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[RP] La grande Cathédrale de Bourgogne

Charles
    Le temps était venu et l'heure était à la prière, de ceux que certains désignaient comme l'an nouveau. Tout le monde n'était point logé à la même enseigne, mais il fallait bien faire fi de ses habitudes et de ses rites personnels pour le bien de la communauté.
    Ce jour, était dédié à la communauté aristotélicienne de Bourgogne, clerc, fidèle, croyant et qui ne sait, hétérodoxe converti ? Hérétique cherchant le pardon de leur pêchés ? Ou simple recueillement de ceux qui se désignent comme athée -la pire engeance du Sans Nom- qui auraient enfin ouvert les yeux sur ce monde.

    Sur le parvis, un homme, mitre en main et toute parure d'évêque, Monseigneur Baron Sengir attendait ses ouailles pour les rites de ce premier de leur an. Il s'en approcha alors, lui le fidèle chanoine, vêtu d'une robe couleur azur, à la dentelle d'or et chapeau napolitain pour couronner sa personne. La mitre ? La sienne ? L'aurait-il emmener ? Il ne fallait pas non plus faire trop d'ombre aux prélats, c'était avant tout leur communion.


    Monseigneur, le bon jour.
Melisende
Mélisende avait fait le déplacement jusqu'à Dijon pour célébrer avec la grande famille aristotélicienne la nouvelle année. Se dirigeant vers le parvis, elle alla à la rencontre de l'évêque.

Bonjour Monseigneur, me voici pour vous servir.
Et comme je crois ne pas avoir eu encore l'occasion de vous le dire de vive voix, félicitations pour votre nomination.
Et je vous souhaite également une très pieuse année 1459.

Se tournant ensuite vers Charles
Je vous la souhaite également, messire. Je suis Mélisende, diaconesse de Joinville.

Elle attendit quelques instants la réponse et ensuite ajouta :
je vais de ce pas faire sonner les cloches de la cathédrale pour que les fidèles sachent qu'il est l'heure de l'office.

Et Dijon, ses alentours, et même toute la Bourgogne, se remplirent de l'écho des cloches de la cathédrale.

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Baronsengir
Toujours paré avec élégance, son chanoine se tint devant lui. L'évesque le salua d'un petit hochement de blonde teste.

Le bon jour mon cher ami. Vous allez bien en cette nouvelle année?

Là apparut la diaconesse nordique.

Le bon jour ma sœur!
Le merci à vous et une bonne année nouvelle à vous aussi.


Tandis qu'elle se dirigeait à l'intérieur, BaronSengir s'adressa à nouveau à son teckel à poil ras.

Je puis faire le message d'introduction et l'accueil au fidèles. Notre collègue pourra faire réciter la prière du pardon et vous mesme déclamer le credo aristotélicien, qu'en dites-vous?

Là, les cloches sonnèrent à toute volée.

Bien, bien! Les bourguignons vont commencer à arriver.
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Charles
    Tout juste présenté devant son supérieur de clerc, que déjà s'en suivi l'arrivée de la diaconesse de l'exilée Joinville. Petite salutation de rigueur à sa bienvenue, une légère inclination de son couvre chef et l'affaire était rendu.

    La bien bonne année à tout deux aussi ... Qui nous profitera, le doute n'en serait pas permis.


    Alors que l'épicurienne bourguignonne s'en allait sonner les cloches et faire rebondir à l'esprit du peuple que l'heure de la messe était venu, petit entrevu se fit avec Sengir.


    Il me va ... Ne reste plus qu'à voir nos moutons gonfler nos bancs et tendre bourse à notre caisse pour le salue de leurs âmes.
Breiz24
Une cloche qui sonne, une rousse pas encore tout à fait bien réveillée dans un coche, un coche qui freine trop sec...

Bordel de merde! Faites attention mon brave quand vous tirer sur le mors de vos chevaux, ça leur fait mal, et puis à moi aussi!

C'est après ces mots fort élégants que la rousse descendit de voiture. Elle n'était pas spécialement fanatique de messes, préférant Aristote à son Église et son clergé, mais comme toute personne saine d'esprit, elle ne le criait pas sur tous les toits.
Elle s'était donc levée tôt ce matin là, bien plus qu'à son habitude. Le bain était déjà prêt au rez de chaussée de la petite maison sémuroise, et Berthe, la gouvernante, habillée de pied en cape. La rouquine lui avait promis de l'emmener à la capitale écouter la messe du nouvel an en la cathédrale.
La vieille femme l'avait donc aider à enfiler sa robe neuve, qu'elle s'était offerte à elle même en guise d'étrennes, et elles s'étaient engouffrées dans le coche de Dracy, abandonnant pour la journée mari et enfants à la petite nourrice, Ida.

Suivie de près par Berthe, la jeune femme grimpa donc les marches du parvis au son des cloches : coup de bol, elles étaient à l'heure.


Bonjour Monseigneur, bonjour tout le monde!

L'inconvénient quand on va à la messe, c'est qu'il faut dire bonjour à plein de gens, même ceux qu'on ne connait pas, politesse oblige. L'avantage, c'est qu'on voit aussi ceux qu'on aime bien. C'est déjà pas mal.


Asclepiade
Asclepiade, accompagné de sa tendre adorée Robinettedesbois, avait fait le voyage de Joinville à Dijon : sa ville de naissance. Sa ville qu'il adorait et où il aimait se retrouver.

Il franchit donc les portes de la cathédrale et cela lui faisait du bien de retrouver cette Eglise. D'habitude il allait dans l'Eglise de Dijon plus petite et plus chaleureuse mais c'était une bonne idée que d'aller en la Cathédrale pour la messe du nouvel An

C'est donc main dans la main qu'il entra dans la Cathédrale avec la plus belle femme à ses yeux : sa robi !!!

Délaissant un instant sa main il se signa et prit place au milieu de la foule saluant d'un signe de tête les connaissances et les gens alentours.

Il regarda sa Robi et son attention alla vers l'autel où cela s'affairait. La messe débuterait bientôt alors poussa un peu sa Robi pour lui faire perdre l'équilibre tout en riant un peu. Cela ne s'entendait pas trop avec le brouhaha des personnes présentes..
Hakon_
Håkon avait préparé ses affaires et avait prié longuement la veille. Il allait être intronisé à la tête de son diocèse et cela représentait une étape importante. La Bourgogne. Il n'aurait pas pensé poursuivre son parcours dans cette province et c'est pourtant icelieu qu'il parvint après avoir envoyé sa candidature qui fut retenue. Il n'y avait pas de réelle raison à sa candidature dans cette province hormis un amour pour la foi et une piété profonde qui ne demandait qu'à s'exprimer.
Il avait longuement réfléchi et finalement avait préparé sa lettre, dans laquelle il exprimait sa volonté de devenir Évêque. Il avait eu un mal fou à s'imaginer à cette place. Une place privilégiée et une charge lourde à porter. Il avait eu son lot d'échecs, voyant s'afficher ses limites, le seuil de ses compétences et devant finalement renoncer. Il avait eu du mal à se remettre parfois mais persévérait. Seule une illumination divine pouvait le remettre en selle.

Et c'est ainsi qu'elle parvint. Alors qu'il était chez ses grands-parents, à Assens au sein du Royaume du Danemark, il avait eu une révélation. Ses soucis avaient disparu, il avait cessé de s'apitoyer sur lui-même et s'était rendu à l'église pour prier et se confesser. Une fois rentré, il avait fait ses bagages et était reparti pour la Bourgogne, rejoindre sa tante. Il avait alors décidé de prendre sa vie en mains et de s'affirmer dans ce qu'il faisait le mieux, servir le Très-Haut.


Une semaine s'était écoulée depuis qu'il avait été élu à la charge d'évêque de Nevers. Il avait pris possession de l'évêché et avait fait nettoyer les bureaux. Il avait lu les archives et rencontré de façon officielle son supérieur, Son Éminence Vincent qui n'était autre qu'un frère grégorien. Il était passé chez le tailleur pour se faire faire des habits épiscopaux. La question de l'anneau épiscopal se posait encore mais d'autres s'en chargeraient sans doute. Il avait contacté les clercs et ferait ce jour sa première apparition dans le duché. Viendraient ensuite la prise de parole publique devant les fidèles de son diocèse et la mise en activité du diocèse. Il avait déjà réfléchi à différents sujets qu'il aborderait dans les sermons pour le futur de ses ouailles.

C'est donc vêtu simplement qu'il se rendit à la cathédrale de Dijon. Il passa à la sacristie où il pria et revêtit ses habits de prêtre puis attendit qu'on l'appelle pour être intronisé.

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évêque démissionnaire de Nevers, seigneur du Clos Lucé, chevalier du Danemark et de Norvège
Baronsengir
Le blond salua les bourguignons qui venaient, peu à peu, remplir l'édifice. Un signe de teste à son chanoine.

Venez, rentrons. Il fera bien plus chaud à l'intérieur. Nos collègues commencent à arriver, et les bancs se remplissent.

Remontant l'allée, il se coiffa de la mitre vanillée et parvint enfin à l'autel richement décoré. En haut des marches, il se tourna vers la foule afin de leur faire bénéficier de la vision du beau, du bon évesque d'Autun. Un regard vers l'arrière, là où les sièges des clercs se trouvaient. Tout le monde n'était encore là mais ils ne devraient tarder. Levant les bras vers l'assemblée des fidèles :

Mes chers amis, soyez la bienvenue en la cathédrale de Dijon, la cathédrale de toute la Bourgogne et maison du Très Haut, en ce premier dimanche de l'année nouvelle. Puisque nous voyons une nouvelle année voir le jour justement, je vous souhaite à tous un bon an 1459. Que ces douze mois à venir soient sous le signe de la piété, de la vertu et de l'amitié aristotélicienne!

Pour ceux qui ne me connaistraient, et je doute qu'il y en ait beaucoup parmi vous dans ce cas, je suis BaronSengir, le blond évesque du beau diocèse d'Autun. Afin que de rendre la chose plus conviviale, j'inviterai la suite de mes collègues clercs à se présenter de mesme devant vous.


Pause toussotement.

Vous tous ici réunis, ayez pensée pour la Savoie, assiégée par les hérétiques genevois. Ayez pensée pour les hommes et femmes, de Bourgogne et d'ailleurs, mobilisés pour lutter contre ces mécréants. Comme vous le savez un bon réformé, est un réformé qui abjure. Ou si non, un qui se balance au bout d'une corde, ou grillant sur un buscher ou ... Mais je crois que vous avez saisi le concept. Prions que les bourguignons qui sont partis pour cette cause juste reviendront tous en leur foyer.

A présent, que vos pensées se tournent vers Celui que l'on doit célébrer tous les dimanches, Celui dont tous les jours vos actes doivent rendre honneur. En cette cathédrale, tous ensemble, nous devons prier le Très Haut, comme les successeurs d'Oane, déjà, faisaient en leur temps.


BaronSengir laissa un silence de quelques secondes s'installer, le regard tourné vers les paroissiens. Les laisser assimiler ses paroles, laisser leurs pensées se tourner vers le Divin. Il se recula alors et vint s'asseoir, laissant place libre au prochain intervenant.
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Charles
    Les gens venaient, la basse cour dijonnaise affluait comme elle se le devait à cette cérémonie du premier de l'an nouveau. Quelques salutations se firent en la direction des deux clercs bourguignons bientôt rejoints par leurs compères ecclésiastiques de la province. Un peu plus qu'une simple messe d'une nouvelle année, il s'agissait aussi de la présentation des nouveaux
    clercs, la nouvelle vague de fraicheur sur le corps romain de Bourgogne.

    Quand son évêque lui fit signe, le bon Charles le suivi de l'allée jusqu'à l'autel, avant de prendre place qui était réservé aux différents officiants du jour. Alors que Monseigneur Sengir s'occupait d'ouvrir le bal par un petit discours bien pragmatique dont il a le secret, discours sans aucun doute un tantinet mielleux, mais si bon à écouter pour les ouailles qui étaient venues en ce jour.

    L'accueil aux fidèles avaient été faite et le blond avait prit place près de son chanoine qui attendait bien tranquillement son tour. C'était l'heure du passage de la dignitaire de Joinville, ensuite à son tour, il ne restait donc plus qu'à patienter.
Della
Chez la Duchesse.

Votre Grâce, on y va ?

On va être en retard pour la messe...

Ca y est, on peut se mettre en route, j'entends l'appel des cloches...faut y aller...


Pauvre Della qui, lorsqu'elle séjournait à Dijon, vivait chez la Duchesse...La raison ? Toute simple, le plaisir d'ennuyer Angélyque et celui d’économiser le prix d'un hôtel, ce qui lui permettait de faire quelques petits achats chez les marchands dijonnais. Tout le monde y trouvait son compte.
Peut-être pas Angélyque...on ne peut pas tout avoir non plus.



Cathédrale de Dijon.

Voilà, on est en retard...Venez...on va se faire discrètes...
Comment est-ce que deux femmes peuvent être discrètes ? Surtout lorsque l'une des deux est la Duchesse et qu'elle doit aller s'asseoir au premier rang des fidèles et que l'autre, par sa fonction et son compagnonnage (celui de la Duchesse), le doit aussi ou veut en profiter pour suivre la célébration sans avoir une tête devant elle ?

Voici donc deux dames "bien sous tous rapports" qui remontent l'allée centrale en faisant mine de rien, saluant par ci par là quelques connaissances et qui viennent prendre place tandis que le cureton blond balançait son introduction à la sainte messe.

Hop, Blonde installée...jupe disciplinée, mains jointes en prière...pieuse.

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Toine52
Le jeune diacre s'était préparer pour la messe qui était dite en cathédrale, non pas pour participer car le jeune diacre se faisait faignant en ces temps frisquet.
Il entra dans l'édifice et s'installa dans le milieu. Puis lorsqu'il capta le regard du blond evèsque il lui fit un signe de la tête pour le saluer.
Puis il se dit qu'il espérait ne pas voir certaines personnes...
Mais il gardait le sourire aux lèves

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Geulederat
GdR avait reçu un courrier qui lui avait fortement indiqué la direction de la Cathédrale...
N'ayant que peu de temps à lui, il annula certains rendez-vous pour satisfaire à la prière de ce début d'année.
Aussi se rendit-il sur la place et pénétra-t-il dans l'édifice.
Justement, Monseigneur Baronsengir commençait juste les présentations.
Un enfant de choeur passant par là, il lui donna un morceau de parchemin à destination de l'Évêque.


Citation:
Monseigneur,
Cher Evêque,
merci pour les renseignements fournis.
Je suis venu en personne comme demandé, certes pour vous remercier, mais surtout pour participer à cette fête religieuse organisée à l'occasion de la nouvelle année.

Bien à vous,
Respectueusement,
Gaultier de Ravart dit GdR

PS: comme l'esprit se satisfait de prières, le corps réclame cependant sustentation. Je vous ai donc fait porter quelques poissons et autres tonneaux de bière pour remerciements. Vous en userez selon votre bon vouloir.

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Angelyque
Chez la Duchesse

Angélyque poussa un profond soupir, depuis que la Volvent avait investi la demeure, elle n'avait plus un moment de répit. Elle avait eu beau l'installer dans la chambre la plus en retrait du château...rien à faire! Della était une vraie sportive. Elle allait et venait, avait sans cesse une remarque à faire.... c'est bien simple...la Duchesse n'en pouvait plus...elle avait bien tenté de lui vanter les mérites des duchés alentours...mais la blonde se sentait si bien à Dijon qu'Angelyque ne savait plus comment faire pour lui faire comprendre que son hospitalité était..comment dire..qu'elle aimait bien son intimité quoi....

Oui oui, j'arrive!!!j'ai l'impression de passer ma vie dans les cathédrales et les églises Della, sans compter mes séances au confessionnal...tiens vous devriez vous confesser vous aussi.. je suis certaine que vous avez mille choses à vous reprocher!

Cathédrale de Dijon

Les deux commères pénétrèrent dans la Cathédrale et saluèrent d'un signe de tête tous les bourguignons présents, puis voulant se faire discrètes, elles prirent place au premier banc.

La Duchesse joignit ses mains et prit son air le plus pieux.

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Beatritz
Discrète, la Duchesse de Nevers s'efforce de l'être également, au moment d'entrer dans la Cathédrale. Elle n'a pas de suite, pour une fois. Ni enceinte, ni malade, ni au milieu de la foule, elle peut, dans ces moments, se passer d'une suivante et se tourner tout à fait vers le Très Haut.

Elle vient pour prier et pour faire honneur au nouvel évêque de Nevers, dont c'est l'intronisation, et qui eut l'amabilité de la contacter. Si elle n'avait encore pris le temps de répondre à son courrier, sa présence serait la preuve qu'il ne s'était pas tout à fait perdu.

A petits pas, dans une robe rouge, la Duchesse alla vers les premiers rangs, aux côtés de Della et d'Angélyque... Rousse vénitien, blonde et brune sur le même banc, comme cela était déjà arrivé, quelques mois plus tôt, au mariage du fils de la Duchesse.
Chouchou1804
Chou arriva en retard... Elle avait eu fort à faire le matin mesme...
Quand elle arriva elle se signa et aperçu Toine qu'elle alla rejoindre...
Elle s'assit à costé de lui et écouta...
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