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[RP] Église Saint-Nicolas de Blois

Nanou87
Léanore n'avait pu être là, mais avait tenu à partager son affection aux futurs époux.

Nanou se releva aprés s'être remise de ses émotions, un parchemin à la main, et souriant des derniers mots de son triple.


J'ai là quelques mots que Léa voulait dédier à vous deux Ninou et Pépin, et j'espère que ma voix saura leur donner toutes l'intensité qu'elle souhaitait.

Elle sourit chaleureusement au couple qui lui faisait face, se racla la gorge et commença à lire.

Citation:
" A l'époque je venais de temps à autre pour rendre visite à Clesa et Mimi, des anciens patichons.
Petit à petit mon cercle s'est agrandi et dedans il y avait Ninou.
Ce que je peux dire d'elle, c'est une dame qui possède de grandes qualités humaines. Je l'apprécie aussi pour son talent à jouer avec les mots et avec le bois. J'admire sa ténacité, son optimisme et le travail qu'elle fait admirablement au poste de commissaire des mines.
Pépin je l'ai connu plus tard par l'intermédiaire de Ninou et ce que j'aime chez lui outre le fait qu'il soit très gentilhomme, c'est qu'il aime Ninou......

Voilà. Je vous souhaite à tous deux beaucoup de bonheur, vous le méritez."



Nanou releva enfin la tête, replia le parchemin tout en jetant un regard à ses amis, puis s'en fut retrouver les témouines.
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Jmorelle
Que de belles attentions de paroles il y avait eu, Ju était très heureuse pour les deux amoureux. Tous ces petits mots, ils les méritaient amplement, avec tout ce qu'ils donnaient pour les autres.

Elle continua d'écouter, laissant encore ceux qui le souhaitaient intervenir.
Ninouchka
Les amis se levaient les uns après les autres pour répondre à l'appel de Ju.

Ju était assise dans le choeur de l'église de Blois, prostrée, semblant écouter attentivement ce qui se disait. Pourtant quelque chose d'indéfinissable dans son attitude alertait Ninou. Il était clair qu'elle faisait parler les autres le temps de retrouver un peu de force pour assumer cette cérémonie.

Le coeur de Ninou se serra en la regardant et des larmes lui montèrent aux yeux.

C'est le moment que Cryo, choisit pour venir parler.

Cryo, comme Nanou, comme Ali était un de ses filleuls, mais il était avant tout un ami sincère.

Elle prit tout à coup conscience qu'elle avait cette chance fabuleuse d'avoir plusieurs amis auxquels elle aurait confié sa vie les yeux fermés. Sans compter l'homme de sa vie, dont elle savait qu'il n'hésiterait pas à se mettre en danger pour la protéger.

Elle devait être une des femmes les plus gâtées de ce Royaume, car qu'étaient les honneurs, la gloire, le pouvoir ou l'argent à côté de ce luxe de pouvoir dire "mon mari" ou "mes amis" en sachant que ces mots avaient un sens profond ?

Cryo la sortit de ses pensées en prononçant lui aussi le mot "mère" ...

Mais qu'avaient-ils donc tous depuis quelques temps ? On ne lui parlait plus que de mère, de choux qu'il faut arroser, de bébés qui comme par magie ne pleurent pas, se contentent de ce qu'on leur donne et puis cette confusion habile entre maire et mère pour amener le sujet mine de rien. ( vous avez dit "mine" ? )

Leur première rencontre ? Ninou plongea dans ses pensées, se surprenant à sourire. Ce n'était jamais triste avec Cryo ! Ou alors de façon très fugitive.


Moi je me souviens de notre première rencontre ... nous étions tous deux maraîchers et on s'est rencontrés quand Eli cherchait des légumes pour son cours de cuisine pour l'école de Blois, mais tu m'impressionnais vachement ! Puis il y a eu le bal des fleurs ici à Blois, puis l'épisode de la recherche de tes cheveux blancs qui nous a mis un peu plus à l'aise et puis la mairie ...

Cryo évoquait maintenant en quelques mots l'époque douloureuse où lui et tous leurs amis avaient entourés Ninou comme ils avaient pu. Devant eux, il lui était arrivé de pleurer, ne pouvant plus faire autrement.

Puis Pépin avait surgi comme disait Cryo. C'était un peu ça. Il était apparu dans sa vie, tel un astre flamboyant. Il avait réchauffé son coeur, il avait illuminé sa vie, il avait redonné du goût à toutes choses devenues totalement insipides.


Tu as dis discret, honnête, gentil ... si tu savais tout ce qu'il est encore de plus que ça ! Hmmm ... doit pas être loin de la perfection, lui. Va d'ailleurs falloir que j'améliore mon caractère ! Sinon, j'en connais une qui va souvent être bien embêtée de ses réactions ...

Ninou sourit aux voeux de Cryo, c'était vrai que rien ne pourrait les empêcher d'être heureux.

Tout en suivant du regard Cryo qui retournait s'asseoir, elle aperçut Nanou qui se relevait. Elle la regarda d'un air interrogateur, mais comprit très vite qu'elle était messagère de quelqu'un d'autre.

Ninou sourit en entendant le nom de Lea. Elle se tourna un bref instant vers Pépin, ayant besoin au milieu de toutes ces émotions, de s'accrocher à ses yeux, à sa main.

Elle écouta le message de son amie pâtichonne. Quand elle parla de son goût pour le travail du bois, une image de paquet au milieu du jardin surgit dans sa tête, suivie de quelques autres.


C'est vrai que j'aime travailler le bois, c'est vivant, c'est sensuel, c'est apaisant mais je n'ai pas la maîtrise de mon futur époux. Si vous aviez vu ce qu'il a fabriqué pour moi de longues heures durant ... lui c'est de l'art !

L'esprit de la mariée s'échappa vers sa chambre de jeune fille où trônait une petite nymphe en bois sur laquelle se posait ses yeux avant de s'endormir et qu'ils cherchaient à peine ouverts ; puis l'esprit de Ninou rejoignit l'appui de fenêtre de sa cuisine sur lequel un pigeon messager se tenait depuis de longs mois déjà. Il était le symbole de leur longue relation épistolaire. Ninou avait arrêté de compter les lettres échangées quand elle était arrivée à la cent soixante-cinquième, il y avait déjà un bout de temps !
Enfin, ses pensées rejoignirent la plus belle barque de la flotille blésoise ... la seule qui avait une figure de proue. Figure de proue évocatrice qui avait vu le jour entre les mains de son amour.

Jamais elle n'aurait la patience qu'avait son gentilhomme de mari, sa précision, son sens artistique.

Lea avait employé pour parler de lui le mot qui convenait. Il était un gentilhomme dans le sens général et littéral du terme.

Encore une fois, Ninou se tourna vers lui, cherchant son regard bleu


En plus il est beau se dit-elle alors que son coeur faisait un petit bond dans sa poitrine.

Nanou achevait sa lecture, Ninou lui sourit et lui chuchota
"merci" quand elle passa près d'elle.
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Pepinduval
Pépin regardait, les yeux ravis, et les oreilles couvertes de pommade, les amis qui passaient les uns après les autres. A de nombreux moments, les larmes lui venaient aux yeux, mais d'une légère pression sur la main, ou d'une caresse du pouce de son aimée, il retrouvait contenance et se redressait, le coeur chaviré de bonheur.

Les mots de Cryo le réchauffèrent de leur tendresse, et il ne put se retenir de déposer un baiser sur la tempe de sa belle.

Les paroles de Nanou, donnant vie à Leanore repartie si loin à Patay, lui gonflèrent le coeur de bonheur. Oui, Patay, tout comme Blois, avait supplanté Montargis dans son coeur depuis bien des lunes.

Il sourit à ses pensées. Bien des lunes... Une expression favorite de son Père, mais qui voulait dire tellement de choses pour lui.

Il tourna son regard pétillant de malice et de bonheur vers son aimée. Elle aussi souriait, apparemment parfois agitée par les paroles de ses amis, semblant buter sur certains mots. Mais il ne savait trop lesquels...
Wendoline
Tour à tour les amis du futur couple étaient venus les uns raconter une anectode, les autres tout simplement montrer ce que le mot amitié signifiait pour eux.

Wendy s'avança à son tour et après un rapide regard sur l'assemblée, s'adressa au jeune couple.

Je me souviens de mon arrivée à Blois, il y a quelques mois. J'étais passée au bureau de Ninou pour me présenter. Elle était absente mais l'endroit où elle travaillait m'avait plu de suite et je lui avais laissé un petit mot.
Plus tard en journée nous nous étions retrouvées en taverne. Une amitié réelle et solide est née à cet instant. Une amitié comme on en rencontre peu, qui fait qu'un seul souhait nous anime, être présent à chaque moment important dans la vie de l'autre.

Lorsque j'ai appris que Ninou allait épouser son Pépin d'amour, mon coeur s'est serré d'être si loin...

Le destin ? Je ne saurais le dire, mais j'ai pu rentrer à temps et me joindre à vous tous pour leur souhaiter du bonheur, encore du bonheur et toujours du bonheur.


Puis avant de retourner à sa place elle plongea son regard dans celui de son amie et lui chuchota

sois heureuse ma Ninou tu le mérites tant, tu es une magnifique mariée !
et toi Pépin aime-la toujours hein !

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Lyll
Lyll s'avança également, mais tous les mots auxquels elle avait pensé avaient été dit ou presque.

Eh ben, co va pas êt' évident d'dire que'qu'chose d'nouveau... Même Nanou m'a piqué mon anecdote sur Pépin et sa façon d'manier une birouette... Parce qu'bon, c'tait mon anecdote celle-là hein, c'moi qu'était dans la birouette et qui ait failli mourrir plusieurs fois naméo !
Alors Pépin... le gentil Pépin... le timide Pépin... le vouvoyeur Pépin... le rougissant Pépin... le défenseur Pépin... le conseiller Pépin... le charmeur Pépin, 'fin, charmeur à son insu, quoique..., mais il est vrai qu'il sait faire ressentir aux personnes en face d'lui qu'elles sont importantes même si elles pensent n'pas l'êt'. Et il donne tell'ment d'compliments aux femmes qu'on n'peut qu'ben l'aimer, j'comprends qu'Ninou soit tombée dans ses filets... 'fin... sont tombés chacun dans les filets d'l'aut' puisqu'bon, il s'agit d'Ninou quand même ! V'nons-en donc à la personne dont j'suis l'une des témouines, Ninou.

Ninou, que dire d'elle qui n'a pas été dit ? Rien j'pense, car l'reste n'est pas exprimable en mots, il faut l'voir, l'vivre, l'expérimenter, l'ressentir. Et j'pense qu'toute personne ayant cotoyé Ninou a que'qu'chose en elle qui n'peut êt' défini mais qui apaise, fait sourire et réchauffe.
Ninou, j'l'ai surtout connu lorsqu'elle a prit la suite d'not' frère à la mairie. Et oui, dans un sens on a un lien familial d'coeur, l'même frère sans êt' soeurs...


Lyll pense à David, un petit sourire de tendresse aux lèvres puis reprend.

Mais l'on sait rapproché il y a finalement peu de temps comparé à la durée de ma vie à Blois et pour ma plus grande joie. Ce n'est pas parce qu'on ne lui parle pas souvent ou qu'on ne la croise pas qu'elle nous oublie et c't'une chance catté moi ! Ninou est t'jours présente si on lui d'mande et à voir tous les gens ici, on en est tous conscients et on essaye de lui rendre une infime partie de ce qu'elle donne.

Lyll regarde le poigné de Ninou, aperçoit la pierre et sourit.

Pour moi, coum que'qu'un l'a dit, dans ma tête, j'ai t'jours r'présenté Ninou coum la maman d'tous les Blésiens.

Regardant Ninou elle ajoute rapidement :
Non mais t'inquiètes Ninou, j'veux pas dire qu't'as l'âge d'êt' leur mère à tous hein ! C'du figuratif !

Bref, une maman attentionnée, attentive, réconfortante, drôle, souriante, mais aussi une maman qui a subi des épreuves, perdu des enfants, des membres de sa famille, des personnes très proches ou non, cependant elle est toujours là, elle garde la maison et veille sur tous ses habitants. Mais grâce à Pépin, quelqu'un est à ses côtés pour l'aider à veiller et en même temps, il veille sur elle.
C'est ce que l'on attendait tous.

Je vous souhaite d'être heureux, prenez soin l'un d'l'aut', 'fin, j'vous l'dis mais j'sais qu'c'est d'jà l'cas.

Bon, 'oilà, j'crois qu'c'tout !


Lyll retourna aux côtés des témouines.
Pepinduval
Pépin sourit quand il voit Wendoline s'approcher et prendre la parole. Elle, si timide, si douce, si timide qui n'osait prendre la parole en taverne. Oui, il la voyait rentrer avec plaisir en taverne quand il y était.

Il la regarde, les yeux brillants, et la remercie d'un signe de tête.

Puis, c'est au tour de Lyll, Dame Lyll, ex Bourgmestre Lyll, Gouverneur Lyll... Bien des mots qu'elle n'apprécie que peu devant son prénom. Il l'écoute, le coeur battant. Il se souvient d'une soirée au cours de laquelle elle était revenue de son Duché, et qui avait tourné court quand elle les avait trouvé la main dans la main... oui, la main dans la main... en taverne avec Ninou... Il avait craint d'avoir perdu son amitié, son respect à ce moment là, et Lyll comptait beaucoup pour lui, même s'il la croisait peu et qu'il ne lui avait pas dit.

Quand elle eut finit, il voulut aller la remercier, mais elle avait déjà fuit au sein du chœur de témoins de la marié. Aussi, il lacha la main de Ninou et alla déposer une bisouille sur la joue de Lyll en rougissant et lui glissa à l'oreille :


C'ben co, Lyll, c'que tu dis, norf d'norf, et j't'r'mercie d' fond du cœur.

Il tourna les talons et alla reprendre la main de Ninou, y déposant un baiser tendre en lui souriant.
Ninouchka
Wendy s'était levée, elle aussi, pour parler de leur amitié. Les débuts de leur relation avaient été très vite faits de confidences de part et d'autre.

Allez savoir pourquoi tout à coup vous confiez certaines choses à quelqu'un que vous ne connaissez presque pas ... Depuis, Wendy habitait Blois et elle faisait partie de ce cercle d'amis qui avaient plaisir à se retrouver.

Puis ce fut au tour de madame la Gouverneur, la plus blésoise des Berrichonnes, de venir tenir son rôle de témoin.

Ninou sourit en l'entendant parler de Pépin avec son accent savoureux. Même dit en berrichon, tout ce qu'elle disait était bien vrai. Elle dressa un portrait assez fidèle du futur marié.


Charmeur ... ohhhhh que oui ! Et charmant aussi ! J'en sais quelque chose !

Je suis tombée dans ses filets moi ? Ah bon ! Je ne m'étais pas rendu compte qu'il avait tendu un filet pour m'y faire tomber ! Mais à bien y réfléchir ... ça se pourrait bien !


Ninou regarda Pépin discrètement, se demandant à quel point il avait prémédité sa chute ... c'était lui qui était venu la trouver au bal masqué, mais sans savoir qui elle était ... du moins au début.

Puis Lyll fit allusion à leur frère de coeur, David. Celui-là même qui faisait que des mois après qu'elle ne soit plus à la mairie, les mots de maire et mère revenaient encore dans ce qui se disait aujourd'hui.

Ninou était émue des mots prononcés par Lyll. C'était vrai qu'elle continuait à veiller sur son village, prête à le protéger, mais c'était vrai aussi qu'elle avait découvert auprès de Pépin, le plaisir d'être protégée, d'être entourée, de se savoir en sécurité.


Après leur avoir souhaité d'être heureux, Lyll retourna rapidement s'asseoir.

Trop vite sans doute au goût du marié, qui lâcha la main de sa promise et alla embrasser la Gouverneur, lui murmurant quelques mots à l'oreille.

Ninou sourit en le voyant faire, attendrie de son geste envers Lyll, fière de l'homme sensible qu'elle allait épouser dans quelques minutes.

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--Hector.



Hector avait hésité avant de se lancer. Il se demandait s'il trouverait les mots, si tout ne se mélangerait pas dans sa bouche. Il devait seulement prendre confiance et tout irait bien. Il devait aussi parler pour Ninou : son amie Ninou. Alors, il s'avança devant l'autel, regarda Pépin et Ninouchka qui souriaient afin de se donner du courage.

Hum ! Eh bien tout à commencer au blout moul fouille, pppfff doudoule ! Car ma Ninou est la championne du bloute moule, enfin voilà. Elle a montré beaucoup de patience car d'aucuns vous le diront, j'ai un léger problème d'écolution.

Elle venait souvent jouer et riait beaucoup. Moi, cela me rendait heureux car Ninou a un très joli sourire. Alors voilà qu'arrive la fête du printemps et elle m'invite à danser. C'était une grande découverte pour moi car je n'avais jamais serré une Dame dans mes bras. C'était tout chaud, tout doux, tout, enfin, c'était merveilleux.

J'étais pourtant bien maladroit et ne savais pas ou bien mettre les mains, ni les pieds. Mais Ninou ne semblait pas déçu de cette soirée et elle est revenu à la Taverne des troubadours quand je jouais sur scène, puis à la soirée des poèmes. Ninou est très douce, très attentionnée et j'avais écrit un poème pour elle, pour lui dire combien elle comptait.

Peu à peu elle s'est confiée et m'a dit des choses qui la touchaient, des choses que l'on confie à un ami. Elle traversait un moment difficile et j'aurais voulu l'aider davantage. Je l'ai écouté afin de partager sa peine.

Puis vint le Bal costumé de la nouvelle année. Je m'étais entraîné avec mon balai et Ninou avait mis une très belle robe. Nous avons remporté le concours de danse et cela restera un très beau souvenir.

Je l'ai revu ensuite quand elle encourageait les mineurs à Orléans. Je suis allé à la mine pour elle et je suis sûr que beaucoup d'autres aussi. Ninou est une bonne Came. Elle sait y faire, et tout le monde se défonce pour elle.

Enfin voilà nous voilà ce soir, le jour de son mariage. Je l'ai mené jusqu'à l'autel et bientôt elle dira oui pour la vie, oui pour l'amour. Je te souhaite tout le bonheur du monde ma Ninou ainsi qu'à Messire Pépin.

Hector revint ensuite à sa place, heureux de partager ce grand moment de la vie et espérant avoir trouvé les mots sans en perdre en route.
Ninouchka
Pépin était revenu s'asseoir près d'elle, il avait repris sa main dans la sienne après y avoir déposé un baiser. Elle avait à nouveau bougé un peu sur sa chaise pour se rapprocher au plus près de lui et retrouver le contact de son épaule.

Ninou s'attendait à ce que Ju reprenne la parole, quand elle avait vu du coin de l'oeil, un mouvement de la part d'Hector.

Elle se tourna vers lui et constata qu'il venait vers l'autel. Il les regarda et Ninou sentit les larmes monter à ses yeux. Elle se doutait de l'effort qu'Hector fournissait pour trouver le courage de venir parler devant toute l'assemblée. Elle lui sourit pour l'encourager. Elle l'écouta attentivement, se remémorant au fur et à mesure les événements dont il parlait.

Elle constata que, comme bien souvent quand il lui parlait, il finissait par dire les mots normalement sans les mélanger. Cela lui faisait toujours un drôle d'effet de l'entendre parler ainsi.

C'était vrai qu'ils avaient fait connaissance lors d'un jeu qu'Hector avait animé à Orléans. Ce jeu s'appelait "le bidouille" et son animateur avait un petit problème pour mettre les lettres qui composaient un mot dans le bon ordre.
Il y avait une miche de pain à gagner. Ju et Ninou, qui avait trouvé le bidouille, avaient piqué un fou rire ce jour-là parce que Hector avait parlé de "piche de nain". Un fou-rire, un vrai fou-rire, un de ceux qui vous font pleurer, qui vous font chercher un mur ou quoi que ce soit pour vous appuyer, un de ceux qui recommencent dès que vous regardez l'autre ... enfin bref, vous voyez le genre. Au milieu de ces deux folles, Hector, stoïque, attendait qu'elles aient fini. Elles étaient toutes les deux fort ennuyées, craignant de l'avoir blessé et elles avaient clos l'incident en l'embrassant chacune sur une joue.

Depuis, Hector et Ninou étaient devenus amis au fil du temps et des animations que connaissait la capitale.
Il y avait eu le bal du printemps ... Ninou sourit en y repensant. Elle avait dansé avec le duc Ursus, puis elle avait appris à danser à Hector. Au début, les choses n'avaient pas été simples, Hector n'étant pas du tout à l'aise, ne sachant que faire de ses mains, de ses pieds. Pourtant, il avait appris très vite car il avait le sens de la musique.

Ils s'étaient promis ce soir-là de redanser ensemble dès que ce serait possible. Ils en avaient eu l'occasion au dernier bal masqué. Hector avait fait de fameux progrès grâce à son balai et pouvait dorénavant rivaliser avec le duc, son maître.

Il était aussi venu la soutenir lors d'un combat au bâton.

Ninou sourit, attendrie, quand il évoqua la Taverne des Troubadours, les poèmes ... Elle avait pu toucher du doigt la sensibilité de son ami, la profondeur de l'amitié qu'il lui portait. Elle en avait été émue et savait qu'elle était bien réelle.

C'était lui qui était venu la soutenir dans son bureau de Cam quand elle avait quitté ce poste après 8 mois de travail. Il lui avait apporté de la lavande, comme le jour où le bidouille s'était arrêté. Ce jour-là aussi il lui avait offert un bouquet de lavande. Il en cultivait dans un coin du jardin du domaine des ducs de Châteaurenard.

Elle savait que chaque fois que son service auprès de ses maîtres le permettait, il allait dans la mine pour aider son duché bien sûr, mais aussi pour lui faire plaisir à elle.

Les souvenirs remontaient les uns après les autres, amusants, émouvants, ne laissant pas insensible. Hector était un être à part, avec une sensibilité délicate à laquelle il fallait faire attention. Ninou le savait et prenait garde de ne pas la blesser.

Elle sourit à Hector quand il eut fini. Au moment où il passa à côté d'elle pour retourner à sa place, elle lui attrapa la main pour le retenir un instant et lui chuchota


Merci Hector, merci pour tout ...
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Jmorelle
Elle avait suffisamment attendu, les témoignages étaient tous aussi touchants les uns que les autres. Elle allait reprendre la parole quand Hector se leva... Elle le laissa donc parler à son tour. Un regard à gauche, puis à droite. Plus personne? Bien! Elle se plaça donc devant les deux futurs époux... Le moment tant attendu arrivait enfin...

Je vais vous demander à tous les deux de bien vouloir vous lever, afin que l'on vous admire. Après tout, c'est pour vous que l'on est ici.

Je vais vous poser des questions et vous en souffler, à vous de répondre, en présence de vos témoins. Si les témoins veulent bien s'approcher également et se placer à vos côtés.


Regardant Pepin et Ninou, déjà main dans la main... Petit sourire...

Je crois que je n'ai pas la peine de vous dire de mettre vos mains dans celles de l'autre... Bien!

Pepin, Ninou... Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Pepin, Ninou, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?


Vive le protocole... Elle, elle connaissait déjà la réponse... Mais bon, fallait bien passer par là, sinon un mariage ne servait à rien... Alors, patiemment, elle les regarda. Après, elle soufflerait une question à Pepin... A moins qu'il n'ait retenu pra coeur le déroulement d'une cérémonie d'union...
Nanou87
Ju s'avança à nouveau, le visage émacié mais souriant.

Elle appela les mariés à se lever, ainsi que les témoins.

Nanou se plaça donc à coté de sa presque jumelle, sans quitter des yeux le couple, souriant à leur réaction au moment d'énoncer les mots magiques.

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Pepinduval
Tout le monde y était allé de ses mots plein de tendresse et d'amour. Certains résonnaient encore à ses oreilles et faisaient gonfler son coeur de joie. Même Hector, à la prononciation si difficile et hasardeuse, avait franchi le pas et avait dévoilé son coeur à toute l'assemblée.

Soeur Ju se leva et les invita à se rapprocher, la main dans la main. Elle avait les traits tirés et le souffle difficile. Il la regarda avec plein d'amour et de respect.

Il se leva, gardant la main de Ninou dans la sienne précieusement. Il lui jeta un rapide coup d'oeil plein d'amour, et fit les quelques pas qui le séparait de l'autel. Ninou était magnifique dans sa robe de mariée. Pépin avisa sa marraine qui les suivait tranquillement, la démarche assurée dans sa tenue de guerrière accomplie.

Pepin, Ninou... Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Pepin, Ninou, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

Il tourna son visage vers Ninou, la fixant dans son esprit en ces instants sacrés, et une foultitude d'images se succédèrent dans son esprit, estompant quelques instants son aimée de sa vision :
- Tout le monde rassemblé dans le jardin de Ninou à festoyer de cet heureux moment
- Ninou retournant au Chateau dans un futur qui ne semblait pas si proche, et lui restant à la maison à s'occuper de diverses affaires blésoises
- Ninou avec un ventre arrondi, le visage rayonnant de bonheur
- Ninou, quelques cheveux blancs marquant sa belle chevelure, avec quelques bambins déjà grands courant partout dehors
- Ninou et lui, les cheveux grisonnants, la main dans la main, dans le jardin assis sur un banc, regardant un coucher de soleil, le visage nimbé de bonheur
Il se ressaisit, agitant un peu la tête de droite et de gauche, retrouva le doux visage de Ninou et laissa tomber juste un mot en la regardant dans les yeux.


Oui

Sa voix résonna dans l'église, roulant entre les bancs et frappant les oreilles de tous les participants.
Ninouchka
Le silence s'était installé dans l'église de Blois.

Ju se redressa avec difficulté, s'avança vers eux en souriant et les invita à la rejoindre.
Ninou admirait son courage, sachant qu'elle était très malade. Probablement que personne ou pas grand monde, ne se doutait des efforts qu'elle devait fournir pour ne pas montrer sa faiblesse.

Pépin se leva, tenant fermement la main de Ninou et l'entraîna avec lui vers l'autel. Leurs témoins suivirent et Ju repris la parole.


Pepin, Ninou... Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Pepin, Ninou, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

Sa main dans celle de Pépin, les doigts entremêlés aux siens, Ninou avait bien écouté chaque mot, avait consenti à chacun de ces mots dans son coeur, même si sur certains d'entr'eux, elle avait comme qui dirait, non pas une réticence, mais plutôt une espérance que ça mette un peu de temps à se réaliser.

Elle sentit le regard de son amoureux sur elle. Elle tourna la tête dans sa direction et rencontra ses yeux plus bleus que jamais à la lueur des bougies.

Il la regardait intensément, un peu comme si il voyait au-delà d'elle. Elle fut un peu troublée par ce regard.

Au moment où Pépin répondit un "Oui" retentissant, elle frémit légèrement, mettant quelques instants avant de répondre à son tour.

Ainsi donc on abordait les choses sérieuses. Cette fois, on y était ! Les mots qu'ils allaient prononcer, ceux que Ju dirait, tous ces mots allaient les lier pour toujours.

Bien consciente de l'importance de ce qu'ils vivaient, Ninou répondit à Ju d'une voix ferme


Oui

A peine avait-elle répondu qu'elle se tournait à nouveau vers Pépin, les yeux pleins de ce sourire qu'il avait ramené dans sa vie.
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Jmorelle
Un sourire... Bah en même temps, il ne pouvait en être autrement de leur réponse... Alors, elle se pencha vers eux et leur souffla la suite...

Pepin, je te laisserai demander la chose suivante à ta future épouse...

Ninou, veux-tu être ma femme ?

Et toi Ninou, si tu le veux, tu répondras ceci: Oui, je le veux et toi Pepin veux-tu être mon mari ?

Pepin, si tu le veux aussi, telle sera ta réponse: Oui, je le veux. Moi, Pepin, je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

A ton tour Ninou, tu lui porteras ton voeu: Moi, Ninou, je te reçois comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Z'avez bien tout retenu? Attention... c'est à vous!


Elle se redressa, et les laissa prononcer leurs voeux. Elle avait beau souffler les réponses, ce n'était pas à elle d'affirmer toutes ces belles choses, elle devait juste les officialiser.

Et en même temps... Ca lui permettait de regarder en douce qui versait sa petite larme dans l'assemblée...
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