Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 22, 23, 24   >   >>

[RP] La grande Cathédrale de Bourgogne

Christyl
Christyl récita avec tout le monde son credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre ame à l'heure de la mort!
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés!
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut!
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle!
Amen.

_________________
Lohan
Lohan repeta fidelement les paroles de bon coeur ...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre ame à l'heure de la mort!
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés!
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut!
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle!
Amen.

_________________
Charlifripon
charlifripon repeta comme tous le mondes la priére
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre ame à l'heure de la mort!
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés!
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut!
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle!
Amen.
Asclepiade
Asclépiade écouta Son Eminence attentivement puis lui aussi récita le credo :

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Createur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Puissais-je vous rejoindre dans l'Amitié.
Amen.


Puis la diaconesse donna le credo et ainsi donc il reprit en choeur les paroles :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre ame à l'heure de la mort!
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés!
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut!
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle!
Amen.
Charles
    Ne perdant pas une miette de la cérémonie qui venait de débuter, le brun ne s'était point trop occupé à voir les personnes autour de lui cette fois-ci. Il fallait ne pas s'y tromper, la cathédrale était bien mieux pourvue que l'église adjacente dans laquelle avait lieu les habituels cultes de Dijon.

    Lorsque était venu le temps de la prière du pardon, les derniers péchés du barbu furent absout. Bon, depuis sa précédente imploration au très-haut il n'aura pas grandement troublé les ordres aristotéliciens, mais il était toujours de bon ton de se repentir. C'est dans un silence, un recueillement sur lui même qu'il s'offrit ces quelques paroles qui lui offriraient un jour son salue.

    Alors qu'il venait de rouvrir les yeux, la main de la messe avait était donnée à la diaconesse qui encouragea à la récitation du credo, ce que le Margny fit volontiers.


    Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre ame à l'heure de la mort!
    Et en Aristote, son prophète,
    le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    envoyé pour enseigner la sagesse
    et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés!
    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.
    Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut!
    Je crois en l'Action Divine;
    En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
    En la communion des Saints;
    En la rémission des péchés
    En la Vie Eternelle!
    Amen.
Tristan_du_cost
La diaconesse semblait avoir été à bonne école et déroulait l'office sans hésitation.
Bon, c'était froid et impersonnel. Mais elle était encore bien jeune et elle avait un gros potentiel d'amélioration. C'était déjà un bon point positif.

Tristan reprit en même temps le credo.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre ame à l'heure de la mort!
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés!
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut!
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle!
Amen.

_________________
Professeur au séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Diacre d'Autun
Haut Fonctionnaire
Ex Ambassadeur
Ingeburge
De longues minutes suivirent la demande de pardon puis la récitation du credo menée par la diaconesse de Joinville puis reprise par les fidèles présents dans la Grande Cathédrale de Bourgogne. Ingeburge avait toujours apprécié ce moment où tous s'unissaient, cette sorte de communion avant l'heure où, tout un chacun, d'une seule voix, priait. Moment précieux, moment appréciable, moment apprécié.

Tandis que tous se recueillaient, elle prit sur l'autel son Livre des Vertus et se dirigea ensuite vers l'ambon, où elle déposa le saint ouvrage. C'était à nouveau à elle de parler, pour ce qui serait le point central de l'office et, tout en feuilletant le livre sacré, elle réfléchissait à la manière d'aborder les choses. Tout ce qu'elle avait dit depuis le début de la messe et tout ce qu'elle dirait ensuite n'étaient motivé que par le désir de fédérer et de mettre en avant le lien puissant qui unissait les Bourguignons à leur duché. Nul jugement là-dedans, nulle velléité d'aller au-delà de son rôle, juste la conscience d'un passé bourguignon qu'elle avait appris à connaître et à vouloir défendre, à la faveur de son installation dans le duché.

Sa main droite cessa sa minutieuse recherche, le passage à lire ayant été trouvé. Ses yeux un moment parcoururent la page enluminée et intérieurement, elle sourit, soudain amusée d'une coïncidence qu'elle ne remarquait que maintenant. Reprenant le cours de l'office, elle dit :

— En ce jour de célébration de ceux qui nous défendent, j'ai une nouvelle, qui, je l'espère, réjouira nos soldats. Dans les jours à venir, un de leurs camarades, Frederick dit Chevalier_lancelot, sera nommé Aumônier de Savigny. Ils trouveront donc, au sein du siège des forces armées de Bourgogne une personne pour les recevoir et les guider. Frederick est parmi nous aujourd'hui, il est sorti de retraite à cette occasion, merci à lui d'être aujourd'hui.

Un salut de la tête fut adressé au Sémurois, puis, elle poursuivit :
— J'ai également choisi, dans la droite ligne du thème de cette messe vespérale, de vous lire un extrait de l'hagiographie de Saint Martin, homme dont les traits caractéristiques furent la force, le courage et la compassion. Saint Martin naquit en Pannonie, région romaine se trouvant à l'est du Saint-Empire actuel. Il est issu d'une famille de soldats impériaux et a, comme son père, choisi la voix des armes.
Elle lut :
« A 15 ans, Martinus ayant fait montre d'un goût prononcé pour le métier des armes, son père décide de faire engager son fils comme soldat dans la légion. Il va y connaître la discipline militaire et la vraie vie de soldat.
Pendant ses temps de repos militaire, on lui confie, ainsi qu'à d'autres légionnaires, un petit lopin de terre pour qu'il le cultive. Martin commence par annexer, de gré ou de force, les lots de ses voisins, munit son domaine d'une forte palissade de piquets et en fait un sanctuaire où personne ne peut approcher sans risquer son courroux. Toutes les fois que l'on essaye de le déranger, il sort comme un furieux et se défend pied à pied contre les intrus, si nombreux soient-ils. La guerre il l'aime et gare à celui qui croisera son glaive !
Il participe à une campagne contre les Germains païens et barbares où il se distingue par son courage et par le nombre d'ennemis qu'il tue de sa main. Son supérieur hiérarchique, du nom de Marcus Bonus Pistonnus, lui donne alors le grade de Circitor, officier subalterne chargé de mener les rondes de nuit et d'inspecter les gardes. C'est un poste de confiance qui n'est que rarement donné à des hommes jeunes, Martinus ayant alors tout juste vingt ans.
Affecté en Gaule, peut-être pour sa connaissance du gaulois, c’est lors d’une de ces rondes de nuit qu’un soir d’hiver 338 à Amiens, qu'il est touché par la grâce. Sa route croise en effet un vieil homme transi de froid dans la neige. Martin s'approche de lui, doucement. Et Martin le guerrier, celui que tous redoutaient comprend. Il comprend que l'Amitié est plus forte que tout. Devant cet être misérable et résigné à la mort, il connaît l'émerveillement. Il s'approche du vieillard, tire l'épée du fourreau. Il défait son manteau et le tranche afin de le partager. Sa vie sera désormais consacrée aux pauvres et à Christos.
Mais cette époque est troublée par les incessantes incursions barbares. En mars 354, Martinus participe à la campagne sur le Rhin contre les Alamans à Rauracum. Ses nouvelles convictions religieuses lui interdisent de verser le sang et il refuse de se battre. Pour prouver qu’il n’est pas un lâche et qu’il croit à la protection divine, il propose de servir de bouclier humain. Il est enchaîné et exposé à l’ennemi et, pour une raison inexpliquée, les Barbares demandent la paix. L’année suivante il se fait baptiser à Pâques et entre ainsi dans la grande communauté aristotélicienne.


Après 20 ans de bons et loyaux service dans la légion, il prend sa retraite et reçoit un morceau de terre en propriété non loin de Tours en Gaule. Très vite, de nombreux fidèles accourent, car sa réputation l'a précédé.
Bien des années passent. En 370 à Tours, l’évêque en place vient de mourir. Les habitants veulent choisir Martin mais celui-ci s’est choisi une voie pleine d'humilité et n’aspire pas à être évêque. Les habitants l’enlèvent donc et le proclament de force évêque le 4 juillet 371 sans son consentement. Malgré quelques coups furieux portés par le saint (son caractère martial ressort alors) et l'envoi de pierres et autres objets divers, la ferveur populaire ne baisse pas. Au contraire, les objets reçus deviennent très vite des reliques qu'on s'arrache. Martin finit par se soumettre en pensant qu’il s’agit là sans aucun doute de la volonté divine.
Il va passer le reste de sa vie à parcourir inlassablement son diocèse, convertissant sans cesse les païens alors très nombreux dans les campagnes de cette époque. Il s'impose une vie de discipline et organisée selon un rituel militaire qui ne le quittera jamais : lever à heures fixes, prières, repas de gruau et verre d'eau vinaigrée.
Il rassemble auprès de lui quelques disciples qui le suivent dans ses pérégrinations.

Martin avait-il des dons de guérisseur ? Certainement, sinon comment expliquer tous les miracles qu’on lui attribue : on dit qu’il fait « jaillir des sources, qu’il guérit les paralytiques, les possédés, les lépreux, il ressuscite les enfants, il fait parler les muets, il peut même guérir à distance, ou par l’intermédiaire d’un objet qu’il a lui-même touché. Il calme les animaux furieux et même la grêle. »

Un jour, voyant des martins-pêcheurs se disputer des poissons, il explique à ses disciples que les démons se disputent de la même manière les âmes des fidèles sur la Lune. Et les oiseaux prennent ainsi le nom de l'évêque.

Le lendemain, épuisé par cette vie de soldat de Dieu, Martin meurt à la fin de l’automne, le 8 novembre 397 sur un lit de cendre comme mouraient les saints hommes ; disputé entre Poitevins et Tourangeaux, son corps est subtilisé par ces derniers qui le font discrètement et non sans mal passer par une fenêtre de la chapelle où il repose et il est rapidement reconduit par le fleuve jusqu'à Tours où il est enterré.
Au passage de son corps sur la Loire entre Poitiers et Tours, les fleurs se mettent à éclore en plein mois de novembre. Ce phénomène étonnant donnera naissance à l'expression "été de la Saint Martin" ! »
> Livre des Vertus, Le Livres des Hagiographies, Les Saints anciens – Saint Martin


Le Cardinal commença ensuite son sermon:
— J'ai bien évidemment choisi de vous lire cet extrait car il relate la vie d'un soldat, en ce jour d'hommage à ceux de Bourgogne, le choix paraissait logique. Mais là ne réside pas ma seule motivation.
En ces temps agités, d'aucuns expliquent que la guerre est une mauvaise chose, qu'elle n'est que violence, chaos, et destruction. L'argument est d'une facilité déconcertante car fondé sur une certaine vérité; il convainc hélas ceux qui ne savent pas ce qu'est de combattre, soit la majorité de la société. D'où mon choix de lecture, car la vérité est tout autre, tout n'est pas noir, tout n'est pas blanc. Oui, la guerre entraîne des conséquences fâcheuses et douloureuses, cela est évident, le nier serait être aussi buté que les tenants de l'argument précité. Pour autant, doit-on blâmer ceux qui combattent alors qu'ils ne font que lutter pour la défense et la préservation? Cela est-il condamnable de prendre les armes pour protéger des existences?
Répondre oui à ces deux questions serait faire preuve d'une candeur qui pourrait être attendrissante si elle n'était pas dangereuse. Dangereuse car elle masque une réalité que l'on ne peut occulter : nous ne vivons pas dans une cité idéale. Dans un monde où seul l'Amour régnerait, il n'y aurait pas de combats, il n'y aurait pas de soldats. Mais hélas, un tel monde n'existe pas encore sur Terre et nous le voyons bien avec ce conflit de l'ouest du Royaume de France, le Mal qui se tapit et se repaît dans l'ombre a parfois des fulgurances destructrices. Une engeance dévoyée et perfide sème la graine du désordre et de l'inimitié et n'hésite pas à avoir recours à tous les expédients pour faire triompher son injuste cause. Doit-on rester de marbre face à de tels assauts? Doit-on se cacher derrière le voile d'une bienséance a priori rassurante? Ne rien faire, ne pas réagir serait bien dévastateur. Attendre s'avèrerait coupable.
Qui alors, pour nous défendre? Qui alors, pour nous préserver? Des hommes et des femmes engagés sous la bannière de l'armée ducale, des membres de la défense civile, des vassaux attachés à leur terre. Et, c'est ce que nous démontre ce texte, les soldats, les combattants, sont des hommes et des femmes à part entière, doués de sensibilité et de sentiments, ils ne sont pas limités à l'instant où ils tiennent une épée à la main, ils ne sont pas seulement définis pas leur statut de soldat. Saint Martin était doué de force et de courage et il en fallait bien pour faire face à tous les conflits qu'il a connus, mais il faisait également preuve de compassion et savait ressentir et se montrer amical. Les soldats servant la juste cause de l'ordre établi et de la Vraie Foi sont à son image.


Une pause fut marquée, durant laquelle la Prinzessin feuilleta à nouveau son livre. L'extrait cherché fut trouvé et elle dit ensuite :
— Il convient donc de soutenir ces hommes et ces femmes qui mettent leur vie en balance pour préserver ceux qui ne vont pas au front, il convient de les soutenir et de leur montrer que nous leur sommes reconnaissants de ce sacrifice qu'ils accomplissent pour nous.
Pour conclure, je me contenterai de citer Aristote faisant à son disciple Sargas la description de sa cité idéale :

Nouvelle lecture :
La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur age, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes. »
> Livre des Vertus, Aristote et Christos, La Vita d'Aristote, Chapitre XI – Le Songe


Le précieux Livre des Vertus fut refermé avec précautions et Ingeburge vint se replacer devant l'autel. Deux enfants de chœur, l'un chargé d'un plateau, l'autre muni d'un encensoir venant d'être allumé, virent se placer quelques pas derrière elle. Elle reprit :
— A tous les combattants et défenseurs, cet office est dédié, qu'ils aient pu ou non, se déplacer jusqu'ici. Soldats, ban, maréchaux, défenseurs civils, miliciens, recevez en ce jour ma bénédiction.

Ingeburge se tourna vers le petit garçon au plateau chargé d'une coupelle emplie d'eau bénite. Elle trempa dans celle-ci le goupillon placé juste à côté puis, elle descendit la nef, à pas lents, suivis de ses deux servants de messe, l'un d'entre eux maniant l'encensoir avec vigueur. Tout en parcourant l'allée centrale, le Cardinal-Archevêque agitait son goupillon vers les soldats et leurs bannières et psalmodiait :
— Saints Archanges qui nous soutenez dans tous nos justes combats, qui nous protégez de nous-mêmes comme vous avez protégé les justes à Oanylone, bénissez ces soldats!
Saints Archanges qui volez à notre secours et intercédez en notre faveur, bénissez ces défenseurs!
Saints Archanges chantez sans cesse les louanges du créateur de toute chose, qui ne respirez que la gloire du Très Haut, et qui resplendissez du feu de son amour, bénissez ces protecteurs!
Saint Gabriel, Archange de la Tempérance, aide-les à atteindre ce pur idéal aristotélicien de juste milieu!
Saint Michel, Archange de la Justice, défends-les dans leur combat et sois leur rempart contre la malice et les pièges de la créature sans nom!
Sainte Raphaëlle, Archange de la Conviction, donne-leur la force d’exprimer leur foi en toute circonstance!
Saint Bynarr, patron du Duché de Bourgogne, éclaire-les toujours de ton exemple plein d'humilité!
Saint Aristote, insuffle-leur la raison,
Ô Créateur de toute chose, Notre Père à tous, guide-les dans leurs actes et leurs pensées!


La nef fut parcourue dans l'autre sens, toujours dans les vapeurs entêtantes de l'encens et les gouttes d'eau bénite et parvenue devant l'autel, Ingeburge conclut :
— Que par les prières et les mérites des bienheureux, saints et archanges de la communauté aristotélicienne soient apportés la paix, la prospérité, la force et le salut par la foi et l’amour de notre Créateur, et que cette bénédiction permette à la quintessence divine de descendre sur les soldats et y demeure à jamais.
Amen.


La lassitude la gagnait mais une lassitude positive, elle s'était donne toute durant le sermon et la bénédiction. La fin de l'office approchait et elle pourrait bientôt se plonger dans une méditation réparatrice. Avant cela, il restait encore à communier et elle déclara :
— Je laisse la place et la parole au père BaronSengir, curé de Dijoin et vicaire diocésain d'Autun.
A nouveau, elle se mit en retrait et là, yeux clos et mains jointes, elle se laissa aller au recueillement.
_________________
PC qui a crashé = joueuse en mode craquage = FPC!
Aeaeda
Quelques heures plus tôt:

Pendant qu'il aidait les soldats à décharger les vivres pour leurs futurs missions, le colonel ne pensa en aucun cas à aller à la cathédrale. Il était encore tôt le matin lorsqu'il reçut une missive qui le prévint qu'une messe se tiendrait à la cathédrale de Dijon en l'honneur des soldats de l'Ost. Il fut soudainement alarmé par le retard qu'il aurait, il ordonna à titre d'exception qu'un soldat lui prépare sa monture et alla mettre son uniforme de cérémonie.

Il remercia le soldat de lui avoir préparer sa monture, monta sur celle ci et rejoigna Dijon dans les plus brefs délais. Il vit enfin la ville de loin, les bâtiments luisait sous le soleil.


A la cathédrale.

Il arriva enfin à la cathédrale, il déposa la monture à une écurie proche et entra silencieusement dans le bâtiment sacré. Par respect aux autres occupants, deja présent à la cérémonie, il resta au fond de la salle afin de ne pas perturber l'atmosphère actuelle.
_________________
Tristan_du_cost
Ingeburge était éblouissante malgré l'heure avancée. Elle rayonnait tel le soleil levant illuminant les vitraux de la grande cathédrale le dimanche matin.

Tristan écoutait avec attention, les arguments de Son Eminence étant recevables. Certes, il lui fallait oppiner du chef même s'il ne partageait point sa vision dans son ensemble.

Les riches de cette terre, c'est à dire les riches de coeur, sont tous ces gens qui ont fait voeux de pauvreté matérielle.
Et lorsqu'on a donné tous ses bien, on n'a plus rien à défendre. On n'est plus envié et l'on ne craint plus rien des brigands avides de vols et d'argent facile.
Il n'y a que les égoistes qui doivent protéger leurs biens. Et c'est de là que viennent les guerres.
Tristan ne comprenait pas très bien les soucis des riches nobliaux. Lui était pauvre et abandonné dans son église d'Autun. Personne ne se souciait de son existence ni de ses difficultés à se nourrir. Et depuis qu'un fidèle avait renversé un cierge, brûlant par inadvertance la moitié du livre des vertus, il était condamné à lire les mêmes lectures. Autre milieu, autre souci...

A tous les saints invoqués par Ingeburge, Tristan ajouta sa prière à Saint Lazare, Protecteur d'Autun, et prénom qu'il avait donné à son fils.

_________________
Professeur au séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Diacre d'Autun
Haut Fonctionnaire
Ex Ambassadeur
Chevalier_lancelot
Citation:
Un salut de la tête fut adressé au Sémurois, puis, elle poursuivit :


Au moment où Ingeburge le regarda et lui adresse un hochement de tête, Frederick posa sa main droite sur son corps et en baissant les yeux inclina son buste et sa tête avant de la regarder de nouveau écoutant la suite de la cérémonie
Baronportefeuille
Baronportefeuille entra dans le catédrale baissa la tête et se mit a psalmodier.
Lex est quod facimus lex est quod facimus lex est quod facimus. La vraie nature de l'homme est ignoble et pleine de tromperie.
Aleen
Aleen, entendit une psalmodie,

Citation:
La vraie nature de l'homme est ignoble et pleine de tromperie.


elle ne savait d'où cela venait, mais trouvait que cette phrase sonnait juste

_________________
Julien2
Julien arriva derrière le sir Baron. Il n'aimait pas être en retard mais ce n'était pas sa faute. Il fit pas de bruit et ce plaça au fond de la salle. Il regarda tout se monde. Il avait pas l'habitude lui qui est du genre a rester dans sa gargote. Il regarda dame Ingeburge avec plein d'admiration et l'écouta
Turinge
En la Cathédrale de Bourgogne Turinge écouta avec délectation la lecture de la vie de Saint Martin et le sermon d'Ingeburge.

Lui qui jusque là n'avait pas été un partisan de la guerre, comprit son importance et remercia en son coeur tous les soldats de l'Ost pour leur bravoure et leur engagement.

Il avait bu les paroles de la grande Dame et se recueillit avec elle.
Zandar

Le Colonel Zandar avait été empêtré dans de la paperasse rébarbative à souhait et n'avait pas réussi à arriver plus tôt à la messe dominicale, il s'en voulait terriblement et n'arrêtait pas de demander pardon à Aristote pour ce retard ô combien malvenu à un tel évènement.

Il pénétra dans le Saint Lieu aussi discrètement que possible, récita la fin de crédo avec le reste de l'assemblée avant d'écouter avec attention et recueillement Son Éminence lire l'extrait de l'hagiographie de Saint Martin.

Il fut très heureux d'entendre cette histoire car il y avait en effet une énorme différence entre le soldat qui part faire la guerre et le soldat qui part en guerre pour faire la paix et défendre les valeurs de la Foy et protéger ce en quoi il croit plus que tout. L'inaction était la plus grande erreur car cela revenait à autoriser le mal à se répandre sans chercher à lui faire barrage.
Il serait comme ce Saint Martin au front... Honneur, courage et force seront son Crédo pendant les temps difficiles qui se profilaient à l'horizon.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 22, 23, 24   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)