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[RP] Gloire, vassaux et poney rose

Erwelyn
Un jour important, ce jour. La troisième fois, dans sa vie de baronne, que la Jeneffe allait prendre vassaux. Et ceux-là, c'était pas n'importe qui. Quoique les deux premiers non plus. Entre Ygerne et Judas, il y avait du potentiel. Mais là, tout de même, la brochette qui allait se présenter devant elle, c'était pas de la gnognotte.
D'abord, il y a avait Rosa. Ah, Rosa ! Un petit écrin de fraîcheur dans ce monde de brutes. Une oreille, une plume attentive, un goût prononcé pour la mode qui avaient fait que Lynette, poney rose de son état, s'était attachée à elle. A rajouter également qu'elle espérait fortement qu'un jour Rosa devienne sa belle-fille. La voir épouser son magnifique fils de elle serait pour elle l'apothéose, et la baronne ne désespérait pas y arriver.
Évidemment, il y avait aussi Lora. Une de ses plus vieilles amies, avec Mu. Lora qu'elle avait connue à son arrivée à Mayenne, avec qui elle passait toutes ses soirées. Lora, qu'elle avait aidé à accoucher pour donner naissance à Adelais, qui aujourd'hui était chevaucheuse d'armes au sein de la marche du Maine. Lora qui, quoiqu'il pouvait arriver, resterait en son cœur.
Honneur aux femmes, venait ensuite la jeune Cerise. Celle qui lui rappelait tant et tant sa petite Ygerne, morte pendant la fronde d'Eusaias. Bizarrement, il lui avait fallu peu de temps pour lui faire la proposition de devenir sa vassale, mais il lui paraissait impossible qu'une autre personne qu'elle devienne dame de Verdelle.
Et le dernier, mais non le moindre, l'ours limousin qui, durant des semaines, avait été à ses côtés en Maine. D'abord distante, Lynette avait fini par lui accorder sa confiance, et ils s'étaient raconté leurs vies. Longues et bien remplies. Ils se ressemblaient beaucoup plus qu'ils ne voulaient bien le croire. Et elle savait, elle sentait que toujours, elle pourrait compter sur lui.

Voilà le genre de personnes que la Corleone attendait ce jour, avec des vrais morceaux d'amis dedans.

En ce jour, donc, la baronne se trouvait dans le lieu qui recevait, entre autre, le serment des hérauts nouvellement nommés. L'hôtel Saint Paul avait été choisi car il représentait quelque chose d'important pour elle, une sorte de changement de vie, qui lui avait permis de supporter – si tant est qu'il était possible de le faire – la disparition de quasiment tous les poneys roses.
La salle avait été préparée, les oriflammes d'Evron pendaient ça et là au-dessus de nombreux candélabres disposés un peu partout. Sans parler des nombreuses touches de roses qu'elle avait fait disposer ci et là. On est poney rose ou on ne l'est pas. Évidemment, un buffet avait été dressé, pour rassasier les estomacs qui seraient en arrivant, sans nul doute, bien angoissés par la cérémonie qui se tiendrait. Et pour les autres, forcément. Et en parlant d'autres, la baronne espérait bien qu'ils répondraient à son invitation.

Sourire scotché aux lèvres, une houppelande rose sur les épaules, un hennin de la même couleur ceignant son front et laissant apparaître la fine cicatrise courant le long de sa tempe, des poulaines pourpres, la poney rose porte bonheur à huit doigts attendait, tendue comme une arbalète, que ses invités se pointent. Et aussi Estampe, qui officierait.

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Argawaen
[Avant la cérémonie, dans un taverne du coin]

- Haha Aarhon tu m'en fais un beau de vieil ours ! Et tu peux dire de moi mon ami !
- Hé ho ! Je suis p'tete un ours, mais je ne t'égale pas Arga !
- C'est ce que tu crois !
- Oh non, souviens-toi la fois où tu as cogné cet Angevin sans qu'il ait le temps de dire un mot !

Et cette discussion durait un petit moment avant qu'il aille enfin rejoindre son épouse qui devait certainement l'attendre dans leur chambre.
Le vieil ours avait hâte de se présenter face à la poney rose, en tant que futur vassal. Mais il était avant tout son ami. Sans elle il aurait trouvé le Maine bien morose, bien ennuyeux, mais quand deux vieux se rencontrent, lancent des débats sur l'alcool et passent leur temps à discuter de leur passé, cela fini toujours bien.
La preuve, Erwelyn lui avait proposé de devenir son vassal après son mariage, ce qui fut un cadeau des plus magnifiques.

Le vétéran s'approcha de son épouse, l'embrassa doucement puis alla se préparer pour la cérémonie. C'est qu'il fallait être beau pour l'occasion.
Une fois prêt il s'approcha de la vindicative et écarta les bras.




Verdict ?

Il souriait doucement, laissant ensuite ce couple faire ce qu'ils avaient à faire avant la cérémonie.

[Lieu de l'anoblissement]

C'était un petit convoi arborant les armoiries familiales et seigneuriales qui fit son apparition devant l'hôtel Saint-Paul.
Le Dehuit de Malemort aida son épouse à descendre du coche puis lui prit le bras en bon époux.
Un petit sourire en direction de la rousse, il respira un grand coup puis le couple prit la direction de la fameuse salle où aurait lieu la fameuse cérémonie.

Faisant annoncer son épouse et lui même le couple entra dans le fameux lieu en question puis fit un sourire à sa future suzeraine.
Il prit le soin de lui montrer discrètement sa fiole de prune, se voyant déjà en train de débattre avec elle sur le sujet puis prit la parole.


Toujours debout ma rose ? M'en voilà soulagé, vous avez l'air de tenir la forme pour une personne âgée.

Petit sourire taquin avant de poursuivre.

C'est un plaisir de vous voir, et d'être ici pour cette occasion.
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Lora1
[En Gascogne]

Elle était revenue depuis peu de cet interminable voyage qui l’avait immobilisé de très longs mois en Italie.

Elle avait pris quelques jours de repos chez son compagnon au domaine St Pe, quand un serviteur vient lui déposer un pli.


Dame Lora un courrier

Un courrier ici … merci

Elle prit le pli regarda l’écriture mais elle ne l’a reconnaissez pas, qui cela pouvait être, oui je sais, il suffit de l’ouvrir. Elle regarda le scell ; un poney !
Une seule personne scellait ainsi ses messages, il n’y avait aucun doute, Erwelyn.


Lora lu et relu le message le cœur battant, des larmes de joie lui embuaient la vue.

Elle se mit à courir dans le couloir en appelant son compagnon qui travaillait dans son bureau.


Anzy, Anzy vite vite va faire atteler les chevaux, on part, Erwelyn, tu sais ma sœur de cœur dans le Maine, elle m’attend allez remue toi.

Le meilleur attelage paré devant la demeure, les malles furent prestement chargées par un valet et, sans plus attendre Anzeme prenait la main de sa compagne pour l’aider à monter avant de la rejoindre après avoir prodigué ces habituels conseils au cocher.
D’étapes en étapes, les voici enfin arrivés à l’endroit indiqué sur le plan qui accompagnait le message.


[Arrivée sur le lieu où se déroule la cérémonie]

La route avait été longue mais voilà ils étaient arrivés. Il fallait à présent trouve la salle.

Elle entra, salua les personnes présentes puis se dirigea vers Erwelyn pour la saluer mais comment devait elle l’appeler ici ?

Elle réfléchit un moment salut mon poney non, Erw euhhh…..comment va tu ? Non plus c’était trop familier pour un tel lieu, et puis non, dans le doute, elle s’approcha de la Baronne son amie de toujours, sœur de cœur et, se contenta de sourire.



Oo.cerise.oo
[Quelques jours plus tôt]

Arrivée d'un pigeon.....
expéditeur : Erwelyn Corleone de Jeneffe, baronne d'Evron et dame de Saint Antoine
Poney rose porte bonheur avant tout et fière future suzeraine
.......

La Cerise commence a avoir le palpitant qui bât la chamade..... Voilà qu'elle doit se rendre à la Capitale !


Rholalalaaaa à l'Hôtel Saint-Paul !...
Qu'est-c'que j'vais me mettre ???


Elle entreprit une fouille en règle de sa malle où était remisé ses vêtements.... sur les genoux.... la tête plongée dans la malle.... les bras plongés dans le tas de fringues..... et vas-y que j'te fouille la dedans !(oui oui la Cerise à une malle magique, sans fond avec une horloge normande dedans) et.... et.....
extirpant la tenue qui tirait le plus sur le rose qu'elle possédait.....


Ouaihhhhh c'est celle là qu'il me faut !


Ravie de sa trouvaille, elle pouvait maintenant prendre la route et retrouver Lynette.

[Hotel Saint-Paul]
Le voyage n'avait pas aidé la Cerise à se décontracter..... bien au contraire......
Arrivée sur place, ayant trouvé bon gré, mal gré la salle où elle devait se rendre, la Cerise se jura qu'elle entrerait fièrement sur ses deux pieds et point comme une certaine fois, vautrée dans l'ouverture d'une certaine fichue porte .... Nan ! ça c'était avant !Maintenant elle à Lynette !... même si ce vautrage lui valait d'en être là maintenant.... mais bon....

Elle allait se retrouver devant sa future Suzeraine...... tou'd'même ! c'est pas tous les jours qu'on s'fait vassaliser par un poney rose nan ?

Cerise entra dans la salle, essayant de ne point montrer qu'elle n'en menait pas large.... ne sachant pas ce qu'il était coutune de faire en telle occasion..... elle se dit qu'au pire elle avait au moins essayé d'afficher son appartenance de part la couleur presque rose poney de sa tenue.




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Rosalinde
- Aaaaaaaaamour, gloire et poneeeeey ! Pam pam papam pam ! Des mots qui font rêveeeeer-hé !

En face, un minois blasé.

- Léonard. Tu pourrais y mettre du tien un peu, et chanter avec ta mère.

Bulle de bave.

- Allez quoi !
- Gah.
- Mais non pas gah ! Po-ney !
- Bloh.
- Si tu le dis, je t'en offre un pour tes quatre ans.
- Ney !


Et voilà un nez couvert de tâches de rousseur qui se fronce. Ce gamin se fout de sa gueule.

- Tu l'as pas dit en entier, t'auras pas de poney. On ne se moque pas de sa mère. Sale môme.

Heureusement, le sourire est là, attendri même. Il irait loin dans la vie, ce petit. Il avait déjà tout compris, puisque de façon tout à fait évidente on pouvait lui diagnostiquer un quotient intellectuel bien supérieur à la moyenne de son âge. Si si. Parole de Maman.

Bref, c'est en chantant qu'on s'occupe sur le trajet entre le Louvre et l'Hôtel Saint-Paul. Et c'est toute guillerette que Rosa sauta au bas du carrosse, rejeton dans les bras, et évitant comme par miracle un bon tas de crottin de cheval (qui passa à quelques millimètres du bas de sa robe). Ce jour devait donc être béni des dieux, sinon pas de doute, elle aurait foutu les deux pieds dans la merde.

Guidée par le premier grouillot qui passait jusqu'à la salle de l'anoblissement, elle y pénétra pour ne découvrir que des visages inconnus, à l'exception de celui de Lynette. Bon, au moins... Elle ne s'était pas trompée de jour. Vous imaginez un peu, débarquer à la mauvaise cérémonie ? La giga honte. Allô quoi. Donc, elle ne connaissait pas ses co-anoblis, mais nota qu'elle avait eu exactement la même idée que les deux autres dames ici présentes, c'est à dire s'habiller en rose de pied en cap. Lynette allait s'en pâmer, trois vassales roses, aïe aïe aïe !

Bon, en même temps, elle constata que Nicolas n'était pas là. S'il ne se pointait pas... Elle ferait un carnage en rentrant. Il pourrait dire adieu à ses réserves de chianti. Toutes ses réserves. Même celles qu'il planquait dans un de ses coffres à vêtements, et qu'elle avait trouvé par hasard en cherchant où il avait bien pu planquer son cadeau de Saint Noël. Et il ne pourrait pas dire qu'il n'avait pas été prévenu.

Entrant donc dans la salle, elle se précipita vers la baronne, juste après avoir largué sa bombe (si si, celle qui porte des couches-culottes), bombe qui s'en fut gambader un peu plus loin, elle avait sottement oublié de trouver quelqu'un pour gérer l'affreux pendant qu'elle aurait à s'agenouiller et tutti quanti. Et une fois arrivée auprès de sa future suzeraine, et comme ça faisait un bail et demi qu'elle ne l'avait pas vu, elle s'autorisa un maxi câlin-poney, mais comme c'était une cérémonie un peu officielle toussa, elle se dispensa du "Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii" qui était habituellement de rigueur entre elles.


- Ah, cornecul, on y est !

Oui, des fois elle devenait un peu vulgaire, sous le coup de l'émotion (ou de l'alcool, ou de la digestion, ou de la fatigue, ou des hormones, enfin... Voilà quoi).
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Un jour mon prince viendra !
Pattricia
[Hôtel particulier de La Force, rive droite...]



Après un an et demi d'errance, jusqu'à ce 27 juillet 1461 où leur liaison tumultueuse s'était enfin vue bénie et officialisée, le couple avait pris l'habitude de ne pas trop savoir où il se trouverait une semaine plus tard. A la différence qu'ils se retrouvaient enfin toutes les nuits. Oui les nuits, car pour le reste de la journée, ils étaient aussi séparés que si ils guerroyaient encore sous la bannière royale. La rousse accaparée par les vendanges DU grand cru du bergeracois qui était mis en fus dans le chais de son Domaine de La Force, et les travaux d'agrandissements de leur maison bourgeoise de Sarlat. Le brun avait retrouvé le Manoir de sa mère à Valence, là encore bien des travaux avaient été à prévoir, sans parler de ses Domaines limougeots et toulousains. Là dessus vous accolez deux mariages, quatre adoptions, une réunion familiale des Malemort, un triple deuils et une naissance, et s'en était fini du voyage de noces yeux dans les yeux et les sourires niais qui accompagnent invariablement ce genre de bisounourseries, d'aucuns diraient des moments romantiques... Après tout, chacun sa définition, c'était pas forcément celle de la rousse et d'façon s'était mort de chez mort !

Alors les voilà à Paris "Mouarf ! Qui aurait dit que je reviendrais à Paris pendant mon voyage de noces..." Elle avait presque l'impression que son passé au sein de la maison royale était celui d'une autre tellement cela faisait un bail. Et pourtant, jamais job n'avais été plus proche de son coeur et de son âme que celui d'être membre de la Garde Royale. Mais sa vie de femme et de mère en pâtissait et son Périgord Noir lui manquait trop.

Là c'est différent, dans le coeur de la rousse c'est THE anoblissement pour son homme. Elle, les titres elle s'en fout grave la vindicative, mais là c'est une PR qui va anoblir l'ours et son PR préféré venait de quitter ce monde, l'abandonnant lui qui avait toujours été son phare dans la nuit... "Gourry si tu savais comme tu me manques. Personne ne me connaissait mieux que toi, personne..." Mais déjà cette funeste pensée est chassée par le baiser du brun auquel elle répond tendrement -oui ça lui arrive d'être meugnone, mais rêvez pas c'est très très rare-. Toute à la préparation de sa tenue sur laquelle elle a longuement hésité, ses robes de la couleur appropriée n'étant pas de saison, c'est dans un sursaut qu'elle réagit au "Verdict ?" d'Argawaen.




Hum... Tu t'es dégonflé mon amour, pas de rose en l'honneur de ta future suzeraine ?

Elle pouffe, sachant très bien que le brun se hérisse à la vue de cette couleur quand il s'agit de lui faire confectionner de nouveaux vêtements.

Tu es très beau, mais un jour opteras-tu au moins pour du vert que je puisse avoir une toilette en harmonie avec toi ?

Les chamailleries du couple étant légende, il n'est pas utile d'épiloguer plus longtemps sur la suite de la conversation. Toujours est-il que la direction de l'Hôtel Saint Paul fut prise une heure plus tard avec la famille au grand complet, comprenez les triplés et la vilaine fille brune, tous quatre désormais officiellement dans le giron des Dehuit.

L'arrivée sur les lieux de la cérémonie ne se fait pas sans émotion pour Patt. Elle y avait escorté une Reyne et deux Roys et cela lui provoqua une bouffée de souvenirs qu'elle pensait enfouis. Mais déjà l'ours commençait à asticoter Erwelyn et elle ne pu que faire une petite génuflexion pour compenser la grossièreté du vilain brun. "Je comprends mieux pourquoi des fois il oublie que je n'ai que très peu d'humour, à force de parler ainsi à ses suzeraines forcément..."


Bonjour Baronne, je suis ravie de vous revoir. J'ai le droit de vous faire un câlin ponesque ? c'est que mon Doudou d'Amour aurait aimé que je vous salue ainsi.

Il y avait peu de chance que son interlocutrice ne sache que Doudou d'Amour c'est Gourry, mais sur le coup la rousse n'y pense même pas.
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Sabaude
Brunette? "J'exige que vous soyez présent", c'est une tournure maladroite pour dire: " Vous me feriez grand plaisir en acceptant de..."? J'ai comme un doute...C'est Erwelyn tout de même. A fréquenter le vicomte elle en a pris les habitudes.

Reposant le courrier sur la petite table de sa chambre en taverne Orléanaise, un sourire idiot illumine son visage enfariné du matin. Comme une envie soudaine de pisser, le voilà debout, siège renversé.

Le 9! C'est demain! Enfin....

Regard sur la lune qui a posé ses formes en plein ciel .

Mets n'importe quoi ma belle, je vais faire pareil et nous montons en selle dans la foulée. Nous ferons au plus vite. Évite le bleu!

Mettre ses plus beaux atours... Il n'était pas né celui qui parviendrait à le faire considérer ses tenues vestimentaires autrement que pour leur emploi premier : se vêtir, être confortables, chaudes et pratiques.

Ne laissant nul occasion à sa femme d'objecter quoi que ce soit, la direction de la capitale et plus particulièrement de l'Hôtel Saint-Paul est prise.
De rose sur lui? Rien. Il ne faut pas pousser. Venir les mains vides?


Mierdasse!
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Plumenoire
[Avant l'adoubement d'un ours paternel]

La « vilaine fille brune » avait rejoint, exceptionnellement, très exceptionnellement même, ses parents, pour l’anoblissement paternel.

Elle ne connaissait ni celle qui deviendrait la suzeraine de l’ours, ni ceux qui se feraient anoblir.
Elle savait seulement que … Que savait elle d’ailleurs ? Qu’il aurait des terres dans le Maine, et que son nom serait encore plus long !

Déjà qu’elle avait parfois du mal à tout retenir, Arga ne l’aidait pas bien !
La brune était donc tranquillement installée dans sa chambre, se débattant avec sa robe. Heureusement que Patt’ l’avait choisie pour elle, sinon la brune n’aurait jamais été prête à l’heure.




[Lieu de l'adoubement ... ]

Le trajet se passa sans encombre, mais une fois qu’ils furent entré, la brunette se senti un peu perdue. Que faire ? Que ne pas faire ? Où se placer ? Où ne pas se placer ?

Elle remarqua vaguement un enfant en bas âge gambader. Lui au moins, il n’avait pas de problème quand à savoir comment il doit se comporter !
La louve secoue doucement la tête en souriant et suivit les plus âgés, observant les plus jeunes du coin de l’œil.
Quitte à vouloir faire bien, eux sauraient peut être comment faire et quelle attitude adopter …

Un grand sourire, plus ou moins assuré, aux autres invités ? Futures vassaux ? Amis des parents ?
Et de suivre Patt’, sa magnifique robe, et les trois plus jeunes…

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_lucie
[Hôtel de La Force rive droite chambre mini-chieusesque...]



- Et pourquoi je mets la rose ?????
- Juste parce que tu as envie de mettre la rouge et que j'adore te contrarier.
- Pfff !


A savoir, quand une Narbonnaise affronte une Sarladaise, c'est rarement la dernière qui gagne, qu'elle soit une gamine de dix ans ou une vindicative rousse d'ailleurs. Lucie, dix printemps et demi, relève le menton et toise de toute sa petitesse la michante nounou qui fait rien que la contrarier. De toute son autorité, Mélie, nounou tortionnaire de Mini-Chieuse, entre autres, hausse à peine un sourcil, les mains sur les hanches et rend son regard aimable à la gamine. C'est que les yeux bleus ont oublié leur couleur tendre face au regard mauve de Lucie et cette dernière sait bien que de toute manière c'est peine perdue, mais on est une La Canéda Dehuit ou on ne l'est pas et pis c'est tout.

- Très bien... puisque tu insistes... je ne voudrais pas que ton visage ne se plisse de colère, paraît que ça donne des rides.
- C'est fort possible petite peste, mais toujours est-il que ton popotin de liliputienne peut également rougir d'autre chose que le froid.
- Han ! J'suis plus un bébé, je suis bien trop grande pour recevoir une fessée et pis d'abord je suis noble moi maintenant !
- Non non, ta mère et ton père son nobles, toi tu es juste au bord d'un précipice rempli de punitions dans lequel tu vas tomber si tu continues sur ce ton.


Relevage de menton chieusesque en guise de mépris, puis vautrage sur le lit en tapant du poing sur une pauvre courtepointe qui n'a rien demandé.

- Mais pourquoiiiiiii ????
- Parce que la future Suzeraine de ton père est une PR comme l'était Gourry, ou comme l'est Messire Ricco si tu préfères.


Redressage soudain de la gamine, lissage de la robe rose, posage du popotin sur une chaise et tendage d'une brosse.

- Une Poney Rose, pourquoi n'as-tu pas commencé par là pfff !!! Alleeeeez dépêches-toi ! Et fait moi un chignon de grande hein ! J'en ai assez d'être traiter comme une gamine !
- Personnellement, je ne suis pas sûre que tu grandisses un jour...
- Humphr !


La robe rose fut mise, le chignon "patochien" fut fait, et une future "Reyne du Mondeuuu" pas moins finit par rejoindre la fratrie et enfin ses parents. Le voyage lui parait merveilleux, Lucie ne remarque pas la puanteur des ruelles, la pauvreté de certaines habitations, tout ce qu'elle voit c'est "enfin on rentre à la capitale !!!". C'est que la gamine n'avait jamais vraiment pardonné à sa mère d'avoir laissé de côté la Cour et ses fastes, elle qui savait son destin grandiose, ne pouvait se résoudre à vivre en province, loin de ce qui se faisait de mieux. Évidemment, son père a plusieurs domaines, va en accumuler un nouveau, mais ELLE, elle est bâtarde de Roy et mérite bien mieux.

Quand enfin ils pénètrent dans l'Hôtel Saint Paul, Lucie La Canéda Dehuit se sent déjà un peu chez elle. Entourée de ses deux frères, elle avance telle une reyne, zieutant les toilettes des Dames présentes et se pare d'un petit sourire satisfait "j'suis bien plus jolie qu'elles, et ma robe me va mieux". Si un jour ce petit être plein de son importance devait mourir, ça ne serait surement pas étouffé par la modestie...


Edition pour fautes pfff !
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Erwelyn
Et hop, on entrait directement dans le bain avec l'arrivée de l'ours Limousin qui lui envoyait sa première pique. Un sourire, franc, sincère mais aussi taquin – et ouais, tout ça en même temps – lui éclaira le visage.

Ola, vieil ami ! Ne croyez pas que je rendrai l'âme avant vous, la vieillesse et la sénilité vous toucheront bien avant !

Et encore, il n'avait pas poussé le vice jusqu'à l'attaquer sur sa liqueur de poire, sinon la baronne aurait dégainé direct et ils en auraient eu pour des heures. Mais c'est aussi pour ça que la Mainoise l'anoblissait, le bougre ! Lynette n'hésita donc pas à le serrer dans ses bras pour lui prouver.

Et c'est un plaisir pour moi de voir que vous n'avez pas eu peur de venir et vous retrouver avec une suzeraine telle que moi !

Ben ouais, fallait oser, tout de même. Son regard se tourna alors vers l'épouse, qu'elle salua, amusée par le comportement de son futur vassal.

Le bon jour à vous, Pattricia, ravie de vous savoir ici également !

Et à sa question, elle ne put que répondre par l'affirmative, un câlin poney, ça ne se refuse pas ! La baronne s’exécuta donc, se demandant, bien évidemment, qui était son Doudou d'amour. Mais elle en conclut que, vu la demande, ce ne pouvait être qu'un poney rose. Et dans sa caboche, la liste des hommes poney se fit vite. Fan de Mahaut, Doudinet, Ricco... Le premier, la Jeneffe venait d'apprendre son trépas, ce qui fit passer un voile sur son visage alors que l'étreinte se terminait. Le goujeon avait osé mourir alors qu'ils étaient tous immortels. Non mais qu'est-ce qui leur prenait à tous hein ?! Et le deuxième, il ne lui arrivait plus aucune nouvelle. De là à ce qu'il ait rejoint Sainte Boulasse et Gourry, il n'y avait qu'un pas. Elle n'en su donc pas plus sur le Doudou d'amour, mais toujours est-il que le câlin poney fut donné en pensant à eux, très très fort.

Et puis, arriva Lora, et Maine se lança dans ce tourbillon de câlins à distribuer qui commençait.


Loraaaaaa !

Mon Guieu, voilà des années qu'elle n'avait pas vu son amie, qui avait changée. Les affres du temps n'avaient que peu, bien heureusement, abimé son joli visage. Et, la prenant dans ses bras, les premières larmes jaillirent. Premières d'une longue série, à n'en pas douter. Tout le monde sait que la Corleone chiale à toutes les cérémonies, de toute façon. Alors celle là, encore plus ! Et elle vomit à ses propres mariages, aussi... Autant ne pas tout mélanger aujourd'hui, donc !
Sa Cerise venait aussi d'arriver et elle ne put que constater avec plaisir que ses futures vassales savaient se vêtir, contrairement à l'ours ! Du rose, du rose, du rose ! Du rose plein les mirettes.
Et donc, la future dame de Verdelles eut droit à son câlin poney, comme tout le monde, cornefianchtre !


Ceriiiiiseeeee !

Fallait s'y attendre, à entendre des cris poussés de la sorte durant la journée.
Et le cornecul lâché par Rosa après son maxi-câlin ne faisait que confirmer que ouais, on était bien dans un anoblissement de poney rose.


Rosaaaaaaa, hiiiiiiii ! Fichtre fianchtre, enfin !

Et petit à petit, elle découvre les invités de ses futurs vassaux. Du rose, du sinople, de l'azur, tout est bigarré, elle en sourit. Elle zieute la tenue de la fille d'Arga, connaisseuse. Il lui faudrait lui dire plus tard que c'est du bel ouvrage et qu'elle le porte très bien. Pis en plus, c'est rose, donc dix sur dix. Elle avise même un Sabaude et une Brune faisant leur entrée, les saluant d'un coucou de la main gantée. Vicomte n'est pas venu, sans doute le voyage vers la capitale l'aurait trop bousculé, lui et ses os partant en quenouille.

En tout cas et quoi qu'il arrive, la Jeneffe est heureuse de voir tous ces visages. Même s'il y en a un qui a intérêt de se pointer aussi sinon elle aiderait Rosa à lui vider ses réserves de chianti, namého !

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Argawaen
L'homme serra sa future suzeraine dans les bras et lui sourit doucement.
Ce poney rose avait son admiration, son respect et son bras pour quiconque voudrait la défier. Le vieil homme retrouvait un peu de feue sa marraine en elle, et il était plus que satisfait de devenir son vassal et d'avoir une telle confiance de sa part.


Pour l'heure j'ai seulement quelques cheveux blancs, c'est le début de la fin vous me direz. En revanche j'ai de quoi entretenir mes vieux os, de la bonne prune ! Je suis partit pour un demi-siècle de vie !

Le vétéran souriait puis poursuivit.

Peur d'avoir une suzeraine comme vous ? Je suis pétrifié à l'idée de devenir votre vassal, mais j'aime les défis, et vous défiez, ça a toujours été un de mes passe-temps favoris.

Une petite pique supplémentaire et un léger rire de l'homme et il laissait la poney rose bavarder avec son épouse.
D'un demi-tour de tête il vit sa fille adoptive faire son apparition, il haussait les sourcils et s'excusa auprès des deux femmes.
L'homme s'approcha de Plume, bras tendus.


Dis moi que je rêve ma fille... Toi ? En robe ? Tu es absolument merveilleuse.

Doucement il lui prit le bras et l'accompagna jusqu'à Patt, laissant sa future suzeraine bavarder avec ses autres futurs vassaux et amis.

Je suis content que tu sois là Plume. Pour une louve tu portes bien les tenues civilisées.
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Anzeme
Depuis longtemps Lora avait espéré ce jour, ce jour qui allait faire d’elle une vassale de son amie de toujours, celle là même qu’elle désignait comme sa sœur de cœur chaque fois qu’elle parlait d’elle.

C’est donc plein de gaité au cœur que son compagnon l’accompagnait dans le Maine, il allait enfin découvrir cette région que Lora semble ne jamais avoir quitté et qu’ ils rejoindront certainement une fois terminé leur long périple maritime qui va de nouveau les tenir éloignés des terres de France.

Le voyage depuis la Gascogne aurait pu sembler interminable si leur route n’avait pas été jalonnée d’auberge toute aussi chaleureuses les unes que les autres dans lesquels nous rencontrions chaque soir soirs voyageurs et marchands de tout poil dans uns ambiance très conviviale.

Arrivés à Paris, il fallu plusieurs stopper notre attelage pour nous renseigner sur la direction à prendre pour rejoindre le Palais du Louvre, une fois là, il serait là aisé de rejoindre l’hôtel St paul où devait se dérouler la cérémonie.
De rues en rues très encombrées et jonchées de crotin tant les attelages étaient nombreux, les voici enfin au pied l’hôtel.

A peine le coché avait-il ouvert la portière pour faire descendre Lora que celle-ci était déjà dehors remettant en ordre sa tenue qui ayant été enfilée lors de leur dernière étape aux portes de Paris dans une auberge où ils avaient laissé leurs malles pour y séjourner quelques jours après la cérémonie.
Ne voyant pas la superbe architecture des immeubles cossus qui étaient là tout autour d’eux, Lora déjà franchissait la porte de l’hôtel.
Pressant le pas, Anzeme la suivi vers la pièce qu’avait indiqué le portier qui accueillait chacun à l’entrée.
La porte ouverte, de nombreuses personnes étaient déjà là, ne connaissant personne, le couple saluait courtoisement de la tête les uns et les autres Lora elle se dirigea directement vers la Baronne qui saluait les uns et les autres de ses invités et future Vassaux.
Anzeme resta en retrait quand la Baronne serra Lora dans ses bras, la joie et l’émotion mutuelle des retrouvailles ne faisait aucun doute et ni l’une ni l’autre ne pouvait dissimuler les larmes de joie qui leurs roulaient sur les joues.
Judas
Et là où toute la gent féminine ( ou le rassemblement de femelles, au choix ) attendait que se pointe le Royal mono-noeil , c'est avec deux yeux saignant à la vue de tout ce rose et craignant une cécité aussi brutale qu'irréversible que Judas Von Frayner apparut. Pas de mouvement de cheveux Laure et Al', ni de sourire Col Gayte, juste sa profonde antipathie et une discrétion visant à ne pas exciter ce troupeau coloré, des fois qu'il se reproduise.

Rosa, rosa, rosam... Et le fils dans ses bras rejoint le filleul, puisqu'à deux l'on est plus fort contre le reste du monde entier - et cela vaut aussi pour le Rose. Isaure était absente, malade, quelque part en Bourgogne dans sa demeure secondaire. Judas se faisait double présence qui n'en avait pas l'air, plus effacé que jamais, quoi que bien vêtu pour l'occasion .... Baiser sur le front d'une Suzeraine au hénin bien trop proéminent, entre autres familiarités, il décida de parler Doléances pour Courceriers plus tard. Sans doute que les histoires de toitures qui fuient pouvaient un brin ternir la fête, et cela, il ne pouvait le faire à sa Rosita...


Toujours aussi fraiche. Ma Suzeraine.


Léger ploiement de genoux pour marquer le coup, faudrait pas qu'elle se fâche non plus, il tient à sa seconde oreille...Et un baiser sur la joue de Rosalinde, cancanant un bref instant dans ses atours Des Juli , comme si c'était une offrande à sa journée d'anoblissement.

Toujours aussi belle, ma ... Dame.


ça en jette poulette. Déjà le vin était en vue.
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