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Sortir de Guyenne, sortir de la fange ...

Aelyce_h
[En chemin vers l'Aventure]


Les yeux subjugués par les muscles saillants de l'étalon bai qui la devance, elle avait pris du retrait sans s'en rendre compte, pour se retrouver à l'arrière du groupe. Dos légèrement courbé elle qui chevauchait la tête haute, lasse, traits tirés par quelques nuits blanches, pâle comme un cierge de pâques, elle repensait à sa vie..chaotique en ce moment. Elle fit des choix où la raison s'est mêlée, elle fit des choix en écartant la passion, la muselant, pour être enfin dans la norme.

De temps à aute son compagnon Théo se retournait, inquiet, et elle se forçait à sourire rassurante, pour ne pas l'inquiéter.
Une main décroche sa gourde pleine d'eau et la renverse sur sa tête pour la sortir de ses errances qui la mènent au bord de quelques précipices effrayants, délicieusement effrayants. Elle humecte ses lèvres des dernières gouttes qui y restent et la range dans la poche en cuir suspendue à la selle.

Une conclusion revenait sans cesse avec entêtement : Il est temps d'ouvrir les yeux, il est temps de prendre du recul et voir ce qui anime son regard, quelle passion, quelles envies futures, quels projets, quels rêves.

Et une image qui la hante..
Deux êtres, sans fioritures, qui se rencontrent

Ils s’étendent sous le regard complice de la lune pleine, à même la terre
Ils se parlent à paumes chuchotantes
Ils font de leur sensualité un feu d’artifice
Ils stimulent leur envie dans les replis de leur désir
Avec des gestes appris qui leur semblent nouveaux,
À la fois sûrs et hésitants
Entre deux touts
Deux rives, deux ponts, deux mers, deux temps

Tout en octroyant ses faveurs digitales au tapis turgescent de son jardin offert
Il lui révèle alors par son art toute la puissance de sa féminité
Et baissant sa corolle comme une nonne ôterait son voile,
Un bouton de fleur, expose sa sensibilité
Il l’entoure, l’ignore, lui revient, de la pointe puis du plat au rythme d'une brise crispée et de ses tortillements ravis
Elle se découvre sous son regard à lui, sous ses caresses, sous sa gourmandise,
Adulée comme une reine

Elle abandonne son corps et son âme et nait de sa bouche,
Quelques secondes d’apnée ou elle embrasse le ciel

Il la cueille alors qu’elle se ferme sur lui
Troublé par ce qu’il a su donner,
Exalté par ce qui lui a été abandonné
Et tandis qu’elle agrippe ses feuilles pour l’envoyer au plus profond de son jardin secret.
Qu’elle le regarde apaisée et reconnaissante dans toute sa masculinité déifiée,
Il dépose dans un souffle ultime et sonore son essence florale
Puis
Silence
Et la lumière fut
Elle sait

Demain n’est plus que promesse

Ses yeux se réveillent, ses sens s'éveillent.
Un regard autour d'elle, elle était à la traîne.
Son dos se redresse, son regard ambre brille de mille feus, couleur passion.

Et elle épouse sa monture jusqu'à ne faire qu'un avec elle.
Un coup de talon sur son flanc et elle les rejoint au galop les joues rouges, par la teneur de son rêve éveillé.
Rouges de ce qu'elle allait leur annoncer.
Parce qu'elle était ailleurs, ils venaient de dépasser le lieu du rendez vous.
Demi tour demain à l'aube, ce soir, c'est farniente autour d'un feu de bois, la nuit était là, plus claire que jamais.
Et l'aube sera rouge, rouge flamboyant.."n'est ce pas père", chuchota-t-elle au gré du vent.

_________________
Namaycush
[Agen, rempart giratoire !]

Courant du couchant à l’embrun d’aventure, autre amour décliné différemment, nez qui chatouille, une fille au loin, frange qui flotte…sourire à la carnasse et émeraudes à la renarde…

Essence de prédateur l’anime, lui sait, comprend. Elle ne pourra réprimer passion qui l’embrasse et l’embrase, qui la détruit et la construit, qui la brûle et consume…

Alors…

Quand le Balaguère prend possession du corps et de l’esprit,
quand son souffle irise, brûlure qui commence sur la peau et finit dans le cœur,
quand le sang comme l’eau sur la flamme frémit sous la peau,
les entraves cèdent et la lave trop longtemps refoulée explose et surgit dans un grand vent de braise rougeoyante emportant la raison, amplifiant l’émotion, domaine de la déraison où règne, maîtresse exigeante et intransigeante, la passion…


Vis ma fille !

Demain, le ciel rougira et l’astre pâlira devant l’impudeur du sentiment exacerbé…
_________________
Falco.
A vue de Bordeau

Pour eux, soldat est solde, armée est paysans qu'on sort du champs à coup de salaire et de promesses patriotiques.
On récompense non pas l'officier vainqueur..Mais toujours celui qui dure, de défaites en défaites.
Le peu de noblesse de mérite de Guyenne et alentour est composée de mauvais généraux ..Tiens? V'la l'dîner..Haro!


Contourner Bordeaux est long, mais permet d'explorer des abords de la grande route cotiére. Cette voie ancienne qui sinue de Nantes jusqu'à Bayonne. Leurs fontes sont pleines, les prairies vertes pour les montures, mais se nourrir de frais permet d'économiser les provisions.

Prend ce qu'il y a tant qu'il y a, demain est incertain..
Un loqueteux qui se fait encadrer par le trio carapaçonné léger, donne sur simple injonction bourse et possessions puis disparait.
Florentin..Tu verras que riches ou pauvres, ils se défendent rarement. Mais gare. Ils vont ensuite pleurer aux tribunaux, inventer milles violences la ou ils ont juste obéi à une demande incisive.
Héros vaincus par traitrise est plus glorieux à narrer que loquedu lachant sa bourse pour détaler promptement.
Hum..Entend cette musique! Une demi douzaine de chevaux lourds.
Je parie que c'est Aelyce et le gros de la compagnie qui enfile la grande route sans détours au grand trot.
Hatons! Hatons! Ah!Ah! Sinon ils vont nous attendre!


Bordeau sera évitée. Les informations glanées satisfaisantes.
Nulle armée sur leur trajet. Ils progressent donc têtes nues, lances hautes, savourant l'étrange paysage de Guyenne.

Cette Province est retournée à un état de friches et de désunion pire qu'avant son annexion par le Roy! Sauvage, fort giboyeuse du coup, assez plaisante pour des combattants peu pressés de croiser trop de monde.

Dans peu de lieues ce sera une toute autre histoire.
Les deux petites troupes feront jonctions.

Il éspére Aelyce maline et ayant , par son avance, pourvue à un repas plus sympathique que le leur.


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Tableau de chasse de Guyenne:

Thl9395
Lieu de rendez-vous atteint ... mais seuls ! Voilà qui laissait un peu de temps pour la chasse, quelle qu'elle soit. Après avoir pris soin de Black et du cheval d'Ael, Théo s'enfonça dans les bois tous proches du campement, décidé à y trouver de quoi faire un repas digne de ce nom pour toute la troupe.

Armé uniquement de son arc, il patienta longuement, adossé à un arbre non loin du ruisseau. Tôt ou tard, les animaux viendraient se rafraîchir à l'endroit qu'il guettait : une petite étendue d'eau peu profonde et bordée d'une fine "plage" de galets. Ses pensées vagabondèrent un long moment, repensant aux événements survenus peu avant leur départ de la Teste. L'épreuve était pénible certes, surtout parce qu'il commençait enfin à se remettre de ses blessures et qu'il avait envisagé un avenir serein.
Son passé lui revint en bloc : attaché à une femme qui se plaisait à rester sur place, s'investissant sans compter pour sa ville, il avait payé cher ses envies de mouvements. Il s'était péniblement remis de cet échec et envisageait son nouvel amour d'une façon très différente. La personnalité d'Aelyce et son goût de l'aventure étaient deux éléments complémentaires à la passion qui les avaient animés dès leur première rencontre. Bien des choses restaient à bâtir et l'accord de leurs deux vies, de leurs aspirations individuelles passait par une découverte de l'autre et de ses envies . Aimer sans attacher, lier librement ....

Encore dans ses pensées, un mouvement léger dans les fourrés au bord de la petite plage attira son attention. Une jeune biche apparut, suivie d'une seconde et très rapidement d'une troisième. Le dîner s'annonçait exceptionnel. Lentement, il leva son arc et visa avec attention ... La flêche atteignit sa cible, effrayant par la même occasion les deux autres bêtes. Immédiatement, il en décocha une second afin de ne laisser aucune chance à sa cible. Il bondit, chargea et acheva l'animal, encore tout étonné de sa veine. Il chargea la bête sur son épaule et retourna vers le campement... Ce soir, ce serait festin de roi pour Cartel.

Fl0rentin
[Sur un cheval Blanc]


Voila maintenant une semaine qu'il avait prit contact avec Falco pour rejoindre la maison Cartel, un geste qu'aujourd'hui qu'il ne regrette pas.
Le jeune homme à trouvé sa place dans ce monde, pour lui ça sera l'aventure.

Que ça soit à pied, à cheval, en charrette, sur les mains Fl0rentin voyagera !
Que ça soit avec une épée, ses mains, un bâton, un arc Fl0rentin se battra !
Que ça soit avec une chope, un tonneau, une bouteille Fl0rentin boira !


Tout droit devant c’était bordeaux la capitale, on peut se demander la capitale de quoi mais c’était tout de même une capitale. Mais n’allait pas aller tout droit, il fallait contourner ce rassemblement de maison dominé par le castel où est abrité le conseil de la discorde.

Fl0rentin avait un peu perdu l’habitude car il avait plus tôt passé ces dernières semaines à boire de tout son soul qu’a se préparer au voyage. Et voyager ça donne soif et malheureusement le gaillard avait déjà vidé sa gourdasse, il n’y avait plus une seul goute d’alcool jusqu'à la prochaine ville !

La petite troupe contourna donc bordeaux, le jeune homme jeta plusieurs fois en direction de la ville en pensant que malgré la pauvreté du duché, les caves des tavernes de la ville ne doivent pas être totalement vides. Le trio galopant donc en direction de leur prochain lieu de rendez vous où ils doivent retrouver le reste de leur petite troupe. Durant le voyage Fl0rentin resta à attentif aux remarques et aux conseils de Falco même si il connaissait un peu ses manières pour les avoirs combattus à une époque. Comme quoi les temps changes et faut savoir évoluer et se remettre en question si on veut trouver son chemin et un sens à sa vie.

Maintenant ses couleurs c'était ceux de la maison cartel !

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Aelyce_h
[La veille au soir : autour du feu]

Devant le feu, le prisonnier des Cartel à ses côtés, sous ses yeux. Elle l'a connu plus combattif le seigneur et baron qu'ils ont rapté depuis qu'il l'a suivie à dax pour une histoire de couteaux. Pour le moment ordre de le traîner avec eux.
Le groupe serein, les yeux dans le feu, et le flammes dans les yeux de chacun, pensait aux aventures à venir. Cartel, maison prestigieuse de cavaliers qui n'ont rien à perdre, et qui ne craignent rien, ni les menaces, ni les blessures. Leur soif d'aventure n'est assouvie que par des chevauchées et des cavalcades ici et ailleurs, embrassant des causes comme on embrasse une femme de moeurs légères, l'honorant puis la quittant pour en embrasser une autre.

Ses doigts étreignaient un gobelet en métal empli d'une infusion brûlante, les yeux tantôt ici, tantôt ailleurs, sans tout à fait lever sa tête. Instant fait de pauses, de soupirs crochetés, de silences emportés par le vent, et qui retombent dans le feu, pour éclater en mille étincelles. Paroles dérisoires, quand deux regards se croisent au dessus du feu, mots fous chuchotés hachurés hocquetés.

Un oiseau de nuit lui ramena une missive depuis La Teste.
Sa fille qu'elle a adopté depuis un an de courriers, de rencontres au gré du hasard, et de tendresse filiale qui se tisse entre les deux jeunes femmes.
Sur son conseil à elle, elle demanda un jour un laissez-passer pour venir la rejoindre. Et en Guyenne on le lui refusa, d'avoir été honnête en disant c'est pour voir la Cartel qu'elle venait.

Ni une, ni deux, Aelyce repartit à Dax la chercher. Lorsqu'on a le droit de voir ceux qu'on aime, quand on ne l'accorde pas gentillement, elle l'arrachait point.
Elle lisait et relisait la missive qu'elle lui a envoyé depuis la Teste, en silence, un sourire aux lèvres, émue par tant de tendresse, parfois mal partagée à cause de la distance, et pourtant si entière.



Citation:
Chère, tres chere Aelyce,

Nuits sans sommeil qui se succedent... Je voulais tout d'abord m'excuser, m'excuser pour ce que j'ai bien pu te dire en taverne, pour mon enervement injustifié, pour tout cela... je ne sais reellement ce qui a bien pu se passer ce soir la, mais j'ai vraiment honte de moi... Je voulais réellement que tu le saches... saches aussi que je t'aime, pour ce que tu es, alors ne changes surtout pas... Tu trouveras certainement une broche dans ta besace, une broche que je t'ai glissé discretement avant ton depart.
Elle appartenait a ma mere, qui la recut de sa mere... un bijou qui a toujours porté chance a celui qui le portait. Je voulais aussi te demander de bien vouloir dire a qui voudra l'entendre, de me prevenir s'il t'arrivait malheur. je viendrai en courant et meme a cheval s'il le faut, voila tu sais maintenant que je n'ai jamais monté ce terrible animal... Je serai toujours a tes cotés quand tu auras besoins de moi et surtout tiens moi au courant je t'en supplie. Embrasse de ma part ton compagnon, et saches que j'attends ton retour avec impatience. Je te laisse, les nonnes m'attendent.
En fait, sais tu que c'est un des derniers jours que je passe en leur compagnie ? je pensais qu'on aurait pu aller visiter le royaume ensemble, mais avec le petit que tu portes, cela risque d'etre un peu compliqué... enfin on verra.

je t'embrasse en pensant fort a toi.

Rose


Sa main se glisse machinalement dans la besace qu'elle secoue pour mieux trouver dans la pénombre l'objet si petit. Et en effet, elle retrouva une broche finement ciselée, simple mais si précieuse de par sa valeur sentimentale. Elle la porta à ses lèvres, avant de l'y remettre, impatiente de retrouver celle qui l'a attendue des mois durant, lui écrivant souvent, sans attendre un retour, sans craindre ni juger ses silences, fréquents, nombreux.

Elle lève ses yeux pour enrober Théo d'un regard tendre, lui qui soudain a trouvé toute sa place dans la maisnie savourant le goût des lendemains incertains, des causes qu'on cueille avec le coeur sans qu'une quelconque monnaie puisse être de la partie.
Le dîner fut assuré gargantuesque avec sa prise à la chasse à l'arc. Elle vit le colosse revenir fier avec une biche sur ses épaules, et tandis qu'il l'a vidait, la préparait pour l'embrocher et la rôtir, son regard se posa sur son prisonnier..

Ils laisseraient certainement de la viande pour le lendemain, mais rien de mieux au petit déjeuner que quelques miches fraîches pour fêter leur rencontre.

Elle époussette ses braies poussiéreuses par le voyage, un clin d'oeil complice lancé à Théognis avant de lui chuchoter à l'oreille :

-cher baron, ça te dirait d'aller initier, une dague sur les côtes, un autre baron aux joies du petit déjeuner cueilli à chaud?
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Theognis
Un souffle à l'oreille, délicieux, dangereux, un souffle provoquant, porteur de mots intimes, de secrets, d'énigmes. Un souffle doux et puissant, qui fait naître un sourire au coin des lèvres de Théognis. Une invitation, surprenante, décalée, qu'il ne comprend pas.
Ce n'est pas la première fois. Plongé dans un autre monde, il peine à saisir les tactiques et les codes de ce nouveau mode de vie. Alors, il fait semblant, parfois joue les blasés, mais reste attentif, prêt à apprendre au moindre signal.
Alors, quand Aelyce lui propose d'initier un Baron aux joies du maraudage, pour cueillir un bourgeois égaré dans les marais, Théo reste coi. Un instant. Diantre, il n'a jamais brigandé! Novice en embuscades, il a les outils, sans l'apprentissage. Mais Aelyce compte sur lui, ce qui le décide. Une main négligemment posé sur son genou plié, dans une posture détendue, il considère la belle femme aux boucles brunes avec un sourire complice.


L'initier? Sans doute, oui! Nous allons lui trouver une belle proie à débusquer, un bourgeois gras, qu'il dépouillera à son aise!

Il se lève, abandonnant les restes du repas, car il n'a plus faim désormais. Se montrer à la hauteur d'une réputation taillée sur mesure, voilà ce qui compte. Dans une semaine, mariage et flonflons, oui. Mais aujourd'hui, ce soir, brigandage au menu!
Attrapant Gilgalad pour la corde qui lie ses poignets, il le hisse sur ses pieds sans ménagement. Lame froide sur le cou, sueur qui goutte sur le front, souffle glacial à l'oreille.


Un chasseur émérite, qu'il va devenir....
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Partage des RP
Gilgalad
[Quelque part dans un campement]

Les souvenirs reviennent ... Je suivais Aélyce a Dax, une suspecte oui en tant que sergent de l'ost c'était le prétexte idéal pour l'interpeller ... Il fallait que je lui parle alors que j'avais réussi a la débusqué ... puis plus rien, le trou noir, au vu de la douleur qui me tiraille la nuque pas besoin d'être devin pour savoir ce qui m'est arrivé ....

J'ouvre doucement les yeux les mains et les pieds encore liés, un bâillon sur la bouche, je grogne et commence à gigoter lorsqu'un homme, s'approche lève le poing et m'assène un coup ... des voix ... un cri ...des rires puis .... J’écarquille les yeux saisis par l'eau que viens de me verser Aélyce ...

Le crépuscule s'annonce lorsqu'elle vient me voir, plante son regard dans le mien, son couteau sous la gorge et m'annonce que ce soir je devrais détrousser des passants, deux autres hommes sont présent je les regarde tour à tour ...

Toujours bâillonné j'acquiesce avec les yeux et tends mes liens ... c'est alors qu'un des deux hommes m'attrape et me relève sans ménagement ... devenir chasseur émérite ... m'initier au brigandage .... Sourire masqué par le bâillon, s’il savait ...

Ils me détachent enfin et m'enlèvent le bâillon, je me frotte les poignets puis les regardes sans un mot...
Ils veulent que je brigande ... de toute façon je n'ai pas vraiment le choix apparemment ... ça ou la mort ... en d'autre temps j'aurais hésité préférant la mort mais là je ne peux pas ...pas maintenant je m'exécute me postant embusqué près du chemin, je ne les vois pas mais je sais qu'ils sont là pas loin derrière le plus costaud des deux me tient en joue avec son arc ... décidément si ils savaient ....

Au bout d'une heure au détour du chemin apparait une silhouette ... il n'a pas l'air bien riche et n'est munis que d'un bâton ...
J'hésite ...c'est un pauvre paysan qui dois transporter sa maigre récolte au marché, je ne peux pas mais soudain je sens un couteau s'enfoncer doucement dans mon dos ...Je grimace ... Aélyce est derrière moi ... j'hésite à me retourner et les affronter ... non ...ça ne sert a rien ... ils veulent des preuves je vais leur en donner ...

Arrivé a ma hauteur je bondis et assomme le pauvre paysan ... Je lui prends sa bourse ...maigre ... surement toutes ses économies ... Un œil sur son chargement, guère mieux garnis ... en tout est pour tout 7 sacs de maïs ...
J'étends le pauvre homme contre un arbre puis me dirige vers Aélyce lui lançant la bourse ainsi qu'un regard noir et, sans un mot je retourne auprès du campement les laissant s'occuper du chargement ...


Citation:
08-06-2009 04:09 : Vous avez racketté Lakim qui possédait 16,26 écus et des objets.


Assis devant le feu mes pensées vagabondent ... elles vont vers mon épouse mes filles .... Mon fils disparu ...me pardonneront-ils un jour ce que je vais faire ....
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Falco.
Eclairer comme..

Cavalerie sait faire..Hola , voici Gilgalad qui agémente notre dîner de gruau d'maîs? Pouah! Je te croyais plus raffiné...Baronnet.

Du haut de son hongre il a débouché d'entre deux massifs d'aubépine, sabots assurdis par l'herbe mouillée. Des pétales collés au poitrail de sa monture, sur ses hauts de chausses cuirassés.
Apolliine et Florentin en sillages.

Laissant planté la Gilgalad, il rejoint d'un derniére poussée de genoux Aelyce et le bivouac .
Il a plu , il va pleuvoir. Mais même au fond d'un lac, un bon soldat allume un feu.
Aelyce, nous n'avons croisé que néant et au loin un baron de touraine..Mais si j'en crois rares indices de l'infanterie gigote vers l'Est.
As tu glanée des nouvelles?
Et que fait encore vif Gilgalad? Auriez du le noyer en passant la Gironde.
Ne sais tu pas qu'avant d'être anobli ce coquin écuma routes et villes?
Défies t'en.


Il crache sur un chiffon, frottant machinalement des piquetures orange sur un gantelet.L'eau ruine en quelques jours un armure hors de prix.
Marchant vers les flammes.
Il salut les Théo, Alcyone..faisant tomber à terre son baudrier.
Les laniéres entourant son moignon sont trempées. Il sent la chair blanche et ramollie dessous. Presque insensible souvent, assez pour qu'il frappe sa cuisse parfois pour ressentir quelquechose.

Faut qu'ils causent. Sortir sans coup férir de Guyenne est déjà un bon plan.
Mais s'ils peuvent alourdir leurs selles d'un peu de richesses avant, ce serait mieux.


Biche, maîs..Et j'fourni le serpolet! Parlons peu parlons biens compagnons.
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Tableau de chasse de Guyenne:

Theognis
Le pauvre bougre est mis à l'abri, sous un arbre, dépouillé, mais ses dents restent intactes: elles ne sont pas en or. S'il n'a pas l'expérience des brigands, Théo en connaît un rayon comme soldat: ils ne se gênaient pas en Anjou, pour fracasser les mâchoires à coup de pommeau. Mais cet homme est pauvre: il se réveillera avec un bon mal de crâne, et se plaindra à la taverne de la prochaine ville, il se fera offrir à boire.
Retour au camp, Falco du haut de sa grande monture les regarde, une réplique goguenarde aux lèvres. Théo sourit, il a faim. L'attente, posté dans l'ornière, a creusé son appétit. La braise brûle si bien qu'une tempête ne l'éteindrait pas: un feu béni par les esprits de la forêt. Alors, il s'éloigne vers la proie aux yeux blancs, couchée sur le sol, puis traîne la carcasse de la biche derrière lui, enfin dégaine sa dague, découpe des cuissots de viande. Deux piquets de bois, une broche de fer improvisée, en deux tours de main, la viande cuit au feu, la graisse coule à grosses gouttes dans le foyer, d'où jaillit des étincelles. Délicieusement odorantes.
Le Baron est si affamé qu'il entend à peine Falco causer promesse de richesses. Pourtant, cela l'intéresse, il lève la tête vers lui.


Bientôt il y aura un grand mariage, Aelyce et moi sommes invités: il faudra porter beau, cela coûte cher. Je t'écoute.
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Partage des RP
Alcyone
Maussade.
Mâchoires serrées depuis qu'ils ont quitté la ville.
Pas un son n'a franchi ses lèvres, depuis qu'elle a laissé sa fille à son suzerain. Mais ça valait mieux que d'emmener la petite croiser d'un peu trop près une armée qui sera forcément hostile et frappera aveuglément tout qui s'avancera sous la bannière du Cartel, fût-ce une gamine de trois ans.
Et son veuvage n'arrange certainement pas les choses. Elle rumine de sombres pensées, à en avoir le vertige.

Allez, reprends pied, bordel...
Elle a fini par faire taire ces pensées, éteint ces images qui tournent dans son esprit. Il y avait de quoi s'occuper, monter un campement aussi sommaire que provisoire. Et l'heure était au repas. Et par conséquent à la chasse. De retour avec sa prise, Théo avait remarqué son air sombre et l'avait entraînée vers quelques jeunes arbres assez secs pour faire office de bois à brûler. Il suffisait d'en abattre un ou deux. Il avait eu le nez fin, sur ce coup-là, suffisamment pour la laisser toute seule décharger son énergie et son agressivité à frapper comme une sauvage avec la petite hache qu'il lui avait prêtée. Pas de précision dans ses coups, elle s'en foutait, elle voulait juste frapper. Jusqu'à en avoir le bras endolori. Qu'importe...
Ils avaient ensuite préparé le feu, Théo avait initié une discution, fort habilement. Et elle avait fini par desserrer les dents. Echange intéressant. Ils ne se connaissaient finalement que peu. Mais la conversation s'était avérée agréable, il s'était confié un peu. Et elle avait consenti à répondre à quelques questions. Il y en aurait probablement d'autres...

Du coin de l'oeil, elle avait observé néanmoins le Baron et Aelyce partir en chasse également le temps qu'ils préparent le feu et le festin. Bien observé. Regard émeraude acéré. Elle enregistra certains détails malgré elle.

Il commence à se faire tard. Elle lève le visage vers le ciel, l'humidité est presque palpable. Elle maugrée contre cette atmosphère incertaine. Qu'il pleuve ou pas, feu ou pas, ils se réveilleront probablement avec les vêtements humides. A trop vivre dans le luxe, on s'habitue à son petit confort. Mais elle l'oubliera vite. Pour elle, l'on peut être à l'aise dans de riches robes de soie orientale hors de prix aussi bien que dans des frusques détrempées. Ce n'est pas pour rien qu'elle se faisait autrefois appeler Janus...

Elle sort de ses réflexions lorsque Falco arrive et les salue. Elle répond en hochant la tête. Compagnons réunis au complet, semble-t-il. Une mesnie comme une meute, sous un étendard qui lui sied de plus en plus. Le festin immédiat s'annonce royal... biche délicatement parfumée... grand luxe, finalement.

Et le festin à venir semble tout aussi alléchant. Son regarde se porte sur le Baron d'Arquian. "Aelyce et moi". Lapsus? Nous verrons. Pour l'heure, toute son attention se focalise sur le manchot...

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