Enored
Une fois de plus, la rouquine sut qu'elle avait raison de faire confiance à Cajoline et l'écouta en silence, en dégustant sa bière. Plus le temps passait, et plus cette jeune femme l'étonnait. D'une certaine manière, elles se ressemblaient tout en étant si différente, l'une se vouait à l'homme qu'elle aimait, s'occupait de ses enfants comme si c'était les siens, tout en aspirant au peu de liberté qu'elle pouvait s'accorder ; l'autre, éprise de liberté ne pourrait jamais s'attacher au point de fonder une famille, le contact avec les enfants ne lui plaisait pas, mais elle se vouait corps et âme à ses amis lorsqu'elle se promettait de les protéger.
Et pour les protéger, elle partait. Alliant son besoin de liberté et la promesse qu'elle s'était faite de les protéger jusqu'à ce que la famille de Guillaume soit reconstituée. Elle s'en voulait toujours de ce qu'elle avait fait, de l'attaque du bateau et n'aurait de cesse que lorsqu'ils seraient à nouveau tous ensembles. Elle laissa parler Cajoline, dire ce qu'elle avait à dire, c'est la première fois que toutes deux parlaient autant ensembles. Une fois queson amie eu fini, elle attendit un moment en vidant une nouvelle chope. Elle savait qu'elles n'auraient pas besoin d'un mot de plus, tout était dit.
Tapadh leat Caline. Merci. T"as dit c'que j'avais besoin d'entendre. Je me suis attachée plus que je ne le veux. C'est pas simple d'vous laisser derrière moi.
La rouquine se tut à nouveau, l'aveu qu'elle venait de faire n'était pas simple. Il était temps pour elle de couper court et de penser à se préparer pour le lendemain. Elle savait que Jean-jean partirait au lever du soleil, elle attendrait un peu avant de le pister. Mais elle avait besoin de se retrouver avec Henri, un moment, avant de partir...
Oíche mhaith... bonne nuit Caline. Bon courage pour la suite et si jamais il y a quoiqu'ce soit, tu m'envoies un pigeon. Déjà la pirate se levait pour se diriger vers l'escalier Slan agat ... ou kenavo ar vec'h all comme on dit chez toi. La rouquine fit un clin d'oeil à la jeune femme avant de grimper les marches deux à deux pour s'engouffrer dans sa chambre, le lendemain, elle retrouverait sa liberté.
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Et pour les protéger, elle partait. Alliant son besoin de liberté et la promesse qu'elle s'était faite de les protéger jusqu'à ce que la famille de Guillaume soit reconstituée. Elle s'en voulait toujours de ce qu'elle avait fait, de l'attaque du bateau et n'aurait de cesse que lorsqu'ils seraient à nouveau tous ensembles. Elle laissa parler Cajoline, dire ce qu'elle avait à dire, c'est la première fois que toutes deux parlaient autant ensembles. Une fois queson amie eu fini, elle attendit un moment en vidant une nouvelle chope. Elle savait qu'elles n'auraient pas besoin d'un mot de plus, tout était dit.
Tapadh leat Caline. Merci. T"as dit c'que j'avais besoin d'entendre. Je me suis attachée plus que je ne le veux. C'est pas simple d'vous laisser derrière moi.
La rouquine se tut à nouveau, l'aveu qu'elle venait de faire n'était pas simple. Il était temps pour elle de couper court et de penser à se préparer pour le lendemain. Elle savait que Jean-jean partirait au lever du soleil, elle attendrait un peu avant de le pister. Mais elle avait besoin de se retrouver avec Henri, un moment, avant de partir...
Oíche mhaith... bonne nuit Caline. Bon courage pour la suite et si jamais il y a quoiqu'ce soit, tu m'envoies un pigeon. Déjà la pirate se levait pour se diriger vers l'escalier Slan agat ... ou kenavo ar vec'h all comme on dit chez toi. La rouquine fit un clin d'oeil à la jeune femme avant de grimper les marches deux à deux pour s'engouffrer dans sa chambre, le lendemain, elle retrouverait sa liberté.
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