Elisa.baccard
[ Domaine de Clermont en Viennois ]
La Malemort avait passé la matinée au lit. Littéralement épuisée par le mal qui était entrain de la ronger. Mais lequel à dire vrai ? La perte récente de son époux ou bien la maladie qui venait de se déclarer à nouveau ?
Un bouquet de fleurs embaumé de douceur la chambre de la belle dormante, une charmante odeur permettant au nez de la Duchesse de se perdre dans cette délicate odeur. Une manière de respirer la liberté dun champ tout en étant cloîtrée entre quatre murs.
Mais sa dame vint rapidement frapper à la porte de sa chambre, dun sursaut, la Baccard se réveilla, sextirpant dun vilain cauchemar vraisemblablement dû à la fièvre et la fatigue.
- Oui ?
- Ma dame, une réponse du médecin chef pour vous.
- Lisez la moi je vous prie Suzanne, je suis trop lasse.
Et la Dame de Compagnie se mit alors à lire la missive. Dabord prise par un sentiment rassurant à lidée que lenfant quelle porte ne puisse pas subir les malheurs de cette maladie. Mais la Malemort sursauta alors lorsque Suzanne stoppa net sa lecture après le mot « Ton Charmant ». Ré ouvrant les yeux, la Duchesse redressa la tête pour lobserver.
- Que se passe t-il ? Qui ya-t-il Suzanne ?
- Je ne devrais pas continuer, Ma dame.
- Suzanne, je dois savoir la totalité de la missive, même si cest une mauvaise nouvelle. Lisez, je vous en prie.
Et la lecture reprend pendant que le cur de la veuve Baccard se remet alors à saigner en entendant les mots. Son amie navait pas encore été mise au courant, et la belle nétait pourtant plus capable de lannoncer. Cela était à chaque fois, une nouvelle déchirure, comment survivre à tout cela ? La belle avait de nouveau fermé les yeux, comme éteinte, le silence régna dans la pièce durant de longues minutes.
Puis les yeux de nouveau ouverts, la Duchesse reprit.
- Vous allez écrire à ma place Suzanne. Notez bien tout ce que je vous dis.
- Oui , Ma dame.
Une fois installée pour écrire, la Baccard Malemort commença la dictée.
La Malemort avait passé la matinée au lit. Littéralement épuisée par le mal qui était entrain de la ronger. Mais lequel à dire vrai ? La perte récente de son époux ou bien la maladie qui venait de se déclarer à nouveau ?
Un bouquet de fleurs embaumé de douceur la chambre de la belle dormante, une charmante odeur permettant au nez de la Duchesse de se perdre dans cette délicate odeur. Une manière de respirer la liberté dun champ tout en étant cloîtrée entre quatre murs.
Mais sa dame vint rapidement frapper à la porte de sa chambre, dun sursaut, la Baccard se réveilla, sextirpant dun vilain cauchemar vraisemblablement dû à la fièvre et la fatigue.
- Oui ?
- Ma dame, une réponse du médecin chef pour vous.
- Lisez la moi je vous prie Suzanne, je suis trop lasse.
Et la Dame de Compagnie se mit alors à lire la missive. Dabord prise par un sentiment rassurant à lidée que lenfant quelle porte ne puisse pas subir les malheurs de cette maladie. Mais la Malemort sursauta alors lorsque Suzanne stoppa net sa lecture après le mot « Ton Charmant ». Ré ouvrant les yeux, la Duchesse redressa la tête pour lobserver.
- Que se passe t-il ? Qui ya-t-il Suzanne ?
- Je ne devrais pas continuer, Ma dame.
- Suzanne, je dois savoir la totalité de la missive, même si cest une mauvaise nouvelle. Lisez, je vous en prie.
Et la lecture reprend pendant que le cur de la veuve Baccard se remet alors à saigner en entendant les mots. Son amie navait pas encore été mise au courant, et la belle nétait pourtant plus capable de lannoncer. Cela était à chaque fois, une nouvelle déchirure, comment survivre à tout cela ? La belle avait de nouveau fermé les yeux, comme éteinte, le silence régna dans la pièce durant de longues minutes.
Puis les yeux de nouveau ouverts, la Duchesse reprit.
- Vous allez écrire à ma place Suzanne. Notez bien tout ce que je vous dis.
- Oui , Ma dame.
Une fois installée pour écrire, la Baccard Malemort commença la dictée.
Citation:
Chère amie,
Je te remercie tout dabord pour tes paroles rassurantes concernant mon enfant. Je nose imaginer sa perte et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour lui et pour sa santé.
Dis moi quand venir à ton cabinet et je serais là.
Je viendrais, néanmoins, seule.
Isa, peut-être nas-tu pas eu vent des rumeurs dans le Duché, sûrement trop occupée à vouloir éradiquer cette épidémie Mais mon tendre et tant aimé époux nest plus. Le Très-Haut layant rappelé a lui après un tragique accident. Je nai point le courage de tout détailler, nos amis seront répondre à tes questions. Pardonne moi, la douleur est encore trop forte.
Dis moi quand venir, et je serais là.
Avec mon amitié,
Elisa.
Je te remercie tout dabord pour tes paroles rassurantes concernant mon enfant. Je nose imaginer sa perte et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour lui et pour sa santé.
Dis moi quand venir à ton cabinet et je serais là.
Je viendrais, néanmoins, seule.
Isa, peut-être nas-tu pas eu vent des rumeurs dans le Duché, sûrement trop occupée à vouloir éradiquer cette épidémie Mais mon tendre et tant aimé époux nest plus. Le Très-Haut layant rappelé a lui après un tragique accident. Je nai point le courage de tout détailler, nos amis seront répondre à tes questions. Pardonne moi, la douleur est encore trop forte.
Dis moi quand venir, et je serais là.
Avec mon amitié,
Elisa.
La Malemort se redressa et signa elle-même la missive. Et voilà la lettre qui repart en coursier direction le cabinet.
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