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[RP] Lettre à Mikal (et à Miramont z'aussi).

Finn
Il n'est pas encore tout à fait rentré à la maison, mais ça ne saurait tarder. Pour l'heure, il balade Son Altesse sur les chemins de France. La Bretagne se profile tout doucement, donc. Bientôt, il pourra à nouveau cogner le godet avec les gars de la caserne de Kiberen. Il en a besoin, il le sent, bien pour ça qu'il n'a pas attendu pour mettre ses boyaux au supplice. L'Irlandais, un peu ivre ? Rond comme un petit bouton, oui. Et en solitaire, qui plus est. L'Altesse, c'est plus ce que c'était. La douce sirène s'est changée en madeleine révoltée. Car quand elle ne fond pas en larmes à la première contrariété, la Bretonne fait claquer le tonnerre et tomber la foudre. Il est en droite ligne pour se manger l'un comme l'autre sur le râble, c'est sa faute. Par veine, la bestiole s'est affalée sitôt montée à l'étage. Comme leurs sacs, elle flotte sur le pageot et elle en écrase tandis qu'il picole en douce en attendant de s'enquiller la prochaine salve hormonale. Quand, tout attablé au bureau de la chambre d'auberge à compter ses doigts s'étant prodigieusement dédoublés, lui vient soudain l'impression dégueulasse qu'il a laissé un petit quelque chose sur le feu. Dans l'urgence, il trempe sa plume dans son verre de rouge, corrige le tir et parvient finalement à répondre à l'impérieuse nécessité de mettre ses affaires en ordre.

Citation:



    Miramont,


    Je m'en viens aux nouvelles. Vous portez-vous, Miramont ? Oui, non, peut-être, ne se prononce pas ? Faites vos jeux, moi je ne joue que lorsque je peux tricher. Avec vous, je ne peux pas. D'abord parce que vous m'avez presque sauvé la peau, une fois (ne recommencez plus jamais ça), et parce que de fait, je vous suis presque redevable. Mais si je peux me permettre, il ne m'a pas semblé que vous vous portiez tellement à Sémur. Déjà, vous étiez assise - avouez que ça frôle l'assistanat -, mais en plus de ça, votre compagnie ne m'a pas paru aussi déplaisante qu'en période de grande forme. Comprenez alors que je me renseigne. Vous n'êtes pas malade au moins ?

    De grâce, ne répondez que si les nouvelles sont bonnes car dans le cas contraire, je pourrais me sentir tenté par la compassion. Et personne ne souhaite voir ça, n'est-ce pas ? Bien. Politesses à part, vous souvenez-vous de ce présent que je vous ai confié ? Là, je redoute clairement une réponse par la négative. Celle à qui vous deviez l'envoyer n'a pas l'air d'avoir accusé réception du lot. Vous pigez maintenant qu'il n'était pas difficile de deviner votre manquement. Et bien je souhaite vous en remercier !

    Merci, donc. Continuez sur votre lancée. Apparemment, mon ex épouse prévoit de condamner au bûcher cette pauvre sirène de bois. Sirène que j'ai façonnée de mes propres MAINS, avec si ce n'est des larmes, au moins du sang pour en témoigner. À bien y regarder, vous trouverez une petite tache rougeâtre, peut-être brunâtre à présent, sur l'aine de cette ravissante créature marine. Et au cas où vous vous seriez posé la question : c'était bien fortuit, ma statuette n'a pas vocation à représenter le cycle menstruel féminin. Je vous prie donc de bien vouloir conserver l'objet en lieu sûr, loin de Rose. Je gage qu'elle m'en veut, mais n'est-ce pas à la mode ? Elle a toujours suivi la mode avec assiduité, bien plus que l'office dominical. Rien d'étonnant, donc. S'il vous plaît d'obéir, je vous demanderais également de ne l'offrir à Léonard que plus tard, lorsque vous jugerez qu'il a acquis suffisamment de sagesse pour envoyer paître sa misérable mère et prendre son envol. Enfin, c'est vous qui voyez, moi je taille des jouets pour enfant dans du bois, déjà.

    Sinon, ne vous avais-je pas invitée à venir coller vos fesses en Bretagne, quelques temps ? Peut-être bien. J'ai le souvenir difficile, mais je crois avoir émis l'hypothèse qu'éventuellement vous pourriez trouver gîte et couvert à Kiberen. Il me reste encore à le rappeler à Son Altesse, elle aussi connaît quelques conflits avec la mémoire des choses passées. D'autant plus en ce moment qu'elle semble perdre la boule. C'est je crois la crise de la vingtaine. Vous verrez, vous aussi ça vous arrivera. Et plus vite que vous ne le pensez. Quoi qu'il en soit, cela vous ferait-il toujours plaisir ? Que je sache si ça vaut le coup d'affronter une nouvelle migraine auprès de ma suzeraine.

    Voilà, c'est à vous ma chère.


      Finn Ó Mórdha



    PS : Comme toujours, je ne vous ai pas écrit, vous ne m'avez pas lu. Rien de tout ceci n'est vraiment arrivé.





Une bonne chose de faite.
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Isaure.beaumont
Le bain avait effacé les dernières traces de la fièvre. La pâleur des derniers jours s'estompaient. Les cheveux élégamment tressés, la mise bien agrémentée, elle s'apprêtait à faire son retour dans le monde des vivants. Mais avant, une lettre, l'unique qu'elle avait reçue durant sa convalescence, attendait sa réponse et elle ne saurait faire attendre plus longtemps son correspondant.

Sur l'écritoire, non loin de l'encrier trônait une petite figurine sculptée. Elle avait fait la promesse de la remettre au fils de son ami, mais la maladie l'avait prise de court. La statuette était plaisante et l'avait accompagnée dans sa longue retraite bourguignonne. Posée sur son chevet, elle avait alimenté ses délires fébriles ou encore distrait ses mornes journées d'alitement.


Citation:

Mon cher, très cher Cazayous,

L'âge avançant, ne deviendrez vous pas quelque peu sentimental ? C'en serait presque touchant. L'on pourrait presque croire que vous vous souciez de ma belle et petite personne. L'amitié que vous me portez ne serait-elle donc pas un leurre pour que vous ayez vu juste ?

Effectivement, je me remets seulement d'une forte fièvre qui m'a privée de longues semaines de ma seule joie: mon fils. Inquiet, je présume, pour son unique héritier, mon adorable époux – ressentez toute l'ironie – me l'a retiré et s'est empressé de quitter le clos Saint Hermine, me laissant seule et souffrante. Sûrement sera-t-il déçu d'apprendre ma guérison. Il s'imaginait sans doute déjà libre d'une épouse trop encombrante, mais il n'a pas compris que la seule idée de contrarier ses plans me donnait la force de recouvrer la santé. Que vous soyez rassuré, je me porte à présent comme un charme. Me voilà parfaitement remise de mes maux.

Venons-en au réel objet de votre lettre, car nous savons tous deux que lorsque vous m'écrivez, il n'est jamais réellement question de ma personne. L'affreuse chose en bois, donc. Votre question à son sujet m'inquiète. Vraiment. L'âge ne vous rend pas seulement plus sentimental, il vous ronge aussi la mémoire. Vous m'aviez fait promettre de ne remettre votre présent qu'à Léonard, en mains propres et loin des yeux de sa mère. Ou du moins de mentir à Rosalinde sur la provenance de cet hideux présent. L'objet que vous m'avez confié est donc toujours en ma possession puisque les évènements récents, évoqués quelques lignes plus haut, m'ont empêchée de partir à la rencontre de Léonard. Enfin, n'ayez crainte mon ami, je remettrai ce présent à votre fils lorsqu'il sera en âge de comprendre qui vous êtes. Il vous faudra simplement patienter quelques longues années.

Poursuivons. Votre mémoire est vraiment défaillante. Mourante, je me souvenais encore de votre invitation. Je compte bien vous rendre visite dès lors que j'aurai récupérer mon fils qui sera bien mieux à mes côtés qu'à ceux de son père. Qui mieux que moi pourrait lui apprendre les valeurs aristotéliciennes et le choyer ? Certainement pas Judas, vous en conviendrez. Il me faudra trouver une escorte, car la Bretagne m'est totalement inconnue et doit grouiller de fâcheux personnages. Il serait donc bien trop dangereux pour moi de voyager seule. Laissez-moi donc le temps de m'organiser, de faire la route, de récupérer mon enfant et de me défaire de mon époux – ce qui ne devrait pas être bien difficile. Cela vous laissera suffisamment de temps pour préparer mon arrivée et ainsi m'accueillir comme il se doit. Distrayez-moi. Epatez-moi.

Enfin, éclairez-moi. Quel est ce nom dont vous vous affublez ? Non, vraiment, quel est-il ?

Je vais vous laisser sur ces mots, Cazayous. Que le Très-Haut veille sur vous et vous rende meilleur. Vous êtes comme un père pour moi.

A très vite.

Isaure Wagner pour vous, bien plus que Von Frayner.

PS: Allons, nous savons tous deux que cela est vraiment arrivé. Chacun de vos mots est réel. Vous m'adorez, acceptez-le, ce sera plus simple pour vous ! Et n'espérez pas que je brûle cette lettre.

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Finn
Citation:



    Miramont,
    Ma douce enfant.


    On ne brûle pas mes lettres ! Qu'est-ce que c'est que ce genre ?

    Vous avez vu juste, je le crains. Le sentimentalisme a étreint mon cœur, il l'a pressé comme un fruit mûr. Il dégouline, Miramont, rien qu'à l'idée que vous ayez pu nous fausser compagnie trop tôt. Puis je songe à votre époux, et ça va mieux.

    Ainsi vous avez retrouvé votre brillante santé. Bonne nouvelle, car même si je ne me souviens pas vous avoir écrit, j'ai hâte de vous accueillir à Kiberen avec la précieuse semence fermentée de vos entrailles (comment se prénomme-t-elle, déjà ?). Vous allez voir de vos yeux un joyau tel que Dieu n'en a pas fait ailleurs qu'en Breizh. La presqu'île est un havre de paix, et on a bon espoir qu'elle se détache sous peu du continent. Des gens y travaillent, je crois, et peut-être verrez-vous l'isthme céder sous les coups de pioche comme un jeune hymen lors d'une turbulente nuit de noces.

    Mais ne craignez rien, je vous envoie Mog Ó Conaire. C'est un ami d'enfance, vous le reconnaîtrez facilement : trapu, velu, court sur pattes et la panse visuellement bien portante. Parfois, je le regarde et il me rappelle avec quelle grâce vous viviez votre grossesse. Il ne parle pas très bien la langue, alors traitez-le comme vous auriez fait d'un brave dogue : lancez-lui un bâton dans la bonne direction et il vous mènera jusqu'à Vannes en remuant la queue.

    Et ne vous en faites pas, Son Altesse est prévenue de votre arrivée. Vous vous la remettez, n'est-ce pas ? C'est cette jeune femme blonde à la beauté sans pareil que je vous avais présentée comme mon écuyère castillane (quelle marrade...). Et bien nous nous sommes fiancés ! Vous êtes d'ailleurs invitée au mariage, dès qu'une date aura été convenue. Voyez en cela quel hôte attentionné je suis, vous venez me rendre visite et je vous régale avec une cérémonie d'épousailles. Alors sortez les robes et les rubans bleus, Miramont, montrez ce qu'est la classe bourguignonne aux enfants de Bretagne.

    Le Seigneur puisse-t-Il toujours briller dans vos souliers.


      Finn Ó Mórdha



    PS : Mon nom ? C'est mon nom, comme vous c'est Wagner. Vous ne pensiez pas sérieusement qu'un Irlandais aussi attaché à ses racines que moi se nommait vraiment « d'Pommières » ? Je vous raconterai la petite histoire à table.




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Finn
Sans nouvelle depuis des lustres, non, le Chevalier n'est pas inquiet. Non, plutôt curieux.

Citation:



    Miramont,
    Fieffée coquine,


    Vos silences me sont d'une rare douceur et je les apprécie pour ce qu'ils sont : un cadeau du Seigneur. De là à m'en récompenser durant plusieurs semaines et sans interruption, c'est trop me gâter. Vraiment.

    Je vous annonce que votre carrosse vous attend. Si Madame veut bien se donner la peine, il la conduira là où sa présence est impatiemment souhaitée.

    Ci-joint, un tas de vélins triple épaisseur dont vous pourriez avoir l'usage en daignant m'informer de votre actualité.
    Ainsi, vous n'avez plus d'excuse.


      Finn.



    PS : Au cas où vous seriez tombée dans un guet-apens dans les marécages d'Alençon, veuillez avoir l'amabilité de plaider auprès de vos geôliers - sans doute illettrés - le retour de ces parchemins à leur envoyeur. Ça coûte un bras.




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Isaure.beaumont
La lettre est brève, écrite hâtivement dans le dos de l'époux revenu. Oui car Judas est revenu, après de longues journées d'absence. Isaure a retrouvé sa liberté, et son amitié pour Finn n'est plus viable. Pense-t-elle alors.

torchon isaurien a écrit:
Cazayous,
ou tout autre intitulé qui vous conviendra, puisque vous en changez comme de chemise.
Je crains que vous ne voyiez revenir votre carrosse vide. Quelques fâcheuses affaires me retiennent à Verneuil et vous comprendrez bien, qu'à vous, je préfère mon unique et adoré fils.
Voyez, je ne suis que bonté. Je vous laisse jouir de ce silence que vous semblez tant affectionner.
Recevez tous mes vœux pour vos futures épousailles, mais à présent ne m'écrivez plus.
Que le Très-Haut vous garde.
Isaure Von Frayner
Dame de Miramont et de Courceriers

PS: merci pour le papier.

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Finn
Et dire que ça s'appelle une lettre... Des mots tout serrés, visiblement écrits entre deux portes et des tâches comme s'il en pleuvait. Ne plus écrire ? Ben voyons.

Citation:



    Miramont,


    Je ne choisis pas mes intitulés, vous savez. Je n'ai pas choisi de ne plus être Cazayous et je n'ai pas non plus choisi d'être le fils de mes parents.

    Vous, par contre, vous changez d'avis à chaque nouvelle paire de bas. Wagner ou Von Frayner ? Bretagne ou pas Bretagne ? De grâce, décidez-vous. J'ai une organisation de mariage sur le feu et d'autres invités à contacter.

    Car si je dois considérer cette ébauche de lettre bâclée comme une réponse, voire vos mystérieuses affaires en Alençon comme raisons valables, je crains de me froisser. Vous savez que vous pouvez tout me dire, Miramont, alors faites-le ou ne dites rien du tout. Ce sera mieux que ce torchon.

    A galon,


      Finn




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Isaure.beaumont
[La veille de son départ pour le Béarn]

La lettre était arrivée la veille. Isaure avait manqué défaillir lorsqu'elle l'avait décachetée. Judas était alors non loin d'elle et fort heureusement, trop occupé à compter ses cartes, n'avait pas vu sa jeune épouse passer par toutes les couleurs. Elle n'avait pas pris le temps de la lire et l'avait rangée rapidement dans un pli de son habit. Baragouinant une excuse, elle s'était faufilée hors de la pièce.

Ce n'est qu'au matin suivant qu'elle prit le courage de lire le pli, profitant de l'absence de son époux. La réponse fut brève, mais l'écriture bien plus soignée que précédemment.

Citation:
Finn,

Que ne comprenez-vous pas dans "Ne m'écrivez plus" ? En recevant votre lettre, j'ai manqué de peu de m'étouffer avec un maudit bretzel. Vous êtes incorrigible Finn. Vous n'en faites qu'à votre tête, sans penser ne serait-ce un instant à celle des autres. Vous êtes pétri d'égoïsme. Vous êtes un nombriliste. Aussi, je vais essayer d'être un peu plus claire, afin que vous puissiez, cette fois-ci, entendre mon message. Je ne veux plus JAMAIS recevoir de lettres de vous. Je vous raye de ma vie Cazayous. Vous n'existez plus pour moi. N'envoyez plus de lettres au manoir.

Vous ne comprenez pas. Vous ne comprendrez jamais. Cette affaire qui m'occupe ne regarde que moi et je ne pourrai rien vous dire de plus qui vous éclaire. Si vous avez quelques amitiés pour moi, acceptez simplement ma requête.

Je vous écrirai lorsque mes affaires seront réglées. Priez pour moi, et pour le succès de mon entreprise.

Que le Très-Haut veille sur vous.
Isaure

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Finn
Dans le feu de l'encre, l'Irlandais songe à donner quelque réponse épicée à l'insolente. Mais nombre de question demeurent à la lecture du dernier pli. Tant qu'il lui faut prendre plusieurs jours de réflexion pour parvenir à les synthétiser et ainsi faire en sorte qu'elles ne lui coûtent trop cher de par la place qu'elles occuperaient sur le vélin. La radinerie n'a pas de limite chez la vieille souche insulaire. S'apprêtant donc à rédiger sa brève correspondance, c'est alors qu'on lui porte les nouvelles du carrosse délaissé. Mog, le compatriote, qui lui annonce fièrement avoir enfin réussi à transporter le colis jusqu'en terres armoricaines.

Le Chevalier en perd son gaélique...


Citation:



    Mog,
    Vieux cabot,


    Qu'entends-tu exactement par « capturées » ?


      F





Citation:



    Miramont,


    Mais quelle surprise, j'apprends que vous êtes des nôtres !
    Qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis ?

    Je constate que, tout être sensé que vous êtes, vous n'en restez pas moins femme. Votre esprit versatile ne cessera jamais de m'émerveiller. Bien que je soupçonne à présent que votre précédente lettre ne fut en réalité que malice... Avouez, vous cherchiez à me duper pour mieux me surprendre, petite canaille ! J'ai bien failli tomber dans le piège et vous injurier comme la fois où votre désespérant époux voulut laver l'affront en me défiant en lice saumuroise. Quelle grande marrade cette fois-là aussi ! D'ailleurs, va-t-il mieux depuis ? J'ai tenté tant que j'ai pu de lui laisser la vie sauve, par égard pour vous, et je réalise que vous me le rendez aujourd'hui au centuple.

    En plus, mon vieil ami me fait lire que vous êtes accompagnée ? J'espère que votre escorte ne prend pas trop de place, Quiberon est une petite presqu'île.

    Quoi qu'il en soit, l'imminence de votre arrivée me transporte de joie. Je m'en vais faire préparer votre chambre et la décorer de bleu.

    A galon,


      Votre estimé Finn.



    PS : D'après mes renseignements, ma jeune sœur s'est égarée à Rennes. Si vous pouviez en profiter pour la ramasser au passage, ça m'enlèverait une épine du pied. Elle s'appelle Arzela.




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