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[ RP ] Le Témoin d'une Belle Aventure..

Maxime
L'épée se forge doucement...

Dans La Mandragore, Maxime prenait un peu de son temps pour écrire. C'est qu'il s'était quand même passé beaucoup de choses depuis leur entrée en Breizh. Se balançant sur sa chaise, les yeux rivés au plafond il repensait à tous ces événements arrivés en même temps. Il était seul pour le moment et les métaux chauffaient, il allait bientôt devoir frapper le fer.




Chère Mely de l'avenir,

Ta surprise t'a vraiment surprise! Tu aurais dû voir ta tête lorsque j'ai fait mon annonce. C'était épique, mais j'espère que ton cœur a tenu le coup, je m'en voudrais si jamais. Dans tous les cas, notre mariage a été inoubliable, un peu grâce à toi.

T'en souviens-tu? Nous avions fait la fête le dimanche à La Mandragore avec Era puis le lendemain à l'église. Le curé de La Rochelle avait dû touché deux mots à celui de Rohan parce qu'il nous regardait avec un drôle d'air. Tout cela pour dire que j'ai une rousse adorée que j'aime de tout mon être. Un grand merci à l’entremetteuse que tu deviendras dans l'avenir.

Je n'ai pas grand chose à dire d'autre, je forge une épée unique, à l'image de la Grande Excalibur. Une légende pour une rousse légendaire hé hé.

Maxime


Ces mots terminés, il rangea le livre derrière le comptoir et repartit vers sa forge en vitesse, il était déjà en retard alala!
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Melyana
Air de Bretagne me ramène à toi Mon Helvétie...

Un godet, un tabouret, une foule de parchemins qui trônent avec le nez collé dessus une Blonde, les nouvelles s'égrenaient et chacune d'elle ramenait un gout amer au creux de sa bouche.. Fautive d'avoir abandonner sa Terre, laisser à ses pauvres chiens qui n'avaient rien d'Helvète mais plus une allure de traitres...

Elle avait le besoin urgent de se vider l'esprit, de penser à autre chose qu'a ce retour qui la mènerait droit dans des élections, qui la poserait à nouveau sur son fauteuil d'Avoyère... Ouvrant sa besace laminée par les jours de voyages elle en sortit son Graal à elle, son temple, son dévidoir d'esprit..




Mes Chers Canailles,

Oui la Mély du futur lira avec bonheur vos écrits, ces mêmes écrits qui lui ont bien souvent permit de s'évader vers un monde sourire et douceur, qui lui ont permis un bref instant de penser à autre chose qu'au retour au source qui s'annonçait sous des hospices chaotique..

Ce jour je suis la Mély du présent, une femme qui est sortit de l'enfance, qui a grandit dans ses collines Suisses, qui a apprit à aimer puis haïr puis qui a un jour ouvert grand les volets de son cœur pour y accueillir l'homme aimé et désiré par tout les grains de peau.. Qui a aussi pour rêve de faire de sa Citée une autre perle de l'Helvétie probablement un rêve fou mais son rêve à elle avec à ses côtés ses soutiens si précieux..

La Mély que je suis aujourd'hui regarde voler les pigeons, et la fidèle Mirane, qui lui éparpillent les nouvelles qui la ramène chaque jour chez elle de par la pensée, et la Mély que je suis à peur voyez -vous.. Elle a peur de ne pas assumer, de commettre une erreur... Mais ne dit-on pas que l'on apprend de ses erreurs?!? Voilà une Mély qui est en plein Mélo!!

Sinon je dirais que la Mély de ce jour, est une femme amoureuse, qui a apprit au fil des jours que celui qu'elle attendait, ce qui viendrait le mieux s'imbriquer à elle serait Gyl.. Mais aussi que quand le doute est là elle trouve conseils auprès de sa Blonde ou sa Rousse fidèle..

Sinon je dirais.. Oui je m'éparpille.. Et Mazette je sens que je deviens une guimauve irrécupérable, que mon coeur se fait petit caramel mou devant vous.. Mais je ne vous apprendrais pas qu'un autre visage peut se dessiner quand les actions sont différentes.

Bref.. Bref.. Et Rebref... Voila je perds la tête.. Voila je vous ai tout dis dans un bric à brac de mots que j'espère vous comprendrez...

Mély.



Elle posa sa plume, un sourire sur les lèvres, elle avait tout lâchée n'importe comment, avec son grain à elle sa mouture personnelle, que eux seuls pouvait bien comprendre..

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Melyana
En ce 21 Septembre de l'An 1461... Rohan.. Rohan..

La Blondinette avait laissée ses pas se perdre au cœur de Brocéliande, un vent léger que l'on pouvait nommer brise venait soulever ses mèches folles, doucement lui chantait l'ode à la vie qui allait bon train.. La Mély dans ses moments de Mélo se voyait grande aventurière passant ses soirées dans un bain d'écus sonnants et trébuchants, et à d'autre se voyait à la tête de sa chère Citée.. Et ce jour elle naviguait dans ses projets fous de relever sa Citée, de la balayer de ses gueux qui se prenaient pour des Roys..

Elle avait déjà annotée des noms dans sa liste, petite liste rouge sang cette couleur qu'elle pouvait voir en recevant les nouvelles de cette Terre si lointaine et pourtant si sienne..

Avisant un tronc couché, l'écorce craquelée sur laquelle la main se perd, pour ensuite y poser son séant, sortant de sa besace son précieux, elle le regarda intensément..

Hé Blondinette t'a l'inspiration qui est partit?

Hum Conscience ça fait un bout que je t'ai pas entendu..
Ben oui mais tu me laisses pas en placer une en ce moment!
Roo t'arrête pas de geindre aussi
Je geins pas je m'exprime!
Ouais et moi je passe pour une finie de la cervelle à te faire la causette!
Ouais mais ça ils le savent tes canailles que t'es une finie!
Ouais enfin je tiens pas à finir sur un bûcher!
Mais nan t'es folle ! Enfin quoique ça on le sait!

Haussement d'épaule, une main chassant quelque chose d'imaginaire qui se serait perdu sous ses mirettes.. Elle lâcha un soupire se faisant reprendre par sa chère conscience bien vite..

Et voilà que tu soupires!
Mais lâches moi le fût!
Nan je te lâcherais pas tu le sais!
M'en fiche tais toi!
Mouais enfin pas pour longtemps!

Elle ferma un instant les yeux, et ouvrit le précieux, plume et encrier à ses côtés, elle y laissa sa plume affutée goutée le liquide couleur nuit noire..




Chers Canailles,

Brocéliande à cette chose magique de me faire perdre la tête, l'air Breton et cela je le dis à Max me fait parler à moi même ou es-ce simplement un effet chouchounique enfin je crois que ça se dit comme ça chez vous!

Bref l'état des lieux de ma pauvre cervelle déraille, et j'ai envie de rentrer chez moi, je crois que voila l'heure de l'échéance d'un voyage merveilleux mais qui me signale qu'un jour on doit rentrer.. Retrouver un fauteuil ou mon fessier de légende.. Si si je vous le dis Légende et mon Loup pourra vous l'affirmer.. Bref je disais donc mon fessier légendaire à besoin de retrouver son fauteuil, de reprend mes cartes et de refaire une partie Avoyerie..

Sinon que dire.. Si ce n'est à refaire ce périple, mais cette fois ci aller embrasser le Nord, voir ce qui peut bien s'y passer... Enfin ça on verra au beau jour, pas que je suis une Blonde frileuse... Enfin si un peu.. Mais bon moi l'hivers je l'aime bien au côté d'un feu.. Pas a aller me geler les miches sur les routes, et attendre qu'un gueux passe pour l'aider à porter.. Ma gentillesse à quand même des limites!

Bref, bref je vais vous laisser sinon vous allez me dire t'as vraiment connu le fond du trou de la folie la Mély!

A vous mes Canailles

De moi La Mély et son grain!



Elle sourit doucement refermant le précieux, un regard au travers du rideau de feuilles, le ciel se grisait, il était l'heure de rentrer, de les retrouver pour une nouvelle soirée..

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Gyllaume
~~ Compagnons ! ... Anjou ! ... Feux de camps ! ~~



Ca y est le brun rentrait en Helvétie, ça devait bien faire deux mois qu’il était parti, sans doute plus en fait. Là-bas semble-t-il rien n’avait changé. Mais pour lui, tout était différent, plus attrayant.
Sa louve, sa femme. Celle qu’il avait redécouverte en rentrant de Geneve, celle qui savait faire parler son cœur pourtant d’habitude si froid, tranchant.
Profitant d’une halte en taverne il saisit le carnet à sa louve et y déposa quelques lettres …





Le 30 septembre,

Je remercie Cassis , Max et ma Louve pour ce voyage, la Bretagne en particulier c’était chouette !
Nous voilà sur la fin de notre voyage, demain c’est vide grenier, de la farine et des sacs de blé, on va bien s’amuser !

On a pas mal marché ces derniers jours, j’espère trouver un coin tranquille pour m’occuper de ma louve, elle toussait un peu hier. Je dois m’inquiéter pour rien ?
Voilà, le brun pense beaucoup à sa femme, mais aussi à ses projets pour Sion, et un peu plus large. Ça parle commerce dans ses dernières missives, mettre en place Eseld en autre.
Il parle « grand ménage » aussi ces derniers jours, de jeter les « détritus » !

Voilà que dire d’autre ….

« Da garan » ma louve, voilà c’est écrit sur le papier maintenant !

L’Amoroso



Il laissa le carnet glisser dans sa sacoche tandis qu’il reprenait le fil de la discussion.

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Melyana
Touraine.. Et tourne et tourne les Violons...*

La Blondinette toujours aux côtés de son Brun, marchait de bonne allure, un retour qui s'annonçait emplit d'une vie qui ne lui laisserait aucun souffle, mais il avait l'amour de leur chez-eux, et l'amour intense de l'un et l'autre..

Elle avait prit peur déjà de le perdre, elle savait qu'elle pouvait-être exigeante à la limite d'être casse-pied, mais Gyl s'était fait à l'humeur de sa Blonde, à son grain à elle. Elle avait envie de lui dire chaque seconde combien elle l'aimait, combien elle en était fière.. Mais elle ne voulait pas paraitre rébarbative.. Limite Guimauve!!

Un arrêt, une pause pipi obligatoire surtout quand on est une fille, elle avait besoin aussi de déverser son trop plein sur le parchemin, sortant son livre à souvenirs elle s'adossa à un arbre..





Cher Journal,


Voila quelques jours que je n'ai point déversé mon encre sur ton parchemin, mais tant de choses et surtout des moments magnifique en Terre Bretonne ne m'ont laissés que peu de temps..

Pour le résumé, enfin y en a des nouvelles quand même à citer alors..

Petit un : J'aime toujours autant mon Loup, enfin ça je le dis, l'écris et le cri partout, cet homme m'a vraiment prit le cœur et je sais que sans lui tout serait bien fade.. Je suis aussi si fière de lui de l'homme qu'il est, j'aime aussi le sentir en ébullition pret à abattre les montagnes Helvéte.. Peut-être une angoisse... Celle que le temps que l'on passera dans nos fonctions nous éloigne...


Petit deux : Ma rousse !! Ma rousse m'en a fait en quelques semaines, un mariage à la mode Bretonne arrosé à la sauce Chouchen, et le comble un bébé !! Hé oui un bébé!! Elle et son Max nous on fait un mixage des deux, et je me retrouve future marraine aux responsabilités de nounou quand le couple voudra un peu de calme.. Mon Loup en sera le parrain même responsabilité que moi par ailleurs !! Mais quand même Félicitation vous deux!!

Petit trois: On rentre chez nous, beaucoup de travail en avenir, mais de l'amour pour la Citée alors tout ira bien du moins je le souhaites.


Voila pour ce jour, j’essaierais de te tenir un peu plus informer mon cher antre à souvenir..

Mély.



Elle referma le précieux, et se leva il était temps d'aller récupérer les dernières choses et de repartir!



* Chanson de JJ Goldman : Tourne les Violons.

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Gyllaume
~~ Un nœud silencieux , Foule sentimentale* ~~


La rousse avait semble t il décidée de passer une nuit de plus à l’hôtel, tout frais payés par son homme surement !
Sauf que gyl et mely ils ont eu beau regarder ... il ont pas trouvés d’hôtel !
En fait ils ont rien trouvés du tout. Pour eux ce sera donc un feux de camp et une paillasse sous la charrette.

Et pour s'occuper ils se passeront le petit journal ... Tient 13 jours que le brun n'y avait pas écris ! Il allait se faire taper sur les doigts bientôt .





Le 13 octobre, sur un nœud, à mi chemin.


Pluie, légère brise, et arrêt non prévu !


Depuis notre départ de Tours tout se passe comme prévu. J'adore ces moments passés à deux, ses regards passionnés qu'elle m'offre, ..
Je luis écris souvent des petits mots, le dernier était même plutôt long. Je deviens guimauve ?

J'ai pas envie de décevoir mely. Dés qu'on arrive on s'installe dans la même maison.

On a pas mal de projets suite à ce voyage, faudra les prendre dans l'ordre et tout mettre en place. Est ce qu'elle appréhende ?
Bien sur je veux mettre ces projets en place, mais sans pour autant être absent auprès de ma femme.

On repart demain. Je suis toujours aussi fou d'elle c'est sur.


L'Amoroso



Il déposa le livre près de sa louve, ses main s'en allant caresser quelques une de ses mèches rebelles ...



* Alain Souchon

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Melyana
    ~ Les Voyages forgent la vie ~Le leur forgera leur amour ~


Ils avaient quittés Sion la veille, non pas comme leur voyage qui les avaient emmenés à l'autre bout de la carte, l'opposé de Sion même non ce voyage là était un voyage avec un but donner à manger à leur ville.. Et cela permettait à la Blondinette de se retrouver un peu avec elle-même beaucoup avec lui..

Elle avait fait des bourdes depuis leur retour, elle cherchait ses marques aussi, un voyage en amoureux n'est pas une vie dans une ville à deux avec chacuns ses opinions, ses aperçus de la vie .. Et hier avait été le pire de leur vie de couple .. Elle le sentait qu'elle l'avait trahit quelque part, elle s'en été voulu de suite.. Elle avait même aux regards cachés laissé quelque larmes trahir ce qui se passait au creux de son palpitant.. Mély qui avait fait un Mélo de sa vie, en un instant elle avait comprit qu'elle pouvait tout perdre et le plus dur le perdre lui..


Ouvrant le journal, celui qu'elle gardait précieusement dans sa besace depuis qu'il avait été commencé, elle laissa sa plume transcrire sa peine..





Cher Journal

Voila un bail que je n'ai pas pris le soin de coucher mes mots sur tes pages, j'aurais peut-être dû cela me permettait toujours d'avoir un point de chute, de me remettre dans mon état d'esprit, de me concentrer sur moi..

Hier j'ai trahis l'homme que j'aime, enfin pas trahit dans le sens que tout le monde pourrait penser, je l'aime bien trop pour un jour lui faire ce que je nomme d'abject le tromper.. Non je l'ai trahis dans le sens ou je ne lui ai pas tout dit sur mes idées notamment vis-a-vis de Max..

Mais tu le sais toi le gardien de mes souvenirs combien je l'aime Mon Loup, sans lui il me manque tout ce qui m'est necessaire à vivre, je sais que nous ne sommes pas séparés mais j'ai si mal de l'avoir blessé.. Oui j'en crève là d'avoir porté du tord à notre mariage, ça me rumine et m'empêche même de trouver le repos la nuit..

Enfin je sais le temps, et une fois les elections passées tout sera plus calme, les nerfs sont à vif, les actions prisent sur le feu..

Enfin voilà pour aujourd'hui je reviendrais plus régulièrement, tâcher de mon encre tes pages, au moins cela me permet de me vider l'esprit.

J'ajouterais juste quelque mots vers mon Gyl, "je t'aime mon Loup, je t'aime au delà de ma propre vie.."

Mélyana Valassi.



Elle referma le précieux, le calant à nouveau dans sa besace, prenant appuis sur le gros tronc elle porta ses yeux sur le lac de Lausanne.. Demain oui demain est un autre jour.. Ce soir est une soirée ou il faut se retrouver..

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Melyana
Quelques part sur un Nœud .. Pas trop loin de Sion mais si loin quand même..


Adossée à un gros chêne, jambes étendues, côtes de mailles qui grattouille le corps, elle se tortille la Blondinette, elle se tortille tant par le côté désagréable de ce machin tout en ferraille qui sent pas autre chose que la rouille, mais aussi par le fameux dilemme de sa Rousse, elle avait pas cessée de lire, relire et encore lire les missives, elle entendait aussi la voix si douce de sa rousse aux yeux gris qui s'éclatait l'ongle sur le fil fer de sa robe.. Et tout cela lui remuait la tête, le cœur et les convictions toute belles, toute fignolées et qui au final n'avait plus de sens sous ses mirettes de ciel délavé..

Elle ficha un brin d'herbe entre ses dents, petits mouvements d'orteils sous la grosse laine qui lui couvrait les jambes, fichtre pas idée d'aller faire un tour de nœuds et d'aller chatouiller du Savoyard en plein mois de Noël.. Pas idée d'être une bande d'allumées de la chope et de la connerie non plus..

Elle attrapa son antre à souvenirs, son gouffre de mauvaises humeurs, de petites joies éparses qui ont jalonnées ces derniers mois, le feuilletant, elle sourit parfois, se ferme à d'autre, les mois ont bien passés.. Amoureuse toujours mais sans son homme pour la réchauffer cette fois-ci, mais toujours sa rousse qui "reclute" l'herbe d'un Nœud mi-Savoyard, mi-Helvète allons savoir maintenant qui en détient les droits?!? Mais aussi d'un barbu cher à son cœur, un ami si fidèle qui ne l'avait pas laisser se jeter dans l'armée Bouclier des Alpes seule.. Elle sentait souvent sa main sur son épaule, son regard lui signifier en silence un "Je suis là.. Je ne te laisse pas.." Autre sourire de la Blondinette elle se sentait au fond pas si mal que ça.. Elle sentait cet air si pur lui prendre les poumons, un air qui se nommait Liberté!

Prenant plume et son fameux livre elle glissa la plume gorgée d'encre sur une page vierge..





Hey Journal!

Me revoilà tu vois et cette fois-ci dans un registre qui me convient cette foutue liberté qui me lâche pas et que je goute à nouveau comme je gouterais un fruit gorgé de soleil..

Je retrouve le bruit des sabots qui claquent, les feux de camps, les soirées autour du feu à scruter un ciel étoilé.. Certes il fait pas des plus chaud et je vais me chopper la mort avant de rentrer mais je m'en fiche je suis bien, pas enfermer et condenser dans un bureau à entendre un peu tout et n'importe quoi.. Je me suis oui bien planter dans mes rêves, j'ai rêvais d'un truc qui n'étais pas moi au final mais on doit rien regretter dans la vie il parait!

Bref je vais pas te la faire longue, ma Rousse à de la moise collée aux bottes, et faut que je vais l'aider à se décoller, enfin nos histoires de bonnes-femmes que seuls elle et moi on comprend.. On est fait du même bois ça désormais j'en suis convaincue..

A très bientôt !


Elle referma le livre, elle se devait d'aller chercher sa Rousse, et aussi son Barbu.. Un regard vers le ciel, une pensée s'envole pour son époux, un sourire et souffla "Si tu étais là tu verrais comme la vie est si douce avec cette liberté.. Da Garan.."
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Maxime
L'avenir ne nous dit jamais ce qu'il nous réserve...

Dans un coin de "La Tête Dure", il avait réussit on en sait comment, et lui ne le savait pas plus que vous, à subtiliser le grimoire de leurs aventures pour y inscrire quelques lignes de plus...



A tous les gens du futur,

Je sourit parce que je me rend compte que cela ne concerne plus seulement les nombreux descendants de Mely mais aussi les nôtres. A mesure qu'approche Noël, j'ai comme le trac, allez savoir pourquoi? Bref, une tension qui monte, un petit pincement dans les tripes... On va bientôt être parents et à cela... on pas du tout préparés!!! Il va falloir nous aider alala!

Beaucoup de choses se sont passés depuis la dernière fois, l'arrivée en Helvetie, la tentative de redressement de la ville, des sourires, des motivations et au final, une grosse déception. Tant de choses ont changés tant et si bien que je me suis laissé prendre au piège. Moi et ma nature d'optimiste éternel, j'ai foncé tête baissée pour mieux me décevoir.

Ce n'est la faute de personne sinon la mienne, j'ai vu trop grand pour ce que la ville avait a offrir, enfin c'est ce que je me dit. Bref, maintenant je suis ma rousse, Mely tu es avec nous. Je ne suit les affaires de la mairie que de loin, le nouveau avoyer a l'air de s'en sortir enfin, je ne sais pas, cela ne me concerne que si peu...

Pour finir, mes rêves vont ailleurs qu'une Sion en pleine forme, j'ai essayé de donner je me suis fait brûler les ailes. On tente ailleurs, vers la quête de liberté, je me rend compte maintenant, que je ne recherche que cela, vivre avec ma rousse dans la plus totale liberté avec une seule loi: tu viens nous chercher, tu nous trouveras et alors gare à toi!

Je rigole en écrivant cela, l'avenir est traitre et on verra ce qu'il nous reserve. Dans tous les cas, je vous dit kenavo...

Et que le vent gonfle vos ailes!
Maxime

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Melyana
Tomber dans ses yeux.. Tomber comme une larme à la fin de l'Histoire.. *

Assise comme à son habitude près de l'âtre dans une taverne de sa Citée, l'ennui la pesait, et même la vie qui s'agitait en son creux n'arrivait pas à la rendre joyeuse.. La Blondinette s'ennuyait bien profond et l'envie d'action devenait une urgence.. Les projets s’amoncelaient, elles étaient toujours à deux unies quoiqu'il arrive, le seul réconfort de la Blondinette plus que perdu en ces temps lourds...

Elle se leva doucement, la rage de tout détruire lui faisant trembler le bras, elle tournait comme une bête dans sa cage, elle fulminait de cette absence cruelle sans un mot depuis 7 longs jours.. Elle se demandait si ce silence n'était pas une demande de partir.. Une envie pour lui de mettre un terme à leur histoire... S'étaient-ils perdus comme elle le pensait?!? Un amas de question qui envoya valser son bras au travers de la table faisant éclater sur le sol godet et assiettes.. Un foutoir sur le sol, comme le foutoir de sa vie et de sa tête oppressée par les questions..

S'approchant de la fenêtre, le bleu délavé de son regard se portant vers les étoiles, elle en avait déjà fait des choses mais rien n'avait réussit à éveiller un tout en elle, sauf peut-être cette histoire qu'elle sentait au bout de la course.. Se trompait-elle?!? Elle n'aurait su répondre et même les astres n'auraient pû lui apporter la clé à ses questions..

Un retour sur le tabouret, le séant qui se pose, elle se verse un godet de liquide translucide seul l'odeur forte pouvait dire que cela contenait de l'alcool.. Elle attrapa son bouquin l'ouvrant elle glissa son regard sur les mots, avant de se saisir à son tour de sa plume..




Cher Journal,

Tu vois ce soir j'ai l'envie de tout foutre en l'air, de me dire basta je m'en vais et pourtant je n'y arrive pas..

Suis-je une faible?!? Je ne pourrais te le dire, rien ne vient me répondre.. Je sens que la vie et mes rêves s'échappent entre mes doigts comme le sable fin d'une plage déserte..

Pourquoi? Pourquoi je m'attache à mes souvenirs, que je ne veux aucunement les lâcher? Ai-je si peur de larguer les amarres et de perdre mes derniers repères? Es-ce cet amour toujours aussi fort qui me lie à lui mais que je sens partir à tire d'ailes? Tu vois mon esprit est perdu, mon être est en perdition...

Cher journal.. Je demande juste à trouver enfin la clé à mes questions.. Es-ce tout simplement lui qui me les apportera?

Mély..


Elle referma le livre, rien à ajouter de plus à ce pan de vie qui la faisait cruellement souffrir..


* Tomber dans ses yeux : Les amants de la Bastille 1789.
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Melyana
L'amour ne vaut pas la durée.. Il veut l'instant et l'éternité..*

Assise au coin du feu comme tout les soirs, guettant sans même sans rendre compte le bruit particulier d'une porte qui s'ouvre, levant le regard avec un soupçon d'impatience quand elle entend un arrivant, parfois un grain de déception vint ternir son regard délavé, mais elle avait tôt fait de donner le change à ses amis de soirée..Par un sourire, par un éclat de rire même.. Par cette lueur de complicité dans les yeux qui s'allume en retrouvant ses complices du soir..

Elle se devait la Blondinette d'apprendre à vivre un peu plus sans lui.. A couper ce cordon qui les liaient depuis quelques mois désormais, à être moins sous la coupe de l'amour qui se voulait exigence suprême.. Se levant doucement de son tabouret, un instant elle aperçut son reflet, se stoppant elle contempla ce ventre qui se dessinait en une rondeur de demi-lune, elle posa sa main doucement presque tremblante sur ce ventre qui était bien le sien, elle ne réalisait pas trop qu'il y avait dans cette alcôve maternelle l'enfant qui serait son futur, celui qu'elle va devoir veiller, choyer et aimer au delà de tout..

Un soupire s'arracha entre ses lèvres, avec raison elle se servit une tisane mentholée, avant de revenir vers la table ou luisait une lanterne à la flamme vacillante, elle sortit son précieux ses doigts parcourant le cuir, puis l'ouvrant avec cette délicatesse non feinte, elle y glissa les mots comme une délivrance




Cher Journal,

Ce soir je l'ai vu, ce soir en moi s'est à nouveau éveillé la flamme de cet amour qui me consume, je sais que l'amour que je lui porte je ne pourrais jamais le porter à aucun autre, je sais que si un jour l'histoire s'achève je ne pourrais plus donner à un autre cette ardente passion.


Mais trêve de parler de mon histoire d'amour, ce soir on resserre les rangs, un peu de feu de camps pour changer le cours d'une vie monotone, retrouver les compagnons de route, retrouver les soirées à chahuter sous les étoiles.. Pour quel plaisir?!? Juste celui d'être ensemble et de se dire advienne que pourra !

Sinon que te dire de plus, si ce n'est que j'ai la trouille de ce qui bouge en mon creux, c'est que ça commence à drôlement se voir et bizarrement ça me flanque non pas la nausée mais la peur de pas y arriver, bref je verrais quand j'entendrais son premier cri, il parait que l'instinct maternel vient sans même que l'on apprenne!

Voila pour ce soir.

Mély.


Elle referma son précieux, le rangea avec précaution dans sa besace puis se cala dans son tabouret pour savourer la douceur de son breuvage.



* Friedrich Wilhelm Nietzsche
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Maxime
Il est libre Max'

L'armée n'était pas encore partie, il était donc dans son repère, devant le feu de cheminé et une chope à la main. Il contemplait les flammes d'un air pensif, réfléchissant sur son passé, puis leur passé commun et enfin leur avenir... Tant de choses, tant de temps, des souvenirs poignants, de ceux dont on pleure encore et encore même des années après, et d'autre joyeux, ou l'on rit alors qu'on connait chaque lettre de la plaisanterie. Pour le moment, il pensait aux disparus, dont un en particulier.

Il avait été témoin du retour d'un homme sensé être mort aussi il ne pouvait s’empêcher de penser... Mais à chaque fois, il soupirait et se faisait une raison, celui auquel il pensait avait accepté sa mort, une fin lente et douloureuse qu'il n'avait pas été en mesure d’empêcher. Tout en pensant, il prit le vieux livre qu'il avait réussit à dérober à Mely, d'ailleurs il ne savait même pas comment il arrivait encore à le lui subtiliser...

Une plume, de l'encre et bientôt le bruit du papier qu'on gratte entrecoupé de silence et de chopes remplies puis vidées.




A notre famille du futur,

Mely, j'ai lut ce que tu avais écrit et, je suis furieux. Pas contre quelqu'un mais simplement parce que je ne peux pas te dire que je te comprend ni que je compatis. On a tous connut quelqu'un qui a perdu la vie, on a tous connut la douleur lié à cette disparition, pour cela je peux dire que je te comprend, ça fait tout simplement mal.

Je ne vais pas te ressortir la légende des retours, tu l'as déjà entendue et cela ne servirais qu'à te remettre dans l'état d'hier. Bref, je te souhaite un bon courage, cela ne doit pas être facile.
Sinon tout va bien, noël approche et je ne sais si c'est un effet de l'hivers ou du manque de soleil mais je me plonge dans mes souvenirs. Ce voyage en Bretagne ou à La Rochelle, on avait bien rit et but ces jours là hé hé!

Je ne sais pas ce que devient Louny, notre fils adoptif. Il est partit en voyage, bon il nous avait prévenu, mais il n'a donné aucunes nouvelles du voyage. De plus, ce gredin est revenu et depuis qu'on est à Sion on ne le voit plus en taverne ni en halle... Je m'inquiète un peu, Cassis aussi je pense.

J'organise un jeu en halle aussi! Et oui, je n'ai pas tenu mes engagements, je continue à m’intéresser à l'animation, c'est plus fort que moi. Peut-être que j'aime faire mon numéro hé hé! Enfin, ça marche bien, apparement ça a du succès.
Oh! Et j'ai entendu un air assez marrant l'autre jour, si bien que je l'ai dans la tête tout le temps... Ca commence par "Il met de la magie mine de rien dans tout ce qu'il fait, il a le sourire facile même pour les imbéciles" et puis "il est libre max''

Bon allez, je laisse la plume à d'autre, je pense que j'en ai assez dit...
Maxime


Sa griffe apposée à l'ouvrage, il rangea le tout et repris sa contemplation du feu. Ses souvenirs recommencèrent à affluer et cela l’énerva ce qui le fit ranger la chaise et la bouteille de chouchen. Il attrapa le livre et sortit afin de le remettre dans la besace de Mely' après avoir murmuré:

Tu en aurais rigolé toi Bearach!

Un lien est caché dans le titre...

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Melyana
    Les expériences douloureuses de notre passé contribuent à forger ce que nous sommes aujourd'hui.*


Elle était assise dos contre un vieux chêne, majestueux et protecteur malgré son allure décharnée de par l'hiver venant déposer son blanc manteau sur les paysages environnants.. Il y avait dans ce paysage le noir et le blanc, la mort et la vie.. La mort d'une nature qui renaîtra de ses cendres aux premiers chants des oiseaux de printemps.. La vie au creux du ventre de cette blonde aux yeux délavés..

Les yeux rivés sur ses collines aussi blanche que le paradis, du moins c'est ainsi qu'elle concevait le paradis, elle se perdait dans les méandres de son esprit.. Son passé qu'elle pensait mort..Et son avenir qu'elle pensait vie..
Et hier tout avait basculé, le bateau de ce qu'elle avait mit tant de temps à construire vivait sa tempête et était soulevé par les violents assauts du désarrois..En un bref instant, en un seul regard qu'elle avait croisé elle avait comprit que plus rien ne serait comme avant.. Sauf l'amour qu'elle à l'encontre de son mari elle savait cet amour fou mais survivrait-il a ce qu'elle allait lui annoncer ?!? .Elle avait la peur de lui dire que l'homme qu'elle avait aimée de par le passé.. L'homme qu'elle avait pleurée en le mettant en terre.. L'homme qu'elle s'était longuement reproché d'avoir tué..Était quelques mois plus tard bien en vie ..

Elle jeta une pierre, un peu au hasard, sa colère voulait sortir et hurler.. Elle avait tant d'émotions qui venaient lui brûler les entrailles.. Peine.. Joie.. Colère.. Peur..

Attrapant son précieux, elle l'ouvrit un regard pour le mot de Max, elle ne comprenait jamais comment il lui subtilisait le précieux, elle sourit de ses mots, elle se devait de penser au jeu proposé mais son esprit était si loin, si perturbé qu'il n'arrivait pas à se concentrer sur autre que l'objet de son tourment..




Cher Journal,

Me revoilà à nouveau vers toi, mais ce jour rien ne va plus.. Je me sens perdue, et j'ai aussi affreusement peur..

Tu me diras mais que racontes tu?!? Je dis simplement que hier il m'est arrivé quelque chose que jamais je n'aurais cru possible..

Je n'ai jamais cru aux histoires qui terrorisent les enfants, les histoires qui disent que les morts reviennent nous hanter quand ils ont des regrets..Le mort d'hier n'en est pas un.. Le mort que j'ai enterré n'était pas celui que je croyais.. Le mort que j'ai pleuré n'était pas l'homme que j'ai aimé..

Et tu me diras mais n'as tu dont pas perdu la tête Mély?!? J'y ai cru un instant, j'ai cru que le Fendant me faisait tourner boule, mais je n'ai pas rêver sa présence, ni le son de sa voix et encore moins la tête de son frère..

Et tu enchaineras sur mais de quoi parles-tu Mély?!? Je te dirais simplement que je parles de Richter, un homme que j'ai beaucoup aimé.. Que je pensais avoir carbonisé comme un jambon sur le feu dans la maison que nous partagions.. Oh non je ne l'ai pas carbonisé parce que j'en avais envie cela était un regrettable accident.. J'ai même était enterrer un corps que j'ai retrouvé dans ma chambre en pensant que cela était lui.. Et là il revient .. Moi qui est mit du temps.. Moi qui me suis soignée avec la douceur de celui que j'ai épousé.. Celui que j'aime bien entendu du plus profond de mon coeur...

Et là tu me diras.. Mély pourquoi alors es-tu perdue?!? Tout simplement parce-que cette histoire n'a pas eu son mot de fin.. Ce point que l'on met au bout d'une phrase, cette page que l'on tourne quand tout est dit.. Car rien n'a été dit.. Et l'incompréhension comme un venin au creux des veines vient me ronger.. Je ne veux pas perdre Gyl.. Je ne veux pas perdre la famille que nous avons batie.. Mais je veux juste comprendre ce qui s'est passé.. Comprendre comment il a pu me mentir .. Me faire souffrir de sa mort?!? Enfin je demande pas la lune juste cela..


Voila mon tourment, je te les distillent sur le vélin pour mieux m'en échapper, pour moins en souffrir.. Mais cela ne durera quelques grains de sablier pour mieux revenir me hanter..

Mély.



Elle referma le précieux, elle avait tant encore à écrire mais elle n'y arrivait pas, enfin pas encore à tout dire.. Elle posa sa tête sur le bois rugueux s'échappant un instant de ce marasme..

T'es pas dans la moise!
Hein?!? Quoi?
T'es pas dans la moise ma folle!
Mum te revoilà conscience cela faisait une paye que je ne t'avais pas entendue!
Tu sais que je suis jamais loin..
Surtout quand ça va mal ça j'ai remarquée
Aussi dans les moments heureux!
Ouep ben là c'est pas de l'heureux que j'ai alors oust!
Non pas oust ! Je vais te dire Mély une simple chose .. Réfléchis bien à ce que tu vas faire. Ne gâche pas tout..
Qui te dis que je vais gâcher quelque chose?!?
Ton caractère emporté ou empoté au choix!
Dégage conscience!!

Et le silence revint, elle se sentait à nouveau ridicule d'avoir parlée seule sentiment qu'elle avait à chaque réveil de sa conscience, petite voix qu'elle seule entendait et qui la faisait pour une folle...Se levant elle s’époussetant elle reprit la peau qu'elle avait étalée sur le sol avant de filer rejoindre la Troupe au moins la bas elle ne délirait pas toute seule..



*William Glasser
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Melyana


Un nœud une nuit sans lune et des étoiles pour scintiller de leur beauté si particulière..Et la Blonde était toujours aussi rêveuse.. Elle voulait s'échapper d'un monde qui n'était plus que tourments et questionnements.. La fuite en avant course effrénée vers une liberté à la saveur si sucrée.. Un rêve... Songe si précieux.. Si douloureux que cette liberté de vie et d'expression sans jamais avoir la crainte de briser le cœur des autres..

La fin d'un temps, et la vérité au bout de cette route poussiéreuse à souhait..Elle savait bien qu'entre ses doigts se tenait toute sa vie, qu'un faux pas la conduirait droit au précipice du néant.. Elle savait bien qu'elle pouvait tout perdre et pourtant..

T'es perdue la ptiote?

Un sursaut cette voix pour une fois n'était pas celle de sa conscience mais bien une voix humaine et cahoteuse .. Une voix d’outre tombe et une présence qui lui glaça les sangs.. Posant une main comme dans ses reflexes sur son pommeau elle fixa l'étranger sans âge.

Vais pas de manger rassure toi! Je suis un simple voyageur qui écume les chemins.

Froncement des sourcils, la méfiance à son paroxysme, elle s'était éloignée du camps.. Elle n'avait pas de secours à attendre de la part de ses joyeux drilles..

Mum suis Mély, voyageuse aussi enfin cette fois-ci avec mes compagnons d'armes.

J'ai vu oui je te vois souvent et souvent seule et le nez perdue dans les astres.. Tu as des tourments?

Levant le nez vers l'étendue de points blanc, le souffle chaud s'échappant de ses lèvres entrouvertes laisser passer une fumée blanchâtre dans l'air glacial..

Oui j'en ai et j'ai peur de tomber..

Tomber? Je pense que tu parles de tomber mais pas dans le sens de se casser le nez mais dans le sens tout perdre..

T'en sais des choses toi! M'enfin j'voudrais jute que cette nuit dure une éternité..J'aimerais partir avec le soleil vers d'autres rives plus chaudes, que mon coeur s'enrobe de douceur et se ferme aux tourments qui me vrillent..

Tu ne peux pas échapper aux tourments ils font que ta vie soit ce qu'elle est.. On se construit en tombant et en se relevant Mély, ce qui ne te tue pas te rendra plus forte.

Il est vrai oui.. Mais je dois affronter mes tourments pour grandir avec eux mais si je ne veux pas affronter que deviendrais-je?

Rien Mély tu ne deviendras rien qu'un corps bourré de regrets..

Un soupire s'échappa de la bouche de la Blondinette, le vieux avait raison elle se devait d'affronter pour ne pas finir pleine de regret, se tournant à nouveau elle se retrouva face à un arbre la laissant un instant interdite, avait-elle rêvée la présence de cet homme?!? Elle secoua la tête, prenant son précieux, un regard pour lui voilà un autre soir ou elle ne noircira pas ses pages, ce soir il y avait quelque chose de différent dans l'air, ce soir elle devait faire face..

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Maxime
9 fois à terre, 10 fois debout!

La porte de la taverne s'était ouverte en claquant, un homme était entré, les bras replié contre son ventre, tentant tant bien que mal d’arrêter l'hémorragie. Il serrait les dents, dur au mal, et à force de chercher, trouva du fil et une aiguille de tisserand égaré par là quelques jours plus tôt. Puis, méticuleusement, ses dents toujours serrées, son souffle rauque se faisant entendre parfois, il recousait ses blessures.

Ce n'était pas la première ni la dernière fois qu'il se faisait ainsi poutrer mais chaque fois laissait ses traces. Une fois les trous fait par ces pleutres recousus, il effaça toute trace de son passage sanglant puis très lentement il sortit l'objet relié de cuir qui était là on ne sait comment.




A ceux qui liront dans le futur,

J'ai sans nul doute déjà du vous raconter l'histoire de nos batailles dans mon futur mais dans votre passé... Bref, c'est assez compliqué hé hé! Et bien je vais la conter sur ces pages, la fois ou nous étions trois contre toute une armée.

Ce matin, s'est déroulé un combat mémorable, ils étaient toute une armée contre nous, trois pauvres défenseurs. Sur les remparts, on savait notre fin arriver sous les traits d'une armée. Le combat a duré pas mal de temps, on était bien décidé à vendre notre peau aussi cher que cela se pouvait!

Au final, ils eurent raison de nous, et ma pauvre rousse, Guisan et moi même furent laissés pour mort. Ces pleutres ne savent pas tuer, des amateurs! Ils ont frappé comme des brutes, leur honneur est d'autant plus bafoué qu'ils ont osé frapper une femme portant la vie!

Au final, je suis en rémission, mes blessures sont telles que j'en ai au moins pour un bon moins et demi. Alors, puisque les elections sont en cours, je me suis présenté, une nouvelle fois à la mairie hé hé! Il y a Elvy et un autre homme se faisant appeler W, je souhaite que les deux plus mauvais perdent...

Maintenant, il faut que j'aille chercher ma rousse, j'espère qu'elle va bien.
Max'


Il se leva très lentement, laissa l'ouvrage sur la table, il lui semblait bien que le livre apparaissait au bon endroit au bon moment aussi il ne s’inquiétait pas du bon retour du libre. Puis, il sortit en faisant bien attention de ne pas bouger trop vite.

Que le vent gonfle mes ailes comme disait l'autre...
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