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[RP] Etape du Maine, ou quand la troupe s'arręte enfin.

Edonice
Edonice sourit à Enored. Décidémment la pirate semblait la comprendre, l'enfant n'avait pas du tout envie de retrouver sa mère avant que le soleil se lève, voire même pendant plusieurs jours.

La petite fille s'installa tranquillement dans la chambre de l'Ecossais. Edonice avait tellement l'habitude de vivre seule depuis l'attaque des pirates quand elle n'avait que 5 ans, que l'enfant ne se trouva pas perdue quand elle se trouva dans cette chambre inconnue.

L'enfant quitta posa ses nouvelles lames, sa cape, ses chausses et ses braies, gardant sa chemise pour se glisser dans les draps propres. Elle commençait à s'endormir lorsqu'elle entendit à nouveau des cris dans la chambre d'à côté. Elle bondit hors du lit, s'empara de la dague de Félina qui était l'arme qu'elle connaissait le mieux pour le moment et se précipita dans le couloir.


La dague au poing, Edonice ouvrit lentement la porte de la chambre de sa mère. Sa tante lui avait appris dans leur long voyage, que la discrétion était un atout des plus faibles.

Elle entrebailla la porte de la pièce, lança un regard circulaire à la pièce et fut surprise de découvrir qu'il n'y avait que Caddwallon et sa mère.


Qu'est-ce qu'elle a encore ?

Edonice ne pouvait s'empêcher d'avoir une certaine amertume envers sa mère. Lorsque la petite entendit l'Ecossais s'occuper de Cassandre, l'enfant referma doucement la porte avant de regagner sa chambre.

S'il pouvait s'en occuper, j'aurai l'temps d'me concentrer sur le plus important...

La petite fille regarda joua un instant avec la dague de Félina avant de la poser près d'elle et de tenter à nouveau de s'endormir.
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--Rifkin


Maudite Bestiole !

Le chuintement du volatile, suivit par la voix du géant le sorti pleinement du sommeil ou il avait fini par plonger. Il se redressa un air mauvais en direction de la chouette, la vouant aux flammes de l’enfer, elle et tous les autres volatiles nocturnes dont l’unique but dans l’existence était de réveiller les honnêtes gens de leur sommeil !

Mouahahahaha *éclat de rire de sa petite voix*
Y a quoi de drôle ?
"Honnêtes gens", toi et le colosse des honnêtes gens ! Mouhahahahahaha *fou rire incontrôlable*
Oh hein ça va toi ! *léger sourire*

J’suis bien d’accord, Mon Jean-jean. Une ville, quelques catins, et d’autres bourses à détrousser.

Un sourire carnassier apparu sur son visage tandis que le géant s’approchait de lui. Le vent tourna a ce moment là apportant avec lui, une odeur tout bonnement infecte, difficilement classifiable, ca ressemblait presque à une odeur de vieille charogne.

"Ca pue par chez toi mon Riri. Tu t'es chier d'sus ou quoi ?"

Me chier d’sus ! Ca va pas la tête ! haussement d’épaules- J’ai l’air d’une tête à ça moi ? - Il retroussa le nez de dégout sous la nouvelle vague odeur que le vent lui amena aux narines.- Pouah la charogne ! Ca puait pas comme ça t’à l’heure !

Il lança un regard vers l’endroit d’où l’odeur semblait provenir, hésitant entre aller voir ce qui pouvait dégager une telle odeur et l’idée même de prendre la direction opposer à cette puanteur.

Dis moi, ça apparaît soudainement une telle odeur ? *murmure interrogatif de sa petite voix*
Non...*se demande ou elle veut en venir*
Et vous la sentez juste maintenant ! *murmure septique*

Oh j’dis ça et j’dis rien mon Rifkin. C’est pas bien important d’savoir ce qui se cache sous cette soudaine odeur *petite voix distillant le doute*

Il parti en direction de l’odeur, intrigué, suivant son instinct et surtout sa petite voix qui lui laissait entendre qu’un truc louche ce cachait sous l’odeur, d'un autre coté sous une telle odeur, sur qu'il ne devait pas y avoir un truc très propre ou alors il était un saint !

J’vais voir d’où vient cette puanteur Jean-jean !
--La.crapule


Elle était aux aguets la Crapule, il lui fallait le deuxième soudain un maudit oiseau passe non loin. Il fallait pas trainer la bestiole avait réveillé les deux hommes.

J’suis bien d’accord, Mon Jean-jean.

Ca y'est la Crapule tenait le deuxième nom. Mais le Riri et le Jean-jean n'avaient vraiment pas l'air commode. Faucheur de pioche piocheur de poche sauve toi Crapule ! sauve toi ! A pas de loup, la Crapule fait marche arrière tout doucement elle recule, elle entend les hommes qui parlent d'une odeur de charogne. Elle devrait vraiment tenter une rencontre avec une baignoire la Crapule, mais ça pouvait attendre. Une belle bourse bien rebondie lui était promise si elle arrivait à temps. Mue par son instinct, la Crapule s'enfuit, en marche arrière d'abord, quand elle est proche du campement, puis, lorsqu'elle s'estime assez loin, elle fait demi tour la Crapule et elle s'en va aussi vite que ses jambes lui permettent.

La voilà à l'orée de la forêt la Crapule, elle soupire de soulagement en voyant le cheval. Ni une ni deux elle saute sur son dos à l'animal et le talonne de toute des forces. Elle manque de tomber la Crapule quand le cheval se cabre et part au triple galop. Faucheur de pioche, piocheur de poches ! Maudite rousse ! elle m'a jeté dans un piège. J'espère qu'elle est bien remplie sa bourse ! sinon ... sinon ben rien ... j'm'en irai bien loin d'ici. L'essentiel c'est que je reparte en vie et si ... non ils ont l'air pas assez commode pour payer leurs renseignements les deux.

La Crapule songe alors que l'animal le ramène vers Mayenne. Au petit matin, il est devant les portes de la ville. Il a été plus rapide que prévu, mais il est pas assez fou pour réveiller la rousse. Déjà que l'autre l'a assommé pour dormir, elle serait capable de l'égorger après avoir eut ses renseignements pour pouvoir dormir. Alors la Crapule abandonne le cheval aux portes de la ville et se dirige vers un petit ruisseau où il plonge après s'être déshabillé. Il se frotte longtemps, longtemps, longtemps. L'eau autour de lui se teinte de noir, il trouve ça dégoutant. Il passe sous l'eau et se frotte les cheveux. Quand elle sort enfin de l'eau la Crapule se sent mieux. Sur qu'elle sent moins fort, et qu'elle à l'air moins sale. La Crapule s'asseoit dans l'herbe fraiche pour se laisser secher par le vent qui souffle. Très vite, elle se rhabille la Crapule c'est que ça donne froid d'être propre.

Un regard vers la route qui mène à la ville, les deux ... deux quoi déjà ? ha oui Riri et Jean-jean sont pas encore là. Peut-être qu'ils sont allés vers Le Mans, ça semblerait logique c'est là bas qu'y'a des riches et des putains. Une putain, ça fait longtemps qu'elle en a pas eut la Crapule. Soupire. Le soleil s'est levé et la ville s'anime. La Crapule se mêle au flot des villageois. P't'être ben qu'elle ira dans la matinée trouver la rousse pour lui dire le nom des deux. Sans s'en rendre compte, la Crapule prend la direction de l'auberge où elle a voulu commettre ses larcins. Bien décidée à obtenir sa bourse bien vite, elle s'installe à une table et attend.
--Cassandre_de_blayac




Cassandre fronçait les sourcils pendant que l'homme prêt d'elle lui racontait une histoire au sujet d'une fille qui serait la sienne, de la ville de Dunkerque, de pirates et de cette ville de Mayenne où il serait.

La jeune femme ne comprenait absolument rien de ce que disait l'Irlandais et sentait une vague angoisse lui serrer la gorge. Hésitante, elle reprit :


"Vous n'êtes donc pas mon époux... Que faites vous alors dans ma chambre ?"

Cassandre serra la couverture qui se trouvait sur elle et la remonta jusqu'à son cou.

Elle plongea alors son regard bleu qui avait retrouvé toute sa lucidité dans les yeux de son interlocuteur :

"Je... je... Mes souvenirs sont encore flous..."

La jeune femme hésitait à poser des questions sur elle-même à cet homme dont elle ne se souvenait pas.

"Il me semble que je m'appelle... Cassandre ... Je... J'ai des souvenirs d'enfance... Et la dernière chose dont je me souvienne... J'entre dans une église... Et je porte des vêtements de nonne..."

Cassandre ne comprenait rien et sa tête la faisait attrocement souffrir. Elle posa deux doigts légers sur ses tempes et s'obligea à poursuivre.

"D'après ce que vous me dites, nous avons beaucoup voyagé et j'aurai une fille... Etes vous sûr de ne pas vous tromper ? Si j'avais eu un enfant, je pense que je m'en souviendrai, non ?"

Le regard de la jeune femme exprimait de plus en plus son angoisse et la douleur persistante qu'elle ressentait dans son crâne.
--Jean.jean




Jean-jean fronça les sourcils. Le colosse n'était pas très intelligent mais les remarques de Rifkin l'interpelèrent et réveillèrent les sens du chasseur.

T'as raison, y'a pas d'charogne qui crève et qui pue aussi vite. Ca vient d'arriver. Et faut trouver par quoi ...

Le guerrier souriait. Il venait de manquer la chouette, ils auraient le charognard qui avait ramener l'cadavre qui puait. Au pire ils s'amuseraient un peu et gagneraient un peu de viande pour le lendemain, au mieux, ce serait un loup ou un autre prédateur avec une belle peau à vendre.

Allez mon Riri, on va jouer... Le premier qui trouve l'truc qui pue, aura l'droit à la prochaine vierge qu'on trouv'ra.

Jean-jean partit de son grand rire comme il s'engouffrait dans les bosquets, le nez et les oreilles aux aguets. Il aimait la chasse presque autant que les catins. Il adorait la traque suivit de la mise à mort, quand il affrontait de front l'adversaire, bête ou homme.

Le colosse marchait lentement à travers le bois, cherhant une piste lorsqu'il entendit un bruissement de feuilles. Il se dirigea vers le bruit, lentement, une dague dans une main, l'épée dans l'autre. Un sourire se dessina sur le visage de Jean-jean à l'approche du combat.

Un bruit de sabot sur sa droite le fit sursauter. Il était persuadé que la bête traquée était devant lui.


Une hésitation... Une branche qui craque... Et le chasseur courut droit devant. Au bruit il savait qu'il s'approchait d'une rivière. La bête y ferait surement une pause pour se désaltérer. Un dernier buisson écarté, et il la vit.

Une jeune biche était penchée sur l'eau fraîche et se désaltérait. La dague fila dans l'air et se planta sans effort dans le poitrail de l'animal qui s'effondra aussitôt sur lui. Le guerrier s'approcha, content de lui.


On va avoir à bouffer pour plusieurs jours avec toi, ma belle.

Il chargea l'animal sur ses larges épaules, reprenant la route du camp. Il avait complètement oublié la puanteur qui l'avait fait partir en chasse.

Il appela dans la nuit :

Mon Riri ! J'suis d'retour avec d'la barbaque !
Renoan
Renoan sentit tout d’abord le froid, se rendant compte que cette fraîcheur était due à l’absence de Cajoline contre lui. Il ouvrit les yeux lentement, elle était là, bouleversée, assise, il voyait son dos, si bien galbé, sa peau claire. Elle respirait de façon sacadée.

Avait-elle entendu quelque chose où n’était-ce qu’un cauchemar?

Doucement il l’appela, tendant sa main vers elle.


Cajoline, mon ange, que se passe-t-il ?

Puis il se redressa pour se retrouver assis à ses cotés, passant doucement un bras autour de la taille de son amour.

Elle tourna la tête vers lui et dans son regard il vit une peur mêlée de tristesse. Elle se blottit contre lui, il l’entoura de ses bras. Il n’osait rien lui demander, il savait que sa jeunesse n’avait pas été des plus sereines. Il lui caressa doucement les cheveux, ses magnifiques cheveux blonds qui descendaient jusqu’au creux de ses reins.

Elle hoquetait doucement contre son torse.


Un cauchemar mon ange ?

Il la sentit hocher la tête.

Allons ce n’est rien, je suis là mon amour.

Il lui parlait doucement, comme il l’aurait fait à un enfant, déposant régulièrement des baisers sur son front.
Ils restèrent un long moment assis sur le lit, Cajoline blottie dans les bras de Renoan. Celui-ci se demandant bien ce qui avait pu autant bouleverser sa bien -aimée. Il ne lui posa aucune question, la laissant libre d’en parler ou non. Respectant son silence, comme lorsqu’il était diacre et qu’il confessait ses fidèles Dunkerquois, attendre, patienter pour leur laisser le temps de se libérer, de se confier totalement. Il savait que Cajoline n’était pas prête à tout lui dire de son passé, il en savait beaucoup déjà, et le reste il pouvait le deviner.
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--.henri.saint.segnan
Henri avait entendu Enored entrer et s’occuper de la Crapule. Il avait eu bien du mal à ne pas sourire et ne fut pas surpris qu’elle s’en soit aperçu.

Je sais que tu ne dors pas... drôle de cadeau que tu m'as fait là. Mais au moins il nous sera utile. Enfin si l'appât du gain est plus fort que celui de la vie... En parlant de cadeau, j'en ai fait un à la petite Rastignac qui à mon avis ne va pas plaire. Je l'ai trouvée courant dans les rues, les larmes aux yeux ... Enfin c'est elle qui m'a trouvée alors que je discutais avec la prévôte, cette dernière a offert une dague à la môme. Une dague qui vient de chez moi, j'suis sure que je connais le forgeron.

J'ai trouvé un forgeron habile, il a fait une épée pour la petite... j'crois que les autres vont vraiment pas apprécier mais j'm'en moque, faut qu'elle sache se défendre.

On a le droit de séjourner ici le temps qu'il faudra pour se reposer vraiment. Une pause nous fera du bien à tous non ? qu'en penses tu ?


Il écoutait sa compagne en souriant, avant de lui répondre d'un air sérieux

Oui tu vas encore te faire des amis en offrant une arme à la petite Rastignac. Mais penses-tu que la pousser à la vengeance lui rendra service ? Ne devons nous pas nous occuper de cela à sa place ?

Il porta sa main à son épaule, marquée par la lame de Jeanjean.

Je pense que nous avons assez de motivation pour nous en occuper tu ne crois pas ?

Il baissa la tête.

Je sais que tu m’en veux depuis cette nuit où j’ai retenu ton bras, mais sache que je m’en veux aussi. Quand je vois ce que je fais risquer par ma faute, à l’ancien diacre et à ses enfants, et à la petite Rastignac.

Il releva la tête et la regarda, plongeant son regard dans celui de la pirate.

J’ai compris. Je sais que eux vivants nous ne serons jamais en paix.

...Je suis prêt à tuer Enored.


Il la prit dans ses bras, l’embrassant avec passion.

Enored
La rouquine écoute Henri parler. Il n'y a pas que 'les autres' qui n'allaient pas apprécier son geste vis à vis de l'enfant, lui non plus ne comprenait pas.

N'avait-il pas vu la lueur de vengeance dans le regard de l'enfant ? Incompréhension et colère se mêlaient en elle. Pour la première fois depuis qu'il l'avait suivie, elle se sentait seule.

Je pense que nous avons assez de motivation pour nous en occuper tu ne crois pas ?


Léger haussement d'épaule, bien sur qu'ils étaient suffisamment motivés mais il fallait que l'enfant apprenne à se défendre.

Je sais que tu m’en veux depuis cette nuit où j’ai retenu ton bras, mais sache que je m’en veux aussi. Quand je vois ce que je fais risquer par ma faute, à l’ancien diacre et à ses enfants, et à la petite Rastignac.


La rouquine ferma les yeux, s'en était trop. Elle ne voulait plus penser à cet instant car elle ne savait pas si c'était à elle ou à lui qu'elle en voulait le plus. Elle n'arrivait pas à faire la part des choses.

J’ai compris. Je sais que eux vivants nous ne serons jamais en paix.

...Je suis prêt à tuer Enored.


Elle rouvre les yeux et n'entend le début que dans le brouillard de ses pensées mais les derniers mots éclatent dans son esprit. Jamais ...jamais elle n'aurait voulu ça de lui. Au final il a raison elle pousse tous ceux qui l'approchent à devenir comme elle, Cajoline, Edonice, lui ... tant d'autres...

Elle se laisse faire quand il la prend dans ses bras et répond à son baiser. Quand leurs lèvres se séparent, elle se détache de lui et s'assied sur le bord du lit lui tournant le dos. Elle a besoin de réfléchir à ce qu'il vient de dire. Elle laisse un silence pesant s'abattre entre eux, les séparant plus surement qu'un fossé, puis le brise brusquement. Les mots sont tranchants. Elle aurait voulu qu'il la comprenne, qu'il reste tel qu'il est qu'il ne change pas que ...


D'abord, j'pousse pas la môme à la vengeance c'est elle qui m'a demandé d'lui apprendre à manier ses dagues. Dans sa situation, les dagues suffisent pas. Faut qu'elle apprenne à se défendre mais aussi à attaquer. C'est pas le fantome qui lui sert de mère qui va pouvoir la protéger ! Ensuite à son âge je savais déjà manier une épée j'vois pas où est le mal. Pour le reste ... j'sais pas à qui j'en veux l'plus toi, moi ... c'est pas clair tout ça.

Nouveau silence, la rouquine pousse un soupire et se retourne plantant un regard froid et dur dans celui d'Henri.

Enfin tu fais erreur. Personne, à part ceux qui font ça par plaisir, personne n'est jamais prêt à tuer. Tu m'entends ? Personne ! Alors ne crois pas que tu l'es.

Un cri dans la chambre d'à côté. La voix de Cassandre. Reviendrait-t-elle à elle ? A cet instant là, la rouquine s'en moque, elle n'aurait qu'une envie partir loin, retourner en mer pour pouvoir se retrouver enfin.

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--Caddwallon


L'Ecossais était perdu face à l'angoisse de Cassandre, il ne savait que faire. Il essaya de la rassurer tant bien que mal, la pauvre avait perdu une partie de sa vie mais il se rendit compte qu'il ne la connaissait que très peu.

Dame Cassandre, je être un ami, simplement un ami qui veille sur votre sommeil en tout bien tout honneur. Il ne faut pas avoir peur de moi. Je suis Caddwallon, je venir d'Ecosse il y a bien longtemps. J'ai vécut à Dunkerque un long moment c'est là que votre fille est arrivée. Elle s'appelle Edonice

Il vit la détresse de son regard et sourit doucement pour tenter de la rassurer

Vous avoir été blessée, choquée, avec du temps je être ... je suis sur que votre choc va passer et que vos idées vont devenir plus claires. Vos souvenirs vont retrouver leur ordre. Je crois que vous être une ancienne nonne vous m'avez dit que vous avoir apprit à soigner quand vous avez été au couvent mais c'était il y a longtemps.

Caddwallon ne savait plus vraiment que faire face à la détresse de la jeune mère. Comment l'aider ? Le médecin saurait surement.

Si vous voulez, je vais aller chercher le docteur pour votre tête et Enored pour vous aider à souvenir, elle vous connaitre bien. Qu'en pensez vous ?

--.henri.saint.segnan
Il aurait voulu qu'elle comprenne, mais il avait l'impression qu'elle ne voulait pas voir ce qu'il était devenu. Oui il était encore médecin, oui il sauverait encore des vies.

Un cri dans la chambre de Cassandre, sa résolution était prise depuis un moment déjà, il fallait qu'Enored comprenne.

Il lui prit le bras et la tourna vers lui, plus brutalement qu'il ne l'aurait souhaité sans doute, mais il devait lui dire, maintenant.

Son regard se fixa dans celui de la pirate, leurs joutes verbales étaient nombreuses, le caractère impétueux de la jeune femme ne facilitait pas leur relation.


Eno je pense que tu as la mémoire courte !

Sa voix était grave, froide.

J'ai déjà tué pour toi, et plus d'un homme, rappelles-toi le naufrage, si tu ne t'en souviens pas, moi je revois parfaitement le visage des hommes à qui j'ai oté la vie. Alors quand je te dis que je suis prêt à tuer je le suis, Eno, et ce ne sont pas des paroles en l'air.

Il la regardait toujours avec la même intensité, elle devait comprendre qu'elle ne devait plus douter de lui, plus jamais.

Il la lacha avant de prendre sa trousse et de se rendre sans se retourner vers la chambre de Cassandre, où l'on avait besoin du Doc'.


Enored
C'est plus l'intention du geste que le geste en lui même qui lui a fait mal. C'est la première fois qu'elle le voit aussi brutal. Pourtant il fallait qu'elle sache jusqu'où vraiment il était prêt à aller même s'il paierait ce geste d'une façon ou d'une autre.

Elle soutient son regard et l'écoute. Mais cette fois elle ne dira plus aucun mot.

Eno je pense que tu as la mémoire courte !

Sourire mesquin sur le visage de la jeune femme... si seulement c'était vrai ... il est en colère, elle le sait, elle le sent. Peut-être était-ce qu'elle avait cherché. Ca elle ne saurait le dire. Son ton est dur et froid. Il sort ce qu'il a sur le coeur.

J'ai déjà tué pour toi, et plus d'un homme, rappelles-toi le naufrage, si tu ne t'en souviens pas, moi je revois parfaitement le visage des hommes à qui j'ai oté la vie. Alors quand je te dis que je suis prêt à tuer je le suis, Eno, et ce ne sont pas des paroles en l'air.


Elle le fixe intensément, il fallait qu'elle sache, elle savait maintenant. Il lui avait dit de nombreuses fois qu'il la suivrait jusqu'en enfer, mais pour elle l'enfer ne signifiait rien. Elle n'y croyait pas. Le naufrage, elle s'en souvient comme si c'était hier. Elle sait qu'à cet instant précis, si elle ferme les yeux elle reverrait la scène devant ses yeux. Mais ses paupières ne cillent pas, elle fixe son regard dans celui d'Henri. Elle sait maintenant qu'elle peut avoir confiance, qu'il la suivrait n'importe où et que cette fois il ne la retiendrait pas. Le doc' devenu guerrier... voilà ce que, par la force des choses, il était à présent. Elle aurait envie de sourire, il est entré dans son monde totalement, entièrement, définitivement, plus de machine arrière possible. Non, cette fois il est bien en 'enfer' avec elle. Alors peut-être qu'il comprendrait avec le temps pourquoi elle avait offert l'épée à la petite Rastignac.

Elle sait à présent, et la pirate, pour la première fois depuis des années refait à nouveau confiance. Elle sait qu'elle peut avoir une confiance totale et entière en l'homme qui se tient près d'elle. Le doute n'est plus permis, même si la colère est toujours là, entre eux. Elle les sépare pour le moment, mais dès qu'elle sera apaisée, ils seront réunis et ils le savent au fond d'eux. Il se détourne, se lève et prend sa trousse pour franchir la porte sans la claquer. Alors la pirate sourit, apaisée, elle se laisse tomber sur le lit.

Pour la première fois depuis la mort de ses frères, elle à a nouveau confiance dans quelqu'un d'autre qu'en elle même. Elle sent la tension quitter son corps, chaque muscle se détendre. Des questions flottent dans le fond de son esprit. Pourquoi fallait-il aller jusque là pour savoir ? Pourquoi le pousser à bout ? Pourquoi lui avoir donné le choix de tout arrêter maintenant ? De rester le doc' ? Tout simplement parce qu'elle l'aimait et que cet amour ne pouvait rien concéder. Parce que pour l'aimer pleinement il devait accepter de la suivre jusqu'au bout de son 'enfer'. Ah l'enfer, si c'était sa façon de vivre, ça lui plaisait bien l'enfer. Sourire narquois sur les lèvres. La pirate qui s'était assoupie apres deux longues années de voyage auprès de Cassandre et Henri était de retour. Entière et sans concession et peu importait si cela ne plaisait pas, elle ne céderait pas.

La rouquine passa ses mains sous sa nuque et fixa un moment le plafond en tentant de faire le vide dans son esprit. Doucement, le sommeil s'empare d'elle, et pour une fois elle ne lutte pas. Son corps avait besoin de repos, après... advienne que pourra et c''est avec un léger sourire sur les lèvres que la jeune femme s'endort.

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Cajoline22
Allons ce n’est rien, je suis là mon amour.

Il savait qu’elle venait de faire un cauchemar ; elle n’avait pu qu’hocher la tête lorsqu’il lui avait demandé ce qui ce passait. A ce moment, elle n’avait pas osé parler, de peur que la boule d’émotion coincée au fonds de sa gorge, ne la fasse éclater en des sanglots incontrôlables au moindre mot prononcé.
Elle savait que ce n’était qu’un cauchemar, un de plus parmi les nombreux qu’elle avait déjà fait. Ses visions terribles ne venaient plus hanter ses nuits depuis quelques temps, et elle s’était laissée aller à croire, à espérer que son passé, ses démons la laisseraient en paix. Mais cette nuit, ils venaient se rappeler à elle, brutalement, violement, ils venaient lui dire qu’ils ne la laisseraient jamais, jamais.

Sa respiration se faisait plus calme, son cœur reprenait un rythme plus régulier, et son esprit le dessus sur les émotions brutes qui avaient été les siennes peu de temps avant.
La patience, la douceur, et surtout l’amour de Renoan l’y avait aidé, plus rapidement que si elle avait été seule. Il la tenait serrée contre lui, caressant doucement ses cheveux dans un geste apaisant, sans rien lui demander, sans lui poser de question, il était juste là pour elle, et elle n’en demandait pas plus.

Elle n’en demandait pas plus parce qu’elle n’aurait sans doute pas pu assumer le plus : les questions, les explications, elle s’en sentait incapable. Parler à Renoan, mettre des mots sur l’horreur de ses démons ? Non, elle n’y arriverait pas, elle ne le pourrait pas. Et si jamais, elle lui disait, l’aimerait-il encore ? Resterait-il encore lorsqu’il serait que ce qu’elle vivait était de sa faute à elle ? Que si elle avait été "son fils" et non "sa fille", sa mère de serait pas morte, et que tout ce qui lui était arrivée était de sa faute…combien de fois avait-elle pleuré, combien de fois lui avait-il dit que c’était de sa faute ce qui lui arrivait, qu’elle l’avait cherché ? De trop nombreuses fois, et à tort ou à raison, elle avait fini par le croire…


Merci, je vais mieux maintenant.

Elle venait de prononcer ses mots, d’une toute petite voix, d’une voix encore chargée des émotions qui avaient été les siennes quelques temps avant, tandis que ses prunelles bleues encore voilées le fixaient et qu’elle essayait de lui sourire pour le rassurer.

Elle se doutait qu’il s’inquiétait, qu’il se posait des questions sur ce qui avait pu la mettre dans un tel état, mais elle ne pouvait pas en parler.
Se doutait-il que son cauchemar était issu de son passé ? Sans doute, Renoan en savait déjà beaucoup. Elle lui en avait dit plus à lui qu’à quiconque avant, sans doute parce qu’il était le premier à vraiment s’’intéresser à elle, à son passé, qu’elle l’aimait et qu’un instant elle avait voulu qu’il en sache un peu plus d’elle. Elle avait partagé un peu du poids qu’elle portait.

Parler de ce qui la tracasse, de ce qui la blesse, l’inquiète, lui fait de la peine, elle ne savait pas faire ou si peu, elle n’en avait jamais eu l’habitude, elle avait toujours tout affrontée seule, elle n’avait pas eu le choix et dans ce cas là, pas besoin de parler. Il s’en était aperçu et déployait des talents de patience pour lui faire dire ce que spontanément elle taisait. De son coté, elle essayait de parler un peu plus, mais cela ne lui venait jamais naturellement. Mais là, elle ne voulait pas en parler.


Je suis désolée de t’avoir réveillé mon amour. On devrait se rendormir maintenant.

Il n’était pas dit qu’elle y arrive, les images étaient encore trop présentes dans son esprit.
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--Cassandre_de_blayac



Cassandre tentait de comprendre ce que lui disait l'Ecossais, mais rien des souvenirs qu'il évoquait ne lui rappelait vraiment sa vie. Elle songeait qu'elle avait une fille, que l'homme devant elle n'était a priori pas le père mais que c'était lui qui veillait sur elle, qu'elle avait été une nonne mais qu'apparemment elle ne l'était plus, tout cela lui paraissait bien étrange et bien compliqué.

La jeune femme avait de plus en plus malà la tête et elle sentait de plus en plus le décor de sa chambre tournoyer malgré les efforts qu'elle faisait pour se concentrer sur un point précis du mur.

Et lorsque l'homme lui proposa :


Si vous voulez, je vais aller chercher le docteur pour votre tête et Enored pour vous aider à souvenir, elle vous connaitre bien. Qu'en pensez vous ?

J'ignore qui est cette femme, je n'ai pas le moindre souvenir d'elle, mais pourquoi pas...

Cassandre hésitait.

Je crois que si je veux essayer de comprendre qui je suis, je vais bien devoir faire confiance à quelqu'un. Et puisque vous étiez prêt de moi alors que je dormais, j'imagine que je vous faisais confiance et que je peux m'appuyer sur vous.

Pouvez-vous me dire quelques mots sur cette femme avant d'aller la chercher ? Afin que je ne commette pas d'impair. Si je ne me souviens pas de grand chose, je sais que mon nom et mon rang m'ont donné une bonne éducation et des amis puissants. Je ne voudrai pas commettre une erreure.


Cassandre rabattit les couvertures à ses pieds. Elle se redressa et tenta de se relever.

Il me semble qu'il n'est guère convenable de recevoir une dame au fond de son lit.
Edonice
Edonice sortit de sa somnolence quand elle entendit frapper à sa porte. L'enfant craignit que ce ne soit pour sa mère et hésita à se lever. Elle se décida pour un timide :

C'est pour quoi ?

Qu'elle adressa de son lit pour la personne qui se trouvait dans le couloire. La réponse qui lui vint la surprit.

Une missive pour Edonice de Rastignac vient d'arriver.

L'enfant se leva et ouvrit la porte. L'homme lui tendit un parchemin qu'elle prit, faisant sauter le sceau pour regarder immédiatement la signature. Edonice avaita appris à lire et à écrire à Dunkerque grâce à l'aide de Cajoline quand les habitants de la ville avait décidé pour la petite qu'elle jouerait un rôle politique dans la vie des Flandres.

Ses yeux décriptèrent la signature et s'agrandirent en la reconnaissant. Sa tante lui écrivait.





Edo,

Et non tu ne rêves pas, c'est bien ta tante qui prend la plume pour te donner des nouvelles. Je sais que j'ai été silencieuse ben trop longtemps, mais j'avais besoin de couper les ponts avec les Flandres, et tout ce qui rattachait, toi y compris. ET je sais qu'avec ta mère et Enored, tu es entre de bonnes mains.

Je ne sais si tu es toujours en Flandres, ou si vous avez pris la route pour la Guyenne à la recherche de ton père. Pour ma part, je comptais m'y rendre, je ne pensais d'ailleurs qu'à cela, mais les aléas de la route en ont décidé autrement. Me voici donc en Anjou, ou j'ai amassé un peu d'argent pour m'offrir une échope de charpentier, qui ne me sert strictement à rien car je ne sais absolument pas me servir d'une scie ou encore d'un marteau. J'ai rencontré ici deux hommes qui m'ont convaincu de les rejoindre, alors qu'ils étaient en train de constituer une Compagnie Franche. J'ai trouvé avec eux une autre raison de poursuivre le combat, cessant enfin de me lamenter sur mon sort. J'ai réalisé que de pleurer un frère disparut et de chercher le deuxième en vain ne me servirait à rien. Si Guillaume était vivant, il aurait tenté par tous les moyens de reprendre contact avec nous, il était assez malin pour nous retrouver toutes les trois. Mais rien � aussi je recommence à croire que cette fois ci il a bel et bien rejoint Devilepier en Enfer.

Or moi je veux vivre, et profiter de chaque jour qu'il me reste à 200%. Et c'est bien ce que je fais ici, et je m'amuse comme cela ne m'est plus arrivée depuis que je sillonnais les routes avec mes deux frères.

J'espère que tu te portes bien et que la vie aura été plus tendre avec toi que lorsque je t'ai laissé. Salue pour moi Enored, Caline et Renoan, et heu � ta mère Cassandre aussi.

Féli.



L'enfant lut la lettre et décida d'y répondre de suite cherchant dans cette demi confession un peu de soulagement pour pouvoir dormir.




Ma tante,


Je ne sais toujous pas si je peux dire, ma chère tante.

Depuis quelques jours je ne cesse de penser à toi. Nous avons dû fuir Dunkerque où des hommes nous ont agressé. Tu connais peut être l'un d'eux, un ami de mon père, une brute épaisse.

Je me suis faite la promesse de venger le mal qui nous a fait et de le tuer. J'ai regretté que tu ne m'aie pas appris à me servir de la dague que tu m'as offerte mais Enored se charge de mon éducation, maman n'étant plus que l'ombre d'elle-même.

Tu me parles de l'Anjou et il me semble que le Maine où nous nous cachons n'est pas loin. Comme tu peux le voir ma vie ne s'ets guère améliorée depuis les mois où tu es parties, mais comme tu me l'as appris, une Rastignac ne pleure pas et se venge.

Je suis heureuse que tu connaisses enfin un peu de bonheur. Plus je grandis et plus je comprends pourquoi tu étais aussi dure. Je ne veux pas être une faible comme ma mère et j'espère qu'un jour je serai assez forte pour pouvoir me venger de tout.

Je t'embrasse bien fort,

Ta nièce,
Edonice, une Rastignac en devenir.



Son parchemin parti, l'enfant se remit au lit.




[lettre IG de Félina recopiée avec son accord]
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--.henri.saint.segnan
Henri avait pris quelques secondes sur le palier pour se calmer de la colère qui l’avait envahi.Il devait se recentrer sur sa mission première de médecin, celle qu’il n’abandonnerait jamais, même s’il devait parfois ôter la vie pour survivre dans ce monde qui n’avait aucune pitié.

Il frappa et entra.


Il me semble qu'il n'est guère convenable de recevoir une dame au fond de son lit.

Il la vit tanguer et se précipita pour la soutenir, alors que Cadwallon faisait de même, ils l’aidèrent à se rasseoir sur le lit.

Et bien, Cassandre, je pense qu’il vous faudra tout de même déroger à cette règle et tout au moins vous asseoir.

Devant le regard empli d’interrogation de l’ancienne nonne, il la rassura.

N’ayez crainte, je suis médecin. Nous nous connaissons depuis deux-trois ans, maintenant. Et si vous le permettez je vais vous examiner, votre pâleur m’inquiète quelque peu. Avez-vous mal quelque part ? Il m’a semblé que vous aviez éprouvé un vertige à votre levé.

Sa voix était posée, ses questions et ses gestes précis. Cadwallon l’informa de l’amnésie, et du mal de tête. Mais lorsqu’il vit la réaction de la jeune femme à la vue des plaies qui la meurtrissaient, il lui leva doucement la tête pour qu’elle le regarde.

Vous avez été agressée, Cassandre. Ce qui explique vos plaies et votre problème de mémoire. Tout se soignera avec un peu de temps, de la patience et de la confiance. Nous sommes là pour vous aider, Cassandre.

Il ne voulait pas en dire plus, ne pas la perdre dans un flot d’informations, que de toute façon elle ne pourrait pas assimiler.

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