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[RP] Etape du Maine, ou quand la troupe s'arręte enfin.

--Rifkin


[Dans un campement sur la route menant à Mayenne]

Ils pourchassaient. Ils les retrouveraient. Ils les tueraient tous.

Ils arrivaient.

L’heure était proche ou ils se retrouveraient, ou il ferrait payé à la guerrière rousse son audace. Il caressa doucement son genou douloureux, il se souvenait encore de la douleur lorsqu’elle y avait enfoncé sa lame, sa propre lame, sa chère Invidia. Rage, il n'était que rage, elle le lui paierait.

Un regard au colosse qui dormait de l’autre coté du feu de camp. Il lui enviait un peu la façon dont il avait de s’endormir comme une masse d’un coup comme s’il venait de se faire assommer. Mais il ne s’y trompait, il savait que Jean-jean gardait constamment ses sens en éveil, même lorsqu’il dormait.
Dormir, y arriverait-il ? Ils étaient si proches, ils avaient presque l’impression qu’il pouvait les toucher, il s’agita serrant sa lame chérie dans sa main, il s’imaginait déjà…


Dort Riri ! Demain ils seront à nous !

Jean-jean venait de faire claquer les mots. Malgré ses yeux toujours clos et son apparente immobilité, il avait senti son excitation, son énervement. Pour une fois ce n’était pas sa petite voix qui l’avait rappelé à l’ordre.

Oui, j’dort déjà !

Il s’allongea, ferma les yeux et se força à ne plus bouger, tandis que son esprit encore en ébullition continuait toujours d’imaginer les délices et tourment qu’il leur ferrait endurer…
….


……..

Elle était à sa merci, la guerrière rousse était à sa merci. Allongée sur le sol, les mains liés dans le dos, elle le regardait avec colère, mépris, et rage tandis qu’il s’avançait serrant sa lame dans sa main. Il adorait cet instant. Cet instant juste avant. Ce moment ou tout était encore possible. Ce moment ou il imaginait ce qu’il allait faire, comment il allait le faire. Ce moment ou il visualisait sur le corps les lignes qu’il tracerait avec sa lame, après l’avoir fait sienne.

Nous voici enfin réunis, toi et moi… -son sourire s’étira encore tandis qu’il avançait vers elle sa lame dans la main- Tu vas voir ma jolie, je vais bien m’occuper de toi. Il s'arreta un instant, deshabillant du regard la guerrière, avec un petit sourire en coin - C'est que je n'ai pas oublié notre dernière rencontre, j'ai du plaisir à te rendre, c'est la moindre des politesses .

Il éclata de rire, d’un rire dément, la prunelle de ses yeux se fit plus noire, plus sombre rendant encore plus terrible l’éclat démoniaque qui brillait dans ses yeux à cet instant.

La rouquine ne pouvait rien dire, le bâillon sur sa bouche l’empêchait de parler, mais vu l’éclat de rage qui brillait dans ses yeux, il était facile de deviner ce qu’elle lui aurait dit…


Mon Rifkin, elle n’est pas encore à toi *murmure à peine entendu de sa petite voix*
Elle va l’être bientôt. * sourire carnassier, sadique*
Oui bientôt mon Rifkin, mais pas maintenant ! *voix apaisante, plus réelle mais inquiète *
Comment pas maintenant ? Regarde elle est là devant moi les pieds et poings liés. *explosion pleine de rage et d’incompréhension*
Ce n'est pas aussi simple mon Rifkin. Mais ça se passera peut être ainsi… * murmure plein de sous entendus et de promesses*

Il n’eut pas le temps de répliquer à sa petite voix, la guerrière rousse, venait de lui donner un coup de pied dans le mollet. Il avait détourné un instant son esprit de la rouquine et elle en avait profité…
…..
…..
Aieeeeeee !
….
….
Il se redressa de l’endroit ou un instant plus tôt allongé en se tenant le mollet. Ou était-il ? Le feu, Jean-jean, les chevaux…il reprenait pied avec la réalité !

Pionce ou j’te bâillonne !

Le coup de pied venait d’un Jean-jean perdant patience, en essayant tant bien que mal, de prendre du repos près d’un Rifkin qui passait son temps à marmonner et à bouger dans son sommeil…

Tu rêvais Mon Rifkin…j’ai essayé de te le dire *murmure apaisant de sa petite voix*
Je rêvais…*déception dans la voix tandis qu’il se rallongeait*
Dort mon Rifkin, ton rêve se réalisera.*murmure doux, envoutant *
Oh oui. Je l'aurais un jour. Je l'aurais...

Et cette fois, il s’endormit dans un sommeil sans rêve, un sourire aux lèvres en sachant que l’instant des retrouvailles arrivait.

Ils pourchassaient. Ils les retrouveraient. Ils les tueraient tous.
Enored
La rouquine marchait aux côtés de la petite fille brune qui avait fini par la suivre. Le vent soufflait en brises légères autour d'elles. Étrangement, sans comprendre pourquoi ni comment, la pirate apprécia ce moment. Peut-être parce qu'en Edonice elle retrouvait des gens qu'elle appréciait, des gens auprès desquels elle avait combattu par le passé. En Edonice elle voyait par moments Guillaume, à d'autres Félina et le bleu métallique de Cassandre quand elle était en colère.

Cassandre ... la rouquine serra les poings, elle n'avait qu'une envie briser cet patience et cet amour dégoulinant dont tout le monde l'entourait et lui mettre une bonne paire de claque. Stoirmeacha ! la tempête est là, elle veille, elle sommeille et se réveille. Coup de vent plus violent. Réveil de l'instinct. Le danger est là, pas loin. Plus le temps d'attendre. La pirate prend la main de la fillette et s'engouffre dans l'échoppe d'un forgeron qui la regarde avec des yeux ronds.


M'sire forgeron va m'falloir plusieurs choses et vite : d'abord tester vos lames.

Elle attrapa une dague, regarda autour d'elle et ficha l'arme dans une poutre. La lame passa à quelques centimètres de l'oreille de l'artisan.

Très bon matériel. J'vous la prend. Il m'en faut deux autres comme celle ci. Et ... Un regard vers Edonice à qui la pirate sourit. J'crois qu'ta mère va m'en vouloir à mort ... enfin ... pour l'éternité ce s'rait plus juste elle m'en veut déjà à mort La pirate regarde le forgeron et plonge ses yeux verts dans les siens. Il me faut une épée courte, solide, légère pour la jeune fille ici. Me r'gardez pas comme ça c'est une question d'vie ou d'mort. Pour vous surtout. J'vous laisse une heure. Dans une heure, elle sera prête, et ... vous s'rez largement payé, pour votre ouvrage et votre silence.

La rouquine attrapa les trois dagues, en glissa deux à sa ceinture et une dans sa botte. Se dirigeant vers la sortie de l'échoppe, elle se retourna une dernière fois.

Au travail ! j'suis de retour dans une heure ... non finalement ... vous avez une arrière court ?

Signe affirmatif de l'homme qui désigne une porte du menton. La rouquine entraine la fillette dans l'arrière court et referme la porte derrière elles.

Prête pour ta première leçon petite Rastignac ?

Au fur et à mesure de la leçon, la pirate s'étonna de l'adresse de la fillette, adresse alimentée par la rage envers celui qui avait rendu sa mère telle qu'elle était. Elle avait l'instinct de Guillaume et Félina mélangés au côté réfléchit de Cassandre. Si elle restait à ses côtés, Enored savait qu'elle pourrait faire de l'enfant une guerrière redoutable.

Quand le forgeron poussa la porte qui menait de son établis à la court, ce fut Edonice qui réagit et la dague de l'enfant se planta juste à coté de l'épaule de l'homme, le frôlant au passage. La rouquine applaudit tout en s'excusant auprès du pauvre forgeron. Elle lui lança une bourse bien rebondie et il leur permit de rester le temps qu'il faudrait. La rouquine le remercia d'un signe de tête en prenant l'épée qu'il venait de terminer, se tourna vers Edonice. En quelques mouvements de poignet elle testa l'arme qui semblait solide


Il faut qu'on te trouve un petit baudrier pour l'attacher. La rouquine s'agenouilla devant l'enfant et tendit la lame à l'enfant Veille sur elle comme sur ta propre vie et elle saura être ton amie la plus fidèle. Les dagues, les batons c'est utile, mais l'épée c'est le prolongement de toi même. C'est ma mère qui m'a donné son épée à sa mort, j'doute que la tienne fasse de même un jour. Elle est différente et ne peut te protéger en ce moment comme elle le devrait. Alors accepte celle-ci de moi comme ça tu sauras te défendre et ... venger ta maman.
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Renoan
Renoan se laissa soigner, regardant pensivement Cajoline à ses genoux. Il était heureux avec elle, il l’aimait, elle s’occupait de lui, de ses enfants, la vie aurait été si belle sans les brutes qu’ils fuyaient.
Cajoline réussissait à calmer le caractère emporté de Renoan, elle l’apaisait.

Lorsqu’elle eut terminé, elle leva son visage vers lui, il lui prit entre les mains et, se penchant posa son front contre le sien pour lui murmurer :
« Merci mon amour, je t’aime. » Avant de déposer sur ses lèvres un doux baiser, bientôt suivi d’autres plus passionnés, ébauche d’une étreinte qui les emmena sur une vague de plaisir dont ils goutaient chaque instant.

Repu d’amour, ivre de plaisir, Renoan sombra doucement dans un sommeil réparateur, tenant sa bien-aimée serrée dans ses bras.
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--.henri.saint.segnan
Henri écouta les explications de la Crapule. Un simple petit voleur terrorisé. Bien entendu qu’il n’allait pas le tuer, pas pour ça. Son épaule, blessée lors du combat avec Jeanjean commençait à lui faire mal et il ne pourrait longtemps garder cette position bien longtemps.

Il n’eut pas d’autre choix.


La Crapule, c’est pas un nom ça !

N’attendant pas la réponse de son voleur, il lui décocha un coup sur la nuque avec la garde de son épée.

Assommé, la Crapule glissa à terre, comme un sac de chiffons.

Henri lui détacha sa ceinture et lui lia les mains dans le dos, avant de l'attacher solidement au pied du lit.


Bon je sais pas ce que je vais faire de toi, mais pour le moment, faut que je dorme, alors tu bougeras pas et si Eno rentre, ben t’as intérêt à t’expliquer vite.

Il se recoucha, le sourire aux lèvres, en pensant à la réaction de sa belle, lorsqu’elle verrait la crapule.

--La.crapule


La Crapule, c’est pas un nom ça !

Bien sur que c'était pas un nom mais il savait plus le sien et ... plus rien. Une douleur dans la nuque et plus rien. Elle l'avait pas sentie venir la Crapule. Pas senti venir le coup. C'est vrai qu'elle était fatiguée la Crapule, fatiguée de voler.

Et puis plus rien jusqu'à ce que la crapule soit réveillée par des ronflements. Elle avait l'impression d'avoir du plomb sur les paupières la crapule et la tête prise dans un étau. La crapule essaya de bouger, mais elle était attachée au pied d'un lit. D'habitude c'est elle qui ficelait les gens pour les voler et le voilà lui attaché ... Une phrase lui revint en tête.

Bon je sais pas ce que je vais faire de toi, mais pour le moment, faut que je dorme, alors tu bougeras pas et si Eno rentre, ben t’as intérêt à t’expliquer vite.

Rêve ou réalité ? Avait il vraiment entendu cette phrase ? Des pas dans l'escalier et d'un coup la crapule espéra que ces pas n'appartiennent pas à cette 'Eno'.
Edonice
Edonice avait suivi la pirate sans trop réfléchir. La guerrière lui faisait peur en même temps qu'elle l'intriguait. Son père dont elle ne se souvenait plus guère devait lui ressembler et si samère lui avait fait confiance pendant tant d'année, c'est qu'elle ne devait pas être si mauvaise. Et de toute façon, il lui fallait bien l'aide de quelqu'un ...

L'enfant suivit la guerrière et en très peu de temps elle se retrouva à lancer des dagues. Elle mettait dans l'exercice toute l'intelligence qu'elle avait développé en travaillant avec les Grands au Conseil mais aussi cette rage qui faisait la force des Rastignac.

Edonice c'était donné comme but de tuer les deux hommes qui avaient brisé sa mère, et la petite avait pour habitude de suivre les combats qu'elle avait décidé de mener.


Son dernier lancé manqua tuer le forgeron et l'enfant se promit plus de prudence lorsque la pirate lui fit un cadeau auquel elle ne s'attendait pas.

Alors accepte celle-ci de moi comme ça tu sauras te défendre et ... venger ta maman.

L'enfant adressa un sourire qui aurait surement fait frémir une autre que la pirate. Il n'y avait aucune trace de joie dans ce rictus mais la joie de la vengeance qu'elle allait pouvoir mener.Froidement elle répondit :

"Un jour je tuerai ces deux hommes et tous ceux responsable de l'enlèvement de maman. Je la protégerai comme elle l'a fait lorsque j'étais enfant."

Edonice savait que cela impliquait peut-être la mort de son père. Elle devait savoir dans quelle mesure il était encore lié avec son second, la grande brute.

"Merci pour l'épée. J'en prendrai soin et si Aristote le veut bien, elle en tuera plus d'un..."
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Enored
"Merci pour l'épée. J'en prendrai soin et si Aristote le veut bien, elle en tuera plus d'un..."

La rouquine hocha la tête, l'état d'esprit de l'enfant était bon malgré tout ce qu'elle avait subit ... malgré ou grâce à ? qu'importait après tout. Elle montra à la petite Rastignac les premières passes les plus importantes et lorsque la lumière commença à changer, elle décida que la leçon avait assez duré. Toutes deux avaient besoin de repos.

Sur le chemin qui mena à l'auberge, la pirate promit à l'enfant d'autres leçon pour qu'elle puisse effectivement venger sa maman. Puis elle ne prononça plus un mot jusqu'à ce qu'elle se retrouve sur le seuil de la chambre d'Edonice qui semblait ne pas vraiment avoir envie de pousser la porte. La rouquine le fit à sa place et vit l'Ecossais endormis aux côtés de Cassandre, elle referma doucement.


L'Ecossais est là, il veille sur ta mère. Je pense qu'il ne t'en voudra pas si tu lui empreinte sa chambre le temps de prendre un peu de repos mais ferme bien derrière toi.


La rouquine salua l'enfant et poussa la porte de la chambre qu'elle partageait avec Henri et ce qu'elle vit manqua de la faire éclater de rire. Sur le lit, Henri dormait profondément, à ses pieds, un homme attaché. Mais que c'était-il passé ... elle s'approcha de l'homme, s'accroupit devant lui et fut bien tentée de tester une de ses nouvelles dagues. Dague qui passe de la botte à la main et menace l'homme juste sous la pomme d'adam

Alors on me dit tout et vite ! Qui tu es ? Qu'est c'que tu fais là ? Pourquoi ? Quelqu'un t'envoie ? Attention si les réponses me plaisent pas tant pis pour toi.
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--La.crapule


Les pas sur le pallier s'étaient vite transformés en torture, s'arrêtant, repartant, s'arrêtant plus loin pour revenir ensuite. Une torture morale pour la crapule qui s'attendait au pire.

La crapule poussa un soupire de soulagement en voyant une femme entrer. Mais très vite, l'angoisse reprit place dans l'esprit de la Crapule. A la façon dont la rousse s'approchait, elle comprit que sa vie ne valait plus grand chose. Une rafale de questions posées avec une dague sous la gorge. La crapule tenta de déglutir avant de répondre et sentit la pointe de la lame appuyer un peu plus sur la peau de son cou. Elle lâcha de sa voix roque.


J'suis La Crapule, on m'a jamais appelé autrement. J'suis venu là pour vous voler. Personne m'envoie je travaille seul. Et si mes réponses vous plaisent pas ben tant pis pour moi.
Cajoline22
Elle reposait comblée la tête doucement posée sur le torse de son bien aimé, entourée de ses bras protecteurs.
Le sommeil l’emporta rapidement sans qu’elle s’en rende compte pour la conduire vers un sommeil qu’elle aurait souhaité paisible et calme….

Soudain un froid glacial puis une main sur sa bouche, elle ouvre les yeux brusquement sous l’effet de la terreur qui l’envahit, et de nouveau la chaleur, la chaleur d’un corps qui s’abat sur le sien et la panique s’empare d’elle.
Ses mains tâtonnent de chaque coté de son corps sur le matelas, ne rencontrant que du vide….rien…la peur se transforme en panique, une panique viscérale, terrifiante….

Ce corps sur elle...ce souffle dans son cou, cette main sur sa bouche…elle sait ce qui va advenir d’elle, elle le sent tout contre elle…elle essaye de bouger de se débattre mais il est bien plus fort qu’elle, il la maintient fermement, elle ne peut rien faire…
Une pluie de mains sur son corps, possessives qui écartent ses vêtements, des mains avides qui parcourent son corps….elle frémit de dégout…elle n’est plus maître de son corps…
Elle le sent, bientôt il s’emparera d’elle…. elle tremble et dans un dernier sursaut pour essayer d’échapper à son sort elle pousse un cri de désespoir….

Elle se redresse en sursaut, le souffle court…un cauchemar, elle vient de faire un cauchemar. Une main sur la poitrine, elle sent que son cœur bat vite sous le coup de l’émotion….tout cela lui paraissait si réel…oublier, il fallait oublier…

A coté d’elle, Renoan paisiblement endormis…

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Enored
J'suis La Crapule, on m'a jamais appelé autrement. J'suis venu là pour vous voler. Personne m'envoie je travaille seul. Et si mes réponses vous plaisent pas ben tant pis pour moi.

La petite chose apeurée qui se tortillait au pied du lit fit pitié à la pirate. Il était certain que les réponses ne lui plaisaient pas. La pirate n'éprouvait aucun remords a voler les autres, mais l'inverse était bien moins plaisant. Un regard vers Henri alors que sa lame s'enfonçait un peu plus dans la gorge de la dite 'Crapule'. Dormait-il vraiment ou attendait il de voir ce qu'elle allait faire? Une idée vint à l'esprit de la rouquine, idée qui lui permettrait peut être de confirmer son intuition.

La Crapule disait vrai, elle le sentait. La voix éraillée prouvait qu'elle enfin il parlait peu. Le regard dément qu'il travaillait pour le compte de personne surement, quand au vol, logique quand on regardait la différence entre la tenue vestimentaire et le reste de la personne ... Alors pourquoi pas tenter ... Et s'il fallait qu'elle sache.


Bien la Crapule, j'suis sûre que t'as envie d'sortir en vie d'ici. Alors t'as l'choix. Ou bien tu me rends un service et t'auras l'droit à une bourse remplie d'or, ou bien ta vie se termine là, sur ce planché accroché à ce lit pour avoir tenté de nous voler. Avant d'accepter écoute ce que je veux de toi. Il y a deux hommes qui sont sur nos traces. Un colosse, brute épaisse, et son compagnon de route du moment au moins aussi fou que toi. Ce que je veux de toi, c'est que tu parcoures la route qui mène au nord est et que tu voies s'ils sont sur nos traces ou pas et s'ils le sont à combien de temps ils le sont. Tu as deux jours. Si dans deux jours au coucher du soleil tu n'es pas là tu peux dire adieu à la bourse. Tu l'acceptes ?


La rouquine vit la petite chose hocher la tête fébrilement, elle eut du mal à ne pas éclater de rire

Une dernière chose, pour que je sois sure que tu ne me mentes pas lorsque tu reviendras, tu me donneras le nom des deux hommes, sinon c'est à ma dague que tu auras affaire

Elle trancha les liens qui retenaient la Crapule au lit et le regarda se lever d'un bond pour courir vers la porte et la refermer vivement derrière elle. La rouquine se leva, et ferma la porte. La journée avait été instructive et elle avait besoin de repos. Elle fit une rapide toilette au dessus du baquet d'eau et s'assit sur le bord du lit défaisant ces bottes elle s'adressa à Henri.

Je sais que tu ne dors pas... drôle de cadeau que tu m'as fait là. Mais au moins il nous sera utile. Enfin si l'appât du gain est plus fort que celui de la vie... En parlant de cadeau, j'en ai fait un à la petite Rastignac qui à mon avis ne va pas plaire. Je l'ai trouvée courant dans les rues, les larmes aux yeux ... Enfin c'est elle qui m'a trouvée alors que je discutais avec la prévôte, cette dernière a offert une dague à la môme. Une dague qui vient de chez moi, j'suis sure que je connais le forgeron.

Les bottes tombèrent lourdement sur le sol, la rouquine défit sa ceinture et la laissa glisser au pied du lit, vu ce qui venait de se passer, mieux valait garder ses armes à portée de main. Elle s'allongea à côté d'Henri

J'ai trouvé un forgeron habile, il a fait une épée pour la petite... j'crois que les autres vont vraiment pas apprécier mais j'm'en moque, faut qu'elle sache se défendre.

La rouquine roula sur le côté et releva la tête pour croiser le regard d'Henri elle lui sourit et déposa un baiser sur les lèvres.

On a le droit de séjourner ici le temps qu'il faudra pour se reposer vraiment. Une pause nous fera du bien à tous non ? qu'en penses tu ?
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--La.crapule


[Dans l'auberge]

Elle avait bien cru sa dernière heure arrivée la crapule quand la furie rousse lui proposa un marché. Elle s'échappa en courant quand elle sentit ses mains enfin libérée. Une fois la porte fermée derrière elle, elle repensa à ce qu'on venait de lui proposer à la Crapule. Elle sentait bien qu'il y avait quelque chose de louche sous ce qu'on lui demandait. Qui étaient ces deux hommes ? Pourquoi la rousse n'allait pas voir elle même ? et pourquoi ... Faucheur de pioche ! piocheur de poches ! bien trop de questions pour la Crapule que tout cela. La Crapule réfléchit en descendant les escaliers qui menaient à la grande salle de l'auberge. Elle s'arrêta au milieu de l'escalier pour remonter ses braies. C'est vrai qu'elle n'avait plus de ceinture. Elle pourrait s'en payer une belle avec la bourse promise. Aussi la crapule décida de rendre le petite service en question, elle passa une corde autour de sa taille pour retenir ses belles braies et sortir de l'auberge en demandant par où il fallait aller pour prendre la direction dont la rousse avait parlé. Le tavernier lui indiqua la première rue à droite , la Crapule suivit les instructions et trouva rapidement la sortie de la ville...

[Hors de la ville en direction du Nord Est]

Faucheur de pioche ! piocheur de poches, il me faut un cheval pensa la crapule. Il en trouva un qui broutait tranquillement sur un pâturage. L'animal devint rapidement celui de la Crapule. Fière de son appropriation, la Crapule partit vers le Nord-Est. Arrivée à l'orée d'une forêt, la Crapule décida d'abandonner l'animal. A pied, il serait plus discret pour sa 'mission'. La nuit tombait, ce serait plus pratique pour repérer un feu de camp. Et un feu de camp elle en repéra un la crapule. Des paroles échangées aussi ... Elle s'approcha tout doucement pour écouter et observer. Un colosse énorme venait de donner un coup de pied à un autre homme, plus petit. Ils ressemblaient à la description faite par la rousse. Riri... drôle de nom. Pas pire que la Crapule... Il lui fallait se faire tout petit et patienter pour entendre le nom de l'autre et la bourse serait à lui.
--Cassandre_de_blayac



Cassandre hurlait sans pouvoir se taire, un cri strident qui déchira le silence de l'auberge.

La jeune femme revivait alors dans sa tête les scènes qui avaient précédées leur départ de Dunkerque. Elle était persuadée que Rifkin l'avait retrouvée et elle sentait ses mains sur ses bras. Un cri monta de sa gorge, la seule manifestation physique de ce qui se passait dans sa tête.

Alors que ses amis entraient dans la chambre, Cassandre se croyait à nouveau seule avec son tortionnaire et elle croyait qu'à nouveau il la torturait. Elle ne sentit pas les soins qu'on lui prodigua et ne se calma que d'un coup lorsqu'elle sombra dans le néant.


Inconsciente, son corps put enfin prendre le repos dont il avait besoin depuis des semaines qu'ils étaient sur les routes.

La jeune femme reprit lentement connaissance, apeurée par les cauchemars qui la sortirent de son repos. Elle se réveilla en sursaut dans un lit, des doigts lui serrant la main.

Persuadée que Rifkin était là elle hurla de nouveau avant de regarder l'homme à qui appartenait cette main. Elle fronça les sourcils et émit d'une voix faible sa question :


"Mais qui êtes-vous ?"

Puis regardant autour d'elle, elle reprit :

"Où suis-je et que fais-je ici ?"
--Caddwallon


Le cri de Cassandre réveilla Caddwallon en sursaut. Sur ses gardes, il regarda tout autour d'eux, il n'y avait personne. Son regard se dirigea alors vers Cassandre. Les yeux de la jeune femme, plein d'angoisse, étaient braqués sur lui. Il ne sut vraiment que dire pour la rassurer, se demandant si elle sortait enfin de sa léthargie.

"Mais qui êtes-vous ?"

L'Ecossais sourit avec douceur. Elle parlait enfin.

"Où suis-je et que fais-je ici ?"

Le bonheur de l'entendre parler fut pourtant entaché d'une pointe de tristesse, elle ne le reconnaissait pas. Il allait devoir raconter.


Il ne faut pas avoir peur de moi dame Cassandre, je être Caddwallon, un ami d'Edonice votre fille, je m'être un peu occupé d'elle à Dunkerque le temps que vous arriver pour la retrouver. Tout va bien, la pirate et son compagnon avoir sauvé vous des griffes de votre agresseur. Le doc' avoir soigné vous. Nous avoir voyagé ensembles longtemps. Nous fuir et être à Mayenne je crois.

Il sourit à nouveau avec douceur à la jeune femme, se rappelait elle seulement qu'elle avait une fille ? Il soupira tristement, il aurait tellement aimé qu'elle se souvienne de lui. Mais apparemment, il ne l'avait pas marquée.

Vous vouloir que je aller réveiller Edonice, ou vous vouloir dormir encore un peu ? Je aller chercher quelqu'un ?

--Edwige


Aux alentours d’un certain campement

La nuit est enfin tombée. Je quitte le clocher de l’église ou je me suis abritée et prends mon envole. Il est l’heure pour moi de chasser, d’attraper campagnols, souris, mulots et musaraignes. Rien que d’y penser me met, selon l’expression consacrée par les hommes, "l’eau à la bouche", même s’il est évident que je n’ai pas une bouche mais un charmant petit bec. Et oui, car il ne faut pas s’y tromper, je suis une Chouette,une Dame Blanche. J’avoue avoir un faible pour le nom de Dame Blanche, cela me correspond tellement mieux, il suffit de regarder mes belles couleurs claires, rien à voir avec celles d’un hibou. Quand je pense que certains hommes nous confondent moi et le hibou.

Khraiiiiikh khraiiiiikh (Qu’elle hérésie !)

Hoo hooo qu’est ce que j’entends ? Charmant petits rongeurs incapables d’être discrets, il faut dire que j’ai une ouïe très développée et que j’ai le don pour fondre sur mes proies sans aucun bruit. Je plonge et m’en empare dans mes serres puissantes avant de l’avaler goulument. Je reprends mon vol et le jeu se répète encore quelques temps.

Je vole au dessus des champs, des prairies, des chemins, vergers, d’un campement…un campement ! Doucement, j’effectue un demi-tour, traçant une jolie courbe en vol, avant de venir me poser, gracieusement, sur la branche d’un arbre se situant à distance raisonnable du feu de camp où deux hommes dorment.
Je dois me montrer prudente, certaines de mes amies se sont retrouvées clouées aux portes pour s’être trop approchées des hommes ! Stupides supervisions humaines !
D’en haut, sur ma branche, j’observe tranquillement mais intriguée. J’avoue, je suis une chouette curieuse, c’est comme ça que le vieil homme solitaire qui vivait dans la foret, le vieil Harry, m’a vu la première fois. J’étais à cette époque une jeune chouette trop curieuse. A force de patience et de persévérance de sa part, il avait réussi à ce qu’on soit amis. Et un jour il s’est endormi et ne s’est jamais réveillé. Comment m’avait-il appelé déjà ? Ha oui Edwige. J’aimais bien, j’étais sa Dame Blanche Edwige. A l'époque, j’ai eu de la chance, que le vieil Harry soit gentil, maintenant je fais nettement plus attention aux hommes.

D'ailleurs en parlant d'hommes, les deux du campement dorment. Ils n’ont pas l’air intéressant, je vais retourner à mes souris et mulots…


Iarkkkkkkk (pouaaaah l’odeur !)

Mes yeux se tournent vers un troisième homme, légèrement en retrait des deux autres. Il les observe et foi d’Edwige, il empeste à mille lieux, incroyable que les deux autres ne s’en soient pas encore aperçu. Avec une odeur pareille, il devrait déjà être mort !

Chhhhhhhhhhhh ( intraduisible )

Je reprends mon envole, et survolant le campement je pousse un cri long et impressionnant. Les dormeurs renverront peut être cette charogne d’où elle vient.
Cette pensée est vite oubliée tandis que je m’éloigne de cette puanteur et retourne à mon occupation préférée : la chasse !
--Jean.jean




Le colosse s'était endormi comme une masse, à son habitude. L'alcool n'avait aucune prise sur lui magré les quantités astronomiques qu'il pouvait boire, il pouvait ne pas dormir pendant plusieurs jours mais quand il sombrait, il avait le sommeil profond.

Le hululement de la chouette fut pourtant assez strident pour le sortir des ténébres sans rêves où il errait. Il s'empara aussitôt d'une des dagues posée près de lui, la prit par la lame et le lança sans effet dans la direction du cri.


"Bordel d'oiseau ! Pour une fois qu'j'dormais ! Pouvait pas la fermer c'te bestiole ! En plus on l'aura même pas à bouffer."

D'un coup de rein, le géant était debout, scrutant la nuit qui devenait plus claire vers l'Est.

"Hé ! Mon Riri ! Vu qu'on est réveillé, autant s'mettre en chasse d'bonne heure. Si on les r'trouve pas dans la prochaine ville, on devrait pouvoir s'faire quelques catins."

Jean-jean avait toujours la bourse bien pleine du dernier voyageur qu'ils avaient rencontré. Le guerrier s'approcha de son accolyte

"Ca pue par chez toi mon Riri. Tu t'es chier d'sus ou quoi ?"
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