pas quoi d'autre rajouter tellement il se sentais mal dans ça peaux

Natasha1.

Maestoso

DING DONNNNG DING DOOONG DING DOOONG

DING DANNNNG DINNNG DOOG DING DAOONG

Les cloches sonnent à nouveau ! Fidèles de Blois, précipitez-vous dans votre église, car la foi renait aujourd'hui.

Le nouveau diacre -temporaire - de Blois, Apollon Maestoso, attend à l'entrée de la petite église, mains jointes, les fidèles blésois qui voudront venir pour terminer la besogne laissée par la diaconesse Ayena à son départ.

Mes frères, mes soeurs, Dieu vous accueille dans son humble demeure. Messe exceptionnelle. Vous êtes tous les bienvenus, tous parmi les croyants.

En espérant qu'il y ait un nombre suffisant de fidèles pour pouvoir faire une messe aussi tardive & digne de ce nom.

Koletis

Koletis entre timidement pour la première fois dans l'église de Blois, attirée par le sons des cloches, et ne peut s'empêcher de pousser un "wouaw" admiratif devant l'architecture de celle-ci.
Elle aperçoit un Apollon joyeux qui attend la venue des croyants et ne peut s'empêcher de lui faire un signe de la main avant de s’asseoir au bout d'une rangée du milieu.

Shantaram

Shanta entendant les cloches sonner à nouveau se précipita vers l'Eglise. Elle y vit son filleul Apollon nommé diacre remplaçant sur la paroisse de Blois.

Elle n'allait surtout pas louper cette première messe dirigée par lui.

Aussi s'approcha t elle de lui, lui fit un signe amical de la tête, salua les quelques blésois attirés par le son des cloches et entra dans l'Eglise.

Elle attendit patiemment.

Yoan.

Yoan se présenta devant l'imposant édifice. Les souvenirs lointain de ces premiers pas à Blois revenaient en nombre :

Pour sûr, je ne vais pas être nostalgique sachant que j'ai frotté chaque dalle de cette église à genoux !

Il entra au son étourdisant des cloches, l'intérieur était plus calme. Il courba l'échine devant la grandeur des lieux et son ambiance si propice au receuillement.

Il s'installa dans les rangs les plus proches de la porte, saluant discrètement Shanta et Koletis avant de trouver une place un peu à l'écart tant il manquait d'assurance dans cet endroit.

Je suis ici pour une célébration et pour penser à ceux qui ne sont plus et que j'ai apprécié ou aimé. Que leurs traces jamais ne disparaissent en ce lieu.

Il patienterait le temps qu'il faudra. Apprendre c'est d'abord écouter tout comme il faut savoir mmarcher avant de courir.
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Et dans le doute, frappe encore !

Maestoso

Frères et sœurs fidèles aristotéliciens, bienvenue. Nous sommes réunis pour célébrer la gloire de Dieu, nous sommes aussi réunis pour célébrer notre église, qui prend un nouveau nom, messe engagée par Ayena, hélas avortée.

Il salue les trois entrants d'un signe de tête, peut-être que d'autres fidèles viendront se glisser durant l'office.

Je m'adresse tout particulièrement aujourd'hui aux asociaux de notre paroisse, qui sont très nombreux, et qui souvent ne daignent pas rendre ne serait-ce qu'une petite visite à leurs congénères humains de temps en temps, manquent la messe tout le temps et n'honorent jamais de leur présence les manifestations de notre charmante cité. Je sais, nous savons tous que la compagnie de nos semblables est parfois éprouvante, qu'elle est source d'une multitude de petites déceptions qui nous affectent plus ou moins et nous peuvent rendre la vie désagréable. Mais le bonheur que certains croient trouver dans une existence sans lien avec autrui est un faux bonheur, c'est un contentement de désespérance. Croyez-moi, amis fidèles, le bonheur ne peut être trouvé que dans la vie avec nos semblables, car comme l'a dit notre vénérable premier prophète : l'homme est par nature un animal politique. Par politique, Aristote entend « qui s'implique dans les affaires de la cité », c'est à dire activement social. Nous verrons une autre fois, comment il est possible d'être heureux avec ces petits affects quotidiens qui nous viennent de nos semblables, mais pour l'instant, il s'agit de démontrer la nécessité selon laquelle le bonheur ne peut être qu'une affection sociale.

Ouvrez chers fidèles, votre Livre des Vertus à la Vita d'Aristote, au chapitre X du livre premier.

Citation:

Vita d'Aristote, Livre I, Chapitre X – La morale.

Le disciple : "Ce qui m’amène à cette question simple, maître, qu’est-ce que le bien ?"

Aristote : "C’est un problème tout à la fois vaste et d’une simplicité limpide comme le cristal. Le bien, dans son principe, c’est la perfection de la nature de l’objet, de sa substance."

(…)

Aristote : "Je t’ai enseigné, cher disciple, que la nature d’une chose réside dans sa destination, puisque le mouvement révèle la substance de l’objet. Tu sais donc quelle est la nature de l’homme n’est-ce pas ?"

Le disciple : "Certes, maître, la nature de l’homme est de vivre en collectivité, et cette collectivité prend le nom de cité."

Il s'agit de vivre harmonieusement en communauté, vous l'aurez compris.

Il laisse un moment ces paroles raisonner, puis reprend :

A présent, communions tous ensemble pour nous rapprocher de cet idéal aristotélicien de l'amitié entre fidèles, de cet amour entre les hommes.

Apollon donne à chacun sa bouchée de pain, préparée quelques temps auparavant sur l'autel.

Que la paix du Dieu soit avec vous,
Et avec votre esprit,
Louons Dieu et ses prophètes Aristote et Christos.

Ahrem, chers frères, chères soeurs, voici le moment de réciter le Credo, je vous prie de répéter ces illustres sentences après moi.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Je suis heureux, en ce 25 juin 1462, de vous donner à tous le gage de l'amitié aristotélicienne, et de consacrer notre belle église au Bienheureux de l'Eglise aristotélicienne Ray de Boule, que sa vie puisse nous servir d'exemple à l'avenir !

Notre petite église de Blois aura donc pour nom, dorénavant, l'église Bienheureux Ray-de-Boule auquel elle sera notamment consacrée.

Allez en paix, chers fidèles !

Il sourit à tous les présents, espérant qu'ils n'oublient pas de réciter le Credo.

Shantaram

La blonde écouta attentivement le sermon de son filleul.

Elle récita avec lui le crédo :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Enfin l'Eglise blésoise avait un nom ! "Bienheureux Ray de Boule"

Maestoso

C'était prévisible, les deux tiers des fidèles présents ne récitent pas leur Credo ! L'officiant soustrait au tabernacle quelques cônes d'encens qu'il fait brûler ainsi que le veut la liturgie. Il se racle la gorge avant de réciter, les bras légèrement haussés, la formule de consécration liturgique.

Citation:

Que le Très Haut protège ce lieu des impurs et en fasse un lieu qui Lui est consacré !
Que l'exemple du Bienheureux Ray-de-Boule serve à tous les fidèles qui hanteront ces lieux.
Que le très saint Aristote, insuffle la Raison dans les pensées tourmentées qui visiteront ce lieu,
Que Notre Créateur bénisse ce lieu dédié à la diffusion de Sa parole !
Que le très saint Christos insuffle la paix dans le cœur de ceux qui visiteront ce lieu !
Que ce lieu devienne le nœud principal de notre voyage vers la paix, l’amour et le paradis solaire.
Par Titus qui consacra la première cathédrale, et par le pouvoir qu’il nous a transmis de perpétuer ce geste,
Moi, Apollon Pierre Alphonse Maestoso, je reconsacre ce lieu pour qu’il soit un point d’entrée dans la communauté des fidèles. Et je le reconsacre notre église, en l'honneur du Bienheureux Ray-de-Boule, en vertu de quoi elle prendra dorénavant son nom.

C'en était fini. Après avoir salué les fidèles & rangé les affaires utilisées, Apollon rentre chez lui, & laisse l'église aux errances des croyants.

--Crieur_ecclesiale

Le petit Colin a reçu une mission de Soeur Clarence. Il doit assurer un affichage sur le panneau de l'Eglise Ray de Boule de Blois. Il ne sait pas lire, mais peu importe, la soeur lui a expliqué le sens des images et c'est avec application qu'il s'atèle à ce travail.

Citation:

Fiat justicia pereat mundus
Commissionnement d'une missa

Nous, Son Éminence Arnault d'Azayes, Marquis d'Ancône, Seigneur d'Eyguières, Cardinal romain électeur de la paroisse de Saint Ripolin des Anges, Archevêque d'Arles, Vice-primat francophone du SRING, Premier vice-primat français, Légiste pontifical, Chancelier de Cyril Kad cardinal d'Azayes,
En notre qualité de Chancelier de la congrégation de l'Inquisition,

Avons statué et ordonné, et par notre présent édit perpétuel et définitif, disons, statuons et ordonnons la commission de la missa Marie Clarence de la Rochefoucauld-Mirandole pour enquêter et auditionner suite à la plainte déposée contre frère Maestoso. Dépouillons de toute autorité tout évêque, officialité épiscopale ou inquisiteur enquêtant sur ladite plainte.

En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée à Rome le cinquième jour du mois de juillet de l'an d'Horace MCDLXII, sous le pontificat de SS Innocent VIII.

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Citation:

Fiat justicia pereat mundus
Convocation et temps de Grâce pour Maestoso

Nous, Mère Marie-Clarence de la Rochefoucault-Mirandole, Vice-préfète de l'office de Saint Théodule, Exorciste, Magister au séminaire Saint-Benoit de Noirlac et Inquisitorial d'Arles, Maitre des novices de Noirlac et Sainte Illinda,
En notre qualité de Missa Inquisitionnis commissionnée et secrétaire de la congrégation de l'Inquisition,

Maestoso

un temps de Grâce de 7 jours à daté de ce jour

Pour rappel :

Citation:

Article 12 : Passé le temps de grâce, toute personne convaincue d’hérésie, de faute d’hérésie, ou d’apostasie, qui ne s’est présenté elle-même, devient suspecte.

Article 19 : Si Le suspect cité ne comparaît pas – qu'il se cache, ait pris le maquis ou choisi l'exil, il est systématiquement condamné par contumace "comme hérétique par sentence définitive". Ceci implique la confiscation immédiate de ses biens qui seront vendus aux enchères au profit de l'autorité qui détient le pouvoir spirituel supérieur sur le lieu où le condamné était domicilié.

Par la même annonce, appelons tout les habitants et fidèles à témoigner. Toute personne ayant des informations qu'il juge essentielle quand au comportement du prévenu, de divers faits est invité à venir faire sa déposition.

Pour rappel

Citation:

Article 11.2 : Le témoin dénonce toute implication personnelle dans la « perversion hérétique » du prévenu. Il doit jurer de garder la foi aristotélicienne et d'abjurer toute hérésie.

En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée à Rome le cinquième jour du mois de juillet de l'an d'Horace MCDLXII, sous le pontificat de SS Innocent VIII.

Marie-Clarence de la Rochefoucault-Mirandole

Colin se recule pour regarder son oeuvre. Il en est fier. Pour faire ce petit travail il a gagné quelques écus. Les pièces sautent dans ses menottes et il court vers le marchand de fruits. Il va pouvoir s'en acheter un ! ce n'est pas tous les jours qu'il peut s'offrir un tel plaisir.

Josyane

Josyane arrive en pleure et allume un cierge et prie longuement pour le fils de Mélina .

Quand je ne serai plus là, relâchez-moi, laissez-moi partir.

J'ai tellement de choses à faire et à voir.

Ne pleurez-pas en pensant à moi.

Soyez reconnaissants pour les belles années.

Je vous ai donné mon amour,

Vous pouvez seulement deviner le bonheur que vous m'avez apporté.

Je vous remercie de l'amour que chacun de vous m'avez démontré.

Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul (e).

Pour un court moment, vous pouvez avoir de la peine.

La confiance vous apportera réconfort et consolation.

Nous ne serons séparé que quelques temps.

Laissez les souvenirs apaiser votre douleur.

Je ne suis pas loin et la vie continue.

Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai.

Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là.

Et si vous écoutez votre cœur vous éprouverez clairement

La douceur de l'amour que j'apporterai.

Et quand il sera temps pour vous de partir,

Je serai là, pour vous accueillir.

Absent(e) de mon corps, présent(e) avec Dieu.

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,

Je ne suis pas là, je ne dors pas.

Je suis les mille vents qui soufflent,

Je suis le scintillement des cristaux de neige,

Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,

Je suis la douce pluie d'automne,

Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,

Je suis l'étoile qui brille dans la nuit.

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,

Je ne suis pas là,

Je ne suis pas morte

Je suis juste de l'autre côté du chemin.

Elle enchaine les prières

Seigneur,
Toi qui as guéri le lépreux,
Guéris tous ceux qui souffrent,
Guéris tous les malades,
Guéris-les du mal qui les ronge,
Guéris-les du désespoir qui les mine,
Guéris-les de la peur qui les glace,
Guéris-les de la solitude qui pèse,
De l’abandon qui guette,
Des pleurs qui paralysent,
Des doutes qui freinent,

Montre-leur ton visage !

Guéris aussi notre humanité
De ses reculs
De son indifférence,
De sa course au profit.

Guéris-la de son égoïsme,
De son repli sur soi,
De la recherche de son propre intérêt,
De sa médisance,
De l’oubli,
Toutes ces lèpres qui nous rongent
Et nous empêchent de vivre en harmonie.

Guéris-nous de notre éloignement

Et s’il te reste du temps,
Guéris-moi aussi,
Car la lèpre me touche.

_________________

Natanyel

Natanyel qui croyait en Dieu, mais qui n'avait jamais eu l'occasion de vraiment pratiquer ses croyances, entra dans l'Eglise, et ce dirigea vers le devant devant de l'église, s'agenouilla et pria pour Lucas, ce jeune petit garçon trop vite disparut, et son frère.

'' Monseigneur je vous prie de bien vouloir prendre soin de ces deux jeunes hommes que la vie nous a trop vite enlevé. Personne ne mérite ce châtiment mais pourtant tout le monde y aura un jour le droit. Que votre âme repose en paix, Amen. "

Sur ces quelques mots Natan ce releva, s'assit sur un des bancs de l'Eglise, et continua a méditer pendant quelques heures.

Shantaram

Pour toute demandes de pastorales, baptêmes et mariages. Merci de contacter Hecat (ig) ou de vous rendre à l'Abbaye Saint Thomas d'Aquin ici.
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Code:

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[hrp]Pour toute demandes de pastorales, baptêmes et mariages. Merci de contacter Hecat (ig) ou de vous rendre à l'Abbaye Saint Thomas d'Aquin [url=http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=87378879#87378879]ici.[/url] [/hrp]

Shantaram

Ansel

Ansel entamait la dernière partie de son voyage depuis la Bourgogne, dans quatre jours au plus, il devrait avoir gagné l'Alençon. Il lui tardait d'arriver enfin, non seulement pour pouvoir se faire baptiser puis entrer dans les ordres ou la prêtrise mais aussi parce qu'il s'était astreint, ainsi qu'il l'avait décidé en taverne de Mâcon, au jeûne et à la prière. C'est donc un peu faible sur ses jambes qu'il entra en l'église de Blois où, s'agenouillant au sol, il pria pour reprendre courage. Et bien sûr, avant de reprendre route, il ne manqua pas de prononcer le Credo, avec plus de conviction que jamais :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Garance_de_grimaud

[Messe dominicale du 9 Novembre, 10h]

Le jour de dire la messe est arrivé, c'est une grande première pour Garance.
Elle se lève difficilement ayant discuter tard dans la nuit avec Laceter, lui déjà partit à son échoppe de boulanger, elle descend déjeuner avec ses filles et Célestine.
Puis, elle prend la direction de Église avec Joseph, ils entrent dans l’Église elle va à la sacristie revêtir les habits religieux et revient prés de l'autel pendant ce temps Joseph sonne les cloches.

DING DONG, DING DONG, DING DONG
_________________

C'est de l' Or

Laceter

[ Un Dimanche en Famille ]

Il ne veut pour rien au monde, rater la première messe, dite par son Epouse. Il délaisse sa boulangerie pour vite rentrer se faire un brin de toilette, se changer, tandis que Célestine termine de préparer les petites pour sortir:

Papa arrive, les filles. Merci Célestine. Vous nous accompagnez ?

Quelques enjambées pour fouler les couloirs, faire des aller retours incessants, à une vitesse folle. Le son des cloches le fait enfiler ses bottes, manteau, gants en un tour de main qu'il a sur la poignée en signe de départ:

Si ses demoiselles veulent bien ouvrir la marche...

Une lueur amusée. Les quatre descendent les rues. Jade et Maelys entre leur Père et la Gouvernante, une main dans chacune des petites mimines pour les aider à avancer. L'autre main remontée sur son col contre le froid, fatigué un peu de son travail de boulanger reprit ardemment depuis le retour de voyage de noces.

Les portes de l'église poussées, ils font irruption avec un peu de bruit. Ils sont quatre faut dire et deux gamines en pleine découverte de l'endroit où il faut leur montrer comment se signer avant qu'elles ne s'échappent entre les bancs, reconnaissent leurs mère à l'autel en train de préparer l'office:

M'man...M'man...

Boudiou que ça trottine à cet âge-là. Laceter essaie de les rattraper un peu dans leur élan en tirant sur un bout de leur habit:

Maelys, Jade, doucement. Venez par ici, Maman travaille et...

Et voilà-t-il pas que les deux gamines, en riant, lui échappe des mains, font signe à leur Mére d'un coucou de la main. Et se faufilent entre les bancs, entre les gens présents. Laceter hausse un sourcil:

Célestine, j'arrive, avec tout ça, j'ai omis de me signer à l'entrée.

Il y va fissa fissa avec en écho les petits rires de ses enfants. Heureusement que rien n'est commencé. Il entrevoit la Gouvernante et Joseph le Majordome faire leur possible pour récupérer les petites et les placer sur un banc, au calme, au premier rang.
_________________

Et tout ça vaut de l'Or

--.celestine_

Le petit déjeuner prenait fin quand le Maître des lieux revient de son travail à la hâtes, Célestine sourit et lui répond:

Bien sur que je vous accompagne, je débrouilles les jeune demoiselles, leur enfile leur mantels et on vous attend

Tout le petit monde se dirige vers l’Église, Jade et Maelys donnant le rythme, elles étaient en pleine forme.
Ils entèrent dans l'Église Célestine met un genou à terre et se signe, voulant montrer l'exemple aux jumelles, Jade et Maelys, elle essaie avec l'aide de Joseph qui les avait rejoins, de rattraper les petite chipes qui n'en manquaient pas une.
Les voilà enfin calmer et installer sur le ban, maintenant reste plus qu'a ce qu'elles écoutent leur mère officier.

Garance_de_grimaud

L’Église se remplissait et tous prenaient place, elle les salue d'un sourire, Puis elle vit entré Laceter et leur filles qui viennent prendre place au premier rang, son cœur de maman battait fort, les voyant et ne pas pouvoir les embrasser.
Il était temps de commencer l'office, elle prit la parole,

Mes chers frères , mes chères sœurs, bonjour à tous, Je suis fière et heureuse de vous accueillir dans la maison du Très-Haut en ce dimanche, Pour commencer l'office nous allons récités la prière du Pardon,

Citation:

Elle laisse un moment de silence, pour que chacun prie et reprit

Nous allons poursuivre en chantant les louanges du seigneur, récitons le Credo,

Citation:

_________________

C'est de l' Or

Shantaram

Shanta s'était mise au fond de l'église, heureuse d'assister à la première messe dite par son amie. Elle était fière d'elle et savait combien cela lui faisait plaisir...

Aussi quand il fallu réciter le credo, c est vraiment en unisson avec son amie et la communauté blésoise qu'elle le récita et en toute ferveur :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN

Cryo

Cryo venait à l'église pour être avec sa douce et célébrer la première messe de Garance ..
Il s'asseoit à coté de Shanta et lui sussure un doux bonjour en souriant et écoutant le nouveau curé en dentelles..
Cette église lui rapellait la derniere messe ou ils avaient dit au revoir à Nanou et forcement ce souvenir lui fit serrer la main de sa douce
Je crois.....Amen !
je t'aime ma douce..
repose en paix nanou..
_________________

Shantaram

Shanta sentit la main de Cryo se crisper dans la sienne. Elle devinait l'émotion qui le tenaillait à ce moment là. Elle le serra tendrement... et pria à l'unisson avec lui et l'assemblée. Elle pensa à ses chers disparus et remercia le seigneur de lui offrir la chance d'aimer à nouveau.

--.celestine_

Célestine récite la prière du pardon des pêchés.

Citation:

Pour le Crédo, elle dit à Jade et Maelys de joindre leur petites mains.

Citation:

--Joseph_majordome

Il sautait de haut en bas avec une joie non dissimulée. Accompagné Dame Garance à l'église, lui rendre service, cela peut-être dans ses cordes. Il s'y suspend avec force, décolle du sol, s'envole vers les airs, bat le rappel et Dieu, que c'est bon. C'est ce qu'il aime dans cette famille, le renouveau perpétuel. Il aide à la préparation, un oeil plein de dévouement devant le courage de cette jeune femme, enceinte. Cierges allumés, autel tiré à quatre épingles, calices emplit du corps et du sang de Dieu. Joseph vient vite chercher les jumelles pour aider Célestine à les installer sur le banc d'où il s'y asseoit bien au fond, pour laisser tout le monde le rejoindre. Il tourne la tête aux entrées. Le Majordome récite à son tour:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il fait comme leur dit Célestine, il joint ses mains aussi pour accompagner les petites:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN

Garance_de_grimaud

Le credo récité à l'unissons, elle se dirige vers le lutrin et ouvre le livre de vertus à la page qu’elle avait choisi en ce dimanche.

Elle prit de nouveau la parole.

Citation:

Livre de la Pré-Histoire
Chapitre III - « L'acédie »

1 La société des hommes et des femmes était belle et raffinée.

2 Ainsi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de l’affinement d’une telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de l’orge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin d’arriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.

3 De plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent l’écriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.

4 Dieu était satisfait. Ses enfants se sublimaient dans la place qu’Il leur avait donnée. Mais Il savait que ce beau printemps allait voir les fleurs de la vertu se faner. Car la Créature Sans Nom ruminait encore et toujours sa rage et sa colère. Tapie dans l’ombre, elle attendait le moment propice pour prouver au Très Haut que la réponse qu’avait donnée Oane n’était pas la bonne. Elle persistait dans l’erreur, niant la force de l’amour et s’entêtant à concevoir la domination du faible par le fort comme le sens de la vie.

5 Mais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors qu’ils ne pêchaient auparavant qu’un poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais qu’à récolter.

6 Et la principale des sciences n’existait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. N’ayant pas de clercs, il n’y avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. N’ayant pas de texte sacré, il n’y avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela qu’elle n’avait pas encore d’intermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.

7 Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu.

8 Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse.

Ce texte parlant du premier des péchés a particulièrement attiré mon attention. En effet, je vois de plus en plus souvent les églises petit a petit désertées par les fidèles.
Ces personnes ne prennent même plus la peine de se rendre a l' église. Certains dimanches, nous ne sommes guère plus de 3 ou 4 personnes.
Je vois avec grande tristesse les gens, se détourner de l amour de Dieu.
N' ont ils pas compris lors de leur préparation au baptême qu' il était important de montrer notre amour a Dieu?
La bête sans nom réussi de plus en plus a détourner les fidèles de la Vertu. Il est grand temps de se réveiller! Faisons des efforts pour aller dans le chemin de Dieu.. Aidons les a retrouver le droit chemin

Elle referma le livre des Vertus, s'incline devant et retourne vers l'autel.

Venez communier mes frères et sœurs, partageons ce maigre repas, mais si réconfortant, symbole de notre amitié et de l'Amour de Dieu.

-Que la Lumière de Dieu soit votre guide et vos amis, votre bâton de marche... La route est longue, mais ô combien douce et belle. Et ce chaud Soleil au bout du chemin où attendent Dieu, Aristote, Christos , qu'il soit votre unique et ultime but! Allez en paix mes frères et sœurs!

-Merci à tous d'être venu rendre grâce au Très-Haut en ce dimanche
_________________

C'est de l' Or

Shantaram

Le texte choisi par Garance était pertinent et adapté à la situation. Shanta baissa le nez tout en serrant la main de Cryo.

Il est vrai - pensait-elle - que l'Eglise est désertée, mais la venue à Blois de Josyane et de Garance allait très certainement relancer la vie de l'Eglise.

Notre jeune diaconesse invitât les fidèles à communier. Ce que fit notre jeune Shantaram avant de quitter l'Eglise.

Elle sortit accompagnée de Cryo. Ils s'attardèrent sur le parvis, attendant Thermal, Laceter et les petites bien surveillées par leur gouvernante et le chauffeur.

Laceter

[ L'Amour porté est une admiration sans Nom ]

Alors qu'il se signe à l'entrée, il reconnait Shanta. Un salut discret pour ne pas interrompre, il remarque la venue de Cryo, longtemps peu croisé, des années. Un sourire se dessine en remarquant ce qu'il ne devrait peut-être pas, mais, cette église est bien la Maison de Dieu et de l'Amour. Il rejoint vite tout le monde sur le banc désigné comme celui de la famille au complet. Un doux regard sur son Epouse qu'il voit pour la première fois officier. Il sait combien la chance qu'il a d'avoir croisé son chemin, de partager sa vie, avec elle. Ses derniers temps la fatigue du voyage les avait un peu endormis sur leurs lauriers mais Laceter compte prendre des forces, prendre soin de son Epouse, de l'aimer, de la chérir, de la protéger tels les voeux du mariage, et bien plus encore. Ses yeux ne quittent pas la jeune femme au ventre arrondi, annonçant, la bonne nouvelle, pour eux deux. Pour toute leur famille et leur entourage. Cela fait du bien de rentrer chez soi. C'est apaisant, solennel, tel cette messe qu'il gardera en mémoire pour toujours. Il n'aurait voulu rater cela pour rien au monde.

Il prononce:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Le credo s'en suit:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

Bercé par la voix qu'il connait tant, il ne pu cesser de se dire, qu'elle a trouvé sa voie. Son rêve se fait réalité. Il sourit devant ce fait accompli par la sagesse, la patience, d'une jeune femme qu'il aime et ne se lasse pas d'être surprit par tout l'Amour qu'elle lui porte en retour. Il l'aime. Laceter reste suspendu au texte que Garance a choisit pour cette occasion. Il est bien des vérités qui ne restent pas dans l'ombre souvent. Il sourit, un doux regard sur le banc, à côté de lui. Tout ce chemin, parcouru, il ne peut y avoir qu'une belle destinée au bout de ce voyage.

Il suivit pour communier. Il amène les petites avec lui pour aller chercher le repas que leur maman leur fera partager en cet instant sain. Un regard tendre, un sourire, il en fait de même, la remercie avec compassion et amour avant de retourner au banc.

La fin de la messe sonne le glas. C'est l'agitation avec les petites qui ont le signal pour rejoindre leur Maman. Un bonjour à tous les présents. Des félicitations à son Epouse. Il jette un oeil à l'entrée de l'église vers Shanta et Cryo qui semblent les attendre:

On arrive, bougez pas...

Un tour de main pour aider son Epouse à ranger l'église. Un oeil aux filles curieuses qui partent de tous les côtés à la découverte du lieu sous la surveillance de Célestine et Joseph.
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Et tout ça vaut de l'Or

Josyane

Josyane rentrée de voyage se fait très discrète et commence quelques travaux dans l'église. Elle remplace un ancien vitrail par un nouveau qu'elle avait fait durant quelques jours. Une magnifique œuvre qui représente..Surprise...

ça donnait tout de suite un grand charme et charisme à l'église .
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Josyane

[Dimanche 16 Novembre 1462 à 10 heures]

C'était dimanche, la première messe de Josyane à Blois car les messes elle avait eu l'habitude . Elle installe le lutrin et ouvre les portes de l'église .

Grand son de cloche tout est prêt .

Je demande pardon à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Reprenons tous ensemble notre crédo comme à toute les messes .

Citation:

Je vais vous lire un passage du livre des Vertus .

Allez en paix mes enfants en ce dimanche.

Avant de partir Josyane allume la bougie de l'espoir

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Josyane

Ils ont assisté à la dernière messe :
Cryo
Ezze
Garance_de_grimaud
Laceter
Neoranga

Merci à vous .
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Garance_de_grimaud

Dimanche..., le réveil fut un peu difficile pour Garance mais avec la bonne odeur de brioches et pains frais, nul doute Laceter s'était levé tôt pour cuire tout cela pour sa famille.Le repas prit, tous prennent le chemin de l'église sous le son des cloches qui appellent les fidèles, gueux ou nobles.

Toutes la petite famille entre dans l'église, se signe même les jumelles Jade et Maelys ont retenue la leçon de leur père la semaine dernière, Garance sourit en les voyant faire, et prennent place sur un banc.
Les prières se font à l'unisson commençant par la prière du pardon.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

suivit par le Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN

Garance écoute le passage du livre des Vertus, bien d'accord avec ce passage et remerciait Dieu tout les jours pour tout ce qu'elle vivait avec Laceter.

à l'invitation de l 'Abbesse Josy, Garance s'avance pour partager le pain symbole de l’amitié et l'Amour de Dieu.
Elle retourne un moment à sa place et prie un instant, puis glisse son bras à celui de son Époux Laceter pour retourner avec leur enfants chez eux passer un dimanche ensoleillé.
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C'est de l' Or

Shantaram

Shanta vit que son nom n avait pas été noté dans les participants à la messe précédente... Cela la fit sourire... Il est vrai qu'elle s'était glissée discrètement dans l'Eglise, ce qu'elle fit à nouveau.

Elle vit son amie Garance, fidèle comme toujours à ses engagements. Notre blonde s'assied donc et profite du calme ambiant pour se détendre, réfléchir à ses actes, ses engagements et ses relations.

L'ambiance du lieu, les textes incitent au recueillement. La messe du Dimanche est un moment unique pour elle pour se poser et tenter de prendre du recul.

Elle se joint à l'officiante et l'assemblée pour demander pardon au Trés Haut, elle renouvelle son acte de foy en récitant le Credo.

Puis se leva et alla partager le pain de l'amitié à l'invitation de Josyane.

Josyane

Église Saint-Nicolas de Blois

Blois possédait une magnifique et merveilleuse église. C'était sans aucun doute la plus belle du duché d'Orléans on aurait pu dire de rance mais cela faisait tout de même prétentieux L'église Saint-Nicolas Saint-Laumer est à l'origine l'église abbatiale d'un monastère construit au XIIe siècle. Elle prend le nom du fondateur de cette abbaye, Saint Laumer. Sa construction débute au XIIe siècle. Le chœur, le transept et la première travée de la nef sont construits de 1138 à 1186.

Sa date de construction avait débuté 1138.

Cette église était riche en patrimoine religieux et la curée allait tout faire pour faire perdurer ceci .

De la vue extérieur .

L'intérieur .

Autel au centre du chœur

La statue Sacré Coeur

La belle chapelle Marie .Autel privilégié dédié à la Vierge Marie. A noter une statue surplombant le tabernacle représentant son ascension au Ciel . Un tableau à droite montrant La Vierge donnant le chapelet à Saint Dominique. Le vitrail signifie sa dignité de Reine du Ciel.

Plafond de fresque de Saint-Nicolas-Saint-Lomer de Blois

Saint Nicolas .La Croix et fonds baptismaux

Les merveilleuses colonnes de Blois

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Josyane

Poème sur un ange .

Que ce rameau béni protège ta demeure !
L'ange du souvenir me l'a donné pour toi :
Toi qui n'aimes pas que l'on pleure,
Sois heureux, plus heureux que moi !

Écoute : À ce rameau j'attache une espérance :
L'ange qui me conduit sait mon cœur comme toi ;
S'il a bien compris ma souffrance,
Sois heureux, plus heureux que moi !

J'ai respiré l'encens de ce vieux sanctuaire,
Et je m'y suis assise, et j'ai prié pour toi ;
Je n'ai dit que cette prière :
Sois heureux, plus heureux que moi !

Pour passer près de toi j'ai fait un long voyage ;
Mais l'ange me rappelle et veut m'ôter à toi.
Adieu... Donne-moi du courage :
Sois heureux, plus heureux que moi !
_________________

Laceter

Une coutume devient vite une agréable habitude. Dominical, il apprend le mot depuis peu. Levé tôt, il habitue tout autant son Epouse à ses petits festins matinaux pas toujours facile. Le réveil est dur, mais, ce qu'on peut faire, les yeux à moitié collés, est surprenant. Les enfants prêtes, tous au petit déjeuner ensemble, pour garder la forme, la joie des retrouvailles en famille. La petite troupe se déplacent vers l'église. Signe de croix, entrée dans l'église, une place bien devant, au plus au chaud, loin de la porte d'entrée. Il s'installe sur un banc, à l'écoute du déroulement de la messe. Il récite:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Un oeil paternel qui ne plaisante pas sur Jade et Maelys, alors qu'au fond de lui, il s'en amuse de son autorité parentale, il prie à haute voix:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN

Il rejoint son Epouse et les petites pour communier. Ce passage de l'offrande du corps de Dieu se fait dans le silence le plus absolu de sa part. Il retourne au banc, jusqu'à la fin de la messe. Un regard de remerciement à l'officiante, les petites dans les jambes, à courir vers la sortie, il sort en compagnie de son Epouse, de sa famille.
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Et tout ça vaut de l'Or

Josyane

Elle y dépose la prière du soir

Seigneur, ce jour s’achève et je viens vers toi pour t’offrir ma journée avec tout ce que j’ai pu y mettre de bon et de moins bon.
Pour tout ce que j’ai fait de bien aujourd’hui, je te remercie, car c’est grâce à ton aide que j’ai pu être utile aux autres.
Dans ta miséricorde, pardonne-moi mes négligences et mes fautes de ce jour.
Excuse ma médiocrité et mes oublis. Ne tiens pas compte des manques d’égard et d’attention dont j’ai pu me rendre coupable aujourd’hui.
Avec confiance, je me remets entre tes mains, je te confie mon sommeil, mes pensées,
mes joies et mes peines, sachant que tu es prêt à me pardonner mes faiblesse
et à m’assurer ton secours pour que demain je puisse me remettre à ton service
et à la disposition de tous ceux qui me sont chers.
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Josyane

Sont venus à la messe le 19 Novembre 1462

Dotyy
Galaad_le_pur
Shantaram

Merci à eux .

Elle enchaine sur une prière .

.
Réconcilie-moi avec moi même.
Que ta grande tristesse me rende confiance en moi,
me fasse exister à mes propres yeux !

Comment pourrais-je te rencontrer et aimer les autres,
si je ne m’aime plus et ne m’aime plus ?

Je voudrais avoir le courage de déverrouiller la parole.
Je tiens moi-même la clé !
Donne-moi la force de sortir de moi-même :
Dis-moi que je peux encore guérir.
Dans la lumière de ton regard et de ta parole.

Toi qui m’aimes tel que je suis et non tel que je rêve d’être,
aide-moi à vivre avec mes ombres et lumières,
mes douceurs et mes colères,
mes rires et mes larmes,
mon passé et mon présent.

Donne-moi de m'accueillir comme toi tu m’accueilles,
de m’aimer comme toi tu m’aimes.

Délivre-moi de la perfection que je veux donner.
Ouvre-moi à la sainteté que tu veux m’accorder.

Délivre-moi du remords de Judas qui, rentrant en lui-même,
n’a pas pu en sortir, épouvanté et désespéré devant l’immensité de son péché.

Accorde-moi le repentir de Pierre qui a su rencontrer ton regard,
appel silencieux chargé de tendresse,
et si je dois comme lui pleurer,
que ce ne soit pas sur mon orgueil humilié
mais sur ton amour offensé et blessé.
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Josyane

Ils ont assisté à la dernière messe :
Galaad_le_pur

Cela donnait envie de continuer ....
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Kaherdin

L’évêque d’Orléans était de passage à Blois pour une bien triste mission. Une fois sa tâche accomplie, il alla placarder une annonce sur le tableau d’affichage de l’église.

Blois, 17 décembre 1462

Mes chers enfants,
Je démets en ce jour sœur Josyane de sa charge de curé de Blois et de toutes les autres relevant du diocèse d’Orléans.
Sœur Josyane n’étant pas en accord avec la décision du conseil diocésain a décidé de démissionner de toutes ses charges, autant temporel qu’intemporel. Mon acte d’aujourd’hui officialise donc sa décision.
Afin que tous le sachent et qu’il n’y ait point d’ambiguïté sur le sujet, notre désaccord réside dans notre refus de baptiser une Giennoise qui se revendique non croyante. Les sacrements tels que le baptême et le mariage ne sont pas qu’un bout de papier, mais un engagement personnel envers la communauté Aristotélicienne.
Je prends donc temporairement la charge de l’église de Blois et tâcherais d’y officier autant que possible. Si quelqu’un désire s’engager dans la voie du Très Haut, qu’il n’hésite pas à venir me trouver. Il y a de multiples façons d’œuvrer pour le bonheur de tous.

Mes chers enfants, je vous demande pardon pour ce remue-ménage,
Aristotéliciennement vôtre,
Monseigneur Kaherdin Lidan.

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Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Ezze

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Garance_de_grimaud

[Messe du dimanche 11 janvier 1463]

De retour depuis quelques jours après une très longue absence de Blois, Garance pensait à la messe du matin. Elle se réveilla tôt ce jour par les petits cris de ses triplés qui avaient faim les petits monstres,elle se dépêcha de s'en occuper pour ne point réveiller leur papa qui ces temps ci passait ces nuits à ces devoirs pour devenir avocat et mettait un peu de pain a cuire.
Johsua, Adrian et Eliaz avaient eu ce qu'il fallait et se rendormirent gentillement, un doux baiser à l'homme de sa vie et elle descend prête pour prendre son petit déjeuner avant de filer à l'église.

Arrivé devant les grande portes, elle les poussent et entre en si signant, puis elle se dirige vers l'autel s'incline légèrement elle pose le petit panier rempli de pains brioché que son boulanger préférè avait fait,et va allumer les cierges,elle pose aussi le livre des Vertus sur le lutrin à la page choisie il ne restait plus qu'a sonner les cloches et attendre les fidèles.

Ding Dong....Ding Dong.... Ding Dong...!!!
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C'est de l' Or

Shantaram

Shanta mit une jolie robe pour se rendre à l'Eglise. Elle savait que son amie était revenue de son long voyage et allait reprendre du service au sein de l'Eglise. Elle en était ravie, et pour Blois et pour son amie qui suivait de longues études de théologie pour mener à bien la mission qu'elle s'était donnée.

la mairesse arriva devant l'église dont elle monta les quelques marches puis entra discrètement dans le bâtiment.

Elle fit quelques pas dans la nef, se signa et prit place sur un des côtés, attendant que l'officiante démarre la cérémonie.
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Laceter

[ Ding Dang Dong ]

Hum...Célestine, Joseph, Gustave, Adèle, y a quelqu'un à la porte! C'est qui pendant le repos dominical...

Il se frotte les yeux, cherche le corps de son Epouse pour de la chaleur à son réveil. Un bras sur le traversin vide à son côté:

Hum ?

Laceter se redresse sur les coudes, les yeux mi-clos, l'esprit embrumé de sa longue nuit aux cours et examens. Il s'était couché au chant du coq, avec un oeil sur Garance et les triplés. Et quelques allers venus pour les jumelles, à la chambre mitoyenne. Des pauses nécessaires pour lire, relire ses réponses. Avoir des éclairs de génie pour certaines plaidoiries:

Dimanche, bon sang, la messe....

Et les cloches qui résonnent à travers la demeure, il fait un bond hors du lit:

Rhaaa mais ça va, Garance, lâche-les ses cloches, à moins qu'elle soit restée accrochée par mégarde....

Courage, panique. Il courre dans tous les sens partout. Il prépare toute la famille présente à leur havre de Paix:

La messe, la messe!!!

Il habille Joshua, Adrian et Eliaz tandis que Maelys et Jade se montrent à la porte de la chambre:

Les filles, je suis à vous. Papa arrive, mettez sur vos lits, les habits que vous voulez...

Le couffin aménagé pour les trois petits gars, Laceter le porte jusqu'à la chambre à côté pour rejoindre ses deux filles, le pose sur un des lits, bisous et câlins à toute la clique:

Ca va, les filles, allez, je m'occupe de vous. Qui a besoin d'aide, qui veut...

Au bout de dix minutes, tout ce beau monde est à l'entrée, près à franchir la porte. Il vérifie bien que tous ont ce qu'il faut pour être bien au chaud, curieusement, seul lui, a de grands frissons suite à son bain rapide, encore en train, de se sécher les cheveux énergiquement:

On va rejoindre Maman à l'église....

Il enfile son mantel, un bonnet bien enfoncé, gants, bottes. Il prend le couffin, une fille à chacune de ses mains, et les voilà qui traversent les rues. Ils pénètrent dans l'église. Le tour des signes de croix sur chaque front. Un salut à Shanta, la bise. Puisqu'elle a tant hâte de découvrir les nouveaux né, il vient se glisser au banc là où elle se tient avec le couffin qu'il lui tend, le temps qu'il fasse passer les jumelles pour accéder au banc.

Une fois fait, il envoie un baiser à son Epouse, ravi d'être présent, à l'heure. Son regard ne la quitte pas.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Elle vit arrivé son amie Shanta, un petit signe de la tête pour l’accueillir, d'autres personnes ariverent et sa petite famille au complet, un sourire se fit au moment ou Laceter la regarde.
L'office commença par la priére du pardon.

Bonjour a tous, et bienvenue dans la maison du seigneur. Je suis très heureuse de vous accueillir pour célébrer ensembles la messe dominicale.

elle fit une courte pause et dit ;

Disons ensemble la priére du pardon

Citation:

« Un matin, Aristote avait une mine préoccupée. Son fidèle Sargas, qui fréquentait le lycée depuis des mois, vint à sa rencontre pour s’enquérir de son sort. Le maître lui fit cette réponse…

Aristote : "Cette nuit, mon cher disciple, j’ai fait un rêve."

Sargas : "Ah oui, maître ? Racontez-moi."

Aristote : "Certes oui. J’ai songé qu’en orient existait une cité merveilleuse."

Sargas : "Quel genre de cité ?"

Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."

Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"

Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.

Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.

La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur age, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.

La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."

Sargas : "Par ma foi, voilà une formidable cité que vous me décrivez."

Aristote : "Certes, c’est vrai. Et j’ai la conviction intime qu’elle doit exister, quelque part."

Sargas : "Croyez-vous, maître ? N’est-ce pas là un simple songe ?"

Aristote : "Non, je crois plutôt qu’il s’agit d’une prémonition. Et je veux m’en assurer par moi même. J’ai fait mon temps ici, et de ta condition de disciple, tu vas passer maître. Le lycée t’appartient."

Sargas : "Comment, maître ? Mais j’ai encore beaucoup à apprendre."

Aristote : "De moi, non, mon cher ami."

Et le maître, toujours aussi grave, laissa Sargas décontenancé, pour s’intéresser aux préparatifs de son voyage en orient… »

Elle resta silencieuse un court instant, le temps pour elle de rassembler ses idées en vue du commentaire....

«Dans un monde ou tout semble s’acheter, même les valeurs morale et éthiques pour acquérir un pouvoir illusoire , il est difficile d’imaginer ce Songe comme étant une possibilité.
Ou que cette Cité si fabuleuse doit exister autre part que dans un lieu lointain.
Pourtant, Aristote nous donne les principes nécessaires à l'accomplissement d’une telle Cité ici-même. »
« Comme nous l’explique Aristote, la société est divisée en trois cercles concentriques, ces cercles sont de dimensions différentes mais étroitement liés. Chacun à sa place et ses responsabilité.
Tous partagent la même foi, les mêmes valeurs et les mêmes buts. Mais ils accueillent les étrangers sans crainte, car soudés et confiants.
De part leurs exemples, ils montrent et partage leurs valeurs et de ce fait, exporte leur harmonie.

Ce qui n’est pas mentionnés mais sous entendus est que l’appartenance à chacun de ces cercles est un choix.
Un choix qui doit être fait pour le bien-être de toute la Cité et non à sa personne.
Ce choix est ainsi respecté par tous. Le lien invisible qui unis tous ces cercles reste la foy, l‘amitié et la confiance.
Sans cela, ce lien si fragile et pourtant si fort ...Est affaiblit»

« Nous sommes encore très loin de cette Cité parfaite, mais en tant qu’Aristotéliciens nous avons toutes ses qualités et ses principes pour réussir a bâtir cette Cité.
Si nous partageons tous ensemble et semons la graine de ces principes dans l’esprit de tous, nous avancerons vers ce but .
Pour cela, il faut de la patience et du courage. À nous de donner l’exemple pour démontrer que ces principes fonctionnent et qu’il est possible de construire ici-même cette Harmonie.
Que ce soit pour un village, un Comté, Un Royaume ou un Ordre. »

La jeune femme laissa passer quelques instants, le temps de laisser tout le monde a réfléchir a l importance de son sermon.
Elle repris lentement et silencieusement le chemin de l autel.
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C'est de l' Or

Laceter

Concentré comme il peut avec tous les enfants, il récite:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Mains croisées devant lui, il se perd dans la lecture du Jour. Que dire ? Comme à chaque fois, le choix du texte et les paroles de son Epouse sont si simples, pures et réalistes. Il est touché à chacune de ses messes. Il prend conscience de beaucoup de choses en silence, bien en méditation. Le sermon a un impact irrémédiable en lui. Il redresse la tête pour suivre Garance remontée vers l'autel.
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Et tout ça vaut de l'Or

Shantaram

Shanta sourit en voyant arriver Laceter qui lui confit un des trois couffins. Puis salue son amie diaconesse.

La cérémonie démarre... la jeune mairesse récite la demande de pardon à l'unisson

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

puis elle écoute le texte et le sermon. Quelle justesse dans les propos tenus ! Ces paroles raisonnent au plus profond d 'elle-même. Mais combien est-il difficile de mettre en actes ce qui est dit...
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Garance_de_grimaud

Elle reprit la parole, pour réciter le credo

--Venez communier mes freres et soeurs, partageons ce maigre repas, mais si réconfortant, symbole de notre amitié et de l'Amour de Dieu.

Les communiants ayant reprit leur place, elle prit quelques minutes de priéres en fermant ses yeux , puis regarde de nouveau l'assemblée

-Que la Lumière de Dieu soit votre guide et vos amis, votre bâton de marche... La route est longue, mais ô combien douce et belle. Et ce chaud Soleil au bout du chemin où attendent Dieu, Aristote, Christos , qu'il soit votre unique et ultime but! Allez en paix mes frères et sœurs!

-Merci à tous d'être venu rendre grâce au Très-Haut en ce dimanche et prenez chacun un petit pain brioché avant de quitter ce lieu

Garance rejoins la sacristie pour enlever la tenue d’officiante et elle va retrouver sa famille.
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C'est de l' Or

Laceter

Solennel, bien entouré par sa famille et leur amie Shanta, Laceter prononce le crédo, dans un long murmure presque à lui-même, chaque main dans une de ses filles, un regard protecteur sur le couffin des trois petits gars:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN

La fin de la Cérémonie convie tous vers la sortie, pour quitter l'église après avoir soufflé les bougies, jeter un oeil à l'ensemble, fermé avec soin les portes à double tour, pour que tout soit en sécurité, et que le lieu soit respecté. Blois, depuis quelque temps, laisse présager bien des désordres moraux et délictueux, autant être prévoyant, et que le patrimoine religieux reste intact.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

[ Messe du dimanche 18 janvier 1463]

Elle court depuis sa maison, donne un tour de clé à la petite porte de la sacristie entre, passe devant l'autel s'incline légèrement et se signe, puis va ouvrir les grandes porte de l' Église, signe que les villageois et voyageurs pouvaient entrer à leur tour.
Garance allume les cierges , pose le livre des Vertus à sa place sur le lutrin, allume le cierge à coté, elle retourne à la sacristie, prendre le vin et le pain pour la communion, elle ne revêtit aucun vêtements réservé à ceux qui était ordonné, diacre, diaconesse au prêtre, elle ne l'était pas encore, mais encore dans ses cours de théologie presque à la fin, mais l'archidiaconesse en Orléans, qui elle officiait à Gien lui avait permis d’officier le dimanche et seulement cela, pour le reste, il fallait avoir la licence en théologie.
C'est avec le sourire qu'elle va sonné les cloches.

Ding-Dong...Ding-Dong...Ding-Dong

Garance retourne vers l'autel, attend les chrétiens espérant qu'ils viendraient en nombre.
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C'est de l' Or

Reki_de_grimaud

La veille toute la famille était bien arrivée à Blois. Et après une journée de repos, Reki ce dimanche se leva un rien plus tôt. Le petit déjeuner avalé, il fit un brin de toilette. Les cloches sonnaient déjà et c'est avec joie qu'il se dirigea vers l'église où sa fille allait faire la messe.
Pénétrant dans le lieu saint, il alla s'asseoir au premier rang et attendit le début de la cérémonie avec plaisir.
Garance attendait près de l'autel, il lui fit un signe de la main.
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Shantaram

Aujourd'hui c'est dimanche ! jour de messe. Depuis que Garance est revenue à Blois, Shanta essaie de ne pas rater la cérémonie religieuse que son amie anime avec brio.

Ce dimanche 18 janvier de l'An 1463 est un jour particulier pour son amie, son papa Reki est à Blois et sera très certainement à la messe pour y écouter sa fille célébrer.

La jeune mairesse allonge donc le pas au son des cloches pour ne pas être en retard. Elle est emmitouflée dans sa cape pour se cacher du froid bien vif en cette saison.

Elle entre dans l'Eglise, y salue Reki, fait un signe amical à Garance, déjà rendue devant l'Hotel - se signe et s'agenouille puis s'assied sur un côté de l'allée centrale. En attendant, elle pense à celui qu''elle aimerait tant avoir près d'elle mais qui n'est plus beaucoup disponible depuis de trop longs jours... Notre blondinette est un peu triste, mais son tempérament de battante l'empêche de désespérer... Malheureusement elle sait que la vie n'est pas toujours simple... Elle verra ce que l'avenir lui réserve... Elle n'a pas d'autre choix...

Elle va dédier cette messe à son amour incertain. Elle fait confiance au très haut.
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Laceter

Laceter est là, présent. Il met juste un peu plus de temps parce qu'il a une famille à préparer, pour la messe. Les parents et la famille de Garance sont de passage, pendant une semaine, ils ont décidés de venir voir leur fille et leur gendre. Il compte bien faire comprendre, qu'aujourd'hui, il fait parti de l'ensemble, de sa vie, et ne pas être mit de côté. Les filles prêtes grâce à l'aide de la Gouvernante, ils parviennent à temps aux sons des cloches. La porte s'ouvre, il fait signer tout le monde. Un coucou de la main à Shanta, un sourire vers l'Officiante, puis il se dirige droit sur Reki. Il lui tend le couffin avec les trois gars:

Belle la vie, pas vrai, Reki. Donne-moi un coup de main, tes petits-enfants, en ont besoin aussi, merci!

Il fait passer Maelys et Jade devant son Beau-Pére, pour les placer entre les deux hommes:

N'oubliez pas vos petites-filles, elles adorent les bisous et les câlins.

Il fait un clin d'oeil à son Epouse, tout va bien. Il tente de se réveiller, tous les dimanches, avec cette joie, de préparation cérémonial familial . Il aurait espéré un peu d'aide de sa Belle-Famille. Ce sera pour une prochaine fois.
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Et tout ça vaut de l'Or

Mael_de_grimaud

Maël et son namoureuse entre dans l' eglise, le petit bonhomme fait un signe de croix sur son visage, voulant faire comme les grands, enfin juste pour ça, car pour le reste il ne voulait pas leur ressembler.
Il garde bien la main de Maevha dans la sienne et s'avance pour s'asseoir sur un banc et attend le début de la messe dite par sa grande sœur, il la trouvait jolie sa sœur, mais la plus jolie étant son namoureuse à lui sa princesse.
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Reki_de_grimaud

Il s'était faufilé sans bruit pour rejoindre l'église. Laissant son gendre avec les petits, il avait quand même espéré que son épouse s'occupe des petits pour aller à l'office.
Quant il vit arriver Laceter et toute sa petite famille il eut une pensée pour son épouse qui avait eu le sommeil lourd et une autre pour ce gendre qui avait eu la charge de s'occuper seul des petits.
Les jumelles entre eux d'eux, il les embrassait l'une et l'autre.
Puis un couffin vint atterrir à ses pieds, 3 p'tits gars, heureusement encore en pleine digestion. Il leur fit une petite caresse sur le visage à chacun et enfin salua son gendre.

Elle est belle la vie, comme tu dis. Tu arrives seul, Sixtine ne t'a pas accompagné? Je pensais qu'elle te donnerait un coup de main pour les petits.
Bah, on rentrera ensemble et je m'occuperai des jumelles, de Mael et Maevha. Toi tu auras les p'tits gars, c'est un bon plan, non?
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Garance_de_grimaud

Depuis sa place, elle voyait entré son papa, elle incline la tête avec un large sourire pour l’accueillir dans la maison de Dieu,puis vient son amie Shanta, elle fit pareil.

Laceter arriva avec ces enfants comme à chaque dimanche, c'est qu'il assurait avec les petits, ils les habillaient chaudement, surtout les petit gars qui sortaient que le dimanche. Elle sourit au clin d’œil de son Époux, c'est d'un simple sourit qu'elle l'accueille lui aussi, elle irait bien l'embrasser mais sa fonction ne lui permettait pas, mais le cœur y était.
Laceter était suivit de prés par Maël et son amoureuse Maevha.

Les villageois prenaient aussi place dans l’Église, l'office pouvait commencé. Garance prit la parole.

Bonjour a tous, et bienvenue dans la maison du seigneur. Je suis très heureuse de vous accueillir pour célébrer ensembles la messe dominicale. Heureuse aussi d'accueillir mes parents en cette Église venus de Lorraine et aussi tout les autres voyageurs qui font une halte en nos mur.

elle fit une courte pause et dit ;

Disons ensemble la priére du pardon

Elle laisse quelques secondes à chacun de prier, le temps à elle d'aller vers le lutrin, sur lequel est poser le livre des Vertus.
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C'est de l' Or

Laceter

Un hochement de tête à Reki. Cela lui convient. Un bruit discret attire son attention sur Mael et Maevah, les deux zamoureux. Il a finit par reprendre leurs expressions à tous les deux. Touchants et adorables, y a pas d'autres mots. Son regard se perd sur cette belle image, qui lui rappelle un autre couple, mais en adulte. Il leur sourit. Il n'est pas aisé de trouver sa place dans une aussi grande famille, Laceter en sait quelque chose. Puis il retourne à la messe , songeant qu'il faudrait sans nulle doute, tenté de motiver sa Belle-Maman pour la semaine à venir:

Le voyage et le changement d'air sont plein de bonnes choses, et peuvent être épuisants parfois les premiers jours...

Il entend la voix de son Epouse, donner la suite par la prière du pardon, qu'il récite à son tour, tête un peu penchée en avant, plongé aux mots précis qu'il articule:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il garde un oeil sur les Jumelles si elles sont sages et suivent.
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Et tout ça vaut de l'Or

Reki_de_grimaud

Puis vint le temps de la prière du pardon, et tout en jetant un coup d'oeil aux plus grands, il récitait à la suite de Garance
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Shantaram

Citation:

Shanta récite la prière du pardon... Oui pardonner c'est essentiel pour vivre en paix et construire l'avenir... Elle le sait et prie le très haut pour l'aider à appliquer cette prière.
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Garance_de_grimaud

Tout le monde avait réciter la priére, elle ouvre le livre des Vertus, pour la lecture du jour.

Je vais vous lire un passage du Livre II des Vertus, chapitre XIII

Elle prend une grande inspiration et commence de lire

Citation:

Elle fait un instant silence, pour reprendre la parole.

Dans ce passage, qu'est ce que nous apprenons? Nous devons nous entourer de vrais amis, de gens sur lesquels nous pouvons compter en toutes circonstances.
QUI PARMI VOUS PEUT ÊTRE DÉFINITIVEMENT CONVAINCU D’ÊTRE BIEN ENTOURE?

Elle reprend une voix normale et jette un regard sur les personnes présente.

Oui, qui peut être convaincu d’être bien entouré? qui peut prétendre être sur de ses amis?
En vérité, je vous le dis, il ne peut pas y avoir d'amitié si il n'y a pas une réciprocité mutuelle entre les gens. Si vous donnez, vous devez recevoir. Si vous recevez, vous devez donner.

Malheur à ceux qui profitent de la gentillesse d'autrui, car ils seront punis dans le royaume de Dieu,
Malheur à ceux qui se prétendent être de vrais amis, car ils seront entourés par les démons,
Malheur à ceux qui complotent dans le dos de leurs amis, car ceux-la seront ecrasés sous le pied du Sans-Nom pour l'eternité!!...

Mes enfants, entourez vous de gens qui savent aussi bien donner que recevoir, ne vous éparpillez pas dans une multitude de fausses amitiés, et faites confiance au Tres-Haut pour vous guider vers les chemins de la vérité.
C'etait la parole du jour pour que vous trouviez le bonheur en ce monde, ce bonheur si difficile à atteindre, et auquel chacun a droit....

Garance laisse aux fidèles de méditer sur le sermon et la lecture.Elle refleurissait elle même sur son entourage, des amis"es"? en avait-elle de vrais amis à qui on peut tout demander? qu'ils puisse garder les secrets, ceux sur qui on peut compter lors des problèmes, être présents.Fallait-il compter que sur soit?

A présent nous allons réciter le Credo

C'est de l' Or

Reki_de_grimaud

Joli histoire, joli sermon, sa fille s'en tirait bien, il était très fier d'elle.
C'est aussi vrai que les amis, une main lui suffisait pour les compter. Le reste des connaissances qui venaient le voir pour des services. mais peu importe, c'est le propre de l'homme de recevoir et d'oublier de donner.
Puis il récita le Credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN
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Laceter

Il écoute en silence, son coeur s'étreigne à chacun des sermons dont Garance fait les choix. Un baiser sur les cheveux des jumelles, le Credo s'ensuit:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN

Il relève la tête, le regard plein d'émotion en cet instant. Un homme heureux et comblé.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Elle signa le pain et le vin en disant tout bas une prière, puis prend le pain et le coupe en plusieurs moreaux, ensuite elle invita les fidéles à la communion.

Venez communier mes frères et sœurs, partageons ce maigre repas, mais si réconfortant, symbole de notre amitié et de l'Amour de Dieu.

L'office se terminait

Que la paix du Dieu soit avec vous.
Et avec votre esprit
Louons Dieu et ses prophètes Aristote et Christos

Allez dans la paix ,que Dieu vous bénissent

Bon dimanche à tous

Elle rangea le calice, la coupe qui avait reçu le pain de Dieu et les rangent à la sacristie à leur place, ferme bien tout et rejoins toute sa famille pour un repas.
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C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

[Messe dominicale ; Dimanche 25 janvier 1463]

Dimanche, réveiller par la lumière du jour et non pas avec les pleures de ses garçons, Garance ouvre doucement ses yeux, regarde son Époux lui aussi endormi, un tendre baiser et elle se prépare, puis va prendre son petit déjeuner à la hâte il était presque dix heures, l'heure d'aller à l’Église.

C'est rapidement qu'elle ouvrit l’Église, s'agenouille devant l'autel avec une courte prière et va à la sacristie préparer le pain et le vin pour l'office qu'elle vient poser sur l'autel et allume les bougies, tout était prêt il ne manquait plus qu’a sonner les cloches pour appeler les fidèles.

Ding-Dang-Dong...Ding-Dang-Dong...Ding-Dang-Dong

Garance se place devant l'autel et attend les fidèles qui commencent à entrer et prendre place.
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C'est de l' Or

Rosemay

Les cloches appelaient les fidèles, Rose prit le chemin de l'église, cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus assisté à l'office du dimanche. Elle entra dans l'édifice et s'installa silencieusement dans un coin pour suivre la messe.

Beaucoup de choses avaient changé dans sa vie, il fallait se reconstruire et suivre une autre route. Elle était prête aujourd'hui à affronter ses nouveaux choix.

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Laceter

[ On ne perd ni le rythme, ni l'envie ]

Un entrainement presque. Et c'est au pied de l'escalier en bas dans le salon que les cloches sonnent à la volée comme celles que son Epouse est en train de faire carillonner:

Les filles, Jade et Maelys, on y vaaaa...

Tout le monde avait prit le petit déjeuner un peu tard. L'hiver long, le froid persistant, les études dont il n'en voit pas la fin dont il lui tarde d'en passer les épreuves, Laceter sent en lui une forme d'exaltation. Les filles font irruption en haut de l'escalier, prêtes, habillées avec Célestine la Gouvernante les suivant:

Oh dis P'pas, nous pas zourde

Elles dévalent avec leur allure maladroite pour venir stopper net à ses jambes. Il ne répond pas à la remarque. Même ses filles le trouve lassant à priori. Il sourit, se penche, leur fait un câlin dans les bras, de tendres bisous sur les joues, sur leurs mines endormies:

C'est dur ce matin, on dirait...

Un frottement de l'oeil des jumelles:

Voui...

Il enfile son mantel, prend le couffin bien emmitouflé de couvertures, avec les trois petits gars. La porte ouverte, pour que toute cette famille s'envole du nid pour retrouver leur Mère et Femme de sa vie:

A tout à l'heure, Célestine, Gustave ...Adèle...Jospeh!

Hop hop, et ça trottine à travers la ville sans se soucier de ce que peut faire ce village. Pas l'envie, pas le temps, déjà faire ce que lui doit et a envie. Ils font leur entrée au sein de l'église. Une tournée générale de signe de croix pour tous. Ils apprendront bien assez tôt les tournées générales pour d'autre chose plus distractives. Un hochement de tête en salutation même s'il sait que ce sera ignoré mais au moins, il n'aura rien à se reprocher. Pardonne à ton prochain car tu ne sauras point qui te pardonnera ou pas.

Il se cale bien entre les bancs pour bien voir son Epouse. Un sourire lui est adressé, un regard tendre tandis qu'il s'affaire à installer leur petite famille.

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Et tout ça vaut de l'Or

Mael_de_grimaud

C'est discrètement, que Maël se prépare pour aller à l'office, les cloches avaient sonnées à toutes volées, il imagine sa sœur Garance au bout de la corde tirant dessus et remontant avec, cette idée le fessait rire tout seul. Le voilà prêt, il entend son beau-frère s'occupé des ces enfants, la porte se referme le jeune Maël attend un peu qu'ils s'éloignent et à son tour ouvre la porte de la demeure et les suit de loin , ne voulant pas se perdre.
Il se faufile dans l'église, fait un signe de croix et s'installe sur un banc, il regarde de ci de là attendant que l'office commence
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--.celestine_

Célestine suivait la famille de prêt, comme tout les dimanches. A son tour elle entre dans édifice, se signe et va rejoindre les petites demoiselles Jade et Maelys et les triplés ainsi de leur papa. Un léger sourire à officiante en inclinant la tête comme pour lui dire que tout va bien et sous contrôle.

Après une courte prière, elle regarde les petits dans leur couffins et donne une image de la Vierge aux demoiselles.

Garance_de_grimaud

Garance vint s'agenouiller au pied de l'autel, faisant une courte prière intérieure puis se tournait vers les fidèles.

Soyez les bienvenus dans la maison du Très-Haut, qui est aussi votre maison, puisque c'est ici que nous nous y réunissons en famille. Mais avant confessons-nous à Dieu pour tout les péchés que nous avons commis.

Citation:

Se dirigeant vers le lutrin, Garance ouvrit la page choisie et lut un paragraphe du livre des Vertus.

Citation:

Livre de la Création
Chapitre IV - « Le Doute »

1 Le petit groupe décida de s’arrêter un moment. Ils s’installèrent sur une colline verdoyante, où poussaient de superbes fleurs que les abeilles venaient butiner. Une légère brise venait courber l’herbe. Les oiseaux chantaient. Les étoiles venaient éclairer les créatures pendant qu’elles posaient leurs sacs à terre et s’asseyaient en cercle. L’ambiance était maussade, car elles se posaient toutes la même question.

2 Toutes les espèces qu’elles avaient rencontrées était doté d’un talent particulier. Les vaches, créatures qui broutaient placidement l’herbe, avaient une nombreuse famille. Les moutons avaient une laine douce et volumineuse. Les ailes des oiseaux leur servaient à parcourir le monde en volant. Les chevaux, nobles et fougueux animaux, galopaient à la vitesse de l’éclair. Les poissons étaient les maîtres des vastes océans. Les cochons étaient puissants et farouches.

3 Même les végétaux étaient dotés de talents uniques. Les chênes étaient dotés d’une longévité qui n’avait rien à envier à leur taille. Le blé se multipliait à l’envi, couvrant de larges territoires. Le maïs avait ses épis, gorgés de vie. Les fruits avaient un délicieux goût sucré et les légumes des senteurs appétissantes. Et le petit groupe s’interrogeait. Mais pourquoi leur espèce n’avait-elle aucun talent particulier ?

4 Certes, les créatures du petit groupe avaient des mains, mais leur force n’égalait pas celle du cochon. Certes, elles avaient des jambes, mais elles ne les amenaient pas aussi loin que les oiseaux et pas aussi vite que les chevaux. Certes, elles pouvaient procréer, mais pas autant que les vaches ou le blé. Certes, certaines étaient barbues, mais c’était une bien piètre consolation comparé à la volumineuse laine des moutons.

5 Certes, elles étaient pleines de vie et de santé, mais bien moins que le maïs, les fruits et les légumes. Et elles n’osèrent même pas se comparer à la longévité et à la taille des chênes. Toutes ces créatures, animales comme végétales, avaient de sérieux arguments pour affirmer, tel qu’elles le faisaient, qu’elles étaient les préférées de Dieu. Leurs talents étaient uniques. Alors, le petit groupe essaya de se trouver un talent qui était propre à son espèce.

6 Son espèce se tenait debout. Mais quel avantage cela lui donnait ? "Aucun", répondirent de concert tous les membres du groupe. Leurs mains leur servaient à construire des outils, mais c’était pour compenser le manque de griffes ou d’autres organes. Ainsi, leur estomac était si faible qu’il leur fallait cuire la viande pour la manger. Et leurs yeux étaient si peu perçants, contrairement aux chats ou aux hiboux, qu’il leur fallait s’éclairer dans le noir. Leur fourrure était si peu épaisse qu’ils devaient s’abriter lorsque la pluie, la neige ou la grêle tombaient ou lorsque le vent soufflait trop fort.

7 Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, qu’Il les méprisait, qu’ils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant s’était installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.

8 Mais l’un d’eux était resté à l’écart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un faible d’esprit. Il leur répondait souvent "Heureux les pauvres en esprit...", mais ne savait que rajouter à cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme s’appelait Oane.

Spyosu

Chers soeurs et frères, le doute est dans nos esprits bien plus souvent que l'on ne le voudrait. La vie de tous les jours est faite de joie et de tristesse tour à tour. Ne doutez pas chers fidèles, chacun de vous contribue au bonheur des autres. Si vous vous sentez inutile ou mal compris, mal aimé, priez le Très-Haut. Soyez confiants, Notre Seigneur nous entend toujours mais il nous a laissé notre libre arbitre et la solution de vos soucis, c'est vous qui la trouverez.

Elle quelques instants les fidèles réfléchir au sermon et va devant l' autel, pour la suite de l'office
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C'est de l' Or

Reki_de_grimaud

Deuxième dimanche à Blois, les cloches avaient sonnés depuis bien longtemps, mais Reki se sentait si fatigué qu'il s'était rendormi.
A son réveil, la maison était vide. Après une toilette sommaire, il courut jusqu'à l'église pour la messe.
Il arrivait tout essoufflé et prit place dans le fond, il assistait ainsi à la fin du sermon et tout bas, il se mit à réciter la prière du pardon.
Sa fille lui pardonnerait son retard, il l'espérait.
De loin, il vit l'époux de sa fille qui avait une fois de plus bien assuré lui.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Shantaram

Shanta arriva ce dimanche en retard à la cérémonie religieuse... Elle en était toute penaud car ce n était point dans ses habitudes... Mais la veille elle avait glissé sur une plaque de verglas et c est le dos tout meurtri qu'elle s'était couchée. La nuit avait été dure et le réveil difficile ! dans son sommeil elle entendit bien les cloches sonner mais elle ne réussissait pas à s'éveiller. Le contre coup de la chute, la fatigue la maintenaient dans une torpeur peu habituelle chez elle... Elle s'éveilla soudain, se redressant très vite... mais une douleur fulgurante dans le dos au niveau des épaules, la rappela à ses douloureux souvenirs... Elle ne put s'empêcher de crier... Mais les cloches sonnaient, une toilette rapide, autant qu'elle le put avec ses courbatures, elle enfile sa robe du dimanche, se peigne rapidement et marche le plus rapidement possible vers l 'Eglise... La porte est déjà fermée... Elle tente de la pousser mais ne le peut pas... L'effort de la poussée, provoque encore une douleur qui irradie son pauvre dos endolori... La jeune mairesse décide de se mettre dos contre la porte et la pousser ainsi... Elle entre enfin, et s'installe discrètement au fond de l'église. L'officiante a déjà lu le texte du livre des vertus. Elle en entend la fin... Tant pis, se dit-elle, je vais réciter la prière du pardon...

Citation:

La jeune femme s'agenouille et se dit que prononcer tout bas le Credo ne serait pas non plus du luxe... Ce qu'elle fit aussitôt...

Citation:

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Laceter

Un tour de tête aux arrivées. Un sourire pour les accueillir. Il se replonge dans les paroles dominicales de son Epouse. Il se confesse:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il la suivit dans son déplacement par son seul regard, jusqu'au lutrin où elle fait lecture d'un texte. Plongé dans les mots résonnant tel un écho dans l'église, un oeil protecteur et doux sur ses enfants, sa famille, Garance dont une belle aura l'entoure, ce qui le fait l'admirer, la contempler. Il l'écoute.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Devant l'autel, les mains légèrement écartées elle s'adresse aux fidèles.

Avant de partager le pain et le vin de l'amitié, prions ensemble et récitons le Credo.

Citation:

Puis vint le moment de la communion.

Approchez pour partager le pain et le vin

Le pain rompu chacun des fidèles en reçut un morceau.

Que la paix du Dieu soit avec vous.
Et avec votre esprit
Louons Dieu et ses prophètes Aristote et Christos

La communion distribuée, Garance sourit à l'assistance et avant de les laisser partir à leur repas, elle dit encore quelques mots.

Bon dimanche à tous et une bonne semaine, à dimanche prochain

Elle range tout ce qu'il y a sur l'autel, va chercher le livre des Vertus et met tout dans la sacristie à l'abri de tout, puis rejoins sa famille et referme l'Eglise
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C'est de l' Or

Laceter

Il récite le Credo si cher à leurs coeurs:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN

Au moment de la Communion, il prépare les filles devant lui pour qu'elles aillent au devant de Garance pour qu'elles leur offre l'hostie, Laceter a la suite avec un doux sourire complice à son Epouse. Une main dans chaque dos des Jumelles, il les raccompagne auprès du couffin des trois bébés remit en charge de surveillance aux autres fidèles et croyants.

Et le Dimanche suit son cours à la fin de la messe. Sa famille rassemblée pour un repos dominical, Garance et leurs enfants.
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Et tout ça vaut de l'Or

Rosemay

Rose avait suivit la messe, salué d'un signe de tête les arrivants, récité les prières, écouté les paroles de l'officiante... "Le doute"... Elle en avait eu, et pas qu'un. Mais aujourd'hui elle était sereine. Elle avait enfin compris que l'on pouvait donner tout l'amour du monde, si il n'était pas partagé, mieux valait y renoncer.

A la fin de l'office elle se leva pour quitter l'église. Non sans avoir au passage saluer les personnes présentes et plus particulièrement Shan, qu'elle embrassa amicalement avant de sortir.
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Garance_de_grimaud

[Messe du dimanche 1 février 1463]

La maison est encore calme chez les de Bellefort-Grimaud et le froid se fait ressentir, les bûches sont presque consumées, Garance se réveille doucement, s'étire, pose son regard sur son Époux qui dort profondément, elle sourit, elle pose ses lèvres sur les siennes et Garance se lève, remet quelque bûches dans l’âtre pour que son petit monde n'est pas froid et se prépare pour prendre son petit déjeuner avec Jade et Maelys qui sont déjà a prendre leur petit déjeuner, une bise à chacune, son petit déjeuner avalé et Garance file à L’Église.

Elle pousse les lourde portes, entre et avance jusqu’à l' autel ou elle s'agenouille, se signe et fait une courte prière silencieuse, se relève et va en sacristie prépare le livre des Vertus, le vin et le pain, qu'elle apporte sur l'autel, allume les cierges et bougies, il ne restait plu qu’a sonner les cloches appelant les fidèles.

Ding-Dang-Dong...Ding-Dang-Dong...Ding-Dang-Dong
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C'est de l' Or

Rosemay

Une semaine de passée encore et les cloches de nouveau appelaient les villageois à l'église. Chaudement couverte Rose en prit le chemin. Elle avait des décisions à prendre et quoi de mieux que le Très Haut pour puiser la force de les assumer ensuite.

Elle entra dans l'édifice, où elle retrouvait chaque fois ce calme et cette paix qu'elle recherchait. L'officiante était là et Rose la salua d'un signe de tête et d'un sourire avant de prendre place dans un coin.
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--.celestine_

C'est après avoir prit un bon petit déjeuner avec les jumelles Jade et Maelys et leur mère que Célestine finit de préparer les jumelles pendant que leur mère va à l' Église pour l'office, le maître des lieux lui s'occupe de ces garçons.

Célestine met les mantels aux demoiselles et enfile le sien, bonnets et gants sont de rigueur, le froid était glacial. Toutes les trois arrivent sur le parvis, poussent à trois les lourdes portes, les referme.
Elles se signent et vont prendre place sur le premier banc, un sourire à l’officiante avec un petit hochement de tête.

Laceter

[ Entre Hommes, enfin ]

C'est au bruit général dans la maison , les cloches, que Laceter se réveille. Sur ses pieds en peu de temps, lavé, habillé. Il voit à la porte d'entrée Célestine prête avec les filles, à qui, il fait un tendre câlin:

Je vous rejoins, avec Joshua, Adrian et Eliaz, à tout de suite.

Un passage éclair en cuisine pour se prendre un petit déjeuner rapide. Le couffin avec la couverture, les jumeaux habillés par son Epouse. Il se perd avec des gouzis gouzis à ses petits chérubins:

Héhé, entre mecs, on est, un peu.

Il les prend à tour de rôle dans ses bras, les berce un peu contre lui, avant de les déposer dans le couffin, de bien les recouvrir. Un oeil partout, puis il quitte la maison direction l'église. Il entre, se signe, signe les petits fronts de son pouce. Il hoche de la tête à Rosemay, va s'installer près de Célestine avec un sourire complice à Garance.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Garance vit arrivé Rose qu'elle avait déja croisé y a quelque temps, puis vint Célestine avec Jade et Maelys, ses filles elle sourit à tout le monde et entre Laceter et le couffin à bout de bras, un large sourire complice, les yeux brillant quand elle croise son regard.
Il était temps de commencer l'office.

Bienvenus dans la maison du Très Haut.Entrez et venez vous reposer le cœur et l'esprit .Que la paix de Christos et la sagesse d'Aristote soient sur vous .
Je vais commencer par la confession .

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les saints,
J'ai beaucoup pêché,
En pensé, en parole, par action et par omission.
Je supplie les saints,
De prier le créateur pour moi.
Que le très haut m'accorde son pardon,
L'absolution et la rémission
De tous mes pêchés.

Elle se dirige vers le lutrin ou est poser le livre des Vertus ouvert à la page choisie pour la lecture

Mes chers frères et sœurs je vais vous lire un extrait du livre des Vertus et vous incitez à une réflexion sur votre Foi.

Citation:

Livre de l’Éclipse
Chapitre VII - « Le paradis »

1 Les sept anges se tenaient face à moi. Ils arboraient un grand sourire plein de gentillesse que venait souligner leur regard plein de tendresse. Pour la première fois depuis que j’avais laissé mon chien seul dans le champ, je me détendis et m’emplis de la sérénité qu’ils dégageaient. Ils m’aidèrent à me lever et Michel, le plus robuste, me fit monter sur son dos. Je rougis à l’idée de chevaucher un Archange comme un cheval. Mais ils rirent tous, voyant la gêne s’afficher sur mon visage. Ces rires n’étaient pas moqueurs, mais pleins d’amitié.

2 Alors, sept grandes paires d’ailes magnifiques s’étendirent. Ils s’approchèrent du bord et se laissèrent tomber. Je hurlai de terreur, mais mon cri s’étouffa lorsque les Archanges redressèrent leur vol et s’envolèrent vers la soleil. Je pus voir sous moi l’ensemble de la lune et me promis intérieurement, si l’occasion m’en était donnée, de toujours vivre dans la vertu, suivant les préceptes d’Aristote et de Christos, afin de ne jamais plus retourner dans un endroit aussi sordide. Galadrielle me lança un sourire complice et me dit: “C’est bien. Tu as pris une judicieuse décision. Puissent les autres vivants faire la même.”

3 Je me demandai comment elle avait pu connaître aussi bien le fond de mes pensées. Mais mon esprit fut bien vite plutôt intéressé par le spectacle qui s’offrait à moi. Nous venions de quitter la lune et nous volions dans l’espace qui la sépare du soleil. Les étoiles s’offraient à mon regard comme autant de spectacles magiques. Je pouvais même discerner de nombreux autres astres dont je ne connaissais pas l’existence, ne pouvant être vus depuis le monde. Mais l’essentiel de ma vision était occupé par ce soleil immense, brûlant, que je n’avais jamais vu d’aussi près. Je me sentais comme une mouche face à une vache: minuscule.

4 Nous nous approchâmes si près de l’astre divin que des flammes de plusieurs lieues de long nous frôlèrent. Je me demandai si je n’allais pas partager avec les sept Archanges une bien funeste fin. Mais Michel, sur lequel j’étais toujours juché, me dit: “N’aie crainte et regarde.”. Je vis alors les flammes qui couvraient le soleil s’ouvrir, pour laisser place à un magnifique spectacle. Sous cette couche brûlante se trouvait ce dont j’avais entendu parler depuis ma plus tendre enfance, sans jamais savoir ce en quoi cela consistait : le Paradis!

5 Nous atterrîmes dans un lieu magique. Tout était baigné d’une douce lumière. Où que je regardais, je ne trouvais pas la moindre obscurité. A perte de vue, il n’y avait ni habitation, ni la moindre construction. Ceux qui avaient faim se servaient sur les arbres fruitiers. Ceux qui appréciaient les plaisirs de la détente s’allongeaient dans l’herbe. Des enfants jouaient innocemment, riant et courant à travers les hautes herbes. Les sept Archanges me prévinrent qu’ils devaient me laisser, leur mission étant terminée. Je les remerciai grandement et leur dis au revoir.

6 Je décidai de visiter ces lieux enchanteurs. Tous ceux que je rencontrais me souhaitèrent la bienvenue en me souriant. Je leur rendais leur sourire et les remerciais. Tout respirait le bonheur, la bonté et la joie. Alors que je m’approchai d’une petite fontaine où l’eau semblait si claire que je ne résistais pas à l’envie de m’y désaltérer, je vis deux hommes discuter. Ils me remarquèrent et me firent signe de venir. J’eus alors en face de moi rien de moins qu’Aristote et Christos. Ils m’accueillirent avec la plus grande gentillesse. Ils me demandèrent si les lieux me plaisaient et si j’avais fait un bon voyage. J’étais si ému que je ne savais pas quoi répondre. Je bafouillai quelque vague parole, alors que j’essayai encore de réaliser qui se trouvait devant moi. C’est alors que j’entendis une voix.
Sypous

Relevant la tête après la lecture, Garance fit un petit sermon sur le texte.

Ceci est la récompense que chacun et chacune peut obtenir après une vie tournée vers Dieu. Ne perdez pas la Foi, jamais. Notre route sera jonchée de bien des tentations, nous aurons parfois du mal à résister. L'envie, la luxure, l'orgueil tout un tas de péchés inspirés du sans nom. La peur nous étreindra le coeur souvent et pourtant Dieu ne nous abandonne pas, c'est à nous de trouver le chemin de l'Amour de Dieu et des autres.
Souvent j'écoute les Blésois, je me rend compte que la religion ne les inspire guère et pourtant je reste persuadé que rien n'est perdu. Que la Foi reviendra, la foi en nos élus, mais surtout la Foi en nous même. Trouvons le courage de donner sans rien attendre en retour, sachons écouter nos semblables.
Je ne perds pas espoir non plus de voir nos élus fréquenter notre église, ce serait un exemple et une ouverture d'esprit. Rendre un hommage à Dieu en ne se prenant pour Dieu lui même. Réfléchissez mes frères et sœurs, réfléchissez.

Elle ferme le livre des Vertus, s'en retourne vers l'autel, pendant que chacun réfléchit au sermon. Elle, elle trouvait que les élus vivant à Blois ou même les nobles ne fréquentaient pas l' Église, ne serais-ce pas à eux aussi de montrer l'exemple? elle espérait qu'un jour l' Église en voit quelque uns
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C'est de l' Or

--.celestine_

Célestine écoutait l’officiante, un œil sur Jade et Maelys, qui était bien sage leur petits regards sur leur maman.
Célestine récite la priére du pardon

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les saints,
J'ai beaucoup pêché,
En pensé, en parole, par action et par omission.
Je supplie les saints,
De prier le créateur pour moi.
Que le très haut m'accorde son pardon,
L'absolution et la rémission
De tous mes pêchés.

Écoutant attentivement le passage du livre de vertus et le sermon, un léger sourire quand l’officiante parle de nos élus, ou étaient-ils donc? Église avait changer de noms car certains de nos élus n'aimant pas le nom d'avant, changement il eu..... mais aucuns d'eux ne vient pour autant avec le nouveau nom de l'édifice,elle secoue doucement sa tête.

Laceter

Tête baissée, le Crédo se récite dans un murmure:

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les saints,
J'ai beaucoup pêché,
En pensé, en parole, par action et par omission.
Je supplie les saints,
De prier le créateur pour moi.
Que le très haut m'accorde son pardon,
L'absolution et la rémission
De tous mes pêchés.

Un sourire avec un oeil bienveillant sur sa famille.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Elle ouvre ses mains pour réciter le Credo.

Maintenant récitons le Credo à unissons

Et maintenant, communions tous ensemble pour nous rapprocher de cet idéal aristotélicien de l'amitié entre fidèles, de cet amour entre les hommes.

tous les fidèles sont venus communier, Garance dit encore quelques mots

Avant de vous laisser vaquer à vos occupations dominicales, je vous remercie tous de votre présence et vous attend la semaine prochaine.
Bon dimanche
Allez en paix

Garance sourit à l'assemblée et se dirige vers la sacristie ranger les affaires, puis rejoins sa famille.
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C'est de l' Or

Shantaram

Ce dimanche là, comme chaque dimanche, Shanta se présenta à l'Eglise de Blois pour assister à la célébration dominicale dirigée par son amie Garance.

Elle aimait ce temps passé dans le recueillement et l'écoute des paroles sacrées. C'était un moment privilégié pour faire le point et se ressourcer..

La jeune mairesse en avait un peu besoin en ce moment. Elle aimait son travail qu'elle faisait avec bonne volonté... mais ces derniers jours, elle n avait que peu le moral. Etait-ce dû à sa rupture avec Cryo ? Possible... Toujours est-il qu'elle avait des idées noires même si elle faisait tout pour lutter contre...

Elle se trouvait seule dans la vie. Avait le sentiment de ne pas avoir une équipe municipale suffisamment dynamique... Chadada était présent, heureusement, et lui l'aidait du mieux possible en lui donnant son avis sur les choses... Ninou sa marraine était toujours présente aussi et elle le savait... Mais bon... quand un nuage passe dans le ciel, il cache le soleil... même si celui-ci est bien présent...

C'est donc ainsi imprégnée de tous ces sentiments qu'elle écouta Garance lire un extrait du Livre des vertus et le sermon qui s'en suivit...

la demande de pardon, le credo récités elle participa à la communion puis s'éclipsa pour rejoindre la mairie sans oublier de saluer ses amis et les gens de la famille Grimaud de Beaufort.

Elle était heureuse d avoir pour amis les Grimaud de Bellefort.
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Rosemay

Un salut aux arrivants et la messe débuta. La prière de la confession prononcée, Rose écouta le sermon. Un sourire étira ses lèvres quand Garance parla de la fréquentation de l'église par les élus, elle se demanda à qui elle pensait en parlant de ceux qui se prenaient pour dieu.

A la fin de la messe elle salua les présents d'un sourire et d'un hochement de tête puis s'éclipsa. Elle partirait à la fin de la semaine et ne pourrait assister aux autres offices. Mais pour l'heure elle retournait à ses occupations.

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Garance_de_grimaud

[Messe du dimanche 8 fevrier 1463]

Elle serait bien rester aux creux des bras de son homme ce matin, mais on était dimanche et il fallait préparer son petit monde pour la messe dominicale et elle devait ouvrir l’Église. C'est un baiser sur les lèvres de Laceter, que Garance se lève, donne la tétée à ses triplés, les changent et va prendre son petit déjeuner avec les jumelles qui étaient déjà habillées, un bisou sur leur front à chacune.
Une fois engloutit son déjeuner Garance met son mantel, gants,écharpe et rejoins l’Église, elle y entre, se signe au pied de l'autel et se dirige à la sacristie, sort le livre des Vertus qu'elle pose à sa place sur le lutrin à la page de sa lecture du jour. Puis, elle allume bougies et cierges, va sous les cloches et les fait sonnées, appelant les fidèles, qu'elle espérait nombreux aujourd'hui.

Ding-Dang-Dong...Ding-Dang-Dong...Ding-Dang-Dong

Elle se replace devant l'autel et attend les fidéles
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C'est de l' Or

Laceter

Bon sang que l'hiver peut les rendre marmottes. Il sourit au baiser de son Epouse, ne tarde pas trop à la rejoindre pour le petit déjeuner tous en famille. Il ne reste qu'à emmener tout ce beau monde à l'église, pour la messe dominicale. Une habitude prise, qui ne met pas grand temps. Dix minutes après, Laceter se signe, regarde les Jumelles le faire de même, et le faire sur leurs petits frères. Un sourire à son Epouse, en rang d'oignon, ils se posent sur un banc, dans l'attente de la suite. Il promet de ne pas tout mélanger, et de pas oublier le Credo, cette fois-ci. Parfois, tête à l'air.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Comme tout les dimanches pas beaucoup de fidèles, peu importe elle fessait ce qu'elle aimait, un doux sourire à l'homme de sa vie, qui prenait gout chaque dimanche a venir la rejoindre et l'écouter prêcher. Elle commence l'office par quelques mots et la prière du pardon

Bonjour mes bien chers frères et sœurs, soyez les bienvenus dans la maison du Très-Haut, commençons par le pardon de nos pêchés.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints
et à vous aussi, mes Amis
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-hait nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Un cours instant de silence et continue par le Credo.

Récitons ensemble le Credo

C'est de l' Or

Laceter

Le mot est faible., un plaisir certain et une grande curiosité. Et qu'ils ne soient que peu, ne le déranger pas. L'important est que Garance puisse faire ce qu'elle aime. Et c'est bien le cas. Quand au fait de délaisser la religion, il arrive un moment, où cela n'est plus de son ressort d'aller les chercher par la peau des...De tout ce que vous voudrez. Ils sont assez grands pour dire à haute voix: oui j'assume, je ne remplis pas mon devoir religieux, et, je ne montre pas le bon exemple.

Et c'est avec un grand sourire qu'il récite à haute voix:

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints
et à vous aussi, mes Amis
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-hait nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Un oeil à la famille sur le banc à côté de lui, un coup de main, pour joindre les mains de chaque jumelle:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Je vais maintenant vous lire un passage du livre des Vertus.

Citation:

Livre des Vertus, la Création : La vie

Mais Dieu était parfait, alors que Sa création était imparfaite. Alors qu’Il était conscient de Lui-même, Sa création ne pensait pas. Alors qu’Il choisissait ce qu’Il faisait, Sa création ne faisait que s’adapter. Alors qu’Il était capable de créer, Sa création ne faisait que se suffire à elle-même. Alors qu’il voulait aimer Sa création et être aimé d’elle en retour, elle en était incapable.

Dieu réunit alors l’amour qu’Il avait en Lui. Il en fit l’esprit, qui ne pouvait être ni touché, ni vu, ni senti, ni goûté, ni entendu, car il était différent de la matière. L’esprit contenait l’intelligence, composée de la raison et des sentiments. Dieu y en avait mis le plus de Lui-même: la capacité de choisir et celle de ressentir. Le Très Haut associa la matière à l’esprit, pour que ce dernier puisse exister en harmonie avec le monde, et nomma le tout “vie”.

Mais la vie était imparfaite. Bien que créée par Dieu et composante de Lui, elle n’était pas Lui tout entier. Sa capacité de choisir était partielle, car son savoir et son pouvoir n’était pas illimités. Sa capacité de ressentir était tronquée, car elle était composée de matière, neutre et impersonnelle. Mais Dieu voulait aimer la vie et que la vie l’aime en retour.

Mais, pour que Dieu et la vie puissent s’aimer mutuellement, il fallait que cette dernière s’efforce constamment de se rapprocher de la perfection divine. Car elle était incapable de l’égaler. Le Très Haut créa donc le troisième mouvement: les choses supérieures iraient vers Dieu. Ainsi, la matière dont la vie était composée étant une chose lourde, elle fut posée sur le monde, car elle allait vers le bas. Mais, comme elle était aussi composée d’esprit, qui était une chose supérieure, elle tendrait vers la perfection divine.

Et sur le monde, la vie prit une multitude de formes, des plus petites aux plus grandes. Les végétaux s’emplissaient de la lumière des étoiles, couvrant ainsi le monde d’une couche de verdure. Les animaux gambadaient ou voletaient entre les végétaux. Ainsi, alors que Dieu semblait immobile, la vie se manifestait par un mouvement incessant. En effet, Dieu, étant éternel, n’était pas soumis à ce besoin perpétuel de mobilité qui faisait que la vie était sans cesse en activité. Il paraissait ainsi être immobile. Mais c’est cette action ininterrompue que Dieu aimait par dessus tout observer dans Sa création.

Mais Dieu n’avait pas conçu le mouvement de la vie comme une force infinie et, pour qu’il se perpétue, il fallait que l’animal broute le végétal, que le prédateur dévore la proie, et que les cadavres d’animaux pourrissent pour nourrir les végétaux. Ainsi, la mort faisait partie intégrante de la vie. Mais, pour que cela ne détruise pas Ses créatures, Dieu partagea chaque espèce en deux principes complémentaires, qu’il appela masculin et féminin. Tous deux étaient égaux et devaient se rechercher pour s’unifier, et ainsi perpétuer la vie.

Ainsi, de la vie Dieu créa le temps, où la mort succède à la vie, la vie à la mort, et la progéniture à ses géniteurs. De même, l’eau rejoignait le ciel pour descendre sur terre et alimenter les rivières, et le feu sortait des volcans pour alimenter la terre, qui s’accumulait pour nourrir le feu en son sein. Le monde tout entier était uni dans un mouvement perpétuel de vie, alors que Dieu paraissait immobile, échappant aux contraintes du temps.

Garance prit un instant pour faire son sermon, elle regarde les fidéles et reprend la parole.

Ainsi, Dieu Omnipotent créa notre monde, la vie qui l'habite et tout ce qui nous sert à vivre.
Donnant la parole à tous, et oui, même les animaux la reçurent, il donna à chacune des espèces un Don.

A nous, il nous donna l'Amour, et d'icelui découle l'Amitié qui est tout aussi importante dans nos vies, car elle nous apporte soutien et réconfort.

Bien souvent, nos amis, n'hésitent pas à prendre notre défense ou à nous aider, quand bien même nous ne leur avons rien demandés.
Toutes ces attentions, ces paroles, ... sont les prémices de la véritable amitié, celle qui n'attend rien en retour.

Mais une amitié s'entretient, comme un être vivant, car à n'y prendre garde, elle peut dépérir. Il en va de même avec l'Amour ...
Alors, faites toujours attention à vos proches !

Elle avait finit et referma le livre des Vertus et va derrière l'autel pour la bénédiction du pain et du vin

Venez me rejoindre pour la communion, partager le pain et le vin

Je vous souhaite un bon dimanche à tous, bonne semaine et à dimanche prochain

Elle rangea tout à la sacristie, ses filles et son Époux éteignent les cierges et bougies, puis tous rejoignent leur havre de Paix
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C'est de l' Or

Laceter

L'Amitié. Il se souvient au début, à son arrivée. Ce fut en Bretagne. La joie d'être en groupe, entre amis, toujours entouré, à s'amuser, à s prendre de bonnes cuites, à des soirées inoubliables en taverne. Comme ce temps est bien révolu. Que s'est-il donc passé pour que tout disparaisse, s'envole. Des connaissances, des amis, de la famille de coeur, il en avait eu à la pelle. Au quotidien. Tout s'était éloigné, disloqué, lors de son départ, pour une autre vie qu'il ne regrette pas du tout. Différent tout simplement. Et l'amitié parfois est autant la trahison la plus douloureuse que celle de l'Amour. Il n'a pas vraiment prêté attention. Il a son lot de déception et depuis, il se referme sur un air de mystère sans trop en dire plutôt de s'ouvrir, et, de se confier à un semblable.

Il approuve le choix du texte, sa lecture par son Epouse. Il se signe à la fin de la messe. Un coup de main à Garance, les enfants, tous regroupés autour d'eux. Rien de meilleur que de retrouver leur chez eux.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Milieu de semaine...

Elle avait défendue Blois encore cette nuit avec son Époux, personne ne leur avait demander mais on ne savait jamais il pourrait reste un ou deux méchants, autant les faire fuir loin de Blois.
Après être rentrer chez eux, Garance fait une toilette de chat, s'être changer, la tétée ne se fit pas attendre, trois ogres la demandait. C'est après s'être occuper de son petit monde, qu'elle prit la direction de l'église au matin, pour prier, ne voulant plus se confier à qui conque puisque les gens ne savent pas garder les secrets au moins le Très-Haut, lui ne dira rien à personne et puis certains savaient faire le ménage dans les tavernes, avaient-ils des choses a cacher? Garance se rappelle ce qu'un ami lui avait dit la vieille; "Qu'il avait la nostalgie de la bonne équipe que l'on fessait d'autre fois". Il est vrai, qu'on a bien rit certains soirs et soudés les uns les autres...Ou était ce temps? les gens changent-ils autant à ce point?. Certes elle aussi avait changer depuis son arrivée à Blois il y a quelques années, elle était une toute jeune fille sans expérience ni en politique, ni spirituellement, même dans la vie au quotidien, mais elle avait le gout d'apprendre et elle était devenue une jolie jeune femme volontaire dans ce qu'elle fessait, mais quand elle donnait sa parole à quelqu'un, la personne pouvait compter sur elle. Elle s'était investit à Blois à maintes reprises, jusqu’à ce que l'on dise que la sortie était par ici et ça Garance ne le supportait pas, elle gardait de la rancœur et ne s'investirait plus en Orléans. Elle continuera ses études en Théologie et sa formation d'avocats. Il est bon, d'apprendre en tout domaines, même si c'est pour soit.
Elle monte les quelques marches et pousse les portes de l' édifice, les referme derrière elle il ne fessait pas encore chaud. Elle s’avança, se signa devant l'autel et prit place sur un banc, commence ses prières au Très-Haut et finit par lui parler à genoux ,les mains nouées entre elles devant son visage.
Elle ne vit pas l'heure passée dans ce lieu reposant, loin de tout les tumultes de la ville. elle se relève, revient devant l'autel, se signe et ressort de l' Église, le cœur un peu plus léger, elle va rejoindre son moulin ou l'attendent des sacs de blé.
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C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

[Messe du dimanche 15 février 1463]

Se réveillant aux creux des bras de Laceter, Garance y serait bien rester toute la matinée,faut dire que la soirée de la St-Valentin s'est prolongé tard dans la nuit et puis n'y pensons pas leur enfants leur rappelaient qu'eux étaient là. C'est le sourire aux lèvres qu'elle pose un doux baiser à son Époux et qu'elle s’apprête, s'occupe de Joshua, Adrian et Eliaz, puis descend prendre son petit déjeuner avec Jade et Maelys qui de jours en jours s'habillaient et se lavaient seules, ce qui soulageait un peu leur parents.
L'heure de rejoindre l' Église, elle pousse les portes, se signe devant l'autel et va à la sacristie prendre le pain, le vin et le livre des Vertus, elle pose tout à chaque endroit, ensuite elle allume cierges et bougies et se dirige pour sonner les cloches

Ding-Dang-Dong...Ding-Dang-Dong...Ding-Dang-Dong

Garance attend les fidéles, comme chaque dimanches.
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C'est de l' Or

Alfe

Depuis que Lo'gosh avait passer son contrat avec la mairie, il restait jour et nuit a pêcher sur le lac, c'est donc à moitié endormi qu'il entendit les cloches... Ni une ni deux, il stoppa son activité et au pas de course, rangent la barque et pris la direction de l'église. Entrant à l'intérieur de l'église tête basse, il se signa avant de rejoindre le banc du fond.
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Laceter

Les choses sont plus simples. Du temps de gagné avec Jade et Maelys qui se débrouillent plutôt bien. Mêmes elles, qui finiraient par le traîner par la main. Sur le pas de la porte, la clique au complet avec le couffin des trois jumeaux, ils arpentent les rues de Blois au son des cloches en cette journée dominicale. Une entrée joyeuse, un peu chahuteuse mais rien de grave. Elles se signent toutes seules sur la pointe des pieds aux abords du bénitier. Laceter en fait de même pour lui et la tournée de Joshua, d'Adrian et Eliaz. Une salutation au venu:

Bonjour!

Et quelques bancs plus loin, la famille s'installe au complet. Un clin d'oeil à son Epouse.
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Et tout ça vaut de l'Or

Ninouchka

Il y avait longtemps, très longtemps qu'elle n'avait plus mis les pieds dans l'église de Blois. Pourtant elle l'aimait l'église de son village ! Elle y était venue pour tant de moments festifs, pour d'autres bien tristes et si souvent pour parler au Très-Haut. Elle avait eu besoin de Lui pour assumer les lourdes charges qui avaient pesé sur elle, besoin de Lui demander conseil afin de ne pas se tromper, elle avait eu besoin de Le remercier pour les jours heureux et de Lui demander des grâces pour supporter les douleurs.

Puis il y avait eu ses absences pour diverses raisons mais surtout il y avait eu ce nom d'église qui l'avait rendue malade ... enfin ... pas vraiment malade ... mais elle avait la sensation que ce n'était plus son église si sobre et si rassurante. Elle n'y avait plus mis les pieds. C'était aussi simple que ça. Elle allait prier à Aspasie.

Mais maintenant, l'église de Blois avait retrouvé la vie et un nom en harmonie avec le village et sa population.

C'est pourquoi quand elle entendit les cloches, elle se décida à venir entendre la messe.

Elle entra dans l'église avec un vrai plaisir, retrouvant l'odeur des cierges et la pénombre protectrice.

Elle salua la diaconesse et ceux qui étaient présents puis s'installa à sa place habituelle, appuyant son dos à sa colonne favorite. Elle ferma les yeux, attendant sereinement que l'office commence
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Shantaram

c'est Dimanche ! les cloches sonnent à bon train... Le soleil semble de la partie, il fait beau... Shanta est d'humour joyeuse et aperçoit la petite famille de Lace et Garance entrant dans l'Eglise...

Elle entre à son tour au moment même où Lace s'installe avec ses filles et les trois bébés.... Elle va les saluer et bise tout ce petit monde, puis va s'installer près de Lo'gosh son nouveau pêcheur municipal qu'elle vient de reconnaître.

Elle lui chuchote en s'asseyant près de lui :

- "bonjour Lo'gosh, comment vas tu ce matin ? tu m'as l'air un peu fatigué..."

disant cela, elle aperçu sa marraine discrètement adossée à une colonne... Depuis son baptême jamais elle ne l'avait vue dans cette église... Elle lui fit un petit signe de main amical et attendit le déroulement de la cérémonie.
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Garance_de_grimaud

Les fidèles entrent dans l' Église,puis elle vit Laceter arrivé avec son petit monde, les jumelles devant, et lui avec le couffins des triplés, un sourire se fit de nouveau sur son visage, ses yeux brillaient en le voyant s’installer et lui faire un clin d’œil comme pour lui signifier que tout allait bien et qu'il gérait son monde, Ninou et Shanta entèrent presque ensemble, elle leur sourit, inclinant la tête.
La messe devait commencé.

Mes chers frères et sœurs!Je vous souhaite la bienvenue dans la maison de seigneur qu'il vous apporte l'apaisement et le discernement ,la foi et la paix. .
Pour continuer la messe nous devons nous alléger l’esprit de toutes ces mauvaises idées, nous devons laver nos âmes,pour que notre créateur nous pardonne nos erreurs .
Je vous invite à réciter la prière de la confession :

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j’ai beaucoup péché,
En pensée en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier de Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Un instant de silence, elle repartit la parole.

-A présent que nous avons témoigné de notre repentir, nous allons manifester une foi commune dans un même acte. Récitons le Credo :

C'est de l' Or

Alfe

Plonger dans la prière jean ne fit pas attention au gens qui entrait ou qui le saluait jusqu'au moment ou dans un sursaut, il entendit la mairesse.

Bonjour dame, je vais bien même si c'est vrai que la fatigue est ma sœur... Et vous ?

Tournant la tête vers l'autel, il écouta la diaconesse et récita la prière de la confession suivie du credo.

Citation:

Confiteor Deo omnipotenti,
Et omnibus Sanctis, et vobis, fratres,
Quim peccávi nimis cogitatióne,
Verbo, et ópere.

Mea Culpa, Mea Culpa, Mee Máxima culpa,
Ioco precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum Nostrum.

Amen

Citation:

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.
Amene.

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Laceter

Du mouvement discret derrière lui. Il voit l'église qui semble apporter son lot de fidèles. Son sourire illumine son visage. Il sait que les présences réchaufferont le coeur de Garance. Il récite à l'unisson avec les petites:

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j’ai beaucoup péché,
En pensée en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier de Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Une pause, pour reprendre peu après:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Devant le lutrin, elle prit la parole pour la lecture et le sermon

Je vais vous lire un texte du livre des Vertus.

Citation:

Extrait du Chapitre XII de la vie de Christos.

Arrivé au milieu de la place, le tribun arrêta sa marche, et se pencha du côté de son centurion. Ce dernier prit alors la parole et nous dit de sa grosse voix brutale :

" Toi, Christos, qui te dis le messie et le guide ! Je t’accuse de nuire à la cité. Tu es un fomenteur de révoltes, un dangereux révolutionnaire, un homme de troubles. Aussi je te demande de me suivre ! "

Nous autres, ses apôtres, étions paralysés par la peur. Nous n’entendions que le sifflement de la brise qui faisait s’agiter les capes des romains. Et nous guettions, inquiets, la réaction de Christos. Daju était terrorisé, lui qui avait été vexé de ne pas avoir été choisi par Christos pour construire son Eglise.

Christos dit alors au centurion :
" En vérité, je te le dis, homme de peu de foi, je ne te suivrai pas, mais c’est toi qui vas me suivre ! "

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Doucement, la jeune fille referma l'ouvrage, et se doigts retrouvèrent machinalement le chemin du chapelet tandis qu'elle rassemblait ses pensées.

Une petite pause et reprit

Cet extrait nous montre ici combien la bonté du Seigneur est grande. Devant l'erreur chacun de nous a la possibilité de se repentir et de trouver la voie du pardon, de retrouver le bon chemin. Malgré les erreurs passées, chaque homme, quand bien même eut il été hérétique, peu gagner les rangs de ses fidèles.

Elle laissa ses paroles flotter un instant dans les airs, puis reprit.

Cependant, il ne faut croire que nous puissions commettre les pires horreurs et en être absout impunément. C'est ici qu'interviennent les notions de repentir et d'humilité. A l'instar du centurion qui supplie Christos de lui accorder une seconde chance, l'homme doit être capable de se défaire de sa fierté, tout aussi bien que de sa honte, afin d'apparaitre dans toute son humilité face au Très Haut. Voyez ainsi dans l'image de son pardon tout l'Amour qu'il nous porte à nous, ses enfants, et surtout sachons nous montrez digne de cet Amour. N'oubliez pas qu'il n'est jamais trop tard pour demander pardon, et que c'est en suivant ses préceptes de vertus que nous trouverons notre place au paradis.

Elle referma le livre des Vertus,le prend avec elle jusqu'a l'autel ou elle le pose et beni le pain et le vin

Mes bien chers frères et sœurs venez partager le pain et le vin

Après la communion et les fidèles avaient reprit leur place, elle dit quelques mots

Je vous souhaite un bon dimanche à tous, à dimanche prochain.

Comme chaque dimanches elle remet tout à la sacristie et rejoins sa famille pour se retrouver chez eux
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C'est de l' Or

Laceter

Laceter écoute. Le Pardon. Le temps est un Fidèle compagnon. Il permet en principe d'apaiser les souffrances, douleurs, fardeaux et croix que l'on peut mériter de porter ou tout simplement être trop dur avec soi et autrui, et se complaire dans la souffrance.La différences des êtres ne nous font pas réagir de façon identique. Bien souvent le passé d'une vie, d'un vécu est l'essence de ce que nous sommes, en toute humilité. Certains pour exister ou se sentir vivant ont peut-être besoin que leur vie soit un château de cartes qui s'effondrent souvent pour reconstruire à l'infini. Mais pendant combien de temps la force épuisée dans la remontée tiendra-t-elle? Aurons-nous toujours une âme salutaire pour nous y faire parvenir? Y a t-il vraiment besoin d'en passer par là ?

Non, il en est convaincu.

Depuis longtemps, beaucoup avait songé qu'il était un homme peu recommandable, peu fréquentable. De la Bretagne à l'Orléans, il y avait eu une Trêve jusqu'à ce que cela recommence, ici, y a quelques mois. Parce que dire les choses ne se fait pas ou alors il faut prendre des gants, pour le faire. Mais prenons-t-on des gants avec lui ? Ne pas devenir et ressembler à ce qui nous hérisse les poils, nous fait, nous battre comme toute forme de valeurs perdues au fil de l'évolution des mentalités. L'acrobatie est compliquée.

Il n'est pas contorsionniste. Et pourquoi serait-ce à lui de se plier, d'être respectueux, d'être humble, de pardonner puisqu'en retour, il aura droit au même refrain en face sans une once de remise en question. Il a décidé de n'avoir aucun ressenti. Ce qui ne touche pas, n'a pas besoin d'être pardonné, d'être de l'humilité. Il est vécu selon soi et cela ne regarde que soi.

Se libérer de bien des fardeaux qui ne sont pas les nôtres. Et puis de toute façon, la vie continue avec ou sans lui.

Un sourire à son Epouse, le couffin en main, leurs filles avec eux, la messe prend fin pour un retour chez eux.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

[Messe du 22 février 1463]

Garance se réveilla doucement dans les bras de Laceter, un sourire, un doux baiser sur ces lèvres, le laissant dormir pendant qu'elle s'occupe de ses petits gars et des jumelles, ces derniéres l'accompagnerons à L’Église, pour soulager son Époux, il aurait bien à faire avec les triplés.
Un petit déjeuner avalé, mantel mit, Garance et ses filles prennent la direction de l' Église.
Elle pousse les portes, s'avance jusqu’à l'autel, se signe, les jumelles imitent leur maman, Garance va à la sacristie chercher le livre des Vertus, le pain et le vin qu'elle pose sur l'autel, le livre, elle le met sur le lutrin à la page du jour, et allume les cierges et bougies comme chaque dimanche, Garance aimait ce petit rituel, c'est ce qu'elle voulait faire. Il était l'heure d’appeler les fidèles.

Il est l'heure les filles de sonner les cloches, venez avec moi, vous allez tirez sur la corde aussi.

Toutes trois sonnent les cloches avec bonne humeur

Ding-Dang-Dong...Ding-Dang-Dong...Ding-Dang-Dong

Les cloches sonnées , les jumelles s'installe sur le banc familiale et Garance se plac devant l'autel, attendant les fidéles
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C'est de l' Or

Shantaram

Dimanche ! il fait frais mais le ciel est clair.

Comme chaque dimanche matin, le village est réveillé par les cloches de l'Eglise. Ce matin elles tintent gaiement. La mairesse se presse de finir sa toilette, s'habille prestement après avoir dompté sa chevelure blonde qu'elle cache discrètement sous un voile.

Elle s'apprête à aller à la messe dominicale. Rendez vous des blésois et aristotéliciens fidèles. C'est l'occasion pour elle de rencontrer quelques habitués mais aussi des personnes de passage.

C'est aussi l'occasion de faire une halte spirituelle dans sa vie plutôt trépidante, axée sur le service public. Pour la mairesse, l'écoute des sages paroles de son amie bientôt future diaconesse sont importantes. Ce sont des paroles sensées, tirées de la lecture des livres saints.

Elle est prête à se rendre à l'Eglise, sa capeline bien serrée contre le vent tout de même frais, elle sort de sa maison, traverse la place du marché, et arrive quelques minutes plus tard place de l'église. Elle aperçoit la famille De Grimaud-Bellefort.

Les fillettes ont bien grandi, elles sortent avec leur maman du clocheton... Pour sur qu'elles ont dû aider leur mère à sonner les cloches !

Shanta s'amuse à cette pensée, cela lui rappelle quelques souvenirs joyeux quand elle et garance s'envolaient au bout de la corde des cloches.

La jeune femme monte les marches de l'Eglise, en franchit le seuil et après un salut à Garance et les filles, un gros bisou sur chaque joues pour chacune d'elles trois, elle va s'asseoir sur un des côtés de l'allée centrale.

Elle se signe et attend...
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Laceter

Dimanche. Hop hop, c'est l'heure d'entendre les cloches. Au pas de course, il embarque le couffin avec les trois petits gars pour rejoindre l'église. Il fait assez bon. Porte poussée, il fait son entrée. Signes de croix obligatoires, un sourire, une bise à Shanta. Un regard complice sur son Epouse, et aux deux jumelles présentes déjà sur place. Il passe par le banc, installe le couffin dessus. Un peu perdu par leur soirée de Noces en amoureux. La tête dans les nuages.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Garance vit arrivé Shanta, un sourire et lui donne une bise sur la joue, elle attend encore un peu et là entre dans l’Église celui qui illumine son visage quand elle le voit apparaitre, son tendre Epoux, un doux sourire et un petit clin d’œil...

L'office pouvait commencer.

Mes amis, soyez les bienvenus dans la maison de Dieu.Mais tout d’abord mes chères paroissiennes, mes chers paroissiens, il nous faut nous repentir de nos pêchés. Prions pour la rémission de nos péchés, et faisons que nous devenions meilleurs chaque jour, en prières, en actes et en pensées !

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Un court instant de silence, puis reprend

Nous allons maintenant réciter le Crédo, véritable profession de Foi Aristotélicienne, avec lui, nous réaffirmerons notre croyance en Dieu.

C'est de l' Or

Shantaram

Shanta reprend le je confesse à Dieu à l'unisson des fidèles

Citation:

puis à la demande de l'officiante récite le Credo

Citation:

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Laceter

Et de joindre les mains comme Jade et Maelys, oui, montrer l'exemple, c'est le montrer jusqu'au bout, sinon, on vous le fait comprendre, alors il fait tout comme il faut:

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Il jette un oeil à son Epouse, un regard en biais sur le couffin, un oeil plissé sur les filles, mains devant lui, qu'ils remuent amusés, dans un mouvement de rotation, qu'il arrête sur le champs pour ne pas qu'une des deux ou les deux se plaignent à leur Mère que Laceter fait le pitre. Un sourire mine de rien à Garance:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Un sourire à ses paroissiens et paroissiennes, Garance reprend la parole.

Je vais maintenant vous lire un extrait de la Vita de CHristos, chapitre 8.

Citation:

Nous écoutions attentivement ce qu’il disait, ayant l’intuition que ce jour était décisif pour notre vie future. Et les neuf qui s’étaient interposés restaient bouche-bées devant tant de justesse, devant un tel homme.

Christos reprit :

" Vous voulez me rejoindre ? Dans ce cas ayez beaucoup d’amour dans votre cœur et suivez-moi, partagez un peu de votre temps et de vos biens le temps que vous pourrez. Par contre si vous choisissez de vous dédier à guider les autres sur la voie de l'Eglise, il faut alors que vous soyez prêts à lui donner priorité. Alors prenez de la distance par rapport à vos biens, à votre travail, à vos outils, dites au revoir à votre famille… Préférez la simplicité et l'instruction aux riches ornements et aux beaux atours. Car notre tâche nécessitera de sacrifier le bien personnel au bien collectif, mais en échange vous serrez sacrés parmi les enfants de Dieu. "

Et il dit encore :

" Si votre famille ne vous comprend pas, priez pour elle, car elle n’est pas sensible au message de Dieu.
Si celui qui vous embauche vous en veut, ne lui en voulez pas, et priez pour lui, car il n’est pas sensible au message de Dieu.
Si vos amis vous retiennent, alors entraînez-les avec vous, afin qu’ils découvrent aussi le message de Dieu.

La route sera longue et tortueuse, le chemin rugueux, l’horizon lointain, la pente forte, mais le soleil qui brille guidera nos pas. Nous connaîtrons des difficultés, des disputes, des colères, des passions, des hésitations, mais l’amour et l’amitié nous uniront et Dieu nous portera.

Si vous voulez vivre seuls, raisonner seuls, manger seuls, marcher seuls, alors rien ne vous en empêche, passez votre chemin et réfugiez-vous dans l’amour de vous-mêmes.

Mais si quelqu’un vous frappe, et que vous tombez, alors personne ne vous relèvera.

Si vous voulez vivre en groupe, dans l’amour de votre prochain et de la multitude, si vous voulez partager votre pain avec vos amis, marcher avec vos frères, alors venez à moi et suivez-moi.

Dans ce cas, si vous tombez sur le chemin, un frère s’arrêtera, et vous relèvera. "

Elle laissa quelques instants passer, puis elle reprit

Que devons nous retenir de cela?

Inévitablement que nous ne sommes pas seuls, que nous ne sommes pas faits pour être seuls.
Et que si nous sommes faits pour vivre ensemble, nous devons penser aussi aux autres et pas seulement à nous même.
Nous devons intégrer les conséquences de nos actes pour les gens qui nous entourent, ceux qui vivent à nos côtés, nos voisins.

Nous devons agir pour le bien de tous, pour le bien de notre communauté, cesser de penser à l'enrichissement personnel et penser à l'amélioration des conditions pour tous, montrer au reste du royaume, au reste du monde que nous sommes unis et forts contre l'ennemi, mais aussi que nous sommes unis et forts pour prospérer, ensemble, et développer l' Orléanais, en faire une place forte au niveau militaire et au niveau économique. Soyons unis et rappelez vous les derniers événements.

Et cela pensez y quand vous achetez 10 pains sur le marché, pensez y quand vous mettez vos produits en vente, pensez y quand vous embauchez à un salaire minimum... Et faites pour les autres ce que vous aimeriez que l'on fasse pour vous...

Sur ces mots, Garance se recula et laissa quelques instants passer, afin que son message pénètre bien chacun... et retourne vers l'autel pour la communion .

Il est temps à présent pour ceux qui le souhaitent de venir communier.
Venez célébrer l'Amitié comme Christos nous a invité à le faire
Venez partager en toute simplicité le pain qui réconforte
Le Partage est le symbole de l'Amitié
Amitié qui réconcilie et donne sens à la vie.
Amen.

Quand les communiants eurent pris le pain sacré, il fut temps de leur dire au revoir jusqu'au prochain sacrement:

Allez en paix, que les enseignements du Très-Haut vous guident et vous gardent. A dimanche prochain.

Une nouvelle messe de dites, toujours venant du cœur. Elle reporte tout à la sacristie et rejoins sa famille pour un dimanche dans leur Havre de Paix.
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C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

[Messe du dimanche 8 Mars 1463]

Voilà quinze jours qu'elle n'avait pas dit la messe, suite à un voyage express.
Ce matin Garance s'était levée très tôt et s'était occupé de ses fils qui avaient trois mois depuis deux jours, ses filles étaient prêtent aussi, son homme était déjà à fabriqué du bon pain avec la farine de son Épouse. Elle passa le voir quand elle alla mettre du blé à moudre, lui pose un doux baiser, et l'entraine avec elle pour un petit déjeuner en famille en ce dimanche ensoleiller, cela sentait le printemps. Un bon petit déjeuner engloutit, c'est en famille que tout le monde monte dans la calèche nouvellement acheter et direction l' Église, ce qui ravie les jumelles.

Garance descend avec l'aide de Laceter et va ouvrir l’Église et tout préparer, le livre des Vertus, les cierges et bougies allumées par la petite famille.

Il restait pluqu'a sonner les cloches.

Ding-Dang-Dong...Ding-Dang-Dong...Ding-Dang-Dong

Garance resta sur le parvis avec ce beau soleil pour attendre les fidéles.
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C'est de l' Or

Elisabethsissi

toute en voyageant de ville en ville pour découvrir des merveille, je m'y reposais deux a trois jour.
lorsque quand j'entendais les cloches de l'église sonner je m'y rendais à la messe du dimanche pour y prier.
c'est un des lieux que je me sentais fort bien
un endroit calme et paisible
rencontrent des personnes, discuter un peu avec eux si il le souhaite
insistant à cette merveilleuse messe jusque au boue, je me relevais pour y allumer une cierge pour y prier pour ma famille bien aimé et repartie de l'église pour y visiter la ville.

Laceter

Le repos dominical, ils connaissent un peu. La messe est là pour leur rappeler, que la journée sera délicieuse en famille. Il veut profiter de ce havre de Paix qu'ils connaissent depuis des mois ensemble. Ce matin-là, tout le monde semble sur le même air, à vouloir, accompagner Garance pour l'aider à préparer sa cérémonie. Appeler les fidèles pour un rassemblement devant Aristote. Et c'est ce qu'ils font.

L'église vibre au son des cloches. Heureux d'avoir été tiré de son labeur de boulanger. Présent au côté de son Epouse qu'il n'a de cesse de contempler dans ce qu'elle aime faire.
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Et tout ça vaut de l'Or

Shantaram

dimanche, le rendez vous hebdomadaire avec le Trés Haut et ses amis ! dommage que seule ou presque, la famille laceter-grimaud aille célébrer le très haut... Mais à priori, la population oublie de plus en plus cette occasion de célébrer l'amour et le partage du pain et de l'amitié.
Shanta se rend donc à la célébration. En ce moment elle a besoin du soutien du Trés Haut, du réconfor de ses saintes paroles...

Elle appréhende l'affrontement en duel avec celui qu'elle considère somme toutes, comme son ami Nky... Elle ne comprend pas quelle mouche l a piqué, mais elle accepte le challenge. Elle verra ce qu il en résultera...

La jeune mairesse s'agenouille, se signe et s'assied ensuite sagement sur une des travées de la nef. Elle écoute les saintes paroles, demande le Pardon au Trés Haut et aux hommes, puis renouvelle sa foi en l'Eglise Aristotélicienne.

Garance_de_grimaud

Toujours peu de fidèles à venir à l'office du dimanche, Garance ne savait pas comment les inviter à venir, cela la désespérait quelque peu.

Un salue à son amie Shanta, un regard tendre et complice à Laceter , puis elle rejoins le devant de l'autel, s'incline et se signe et se tourne vers le peu de fidèles avec le sourire.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !
Commençons par confesser nos fautes au Très-Haut, chers fidèles. Car le pardon de Dieu est infini pour le pêcheur qui présente un repentir sincère. C'est là le symbole de notre foi et de notre croyance en son amour éternel.

Citation:

Par un jour sans nuage, Aristote avait convié ses disciples à admirer la voûte céleste. Tous s’émerveillaient de la beauté des astres, brillant comme des flambeaux sur un ciel d’encre. Le maître montrait à ses élèves comme les étoiles ont un mouvement caractéristique. Mais certains commençaient à avoir froid et voulaient rentrer se coucher.

Sargas : "Maître, ne serait-il pas plus profitable pour nous de discuter et d'étudier plutôt que de paresser ainsi dehors ?"

Aristote : "Ainsi donc, tu penses que nous paressons. Ne crois-tu pas que les sphères célestes soient les choses les plus parfaites qui existent ? De quelle manière se déplacent les astres, dis-moi ?"

Sargas : "Maître, ils se déplacent en cercles, fixés qu'ils sont sur des sphères cristallines et transparentes."

Aristote : "Bien. Et la Terre, quelle est sa forme ?"

Sargas : "L'observation des étoiles lors d'un voyages ou d'un bateau à l'horizon nous montre qu'elle est ronde."

Aristote : "Ainsi donc tu écoutes fidèlement mes leçons. La Terre est sphérique, et le ciel se compose de sphères supportant les astres. Le cercle et le mouvement circulaire sont partout. Or quel mouvement est plus parfait que le mouvement circulaire ?"

Sargas : "Aucun maître, car il se suffit à lui-même et traduit la continuité. Le mouvement circulaire est le mouvement parfait par excellence."

Aristote : "Or un mouvement parfait ne peut être produit que par une puissance parfaite. Et la seule puissance parfaite, c'est Dieu ! Chers disciples, l'observation des cieux nous permet de comprendre comme sont bien agencées les sphères célestes. Et cette perfection porte la marque de Dieu."

Dialogues d’Aristote- La nature des Astres.

Aprés quelques secondes de silence, elle reprit

Ceci est un extrait des écrits de MaisseArssouye, qui fut, en son temps, un remarquable homme de foi au service de la Sainte Église et des fidèles.

Ainsi voyons nous, une fois de plus, par le biais de cet extrait, une démonstration prouvant que l’œuvre du Très Haut ne peut qu’être perfection… Oui, le mouvement circulaire en est une des plus excellents et compréhensibles manifestations… que faisons nous, nous-mêmes, par extension si ce n’est qu’une magnifique répétition de nos actes de la veille ?
N’est on point dans le même processus de circularité lorsque nous nous levons chaque matin et prions pour le Très Haut, puis nous trempons notre corps dans l’eau afin de le purifier avant que de prendre quelque nourriture et de nous en aller accomplir nos travaux…
Et ne faisons nous point de même, chaque soir, dans nos prières avant que d’aller déposer notre corps fatigué sur notre couche afin d’obtenir le repos nécessaire qui nous permettra de recommencer le lendemain… ?

L’homme est ainsi soumis à des rythmes, comme celui de chaque dimanche où il abandonne le travail pour se consacrer au Très Haut tout Puissant… La circularité de notre Terre, de son cheminement dans l’espace est à l’image de la circularité des rythmes journaliers que nous nous imposons…

Elle fit silence pour que tous réfléchissent au texte dit et au sermon.
Puis s'adresse de nouveau aux fidèles.

Si vous le voulez bien récitons ensemble la belle prière du Credo

La messe se terminait dans le recueillement et la prière.

Je vous souhaite un bon dimanche, une bonne semaine à tous.

Garance va tout remettre à la sacristie, éteins les cierges et bougies.
Sourit à sa famille qu'elle rejoins, Pour retrouver leur Havre de Paix
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C'est de l' Or

Yhana

Yhana se reposa quand elle commença à entendre le clocher de l'église. Elle s'habilla en vitesse et pris la diection de l'église. Elle essaya de rentrer discrétement dans l'église. Elle arriva quand garance commença la messe. Elle écouta son discours attentivement et réfléchit à son sermon. Yhana commença à réciter la prière du crédo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Après la fin de la messe elle salua les personne présente.
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Signature non conforme aux règles du forum.

Enlevée par Mouchette
Admin forum

Dealius

Il était affairé lorsqu'il entendît les cloches au loin, il sortît et commençât à chercher l'église. Après plusieurs minutes à arpenter les ruelles, il se retrouvât enfin devant. Il entrât discrètement et s'installât au fond.

Il écoutât et murmurât le credo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

A la fin de la messe, il attendît que tout le monde sortent pour quitter l'église à son tour.

Laceter

Laceter est fier de son Epouse. Il a su lui donner l'Amour sur bien des choses. Ne pas baisser les bras, y croire. Jusqu'au bout. Et lui entouré de leurs enfants, il prend conscience de ce que c'est que l'Amour. Il connait par coeur les messes. Il s'en réjouit:

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j’ai beaucoup péché,
En pensée en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier de Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Un oeil aux jumelles et jumeaux. Il est fier. Il sourit amusé devant leurs mimiques. Il relève la tête, pour amener à la communion, le partage du pain. Il reprend place:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Chaque lecture du livre est une remise en question. Il en est conscient, y prête attention. Jusqu'à quitter avec Garance et leurs enfants l'église, à la fin de la messe. Un hochement de tête aux fidèles présents, une bise aux amis. Un tendre baiser à son Epouse. Avec tout l'éclat de la fierté qu'il lui porte.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

La semaine était déjà bien entamée et le jour de ce duel débile, arrivait à grands pas entre ses deux amis, Nky et Shanta, l'éprouvait beaucoup. Elle ne parierait sur aucuns d'eux, comment choisir entre les deux? impensable à ses yeux, même si l'argent va pour la mairie et le taudis.

Elle eu une idée et en parla à Laceter pendant qu'ils se promenaient dans leur propriété avec leur enfants. Ni une , ni deux elle prit un parchemin et y nota quelques lignes , elle prit la direction de l’Église à la nuit tombée avec Joseph , le majordome.

Elle descend de la calèche avec l'aide de Joseph et va mettre sa petite affiche à la porte de l' Église, puis retourna chez elle

Merci Joseph de votre aide, rentrons s'il vous plait

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C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

[Mercredi 11 mars 1463]

Nous étions mercredi, Garance prit comme promis la direction de l' Église pour l'ouvrir pour un moment de prières pour ceux qui le désirait.
Elle , elle sera là ses amis allait s'affronter en duel dans quelques heures, elle avait du mal à se faire à cette idée.

Elle entre dans l’Église, se signa devant l'autel et alluma quelque bougies. Puis, elle prit place sur un banc et se plongea dans ses prières, peux être y aura t-il des fidèles et amis(es)
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C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

[Le lendemain matin, jeudi 12 mars 1463]

Il était des jours ou il fallait prendre les bonnes décisions et là Garance en avait prise une. Tout les dimanches elle préparait les messes dominicales depuis le mois de novembre de l'an dernier avec l'accord de sœur Hecat, car Garance était encore dans ses cours en Théologie, ils avançaient à grands pas , le mémoire était proche.
Les dimanches se succédaient et le nombres de fidèles lui était quasi néant, Garance pensait qu'en devenant diaconesse et officiant les Blésois et Blésoises viendraient nombreux, elle ou un autre... à moins que ça soit elle la cause. Un long soupire, elle sortit de sa besace une affiche, qu'elle accrocha à la porte de l' Église. Ça lui coutait de faire cela car c'était ce qu'elle aimait, mais voilà elle perdait courage plus les jours avançaient, pourtant cela n'était pas son genre, elle était une battante, mais là....
L'affiche en place, elle repartit dans sa maison auprès des siens.

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C'est de l' Or

Shantaram

Shanta se rendit à l Eglise de Blois. Son amie avait décidé de ne plus officier... Dommage !

il est vrai que les cérémonies n'étaient pas suivies par les blesois... Très peu de personnes se présentaient le dimanche et c était bien regrettable. Même les grands de la société, les nobles et les anciens du village ne se donnaient pas la peine de fréquenter l'Eglise... Préférant probablement se retirer dans les chapelles privées de leur domaine...

Cela décevait notre blésoise car elle avait entendu dire que le nom de l'Eglise justifiait la non fréquentation des lieux par certains... L'Eglise avait été débaptisée et rebaptisée... Il n'y avait donc plus de raison au boycott de celle-ci...

Blois avait râlé de l'absence d'officiant... après le départ d'Ayena... Josyane était venue puis Garance avait pris le relais... mais l'église restait vide au grand damne de la mairesse.

Celle-ci entra donc et s avança dans la nef centrale, s'agenouilla, se signa et pria pour sa ville et pour la future diaconesse Garance, pour qu'elle ne perde pas espoir.
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Shantaram

dimanche de paques et pas de célébration... Shanta entre tout de même dans l'Eglise devenue déserte. Elle est triste de cet état d'abandon.

Elle dépose quelques fleurs sur l'autel - dépoussière celui ci puis retourne vers l'allée centrale et fait face au choeur.

Elle s'agenouille, se signe puis récite le Credo et retourne s'asseoir sur un côté, pensive...

Plusieurs minutes se passent silencieuses. Shanta devrait être heureuse en ce jour de fête mais non, savoir son amie désireuse de quitter la ville, la savoir peu en forme lui occasionnent une peine qu'elle a du mal à canaliser.
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Garance_de_grimaud

[Messe du dimanche 26 avril 1463.]

Garance arrive devant l’Église avec son petit monde, elle pousse les portes, installe la "voiture" des triples au bout du banc de la famille. Elle vient devant l'autel, s'incline en se signant, fait une courte prière.

Elle enlève la poussière qui s'est accumuler sur l'autel, enlève le bouquet faner qu'un ou une fidèle avait mit quelque jours avant. Puis rejoins la sacristie, prépare le pain, le vin, le livre des Vertus, qu'elle vient mettre sur l'autel.

Elle va sous les cloches avec ses filles toujours heureuse de faire sonner les cloches.

Aller, mes chéries, on tire sur la corde, il nous faut appeler les villageois.

Ding, Dong... Ding Dong !!!!!

Garance reprend sa place devant l'autel pour accueillir les fidèles, les jumelles ont reprit leur place sur le banc.
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C'est de l' Or

Dealius

Occupé à flâner un peu partout, un son l'interpellât, l'église s'animait de nouveau.

Il pris quand même le temps de s'y rendre sans se courir pour autant et arrivât au bas des marches, s'arrêtant quelques instants pour la contempler une dernière fois.

Il entrât le plus discrètement possible et fût surpris de voir que c'était Garance qui ferait l'office. Il lui adressât un petit signe de la main et s'installât sur un banc du fond.

Rosemay

Cela faisait un moment que Rose n'avait plus entendu sonner les cloches de l'église, elle partirait ce soir pour ramener sa marraine et sa petite famille en BA. Le voyage de retour qu'elle ferait seule ne la rassurait pas mais c'était ainsi. Elle ferait face comme elle avait toujours fait devant les aléas de la vie. Un peu de réconfort ne ferait pas de mal et Rose avait toujours aimé cette église.

A l'appel des cloches elle s'y rendit et monta les marches. Elle entra silencieusement, fit un petit signe à Garance, apperçu Dealius sur un banc du fond, le salua d'un sourire et s'appuya contre un pilier.

Ses pensées se bousculaient dans sa tête, elle prit une grande inspiration et ferma un instant les yeux attendant le début de la messe.
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Garance_de_grimaud

Elle laisse les fidèles prendre place, elle vit Deal et Rose arrivés, un sourire chaleureux et elle ouvrit les bras.

Soyez les bienvenus dans la maison de notre Seigneur, récitons ensemble la prière du pardon.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j’ai beaucoup péché,
En pensée en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier de Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Laissant le silence revenir, elle se dirige vers le lutrin pour la lecture du jour.

Je vais vous lire un passage du livre des Vertus.

Livre de l’Éclipse
Chapitre VIII - « La résurrection »

Citation:

1 Cette voix que j’entendis, alors que je me trouvais en compagnie d’Aristote et de Christos, était calme et pénétrante. Ils m’expliquèrent que c’était Dieu Lui-même qui allait me poser la question. J’allai enfin savoir laquelle était-ce. La voix divine me dit: “Toi, l’humain que les tiens nomment Sypous, tu es venu à Moi, découvrant tout ce qu’un humain pourra connaître après sa mort. Tu as visité chacun des sept Enfers, où tu as rencontré chacun des Princes-démons, qui se sont présentés à toi, conformément à Ma volonté. Qu’as-tu retenu de tes périples ?”

2 Je répondis: “J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S'il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, dans la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aimes, mais c’est également à nous de T’aimer.”

3 Dieu me dit: “Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerai toute ta vie, les moments où tu as su oeuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérites, tu rejoindras les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtras une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie.”

4 Je ne savais que répondre. Avais-je mérité de rejoindre le Paradis ou finirais-je en Enfer? Alors, j’entendis des voix. C’était celles de mes amis, qui priaient pour le Salut de mon âme. Bien qu’ils se trouvassent sur terre, je les entendais distinctement. Cela me faisait chaud au cœur de voir qu’ils se souciaient tant de ce qui allait m’arriver. Il me fallait leur montrer que leurs prières n’étaient pas vaines. Je décidai d’accepter la résurrection, afin de pouvoir vivre dans la vertu et de mériter le Paradis. Je leur devais bien ça, au moins autant que je me le devais à moi-même.

5 Dieu me dit alors: “Depuis que J’ai décidé de changer l’esprit des humains en âme, afin qu’elle soit jugée à leur mort, chacun d’eux parcourt le chemin qui t’a conduit à Moi, et Je pose la même question à chacun d’eux. Certains ont la même prudence que toi, d’autres accèdent au Paradis, et d’autres surestiment la qualité de leur vécu et sont envoyés en Enfer.”

6 “Ceux qui ont opté, comme toi, pour la résurrection ne gardent pas traces de leur périple céleste dans leur mémoire. Ainsi, leur comportement ne change que si la leçon s’est gravée au fond de leur cœur. Mais, afin que tous sachent quel sort terrible les attend s'ils se détournent de mon amour, je te laisse exceptionnellement la mémoire. Tu pourras ainsi témoigner de ton périple. Et ton témoignage restera pour les siècles des siècles. Maintenant que tu sais quelle tâche Je t’ai confiée, retourne à la vie, jusqu’à ce que Je te rappelle pour que tu fasses un nouveau choix.”

7 Alors, ma vue se brouilla. J’eus tout juste le temps de voir Aristote et Christos me dire à bientôt avant de perdre connaissance. Lorsque je me réveillai, je me trouvais dans mon lit, les bras en croix. Autour de moi des cierges étaient allumés et mes amis étaient en train de prier. En larmes, mais visiblement soulagés, ils m’expliquèrent que cela faisait neuf jours que j’étais mort. Je me levai, alla à la fenêtre, et vis que le soleil diffusait à nouveau sa chaleureuse lumière sur le monde. Je racontai à mes amis mon incroyable périple et décidai de coucher sur le papier tout ce que je venais de connaître pendant ma mort.
Sypous

Elle avait décider de pas faire de sermon, laissant chacun libre de méditer sur cette lecture. Elle fit suffisamment silence puis se replace derrière l'autel.

Maintenant récitons la prière de l'amitié Aristotélicienne.

Venez tous autour de l'autel pour partager le pain et le vin de notre Seigneur, les enfants aussi, ils auront un morceau de pain.

La communion finit, la jeune et futur diaconesse laisse aux fidèles un temps pour une dernière prière, elle se présente devant l'autel, ouvre les bras.

Je vous souhaite un bon dimanche, une bonne semaine à tous. En sortant, prenez chacun une brioche encore chaude, à dimanche prochain.

Un sourire à tous à la sortie, revient vers l'autel, porte tout à la sacristie, ferme la porte et rejoins sa famille pour un dimanche à leur "Havre".
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C'est de l' Or

Rosemay

Rose ouvrit les yeux quand Garance prit la parole. Elle récita les prières, écouta Garance lire un passage du livre des vertus, puis se lava à son invitation pour la communion.

Merci garance et bon dimanche à toi aussi dit elle quand la messe fut terminée. Elle salua Deal d'un sourire et quitta l'église pour rejoindre le lac.
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Dealius

Dea écoutait, perdu dans ses pensées, méditant. Se récita le credo silencieusement, les yeux fermés.
Il se signa et rejoignit l'Autel...

Merci Garance, je te souhaite un bon dimanche et une excellente semaine aussi.

Puis sortit de l'église, reprendre sa errance, ne sachant trop où il allait.

Galaad_le_pur

Les cloches de Blois avait sonné. C'était le signe que la célébration des messes reprenait.
Galaad s'y était rendu, mais arrivé très en retard, il entra silencieusement et resta dans le fond de l'église pour s'y asseoir discrètement.

Il avait écouté attentivement la lecture du passage du Livre des Vertus choisi par Garance. Songeant au choix qu'avait dû faire Sypous il s'était interrogé sur celui qu'il aurait pu faire dans la même situation. Sans doute le même que Sypous, celui de revenir à la vie.

Ensuite il avait récité le credo puis rejoint le groupe près de l'autel pour la communion.

Enfin, après les salutations d'usage, lorsque chacun retourna à ses occupations, il prit la direction d'Aspasie, méditant sur la lecture du jour.
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Shantaram

Shanta arriva tardivement à la célébration mais le fait que Garance ait bien voulu renouer avec les célébrations lui fit chaud au coeur.

Elle se glissa discrètement dans le fond de l'église. Ecouta le sermont après avoir demandé le pardon puis en union avec les quelques villageois récita le Credo.

Alla communier et sortit discrètement après avoir salué ceux qu'elle aimait. Elle en profita pour faire une bise aux fillettes et aux triplés.

La journée s'annonçait belle.
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Garance_de_grimaud

[Messe dominicale du 3 mai 1463]

Dimanche encore un, tous semble se ressembler,à un détail prés, le sommeil de la jeune femme, dormant que très peu elle avait ouvert les yeux voilà un bon nombres d'heures, laissant l'homme de sa vie dormir à point fermer ressemblant quelque peu à trois petits clones, qui eux aussi dormaient, mais bientôt ils allaient réclamés à boire. Elle se prépare, donne un doux baiser à Laceter caressant doucement sa joue, puis va prendre un fruit et une tisane, seule chose qu'elle peu avaler en ce moment. Les jumelles la rejoignent, toute prête et ayant déjà prit leur petit déjeuner. Garance était fière de ses filles , elles commençaient bien à se débrouiller seules.
Jade, Maelys et Garance rejoignent l' Église, l'heure de la messe était arrivé, fallait pas perdre de temps. Laceter et ces garçons viendraient plus tard.
Toute les trois entre dans l'Eglise se signent, Garance prépare l'autel, ensuite y dépose le pain et le vin pour la communion. Il était temps de sonner les cloches.

DING DONG....DING DONG...DING DONG !!!!

Les jumelles Jade et Maelys prennent place au premier banc, bien sage et Garance se place vers l'autel, attendant que les fidèles arrivent.
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C'est de l' Or

Alienor28

Aliénor arriva comme les cloches sonnaient. Elle entra dans l'église et se signa. Pour une fois elle était en avance pour ainsi dire pour la messe. Elle sourit à Garance et lui fit une bise et s'installa à genoux pour prier et se recueillir en attendant les autres qui ne manqueraient pas d'arriver.Islington dormait encore avec les enfants lorsqu'elle avait quitté le domaine. Elle avait fait le tour pour déposer sur leurs fronts le baiser doux et rassurants d'une mère. Elle les chérissait tant que le moindre petit mal la rendant anxieuse. Mathilde désormais presque une jeune fille sourit dans son sommeil. Une certaine connivence les liait depuis toujours. Mathilde lui ressemblait de plus en plus, nul doute, elle était de cette trempe et l'avenir promettait comme pour ses deux fils plus jeunes mais qui grandissaient aussi trop rapidement à son gout.
Un dernier regard, une dernière caresse et elle avait pris son cheval pour ne pas être en retard.

Rosemay

Rose avait entendu l'appel des cloches, ce soir elle prendrait la route mais avant de partir elle voulait recommander son âme au Très Haut et prier pour ses amis.

Elle entra dans l'église salua Garance et Alie d'un sourire, puis prit place pour suivre l'office.
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Shantaram

shanta entra dans l'église à l'appel des cloches qui en ce dimanche matin résonnaient joyeusement dans tout la ville.

Elle salua les blésois présents, un sourire à Alie et Garance puis s'installa près de Rose revenue de son voyage.

- "coucou Rose, tu vas bien ?"
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Rosemay

Un bruit de porte qui grince et voila Shan qui arrive et vient se placer à côté d'elle.

Coucou ma Shan ! oui je vais très bien. Toi aussi j'espère !dit elle en lui collant une bise.
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Dealius

A peine rentré, il entendît les cloches appeler les fidèles. Il prît la direction de l'église sans prêter attention au chemin.

Arrivé devant l'entrée, il poussât doucement la porte et se signât en entrant.
Il jetât un petit coup d'oeil et saluât d'un signe de tête les personnes présentes avant d'aller prendre place avec Rose et Shanta.

Garance_de_grimaud

Un sourire aux fidèles qui arrivaient et qui s'installaient sur les bancs, son Époux toujours pas là elle se demandait si les triplés n'étaient pas malade, oui même lui l'homme de sa vie...un léger soupire à cette idée.
L'office pouvait commencé, elle ne montra point son inquiétude.

Bonjour à tous, soyez les bienvenus dans la maison de notre Seigneur, le Très-Haut.
Nous allons récité la prière du Pardon

C'est de l' Or

_jade_maelys__

Les deux jeune de Bellefort Grimaud suivaient leur mère pour l'aider à sonner les cloches comme tout les dimanches, elles aimaient ça,puis elles recevaient une éducation religieuse en plus de leur éducation normale.
Les damoiselles avaient aussi leur caractère, y avait de qui tenir et étaient pleine de malice toujours à chercher quoi faire de rigolo et surtout faire courir leur papa, qui lui ne demandait pas mieux de partager du temps avec ces filles.

Les cloches sonnées, Jade et Maelys s'assoient sur le banc au premier rang et attendent le debut de l'office, un œil sur leur mère qui donnera le départ. Ça y était, fallait réciter la prière du pardon, Jade donne un coup de coude à Maelys un peu perdue dans ses pensées. Toutes deux récite à l'unisson de leur mère et de l'assemblée.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j’ai beaucoup péché,
En pensée en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier de Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Shantaram

Les fidèles tous installés, Garance fit réciter les prières traditionnelles, la demande de pardon, le Credo.

Shanta pensait fortement aux difficultés, aux fourberies qui ne manquaient pas de se faire à son encontre. Elle avait pris l'engagement de se présenter aux ducales. Ce n'était pas une mince affaire, elle savait à quoi elle s'engageait - elle était consciente de la responsabilité que cela représentait et était consciente qu'on ne lui faciliterait pas les choses.

Elle eut une pensée pour les attaques sournoises dont elle faisait déjà l'objet. Un léger soupire s'échappa probablement de ses lèvres, mais elle se confia au Trés Haut pour qu'il la soutienne dans cette voie qu'elle avait prise - son intention était noble, sans arrière pensée, juste tenter de faire bouger les choses avec des collaborateurs motivés.

Tout en priant elle confiait son équipe au Trés Haut lui demandant de l'aider à tenir et à ne pas réagir aux coups par coups mais rester constructive et surtout pardonner aux médisants.

Elle se signa et rassérénée par ses prières et l'ambiance de la cérémonie, se redressa prête à affronter les évènements à venir.
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Elisel

Pour une fois, la baronne était en ville quand les cloches sonnèrent, et ses pas se dirigèrent tout naturellement vers l'église. Ca changerait de sa chapelle...

Elle eut un froncement de sourcil en arrivant sur le parvis, et en voyant le nom de l'édifice. Depuis quand l'église avait-elle été rebaptisée, alors qu'il y avait eu une cérémonie l'an passé, et que les villageois avaient voté pour leur nom préféré ? Comme tout vote, la décision n'avait pas fait l'unanimité, mais il fallait s'y plier. La volonté de quelques grincheux aurait-elle passé outre les villageois pour imposer leur vue ?
Bienheureuse Ayena, qui de sa retraite ne pouvait pas voir ses efforts foulés aux pieds !

Le credo était déjà entamé quand Elisel poussa la porte, aussi se fit-elle discrète, et son murmure se mêla aux autres depuis un banc proche de l'entrée.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Rosemay.

Un moment plus tard, Deal prit place auprès des deux amies, Rose le salua d'un sourire puis à l'unisson récita les prières.

Ce soir elle prendrait la route pour mieux revenir dans cette ville qu'elle aimait tant. Elle confia sa prière silencieuse au Très Haut pour que tout ce passe bien. Elle était sereine, le passé ne venait plus assombrir sa vie, elle ne voulait que songer à l'avenir.

Garance_de_grimaud

La prière du pardon réciter, Garance prit un parchemin poser sur l'autel et vient vers le lutrin,elle n'avait pas choisi un texte du livre des Vertus, mais plutôt quelle lignes trouvées dans un recueil de poésie. Un regard vers l'assemblée , elle vit Elisel, petit sourire sur ses lèvres repensant au passé en taverne avec elle. Elle s’éclaircit la voix et commence sa lecture.

Le vrai amour est un amour partagé.

Impossible de s’épanouir dans un couple si l’amour n’est soit pas partagé, pas réciproque ou d’intensité trop différente. Un couple qui n’est pas construit sur une communauté de
Sentiments et de valeurs est voué à l’échec.

Peut-on imaginer mesurer des quantités d’amour ? Non, mais l’idée d’un lien moins fort est très
Concevable. Alors, à moins d’avoir accepté de vivre en couple pour d’autres raisons que l’amour ( quitter le milieu familial, vouloir se valoriser socialement, céder à une forme d’amour obsessionnel), une telle union , sans amour partagé, ne peut tenir dans la durée. Cette union servira l’un des
Partenaires au détriment de l’autre qui se sentira floué.

Elle s’arrêta un instant pour respirer puis continua sa lecture.

Aimer c’est partager !
Aimer, c’est partager des mots, des regards, des espoirs, des craintes,
L’amour n’est jamais contrainte, il est joie, liberté, force.
L’amour est emportement. L’amour est enthousiasme. L’amour est risque.
N’aiment et ne sont pas aimés ceux qui veulent épargner, économiser leurs sentiments.
L’amour est générosité. L’amour est prodigalité.
L’amour est échange, qui donne beaucoup, reçoit beaucoup car en fin de compte nous possédons ce que nous donnons.
Aimer, ce n’est pas enfermer l’autre, c’est vouloir que l’autre s’épanouisse, suivre le courant naturel de la vie.
L’amour, c’est savoir accepter l’autre tel qu’il est.
Etre joyeux du bonheur qu’il trouve. L’aimer dans sa totalité.
Il n’y a pas qu’une seule façon de vivre à deux. Il y a mille chemins qui conduisent au bonheur et à la paix.
Chacun peut trouver sa route dès lors qu’il s’efforce de comprendre l’autre.
Pour chaque couple, il y a un chemin singulier.
Chaque couple est unique, parce que chaque être est unique et que dans la rencontre de deux êtres jaillit un tout unique.
Chacun peut trouver l’autre avec qui il va commencer la vie à deux.
L’amour, chacun doit l’inventer en soi. Il ne peut y avoir de modèle.
Chacun est soi, chacun est origine.
Aimer c’est en même temps partager des mots, des regards, des espoirs et des craintes.
L’amour c’est réussir à donner à l’autre confiance en lui.
L’amour n’est pas seulement un miracle né d’une rencontre, il est jour après jour ce que l’on veut qu’il soit.

Laissant chacun méditer sur ce joli texte, elle en fit de même, les yeux fermés, mains jointes.
Elle retourne vers l'autel lève légèrement les mains pour réciter le Credo.

C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

Le Credo récit, une courte prière les yeux fermés, Garance invite les fidèles venus nombreux en ce dimanche a venir partage le pain et le vin.

Chers fidèles pour ceux qui le désire, approchez vous de l'autel pour partager le pain et le vin du Très-Haut.

Elle béni le pain et le vin et donne la communion aux fidèles.

L'office est terminé, je vous souhaite un très bon dimanche, une bonne semaine.

En sortant prenez une brioche que Jade et Maelys vous propose.

La jeune femme range tout dans la sacristie et rejoins son petit monde pour un dimanche en famille dans leur Havre.
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C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

[Messe du 10 mai 1463]

Après une très bonne nuit dans les bras de Laceter, Garance se lève, un regard sur l'homme de sa vie, lui donne un doux baiser, le laisse dormir au calme.
Passant dans les chambres, elle réveille son petit monde, s'en occupe les uns après les autres. La prise d'un bon petit déjeuner et il fallait rejoindre l’Église sans tarder.
Arrivé devant l'édifice avec ses filles Jade et Maelys , elle en pousse les portes, les laissent ouvertes avec ce beau soleil qui réchauffait. Elles s'avancent toutes trois, se signe devant l'autel.

Les filles aller donc tirer la corde pour sonner les cloches, comme ça les fidèles vont venir, moi je prépare le pain, le vin et le livre des Vertus.

DING DONG.... DING DONG....DING DONG !!!!!!

Les jumelles s'installent sur le banc et les fidèles commencent à entrer.
Garance les accueillent devant l'autel d'un sourire.
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C'est de l' Or

Targarys

Tararys entendit au loin les cloches sonner, il savait ce que cela voulait dire.
La décision était vite prise autant parce qu’il n'avait jamais participé à une seule messe et qu'il serait peut-être enfin temps, que parce qu'il savait que ce serait notre chère Garance qui mènerait notre joli monde vers la colloque avec le très Haut.

Les portes étant déjà ouvertes il n'eut pour seule difficulté que de s'adapter à l'air humide qui régnait entre les quatre murs, contrastant avec l'air chaud et sec qu'il aimait tant, de l'extérieur. Ses premiers pas suivirent une cadence suave, et le léger claquement de chacun de ses pas sur la pierre lisse qui chaussaient l'église, étaient effacés par les cloches qui ralentissaient progressivement leurs notes.

Etant le premier arrivé il profita pour venir saluer Garance

Bonjour Garance, comment tu vas ? Je suis finalement venu, une grande première oui.

En arrachant de sa bouche ce qu'il pensait pouvoir être ses mots, il allait prendre place au premier rang de bancs en bois, le sourire largement plaqué sur son visage, se demandant ce qui allait bien suivre.
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Secrétaire d'Etat d'Orléans. Notitia est scientia.

Garance_de_grimaud

Garance vit arriver Targ, il lui avait promis de venir à la messe de plus il commençait sa pastorale, quoi de plus normal d’assister à l'office pour un futur baptiser, certains devrait prendre modèle, même ceux baptiser, cela devrait être obligatoire. Bref, ce n'était pas à elle de refaire les lois de l' Église.

Bonjour Targ, Je suis heureuse de te voir dans la maison du Très-Haut. Je vais bien merci, installe toi, l'office va commencer.

Laissant les quelque fidèles finir de s'installer, Garance les accueille par quelque mots de bienvenue. Elle vit son Époux arrivés avec la "voiture" des triplés installés dedans, son visage s'illumine, quand il s'approche et de prendre place vers les jumelles Jade et Maelys au premier rang.

Bonjour à tous, soyez les bienvenus dans la maison du Très-Haut.
Commençons par la prière du pardon.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j’ai beaucoup péché,
En pensée en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier de Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Un petit sourire en voyant les quelque fidèles en retard qui s'installe. Pendant ce temps elle rejoins le lutrin pour la lecture du jour.
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C'est de l' Or

_jade_maelys__

Les jumelles Jade et Maelys accompagnent leur maman à l' Église comme tout les dimanches l'aidant à sonner les cloches, c'est qu'elles aimaient ça, elles tiraient et se laissaient soulever dans les airs tenues à la corde.

Les cloches avaient appeler les fidèles et les jeune damoiselle de Bellefort remonte l'allée toute fière, elles prennent enfin place sur le banc familiale.
Quand elles voient leur papa arrivé doucement avec les garçons, un regard vers leur maman, un grand sourire,elles murmurent à l'oreille de leur pére;Coucou papa chéri, on t'aime fort et elles se blottissent contre leur papa et récit la prière du pardon.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j’ai beaucoup péché,
En pensée en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier de Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Targarys

Targarys sourit à la vue des jeunes filles, gambadant dans l'église comme deux petits anges, heureuses de la vie, joignant leur père. Il sourit également en voyant venir les autres invités du Très-Haut, arrivant à nous comme une grande famille, la communauté de Blois.

Une fois l'office commencé, il suivit les paroles à voix haute.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j’ai beaucoup péché,
En pensée en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier de Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il était amusé et content, pour une première messe. La prochaine fois il tentera de revenir avec d'autres connus à lui.
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Secrétaire d'Etat d'Orléans. Notitia est scientia.

Garance_de_grimaud

En place vers le lutrin, elle commence la lecture.

Il y avait une fois, il y a bien longtemps de cela, dans un petit village, un atelier de menuisier.
Un jour que le maître était absent, les outils se réunirent en grand conseils. Les discussions
allaient bon train car certains outils n’étaient pas du tout appréciés.

- L’un prit la parole : « Excluons la scie : elle mord et elle grince des dents, elle
a le caractère le plus grincheux du monde ! »
- Un autre dit = « Nous ne pouvons pas conserver le rabot qui a le caractère le plus
tranchant : il épluche tout ce qu’il touche ! »
- « Quand au marteau dit un autre, je lui trouve le caractère assommant ; il est tapageur,
il cogne toujours et nous tape sur les nerfs. Excluons-le aussi ! »
- « Et les clous ? peut-on vivre avec des gens qui ont le caractère aussi pointu ?
qu’ils s’en aillent ! »
- « Et que la lime et le râpe partent aussi, car vivre avec elles ce n’est que
frotement perpétuel… »

Ainsi discouraient, en tumulte, les outils du menuisier. Tout le monde parlait à la fois.
C’était une vraie cacophonie !

À côté de ce bruyant atelier, il en existait un autre, tout à fait différent. C’était celui de madame Catherine. Tout y était bien organisé. Il y avait là, des rouleaux de tissus multicolores, des ciseaux finement aiguisés, des aiguilles pointues, des bobines de fil alignées dans leurs boites, des pelotes
de laine serrées les unes contre les autres, des dès argentés, des crochets de toutes tailles…

Et tout ce petit monde s’activait en devisant gaiement. Une vraie ruche quoi ! Et pas
question de se dénigrer ; chacun connaissait son rôle. Les ciseaux coupaient les tissus,
les petites aiguilles cousaient, leurs grandes sœurs tricotaient, les dés protégeaient les doigts, les crochets dévidaient leurs mailles. Et de magnifiques réalisations s’entassaient…

Et voilà que Madame Catherine décida de rendre visite à son voisin Célestin qui venait de
de rentrer dans son atelier. A l’approche du menuisier tous les outils se turent… Célestin saisit alors
une planche et la scia avec la scie qui grince, la rabota avec un rabot au ton tranchant.
Le ciseau qui blesse et la râpé rude, entrèrent en action. Célestin prit les clous au caractère pointu et le marteau qui cogne. Il se servit de tous ses outils au méchant caractère pour fabriquer un magnifique berceau.

Catherine s’approcha doucement, disposa dans le petit lit un drap finement brodé, un
moelleux oreiller, une douillette couverture , une douce brassière… pour accueillir l’enfant
à naître…Pour accueillir la vie… Pour accueillir la paix !

Un sourire vers l'assemblée, elle ne leur fera pas de sermon, ne voulant pas que ses mots soit mal prit ou mal interpréter.

Je vous laisse méditer sur la lecture, chacun ayant son point de vue.

Elle s'assoit un instant, repensant à sa lecture, elle ferme les yeux fessant une prière au Très-Haut.
Garance se lève de nouveau, fait face aux fidèles, les invite à se lever à leur tour.

Nous allons réciter le Credo.

Je vous souhaite un bon dimanche, une bonne semaine.

Prenez une brioche bien dorée avant de partir.

Garance prit le vin, le pain et le livre des Vertus et va tout remettre à la sacristie, puis va rejoindre sa famille et ils retournent chez eux pour passer un dimanche loin de tout dans leur Havre.
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C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

[Messe du dimanche 17 mai 1463]

Nouveau jour, nouveau dimanche ça défile à toute vitesse et elle se réveille doucement par les caresses de son Époux, un sourire tendre, un baiser un moment plein d' Amour et il était l'heure de se lever pour s'occuper de ce petit monde avant d'aller préparer l' Église. Les triplés avait eu leur bouillie, hé oui plus de tétée, les jumelles avaient prit leur petit déjeuner en famille, Garance prit le chemin de l' Église avec ses filles, laissant les garçons à leur papa.

Arrivé devant l' édifice, elle en pousse les portes, les laisse ouverte le soleil était déjà haut et chaud. Toutes les trois remontent l'allée et se signent devant l'autel. Le pain, le vin et le livre des Vertus installés sur l'autel, il était l'heure de sonner les cloches.

Maman, on va sonné les cloches? tu es prête?

Oui mes chéries allons y, c'est l'heure. Espérons que les fidèles seront au rendez-vous.

Jade et Maelys courent devant, s’arrentent sous le clocher et tire sur la grosse corde et les voilà montant et descendant, les cloches sonnaient à toutes volées.
Garance va se placée devant l'autel pour accueillir les fidèles. Les jeunes filles , elles continuent de faire aller les cloches sous le regard bienveillant de leur maman.

DING DONG....DING DONG....DING DONG... !!!!!
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C'est de l' Or

Shantaram

Dimanche, comme pratiquement chaque dimanche, Shanta met un foulard sur ses cheveux et se dirige vers la jolie église de Blois. Les cloches sonnent à toute volée... probablement tirées par les jumelles qui grandissent de jour en jour.

L'ancienne mairesse, monte doucement les marches et salue les blésois déjà présents. Il y en a peu hélas. Mais bon en son fort intérieur elle espère bien que les promesses de certains seront tenues.

Elle s'avance dans la nef, salue la maitresse de cérémonie et attend tranquillement que celle-ci démarre.
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_jade_maelys__

Toute les deux aident leur maman a préparer l’église, tout est prêt, un petit regard vers leur maman.

Maman, on va sonné les cloches? tu es prête?

Avec l'accord de cette dernière, les voilà filant tirer sur la corde, c'est qu'elle aimait ça. Les premiers fidèles arrivaient doucement, une petite moue sur le visage des jeune filles, l'air de dire qu'il n'y avait pas grand monde. Elles remontent l'allée, quand elles entendent des pas derrière elles, un léger regard en arrière en simultané croyant que c'était leur papa avec les garçons, mais c'était Shanta qu'elles virent.
Elles lui font un gros bisou et disent tout bas.

Bonjour Shan, y va bien toi? toi tu viens tout les dimanche à la messe de notre maman c'est gentil ça.
Tu viens vers nous?

Elles entrainent Shanta vers le premier banc et attendent sagement le début de l'office.

Garance_de_grimaud

Saluant tous les fidéles, petit sourire en voyant ses filles avec Shanta, un signe de la main pour qu'elles prennent place sur le banc.

L'office pouvait commencé, elle ne savait pas si l'homme de sa vie viendrait ce dimanche, l'écouter tellement il est fatigué.Elle prend la parole.

Bonjour à tous, soyez les bienvenus dans la maison du Très-Haut.
J'aimerais dire quelques mots,

Si vous avez besoin de vous confessez, de faire votre pastorale pour votre baptême, un mariage ou tout autre sacrements, prenez contact avec sœur Hecat à Gien.

Pour ma part, je ne peux que dire la messe. Merci de m'avoir écouter, commençons l'office en confessant nos pêchés avec la prières du pardon.

C'est de l' Or

Shantaram

Les deux petites qu'elle avait aidé à mettre au monde vinrent la rejoindre et invitèrent Shanta à s'asseoir près d'elle. La blonde sourit émue de les voir toutes deux aussi mignonnes. Elle les bisa tendrement, et s'installa entre les deux puis leur donna la main.

Garance pouvait continuer la cérémonie. Shanta l'écouta attentivement et répétat avec les fillettes la demande de pardon.
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Garance_de_grimaud

Devant le lutrin pour la lecture, elle se sentait pas très bien mais fit comme de rien, sort de sa poche un petit mouchoir très parfumer, elle respire quelque seconde dedans et le remet en place, puis poursuit l'office, se tenant au lutrin.

Je vais vous lire un extrait du livre des vertus. IV, 4.le don de soi.

Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.

Elle fit une pause, reprend son mouchoir et continue son sermon.

Le sermon d’aujourd’hui aura pour sujet l’orgueil.

Pour ceux qui ne connaissent point ce mot, l’orgueil est une fierté "mal placé". C’est le fait d’avoir de soi une opinion avantageuse, dans tout les cas très exagéré, de sa valeur ou de sa personne. Ce comportement peut avoir des conséquences dramatiques. Pour soi-même, mais aussi parfois pour la communauté.

Prenons exemple.

Fait don de soi celui qui aide son prochain, qui œuvre à aider ou à donner sans retour, qui ne vend pas à deux fois le prix le blé qu'il sait à moitié de sa qualité.

Nous pourrions presque dire "faire don de soi, et prendre sur soi", car est généreux parfois celui qui ne fait pas, celui qui refuse, lorsque l'action de ses frères lui parait dangereuse où enfreint les règles du temporel ou du sacré. Prendre sur soi la remarque de son ennemi.
Prendre sur soi de garder son calme et de se renseigner avant de rejoindre un troupeau de mécontents sans savoir ce qu'il se passe réellement.

Prendre sur soi, mais ne pas s'oublier. En tant qu'Homme ou femme en tant que membre d'une communauté, nous pouvons trouver le soutien en nos pairs.
Ne succombez pas à la tentation de l'orgueil qui vous guette à chaque réussite.
Remettez vous en question lorsque tout semble aller pour le mieux, car c'est là que vous risquez l'aveuglement de l'orgueil.
Vous vous sentez supérieur ? Invincible ? Intouchable ? Au dessus des Lois ou des Hommes, au dessus de principes qui encore hier vous faisait trembler ? Méfiez vous. Cherchez ce qui ne va pas, faites don d'humilité.
Faire don de soi.Faite dons de vous, offrez.

Offrez un pain à un mendiant, un peu de temps pour aider, votre bonne humeur ou votre gentillesse, sans chercher en retour.

Car cela vous sera rendu, un jour, et pas forcément au moment ou vous y attendrez.
Pour notre bien être physique autant que pour le salut de nos âmes.

Elle s'agenouille devant l'autel, et prie pendant quelques instants, laissant les fidèles rassemblées réfléchir au sens des paroles qu'elle vient de prononcer. Elle se redresse doucement, fait face aux fidèles pour réciter le Credo.

Un cours instant de recueillement, elle reprend la parole.

Bon dimanche à tous, allez dans la paix et l'amitié Aristotélicienne.

Garance va reposer tout à la sacristie, repasse devant l'autel se signe et prend les jumelles par la main et file dans leur maison pour un dimanche de repos et retrouver Laceter.
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C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

[Messe du 24 Mai 1463]

Ça devenait une habitude pour Garance être debout très tôt presque en même temps que le soleil, elle avait de nouveau la forme, plus mal nul part rien ne pouvait lui enlever son sourire, elle était heureuse, comblée. Un regard, une caresse, un doux baiser à l'homme de sa vie, Laceter et elle s'occupe de leur petits monstres, les petits et les plus grands, ils sont prêts, les triplés resteront sous la surveillance de leur papa puisqu'ils dormiront aussi, pour les filles direction l’Église, la messe.

Les grandes portes poussées, elles resteront ouverte avec ce magnifique soleil qui réchauffera l'intérieur. Garance se signe devant l'autel, ainsi que Jade et Maelys.

Les cierges et bougies allumées, le pain et le vin sur l'autel et le livre des Vertus en place sur le lutrin à la lecture du jour.
Il était l'heure de sonner les cloches.

Mes chéries vous venez sonner les cloches avec moi? c'est l'heure.

Voui m'man mais c'est nous qui tirons sur la corde, c'est rigolo de monter et descendre

Garance sourit aux dires de Jade, ça lui rappelait des souvenirs lointains.

DING-DONG.....DING-DONG....DING-DONG !!!!!

Pour changer Garance attend les fidèles sur le parvis de l' Église profitant des rayons du soleil, les mains sur son ventre qui abritait de nouveau un petit être qui verrait le jour à la fin de l'année.
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C'est de l' Or

Alienor28

Aliénor entra dans l'eglise et s'installa après s'être signé et avoir salué Garance. Elle se mit à prier pour sa famille et ses amis
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Shantaram

Shanta entra dans l Eglise - salua les personnes de connaissance et s'assit près de l'allée centrale. Elle attend silencieuse et recueillie le début de cérémonie.

L'ambiance calme, sereine de l'Eglise lui fait du bien. Elle prit pour que son mandat se déroule au mieux malgré les difficultés qu'elle rencontre et les tensions qui existent avec certaines personnes.

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Garance_de_grimaud

Garance finissait d’accueillir les fidèles sur le parvis , ils n’affluait pas. Elle ne laissait rien paraitre, elle salue ceux qui entre dans l’Église, suit Shanta et se place devant l'autel.

-Mes chers frères et sœurs!Je vous souhaite la bienvenue dans la maison de Seigneur qu'il vous apporte l'apaisement et le discernement ,la foi et la paix. .

-Pour continuer la messe nous devons nous alléger l’esprit de toutes ces mauvaises idées, nous devons laver nos âmes,pour que notre créateur nous pardonne nos erreurs .

-Je vous invite à réciter la prière de la confession :

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j’ai beaucoup péché,
En pensée en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier de Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle laissa un court moment le silence s'installer pour que chacun puisse réfléchir à ce qu'il avait dit dans la confession.

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C'est de l' Or

Elisel

Si la blonde n'était toujours que peu visible dans la ville, passant la plupart de son temps désormais à Paris pour des affaires héraldiques ou couturières, elle ne manquait pas, quand elle entendait la cloche en passant par hasard dans les rues, de bifurquer de son chemin initial pour se rendre à l'église de Blois.

Comme la dernière fois, elle entra et s'installa au fond de l'édifice pour réciter la prière du pardon qu'elle prit en cours de route.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Garance_de_grimaud

La diaconesse ... enfin la future reprit le cours de l'office en ouvrant le livre de Vertus à la page voulu.

Mes frères et mes sœurs écoutez ce passage du Livre des Vertus.

Elle se mit à lire.

Pré-Histoire IV: Les péchés

Les humains avaient découvert l’acédie. Ils avaient dédaigné l’amour de Dieu pour lui préférer les choses matérielles qu’Il avait créées. Ils avaient pris goût à une part du divin, en oubliant qu’il fallait aimer l’ensemble. Oane n’était plus là pour les guider, lui qui avait été le seul à comprendre ce qu’était l’amour du Très Haut. Maintenant seuls, privés de leur guide, les humains ne savaient plus différencier la vertu de l’erreur.

Certains se mirent alors à manger plus que la faim ne le leur demandait, y prenant un plaisir qui ne faisait que s’amplifier. Le goût sucré des fruits, la chaleur de la viande et l’ivresse de l’alcool prirent le pas sur les plaisirs simples de la vie. Il n’y avait plus la moindre place dans leurs plaisirs pour la douce senteur des fleurs, ni pour la beauté des paysages. Ils en arrivèrent à un tel point que même les si nombreux fruits de leur labeur ne suffisaient plus à combler leurs envies.

C’est alors que la gourmandise brisa les liens qui unissaient les hommes et les femmes. Chacun gardait pour soi les fruits de son propre labeur et refusait de les partager. Le fort produisait plus, mangeait plus, buvait plus, et devenait plus fort encore. Le faible produisait moins, mangeait moins, buvait moins, et s’affaiblissait. La communauté des hommes et des femmes se divisait à cause de leur goût immodéré des choses matérielles, qui les conduisit à l’avarice.

Alors, l’homme et la femme se firent orgueilleux. Le fort se mit à mépriser le faible, qui ne pouvait pas se nourrir autant qu’il le souhaitait. Comme la Créature Sans Nom, ils pensaient maintenant que le rôle des forts était de dominer les faibles. Celle-ci vit donc que l’heure de sa revanche était venue. Elle se mut dans l’ombre et s’approcha alors de ceux qui étaient ainsi méprisés, car ils n’avaient plus assez pour se nourrir. Elle leur demanda: “Pourquoi vous laissez-vous faire ainsi, pourquoi ne pas renverser les rôles?”

Et le faible se mit à envier le fort. Le fort, satisfait de sa situation, ne voyait pas le faible se demander pourquoi il était moins bien loti que lui. La Créature Sans Nom exultait de joie, car elle sentait l’heure de sa gloire arriver. Elle murmura à l’oreille du faible et attisa son envie. La colère gronda dans le cœur du faible, qui se révoltait intérieurement contre cette injustice. Elle lui demanda pourquoi il liait ce sentiment dans son esprit et ne le laissait-il pas s’exprimer?

Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs sœurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction. Ils venaient d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre. La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettraient dorénavant de dominer leur prochain.

L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestiale de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question.

Elle fit une légére pause, puis fait son sermon en regardant les fidéles.

_Comme je l'ai dit, la Créature sans Nom tente chaque jour de nous faire emprunter la mauvaise voie. Et actuellement encore plus que d'habitude.
Pourquoi dis-je cela? Car il y a un relâchement de certains au niveau du travail. Pendant que certains travaillent deux fois plus pour le bien de la communauté, d'autres laisse leur champ en friche, n'élèvent plus de bétails... Pire, certains ne travaillent plus pour les taches pour lesquelles nous les avons choisi ou élu.
Or Dieu nous demande de tous travailler ensemble, pour la communauté, et non de se reposer sur le travail des autres. Nous devons tous travailler ensemble et en fonction des possibilités qui nous sont données.
Nous voyons actuellement trop de personnes s'envier mutuellement, s'en déchirer pour avoir le pouvoir. Alors que si elles travaillaient ensemble, pour le bien de chacun, la communauté en serait valorisée.
Je vous demande donc, à vous tous, homme ou femme, vagabond, paysan, artisan ou notable, gens de politique ou non, mes Frères et mes Sœurs, de travailler à partir de ce jour, non plus pour vous, mais pour nous tous.

Si vous le voulez bien, nous allons reciter le Credo, puis nous passerons à la communion.

Puis, Elle conclu la messe.

Allez en paix et dans la lumière du Très-Haut. Puisse ce-dernier guider vos pas, et prendre soins de vous ..

Comme à chaque fin de messe, elle va tout remettre à la sacristie et va rejoindre avec ses filles, son homme, Laceter pour un dimanche de repos au calme, surtout loin de tout.
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C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

Messe du dimanche 31 Mai 1463

Encore un jour ou la jeune femme s'est levée aux aurores, ça devient une habitude chez elle, elle fait tout ce qu'elle a à faire. Mais avant de quitter la chambre parental, elle admire Laceter encore endormi, un sourire sur ses lèvres qu'elle approche à celle de son Amour pour un doux baiser.
La prise du petit déjeuner sur la terrasse au soleil, pensant à son sermon du jour, c'est messe aujourd'hui. Un sourire quand elle entend ses filles arrivées en trombe sur la terrasse.M'man vite c'est l'heure de la messe,t'y va être en retard....
La jeune maman se retient de rire, elle en retard? elle n'est jamais en retard, elle à bien des défauts mais pas celui là. Elle embrasse avec tendresse ses enfants, qu'elle caline. Les triplés ont eu leur repas, sont propres et habillés et jouent sur une grande couverture dehors sous la surveillence de leur gouvernante Célestine, le temps de Laceter se léve pour en prendre soin.

A l' Eglise

Les damoiselle de Bellefort et leur maman entrent dans l’Église, se signe, Garance va préparé le pain , le vin et le livre des Vertus, cierges et bougies allumées. L'heure de l'appel des fidéles pouvait se faire.

Jade, Maelys, vous pouvez sonner les cloches, je suis prête.

DING- DONG....DING-DONG....DING-DONG...!!!

C'est bien mes chéries venez vers moi sur le parvis au soleil, on va attendre les fidéles.

Garance attend les fidèles, ses filles autour d'elle a jouée.

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C'est de l' Or

Shantaram

dimanche ! La nouvelle gouverneur ne voit pas les jours et les heures passer. Elle a du mal à s'éveiller ce dimanche matin mais le son des cloches la fait sortir de son lit.

la toilette faite, les cheveux nattés, la jeune femme s'empresse d'enfiler sa robe du dimanche... Elle prend celle qu elle portait lors de son baptême : une jolie robe verte... Elle se remémore ces instants forts en émotions, mais elle ne peut réprimer un soupir en pensant à son amour de l'époque disparu soudainement. Florentin reste encore gravé dans sa mémoire. Elle n'est plus triste et morose, juste nostalgique. Elle n'a pas de lieu pour honorer sa mémoire, alors c'est à l'église qu'elle se rend. Elle songe aussi à son second amour Cryo, qui a préféré se terrer et vivre en ermite. Elle l'aperçoit de temps en temps mais il fuit sa présence. Elle respecte sa décision, elle sait qu'il la prise pour lui éviter de souffrir trop. Il n'empêche, notre jeune blésoise se surprend à être morose par moment... Surtout aux moments de fatigue ou de stress. Une épaule sur qui se reposer de temps en temps lui manque. Alors c'est tout naturellement qu'elle va en l'Eglise de Blois. Elle sait que les paroles qu'elle y entendra la réconforteront, l'aideront dans sa tâche.
La jeune femme est combative, volontaire, elle se sait imparfaite, mais veut faire au mieux - elle s'est faite des ennemis, qui autrefois étaient ses amis, elle en souffre intérieurement car souvent il y a des incompréhensions mutuelles, des rancunes, des médisances. Mais elle fera tout pour servir le Peuple orléanais qui l'a élue à la tête du duché avec son équipe.

Plongée dans ces réflexions - la jeune fille salue Garance et les jumelles qu'elle bise affectueusement puis entre dans l'Eglise qui l'a accueillie en tant qu'aristotélicienne. Elle s'arrête un instant au porche essayant d'habituer ses yeux à la pénombre ambiante puis respire profondément avant de s'agenouiller face à l'autel... elle se signe puis se dirige vers un siège proche de l'allée centrale.

Elle est prête à écouter les saintes paroles et prier en union avec les paroissiens.
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Garance_de_grimaud

La jeune femme future diaconesse, enfin elle l’espérait car les cours à Noirlac été finit, elle n'attendait plus que le résultat, elle priait pour que ce qu'elle aimait soit du concret. Certes elle disait la messe le dimanche, mais ce qu'elle voulait c'est donner, officier les sacrements.

Elle sourit quand elle voit Shanta la saluer et faire la bise aux jumelles, Garance donne la main à ses filles et entre à la suite de la nouvelle gouverneur, puis installe les petites sur le premier banc et pose un bisou sur chaque front, se dirige devant l'autel, le regard sur les fidèles.

Bonjour à tous, soyez les bienvenus dans la maison du Très-Haut.
Commençons l'office en confessant nos pêchés avec la prières du pardon.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j’ai beaucoup péché,
En pensée en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier de Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

La prière du pardon récitée, elle passa à la lecture du Livre des Vertus.
Sermon sur le baptême, sacrement qu'elle affectionne, son préféré, car il nous fait entré dans la grande famille Aristotélicienne.
Elle pensait avec Laceter à faire baptiser Jade, Maelys, Joshua, Adrian et Eliaz, très bientôt.

Citation:

Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie.
Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles.
Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne.
Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu.
Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, si ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.”

(La fin des temps V: Les questions)

Elle referma le livre, puis porta son regard sur l'assemblée.

Le bapteme, mes soeurs et freres, est le seul moyen d'entrer dans la communauté des croyants, la porte qui vous ouvre le chemin de la Vertu et du Paradis Solaire, l'entrée dans un groupe qui devient votre seconde famille, où chaque frère ou sœur peut vous venir en aide à chaque fois que vous en avez besoin.

Etre aristotélicien, c'est voir son âme illuminée par la Vrai Foy, c'est suivre un idéal de vie, un chemin certes pavé d'épreuves et de difficultés, mais dont la récompense est l'accession au Paradis, l'éternité en compagnie des saints et bienheureux de notre Église.

Estre aristotélicien, c'est également accéder au monde des Idées, c'est pouvoir comprendre les prêches des clercs au Verbe convaincant, c'est se libérer d'une vision purement matérielle du monde...

Elle fit silence pour que chacun prie et pense à son sermon.
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C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

Elle rejoins l'autel, bénit le pain et le vin et regarde les fidèles.

Je vous invite à venir communié, ceux qui le désire.

Un regard sur les fidèles

Je vous souhaite un bon dimanche, une bonne semaine,Allez dans la paix et dans l’amitié Aristotélicienne.

Comme après chaque messes, Garance va remettre tout à la sacristie et sort avec ses filles, pour un dimanche en famille.
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C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

[Messe du 7 Juin 1463]

A la maison...

Les jours étaient difficiles pour Garance sans que l'homme de sa vie soit auprès d'elle, mais elle assurait leur maison avec l'aide de leur domestiques.
Ce matin, elle profitait de la fraicheur, pour s'occuper de ses enfants chacun leur tour,leur donnant tout l' Amour d'une mère peux avoir pour ses enfants. Ils prennent leur petit déjeuner au frais sous une tonnelle de Glycine parfumée. Enfin ils étaient tous prêts à se diriger à L’Église.

à L'Eglise

C'est en poussant les lourdes portes qu' elle entre au frais de l' édifice avec ses enfants les garçons dans une "voiture" pour avoir plus de facilité à les emmener avec elle et les jumelles courraient devant comme à leur habitude. Elle avance devant l'autel se signe et fait de même sur le front des garçons, les jumelles se débrouillent très bien. Elle met la "voiture" des triplés vers le premier rang, puis va à la sacristie pour préparer le livre des Vertus, le pain et le vin, qu'elle vient mettre sur l'autel. Bougies et cierges allumés.
C'est avec l'aide de Jade et Maelys que les cloches sonnent à tout vent, appelant les fidèles.

DING-DONG.....DING-DONG.... DING-DONG...!!!!

La jeune femme se plaça à l'entrée de l' Église à l'ombre et au frais, attendant les fidèles qui braveront la chaleur déjà pesante.
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C'est de l' Or

Shantaram

dimanche ! jour pour le Trés Haut ! Jour où Shanta peut prendre un peu de temps pour réfléchir, se poser, prier...

C'est aujourd hui une journée exceptionnelle. Elle presse le pas pour ne pas être en retard car sitôt la cérémonie finie, elle ira à l'abbaye pour le Baptême de Targarys.

La journée est ensoleillée et la jeune gouverneur a le coeur joyeux.

Arrivée à l'Eglise, elle bise Garance est ses fillettes qui grandissent de jour en jour puis s'installe comme à son habiture, non loin de l'allée centrale après s'être signée.

Elle s'agenouille puis prie en attendant le début de la cérémonie.
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Garance_de_grimaud

Les fidèles arrivaient à l'office du jour.Un sourire et une bise à Shanta, elle la suit discrètement pour lui demander doucement Pourrais tu t’installè vers les enfants, pour avoir un œil sur les Garçons on sait jamais si ils se fessait entendre pendant l'office. Merci à toi.
Elle se replace devant l'autel, voyant la gouverneur venir vers les petits, un sourire elle commence l'office.

Bonjour mes frères et sœurs, soyez les bienvenus dans la maison du Très-Haut. Si vous le voulez bien commençons par nous confessés.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Garance laisse un instant à chacun pour finir leur prière, pendant ce temps elle se dirige vers le lutrin , ouvre le livre des Vertus. Elle avait reprit une lecture déjà évoquée y a quelques temps. Peu importe il était bon de revenir sur certaines.

Je vais vous lire un passage du Livre II des Vertus, chapitre XIII possible que certains d'entre vous l'es déja entendu.

Citation:

Elle fait un instant silence, sorte son parchemin avec son sermon et reprends la parole.

Dans ce passage, qu'est ce que nous apprenons? Nous devons nous entourer de vrais amis, de gens sur lesquels nous pouvons compter en toutes circonstances.
QUI PARMI VOUS PEUT ÊTRE DÉFINITIVEMENT CONVAINCU D’ÊTRE BIEN ENTOURE?

Petit instant de silence avant de reprendre

Oui, qui peut être convaincu d’être bien entouré? qui peut prétendre être sur de ses amis?
En vérité, je vous le dis, il ne peut pas y avoir d'amitié si il n'y a pas une réciprocité mutuelle entre les gens. Si vous donnez, vous devez recevoir. Si vous recevez, vous devez donner.

Malheur à ceux qui profitent de la gentillesse d'autrui, car ils seront punis dans le royaume de Dieu,
Malheur à ceux qui se prétendent être de vrais amis, car ils seront entourés par les démons,
Malheur à ceux qui complotent dans le dos de leurs amis, car ceux-la seront ecrasés sous le pied du Sans-Nom pour l'eternité!!...

Mes enfants, entourez vous de gens qui savent aussi bien donner que recevoir, ne vous éparpillez pas dans une multitude de fausses amitiés, et faites confiance au Tres-Haut pour vous guider vers les chemins de la vérité.
C'etait la parole du jour pour que vous trouviez le bonheur en ce monde, ce bonheur si difficile à atteindre, et auquel chacun a droit....

Elle avait finit son sermon, elle referme le livre des Vertus et va s'asseoir un petit instant, le temps que tous réfléchissent en silence.
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C'est de l' Or

Shantaram

Shanta vit Garance s'approcher et lui demander de rejoindre les petits. Ce que la jeune femme fit avec un grand plaisir ; elle aimait les fillettes qu'elle avait aidé à mettre au monde... et les triplés étaient encore trop petits pour être seuls Elle alla rejoindre les jumelles et s'installa entre elles deux, leur donnant la main. Les triplés étaient proches et elle ne les quittait pas des yeux de crainte que l'un d'eux ait la malheureuse idée de se faire entendre. Si tel était le cas, la blondinette était prête non pas à sauter sur lui, mais à le prendre dans ses bras. Le sermon de Garance était comme à son habitude très intéressant et poussait à la réflexion. Shanta l'écouta le plus attentivement possible et récita les prières avec les fillettes qui semblaient déjà bien les connaître.
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Garance_de_grimaud

La jeune femme se lève revient près de l'autel et regarde les fidèles.

Nous pouvons réciter le Credo.

Pendant que les fidèles font une dernière prière silencieuse, Garance reporte le livre de Vertus, le reste du vin et du pain à la sacristie et se place devant l'autel.

Je vous souhaite un bon dimanche et une bonne semaine, allez dans la paix et l'amitié Aristotélicienne.

Garance récupère ses enfants, remercie Shanta de les avoir surveiller et la jeune femme repart dans sa maison.
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C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

[Messe du 21 juin 1463]

Reveil en douceur au Havre de Paix, le retour de Laceter avait remonté le moral de tous, des plus petits au plus grands. Le Petit déjeuner prit, les enfants prêt, Garance embrasse son Époux, ses Garçons qu'elle laisse aux soins de leur papa.Les jumelles et elle vont à l' Église préparé l'office.

Arrivé devant l'édifice la jeune femme était heureuse ce jour d'y entrer, car c'était son premier office en tant que diacre, elle entre suivit de Jade et Maelys , se signe devant l'autel. Les filles attendent sous les cloches le signal de leur maman pour appeler les fidèles en sonnant les cloches. Garance enfile son habit de diacre, prend le pain et le vin qu'elle pose sur l'autel, met le livre des Vertus sur le lutrin et finit par allumer cierges et bougies. Un regard sur l'ensemble tout était prêt, elle rejoins ses filles.

Les filles allez , sonner les cloches, je vous aide un peu.

DING-DONG...DING-DONG...DING-DONG...!!!!

Garance se place sur le parvis, attend les fidèles, les jumelles vont attendre sur le banc à l'interieur.
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C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

Les fidéles avaient prit place, l'office pouvait commencer. Un sourire à ses anges et son Epoux.

Bonjour à tous, soyez les bienvenus dans la maison de notre Seigneur, le Très-Haut.
Nous allons récité la prière du Pardon

C'est de l' Or

Laceter

Un sourire à son Epouse. Il est présent avec les garçons, aux côtés des Jumelles. Que tout ce monde grandit. Il n'est plus question de couffin. Mais de tricycles où il se retrouve à leur courir après dans les ruelles jusqu'à l'église. S'il s'est empâté chez les moines, il en perdra vite les kilos en surplus. C'est dans cette ambiance familiale pleine de vie, de nouveautés, devant les trois petits gaillards, qu'entouré, d'une marmaille sans nom, qu'il suit la messe de Garance.

Le Credo en choeur:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
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Et tout ça vaut de l'Or

Catsat

Á l'aube de ce dimanche ensoleillé...

Catherine s'était levée aux aurores, elle devait se préparer, et préparer la petite, afin d'assister à la première messe de sa tendre amie Garance.

Elle avait attendu ce moment depuis son arrivée à Blois, le baptême et le mariage devant le très haut.

Le jour J était donc arrivé, et c'est gaiement que la féline prit le chemin de la ville. Dire qu'elle avait cru, que seuls les baptisées pouvaient assister au Messes, mais le Très Haut accepte tout le monde en son sein, pas uniquement les fidèles baptisés.

Cat avait bien tenté de réveillé son époux, mais ayant été de garde, elle le laissa reposé.
Aussi , elle alla frappé à la porte de la petite maison de Hugon qu'on avait mis à la disposition de sa petite soeur,, sachant , qu'elle voudrait assister à la messe.

Mais, il n'y avait pas de réponse, sans doute que Messire Pendragon était venue la chercher et l'avait conduite jusqu'à l'église...

Arrivée devant l'église, la féline grimpa les marches rapidement et la petite dans ses bras, fit le tour des personnes présentes, et souriant vit Laceter, l'époux de sa tendre amie, Il lui semblait apercevoir sa soeur aussi, mais, elle ira la voir après la messe, lui faisant la surprise de sa présence....

Aussi, elle s'avança doucement vers lui, un regard et un large sourire à Garance qui la voyait s'installé, et elle glissa juste en murmure à Laceter. Bonjour Laceter! Pardonnez moi de vous déranger...!
Puis-je m'assoir près de vous..?

Catherine prit place avec la petite et écouta les paroles de son amie, tout en écoutant Lace et les autres fidèles réciter ce que l'on nommait " le Credo" .

Elle allait suivre sa pastorale, et en attendant, elle lisait d'elle même le livre des vertus, mais Garance lui enseignera tout ce qu'il faut...
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D'abord il y a le désir, puis la passion, ensuite le soupçon, la jalousie, la colère, la trahison, quand l'amour va au plus offrant la confiance est impossible, et sans la confiance il n'y a pas d'amour. La jalousie, oui, la jalousie... te rendra démon...
(moulin rouge)

Garance_de_grimaud

Après que les fidèles eurent récités leur Crédo, la diaconesse sourit, un oeil sur ses anges et l'homme de sa vie. Elle prit son livre des vertus et lu le passage choisi.

Livre de la fin des temps
Chapitre I - « Le rêve »

Citation:

1 Moi, Ysupso d’Alexandrie, pieux croyant d’Egypte, vais vous décrire la révélation qui me fut faite en songe. Cela peut paraître étrange de considérer un rêve comme une véridique prémonition, mais la lecture de mes révélations vous montrera qu’il ne s’agit pas d’un rêve ordinaire. Je remercie d’ailleurs le Très Haut de m’avoir confié la divine mission de transmettre au monde Sa volonté.

2 Mon rêve commença par une douce lumière blanche. J’avais la sensation de me réveiller et, comme au petit matin, j’émergeais petit à petit de mon état léthargique. La lumière apporta, au fur et à mesure de mon réveil imaginaire, son lot de nuances. Je finis par voir un groupe d’être humains aux grandes ailes d’oiseaux, surmontés d’un anneau lumineux. Ils resplendissaient d’amour et de douceur. Leurs regards étaient pleins de bonté et de tendresse.

3 J’avais en face de moi tous les humains qui, par leur sainte vie vertueuse, avaient accédé au statut d’anges. Sept d’entre eux dépassaient leurs compagnons par la sensation de bien-être que je ressentais en leur présence. Je reconnus sans difficulté les sept archanges bénis de Dieu: Georges, patron de l’amitié, Miguaël, patron du don de soi, Raphaëlle, patronne de la conviction, Gabriel, patron de la tempérance, Michel, patron de la justice, Sylphaël, patron du plaisir, et Galadrielle, patronne de la conservation.

4 Derrière eux, je voyais de vastes paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie d’y rester pour l’éternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels s’affichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérais pouvoir les rejoindre.

5 Alors, j’entendis une voix dure et sereine me dire: “Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que J’ai confiée à Aristote et à Christos. Mais sache que l’avenir ne sera pas aussi radieux pour tous”. Je compris que c’était Dieu Lui-même qui m’adressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. “Regarde dans la flaque d’eau à tes pieds”, me dit-Il.

6 J’y vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. L’agréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.

7 La mer fournissait aux pêcheurs moult poissons, afin de les nourrir, et exhalait ses senteurs rustiques mais si agréables à ceux qui savaient les apprécier. Au coeur de cette paisible vie, une ville, ceinte de murailles, fourmillait d’activité. Les artisans oeuvraient afin de fournir à la population tout ce dont elle avait besoin et les commerçants faisaient l’éloge de leur marchandises aux clients venant faire leur marché.

8 Les enfants jouaient, riant et courant le long des rues animées. Des tavernes sortaient des rires et des bruits de liquides que l’on versait dans les chopes. Un petit groupe était attroupé autour du maire, qui écoutait leurs interrogations et y répondait. Les cloches se mirent à sonner et nombre d’habitants sortirent de leurs maisons pour se rendre à la messe.

Un instant de silence, elle referme son livre. Son regard se pose sur les fidèles et prend la parole.

Le paradis, mes sœurs et frères, vous le savez est la consécration des gens vertueux sur terre. Pour cela nous devons suivre les enseignements d’Aristote, seul capable de nous donner la trame de vie. L’unité de dieu est un des fondamentaux des enseignements d’Aristote. Il est fondé sur la logique de la perfection divine, à savoir que seul votre esprit est capable de vous porter à une réflexion logique Ceci est la révélation, elle doit nous arrivé à chacun, comme nous voyons avec Aristote, il ne suffit pas de dire de croire, de porter des insignes religieux ou tout autres artifices.... Non ....
Il nous faut rechercher la vérité au fond de soi même, ainsi vous vous rendrez compte du rapprochement avec le Très Haut et de cette révélation. Pour cela suivaient la morale Aristotélicienne....
Celle ci est traduite par Aristote par la perfection de soi même d'où recherche de la vérité.... Je pourrais vous citer une citation d'une personne illustre du nom de Socrate qui disait "Connais toi Toi même ".... Cela nous explique bien le chemin à prendre.
Je dirais que si l’homme devient la perfection dans sa façon de vivre ou tout au moins il s’en approche, sa morale va s’améliorer. Il va agir selon des principes vertueux. La morale est particulière à chaque cité et à chaque peuple car il faut savoir que les usages de chacun sont différents des autres, cela n signifie pas que l’un ou l’autre à plus raison, se sont juste les cultures qui divergent. Il nous suffit donc de vivre en communauté et d’adhérer au système de notre cité en harmonie avec tout le monde.
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C'est de l' Or

Laceter

La Messe se poursuit. Il n'est pas trop dépaysé. Il aime bien être entouré de son petit monde. Une effervescence continuelle qui permet souder bien des couples, bien des mariés, même s'il n'y a pas grand chose à recoller entre Garance et Laceter. De forts tempéraments tous les deux, qui savent ce qu'ils veulent. Etre ensemble. Vivre ensemble. Leurs projets personnels et en commun se réaliser. Il lui tarde plein de choses. Il est tiré de ses pensées par un visage connu, une voix tout en murmures:

Oh Bonjour, Catsat. Oui, bien sûr, je vous en prie. Y a encore de la place, bientôt, faudra rallonger les bancs pour les familles nombreuses.

Il se pousse un peu avec les enfants pour faire place:

On se décale les enfants, zouuu...Tous sur la droite...

Petit changement opéré, Laceter repose son regard sur Garance. A l'écoute du passage du Livre des Vertus.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Aprés une courte pause, Garance bénit le vin et le pain qu'elle rompt. Le regard sur les fidéles.

au nom de l' Amitié Aristotélicienne, Prenez et mangez le pain de la réconciliation.

La communion terminée, tout le monde ayant reprit sa place et prie. La diaconesse range le reste du pain et du vin.

Puis, s'adresse de nouveau aux fidèles.

Je vous souhaite un bon dimanche et une bonne semaine, allez dans la paix et l'amitié Aristotélicienne.

Elle va à la sacristie enlever sa tenue de diaconesse, ensuite elle rejoins tout son petit monde à qui elle donne un bisou et à son Époux un doux baiser. Tous vont passé un dimanche à leur Havre de Paix.
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C'est de l' Or

Catsat.

Petit sourire accompagnant le clin d'oeil amical en réponse à Lace concernant le rallongement des bancs alors que la vague des petits se déplaçait, lui laissant de quoi poser sa "petite" fesse à son tour sur le banc.

Il était vrai que son épouse et elle, n'étaient pas des félines pour rien.
Encore une fois, toute deux, presque en même temps, attendaient une autre miniature, enfin ... une ou plusieurs, seul le moment de la délivrance apporterait plus de précision.

Cat aurait pu s'assoir ailleurs, mais elle se sentait plus à l'aise auprès de la merveilleuse famille de sa tendre amie.

Cat écoutait attentivement sa brune Diaconèsse, lui ayant promit, que dès qu'elle commencerait à pouvoir officier, qu'elle assisterait à ses prêches.

Et, maintenant qu'elle savait, que, même non baptisée, elle pouvait y assister, il était sur qu'elle n'en raterait pas une.

Elle voulait être baptisée depuis longtemps, mais lire le livre des vertus toute seule dans son coin n'était chose aisée à comprendre.

Aussi, alors qu'elle récitait, ce que le nommait credo, la féline répétait toujours dans un murmure...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Elle rougissait en prononçant ces mots, mal à l'aise, ne sachant même pas si elle était en droit de les prononcés!

La messe se poursuivait et heureusement que Dairine avait manger et qu'elle ne faisait que gazouillé.

Elle avait beau faire des "chuuuttt" à sa petite et rougir du dérangement occasionné, mais, comment faire taire une petite miniature de sa maman....?
Imperceptible sourire et bisou rapidement posé sur son front de la petite avant de replongé dans les paroles de Garance.

La messe touchait à sa fin, lorsque vint le moment d'aller prendre le pain et le vin Cat resta assise, suivant du regard les fidèles faire la file pour prendre la micro portion de pain et boire la toute autant petite larme de la coupe.

Pendant ce temps, le féline repensait aux mots de son amie et la citation de Socrate "Connait toi Toi même" et elle pensait " avant de pouvoir connaître les autres" ce qui était, pour elle, l'évidence même, avant de juger les autres.

Ils y avait tant de peuples différents, et comme garance le disait, avec autant de croyances qu'au final, tous étaient issus de la création du Très Haut, ou quelque soit le nom donné aux différents créateurs de l'espèce humaine.

Une fois que tout les fidèles ayant reprit place, un dernier mots de sa brune Diaconesse leur souhaitant un bon dimanche.

Tout le monde sortait et Cat remerciait sa tendre amie pour son très beau sermon, lui promettant de revenir régulièrement.
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Laceter

12 Juillet 1463, Laceter se lève pour préparer cette matinée avec sa famille. Il a décidé d'aider son Epouse dans toutes les tâches, de lui faciliter un maximum de repos, pour que la naissance du petit à venir soit au mieux. Petit déjeuner prit comme si de rien n'est, préparation des cinq enfants, chacun à leur rythme, il embarque pour changer Jade et Maelys avec lui:

Ma Chérie, prend ton temps, je vais te préparer l'église pour la messe d'aujourd'hui. Les Filles vont m'aider. Célestine ou Joseph t'accompagnera avec les Gars.

Il lui sourit, un tendre baiser, un long câlin puis direction l'église. Les portes sont ouvertes en grand, les bougies allumées, un brin de nettoyage sur le sol et les bancs, l'eau bénite dans le bénitier vérifiée, et tout ce que l'autel a besoin est installé de sorte à ce que Garance n'est plus qu'à officier.

Un sourire de satisfaction sur le parvis avec une fille dans chaque bras, qu'ils attendent le reste de la famille ou bien les Fidèles. Il sonnera les cloches dés que son Epouse sera avec eux.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Un nouveau dimanche qui commence merveilleusement bien, Laceter prend en main toute sa famille comme souvent, mais là Garance a bien besoin de repos,avec les gardes de nuit, la mairie le jour, son moulin et son petit monde qui a aussi besoin d'elle , y a bébé qui grandit en elle qui commence doucement à bouger.
Alors quand L'Homme de sa vie lui dit qu'il va préparé l’Église, elle est émue de cette intention. Un doux et tendre baiser, un câlin qui la fait toujours frémir au creux de ces bras, elle le laisse partir avec Jade et Maelys

Merci mon Cœur, j'arrive très vite avec nos anges.

[Messe du dimanche 12 juillet 1463]

Garance arriva avec Célestine et les triplés dans leur "voiture" de promenade, sur le parvis de l' Église avec le sourire voyant les jumelles et Laceter l'attendre.

Vous pouvez sonner les cloches si vous le voulez.

Un bisou sur le front de Jade et Maelys, un baiser à Laceter. Elle attend aux cotés des petit gars que les cloches sonnent à toute volées et voir arrivés les fidèles.
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C'est de l' Or

Laceter

Un sourire jusqu'aux oreilles de les voir arriver au loin:

Et qui voilààààà...La Famille au complet...

Un tendre baiser, une étreinte douce à Garance. Un oeil aux petits gars. Et c'est avec joie qu'il accoure à l'intérieur pour aller sonner les cloches, ayant déposés les Jumelles au sol. Et de ses deux mains puissantes, les bras tendus, le bruit retentit en choeur à ses propres "ding dong":

DING DONG DING DONG!!!!

Et de s'éclater comme un gamin, trop imposant en carrure, pour se laisser hisser vers le haut du clocher, malheureusement.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Garance est heureuse entouré des siens et de ce petit être qui grandit dans ce nid douillet qu'est son ventre qui faut dire s’arrondit bien au fil des mois.
Elle regarde son Époux sonné les cloches, un peu taquine elle le chatouille doucement et file enfilé son habit de diaconesse à la sacristie. Vient se placer à l'autel pour commencé l'office, les fidèles avaient prit place et sa famille aussi au premier banc.

Bonjour cher fidèles, amis. Bienvenus dans la maison du Très-Haut, commençons si vous le voulez par la prière du pardon.

C'est de l' Or

Laceter

L'avantage des églises, c'est qu'elles sont construites sur une base solide, la pierre. Cette même pierre qui garde toute la fraîcheur utile pour de tels journées de chaleur caniculaire. Alors oui, tout l'été, il prendra plaisir à venir soutenir son Epouse dans sa tâche, et apprécier de le faire en famille. Les Jumelles ont une connaissance assidue des messes, et tout se passe, dans un calme olympien pour s'installer. Les Jumeaux en principe dorment dans ses instants. Installé comme à l'accoutumé, Laceter ne quitte pas son regard sur Garance, son ventre se forme, il récite, heureux:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

La suite, devient un rituel, il est rôdé. Il pourrait être Diacre lui-même ou faire l'enfant de Choeur ou ses enfants:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Les prières récitées, la diaconesse rejoins le lutrin ouvre le livre des Vertus à la page choisi pour sa lecture. Un regard vers l'assemblée et en particulier sur son Époux auquel , elle sourit tendrement. Elle toussote un peu pour éclaircir sa voix.

N'oubliez pas que je me tiens à votre disposition si vous avez besoin de la prière ou de vous confier.

Après une grande inspiration , elle commence la lecture.

Il nous faut savoir faire face car nous pouvons à chaque jour nous retrouver dans une situation semblable aux premiers hommes de la Création qui se croyaient maudits, ceux-là même que Le Livre des Vertus nous montre comme des hères qui se croyaient

Citation:

"Dieu regardait, ému, le petit groupe de créatures qui pleurait. Elles se sentaient abandonnées de Lui, car elles n’étaient pas dotées de talents particuliers. Elles en étaient venues à croire qu’Il les détestait, alors qu’Il aimait chacune de Ses créations. Elles faisaient partie de Lui et les détester reviendrait à haïr une part de Lui."

Mais ces épreuves qu’Il nous envoie n’ont qu’un but unique, ce n’est que pour nous rappeler que nous ne devons pas nous attacher aux biens de ce monde.
Notre chair est faible, voilà l’enseignement à en tirer, au contraire de notre esprit. Demain ce sera la maladie, hier c’était la guerre, aujourd'hui la perte de quelqu'un de cher et en celà je sais qu'ici beaucoup ont été éprouvé; tout ici bas n’est pourtant pas que souffrances et tourments.
Oui, avec ces malheurs qui nous accablent, c’est le moment de prendre conscience d’une chose : seul compte le salut de notre âme, nous devons ainsi nous tourner vers l’immarcescible et l’éternel. En vérité c’est d’amour que je vous parle, le seul sens à nos vies.

Un cours instant de silence Garance reprit.

Lisons ensemble un autre passage, celui de la première partie du Livre des Vertus, intitulée « l’amour» :

Citation:

"Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour. »Alors Dieu dit: « Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."

Alors je ne vous dis pas de nous réjouir des événements tragiques, mais de garder espoir, car nous avons tous ici l’assurance d’être les enfants de Dieu, bénis entre tous.
Notre corps est soumis aux peurs contingentes et aux maux de ce monde, lesquels doivent simplement nous éclairer sur l’essentiel, c’est-à-dire notre âme, cette petite partie d’éternité, qui est la manifestation de l’amour du Très Haut et qui nous permettra d’aller le rejoindre…

Voilà j'espère vous avoir montré comment l'on doit affronter ses peurs et ses malheurs... dans la solidarité et l'amitié aristotélicienne.

Elle referme le livre des Vertus, s'incline légèrement devant et fait silence, pour que chacun méditent.
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C'est de l' Or

Catsat

Catherine s'était levée ce matin, avec plus encore l'envie d'assister à la messe de sa belle que les autres jours.

Elle ressentait ce vide que la perte de ses jumeaux laissait en elle. Mettant encore souvent sa paume sur son ventre, désormais vide à tout jamais, désirant prier dans le lieu saint, cherchant les réponses à ses nombreuses questions restées dans le vide.

Elle entra dans l'église, les cloches avaient annoncé le début de la cérémonie et Cat, s'était assise non loin de Laceter, l'ayant saluer d'un large sourire et de la bise après avoir fait la bises au petits.

Cat regardait sa brune, lui fit un grand sourire et un petit clin d'oeil et l'écouta attentivement comme la fois précédente et récita la prière du pardon Elle ne l'avait sans doute pas fait assez sincèrement que pour être punie de la sorte.... .

Gorge nouée, les azurs posé immanquablement sur le ventre de sa brune, elle récita dans un murmure....

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Si elle avait pu, elle aurait ajouter encore plus, mais restait plongées dans les sages paroles de sa brune amie en récitant à présent le crédo..

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Catherine écoutait le sermon de son amie, ses paroles claquait comme autant de coup de fouets dans sa chaire, elle ne pouvait retenir de poser sa main sur son ventre vide de vie, sa gorge se nouait, et sans même s'en rendre compte, les perles salées roulaient le long de ses joues. Oui , elle se sentait maudite, oui! elle croyait que le Très haut lui en voulait, à son époux et elle, mais pourquoi avoir reprit la vie de deux petits êtres qui n'avaient rien demandé de cette guerre? Pourquoi avait elle voulu aller aider dans son état, elle se sentait juste coupable de vouloir être comme tout le monde alors qu'elle était différente....
N'ayant pas eut la chance de certain, elle avait du se battre toute sa vie, et, alors que le bonheur avait frappé à sa porte, on était venu tout lui arraché.

Cat s'abreuvait des mots de Garance, oui l'amour était plus fort que tout.
Oui avec l'amour à ses côté on pouvait franchir tout les obstacles, mais sans doute que la féline n'avait pas donné encore assez de sa personne....

Toutes ces questions restaient en suspend dans son esprit, elle aurait tout le temps de les posés lorsqu'elle suivrait sa pastorale....

Elle essuya furtivement les perles de ses joues et replongea dans la prière.
Qu'importait les mauvaises langues, elle n'en avait cure, elle, elle savait qu'elle était ici, pour sa sérénité, et parce qu'à mesure des épreuves qu'elles traversait encore, elle avait encore l'espoir qui la guidait avec l'amour de son époux.

Elle fermait les yeux afin de mieux se recueillir....
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D'abord il y a le désir, puis la passion, ensuite le soupçon, la jalousie, la colère, la trahison, quand l'amour va au plus offrant la confiance est impossible, et sans la confiance il n'y a pas d'amour. La jalousie, oui, la jalousie... te rendra démon...
(moulin rouge)

Laceter

Un sourire à la venue de Cats, une place de faite auprès de leur famille, le regard jamais longtemps détourné de son Epouse pour laquelle, il voue une admiration lors du choix de la lecture des passages religieux, l'histoire de la Religion. Il est vrai que de plonger dedans laisse une forme de vertu, de sagesse immuable, qui permet d'apaiser certaines questions.

Plongé dans la méditation de l'instant, il ferme les yeux, tête baissée.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Puis elle alla à l’autel préparer le pain et le vin pour le partage.

Mes frères et mes sœurs, partageons maintenant le pain de l’amitié car, même dans la douleur, sachons nous rassembler, partager, croire et espérer.

La communion terminé, les fidéles priant, la diaconesse alla ranger les affaires à la sacristie et revint devant l'autel.

Allez dans l'Amour du Très Haut, la sagesse d'Aristote et l'exemple de Christos ! Bon dimanche à tous.

Elle rejoins son petit monde, donne un baiser à son Époux et s'en retourne dans leur Havre de Paix.
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C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

[ Messe du dimanche 26 juillet 1463]

Les journées de Garance s'enchainaient comme dans une course s'en fin. Cette nuit elle était encore sur les remparts, une habitude en somme depuis prés de six semaines. Ce matin, elle rentra au havre embrasser son petit monde, les enfants et Laceter qui prenait la relève vers leur enfants. Pas le temps de se reposer ou dormir.Garance prend un petit déjeuner, se change et repart à l’Église ouvrir les portes, heureusement elle avait préparé sa messe la veille.

Elle arrive sur le parvis, pousse les lourdes portes et pénètre dans le lieu en se signant un genou à terre devant l'autel avec une courte prière.
Elle passe à la sacristie revêtir son habit de diaconesse, prendre le pain , le vin et le livre des Vertus qu'elle va posé sur l'autel, elle s'incline un instant, puis va sonné les cloches.

DING-DONG..... DING-DONG....DING-DONG !!!!!

Garance va se placer devant l'autel, les mains croisées sur sont ventre arrondi et attend les fidèles.
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C'est de l' Or

Shantaram

enfin à blois, cela faisait vraiment longtemps que l'ancienne gouverneur avait pu se recueillir dans l'église blésoise qui lui était chère au coeur. Aussi est-ce avec entrain qu'elle s'y rendit et ceci au son des cloches.

Elle entra et alla s'asseoir, comme à l'accoutumée non loin de l'allée centrale, sur un des bancs siuté sur le côté.

Garance se trouvait déjà prête à accueillir les fidèles - la blonde lui fit un signe de tête et lui sourit. Il n y avait plus qu'à attendre la suite des fidèles.
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Dealius

Revenu se reposer quelques jours à Blois avant de rentrer chez lui, il prît la direction de l'église dont il avait fini par déserter les bancs malgré lui.

Il pénétrât doucement dans la nef en se signant et fît un petit signe à Garance accompagné d'un sourire. Repérant Shanta non loin, il la rejoignît et patientât le temps que les autres arrivent.

Shantaram

le premier à venir fut son ami Dealius. Shanta lui fit un léger signe de tête se poussa d'une place afin de lui permettre de se positionner près d'elle. Elle lui sourit et chuchota :

"coucou Deal, tu vas bien? ça fait plaisir de te voir ici."
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Elisel

Elisel avait beau se rendre régulièrement dans son prieuré, et travailler dans une Chapelle à Paris, elle sentait qu'elle négligeait sa foi, et elle en ressentait parfois une légère culpabilité, s'accumulant aux autres, qui la faisait soupirer encore plus qu'à l'accoutumée.

En entendant le son des cloches, la blonde décidé de s'accorder une pause dans ses recherches héraldiques pour prendre le temps de discuter avec le Très-Haut, et pénétra à son tour dans l'église.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Hugon

Hugon avait guetté toute la matinée le son des cloches et l'heure de la messe et c'est souriant qu'il traversa le parvis et entra dans l'église.

Sans un mot, il fit un signe de tête à Garance qui attendait devant l'autel et un léger sourire à l'intention de Shanta et le sire qui se trouvait à côté d'elle, qu'il était certain d'avoir croisé mais qu'il ne parvenait pas à replacer dans son souvenir.

Il alla ensuite s'asseoir non loin d'eux et attendit le début de la messe.

Laceter

Et voilà, Laceter qui déboule avec la Famille. Les filles en courant vont choisir les places. Il pousse la voiture avec les trois gars à moitié endormis. Il courre dans la nef:

Vrooom Vrommmm....Gnonnnnnnnnnnn

Un dérapage entre deux bancs, frein à pied pour bloquer la voiturette:

Bienvenus à Bord, surtout personne ne descend!

Il s'est cru tout seul avec sa famille comme la plupart du temps, il s'arrête net, regarde tous les présents:

Ah Lalalala...Tout ce monde! Vous auriez pu me prévenir les filles

Mais il se passe quoi. Un baiser ailé vers son Epouse, Une bise à Shanta, un salut bienveillant, et il s'installe. Garance ne le met au parfum, de rien. Doit bien y avoir quelque chose de particulier en ce jour. Toujours le dernier au courant de tout.
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Et tout ça vaut de l'Or

Shantaram

Shanta s'amuse de voir arriver le père de famille le mieux loti du duché, son ami Laceter. Son arrivée est remarquée et elle comprend sa surprise de voir de nouvelles têtes à la cérémonie. Comme quoi tout arrive à qui sait attendre.
Elle lui fait signe en montrant le banc devant elle, et lui chuchotte,

- viens y a d'la place ici et j'pourrai m'occuper des p'tiots...
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Garance_de_grimaud

Garance voit arrivés en nombres les fidèles, elle se demandait ce qui arrivait en ce dimanche. Les cloches avaient t-elles sonnées trop fort? ce n'est pas bien grave ça la réjouissait de voir enfin l’Église se remplir. Elle salue Shanta qui prend place, puis Deal qui lui fait un signe auquel elle répond. Elisel entre à son tour suivit de Hugon sans sa moitié, elle les salue chacun à leur tour avec le sourire.

Elle allait prendre la parole, quand elle vit les jumelles entrées suivit de la voiture des triplés et Laceter qui se croyait sur un circuit de rallye. Garance se mit à rire ne pouvant se retenir devant la scène. Lui qui à l'habitude d'arriver l’Église que pour lui et les petits, aujourd'hui pafff c'est raté.
Elle lui sourit avec un clin d’œil et attend qu'il s'installe.

Mes chers frères et sœurs, Bonjour

Nous sommes réunis ce jour pour marcher ensemble sur le chemin de la vertu et de l’amour entre les hommes.
Toutefois avant d’écouter la lecture d’aujourd’hui, nous avons besoin de nous faire pardonner pour nos péchés.
Demandons pardon au Très-Haut !

Citation:

Livre 1 le mythe aristotélicien Partie II : la préhistoire Chapitre 8 :

Parmi tous les humains, un groupe se forma, cherchant à comprendre la réalité divine. Mais ce groupe était tout aussi ignorant de Dieu que le reste de l’humanité. Les humains ne ressentaient plus l’amour divin, car ils s’étaient détournés de Lui. Ils cherchaient une explication à leur vie, alors que la réponse leur était donnée. Mais ils ne savaient plus l’écouter et y restaient sourds. (…)
Mais il restait un vide dans le coeur des hommes et des femmes. Il leur manquait ce pour quoi ils avaient été conçus. Il leur manquait l’amour que Dieu voulait leur donner et qu’Il attendait en retour. Alors, Dieu décida que le moment était venu de se rappeler à Sa Création. Il trouva un enfant dans la cité qui s’appelait Stagire et lui enseigna Sa Parole afin que l’Homme retrouve le chemin de la vertu. Cet enfant s’appelait Aristote.

Garance referma le livre après s’être signé, puis elle le commenta :

Nous venons d’écouter un passage très important du livre des Vertu, et je vous invite à le méditer profondément. Voila quelque temps que j’entends, en taverne, des commentaires sur la Foi. A quoi bon ? disaient les uns…. Moi je préfere rester libre , disaient les autres…. Ou pire encore…..moi cela ne m’intéresse pas.
La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille et la vie au quotidien se charge de nous le rappeler. La Foy est là pour répondre à certaines de vos questions : où vais-je, où courges Wink ..et dans quel état j’erre. La Foy est là pour vous aider à ne plus vous sentir inutile en ce bas monde. La Foy est là pour vous aider à donner un sens à votre vie.
Il ne s’agit plus de faire du bénéfice pour dormir sur un matelas d’écus, ou vivre dans une belle chaumière entouré de ses moutons sans se préoccuper de ses voisins. La Foy est là, au contraire pour vous aider à vous ouvrir aux autres, vivre réellement en communauté avec la volonté d’entre-aide. Le Très Haut donne à chacun la force de survivre dans un monde pas toujours rose, dans un monde qui peut être hostile.
Partager sa Foy avec ses voisin, partager l’Amitié Aristotélicienne, adoucit la vie. Ainsi nous ne nous sentons plus seuls, ni abandonnés. Le Très Haut est là qui veille sur nous, et notre communauté, solidaire, avance sur un chemin bien plus agréable. Le Chemin de la Vertu .
Nous donnons ainsi un vrai sens à notre vie. Un sens non plus simplement matérialiste, mais un sens spirituel. Et c’est uniquement cette voie spirituelle, que nous enseigne les prophètes Christos et Aristos, qui rendra notre vie plus agréable. Ainsi, non seulement nous avons l’assurance d’une existence qui n’est plus vaine, mais aussi l’espoir qu’après notre mort, le Très Haut voyant nos actes et nos actions, nous accueillera auprès de Lui, dans le Paradis Solaire.

Ainsi donc, voila ce que je vous propose. Donner enfin un vrai sens à votre vie, en vivant votre foy pleinement.

Elle laissa chacun méditer sur le texte et son sermon.
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C'est de l' Or

Shantaram

haaa la foi ! sur qu'il en fallait une bonne dose à nostre blésoise. Foy en Aristote, Foy dans le Trés Haut pour pouvoir supporter les bassesses de ce bas monde.

Shanta vivait depuis quelque temps déjà bien des évènements qui mettaient à rude épreuve sa foy dans les hommes. Sa foy dans le Trés Haut la réconfortait et l'aidait à se battre contre ceux qui se laissaient aller aux méchancetés, à la négligence, aux travers du pouvoir et faisaient tout pour nuire. De quoi avaient-ils donc peur ? de perdre leurs privilèges ? avaient-ils donc si peur des remarques que certains osaient faire et les mettaient devant leur imperfection ? jusqu'où iront-ils dans les compromissions ? Shanta découvrait un aspect insoupçonné de certaines mentalités de ce bas monde. Tous les coups étaient permis pour ces gens là...

Elle était plongée dans ses pensées pendant que Garance prêchait - Les paroles entendues entraient curieusement en résonnance avec ce qu'elle vivait ces jours ci. Aussi pria-t-elle avec ferveur le Trés Haut, le seul devant qui elle accepterait de plier genoux, le seul qu'elle savait voir en elle ses défauts mais aussi ses qualités, le seul qui savait ce qu'elle valait réellement.
Elle demanda pardon pour le mal qui sévissait autour d'elle et pria le Trés Haut pour qu'il lui donne la force de se battre encore et toujours contre ce mal et lui donner la force pour lutter pour la justice, l'honneur, la vérité. Certains croyaient pouvoir lui boucler le bec, ils se trompaient, elle devenait libre ! libre d'agir et de réagir.
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Laceter

Il s'exécute. Il passe les petiots à Shanta pour s'installer à l'écoute. Il fait signe aux filles de suivre avec un froncement de sourcils bien paternel malgré un sourire aux lèvres. La lecture débute , et il entend bien le message passé. Bon sang, que le Livre des Vertus peut avoir comme impact spirituel chaque messe. Il s'agit des quelques heures de pur paix en soi. De recueil. De confrontation au monde par rapport à soi, et tout ce qui gravite autour de nous avec une influence. La décision des choix. Oui, les messes vous remuent au plus profond du coeur. Et vous font comprendre ce qu vous êtes sans pour autant juger mais en vous laissant de choix d'être mieux, meilleur ou pire.

Il sourit à son Epouse, compréhensif. La Foy, la Confiance, Accepter chaque conséquence, chaque étape de sa vie. Accepter. Se résigner. Pour mieux rebondir.
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Et tout ça vaut de l'Or

Catsat

Les semaines se suivaient et ne se ressemblaient en aucunes façon.
Le corps de la féline avait guérit, même si la blessure de son ventre lui était toujours sensible, mais son coeur avait du mal à survivre à ce coup du destin qui l'avait anéantie.
C'est dans le travail qu'elle se jetait afin de ne pas penser que, ce qui aurait du être le jour de la délivrance approchait.

Seul le dimanche était jour de délivrance pour son âme et son coeur, les sermons de sa brune lui faisait un bien fou et ont eut dit qu'ils étaient fait pour elle.
Cat se maudissait, cette fois encore elle serait en retard...
Son époux déjà partit au travail, comme chaque jours, elle se rafraichit en vitesse, enfila une robe, prépara sa fille qui gazouillait dans son berceau et hop fila jusqu'en ville.

Alleezzzz ma Princesse !!!!
Et vite vite vite !! Nous sommes déjà en retard!

Pour une fois, la féline arnacha sa fille dans ce petit chariot roulant et piqua le sprint jusqu'en ville, allant de tours en détours, elle arrivait en vue de l'église lorsqu'elle vit le convois en bas des marches et la tribus et non l'attribut de Laceter et de sa belle s'engouffré bien au frais.
Elle sourit en coin, pour cette fois elle n'était pas la seule en retard, mais Lace avait l'excuse de la troupe à gérer pendant la préparation de l'office de sa douce.
Aussi Cat le voyant en haut des marches lui cria après du coin de la rue....

Laceterrrr !!!!! Attendd moiiii!!!

Même pas qu'il l'avait entendue hurler qu'il était déjà à pousser la troupe et foncez droit devant.
Cat, arrivée en bas des marches, détacha sa fille et les gravit quatre à quatre en le voyant.
Elle aurait le temps de reprendre sa respiration le temps de la prière.

Mais pour l'heure tomba en arrêt à l'entrée manquant de trébucher et se retenant juste à temps en se cramponnant étouffant un grand cris.

Equilibre retrouvé, rougissante en voyant qu'ils n'étaient pas seuls, lorsqu'encore plus surprise, elle vit son époux.

Glissement silencieux sur le sol, sourire à Shanta, léger signe de tête aux autres personnes, clin d'oeil à Laceter, encore plus grand sourire à sa brune, bises à la chaine des petites têtes données, la féline se glissa avec sa petite auprès de son époux , glissa une main dans la sienne tout en reprenant son souffle.

La messe avait commencé aussi Cat récita la prière du pardon, quittant la main de son époux, rejoignant ses paumes et récita.

Les différentes prières se faisaient naturellement, elle aimait tant venir se recueillir ici , puisez la force nécessaire.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Catherine replongeait sa main dans celle de son époux, une légère pression se fit sur sa paume.
Encore une fois, le sermon de sa brune sonnait comme si les mots avait été écrit pour elle.

Comme elle avait raison, la vie n'était pas un long fleuve tranquille...
Ne pas se sentir abandonné, toujours avoir la Foy dans le Très Haut, tout comme dans l'amour, la confiance, la droiture et ... en soi....

Rien n'était acquis par avance dans la vie, tout se méritait, toutes les bonnes choses devaient être remerciées et les mauvaises transformées en une leçon de la vie.

La féline regardait sa fille, lui sourit et déposa un baiser doux sur son front, son visage se tourna vers son époux un instant avant de replonger dans les paroles de sa brune;

Garance lui donnait la force de se battre, de continuer.
Elle lui donnait simplement la force de se battre..., de gardez la tête hors de l'eau...

Cat, elle, devait juste puiser sa foy dans le Très Haut, tout comme en elle.

Creusée en profondeur ce que l'on montrait en surface pour le rendre vrai aux yeux des autres.
Elle avait de plus en plus besoin de venir écouter ces passages du Livre des Vertus qui avaient tant de sagesses aux yeux de la féline à mesure que passaient les semaines...

Elle continuait de s'abreuver des paroles de Garance....
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D'abord il y a le désir, puis la passion, ensuite le soupçon, la jalousie, la colère, la trahison, quand l'amour va au plus offrant la confiance est impossible, et sans la confiance il n'y a pas d'amour. La jalousie, oui, la jalousie... te rendra démon...
(moulin rouge)

Garance_de_grimaud

Si vous le voulez bien recitons le Credo.

Mes frères et mes sœurs, partageons maintenant le pain de l’amitié car, sachons nous rassembler, partager, croire et espérer.

Elle range tout ce qui y a sur l'autel et s'adresse aux fidèles.

Allez dans l'Amour du Très Haut, la sagesse d'Aristote et l'exemple de Christos !Bon dimanche à tous.

Tout est ranger à la sacristie, elle retire son habit de diaconesse et Garance va retrouvé ses Amours, salue les fidèles.
La famille de Bellefort Grimaud rejoignaient leur Havre de Paix pour un dimanche ensoleillé.
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C'est de l' Or

Catsat

Toujours plongée au coeur de la messe, Cat méditait sur les paroles de ce livres au Vertus réellement apaisant pour la féline.

Vint le moment de réciter le crédo, de voir tout le monde, petits et grand, se lever pour aller prendre le pain et boire le vin, Cat et son époux restaient sur le banc, toujours non baptisés, ils ne pouvaient toujours pas communier....
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

La féline aurait tant voulu suivre les autres. Semaine après semaines, elle les regardait faire, et sentait bien qu'elle avait un manque à la fin de chaque messe.

LA messe tirait à sa fin et la féline se sentait bien, elle sourit à son époux et se leva, alla vers sa tendre amie, la félicita pour son sermon.

Merci pour cette si belle Messe ma Garance!
Je me sent si bien.
Vivement... que nous soyons Hugon et moi, vraiment des Aristotéliciens aux yeux de tous! Passez un bon dimanche tous!

Elle sourit largement , leur fait la bise du plus petit au plus grand et sortit au bras de son époux....
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D'abord il y a le désir, puis la passion, ensuite le soupçon, la jalousie, la colère, la trahison, quand l'amour va au plus offrant la confiance est impossible, et sans la confiance il n'y a pas d'amour. La jalousie, oui, la jalousie... te rendra démon...
(moulin rouge)

Garance_de_grimaud

[Messe du Dimanche 2 Aout 1463]

Nouveau dimanche ensoleillé sur Blois, nouvelle messe.
Garance avait préparé sa messe la vieille avant de prendre une garde sur les remparts. Elle avait laissé ses anges à leur gouvernante, Célestine toujours là et très discrète. Depuis, quelque jours Laceter avait du retourner au monastère, encore une fois. Garance avait beaucoup de mal à chaque séparations, elle ne savait jamais la durée. Le pire c'est que certaines personnes lui demandait "pourquoi Laceter est au monastère". La jeune femme avait décidé de ne pas et plus répondre, tant cela lui fessait mal, et puis c'était leur vie privé.

Elle passe rapidement au Havre, se rafraichir un peu, embrasser ses anges et prendre les clés de la mairie. Elle ne prend pas le temps de manger un morceau, elle était déjà en retard pour l'office. Un bref passage en mairie voir si tout allait bien et elle file à L’Église.
Les portes sont grandes ouvertes, elle entre, se signe devant l'autel et fait une courte prière, puis va à la sacristie revêtir son habit de diaconesse, prend le pain, le vin et le livre des Vertus qu'elle va mettre sur l'autel. Garance allume les bougies et les cierges et va sonné les cloches.

DING-DONG....DING-DONG....DING-DONG....!!!!!

Elle se place devant l'autel et attend les fidèles , les mains croisées sur son ventre arrondi.
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C'est de l' Or

Shantaram

Dimanche !

Shanta coiffe sa longue chevelure blonde en une tresse qui entoure sa tête. Quelques mèches rebelles glissent sur le côté mais le tout est agréable à regarder.

Elle met une robe légère car il fait chaud et se rend rapidement à l'Eglise au son des Cloches.

Comme bien souvent, elle y arrive dans les toutes premières. Elle fait un signe de tête amical à son amie puis va s'asseoir comme à l'accoutumée sur un des côtés de l'allée centrale.
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Katarina29

Katia commençait sa pastorale et pensa à aller à l 'office du dimanche sachant que sa marraine y serait sûrement .

Elle entra sans faire de bruit , s agenouilla pour se signer et prit place en faisant un sourire

à Shanta .
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Shantaram

A peine arrivée qu'elle vit avec plaisir arriver sa bientôt filleule Katia. Shanta lui rendit son sourire et l'invita à s'asseoir près d'elle.
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Elisel

En retard mais bien là, c'est l'un des derniers fantômes de Blois encore dans le village qui entra dans l'église en ce dimanche matin, afin de suivre le sermon de la maire.
Un sourire à ceux qui étaient déjà présents, et elle s'installa sur un banc non loin de l'autel.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Garance_de_grimaud

Les fidèles avaient prit place .... sauf "Vrommmm-Vrommm" avec la voiture de leur anges. Les anges arrivent avec leur gouvernante les jumelles devant et tous prennent leur places au premier rang. Garance eut un petit pincement au cœur, il lui manquait de plus en plus. Combien de temps devra t-il rester au monastère? qui pouvait lui répondre? personne appartement. Un léger soupir, elle se concentre et prend la parole un peu tremblante.

Très chers frères et soeurs,

Bienvenus dans la maison du Très Haut . Entrez et venez vous reposer le coeur et l’esprit.

Commençons par nous repentir de nos péchés

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

N'oubliez pas que je me tiens à votre disposition si vous avez besoin de la prière ou de vous confier.

Un court instant de silence, elle reprit.

. Le message que Christos nous apporta reste encore aujourd'hui une grande source d'inspiration pour nous tous. Son message de paix et de sagesse nous est parvenu est nous sert aujourd'hui de base pour notre foi.

Ceci dit, les anciens nous ont aussi transmis les grandes citations du prophètes, preuve de son amour de la création.

Je vais vous lire les 21 logions de Christos.

Citation:

Les 21 Logions de Christos

Ici sont consignés les sentences de Christos le Sage, enseignées par Samoht et transmises jusqu'à nous de générations en générations.

Logion 1 : " Il n’est de noblesse que d’âme, et c’est dans votre cœur qu’il vous faut être noble. Mais sachez que même ainsi, vous serez vulnérable, car la noblesse est souvent blessée par la bassesse. "

Logion 2 : Les disciples disaient à Christos : " Maître, ces marginaux ne nous apportent rien, et Aristote nous met en garde contre ceux qui fuient la cité ! "
Christos leur répondait : " Disciples ! Vivez pour les autres au lieu d’attendre des autres qu’ils vivent pour vous. C’est à la cité d’accueillir les marginaux, et non aux marginaux d’aider la cité. "

Logion 3 : Les disciples demandaient à Christos : " Maître, après que le Très Haut ait choisi Aristote pour nous enseigner, pourquoi faut-il qu’à présent il te choisisse pour faire de même ? le message d’Aristote n’était-il pas complet ? "
Alors Christos répondait : " Mes amis, l'âme est composée de deux parties: la compréhension et le savoir. Aristote est venu vous apporter la compréhension, moi je suis venu vous apporter le savoir. Entre Aristote et moi se tient toute la différence qui existe entre convaincre et persuader. "

Logion 4 : Parfois, devant les démonstrations métaphysiques que les disciples lisaient d’Aristote, il arrivait qu’ils soient découragés. Il demandaient alors : " Maître, a t’on raison d’être rationnel ? " Et Christos répondait : " La foi apporte la vérité. Mais pour la comprendre, il nous faut user de la raison. "

Logion 5 : Et Christos disait : " La raison et le mysticisme permettent tous deux de comprendre Dieu, chacun d'eux se retrouvant dans chacun de nous. A vous de trouver votre chemin vers le Très Haut en vous inspirant de la raison d'Aristote et de mon mysticisme. "

Logion 6 : Mais Christos nous mettait en garde : " La raison, sans l’assentiment du cœur, est comme un coquillage vide. L’essentiel est ailleurs, et Dieu dépasse les querelles de partis. "

Logion 7 : Christos disait : " L’amour que l’on porte à nos parents ne ressemble ni à celui que l’on voue à notre conjoint, ni à l’amitié que l’on offre à nos amis. Cet amour se trouve sans doute entre les deux, fait de l’un et de l’autre. C’est ainsi qu’il faut aimer Dieu. "

Logion 8 : Parfois, les disciples se goinfraient des mets que leurs hôtes leur servaient. Puis ils s’alanguissaient sur les lits confortables qu’on leur proposait. Enfin, le lendemain, il rendaient service à ces mêmes hôtes en travaillant pour eux. Mais Christos se questionnait : " Nous mangeons pour vivre, nous dormons pour vivre, nous travaillons pour vivre… mais pour quoi vivons-nous ? "

Logion 9 : Parfois Christos nous conseillait : " Si pour vous la vie n’a pas de sens, alors aimez la vie plus que le sens de la vie. N’attendez pas de mourir pour comprendre que vous passez votre vie à côté de la vie. Rappelez vous : Nous ne sommes pas nés seulement pour mourir, nous sommes nés pour vivre. "

Logion 10 : Et concernant l’attitude à avoir concernant la vie de tout les jours, Christos martelait : " N’attendez plus rien de la vie. Non comme des blasés, mais comme ceux qui savent qu’à chaque instant, tout leur est infiniment donné. "

Logion 11 : Et lorsqu’on demandait à Christos comment l’on pouvait trouver le bonheur, le prophète répondait : " Le bonheur réside dans les choses simple, et non dans les raisonnements compliqués qui rendent les gens malheureux. Car comment être heureux lorsqu’on s’interroge sur des mystère que Dieu à fait si complexe que nous ne les comprendrons qu’une fois arrivés dans le soleil. "

Logion 12 : " La lumière du soleil dissipera alors nos craintes, nos doutes, nos angoisses, nos interrogations, nos haines et nos chagrins. Sa chaleur nous ôtera de l’inconfort et du froid. "

Logion 13 : Sur l’amour, Christos disait parfois : " L’amour est enfant de bohème, qui n’a jamais, jamais connu de loi. " Un jour, un de ses disciples, amoureux d’une belle paysanne, se vit rejeté par celle-ci… alors Christos dit : " L’amour est enfant du salut, qui n’a jamais, jamais connu de loi. "

Logion 14 : A des mécréants venus le contredire, Christos répondit : " Croyez en Dieu, car hors de Dieu et de la religion, point de vérité n’existe, il n’est point de valeurs, il n’est point de sens ; rien n’existe hors de Dieu. En revanche, son existence est gratuite, donc, croyez en lui et arrêtez de me les casser menu. "

Logion 15 : A des hommes qui se battaient, Christos a dit : " Mais vous allez vous aimer les uns les autres, au nom de Dieu !"

Logion 16 : Lorsqu’il parlait de la vie, Christos s’exaltait : " Densité des densités, tout n’est que densité. " ou : " Un homme vaut plus que tout ce qu’il a fait, que ce soit bon ou mauvais ", ou encore : " La vie ne vaut rien, rien, mais moi quand je tiens dans mes mains éblouies les deux petites mains de mon ami, alors je dis rien, rien ne vaut la vie ! "

Logion 17 : Illisible

Logion 18 : A ceux auxquels le Très Haut semblait inaccessible, même après les démonstrations d’Aristote, Christos disait : " Pour approcher Dieu et la compréhension de l’univers, l’art est pour vous un plus sûr moyen que la raison et que la philosophie. Figurez vous un corps en putréfaction, les intestins pourrissants, les yeux gobés par la charogne, les chairs partant en lambeaux… et dites vous que ce corps à été capable d’aimer, de penser, de ressentir, de faire l’amour, de pleurer… mais aussi de composer de la musiquer, de peindre des fresques, d’écrire des poèmes… autant d’œuvre dont l’on peut encore profiter aujourd’hui. "

Logion 19 : Christos disait : " Si vous vous demandez ; Qui suis-je ? d’où viens-je ? où vais-je ? Alors vous pouvez vous répondre à vous même : Je suis moi, je viens de chez moi, et j’y retourne. "

Logion 20 : Et souvent, debout tel une allumette, Christos nous confiait : " Au cœur du refoulé gît parfois notre cohérence. "

Logion 21 : " Méfiez vous des croyances dévoyées, mes amis… car les hérétiques sont comme les fourmis, ils reviennent toujours. "

Traduit par saint Trufaldini

Sa lecture terminée, Garance alla s'asseoir sur le fauteuil et lassa à tous un moment pour méditer.
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C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

La diaconesse continua son office.

Professons ensemble notre Foi, prions.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Elle prit quelque temps de silence, observant du coin de l’œil la réaction des gens présents, puis elle alla à l’autel préparer le pain et le vin pour le partage.

Mes frères et mes sœurs, comme l’ont fait avant nous les hommes autour du tombeau d’Oane, partageons ensemble et communions.

Allez dans l'Amour du Très Haut, la sagesse d'Aristote et l'exemple de Christos !

L'office terminé Garance va retiré son habit de diaconesse et rejoins ses enfant et leur gourvernante pour un retour au "Havre de Paix"
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C'est de l' Or

Garance_de_grimaud

[Messe dominicale du 16 Aout 1463]

Rien ne change au Havre de Paix, Garance passe ses nuits sur les remparts avec les villageois qui veulent bien se joindre à elle. Au petit matin c'est un passage en mairie puis elle rentre profité de ses anges, l'Homme de sa vie est encore au monastère, combien de temps? elle ne le sait ça devient l'Enfer pour la jeune femme, elle se demande si il reviendra sans jamais y retourner. Es ce que leur vie sera comme au début de leur rencontre et jusqu’à ce printemps au tout à commencer de longues semaines chez les moines, un retour de quelques jours et un nouveau long séjour au monastère. Aujourd'hui elle se sent seule avec ses enfants et celui avenir qui se manifeste de plus en plus.
Ayant prit un bon bain, s'être occupé de ses enfants Garance repart vers l' Eglise, aujourd'hui c'est la messe. Elle pousse les portes, entre dans ce lieu Saint, elle se signe un genou à terre devant l'autel.
Elle passe à la sacristie revêtir son habit de diaconesse, saisit le pain le vin et le Livre des Vertus.
Elle pose tout sur L'Autel, allume les bougies et les cierges. Elle prend quelque minutes pour prier pour ceux qu'elle aime et pour ses amis Rose, Nky et Shanta partir à la guerre.Elle ouvre les yeux et va sonner mes cloches.

DING-DONG...DING-DONG....DING-DONG...

La jeune femme se place devant l'Autel mains sur son ventre arrondi et attend les fidéles.
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C'est de l' Or

Laceter

A tourner et à virer,il lui fut impossible de se rendormir. Il se prit un petit déjeuner rapide, il se prépare, s'habille et fonce à l'église pour rejoindre sa famille au complet. La porte poussée, un signe de croix, il voit Garance en attente de la suite. A-t-elle commencé ? Ou bien a-t-il une chance encore de rattraper son retard. Un baiser volé envoyé à la femme de sa vie, puis il rejoint la marmaille entre les bancs. Ils auraient pu faire n'importe quoi que la messe, personne n'en saurait rien.

Danser, chanter! Histoire de changer les habitudes. Il contemple son Epouse avec un sourire qui en dit long, puis de gros yeux aux filles pour les impressionner. Un doigt en l'air aux gars en signe d'autorité:

On écoute Maman...

Papa aussi, par la même occasion.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

La diaconesse venait de faire une petite moue ne voyant personne arriver, elle se préparait à commencer l'office quand elle vit l'homme de sa vie faire son entrée dans l’Église, il était là prenant place vers ces enfants. Garance sourit et comme il n'y avait personne dans l' Église à part eux, sa famille, elle s'approcha de son Époux et pose un doux baiser sur ces lèvres, puis un sur chaque front des bambins et elle va reprendre sa place devant l'autel.

Très chers frères et soeurs,
Bienvenus dans la maison du Très Haut . Entrez et venez vous reposer le coeur et l’esprit.

Commençons par nous repentir de nos péchés.

Citation:

Aristote cheminait en Attique alors qu'il avait rendu visite à un lointain parent vivant à Thèbes. Il était seul, ayant laissé la responsabilité de son école à ses meilleurs élèves. Mais à une bifurcation, il se trompa de chemin et au lieu de redescendre vers la plaine et la ville, il s'engagea dans les collines. Au bout de deux heures de marches, il se rendit compte de son erreur et avisa une habitation isolée. Il décida d'y aller demander conseil sur la route à suivre.

Au fur et à mesure qu'il s'approchait, il se rendit compte que ce qui de loin passait pour une maison n'était une mauvaise cabane adossée aux rochers, masquant grossièrement l'entrée d'une grotte.

Il frappa à la porte et héla, on vint lui ouvrir. L'homme, âgé, était à peine vêtu, et seulement de haillons. Il était maigre et hirsute.

Aristote : "Bonjour, vieil homme. Je me suis perdu et cherche le chemin de Mégare."

Ermite : "C'est si tu y vas, que tu seras perdu."

Aristote : "Je n'ai point souvenir que la ville ou les routes alentours soient à ce point peuplées de brigands."

Ermite : "Qui donc te parle de brigands. Elles sont peuplées d'humains. C'est déjà bien assez dangereux. "

Aristote comprit alors qu'il avait affaire à un ermite.

Aristote : "Dis-moi, es-tu heureux ?"

Ermite : "Si je suis heureux ? Et comment ! J'ai tout ce qu'il me faut : l'eau de la rivière, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j'ai besoin. Je n'ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux."

Aristote : "Un homme ne peut pas se contenter d'une telle vie. Ou alors il n'est pas pleinement."

Ermite : "Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes."

Aristote : "Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?"

Ermite : "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes."

Aristote : "Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !"

Et Aristote reprit sa route, descendant vers Mégare.

Garance referma le livre des vertus puis le commenta :

Nous venons d’écouter un passage très important du livre de la vie d’Aristote. Dans cet extrait, Aristote nous parle de l’amitié, véritable fondement de la Vertu. L’amitié est ce qui nous mène sur cette Voie qui nous est tracée.
Elle ne peut se développer qu’en portant un regard sur son voisin. Elle ne peut se développer qu’en aidant son voisin, en lui prêtant attention.
Combien de personnes dans notre entourage se trouvent isolées, seules. Combien peuvent se dire heureux de leur entourage et des amis qu’ils ont.
Bien peu, hélas. Nous qui sommes bien entourés, dirais-je,puisque nous formons une fraternité, nous savons à quel point cela nous est précieux.
Mais cet amour ne doit pas être exclusif. L’amitié que nous devons porter à nos semblables doit venir le compléter et réciproquement. L’amitié est un bien très précieux. Nous sommes là pour donner cette grande qualité à notre voisin.
Pour l’aider et le conseiller dans sa vie de tous les jours. Nous sommes là pour lui apporter la chaleur du cœur, qu’il n’a peut être pas encore trouvé dans une vie de couple. Mais nous sommes là aussi pour faire rayonner notre propre vie et aider nos amis à en trouver le chemin.
Certes, l’amitié n’est pas un bien facile à distribuer, mais la satisfaction de se savoir entouré, la satisfaction que nous en retirons en voyant le bonheur briller dans les yeux de l’autre, notre frère ou notre sœur, suffit à réchauffer le cœur et donner un vrai sens à notre vie. Soyez donc, soyons donc tous, un peu plus à l’écoute de nos semblables, et la vie nous paraître plus douce. Et seulement là, nous commenceront à marcher sur le vrai chemin de la vertu.

Un Amour entier, désintéressé, sans attendre de retour, et envers tout les êtres de la Création.

C'est pour cela qu'il ne faut pas haïr. Bien au contraire, il faut leur venir en aide è ceux qui vous font du mal. Et si vous ne pouvez pas arriver à les aimer, ayez au moins pitié d'eux. Car eux sont dans l'erreur, et ne veulent en sortir. Cependant, il est de notre devoir de leur montrer la vrai voie de aristotélicienne. Certains diront que ce n'est qu'au prêtre de prêcher. C'est effectivement ce que nous dit le dogme. Mais maintenant, ça n'est plus suffisant. Nous le constatons tous les jours. Il faut que chacun se rappelle de l'Amour qu'il doit éprouver pour les autres, et de la tristesse pour ce qui se détourne de la voie de la vérité. Il faut compatir à leur égarement et tenter de les ramener sur la Voie."
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C'est de l' Or

Laceter

Au final, qu'en famille, pas trop mal. Il apprécie sa venue pour l'embrasser. Laceter y répond avec tout l'amour qu'il a pour son Epouse. La Messe commence, il se plonge dans le texte, et les paroles de Garance. A chaque fois un silence l'entoure, une Paix intérieure:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Cette fois-ci, il le récitera à haute voix.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Elle poursuit l'office avec le Credo.

Mes frères et mes sœurs, comme l’ont fait avant nous les hommes autour du tombeau d’Oane, partageons ensemble et communions.

Elle range tout ce qui y a sur l'autel et s'adresse aux fidèles

Allez dans l'Amour du Très Haut, la sagesse d'Aristote et l'exemple de Christos !Bon dimanche à tous.

Tout est ranger à la sacristie, elle retire son habit de diaconesse et Garance va retrouvé ses Amours, salue les fidèles.
La famille de Bellefort Grimaud rejoignaient leur Havre de Paix pour un dimanche ensoleillé.
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C'est de l' Or

Laceter

Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

DING-DONG....DING-DONG....DING-DONG....!!!!

Garance va se replacer devant l'autel et attend les fidéles.
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C'est de l' Or

Keith_

Dealius

Katarina29

Laceter

Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Citation:

C'est de l' Or

Keith_

Katarina29

Laceter

Et tout ça vaut de l'Or

Sorianne

Garance_de_grimaud

La diaconesse se lève et vient vers l'autel, regarde les fidèles et dit.

Professons ensemble notre Foi, prions.

C'est de l' Or

Edouard_delaneustrie

Edouard assistait comme il se le devait à la messe

Katarina29

Keith_

Garance_de_grimaud

Pour ceux qui veulent assister au baptême de Galaad le Pur

Suivez le guide

(ce mercredi)
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C'est de l' Or

Laceter

Laceter récite le Credo en choeur avec les filles puis les accompagnent pour la Communion. Elles sont en âge à peut-être se demander pourquoi aller à la messe. Il ne pense pas encore car les deux jumelles ne posent pas de question à ce sujet:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Il profite pour saluer son Epouse par un sourire avant de communier, et de retourner au banc jusqu'à la fin de l'Office. Garance lui a parlé du Baptême, et il se dit qu'avec discrétion, il irait.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

[Messe du 13 septembre 1463]

Âpres avoir passer une nuit sur les remparts la jeune femme passe au Havre pour embrasser ses Amours et faire un brin de toilette. Pas le temps de prendre un petit déjeuner qu'il faut rejoindre l' Église pour l'office, les enfants étaient prêts... enfin presque juste enfiler un petit manteau de mi saison c'est qu'il commençait à faire frais l’automne sera bientôt là. Un doux baiser à Laceter, un bisou sur les cinq fronts et Garance file à L’Église.

Elle pousse les portes, s'avance jusqu’à l'autel et se signe fessant une courte prière. Petit tour par la sacristie ou elle enfile son habit de diaconesse, elle saisit le pain, le vin et le livre des Vertus qu'elle vint poser sur l'autel. Elle fit une légère grimace en posant sa main sur son ventre, il semblerait que bébé ne veule pas rester sage. Garance continua de préparé l' Église en allumant les bougies et le gros cierge, maintenant il était temps de sonner les cloches.

DING-DONG....DING-DONG....DING-DONG...

La jeune diaconesse alla se placer devant l'autel pour attendre les fidéles.
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C'est de l' Or

Katarina29

Un bon bain et voilà katia qui s 'habille pour aller a confesse heu ! à la messe Keith devait arriver ,elle entra la première s 'agenouilla et se signa devant l 'autel .La diocèse était arrivée et Katia la regardait caresser son ventre ,elles étaient seules pourvu qu 'elle lui fasse le coup de vouloir accoucher ici Katia alla s 'asseoir tout en surveillant .

Puis elle commença à prier pour ses amis ( ies ) sa marraine ,Rose Nyck et bien d 'autres .
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Garance_de_grimaud

Les fidéles avaient prit place, l'office pouvait commencer.

Mes chers amis ,
Bienvenus dans la maison du Seigneur
Je vais commencer par la confession .
Je vais vous inviter tout d'abord à prier pour le salut de notre âme.
Levez vous et reprenez après moi.

Citation:

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.

Dans ce passage Dieu qui s’adresse directement aux créatures en leur posant cette question.

Citation:

Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie ?

Toutes les créatures vont avoir le droit de répondre, toutefois nombreuses vont montrer de la vanité, vont oublier l’essence même de notre existence. Lorsque Dieu s’adresse à Oane celui-ci apporte enfin une réponse humble et pleine de bon sens. Nous sommes là pour aimer nos semblables ainsi que Dieu qui est Amour. Notre amour n’a donc pas de limite, il doit être envers tout être humain et cela sans aucune distinction. Réjouissons nous d’être les Enfants de Dieu, Ses enfants. Rappelons nous à jamais que rien ne nous autorise à tuer un enfant de Dieu quelque soit la raison que nous tenterions d’invoquer. Remercions le Très-Haut chaque jour.

La diaconesse referme le livre des Vertus et va s'asseoir pour méditer ainsi que les fidèles.
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C'est de l' Or

Laceter

Et ça continue. La même chose au fil des semaines qui passent. Les enfants préparés, les baisers échangés avec son Epouse. Elle va tout préparer. Et ils la rejoignent à l'église. Un signe de tête pour saluer. Un sourire à Garance.

Laceter installe le petit monde.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

La suite à venir, il attend.
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Et tout ça vaut de l'Or

Katarina29

L'époux de notre diocèse arriva avec leurs enfants c 'était un bonheur de voir cette famille si unie ,un salut amical de la tête et une fois les personnes installées

Notre diocèse parla et récita une partie du livre des vertus et Katia écouta et fit ensuite ses prières pour le bonheur ,santé de ses amis(ies )

Citation:

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Garance_de_grimaud

Un doux sourire à son Époux et la jeune diaconesse continua son office.

Professons ensemble notre Foi, prions.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Puis elle alla à l’autel préparer le pain et le vin pour le partage.

Mes frères et mes sœurs, partageons maintenant le pain de l’amitié car, même dans la douleur, sachons nous rassembler, partager, croire et espérer.

Au nom d l' Amitié Aristotélicienne, prenez et manger le pain de la réconciliation.

Après un moment de recueillement, Garance s'adresse à l'assemblée pour une dernière fois en ce dimanche.

Allez dans l'Amour du Très Haut, la sagesse d'Aristote et l'exemple de Christos !

Tout était replacé à la sacristie, elle avait retiré son habit de diaconesse et elle rejoins ses anges et son grand Amour. Le retour au Havre pour un dimanche ensemble.
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C'est de l' Or

Laceter

Il est vrai que le ventre de son Epouse prend des proportions qui ne trompent plus. La date prévue de la naissance s'approche à grand pas. Très grands pas. Il va falloir qu'il soit présent, à ses côtés et la veiller davantage. Sera-t-il obligé de la remplacer, de faire les messes à sa place, le temps de l'accouchement, et après, le temps de se rétablir. L'idée ne lui déplairait pas.

Un sourire s'affiche sur ses lèvres. Il la regarde avec tendresse:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Plus jeune, quand il voyait toutes ses grandes familles à sept ou huit enfants, chose courante dans le passé, il n'en croyait pas ses yeux. Incroyable, inconcevable. Non, il n'aurait pas imaginé être Père et d'autant. Il s'y fait. Il aime. Il les prépare tous à la communion, puis à la fin de la cérémonie à rejoindre Garance.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

[Messe du 27 septembre 1463]

La jeune femme serait bien rester blottit dans les bras de l'Homme de sa vie bien au chaud, car dehors l'automne arrivait doucement avec sa fraicheur. Un doux baiser, de doux câlins l'heure de se lever est arrivée pour s'occuper de tout ce petit monde qui les attendent en bas. Après un bon petit déjeuner prit en famille, Garance passe sa cape, une écharpe, donne des bisous à ses anges et un baiser à Laceter. Garance prend la direction de l' Église, elle s signe devant l'autel, puis se rend à la sacristie revêtir son habit de diaconesse, prendre le pain , le vin et le livre ds Vertus, qu'elle vint poser sur l'autel, elle allume les bougies et le grand cierge. Il était l'heure de sonner les cloches pour inviter les fidèles à venir.

DING-DONG ...DING-DONG...DING-DONG !!!

La diaconesse va se placer devant l'autel pour attendre les fidéles.
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C'est de l' Or

Laceter

Et c'est en trombe que débarque la famille. Laceter, un pied sur la porte pour faire entrer la voiturette des gars, un sourire à Garance. Il se débat avec la porte, un bras puissant pour maintenir que les jumelles passent dessous:

Zou les filles, vite, vite!

Et c'est enfin qu'il parvient à faire entrer tout le monde dans le sanctuaire religieux:

On en profite les gars, y a personne, on s'accroche...

Et il part en courant derrière Jade et Maelys pour leur coller aux talons, en zigzagant:

Vroommm Vroommmm...Profitons, Gnonnnnnnnnn, je vais vous manger les filles!

Il fait un grand sourire à son Epouse, un dérapage genre tête à queue, devant l'Autel, un regard vers l'entrée de l'église, dérobe un tendre baiser:

Pas vu, pas prit!
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Garance s'impatientait de voir personne venir à l'office à la fin de la sonnerie des cloches, pourtant il restait encore un peu de monde à Blois bref elle dirait quand même l'office. Elle était entrain de caresser son ventre en priant quelques minutes quand la porte de l' Église s'ouvrit, qui voilà? ses Amours, le grand et les petits, un large sourire.
Elle regarde son Époux qui gère à merveille les jumelles et la voiture des petits gars, il avait l'air d'avoir fait ça toute sa vie. Elle entend deux phrase qui la font secoué la tête "zou les filles, vite, vite" et "On en profite les petits gars, on s'accroche". Il n'allait pas oser quand même? elle n'attendit pas longtemps pour le savoir, le voilà dans une course en zigzagant derrière ces filles, qui elles sont toujours prête à faire les folles avec leur papa. La diaconesse, jeune maman lève un instant le yeux au ciel et dit tout bas; Mon Dieu, pardonnez leur, mais c'est si bon de voir du monde dans votre maison et d'entendre des rires. Elle éclate de rire en regardant son Époux arriver vers elle en dérapage contrôler, pile poil pour recevoir un doux baiser échangé.

Pas vu, pas prit? Tsss et mes yeux? turlututu tu devras passer au confessionnal.

Elle continua de rire de bon cœur, cela fessait du bien.
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C'est de l' Or

Katarina29

Katia arriva discrète on va dire ça ^^ et se retint de rire quand elle vit Laceter voler un baiser a son épouse ,il faut le faire hein ! voler dans l 'église ,bon je vais rien dire quoi que applaudir serait rigolo mais le très haut va pas être content

Katia se signa avec l 'eau pffff même pas de vin ,sûr qu 'elle le boit en cachette ou bien son homme c est pour ça qu il vient à la messe

Pensée vite chassée ,elle prit place et pria pour que sa marraine rentre vite et entière ainsi que ses amis qui lui manquaient .
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Laceter

Laceter retient un éclat de rire mais note au passage le confessionnal, il n'y avait jamais mit les pieds peut-être parce que c'est un "dinosaure" lui:

Oui pourquoi pas, confesse-moi, mon Amour. Chapeau pointu...

Il tourne la tête en direction de l'entrée, il salue d'un geste de la main. Genre aujourd'hui, tout est permis, poil au....Il a bien une réponse mais se la garde une lueur amusée. Un oeil soupçonneux sur leurs filles Maelys et Jade. Maintenant qu'il avait excité tout le monde dans la joie et l'allégresse comment les faire revenir au sérieux:

Bien, allons prendre place...Une deux, une deux, et au pas, Mesdamoiselles...

Et il installe la Famille, mine de rien, les filles grandissent et les gars deviennent débrouillards..
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Comment ne pas garder son sérieux devant les pitreries de son Époux, Garance succombait toujours dans un éclat de rire,elle lui chuchote à l'oreille la réponse au faite de le confesser, cela restera secret entre eux, lui pose un doux baiser. Bon là il fallait reprendre son sérieux les fidèles arrivaient apparemment, un regard vers l'entrée , un sourire à Kat et elle sourit en voyant faire Laceter avec les jumelles, Jade et Maelys ont se croirait à l'armée. La jeune femme se mord la lèvre, prend une grande inspiration essayant de retrouvé un peu de sérieux, elle commence la messe.

Bienvenus à tous mes sœurs et frères dans la maison de notre Seigneur. Nous allons commencés par nous faire pardonné nos pêchés.

C'est de l' Or

Katarina29

Un sourire de Garance auquel Kat répondit ,ensuite le sérieux revient et on écouta le serment et Kat récita le crédo comme à l habitude

Citation:

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Laceter

Le Père fait un clin d'oeil aux jumelles, mains jointes, pour leur montrer l'exemple, tête baissée, en méditation, les lèvres en mouvement pour laisser échapper:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

La tête redressée, il écoute la suite, avec attention.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

La diaconesse se place vers le lutrin et ouvre le livre des Vertus, commence la lecture.

Elle referme le live des Vertus, regarde l'assemblée.

Je vous laisse méditer sur la lecture, chacun ayant son point de vue.

Aprés quelque minutes à méditer, elle s'adresse de nouveau aux fidèles.

Mes frères et mes sœurs, partageons maintenant le pain de l’amitié car, même dans la douleur, sachons nous rassembler, partager, croire et espérer.

Au nom d l' Amitié Aristotélicienne, prenez et manger le pain de la réconciliation.

Garance s'adresse à l'assemblée pour une dernière fois en ce dimanche.

Allez dans l'Amour du Très Haut, la sagesse d'Aristote et l'exemple de Christos !

L'office était terminé, elle pu rejoindre sa famille pour un dimanche au Havre.
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C'est de l' Or

Keith_

Keith arriva à la messe, un peu en retard cette fois, il se signa, puis avait rejoint sa douce Kat, très discrètement, Il récita le crédo...

Citation:

Puis Garance avait ouvert le livre des Vertus, et en fit la lecture. Elle les laissa ensuite méditer sur le texte lu et avait partagé le pain de l'amitié. La messe avait été courte pour le jeune homme qui se promis, d'arriver à l'heure la prochaine fois.

( désolé pour cette arrivée plus que tardive.)

Garance_de_grimaud

[Vendredi 9 octobre 1463

Bapteme de Katarina et Keith ]

C'est par une après midi nuageuse que Garance arrive les traits tirés par la fatigue devant l’Église. Aujourd'hui ce n'est pas un mais deux baptêmes qu'elle devait célébré, deux blésois amoureux et qui dit amoureux.... dit mariage. Mais on en était pas là, il fallait faire propre le lieu pas qu'il soit sale, non mais y mettre quelque fleurs, allumés les bougies et les cierges.
La jeune femme se mit doucement au travail, tout ce fessait à son rythme malgré quelques douleurs, elle se demandait si ce n'était pas les prémisse d'une bonne nouvelle. L'heure était à sonner les cloches, comment allait elle faire? personne de présent, alors elle tira sur la corde de plus en plus fort, grimace sur le visage.

DING-DONG... DING-DONG....DING-DONG...!!!

Les cloches finissaient de virevolter, Garance alla se placer devant l'autel vetue de son habit de diaconesses, pour attendre les futurs baptiser et leur marraines.
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C'est de l' Or

Katarina29

Katia ne tenait plus en place depuis le matin ,un petit déjeuner rapide ,un bon bain sans s 'attarder et elle mit une robe dans les tons bleus ,attacha ses cheveux avec un ruban dans les mêmes tons ,elle enfila des chaussures et sortit ,le soleil brillait encore mais elle avait mis sur elle un châle chaud .

Arrivée devant l 'église elle marcha moins vite et entra ,les cloches sonnaient elle adorait entendre leurs sons ,allez savoir pourquoi !

Elle se signa et s 'avança vers la diocèse pour la saluer avec respect

Bonjour ,serais je la première ? Alors je n 'en reviens pasUn sourire accompagna ses paroles .
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Shantaram..

Shanta avait avec son amie Rose chevauché 3 nuits durant pour rallier Blois avant de retourner rejoindre l'armée qu'elles avaient quitté plus tôt. Qui aurait pu imaginer Shanta soldat ? elle s'y faisait toutefois, il fallait bien prendre son mal en patience pour la Couronne, pour le duché, la Champagne et surtout le Peuple champenois en prise avec les pires souffrances depuis l'annexion par les Impériaux.

Les deux amies se séparèrent le temps de prendre un bon bain tiède dans leur maison et se préparer pour le baptême de leurs filleuls.

La blonde était heureuse de la confiance accordée par Katia, sa future filleule, heureuse de revoir ses amis Garance et Lace et tous ceux qu'elle avait laissé plusieurs semaines auparavant.

Les cheveux noués en une sage tresse remontant sur sa tête, une jolie robe autrefois portée à l occasion du mariage de ses amis De Grimaud-Bellefort, la voilà fin prête.

Elle arrive souriante à l'église de Blois où elle même a fait son baptême. Les cloches sonnent gaiement. Shanta monte les marches qui l'amènent au porche. Garance est déjà là, les traits tirés. Le ventre est déjà bien gros. L'accouchement ne devrait plus tarder.

- "bonjour Garance, comment vas tu ?"

elle la regarde d'un air inquiet...

- "hum toi tu me sembles bien fatiguée... Si tu veux on pourra se voir tout à l'heure. N'accouches pas pendant la cérémonie hein ! remarques, le bébé serait béni par le Trés Haut, mais tout de même !"

elle lui sourit amusée.

- "les jeunes mariés... heu non ! nos baptisés ne sont pas encore arrivés ?"

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Rosemay.

Quitter la Champagne n'avait pas été une mince affaire mais les deux amies se devaient d'être là pour ce jour important pour Kat et Keih. Toutes deux étaient les marraines respectives des amoureux.

Rose retrouva le lac et sa maison, l'espace d'un instant, pour prendre un bon bain, afin de se laver de toute la poussière de la route et surtout laisser derrière elle la guerre avec toute l'horreur qu'elle traînait derrière elle.

Mais le temps était compté et elle se hâta de se préparer et de rejoindre l'église. Garance, Kat et Shan était déjà là. Elle s'approcha pour les embrasser.

Bonjour bonjour! je ne suis pas en retard pour une fois dit elle en les serrant fort tour à tour heureuse d'être là.

Keith_

Keith attendait cet instant avec impatience et une certaine nervosité. Il s'était levé d'assez bonne heure, plus encore qu'à l'accoutumé. Il avait pris un bon bain, il avait déjeuné, plus légèrement que d'habitude, certainement que son impatience devait jouer...

Il s'était vêtu des plus beaux vêtements qu'il possédait, bien qu'évidemment, il aurait voulu bien mieux. Il n'était jamais satisfait le concernant, il fallait dire. Bon, il était prêt, c'était déjà ça, bien trop tôt, mais c'était mieux ainsi. Il en eut vite marre de tourner en rond, alors il s'installa un instant et commença à se plonger dans ses pensés. Ils allaient revoir leurs amies et marraines. Cela faisait un moment qu'elles étaient partit et leur manquaient. Au moins ici, pendant le baptême, elles ne risquaient rien, c'était une bonne chose.

Tout à coup quelque chose le tira de ses pensées, un bruit ...des cloches.....des cloches ????

- Aaaah il est l'heure ! Et m..... être levé si tôt et risquer d'arriver en retard à son baptême !

Keith fila comme jamais vers l'église. Une fois qu'il y fut arrivé, il prit quelques secondes pour reprendre sa respiration et entra. Il sourit voyant sa Kat, mais également ses amies. Il se signa et s'avança jusqu'à elles.

- Bonjour ! Heu...désolé de n'arriver que maintenant ! Je ne suis pas trop en retard ?

Il sourit puis se tourna vers ses amies et leur fit une bise.

- Heureux de vous revoir !

Il se plaça ensuite aux côtés de sa Kat, après un sage baiser.

Shantaram..

bonjourrrr comment allez-vous ?

shanta embrasse tout le monde heureuse de les retrouver. Elle va profiter de cette journée qui l'éloigne des jours sombres qu'elle vit depuis quelque temps avec rose et ses amis partis en Champagne. C'est la fête !
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Rosemay.

Après les embrassades elle allait demander comment se portait tout le monde à Blois et où se cachait son futur filleul quand se dernier passa la porte de l'eglise pour les rejoindre. Un grand sourire étira les lèvres de Rose et en le taquinant un peu elle fit claquer une bise sur sa joue.

Ah enfin te voila on a failli attendre dit elle en riant un peu. Puis plus sérieusement elle le serra fort avant de le rendre à sa dulcinée. Je suis heureuse d'être ta marraine.

Keith_

- Eh bien nous allons très bien, mieux encore depuis que vous êtes là !

Shan n'avait jamais pas fait d'allusion sur le fait qu'il avait faillit être en retard...mais il fallait bien que quelqu'un le fasse hein ? Et bien sur, il pouvait compter sur sa futur marraine pour cela. Rose n'allait pas rater l'occasion de le taquiner un peu évidemment.

- Juste faillit attendre ? Rhooo ça va alors ! ^^

Souriant lorsqu'elle le serra dans ses bras, il la serra lui aussi dans ses bras avant de rejoindre sa chérie.

- Et moi plus heureux encore que tu aies accepté !

Katarina29

Katia très très heureuse de voir sa marraine entrer dans l 'église de Rose une amie et future marraine de son beau brun ,qui arriva peu de temps après ,comme il était beau ,bon on se calme hein ! c est l 'église et le baptême pas le mariage

Kat embrassa Santa ,Rose et enfin son Keith et mit sa main dans la sienne en faisant un clin d 'oeil aux filles

Quelle joie de vous voir ici ,rien ne pouvait nous faire plus plaisir ,on se faisait du souci avec Keith et on arrive un peu "" à s 'ennuyer sans vous

Si c 'est vrai en taverne ,bon Kat trouve bien des gens à taquiner mais c 'est pas pareil
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Garance_de_grimaud

La diaconesse n’attendit pas très longtemps avant de voir Kat arrivée et suivit pas Shanta, Rose et Keith. Un large sourire en les voyant tous entré.

Bonjour Kat oui tu es la première, mais regard ils arrivent tous.

un regard vers Shanta avec un petit sourire.

Bonjour Shanta, je vais à peux prés bien quelque douleurs depuis ce matin j’espère que ça ira.

Bonjour à tous, je suis heureuse de tous vous revoir en ce jour particulier, jour de baptême.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très-Haut, nous allons pouvoir commencer en demandant pardon au Seigneur.

C'est de l' Or

Katarina29

Katia main dans celle de son fiancé récita une prière pour les pêchés quoi qu 'en souriant elle savait qu 'elle pêchait enfin si au lac .

Citation:

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Shantaram..

Citation:

Bonjour Shanta, je vais à peux prés bien quelque douleurs depuis ce matin j’espère que ça ira.

A ces mots, je fronce légèrement les sourcils...

Je chuchotte doucement à Garance : si tu veux on pourra en discuter tout à l heure.

Puis la cérémonie démarre. J'admire les amoureux qui se donnent la main. Ce n'est pas anodin que de solliciter le baptême ensemble ! je suis particulièrement émue de voir ma filleule, mes amis présents et c'est avec une ferveur toute particulière que je demande pardon au Trés Haut

Citation:

Que ces paroles raisonnent en moi en ce moment même, et en pensées, je répète :

oh oui Seigneur, je le reconnais j'ai péché en pensée, en parole, en action... Pardonne moi pour mes mauvaises pensées, mon manque de tolérance, mon intransigeance. Aide moi à pardonner.

Garance nous invite à nous approcher du baptistaire avec les futurs baptisés.

J'accompagne ma chère Katia qui est suivie de son fiancé et sa marraine Rose.
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Elisel

Elisel avait eu vent d'un baptême à la dernière minute, lors d'une discussion en taverne, avec invitation au détour d'une chope. Ne sortant plus très souvent, elle perdait parfois le contact avec la réalité, et les habitants de Blois. Elle avait donc été agréablement surprise que Katia se souvienne de son visage, lors qu'elles ne s'étaient que rarement croisées, et lui propose de se joindre à l'événement. Ca lui donnerait l'occasion de revoir certains visages connus.

Aussi, quand les cloches sonnèrent, elle se prépara et le temps de venir à l'église, ils étaient déjà tous en train de se rendre au baptistère. Elle se joignit au groupe, souriant et faisant un petit signe à ceux qu'elle reconnaissait, heureuse de les voir, appréciant d'autant plus que c'était rare.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Rosemay.

La cérémonie commençait, Rose récita la prière à la demande de Garance

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Puis toujours à sa demande se rendit au baptistaire en regardant les amoureux se tenir la main. C'est deux là faisait un beau couple.

Elle sourit en voyant Elisel se joindre à eux et lui fit un petit signe en réponse au sien. Il lui semblait que cela faisait une éternité qu'elle ne l'avait pas vu et fut ravie qu'elle soit là.

Quelle joie de vous voir Elisel c'est si rare que l'on puisse profiter de votre compagnie.

Laceter

Mais où est son Epouse ? Les poings sur les hanches à asticoter les Jumelles. Que lui a-t-on encore omit de lui dire, un doigt en l'air:

Jade et Maelys, faut tout dire à Papa! Où est Maman ?

Il est sérieux en plus, le grand gaillard, et en écho, les deux voix des filles:

Pff t'es trop nul, Maman t'a laissé le mot là, sur la table basse...

Mouais, Pfff et Repffff...Ca sert à rien d'être aussi grand, si c'est pour mal voir

Un oeil plus bas, pour faire lecture du message, un sourcil froncé du côté de Maelys et sa remarque, un regard qui en dit long:

Le baptême. On est invité, vous croyez ? Pour ça les cloches...

Ca fait deux soirs que Maman en parle à table

Oui, t'écoute rien...

Ah ouais, c'est comme ça ?

Il ne perd pas de temps, les petits gars sont fourrés dans la voiturette avec une couverture par dessus, les filles aidées pour enfiler leurs petits manteaux légers, les bottines. Lui, un gilet, histoire d'être présentable. Tout le monde poussé dehors, et avant de fermer la porte, il s'écrie à Célestine et Joseph:

Nous sortons, à plus tard!

Bim. La porte refermée. Le galop de la famille de Bellefort_Grimaud jusqu'à l'église. La porte ouverte en grand pour faire passer tout le monde. Et en mode discrétion, un sourire, un geste de la main en l'air, à qui veut bien le voir,ils s'installent sans bruit.

Pis le clin d'oeil à Garance, oui, ça déchire tout là. Il se tient bien droit, écoute, suit le baptême, sérieux d'un coup.

On est en retard, pffff

L'a raté la moitié, Papa, tu courres pas vite même Maman avec le gros ventre, elle est à l'heure elle...

Laceter regarde droit devant, genre, qu'il n'a rien entendu. Il se tourne vers chacun d'elle pour leur faire une grimace:

Gnia Gnia Gnia...

Il prend grand soin que personne ne les surprenne en pleine scène familiale, genre le Paternel qui a du mal à gérer. Tout dans l'apparence.
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Et tout ça vaut de l'Or

Katarina29

Un petit bruit de porte qui grince ,ben oui il faut faire savoir que Laceter est en retard ,y a pas de raisons ;les jumelles sont adorables elles doivent ressembler à leur maman ^^

Juste avant Katia remarqua l 'entrée d Elisel elle lui fit un grand sourire pour la remercier

d 'être venue puis serrant la main plus fort de Keith ( le pauvre ) elle attendit allez t on les faire prendre l 'eau ? Oups elle n 'avait pas pensé à ça .
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Edouard_delaneustrie

Edouard entra discrètement

Keith_

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Pendant le temps où il demandait pardon au Très-Haut, Keith avait gardé précieusement la main de sa douce Kat dans la sienne. Garance nous invita ensuite à nous approcher du baptistaire. Arrivant près de celui-ci, il entendit le grincement très reconnaissable de la porte de l'église. Laceter arrivait avec ses enfants...un peu en retard, mais après tout, ne dit-on pas "mieux vaut tard que jamais ". Keith sourit et le salua d'un signe de tête. Une jeune femme était là aussi, Elisel, Kat lui avait dit l'avoir invité et Keith sourit en voyant qu'elle était là, souriant il la salua également.

Garance_de_grimaud

Le baptême se poursuivait doucement, la prière du Pardon dite Garance allait pour continuer avec le Credo quand des silhouettes entre dans l’Église un large sourire se fit sur le visage de Garance l'homme de sa vie était la avec leur enfants. Certes il était en retard, mais retard justifié, être père est un travail à plein temps, entre habillé les triplés, une aide aux jumelles cela se fait pas en cinq minutes, Laceter aimait ce rôle qui lui allait à la perfection. Garance sourit au clin d’œil de Laceter, en réponse elle lui fait un petit signe de la main.

Tu peux t'approcher avec les enfants mon cœur, nous sommes entre connaissances. Les filles verront comment se passe un baptême de prés.

Un regard sur les fidèles en souriant.

Excusez moi de ce petit encas. Nous allons poursuivre avec le Credo

Citation:

Livre de la fin des temps
Chapitre I - « Le rêve »

1 Moi, Ysupso d’Alexandrie, pieux croyant d’Egypte, vais vous décrire la révélation qui me fut faite en songe. Cela peut paraître étrange de considérer un rêve comme une véridique prémonition, mais la lecture de mes révélations vous montrera qu’il ne s’agit pas d’un rêve ordinaire. Je remercie d’ailleurs le Très Haut de m’avoir confié la divine mission de transmettre au monde Sa volonté.

2 Mon rêve commença par une douce lumière blanche. J’avais la sensation de me réveiller et, comme au petit matin, j’émergeais petit à petit de mon état léthargique. La lumière apporta, au fur et à mesure de mon réveil imaginaire, son lot de nuances. Je finis par voir un groupe d’être humains aux grandes ailes d’oiseaux, surmontés d’un anneau lumineux. Ils resplendissaient d’amour et de douceur. Leurs regards étaient pleins de bonté et de tendresse.

3 J’avais en face de moi tous les humains qui, par leur sainte vie vertueuse, avaient accédé au statut d’anges. Sept d’entre eux dépassaient leurs compagnons par la sensation de bien-être que je ressentais en leur présence. Je reconnus sans difficulté les sept archanges bénis de Dieu: Georges, patron de l’amitié, Miguaël, patron du don de soi, Raphaëlle, patronne de la conviction, Gabriel, patron de la tempérance, Michel, patron de la justice, Sylphaël, patron du plaisir, et Galadrielle, patronne de la conservation.

4 Derrière eux, je voyais de vastes paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie d’y rester pour l’éternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels s’affichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérais pouvoir les rejoindre.

5 Alors, j’entendis une voix dure et sereine me dire: “Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que J’ai confiée à Aristote et à Christos. Mais sache que l’avenir ne sera pas aussi radieux pour tous”. Je compris que c’était Dieu Lui-même qui m’adressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. “Regarde dans la flaque d’eau à tes pieds”, me dit-Il.

6 J’y vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. L’agréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.

7 La mer fournissait aux pêcheurs moult poissons, afin de les nourrir, et exhalait ses senteurs rustiques mais si agréables à ceux qui savaient les apprécier. Au cœur de cette paisible vie, une ville, ceinte de murailles, fourmillait d’activité. Les artisans œuvraient afin de fournir à la population tout ce dont elle avait besoin et les commerçants faisaient l’éloge de leur marchandises aux clients venant faire leur marché.

8 Les enfants jouaient, riant et courant le long des rues animées. Des tavernes sortaient des rires et des bruits de liquides que l’on versait dans les chopes. Un petit groupe était attroupé autour du maire, qui écoutait leurs interrogations et y répondait. Les cloches se mirent à sonner et nombre d’habitants sortirent de leurs maisons pour se rendre à la messe.

Ysupso

Qui de vous n'a point rêvé d'une terre prospère, d'une ville joyeuse, d'une entente parfaite entre tous.
Ce temps viendra, il ne peut en être autrement. les cœurs s'apaiseront, la haine n'aura plus lieu d'être.
Prions ensemble, recueillons nous, apaisons nos âmes en cette belle journée.

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C'est de l' Or

Shantaram..

La jeune blésoise sourit en voyant arriver Elisel, Lace avec toute sa tribu. Elle leur fit un signe de tête en signe de bienvenue. Il y eut aussi un homme qu'elle ne connaissait point qui restait debout discrètement. Elle lui fit également un salut de la tête.

Puis Garance lança le credo et lut un texte saint.

La jeune femme écouta avec attention, le Trés Haut promettait un monde meilleur à qui saurait appliquer ses préceptes durant sa vie terrestre. Vaste programme ! pas forcément aisé et les chemins pour y accéder étaient bien souvent tortueux.

Elle sourit à sa filleule Katia qui serrait toujours la main à son amoureux Keith. Quel couple charmant se dit-elle.

Citation:

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Keith_

Alors que leurs mains ne se quittaient pas, ils écoutaient Garance poursuivre, tout d'abord avec le credo, puis avec la lecture d'un texte, du livre des vertus.
Une terre prospère, une ville joyeuse, cela pouvait être...une entente parfaite entre tous, une utopie encore, mais si cela pouvait être également...

Keith avait écouté avec attention, avant de lui aussi réciter le crédo...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Katarina29

Un sourire de sa marraine Katia écouta la diocèse nous parlant de paix ,d entraide ,d'amour ,d amitié elle pensait que ce serait merveilleux une vie ainsi ,elle récita le crédo avec joie .

Citation:

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Garance_de_grimaud

Garance se tourne vers Shanta, future marraine de Katarina. Un sourire et prend la parole.

Shanta, tu as choisi ce jour de devenir la marraine de Katarina. Et je te pose ces questions pour affirmer ton envie de l'emmener sur le chemin de la vraie Foi.

_Acceptes-tu d'être toujours à son écoute au gré des aléas et des joies de la vie?

_Acceptes-tu d'aider ta futur filleule, de la soutenir, et de l'orienter dans sa vie de tous les jours et dans la foi ?

_Acceptes-tu de la guider sur le chemin de la Vraie Foi?

Puis elle se tourne vers Rose marraine de Keith. Et lui pose les même questions.

Rose, tu as choisi ce jour de devenir la marraine de Keith. Et je te pose ces questions pour affirmer ton envie de l'emmener sur le chemin de la vraie Foi.

_Acceptes-tu d'être toujours à son écoute au gré des aléas et des joies de la vie?

_Acceptes-tu d'aider ton futur filleul, de le soutenir, et de l'orienter dans sa vie de tous les jours et dans la foi ?

_Acceptes-tu de le guider sur le chemin de la Vraie Foi?

La diaconesse sourit et attends que Shanta et Rose répondent pour poursuivre l'office
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C'est de l' Or

Rosemay.

Le baptême suivait son cours quand arriva Laceter et les enfants, Rose les salua d'un sourire, ravie de voir la petite troupe.

Elle récita le Credo avec tous et puis la question importante fut posée par Garance et Rose répondit la première.

J'accepte avec grand plaisir d'être toujours à son écoute au gré des aléas et des joies de la vie.

J' accepte aussi de l'aider , de le soutenir, et de l'orienter dans sa vie de tous les jours et dans la foi

Et bien sur j'accepte de le guider sur le chemin de la Vraie Foi.

Shantaram..

Citation:

Shanta, tu as choisi ce jour de devenir la marraine de Katarina. Et je te pose ces questions pour affirmer ton envie de l'emmener sur le chemin de la vraie Foi.

_Acceptes-tu d'être toujours à son écoute au gré des aléas et des joies de la vie?

_Acceptes-tu d'aider ta futur filleule, de la soutenir, et de l'orienter dans sa vie de tous les jours et dans la foi ?

_Acceptes-tu de la guider sur le chemin de la Vraie Foi?

Shanta regarde son amie diaconesse. Que de chemin parcouru entre l'époque où elle la blondinette nouvellement arrivée à Blois fut reçue par une tribun qui n'était autre que Garance.

Elle s'amusèrent beaucoup en taverne à cette époque et devinrent même amies. Maintenant Garance était maire de Blois et diaconesse.

L'ancienne mairesse s'approche de sa filleule et regardant tour à tour celle-ci et Garance répondit solennellement :

Oui j'accepte d'être toujours à l' écoute de ma filleule Katia, au gré des aléas et des joies de la vie,

Oui j'accepte de l'aider, de la soutenir, et de l'orienter dans sa vie de tous les jours et dans la foi

oui j'Accepte de la guider sur le chemin de la Vraie Foi
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Laceter

Et ils s'approchent. Il s'approche avec les jumelles Maelys et Jade pour leur laisser voir le Baptême et son rituel. Un sourire tendre devant leurs bouilles attentionnées. La voiturette câlée devant Laceter qui berce les triplés. L'instant de la prière:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Et les Jumelles, main dans la main:

Oui, moi aussi, Toujours, Aider et Guider

Voui, toutes les deux, moi veut aussi hein, pas que toi

Laceter tourne la tête vers Garance, l'air surprit, impuissant. Il se plonge en avant dans la voiturette, genre rien entendu, rien vu.
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Et tout ça vaut de l'Or

Garance_de_grimaud

Garance sourit à Laceter avec une mimique,un air de dire "je t'es compris et on a pas finit". Elle secoue doucement sa tête en le voyant la tête dans la voiture des triplés. Elle reprend son sérieux, même si ça fait du bien. Les marraines avaient acceptées les termes, la diaconesse se tourne vers les futurs baptisés.

Katarina, futur baptisée peux tu réciter ces paroles que je te donne, c'est l'appartenance à Notre Foi que tu accepte sans conditions?.

Citation:

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l’Église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l’Être divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu, dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Elle se devait de demander la même chose à Keith.

Keith, futur baptisé peux tu réciter ces paroles que je te donne, c'est l'appartenance à Notre Foi que tu accepte sans conditions?.

Citation:

Garance attend qu'ils aient récités les paroles pour la suite du Baptême, suite ou ils auront droit au bain.
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C'est de l' Or

Katarina29

Voilà Garance demande que l on répète ses paroles pour montrer notre foi

Citation:

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Keith_

Keith avait écouté sagement Garance, il n'avait d'ailleurs jamais été aussi sérieux, aussi longtemps. Puis il sourit lorsque sa marraine avait prit la parole. Garance reprit et se fut à leur tour, ils devaient répéter les paroles qu'elle venait de prononcer.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l’Église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l’Être divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu, dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Garance_de_grimaud

Katia, Peux tu te pencher un peu au dessus du baptistaire.

Prenant un coupelle d'eau bénite Garance fit signe à Katarina de se pencher et versa quelques gouttes sur son front d'un geste précis tout en prononçant ces paroles.

Katarina, ce 9 octobre 1463, je te baptise au nom de l'Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.
Par la présente action, nous t' accueillons dans la Famille Aristotélicienne.

Elle alluma un cierge et le donna à Katarina.

Te voilà hors de l’obscurité.
Tu fais maintenant parti de la Famille Aristotélicienne,
Je t' invite à vivre en suivant les principes d’Aristote et de Christos.

Puis Garance va cherché le médaillon qu’elle avait déposé sur l’autel et le glissa délicatement dans la main de Katarina nouvelle baptisée.

Voila le signe de ton appartenance a Notre Sainte Église.
Tu pourras et devras la porter avec honneur.

Un sourire à la nouvelle baptisée et lui adresse quelque mots avant de poursuivre avec Keith.

Katarina,bienvenue dans la grande famille Aristotélicienne je te félicite.

Je vais poursuivre en baptisant Keith et je vous ferais vos certificats.
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C'est de l' Or

Shantaram..

Shanta était émue de voir son amie et nouvelle filleule Katia se faire baptiser. C'était un moment émouvant qui rappelait bien des souvenirs à la blonde. Elle s'approcha de sa filleule et lui chuchota :

- "félicitation Katia, tu sais que je serai toujours là pour les bons et mauvais moments. Restes toi-même, et sois heureuse. Que le Trés Haut te guide."

Elle l'embrassa affectueusement, se mettant en retrait pour laisser la place à Garance qui continuait la cérémonie pour Keith.
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Katarina29

Katia se pencha à la demande de la diocèse et elle reçu sur le front de l 'eau bénite ,ensuite

Garance après avoir récité quelques mots lui donna un cierge allumé Kat le prit et ensuite

une belle médaille lui fut offerte Katia remercia et en souriant alla vers sa marraine

_Merci à toi d 'être là en ce jour et d 'être ma marraine je suis heureuse en ce jour
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Garance_de_grimaud

Keith, Peux tu te pencher un peu au dessus du baptistaire.

Prenant un coupelle d'eau bénite Garance fit signe à Keith de se pencher et versa quelques gouttes sur son front d'un geste précis tout en prononçant ces paroles.

Keith, ce 9 octobre 1463, je te baptise au nom de l'Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.
Par la présente action, nous t' accueillons dans la Famille Aristotélicienne.

Elle alluma un cierge et le donna à Keith.

Voila le signe de ton appartenance a Notre Sainte Église.
Tu pourras et devras la porter avec honneur.

Un sourire au nouveau baptisé et lui adresse quelque mots avant de poursuivre .

Keith,bienvenu dans la grande famille Aristotélicienne je te félicite.

Un sourire, elle se décale pour que leur marraine les félicite.

Je vous laisse entre vous le temps de faire vos certificats.

L diaconesse va vers l'autel et prépare les certificats
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C'est de l' Or

Keith_

A la demande de Garance, Keith s'avança, puis il se pencha et attendit qu'elle verse quelques gouttes sur son front....écoutant les paroles de la diaconesse. Il prit ensuite le cierge, puis la médaille, qu'il tendit à sa marraine, afin ce se soit elle, qui la lui passe autour du cou. "Merci pour tout", murmura t-il à Garance, puis il se tourna vers Rosemay...

- Et un grand merci à toi, d'avoir accepté d'être ma marraine ! Je suis heureux et honoré que tu aies accepté !
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Laceter

Cela le ramenait loin en arrière, d'avoir assisté à un baptême. Très loin même, il ne pense avoir été présent à un autre qu'au sien et à celui de la petite bande bretonne, tous baptisés en même temps quand ils étaient plus jeunes. Ah si surement aussi celui de sa filleule et son filleul. Une autre époque, pour sûr. Et jamais, il n'aurait cru épouser une belle jeune femme dont la passion fut celle de l'église. La soutenir, en être émerveillé de la voir s'épanouir autant. Une passion familiale que son Père à Garance, pratique et porte à bout de bras dans tout ce qu'il entreprend.

Une Foi. Une force. Une volonté de partager. Il laisse Jade et Maelys en pleine contemplation d'une Cérémonie touchant à sa fin. Il se recule un peu avec les petits gars pour que les convives de ce grand Instant puissent se retrouver entre eux.
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Et tout ça vaut de l'Or

Shantaram..

Pendant que Garance rédigeait les deux certificats de baptême, Shanta embrassa les nouveaux baptisés. Elle était heureuse pour eux. Elle avait prévu un cadeau souvenir pour sa filleule qu'elle allait lui remettre discrètement en sortant de l'Eglise.

Arrivée sur le parvis, elle fouilla dans sa besace - chercha fébrilement, Pourvu que je ne l'ai pas perdue ! le coeur de la blonde battait la chamade. Ha ! enfin, ses doigts touchèrent le paquet qu'elle avait confectionné.

Elle le sortit de la sacoche, et ne fit pas gaffe à un feuillet qui s'en échappa et s'envola au loin... Sitôt Katia sortie, Shanta lui remit le présent en lui faisant la bise :

Ma chère Katia, reçois ce petit cadeau en souvenir de cette journée. Je suis fière de toi.

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Garance_de_grimaud

Ayant fini d rédigé les certificats la jeune femme, diaconesse revient vers les baptisés et leur marraines, un sourire à Laceter.
Elle pose son regard sur Katia et lui tend son certificat.

Katia, Keith voici le document qui prouve votre appartenance à la grande famille Aristotélicienne. Il vous sera demandé en plusieurs occasion de votre vie de baptisés.
Belle journée à vous tous.Bientôt.

La diaconesse passe vers l'autel, prend son livre des Vertus, éteins les bougies et le cierge, puis va à la sacristie enlevé son habit de diaconesse.
Et elle rejoins sa famille pour un retour à leur Havre
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C'est de l' Or

Rosemay.

Keith avait reçu l'eau du baptême et les paroles de Garance clôturèrent la cérémonie. Elle prit des mains de Keith la médaille qu'il venait de recevoir, signe qu'il appartenait désormais à l'église Aristotélicienne, et qu'il lui tendait, émue elle passa la médaille autour de son cou et posa une grosse sur chacune de ses joues.

Félicitations Keith... Je suis heureuse que tu m'ais choisi pour marraine, que cette médaille te fasse penser chaque jour à être digne du Très Haut et de notre église. Je suis fière de toi. Puis elle sortit de sa besace un petit cadeau qu'elle avait ramené de Champagne. et le lui remis.

Ce n'est pas grand chose, juste un étui à plume et un encrier, mais j'espère qu'il te servira pour me donner des nouvelles de temps à autre. Elle lui sourit et se tourna vers Kat et l'embrassa à son tour. Félicitations Kat vous voila à présent sur le chemin de la foi. Puisse Aristote vous guider dans sa lumière tous les deux.

Elle remercia ensuite Garance pour la cérémonie et salua Laceter qui s'occupait des enfants.

Merci Garance, ce fut une belle cérémonie, et votre famille unie est un parfait exemple à suivre.

Il était temps d'aller fêter ça avant qu'elle reparte pour d'autres combats.

Ninouchka

L’église était toujours là, solide, rassurante, vivante. A l’évidence il y avait eu récemment un baptême. Ninouchka sourit en voyant qu’il s’agissait de Katarina et de Keith.

Après s’être signée, elle alla s’asseoir à sa place habituelle, appuya son dos contre la colonne qui devait commencer à être usée. Elle ferma les yeux, se laissa pénétrer par l’ambiance calme et feutrée des lieux, par l’odeur de cire chaude qui emplissait l’air.

Petit à petit, les mots des prières connues firent place aux longues conversations qu’elle avait parfois avec le Très-Haut … quoique le mot conversation ne soit pas des plus adaptés, le Créateur ne lui répondant que par le silence, mais pour elle ça ne changeait rien.

Seigneur Tout-Puissant … merci de nous avoir ramenés sains et saufs au pays, merci d’avoir protégé ceux que j’aime et ceux que je ne connais pas. Merci aussi d’avoir veillé sur notre Duché en notre absence, d’avoir donné la force de le défendre à ceux qui sont restés ici.

Seigneur, nous devons repartir, nous devrons encore utiliser nos armes, nous devrons encore fréquenter la mort de trop près alors que nous aimerions tant vivre tranquilles, profiter de nos amis, de nos familles.

Au moment où elle prononçait le mot « famille », un souvenir ressurgit, un souvenir affreux, le souvenir d’un regard qui revenait parfois à sa mémoire.

En Franche-Comté, lors d’un combat pour prendre une ville, elle avait croisé dans la rue principale, le regard d’une femme couchée en plein milieu du chemin. Un regard qu’elle ne pouvait effacer de sa mémoire. Le regard affolé d’une femme qui sentait la vie qui la quittait en même temps que son sang s’écoulait d’une blessure mortelle. Le regard éperdu d’une femme qui tenait son ventre à deux mains en un rempart dérisoire contre les coups dans l’espoir fou de protéger l’enfant qu’elle portait.

Elle n’avait rien pu faire d’autre que la tirer tant bien que mal à l’abri d’un mur pour qu’elle ne soit pas piétinée et qu’on s’occupe d’elle. Mais, ce regard …

Ninouchka sentit des larmes couler sur ses joues. Pour la première fois depuis ce jour-là, elle arrivait à pleurer sur cette femme et sur cet enfant qui n’avait sans doute jamais vu le jour.

Seigneur, Toi qui peut tout, ne peux-tu rien faire contre l’infinie bêtise et l’infinie folie des hommes ? Jusqu’où iront-ils ceux qui décident, ceux qui dictent leur loi de mort et de destruction ?

Elle se tut, laissant errer ses pensées vers un passé qui avait été marqué lui aussi par la folie et la violence, un passé qui lui avait pris ses parents, sa seule famille.

Au bout d’un moment, elle se leva, alla prendre un cierge, l’alluma et confia du fond du cœur ses amis, son village, son Duché et surtout l’homme qu’elle aimait au Très-Haut.

Une profonde et longue génuflexion et elle quitta l’église Saint-Nicolas, apaisée, prête à faire son devoir quoiqu’il lui en coûte.

_________________

Nerida

Ayant terminé son travail à la mine, elle se baladait tranquillement dans le village.
Profitant des rayons du soleil si cher à son cœur.
Elle flânait.

Elle avait tout d'abord parcourus les jardins à l'entrée de la cité, se demandant pourquoi ils ne se trouvaient pas à l'intérieur des murs, malheureusement, il n'y avait personne pour répondre à ses questions. Elle était ensuite passée par le port admirer les bateaux à quai, rêvant une fois encore de voyages, s'imaginant tour à tour capitaine d'un navire marchand ou pirate au grand cœur.
Puis elle était repassée par la porte principale et arpentait les rues. Observant les demeures, imaginant la vie à derrières les fenêtres éclairées. Elle en croisait certaines clairement abandonnées et se demandait quelle tragédie avait pu frapper ses habitants. La maladie ou la guerre, c'étaient souvent ces causes-là qui décimaient les familles.
Elle arrivait maintenant au centre du village, là où se trouvaient les lieux importants, le marché et la mairie pour elle, le bâtiment provincial et l'église pour d'autres.
Elle s'arrêta un moment devant les marches de l'église. C'était un beau bâtiment, qui avait dû demander beaucoup de labeur. Elle imaginait les hommes qui y avaient travaillé, avaient-ils pu voir la fin de leur ouvrage ou certains s'étaient-ils éteints avant l'ouverture officielle?

Elle regrettait de ne pouvoir y entrer pour en admirer les couleurs, les statues, les hauts murs… elle aimait l'architecture de ces lieux, mais elle n'en connaissait pas les rites.
Elle y avait bien accompagné sa grand-mère, mais rien de ce qui s'y passait ne l'avait touchée ni intéressée.
Elle n'avait pas besoin de tous ces tralalas pour penser à la terre nourricière, au soleil si puissant sauveur ou destructeur, à l'eau sous toutes ses formes indispensable à toute vie, à l'air si changeant mais sans lequel il n'y aurait rien… Elle s'inventait ses propres histoires et croyances et il lui arrivait de remercier les fées de leurs bienfaits.
Bien sûr, elle n'en disait rien à personne, elle ne voulait pas avoir d'ennui avec les bien-pensants ou passer pour une sorcière…

Elle en était là de ses pensées quand le vent déposa juste devant ses pieds un feuillet qui n'avait vraisemblablement rien à faire à cet endroit.
Elle regarda tout autour d'elle, mais ne vit d'autre personne qu'un mendiant assis près de la porte de l'église, il semblait dormir, mais elle savait qu'il la regardait depuis un moment déjà, alors elle lui fit un petit signe de la main, il lui répondit d'un hochement de tête.

Son attention revint au feuillet toujours à ses pieds.
Elle hésita un instant puis se pencha pour le ramasser.
Il était couvert d'une fine écriture, certainement celle d'une femme... Il y avait une date, début octobre…inévitablement elle parcourut les lignes, à la fois curieuse et avide de trouver une information sur la propriétaire de ce qui semblait être une page d'un journal intime… tiens… c'est une bonne idée ça un journal intime… pourquoi pas…
Bref, elle reprit sa lecture.

Evidemment, il n'y a pas le nom de la dame… mais beaucoup d'autres et des personnes qu'elle a elle-même rencontrées… à moins qu'elle ne se trompe de noms… un baptême… donc ce parchemin a été perdu ici… sans doute il y a peu de temps sinon l'encre n'aurait pas résisté à la rosée du matin…que faire de ceci? Voyons… ce serait une partie de son journal, elle souhaiterait qu'on la lui rende et que d'une manière ou d'une autre elle ne tombe pas dans les mains de quelqu'un de mal intentionné… de l'autre côté, il n'y avait rien de compromettant dans ces mots, elle pourrait simplement la remettre là où elle l'avait trouvée…Quoique, on y parle de la guerre et d'une personne qui se trouve à Reims, qui sait ce que cette information peut receler comme importance?

Sa décision était prise, cette page, elle allait la renvoyer à sa propriétaire, restait à la trouver…

Elle avisa le mendiant, toujours à sa place. Elle savait qu'il ne bougeait pas souvent, elle lui avait même déjà fait l'aumône de quelques écus et d'un morceau de pain.
Si quelqu'un pouvait la renseigner, c'était sans doute lui. Elle grimpa donc les marches et s'approcha. Elle n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche que déjà il l'apostrophait.

Alors ma p'tite dame, on a quec' chose pour moi?

Elle se fendit d'un sourire et lui montra les écus qu'elle tenait dans sa main gauche, qu'elle referma aussitôt.

Oui, mais cette fois, j'aurais d'abord quelque chose à vous demander.

Mmmm faut voir.

Oh ça n'est pas grand-chose… juste une question… avez-vous assisté à un baptême de ces jours-ci?

Assisté?? Qué grand mot! Non je n'assiste à rien moi!

Elle retient un soupir et reprit.

Bien, alors avez-vous vu des gens sortir de cette église suite à un baptême?

Ah ben ouais ma p'tite dame, vous arrivez trop tard, z'ont tous repartis!

Je voudrais, euh, juste connaître le nom de la marraine de la baptisée, Katia.

Mmmm et quoi que vous lui voulez à c'lla?

Ça, désolée, mais ce sont mes affaires… alors? Vous voulez mes piécettes ou pas?

Ça va ça va. J'causais c'est tout! C'est pas tous les jours qu'on m'cause à moi! Mais z'avez raison, je vois tout et je sais tout!

Il se fend d'un sourire édenté avant de continuer.

J'pourrais vous en raconter sur les gens d'ici… héhéhé j'en connais des histoires moi!

S'il vous plaît… pouvez-vous m'aider?

Allez va ma p'tite, t'es pas beaucoup plus vêtue que moi hein! J'va t'aider! Elle s'appelle Shantaram.
Mais tu la trouveras pas ici hein! Z'est à la guerre…qu'épart en Champagne… Tu vois! Z'en sais hein!

Souriante, elle s'accroupit et glissa ses écus dans la main de l'homme.

Merci beaucoup! Vous avez fait un sacré beau geste là… je suis certaine que cette dame vous en sera reconnaissante…pourrais-je savoir votre nom?
Ce serait plus facile pour vous saluer?

Il en resta bouche bée un instant avant de répondre, personne ne lui avait jamais demandé ça!

Ah ben ça alors! Z'êtes spéciale vous! Ben alors, moi c'est… Zeik…

Bonne journée Zeik et merci.

Et cette fois, sans flâner, elle se dirigea vers sa chaumière… elle avait un courrier à écrire.

Katarina29

Katia reçut son document attestant son baptême ainsi que Keith reçu le sien ,elle remercia

chaleureusement Garance et sortit avec sa marraine suivi de Keith et Rosemay sa marraine

Santa lui offrit un cadeau Kat l 'ouvrit et serra très fort son amie et marraine

Merci encore d 'être là ce cadeau je le garderais toujours sur moi

Kat lui rendit sa bise et bisa aussi Rosemay

Elle vit une personne sortir juste derrière eux et sourit en reconnaissant Ninou qui avait les yeux rougis elle n 'osa aller vers elle mais se promit d 'aller la voir cela faisait si longtemps qu 'elle ne l 'avait vu
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[RP] Église Saint-Nicolas de Blois