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[RP] Église Saint-Nicolas de Blois

Pepinduval
Pépin se tourna vers Ninou et, tenant ses mains dans les siennes :

Pepin, je te laisserai demander....

Pépin secoua la tête. il n'avait vraiment pas les idées en place. Il se mettait à répéter tout et n'importe quoi. Il devait se reprendre.

Il prit une profonde inspiration pour reprendre contenance.


Ninou, veux-tu être ma femme ?

Ses yeux étaient plongés dans les siens et rien n'avait plus d'importance que son aimée.
Kalimalice
Voila cette fois la prononciation tant attendu arrivée en tant que témoin elle s’avança vers l’autel toujours au côté de celui qu’elle considérait comme un fils.
Certes son arrivée avait été rapide, mouvementée .Sa tenue en rien d’une cérémonie .Mais dans les poches de ses braies elle sentait tout contre elle les deux anneaux qui allait sceller l’amour de Pepin et Ninou .
Elle les regardait, avec douceur, peut même un peu d’envie .Ce demandant si elle aussi un jour elle allait se retrouver devant l’autel et dire oui à un homme

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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy
Ninouchka


Après ce premier "oui", Ju se pencha vers eux et leur chuchota la marche à suivre.

Ninou sentit plus qu'elle ne vit le regard de Pépin sur elle. Elle se tourna vers lui et il lui prit les mains avec douceur.

Après un moment de flottement, il resserra l'étreinte de ses mains autour de celles de Ninou et les yeux dans les yeux, il lui posa la question rituelle.

Elle le regardait intensément, elle l'écoutait en perdant la notion du temps, du lieu. Des images se superposaient les unes aux autres, les échos des mots qu'il lui avait parfois dit ou écrit pour la rassurer se faisaient entendre au fond de sa mémoire, le bruit de sabots de chevaux venait se heurter à celui d'une mer en furie, ...

Ninou émergea de son rêve éveillé, les yeux fixés sur ceux de son amour


Oui, je le veux

Elle avait prononcé ces mots sur le ton dont on use pour les évidences, puis sans lâcher ni ses mains ni ses yeux, elle enchaîna, oubliant les témoins, la diaconesse, les amis :

Tu te souviens
De ce temps où nous n’avions aucun lien ?
Personne n’aurait pu imaginer
Qu’un jour cette histoire nous pourrions raconter.
Et pourtant comme tous les contes,
Dans lesquels l’amour abonde,
Elle commence par … Il était une fois …
Oui … C’est ainsi que commencent parfois
Les histoires d’amour
Les histoires de « toujours ».



Il était une fois
Dans les prairies du roy,
Un homme et une femme,
Aujourd’hui je le proclame,
Qui lors d’un bal masqué
Se sont rencontrés.
Ils s’amadouèrent,
Mais ce ne fut pas une mince affaire.
Ils se reconnurent
Dans leurs blessures.
Leurs yeux se rencontrèrent,
Leurs mains s’effleurèrent.
La nuit fut leur complice,
L’aube fut un supplice.
Elle, le cœur partagé, déchiré,
Lui, ne sachant ce qu’il pouvait espérer,
Ils se séparèrent
Car il n’y avait rien d’autre à faire.
Lui … il la connaissait,
Elle … elle savait qui il était.
Il était libre des ses actes
Elle était liée par un pacte.
Dans son cœur, jour après jour,
A petits pas, l’Amour
S’installa et d’un fantôme l’écarta
Sans qu’il y ait combat.
Jour après jour
Dans son cœur à lui, l’Amour,
Fit disparaître toute peur
Pour lui permettre de croire au bonheur.
C’est ainsi que saison après saison,
Leurs sentiments échappant à toute raison,
Ils demandèrent à Ju à l’unisson
De célébrer leur union.



Cet homme c’était toi,
Cette femme c’était moi.
Te souviens-tu mon amour de cette nuit à Vincennes
Qui ce soir nous amène sur le devant de la scène
Pour qu’enfin après avoir longtemps pratiqué le « vous »
Notre vie se conjugue en « nous »
Pour qu’enfin je puisse te demander en présence de nos amis ici réunis
Si pour toujours tu veux bien être mon mari ?

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Pepinduval
Pépin serrait les mains de Ninou, sans s'en apercevoir. Ses articulations avaient blanchies, mais de tension intérieure. La pression sur les mains de Ninou n'avaient pas changée.

Les larmes lui montaient aux yeux. Il avait réussi à garder contenance jusque là, mais les paroles de Ninou, si douces, si belles, toutes en vers, avaient fait chanté son coeur.

C'est la voix chevrotante qu'il lui répondit, les mots sortant de sa bouche sans qu'il puisse les maitriser.


Oui, je me souviens
De ce temps où j'ai tenu ta main.
Je me souviens aussi d'un temps
Encore plus lointain
Qui a vu un puissant vent
Me faire arrêter à Blois pour mon bien.

En ce temps pas si lointain
Je m'arretais dans une taverne de Blois
Afin de faire fuir de la route le poids
D'une fuite loin de son passé en vain.
La taverne qui m'accueillit
Etait bercée par celles qui rient,
Celle que j'ai surnommé les Sirènes
Car elles font fuir à grand pas la peine.
Ces rires et ces chants
M'ont peut être rendu dément
Me faisant oublier la suite de ma route.
Je n'ai maintenant point de doute
Que c'est le Très Haut qui a décidé
De me faire ici arrêter.
A chaque instant leur amitié
Mon coeur refroidi a réchauffé.

A une fête à Orléans je fus invité,
En un tir de corde je me suis insinué,
Mais bien vite je me suis reculé,
Car mon intervention était tricher.
Deux combattantes au baston attirèrent mon regard,
mais c'est vers l'une des deux que déjà se tournait mes égards.

Puis ce fut le bal de Vincennes, moment béni,
Que tu as, mon Amour, si bien décrit.

Puis ce fut mon rôle de garde du corps
Damndé en taverne par le plus fort,
Sa Grâsce le duc Bourguignon,
Qui nous fit ce soir là le plus beau des dons.

Ce don, nous l'avons fait fructifier
Dans l'amour, le Don et l'Amitié.
Lontemps nous avons parlé, nous avons échangé
Nos yeux en eux se noyaient, nous ne pouvions plus bouger.
Toujours je t'ai accompagné
Lors de tes voyages pour le Duché.

Aussi, je ne désire que continuer
A arpenter les routes à tes cotés,
et je vais faire à ta question cet aveux :
Oui, je le veux.


caressant doucement les mains de Ninou, toujours le regard plongé dans le sien, il aspira une bouffée d'air et reprit :
Moi, Pepin, je te reçois comme épouse et je serais ton époux.
Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur
et dans les épreuves tout au long de notre vie.


Les fracas de sabots que seuls eux deux pouvaient entendre résonnaient à leurs oreilles, accompagné du bruit de la respiration faisant frémir les naseaux. Les images fusaient dans son esprit à toute vitesse. Ses yeux brillaient de plaisir et de liberté en ce moment qui allait les voir s'unir.
Ninouchka
Elle avait réussi à parler sans craquer, sa voix était restée ferme et claire jusqu'aux derniers mots.

Puis tout à coup une onde d'émotion l'avait parcourue en voyant celle qui naissait dans les yeux de son futur époux.

Quelques larmes se frayèrent un chemin sur ses joues pendant que Pépin lui répondait la voix enrouée par l'émotion.

Elle l'écoutait avec bonheur, souriant par moments à l'évocation des Sirènes ou à la façon dont il était devenu son garde du corps tout ce qu'il y avait de plus officiel.

Elle le regardait avec admiration, certaine d'avoir en face d'elle l'homme de sa vie, celui que ses parents auraient accepté si ils avaient encore été là.

Son père aurait immédiatement reconnu en lui le véritable gentilhomme, l'homme aux valeurs inaltérables. Quant à sa mère, elle en aurait été folle, elle qui aimait le charme et les belles manières.

Ninou regardait Pépin, réalisant qu'il venait de lui promettre de l'aimer toujours.

Elle se sentit fondre de bonheur, elle ne résista pas à l'envie de déposer sur la main de son amour un léger et rapide baiser.

Puis elle lâcha la main de Pépin, elle mit le bout de ses doigts sur son collier, bijou qui la reliait à ses ancêtres et lui dit, la voix prête à se casser :


Moi, Ninouchka, je te reçois comme époux et je serai ton épouse. Je te promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Sa voix se brisa sur les derniers mots ... elle n'avait qu'une envie, se réfugier dans ses bras, se serrer contre lui, mais ça ne se faisait pas. Elle fit appel à toutes ses ressources pour se ressaisir, se redresser et se tourner souriante vers Ju.
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Nanou87
Pfffiouuu!!!
Boudiou, que ce moment était fort d'émotions!


Nanou s'emplit les oreilles et le coeur des mots que prononcérent les deux époux, mots qui dégageaient, oh combien leurs sentiments profonds.

Ses yeux perlèrent, et elle attrappa sans même s'en rendre compte la main de son tendre, partageant ainsi tout ce qu'elle ressentait, sans quitter des yeux Pépin et Ninou.

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Wendoline
Immobile, attentive, au fur et à mesure que les époux se juraient fidélité, amour ses yeux s'emplissaient de larmes.

Comme c'était émouvant !!!!

Elle enviait ce jeune couple, se demandait si un jour elle se trouverait à leur place....

Quelle belle cérémonie...

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Jmorelle
Non, elle ne pleurerait pas... Déjà parce que les larmes la fatiguaient beaucoup, et aussi parce que si la sacristain perdait son assurance en pleine cérémonie, ça serait mal vu... Alors, elle déglutit, respira un bon coup, avant de continuer... toujours en chuchotant pour laisser les mariés maîtres de ce moment.

Vous allez pouvoir échanger vos alliances à présent... Chacun votre tour, Pepin puis toi Ninou, vous prononcerez ceci en glissant au doigt de l'autre l'anneau de mariage: "Ninou, puis Pepin, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidelité."

Vous savez où sont les alliances j'espère?


Non pas qu'elle s'inquiétait, mais parfois les couples perdaient un peu leurs repères en un tel évènement, et mettait quelques instants à se rappeler à qui ils avaient confié telle ou telle chose. Et puis les témoins ou autres acteurs, tellement émus par ce qu'il venait de se dire, oubliaient parfois aussi que c'était à eux d'intervenir. Serait-ce le cas aujourd'hui?

Les mains croisées l'une dans l'autre, position qu'on lui avait enseignée à l'archevêché car bien pratique pour se défaire des manches un peu tombantes de la dalmatique, elle regardait un peu partout, se demandant qui détenaient les deux petits ronds qui allaient à présent sceller un nouveau destin.
Kalimalice
Les paroles des deux futur époux étaient fortes émouvantes .On palpait l’émotion dans la demeure d’Aristote.

Elle-même en était envahie que presque elle en aurait été d’une petite larme .Elle regardait tour à tour Ninou ,Pepin et puis Jmorelle .

Une jmorelle fatiguée mais la pour unir ses êtres épris d’un amour sincère.
Le silence régnait et Kali entendit le chuchotis de la sacristain qui parlait des alliances.

Promptement elle mit la main dans la poche de ses braies et les pris dans sa main.
Pour l’instant on ne lui avait pas demandé de les sortir .Alors elle les laissa en place bien au chaud dans sa poche

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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy
Pepinduval
Un instant de paniques. les anneaux, les anneaux, il les a mis où. Il tapote ses poches, fouille dans sa mémoire, se demande ce qu'il en a fait, quand il les a touché en dernier. Il ne sait plus, s'agite un peu, a laché depuis quelques souffles uniquement les mains de Ninou mais il ressent qu'il les a laché depuis trop longtemps, depuis une éternité.

Il regarde autour de lui, il les a peut être fait tomber en venant à l'autel. Il croise le regard de sa marraine, sereine. Il retrouve le calme instantanément. Il se rappelle il ne sait pourquoi les leçons de baton et d'épée qu'elle lui a donné.

La panique ! La peur ! Ces deux sentiments sont les pires ennemis du combattant. Ce n'est pas l'adversaire, mais ces idées qui en font germer d'autres et qui brouillent tout dans ta tête.

Les images s'effaçaient petit a petit pour laisser place à sa Marraine qui lui disait qu'elle avait les anneaux de mariage et qu'elle lui donnerait en temps et en heure pour ne pas qu'il les oublie.

Il lui sourit et s'avança un peu vers elle, tendant la main vers elle et déposant un baiser sur sa joue.


Merci, Marraine, de ta présence qui est si importante pour moi.
Kalimalice
Voila qu'il cherchait Pepin, mais il cherchait quoi il paniquait.

Je les aie les anneaux, ne t’inquiètes pas

Maintenant il tendait les mains, l’embrassait, la remerciait.

Kali sourit et lui tendit ce qu'il attendait.
Deux anneaux qui allaient sceller à jamais ce mariage




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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy
Pepinduval
Pépin vit arriver dans sa main deux anneaux magnifiques. Il les détailla du regard, puis se tourna vers son aimée.

Il lui prit délicatement la main comme il le faisait en taverne depuis bien longtemps. Il caressa légèrement sa main en lui écartant un peu les doigts. Il prit le premier anneau, le plus petit, et, le glissant sur le doigt fin de sa belle, annonça d'une voix forte :


Ninou, ange tombé du ciel pour embellir ma vie,
Reçois cette alliance, anneau qui unira nos deux âmes
Qui à chaque fois qu'elles se retrouvent se pâment,
signe de mon amour et de ma fidelité, et que jamais je ne me dénie.


Il retira sa main de la sienne, laissant au passage le second anneau, un peu plus gros pour s'adapter à sa main puissante. Ses yeux étaient rivés dans les siens pendant tout le temps de son geste et de sa déclaration.
Ninouchka
Ouf ! Ju avait tenu le choc ! Elle n'avait pas pleuré et Ninou avait pu ainsi recouvrer son sang-froid en l'écoutant leur expliquer la suite calmement.

A peine avait-on surmonté le cap de l'émotion possible de la diaconesse, que ce fut la panique qui vint s'imposer ... quelques instants seulement !

Pépin lâcha les mains de Ninou, tapotant ses poches. Elle le regardait faire se demandant pourquoi il cherchait les alliances sur lui alors qu'elles avaient été confiées à sa marraine et témoin.

Mais elle n'eut pas le temps de lui rappeler car lui aussi, retrouva heureusement très vite son sang-froid et il se tourna vers dame Kalimalice.

L'instant d'après leurs alliances brillaient de tout leur éclat blanc dans le creux de la main du futur marié.

Il laissa de côté le plus large en le redéposant dans la main de sa marraine, puis il prit la main de sa promise avec délicatesse, la préparant à recevoir l'anneau en la caressant avec toute la douceur du monde.

Ninou frémit à ce contact et l'écouta pleine d'émotion. Son coeur battait à tout rompre, elle avait l'impression que tout le monde pouvait l'entendre.
Elle finit par détacher les yeux de ceux de Pépin, pour regarder l'anneau symbolique à son doigt.

Encore quelques secondes et tout serait dit ...

Elle se tourna vers dame Kalimalice, prit l'anneau dans sa paume, puis elle prit la main de Pépin dans la sienne.

Elle l'amena à sa joue et la garda un très bref instant contre elle, puis elle y déposa un léger baiser et murmura, ses yeux plongés dans ceux de Pépin, juste pour eux deux, un "je t'aime" plein de tendresse.

Ensuite elle glissa l'anneau à l'annulaire gauche de la main de son amour :


Pépin, reçois cette alliance qui scelle notre destin,
Ces anneaux entrelacés sans début, ni fin,
Symboles de nos vies entremêlées et d'éternité
Signe de mon amour sincère et de mon absolue fidélité.

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Pepinduval
Pépin caressait machinalement la main qui venait de passer l'anneau à son doigt, les yeux plongés dans ceux de son aimée. Rien n'avait de prise sur lui à ce moment là, il était avec Ninou, contre Ninou, aux cotés de Ninou, rayonnant de bonheur et d'assurance. Plus rien ne comptait que la vie qu'il allait passer à ses cotés, longue et heureuse.

Il formula de ses lèvres des paroles silencieuses, toujours les yeux plantés dans les siens : Je t'aime.

Le plus dur touchait enfin à sa fin. Il ne restait plus que quelques mots pour qu'ils soient enfin reconnus par le Très Haut comme mari et femme, enfin. Il tourna son regard vers Soeur Ju, à regret de perdre de vue celle qu'il aimait plus que tout.
Jmorelle
Non non non non non mais non! Mais ils étaient pas possibles ces deux-là, voilà qu'une phrase se transformait en poèmes... Et comme la Ju était d'un romantisme sans borne... Bah... la larme coula... Alors, quand ils eurent fini leur belle déclaration et le passage des anneaux, Ju en profita...

Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh! Là-haut! dit-elle en levant l'index en l'air... Et pendant que tout le monde regardait, elle essuya la petite larme et respira un grand coup pour pouvoir terminer la cérémonie comme une sacristain qui sait officier sans chialer. Parce que la brunette, elle a la larme bien trop facile...

L'air de rien, pendant que l'assemblée la regardait l'air de dire "mais elle veut nous montrer quoi?", elle sourit, puis enfin...


Eh bien, mon frère, ma soeur... je vous déclare donc... unis par les liens du mariage. Et... Oui oui je vais le dire... Avec ma bénédiction cette fois-ci... Pepin, tu peux embrasser la mariée.

Et de bougonner dans la barbe qu'elle n'avait pas...

Dommage que j'ai pas de corde à lui mettre autour du cou et dans la main de Ninou comme Lexhor, ça aurait pu être drôle...

Bah quoi, c'est important de rigoler aussi nan...
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