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[RP] Bienvenue à Montmirail !

Kaelig
La blondinette étira ses lèvres en un sourire radieux.

Oh, une collègue mainoise! Enchantée Yvon! J'attends d'acquérir les clefs et je vous rejoins sans trop tarder au château.

Un voile de peine saupoudra ses trais fins.

Messire Lantarius, oui... j'ai ouï dire son malheur... Pax animae suae...

Reprenant de la constance...

Je vous dis à bientôt alors dame! Faites bon voyage jusqu'au Mans!

Un léger signe de tête et voilà la légumière qui dirigeait ses pas vers la rue Saint-Nicolaïde, se rendant soudain compte de la présence de la motte de carottes sous son bras droit durant la totalité de la discussion.
Orwynn
Arrivé depuis peu à Montmirail, Orwynn, d'un naturel réservé, avait après moultes tergiversations décidé de s’installer en cette charmante bourgade. Les missives plus que convaincantes de Dame Kaelig et de Messire Bradwen avaient été il faut le dire un élément important de sa décision. Souhaitant arrêter son errance sur les routes du Royaume, il pensait pouvoir trouver un peu du réconfort qui lui avait tant défaut ces dernières années. C’est perdu dans ses pensées qu’il tomba par hasard sur un attroupement, surprenant au passage le nom de Kaelig.

S’inclinant au devant de celle qu’il savait Tribun de la ville :

Dame Kaelig, le bonjour. Je suis Orwynn d’Aubin. Vous m’avez très aimablement fait parvenir un mot de bienvenu et je vous en remercie. Je suis enchanté de pouvoir vous rencontrer.
Kaelig
Motte de carottes sous le bras droit, la tribun peinait à les porter. C'est que cela devenait bien lourd! La paysanne allait bientôt acquérir un bras bien plus musclé que l'autre. Fort fâcheux pour la féminité tout de même! Lorsqu'une voix inconnue parvint à ses esgourdes.

Oh, bonjour Messire d'Aubin! Je me rappelle parfaitement nos chouettes échangées.

Un sourire plissa ses yeux émeraudes en une fente joviale.

Je suis enchantée de constater que vous allez rester parmi nous Orwynn! Puis-je vous appeler par votre prénom?

De l'assurance dans la voix, elle continua son bavardage.

Je puis enfin mettre un visage sur vos lettres, que c'est agréable!
Avez-vous porté un choix sur votre culture? Tenez, ce vélin pourrait vous être utile.

Farfouillant dans sa sacoche de cuir, la paysanne en sortit un vélin plié en quatre.
Orwynn
Prenant le vélin qui lui était tendu en souriant et le parcourant rapidement du regard.

Je vous remercie, cela me sera effectivement très utile. J’avoue encore hésiter quant au choix de ma future culture.

Avisant soudain l’énorme botte de carotte avec laquelle Kaelig se débattait visiblement avec difficulté,

Quant à l’utilisation de mon prénom, ce sera avec plaisir. En montrant les carottes sous le bras du tribun Mais à la condition que vous me laissiez porter cet encombrant fardeau pour vous.
Kaelig
La blondinette rit de bon coeur. En plus d'être d'une politesse désobligeante, il possédait de la galanterie. Il en ferait succomber des coeurs, elle en était sûre!

Ma foi... Je ne dirais point non!

Riant toujours, elle élargit la poigne de son bras sur les carottes.

Nous allons passer rue Saint-Nicolaïde si vous le voulez bien et pourquoi ne point aller boire un godet à la taverne municipale? Nous ferons plus ample connaissance et je répondrais ainsi à vos questions... si vous en avez!
Orwynn
Attrapant les carottes dont le poids le fit presque grimacer d'étonnement, il pris la suite de Dame Kaelig.

Heu, je vous suis. J'avoue que les noms des rues de Montmirail me sont encore totalement étrangers, et je n'ai pas encore été capable de trouver la moindre taverne !

Soupesant encore les carottes et reprenant en riant :

Mais je crois que le godet sera plus que nécessaire une fois que j'aurai posé ces monstres que vous appelez "carottes" ! Il faudra que vous me disiez où en trouver, je gage qu'une seule nourrit son homme pour plusieurs jours !
Kaelig
Attendez, nous allons la porter à deux...

Sitôt dit, sitôt fait, la tribun accrocha ses mains autour de la motte de légumes.

Vous devriez passer au cadastre pour acquérir une bicoque correctement placée. La dame s'occupant de cela n'est point trop aimable, aigrie par la jalousie et par le temps, mais c'est nécessaire si vous souhaitez posséder une adresse officielle icilieu.

Plus sérieuse, elle lui tint ces quelques mots...

Vous savez, beaucoup de ragots circulent ici. N'en tenez point compte! Il en a toujours été ainsi pour les simples d'esprits! C'est leur seule manière de défense. Fort malheureux tout ceci, n'est-ce point? Faites-vous votre propre avis, là est le plus important!

La donzelle envoya balader ses soucis en un sourire convivial.

Mon chez moi se situe rue Saint-Nicolaïde. Ce n'est point loin, je vous rassure. Vous apprendrez très vite à connaître les rues de Montmirail et ses secrets. Promenez-vous y tranquillement , écouter les enfants jouer, souriez, admirez les étoiles lorsque la voûte céleste est dégagée. Ecoutez simplement les battements de votre coeur!

Marchant péniblement avec ses carottes, la paysanne tourna son regard vers Orwynn.

Connaissez-vous l'hypocras Orwynn?
Orwynn
Ecoutant consciencieusement les propos de Kaelig tout en essayant de prendre des points de repères afin de ne pas se perdre comme cela lui est si souvent arrivé depuis ses premiers pas à Montmirail.

L’hypocras ? Je connais, et j’apprécie !

Se tapant le ventre avec sa main libre tout en souriant :

Mais comme vous pouvez le deviner, la bière aussi est chère à mon cœur ! Quant à mon installation, si vous n’y voyez pas d’inconvénient, je vais aller affronter le dragon que vous me décrivez tenir le cadastre afin de faire le nécessaire au plus vite !

Regardant à droite et à gauche,

En revanche une fois vos carottes posées, il faudra m’indiquer le chemin de ce cadastre ! Peut être pourrai-je vous retrouver plus tard pour ce verre d’hypocras ?
Kaelig
La blondinette élargit son sourire lorsqu'il lui confia qu'il connaissait l'hypocras.

Vous êtes le premier qui répond par l'affirmative à cette question! Vous m'envoyez ravie! Psssssit, j'ai ma réserve personnelle à la taverne municipale!

Riant de ses mimiques.

Si vous avez le loisir de rencontrer mon adjoint, ainsi que le diacre de ce charmant village, Bradwen, parlez-lui de la "Nuit Blanche" de ma part. C'est une bière blanche des plus exquises! Faut croire qu'il rejoint la blondeur à la moindre échappée nocturne...

Une lueur mystérieuse anima les traits de la donzelle, alors qu'elle prononçait son prénom divin.

Ah, nous y voici! Ce n'était point trop tôt! Permettez...

La paysanne empoigna vivement sa motte de légumes pour ouvrir, dans un boucan métallique, la porte en bois du 3 rue Saint-Nicolaïde. Elle disparut quelques secondes pour ressortir libre de tout encombrement, effectuant un rituel identique à son entrée mais à sens inverse.

Je vais vous emmener jusqu'au cadastre. Je vais tout d'abord vous donner quelques conseils judicieux si vous ne voulez point que le dragon ne vous souffle son haleine de soufre à la figure. Ne prononcez en aucun cas mon prénom. Ensuite, allez droit au but. N'utilisez point de courbettes. En résumé, soyez concis, précis, correct et poli. Oh, et ne vous étonnez guère si elle vous adresse à peine un sourire. Son vocabulaire joyeux est plutôt restreint.

Alors qu'ils passaient à côté de l'Eglise Saint-Nicolaïde, ils atteignirent assez rapidement la rue de la mairie.

Ah! Nous y sommes!

La tribun indiqua d'un signe de tête non réjouissant un maisonnée attelée à la mairie.

Et bien... bon courage! Galadryel sera peut-être clémente à l'approche des fêtes de Noël! Au moindre soucis, n'hésitez point à m'envoyer un pigeon. Je vous répondrais par ma chouette blanche, sans faute!

La légumière gratifia l'habitant de Montmirail d'une expression bienveillante. Sans s'attarder plus longuement, elle prit le chemin de la bâtisse municipale, sifflotant de sa bonne humeur habituelle.
Orwynn
Regardant dans la direction indiquée par le Tribun de Montmirail, Orwynn tourna son regard vers Kaelig,

Et bien merci pour ces indications ! Je vous revois bientôt pour ce verre d'hypocras j'espère ? Et je ne manquerai pas de parler bière avec Bradwen dès que je le rencontrerai.

Inclinant légèrement le tête,

A bientôt donc.
Selket
D'un pas incertain Selket entre et "ose" prendre la parole:


_Bien le bonjour!
Sur l'aimable invitation de Dame Kaelig, je viens me présenter.
Je suis Selket.
Cette ville est très jolie et ses habitants paraissent charmants, malgrès n'avoir rencontré personne: je ne suis pas encore aller en taverne( ça ne serait tarder).
Je pense pouvoir me débrouiller mais si j'ai quelques questions je suppose qu'il ne faut pas hésiter!
Kaelig
La fame blonde avait momentanément quitté son tribunat. Un soleil étouffé tentait de percer la couche épaisse d'ouate céleste. Une clarté aveuglante faisait face aux yeux émeraudes en cette fin d'année 1458, figeant le reste de neige comme une multitude de joyaux brillants. Plongée dans ses rêveries, un sourire énigmatique étirant ses lèvres rosées, une certaine dame Selket vint se présenter place du marché.

Ben le bonjour dame Selket! Heureuse de pouvoir enfin mettre un visage sur votre prénom. Les chouettes sont de bien braves bestiaux mais le contact n'en est que plus griffu et plumeux!

Des rides accueillantes vint border l'extrémité de ses yeux clairs, alors qu'elle dépliait un parchemin d'allure récente. C'était le vélin envoyé quelques temps plus tôt par son interlocutrice.

Vous avez fait vite! Je vous félicite! Vous allez voir, les villageois sont accueillants ici. Certains sont râleurs mais n'est-ce point le cas partout? Forgez-vous avant tout votre propre opinion et autorisez-vous le droit de critiquer avec constructivité si le besoin se fait ressentir.

Une relecture du message s'imposa.

Etes-vous sûr de ne point vouloir bénéficier de ces miches de pain à deux écus? Cela fait partie intégrante du programme municipal, savez-vous. Les boulangers sollicités n'ont point un salaire moindre. Leurs aliments sont achetés au prix plein, ensuite c'est la mairie qui se charge de le vendre à moindre prix. C'est un présent d'arrivée...

Vous avez également le loisir de vous faire guider par une personne érudite de notre splendide village. Une préférence pour la gente féminine ou masculine dame? Un parrain ou une marraine?

Un rit sortit gracieusement d'entre ses lèvres.

Que de questions, n'est-ce point? Coupez-moi si vous le désirez! La parole hein, point en rondelles...

Alors que la légumière rangeait le vélin dans sa sacoche...

Quant au choix de votre culture, je le porterais volontiers sur un élevage de bovidés. De vaches, de moutons, de cochons, qu'importe! Sachez simplement qu'il vous faudra quelques écus afin de pouvoir répondre aux besoins de ces animaux. Il vous faudra également faire preuve de patience et d'attention. L'entretien est un chouilla plus compliqué qu'un champ de blé, de maïs ou de légumes.

La paysanne reprit son souffle.

Nous avons moult épis de blé et de maïs ici à Montmirail. Si vous pensez connaître des absences répétées, préférez le potager. Oh, et...

La tribun sortit de sa sacoche de cuir un autre vélin, plié en huit cette fois.

Tenez, il vous sera d'une grande utilité dans le choix de votre culture. Ais-je répondu à toutes vos questions? A vous de répondre aux miennes maintenant!

Un grand rire jovial se répercuta en écho sur les bâtisses présentes sur la place principale de Montmirail.
Selket
La jeune fille sourit puis repris la parole, cette fois plus assurée et rassurée:


_ Ne vous inquittez pas pour moi, je n'ai pas peur d'affirmer mon avis.
C'est, pour moi, tranquillisant de savoir que les boulangers auront un salaire convenable mais je ne préfère pas profiter de cette généreuse offre! Je pense que je me débrouillerais.

Elle lui sourit en guise de remerciment.

Pour un parrain/ marraine je n'ai franchement aucunne préférence. Je prends bien note de vos conseils avisés sur le choix de ma future culture, vous m'avez bien éclairée!
Je vous remerci beaucoup de tous ses précieux conseils, et j'espère vous rencontrer en taverne!
Kaelig
La tribun n'avait cessé de sourire durant les quelques phrases de la fame.

Ma foi... Je suis ben heureuse d'avoir pu vous aider! Ô que j'aime ce sourire de remerciement, je ne m'en lasse point!

En réponse à sa toute dernière parole, la donzelle lui empoigna le bras avec élégance.

Que dites-vous de passer à la taverne municipale? Maintenant! Nous ferons plus amplement connaissance, et ce dans une ambiance conviviale. Je vous présenterais ainsi les villageois qui seront de passage.

Et c'est ainsi que Montmirail, en ce 27 décembre 1458, comptait une habitante de plus au caractère bien trempé. Qui a dit que la tribun n'effectuait point correctement son travail?
Mirious
Bonjour, je me nomme Mirious, j'arrive de Vendome pour visiter votre beau village.
Elle parlait seule, le bureau était vide
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