Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   <   1, 2, 3, ..., 9, 10, 11, ..., 22, 23, 24   >   >>

[RP] La grande Cathédrale de Bourgogne

Melisende
Mélisende se leva pour prendre la suite de l'évêque. Toujours plus de monde arrivait dans la cathédrale, c'était bon signe. D'autres arriveraient encore sans doute, mais le retard était tout bourguignon.

Elle s'approcha du pupitre, avala sa salive et :

Le bonjour à tous en cette nouvelle année. Année fidèle, année pieuse, année aristotélicienne, si Dieu le veut.
Je suis Mélisende, diaconesse de Joinville et donc membre du clergé bourguignon, qui tous les jours vous accompagne dans les chemins de la foy.

Qui dit nouvelle année, dit nouveau départ. Et pour que ce départ soit le plus pur possible, vierge de tout pêché et qu'il nous emmène à travers les routes de la Vertu, demandons pardon pour tous les pêchés que nous avons commis les années précédentes :




    Je confesse à Dieu tout puissant,
    A tous les Saints,
    Et à vous aussi, mes amis,
    Parce que j'ai beaucoup péché,
    En pensée, en parole, en action.
    Je supplie tous les Saints,
    Et vous, mes amis,
    De prier le Créateur pour moi.
    Que le Seigneur nous accorde le pardon,
    L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

    Amen


Mélisende se tut quelques instants, les yeux fermés, pour s'imprégner des paroles qu'elle avait récitées, avec les autres fidèles.

Elle fit ensuite un pas de côté, signifiant qu'elle avait fini et qu'un autre officiant pouvait prendre la suite de la célébration; et rejoint finalement sa place sans bruit.

_________________
Aelith
Cela faisait bien trop longtemps qu'Aelith n'avait pas posé ne serait-ce que le bout d'un orteil dans un lieu saint. A une époque pas si lointaine que cela pourtant, elle se rendait chaque jour à l'église de Tonnerre, s'asseyait en retrait et assise, l'épaule contre un pilier, elle observait les lieux. Elle ne s'abîmait que rarement dans la prière, convaincue que chacun possédait sa propre façon de rendre gloire au Très-Haut, et que la sienne n'était pas dans le pieux et sincère recueillement dont étaient capables nombre de personnes, qu'au demeurant elle admirait pour cette même raison. Estimant d'ailleurs qu'une attitude pieuse, mais feinte, ne valait pas beaucoup mieux qu'un mensonge éhonté, voire qu'une petite trahison que l'on se faisait somme toute à soi-même, elle évitait toute comédie, consciente qu'un lieu saint n'était point un théâtre.

Aussi, lorsqu'elle pénétra dans la cathédrale pour la messe de l'an neuf, accompagnée cette fois-ci de Stephan, son cousin, elle prit place comme à son habitude légèrement en retrait, le regard vagabondant d'un vitrail à l'autre. Son attention ne se fixa que lorsque la Diaconesse de Joinville prit la parole, et sans plus tarder, elle récita également le "Je confesse à Dieu", sans fermer les yeux, sans joindre les mains, mais pesant chaque mot, reconnaissant leur valeur.


-« Amen », termina-t-elle enfin, à l'unisson avec les autres, effleurant du bout des doigts les deux médailles aristotéliciennes qui pendaient à son cou. Feu son père était loin d'être un homme pieux, et si elle avait gardé sa médaille en plus de la sienne propre, sans doute était-ce plus par besoin d'un objet matériel qui lui rappelât son souvenir. Mais en vérité, elle était persuadée qu'il aurait aimé se trouver là, n'était-ce que pour le scintillement de ce rayon de soleil qui perçait à travers un vitrail...

Stephan au contraire, assis à sa droite, ne cessait de soupirer, usant pour l'occasion de tout son registre de grimaces dédiées à l'expression de l'ennui. Aelith dissimula un sourire, et poussa légèrement du coude le parisien, qui promit silencieusement de tenter de se tenir tranquille pour l'heure à venir. "Puisse le Très-Haut l'aider à tenir cette promesse" pensa-t-elle un instant, se figurant la suite de la cérémonie aux côtés d'un cousin pour une fois assagi.

_________________
Frim2811
Impossible de changer les mauvaises habitudes par les temps qui courraient, elle était encore en retard. D'un autre côté, le tribunal ne désemplissait pas, et il fallait bien qu'elle traite les affaires, jour de l'An ou non. Cela avait au moins l'avantage de lui donner une excuse.

Vaguement pressée, elle arriva donc sur le parvis de la Cathédrale, constatant qu'elle n'était pas la seule arrivante attardée. Elle entra dans l'édifice, évitant de se faire remarquer, et s'assit à la première place libre, observant les lieux, comme les personnes présentes. Elle se fit bien quelques réflexions sur certaines tenues froufroutantes, mais resta impassible, et se concentra sur la cérémonie du jour.

_________________
Charles
    Avec le reste de la cathédrale, il s'était mis à prier. Prier pour son salue, pour le pardon de ses actes, car comme tout hommes, il avait bien à se faire pardonner. D'avoir un tant soi peu mis main sur quelques ors en Condé, mais c'était bien détail, rien qu'un salaire mérité. Une petite robe de bourgeoise qui volait sous le vent, tout juste un petit cadeau venant du Très-Haut. Il aurait bien eu besoin de confession, quelques détails qui seraient fort bon d'épancher pour que pêchés soient lavés, mais il était clerc et il était fortement bien connu, que tout serviteur du Très-Haut dans son église que l'on est, la confession, on en est exempté.

    Alors que la diaconesse Melisende de Joinville venait reprendre place qui était sienne dans le banc des officiants, l'italien baron qu'il était, levait le nez, un regard vers son évêque, léger sourire crispé et c'était parti. Sa première office, certes ce n'était qu'une infime partie de la messe du jour, mais c'était déjà un honneur pour lui d'y participer et de le faire aux côtés des gens ici présents tel que le nouvel évêque voisin de Nevers.

    C'est à la tribune qu'il s'avança, l'autel pour les néophytes. Un petit toussotement afin de ramener l'assemblée à sa seule personne et sa main se leva, tel le sceptre qui devait mener cérémonial, les lèvres tremblotantes, il dit :


    Peuple de Bourguignon, lèves toi !
    Peuple de Bourgogne, pour tes frères, tes sœurs, tout ceux qui demeurent aux dehors, pour toutes les âmes en perditions, pour que seule l'aristotélicité soit grande, récitons le credo, notre credo, pour le Très-Haut !

    Unissons-nous, car c'est ensemble que nos paroles s'élèveront, par l'amour que le Très-Haut ses prophètes pour apporte, par celui qui nous porte, nous et nos frères aristotélicien de Bourgogne et du monde dans ses plus vastes limites !

    Chantons le credo et en rythme s'il vous plait ?!

    Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre âme à l'heure de la mort.

    Et en Aristote, son prophète,
    le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    envoyé pour enseigner la sagesse
    et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.
    Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

    Je crois en l'Action Divine;
    En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
    En la communion des Saints;
    En la rémission des péchés
    En la Vie Éternelle.

    AMEN


    Voilà qui était fait et large sourire était abordé sur les lèvres du Margny. La première était faite et désormais il pouvait reprendre place.
Tristan_du_cost
Tristan essaya d'étouffer un baillement. Ces messes étaient extrèmement longues et ennuyeuses.
Il aurait préféré boire une bonne bouteille de vin dans une des tavernes du coin.

Tristan était tout à ses méditations lorsqu'il vit entrer des Damoiselles fort bien habillées. Il en connaissait une de vue mais ignorait leurs noms.
Très certainement des Damoiselles haut placées si l'on en croyait la valeur de leurs toilettes.

Bon. Personne ne prenait la suite.
J'y vais, j'y vais pas ? J'ai raté les répétitions, alors si j'y vais, je vais me faire gronder.
Mais si je n'y vais pas, on risque de s'éterniser.
Allons, osons.

Tristan s'avança et prit la parole.


La Diaconesse a bien parlé, et retenons ses derniers mots :
Citation:
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés


Cependant, si parmi vous il y a des gens qui auraient commis des pêchés importants, il est important de recouvrir le pardon en venant au confessionnal. Les clercs vous attendront à la fin de notre office.

Puis Tristan retourna à sa place, admirant les Damoiselles de la Cathédrale et reprit le crédo en choeur.


_________________
Professeur au séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Diacre d'Autun
Haut Fonctionnaire
Ex Ambassadeur
Pierre_de_siorac
Pierre était venus pour prier,il était venus dans la Cathédrale,il récita:

Ingeburge
Lentement, concentrée et attentive, elle déglutit à nouveau, faisant jouer les muscles de sa gorge endolorie. L'effort lui arracha une grimace qui tordit son beau visage d'habitude bien lisse et indifférent et elle resta un instant ainsi, sourcils froncés, nez retroussé et bouche crispée, maugréant et maudissant cette déveine qui faisait qu'en ce jour d'office exceptionnel, elle se trouvait passablement malade, la gorge en feu, celle-ci rendue plus sensible encore par tous ces mouvements naturels qui survenaient sans qu'on eût besoin d'y penser et qui, lorsque l'on se trouvait mal, se faisaient sentir avec une douloureuse acuité. Sa main gauche se porta là où a douleur se faisait plus manifeste et de l'autre, elle se saisit d'une cuillère qu'elle plongea dans un pot de miel avant de la laisser glisser dans un hanap fumant. Durant quelques secondes, elle remua doucement la tisane au goût rehaussé par les épices, coriandre, cannelle, mélisse et la bonne rasade d'eau-de-vie qui y avait été versée. Une fois le miel correctement dissous, elle porta le gobelet d'argent finement ciselé à ses lèvres, en huma avec délices le contenu puis le vida par petites gorgées prudentes. Le liquide chaud brûla légèrement sa langue et son palais puis s'insinua dans tout son être et elle put sentir, à la faveur de cette chaleur qui se diffusait, ses ramifications internes. Le mélange apaisa instantanément ses organe douloureux et elle apprécia, yeux clos, cet instant de répit qui lui était permis.

Le son des cloches éclatant dans la cathédrale l'extirpa de sa sédative rêverie et elle tourna la tête vers la petite porte qui donnait sur la sacristie. C'était dans une petite pièce attenante à celle-ci qu'elle avait décidé d'attendre le début de l'office, désireuse de soigner ses maux et de calmer sa voix dont elle aurait à user durant une bonne partie de la messe. Elle avait également aussi demeurer tranquille, loin des regards et loin du chaut aussi que les réunions des clercs de la province de Lyon entraînaient de temps à autre; fort heureusement d'ailleurs, ne seraient qu'en présence la part bourguignonne de celui-ci. Il était donc temps de se montrer mais elle ne parvenait à bouger, reprise à nouveau par cette douleur qui la tenaillait depuis la veille et qui n'avait fait depuis qu'empirer. C'est ainsi qu'elle mit plus de temps à se préparer que d'ordinaire, peinant à passer la guimpe de soie sombre destinée à recouvrir ses cheveux et le haut de son buste, attrapant avec lenteur son livre d'heures richement enluminé et se dirigeant pas plus rapidement vers la sacristie et de là, à la croisée du transept. Comment parvint-elle jusqu'à sa cathèdre? Elle ne le sut vraiment, elle parvenait simplement à mettre un pied devant l'autre, tâchant d'arborer cet air digne qui ne la quittait jamais et ne présentant au final qu'un visage plus pâle que d'ordinaire. Le temps des prières était largement entamé et durant sa marche, elle reprit en silence les mots connus et de maintes fois répétés, cherchant à préserver sa voix. Finalement, elle s'assit, très droite au bord de son siège. Son regard opalin se porta alors sur la foule et elle demeura là, hiératique mais fébrile, attendant que son tour vienne.

Foutu hiver.

_________________
PC qui a crashé = joueuse en mode craquage = FPC!
Effelissianor
Effélissianor s'était faite discrète mais tenait absolument à assister à cette messe de la nouvelle année.
Dans un recoin de la Cathédrale, elle priait:


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Amen.


Elle salua d'un signe discret toutes les personnes qu'elle connaissait puis se remit à prier joignant ses mains.....
_________________
Kad
C'est accompagné d'une modeste suite que le cardinal d'Azayes, dijonnais depuis quelques mois désormais, avait rallié la grande cathédrale du Duché. Pas même un garde épiscopal pour assurer sa protection. Il avait envoyé tout le monde en Savoie pour occire les hérétiques aux pieds velus - que leurs vits flétrissent et tombent comme des fruits pourris. Mais qu'importe ? Dieu avait veillé à ce que Ses créatures les plus parfaites soient établies en Bourgogne. Il y faisait bon vivre. Et nul doute qu'au paradis, une personne sur deux était bourguignonne. Aussi ne craignait il point pour sa vie qui de toute façon était déjà bien remplie. L'an nouveau. Un de plus. Et ou en était il ? Combien de temps consacrerait il encore à l'arrosage du Saint géranium ?

Emmitouflé dans une Cappa Magna qui lui descendait jusqu'au pieds, le protégeant de cet hiver fort rude, il traversa le parvis d'un pas lent, prenant appuis sur sa crosse épiscopale. Le comte se signa en pénétrant dans l'édifice puis se dirigea vers les premiers rangs. Il reconnu plusieurs confrères. La duchesse d'Auxerre, bien évidemment, mais également Monseigneur d'Autun, son bel et blond curé de Dijon, dont il espérait secrètement ravir la cure à l'occasion, et enfin son fillot l'évêque de Nevers. Observant avec attention Monseigneur Hakon, inondé par la fierté de le voir se hisser à l'épiscopat, il ne prêta attention à ses voisins tant son attention était ailleurs. Il s'était assis aux première loges, devant. Et déjà, ses hémorroïdes le démangeait. Chienne de vie. Il faudrait souffrir le martyr pendant... Il se résigna à ne point calculer. Un office plus une intronisation. Outch ! Cela ferait mal au cul ! La cérémonie débuta. A l'appel d'un clerc qu'il n'avait eu l'honneur de rencontrer jusqu'alors, le vieil homme se releva avec joie, non mécontent de soulever son fondement irrité de son siège, puis reprit d'une voix puissante le credo :


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


S'asseyant, il envoya une main baladeuse gratter son postérieur, assénant un violent coup de coude au voisin se trouvant à sa dextre...
_________________
_mellye..
Très tôt ce matin, après être passée en taverne pour hydrater Matt, elle parcouru la ville pour se rendre à la fameuse cathédrale de Dijon. Elle n'y était encore jamais allée, préférant l'église, qui était plus petit est convivial, une seconde demeure disait-on...

Néanmoins, il lui fallait aller à la cathédrale suivre la grande messe et ainsi pouvoir aller en paix, mais aussi pour commencer l'approche à son baptême...

Se dirigeant vers la cathédrale donc, bien au chaud dans sa cape fourrée, elle mit sa capuche par dessus son front de peur que des flocons surgissent. L'aube de ce neuvième jour de janvier ne laissait pas définir le temps qu'il ferait cet après midi, c'était donc toute prévoyante, qu'elle approchait la cathédrale.

Passant la porte, elle prit place au milieu des rangs, pas trop devant car c'était réservé à la noblesse, et pas trop derrière, pour écouter la cérémonie, qui d'ailleurs débutait...

Elle récita donc à haute voix :


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Puis, se raclant la gorge, elle regarda de gauche à droite pour voir si une personne lui était familière, quant-elle vit le père Kad se gratter le postérieur, elle fit une mine de dégout, mais avait tant envie de rire à la fou... Mais... Il ne fallait pas se moquer ! Ca porte à répercussion...
Turinge

Et le prêtre de Cosne y alla de sa belle voix pour réciter le Credo de tout bon Aristotélicien :


Emmaline
Il n'y avait plus de messe a la cathedrale de Nevers depuis plusieurs mois,La dame de St Leger sur Dheune profita de son passage a Dijon pour se rendre a la cathedrale .
Elle avait entendu les cloches sonner alors qu'elle etait teres occupée.
Une fois sa tâche accomplie ,elle entra discretement.c'etait le moment du credo,elle avança jusqu'aux dernieres places libre et reprit le credo avec les fidéles :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

_________________

connetable actuellement ,ex maire de nevers ,13 mandats ,ex bailli
Baronsengir
Résonnaient les credos dans la grandiose cathédrale... C'était musique à ses oreilles, bien que l'harmonie des voix aurait pu mériter intervention d'un professeur de chorale. Rassuré et heureux, comme toujours, de voir sa sublimissime, le blond évesque se leva et prit à nouveau la parole.

En cette nouvelle année 1459, j'aimerais vous dire à tous, mes enfants, que la paix règnera sur notre Royaume, sous le règne éclairé de notre nouvelle Reyne. J'aimerais vous dire que les hérésies seront vaincues et les mécréants punis jusqu'au dernier. J'aimerais vous dire que dans toutes les villes, en toutes les campagnes, quand résonnera l'heure de la messe les bancs seront pleins à craquer et que les places debout seront elles-mesme peu nombreuses à rester vacantes.

Mais tout cela, cela dépend de vous, aristotéliciens. C'est l'unité, l'amitié entre vous et tous les croyants qui rendront plus fort l'Eglise, la Bourgogne, le Royaume. Et cette nouvelle année est l'occasion de mettre cela en pratique, de ne plus prester importance à la discorde mais de chercher l'union. D'accueillir également les tentations du Sans nom avec sa chausse dans son fondement immatériel. Car avant que de suivre le difficile chemin des vertus, il est nécessaire d'autre chose au préalable. Ne pas tomber dans le vice. Aussi, que le souffle de cette année nouvelle vous insuffle courage et détermination! Qu'il renforce votre foy et vous amène à ressentir au plus profond de vous le fait d'appartenir à la grande communauté aristotélicienne...


Ne voulant monopoliser la parole, il se tourna vers sa supérieure, cherchant à savoir par un regard ou un battement de cil quel était la suite du programme.
_________________
Ingeburge
Le bel et blond évêque d'Autun avait, après la récitation du Credo, poursuivit le cours de l'office consacré à l'année nouvelle. Il venait ainsi d'insister sur la nécessité pour tous d'être plus unis que jamais afin d'en ressortir grandis et fortifiés. C'était à elle maintenant de continuer sur ce thème du renouveau et cela ne lui serait guère difficile puisqu'elle s'apprêtait à prendre la parole sur un sujet porteur.

Après, les yeux fermés, avoir porté la main à sa gorge pour éprouver mais aussi réconforter celle-ci, elle se leva, avec lenteur et précaution, et alla se placer au centre de la croisée du transept, face au chœur.
Là, serrant toujours son Livre des Vertus contre son cœur, elle dit simplement :

— L'année nouvelle.
Le silence succéda à la proposition durant quelques secondes. Puis, elle répéta :
— L'année nouvelle.
Nous voici donc devant un nouveau cycle, une nouvelle ère qui s'ouvre à nous, incertaine. Nous héritons bien entendu des restes et des enseignements des derniers mois écoulés, parfois abîmés par eux. Les troubles secouant la région ne se sont pas arrêtés, les marauds et les infidèles n'ont point cessé leur ronde macabre mais nous sommes malgré tout face à une page blanche que nous noircirons du récit de nos paroles et de nos actes. Et, pour aussi incertaine que cette année nouvelle s'annonce, nous ne devons pas oublier que cette incertitude pourra accoucher d'événements positifs. Nous ne devons, jamais, cesser d'espérer, car nous avons confiance en Lui, nous nous en remettons à Lui et nous ne devons jamais cesser de croire en des lendemains meilleurs car nous portons en nous les racines de leur venue.
Alors, en ces premiers jours de l'année nouvelle, espérons, espérons et réjouissons-nous car pour aider les fidèles de Bourgogne, un nouveau guide s'ajoutant aux anciens nous est envoyé. Il s'agit d'Håkon von Ahlefeldt-Oldenbourg, nouvel Evêque de Nevers, désigné à cette charge par ses pairs il y a quelques jours de cela, qui va être intronisé devant vous tous en ce jour. Et il ne sera pas le seul, le seront également l'évêque d'Autun qui ne l'a jamais encore été et le chanoine Charles de Margny.


le Cardinal-Archevêque de Lyon se tut, son regard à la recherche du visage du jeune homme. Elle le trouva, finalement, après quelques secondes d'exploration visuelle qui lui permirent de voir nombre de visages connus, elle eut ainsi la surprise d'apercevoir Kad. Cela lui serait fort utile pour la suite des événements. Elle dit :
— Monseigneur Håkon, Monseigneur BaronSengir, venez vous placer face à moi je vous prie.
_________________
PC qui a crashé = joueuse en mode craquage = FPC!
Baronsengir
Assis derrière l'autel, le blond écouta le discours de sa supérieure. Il acquiesça à ses paroles. Une ère bien sombre était en cours, mail il fallait espoir garder et idées défaitistes chasser. L'union des différentes forces composant la société, l'amitié partagée entre tous les aristotéliciens, la recherche de la vertu parfaite... Ce ne seront petits réformés ou autres schismatiques qui parviendront à détruire cela.

Il sourit en entendant son nom et celui de son chanoine. Puis, à la demande de l'archevesque cardinale, le bel évesque se leva et remonta la nef pour parvenir à hauteur d'Ingeburge. Il se tint là, teste inclinée, attendant suite de la cérémonie.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 9, 10, 11, ..., 22, 23, 24   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)