Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Un procès... un de plus.

Le_g.
21/12/1461 - procès opposant Le_g. au Duché de Bourgogne

Le_g. est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge attend le réquisitoire l'accusation
(à déposer sous deux jours ouvrables après la plaidoirie de la défense)

Acte d'accusation
Citation:
De nous, melvinho, procureur de l'orléanais
à vous dame Allessandra, procureur du duché de la Bourgogne

Conformément au traité de coopération judiciaire signé à dijon le 25 juillet 1461, je me permets de vous faire parvenir un acte d'accusation concernant messire Le_g.

Après recherche du dit messire Le_g, il s'est avéré que nous sommes sans pouvoir définir sa destination. Cependant, il nous est signalé que 5 des personnes parties en groupe le soir même de la révolte avec messire Lglvh, se trouvent ce jour jeudi 20 décembre 1461, en la ville de Sémur.
Soupçonnant fortement que celui-ci se cache dans les rues sombres de la ville de Sémur, j'ai donc pris décision de porter à votre connaissance ce dossier afin d'ouvrir procès à l'encontre de messire Le_G pour trouble à l'ordre public au motif de révolte.
Vous en souhaitant bonne réception et dans l'attente du suivi de l'ouverture du procès, mes salutations distinguées.

Citation:
en ce jour du 20 décembre 1461, je porte à votre connaissance, l'affaire concernant messire Le_g pour délit de trouble à l'ordre public au motif de révolte à l'encontre de la mairie de Gien.
le 18 décembre 1461, en mairie de gien, est affiché le parchemin suivant : Les révoltés ont désigné lglvh au poste de maire du village.
Le 18 décembre 1461 au soir, messire Asamco, connétable du duché orléanais nous fait part de la chose suivante :
"Lance de Lglvh, Pasko, Caitline_mac_lean, Kameyo, Albert0, Nahilee, Le_g.
Sur autorisation Demander à adhérer
[/...]
Ces lances ont été faites ce soir même, j'avais vérifié ce matin. Je sais pas si ça peut aider, mais au moins ça donne des noms qu'on ne veut plus revoir ^^"


Le soir même de la révolte, messire Le_g se retrouvait en compagnie du maire illégal, messire Lglvh, prêt à sortir de la ville.
Le lendemain matin, plus aucune trace de ces mêmes personnes.
Je vous cite l'article du chapitre II du livre V du Droit Pénal de notre grand coutumier, que messire Le_g est soupçonné avoir enfreint :

Se rend coupable de trouble à l'ordre public :

Toute personne perturbant la sécurité, la salubrité et la tranquillité d'une cité de l'Orléanais ou du Duché d'Orléans,
• Toute personne se révoltant contre une mairie ou contre le château d'Orléans,
• Toute personne usant de la violence physique,
• Toute personne insultant, menaçant un sujet orléanais, un élu ou un représentant de l’ordre et/ou faisant pression sur un sujet orléanais, un élu ou un représentant de l’ordre.
• Toute personne usant de diffamation.
• Toute personne usant de la force afin de s'octroyer les possessions d'autrui,
• Toute personne incitant à commettre un crime ou un délit."

Au vu des accointances avec messire lglvh, messire le_g doit répondre à l'accusation de trouble à l'ordre public au motif de révolte.

Messire Le_g, peut bien sûr faire appel aux avocats du dragon ainsi qu'à toute personne pour le représenter en cette Cour et y apporter son témoignage pour se défendre.

fait à Blois, le 20 décembre 1461
Melvinho, procureur de l'orléanais























Première plaidoirie de la défense
Citation:


Louis avait reçu la missive de Téo. Il esquisse un sourire, et se ramène au Tribunal... Commence à être un habitué des lieux, le Capi'Lou, comme certains l'appellent. Il prend connaissance de l'acte d'accusation, ou plutôt de la lettre.

Bonjour Votre Honneur et membres de la Cour.

Comme vous voyez je ne me cache pas dans les ruelles sombres, contrairement à ce que cette lettre dit, vu que j'ai reçu missive en main propres par Dame Téo de Niraco. Au fait, où en est l'acte d'accusation contre cette dame qui a dit avoir enlevé mon cousin ?


Il reprend les lignes de la lettre, une par une.

Révolte contre une mairie ou un château ? Allons donc ! Et où est la preuve que je me sois révolté contre une mairie ou un château ? Je crains que l'accusation m'accuse sans preuve, et forcément, il ne peut pas y en avoir, je lisais, bien au chaud dans ma roulotte. Pas de cours ni de preuve que je puisse vous apporter, hormis que j'ai lu deux chapitres d'un manuel sur les impôts.

Violence physique contre une personne ? Là encore, aucune preuve... Je ne pense pas que changer les langes d'un nourrisson ou lui faire prendre un repas entre deux lectures soit de la violence. Armand a bien dormi, et je lui ai même fait faire son rot. Je suis pas le monstre sanguinaire qu'on veut bien décrire dans cette lettre diffamante.

Pour l'insulte envers un membre de l'orléanais, encore une fois, aucune preuve, rien de rien. J'ai bien rencontré la bourgmestre, Hecat, mais contrairement à ce qui est mentionné, je ne l'ai pas insultée. D'ailleurs, je ne lui ai pas beaucoup parlé. Quant à l'homme qui e fait appeler Asamco, à moins que ce ne soit celui qui est parti à peine que je suis entré en taverne à Gien sans se présenter, je ne l'ai jamais rencontré, et si c'est bien lui, il aurait donné mon nom, parce que je me présente toujours aux inconnus. Là encore donc, aucune preuve.

User de la force pour s'emparer des biens d'autrui ? Heu, j'ai plutôt perdu de l'argent, j'avais près de 450 écus avant d'arriver à Gien, j'en ai moins aujourd'hui... alors là, je me demande comment ils font pour affirmer cela. Si je m'étais battu, j'aurais pas lu, et qui se serait occupé d'Armand ?

Toute personne incitant à commettre un crime ou un délit ? Là encore, aucune preuve... J'ai appris ma leçon lors d'un échange avec le CAC de Bourgogne. Pas le droit de faire justice soit-même, je vais pas inciter les autres à faire ce qu'il ne faut pas.



Il soupire et rend la lettre à la Cour.


Alors vu que je suis accusé, je veux bien un avocat... même si je suis innocent de ce dont on m'accuse. Je voyage avec Lestat de Lioncourt Track, mon cousin, mais je ne vois aucune preuve d'une quelconque participation à ce "trouble à l'ordre publique".

Je vois pas en quoi porter une capuche par ce temps froid peut faire de moi un coupable... Ce serait facile, mais là, je suis resté au chaud.

Ah, j'ai une autre question pour la cour... Quand il y a une révolte... à charisme égal, qui prend le fauteuil ? Cette question devrait vous faire voir si j'y étais ou pas, sachant que mon charisme est au maximum, vu mon âge.


Il esquisse un léger sourire et retourne s'asseoir en attendant la suite des évènements.


Balises topic modifiées pour mise en conformité avec les règles de la censure, le 22/12
LS

_________________
Lglvh
Pigeon de mauvais augure…

Moi qui pensais boire ma pinte en sainte paix et me détendre, passer un agréable séjour bourguignon et de joyeuses fêtes de Noyel…bin c’était râpé…

Allons bon, me présenter au tribunal dans les deux jours…’sont pressés en plus hein !

Après avois confié Armand, notre bébé à notre homme de main, je me rendis donc au lieu dit, y pénétrant pour la première fois en temps qu’accusé..Il y avait bien un début à tout.

Il avait déserté la roulotte tôt le matin. Je pensais qu’il était parti chassé, péché, picolé, n’importe quoi..mais je ne m’attendais pas à voir Louis ici.

Je lui fis de grands signes de main, prenant place sur le banc des accusés.

J’écoutais sa mise en accusation et sa plaidoirie, soupirant de temps en temps, démontrant bien mon enthousiasme à être ici.

Ridicule de la situation…Le duché bourguignon avait reçu une plainte de la part de nos amis pour brigandage, trois semaines s’étaient écoulées sans qu’ils eurent des nouvelles. Nous étions a Gien 4 jours plus tôt et déjà en procès.

Injustice….Je regardais Louis me mordant les lèvres, navré de lui imposer ça. Surtout que le soir du sois-disant déli, il s’était enfermé dans notre roulotte afin de veiller sur le nourisson…

J’eux droit au même blabla a peu de choses prêt..Quelqu’un avait apperement entendu et vu un truc qui pouvait faire croire que je m’étais pointé devant une mairie en me présentant…Ellegéellevéhache..fallait vraiment être con pour se promener avec une fiente de nom pareil…

Un coup de coude à Louis…


T’as entendu..un coup on m’appelle ellegéellevéhache et un coup on me nomme letirégépoint..comme toi…z’ont bu tu crois ? ils radotent, nan ?

Et de prendre la parole..

Bonjour,

Alors tout d’abord…je ne suis pas élgéèlvéhache..je ne connais pas ce gars. Mon nom est Lestat Gabriel de Lioncourt Track..Jamais je ne me suis caché et encore moins dans des ruelles sombres. J’aime pas les coins obscurs

Je suis accusé il parait..qui m’a désigné ? Depuis quand quelqu’un va prendre une mairie en hurlant son nom ? Faudrait vraiment être débile pour le faire…Mais ce fameux soir, j’avais bien picolé un peu ..même beaucoup..donc peut être qu’effectivement je suis rentré dans la mairie…sauf que le lendemain…je n’étais pas plus riche en contraire il me manquait 80 ecus…Avez-vous demandé a la mairesse l’état de sa caisse ? Parce que les ecus..c’est en tout cas pas moi qui les ai.. Quand a frapper la mairesse..vous vous trompez lourdement. J’ai passé la journée du mercredi a partager des chopines en sa compagnie..charmante personne. Je n’ai insulté personne au contraire. Les habitants de Gien et moi-même avons passé une excellente soiree a rire.

En plus dans votre accusation vous me confondez avec un messire letirégépoint que je ne connais guère.

Mes compagnons étaient a notre campement et pour Kameyo..bah..elle ne se trouvait pas a Gien le 18...C'est quoi cette mascarade?


Je tendis les courriers de la mairesse de Gien devant le procureur

Citation:
o Expéditeur : Hecat
o Date d'envoi : 21/12/1461 - 13:10:37
o Titre : Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mairie
o C'est eux qui vous l'on demandé la preuve ?
Parce que mon intérimaire qui a prit la mairie le lendemain leur a fournit l'inventaire mairie donc ils savent très bien ce qu'il y avait en mairie et j'ai même confirmé que c'était vous qui nous aviez fait cadeaux des objets et du surplus de l'argent.
Franchement la il commencent vraiment à me courir sur les nerfs avec leur connerie. De toute façon pour ça vous inquiétez pas tout a été consigné et je crois que je vais encore aller gueuler en cde parce que la ils me gonflent et pas qu'un peu. Déjà que ces crétins comprennent pas pourquoi je voulais pas de poursuites contre vous la il faut qu'ils continuent à chercher la petite bête. A croire qu'ils auraient préféré qu'on se fasse encore piller et qu'on galère à récupérer la mairie comme la dernière fois.
Donc répondez leur que vous n'avez pas gardé de traces mais que moi je les ai et que je vais leur redonner.
Si jamais y a autre chose dites le moi. De toute façon je vais être appelé à la barre et je ferais en sorte que vous vous en sortiez avec le moins possible mais je pourrais pas non plus faire de miracle puisque le procès sera accès sur l'attaque de la mairie même si vous n'avez rien prit.
C'est clair que vous n'êtes pas obligé de me croire mais je n'ai qu'une parole et le mensonge ne fait pas parti de mes défauts. Maintenant je ne suis ni juge, ni prévôt, ni duc donc mon influence est assez restreinte j'en suis navrée.

Hécat


Citation:
o Expéditeur : Hecat
o Date d'envoi : 21/12/1461 - 13:30:04
o Titre : Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mairie
o Arfff j'avais pas pensé à la coopération judiciaire mais ça c'est pas un soucis en principe je peux quand même témoigner. En principe je devrais surement envoyer mon témoignage via pigeon au procureur qui le postera quand il aura la parole. Et de toute façon ils ont pas le choix que de me faire témoigner puisque c'est ma mairie qui est "subit" la prise donc...
Mais je vais quand même me renseigner ^pour savoir comment ça se passe.

Si non j'ai pas de screen mais voilà l'inventaire de la mairie au lendemain de la prise :

Inventaire mairie:
572,84 écus
2 Bonnets
3 Timbales de vin chaud

Et moi la veille au soir il y avait un peu plus de 300 écus la dernière fois que j'avais regardé.


Citation:
o Expéditeur : Hecat
o Date d'envoi : 18/12/1461 - 14:03:50
o Titre : Re: Re: Re: Re: Re: Mairie
o En ce qui me concerne je ne dirais rien concernant votre geste, je comprends très bien que les personnes vous accompagnant ne comprendraient pas. Quand aux poursuite, je ne porterais pas plainte bien entendu. J'aprècie énormément d'être tombée sur quelqu'un de fair play qui ne me mettra pas définitivement à terre. Je pense que des gens comme vous il ne doit pas y en avoir beaucoup et d'autres auraient eu surement moins de scrupules.

Merci encore en tout cas

Hécat De Rosemont
o


ainsi qu'une quittance

http://www.casimages.com/img.php?i=131221063000821767.jpg

sinon je veux temoigner pour mon cousin

Bon, alors là..c’est un peu gros..Parce que j’me souviens que dans la soirée, j’ai quitté la roulotte que je partage avec Louis le laissant avec le petit et une pile de bouquins ennuyeux et compliqués. Il était déjà en pyjama et babouches avec Déos merci nulle intention de sortir…va pas faire rire les dindes non plus hein ! il a sa dignité, Lou’.
De ce fait, je l’ai enfermé a clef..des fois qu’il s’endormirait et qu’un rigolo viendrait visiter les lieux…voler nos affaires ou l’enfant..

Ensuite trou noir jusqu'à l’aube quand je suis revenu, impossible d’ouvrir la porte et de retrouver la clef…Il a été contraint de casser la fenêtre de la roulotte pour me faire entrer
Je vous explique même pas l’avoinée que je me suis pris…je me souviens de..

Arretes de faire du bruit tu vas reveiller Armand
..casser la fenetre a cause de toi
..au lit tout d’suite et silence !

Autant vous dire qu’un Louis reveillé en sursaut ca fait mal !

Donc je ne vois pas comment il aurait pu me suivre hein ! D’ailleurs si quelqu’un retrouve la clef…ca evit’ra quand change de porte… !!!!

je retournais m’asseoire
_________________
Le_g.
Vu qu'il était retourné s'asseoir, il écrit à un avocat, en attendant que la cour lui en fournisse un.
Citation:

De Moi, Louis Track de Lioncourt,
A vous, Maïwen, Avocate,

Bonsoir,

Je vous contacte de la part de Donà Gabrielle de Montbray-Sempère. Je suis actuellement en procès en Bourgogne, mais innocent des faits qui me sont reprochés.
Je souhaiterais votre aide pour me représenter à mon procès. La justice bourguignonne est rapide. Dans quelques jours, cette histoire sera close.

Les faits reprochés sont un trouble à l'ordre publique. Je ne vois pas en quoi voyager en compagnie de mon cousin est un trouble à l'ordre public. Je suis resté lire dans la roulotte lorsque nous étions en orléanais, et veiller sur Armand, le fils de Lestat.

Je travaille pour Sa Majesté Impériale, comme Capitaine de l'Escorte Impériale, et je peux vous jurer sur mon honneur, sur la tête de mon fils, qui est ce que j'ai de plus cher, que je n'ai rien fait. Ils n'ont d'ailleurs pas fourni de preuves d'une quelconque participation, pour la bonne raison qu'ils ne peuvent pas en trouver : je n'y étais pas. Jamais je n'aurais fait la bêtise de jeter l'opprobre sur mon Suzerain, sur Sa Majesté Impériale. J'ai pas un caractère facile, je peux être chiant parfois, mais jamais je n'aurais fait quoi que ce soit pouvant lui nuire.

Acceptez-vous de m'aider pour ma défense ? Je vous joints les documents et notes des scribes du tribunal.

Fait à Dijon, le 21 décembre

Louis Track de Lioncourt.






PJ : (pour information : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2158153 )

_________________
Albert0
        [ Chacun son tour ! Vous battez pas , y'en a pour tout l'monde]


Alberto s'avance. Lui aussi est convoqué, et pour le même motif.
Il relit une dernière fois l'acte d'accusation en secouant la tête devant tant d'inepties avant de se lancer dans ses explications




En ce jour du 20 décembre 1461, moi Melvinho, procureur du duché orléanais, porte en votre présence, l'affaire concernant messire Albert0 pour délit de trouble à l'ordre public au motif de révolte à l'encontre de la mairie de Gien.
le 18 décembre 1461, en mairie de gien, est affiché le parchemin suivant : Les révoltés ont désigné lglvh au poste de maire du village.
Le 18 décembre 1461 au soir, messire Asamco, connétable du duché orléanais nous fait part de la chose suivante :
"Lance de Lglvh, Pasko, Caitline_mac_lean, Kameyo, Albert0, Nahilee, Le_g.
Sur autorisation Demander à adhérer
[/...]
Ces lances ont été faites ce soir même, j'avais vérifié ce matin. Je sais pas si ça peut aider, mais au moins ça donne des noms qu'on ne veut plus revoir ^^"

Le soir même de la révolte, messire Albert0 se retrouvait en compagnie du maire illégal, messire Lglvh, et des autres membres du même groupe, prêt à sortir de la ville.
Le lendemain matin, plus aucune trace de ces mêmes personnes.

Après recherche de la dite personne, il s'est avéré que celle-ci a été aperçue ce jour jeudi 20 décembre 1461, en la ville de Sémur,en compagnie de 4 autres personnes qui étaient à Gien et en sort partis avec messire Lglvh.

Je porte à votre connaissance l'article du chapitre II du livre V du Droit Pénal de notre grand coutumier, que messire Albert0 est soupçonné avoir enfreint :

Se rend coupable de trouble à l'ordre public :

Toute personne (...) blablabla ... blablabla ... (...)

Messire Albert0 peut bien sûr faire appel aux avocats du dragon, ou à toute personne susceptible de le défendre pour répondre au délit de trouble à l'ordre public au motif de révolte envers la mairie de gien en date du 18 décembre 1461.

fait à Blois, le 20 décembre 1461
Melvinho, procureur de l'orléanais


Alberto replit le parchemin, jette un oeil aux deux autres. Il retire son foulard, se gratte la tête puis la gorge (ou l'inverse) et prend la parole à son tour.

Dame la Juge, j'avoue que je suis bien embarrassé par c't'affaire.

Effectivement, ma mie et moi-même nous sommes joints à la lance du sieur Lestat pour quitter la ville de Gien et je le reconnais volontiers. Mais j'voye point trop en quoi ça soye un crime de se mettre en groupe pour voyager. On m'a toujours dit qu'il fallait point s'aventurer seul sur les routes à cause des brigands et j'voulions point mettre ma douce en danger. Pis Lestat, il est du village voisin d'où j'habite donc j'ai confiance, pas comme avec ces blaireaux du sud dont je n'dirai point l'duché pour pas vous mettre en conflit diplomatique mais quand j'dis des blaireaux ... c'est rien d'le dire !
Mais passons ...


Pour le reste de ce que dit le procureur Orléanais, j'suis pas au courant et vous en savez surement plus que moi. J'ai rien à voir avec une prise de mairie, j'savions même pas qu'il y en avait eu une, c'est vous qui me l'apprenez.

Ceci dit, ça me surprend beaucoup c't'affaire car c'est pas du tout l'genre du rouquin. Je le voit mal faire ça. Vous êtes sûre que c'est pas une embrouille politicienne plutôt ? En Lorraine, on ne compte plus le nombre de " révoltes légitimes" comme y disent. En fait, c'est quand l' Conseil y demande de faire la révolte pour virer un maire. Après, y suffit que tous les conseillers soyent pas au jus ou qu'il y ait des oppositions internes et c'est l'pov couillon obéissant qui paye les pots cassés, comme toujours. Enfin j'dis ça, j'dis rien, j'connais pas l'Orléanais et la politique ça me saoule (la boulasse en moins) ...


Moi, tout c'que j'sais, c'est qu'j'ai trimé à la mine tout le temps qu'j'étions là bas et que j'ai franchement pas eu loisir d'aller faire le beau en taverne pour écouter les commérages. Alors vous pensez bien qu'aller visiter de nuit leur mairie délabrée, pfffiou ... J'étions bien trop fatigué pour ça, après une journée de minage .

Y'a juste le soir du départ que j'ai croisé Lestat sur le tard et que j'lui ai offert une mousse parce que ça fait du bien de parler à quelqu'un des fois quand même ! Et c'est là, comme j'me plaignais de ma situation, qu'il m'offert de faire route avec lui pour quitter ce trou et ça m'convenais bien car Gien, pour tout vous dire, c'est à pleurer. L'maïs est à plus de 6 écus et y'a rien à grailler pour des pov' comme nous.
Pis ma chérie, c'est une fondue des bébés et comme le groupe comprend un petiot nommé Armand et qu'elle a craqué dessus, j'me suis dit que ça lui ferai plaisir de pouponner durant l'voyage. C'est mon seul tort je pense.


Le jeune homme s'illumine lorsqu'il évoque sa douce

Bref, j'vois point c'que j'avions fait d'mal ni à quelle loi j'avions bien pu tordre le cou ni qui j'avions offensé ou malmené. Mais si jamais on doit s'faire punir pour avoir voyagé en groupe, j'aurai une faveur à vous d'mander : c'est d'me coller la peine de ma chérie en plus d'la mienne et de la laisser libre car la pauvrette, elle supporterait pas la geole. Elle a rien à voir avec les embrouilles politiciennes de ces maudits orléannais. C't'un ange, pas une criminelle

Voilà, j'sais pas si j'ai bien répondu à c'que vous vouliez savoir. Mais si vous avez des questions , j'répondrai du mieux que j'peux.
j'ai hélas pas de témoins pour prouver que je n'ai pas quitté la mine, à part ma douce qui pourrait vous dire combien j'étais fatigué.


Sinon ....

Il marque un temps d'hésitation avant d'ajouter

Si j'peux m'permettre, sans vouloir vous offenser, j'pourrais savoir c'qu'il est advenu de ma plainte pour le brigandage subi en bourgogne que j'vais déposée y'a trois semaines ? J'ai jamais eu de réponse, pas même pour m'envoyer aux p'lotes.
Nan parce que sauf vot' respect Dame la Juge, j'veux bien écoper d'une peine pour avoir voyagé en groupe, mais y'a des limites à l'injustice ! C'est certain qu'entre la plainte d'orléans traitée en moins 24 H et la mienne non traitée en 3 semaines, il n'y a rien que de très normal compte tenu de la différence de rang entre un Conseiller et un gueux, mais tout de même ...


Alberto la regarde en espérant naïvement que peut-être ... peut-être sa plainte pourrait être retrouvée sur le bureau du procureur ... Qui sait ?
Il hésite ensuite entre rester debout ou s'asseoir, peu au fait des us et coutumes des tribunaux, puis décide de faire comme les deux autres et se pose à côté du Gaucher
Le_g.
Procès de lglvh - Témoignage de Le_g. a écrit:
En habitué des tribunaux, Le Gaucher fait un clin d'oeil à Al'. "Pour une fois", il est innocent, et ça change tout ! C'est plutôt détaché qu'il observe la Cour. Après tout, pas si souvent qu'il se retrouvait dans la peau d'un innocent, ça lui changeait ses habitudes, et ma foi, c'était pas désagréable. Il esquisse un sourire, et fait partir sa lettre, écoutant Lest avec attention. Ouaip, il lui en avait fait baver des ronds d'chapeau le lendemain de sa cuite, au rouquin... L'arrivée "triomphante" du roux en pleine cuite, pendant que la roulotte était silencieuse, au risque de réveiller le petiot n'avait pas mis Louis de très bonne humeur.

Il se lève pour aller témoigner pour Lestat.


Bon, je crois que c'est plus trop la peine que je me présente ? Pour la forme : Louis Track de Lioncourt.

Je confirme ce que vient d'avouer Lestat.

Il était tard, j'avais bossé un peu à la mine, et voyant que les cours proposés ne correspondaient pas à mon cursus, j'ai pris un livre que j'avais déjà commencé, et j'ai lu un peu. Armand dormait, mais il s'est réveillé, parce que Lestat commençait à brailler un peu trop fort, la boisson l'y aidant. J'lui ai fait savoir qu'il pouvait aller picoler ailleurs. On s'est un peu disputé, mais il a fini par partir. Moi, j'étais prêt à me coucher, mais il a fallu que je change les langes d'Armand, je voulais pas réveiller Cait, l'amie d'Alberto qui s'en occupe souvent. Pour une fois, ils pouvaient avoir une nuit rien que pour eux. Bref, j'ai changé le petiot, et je me suis recouché, pendant que Lestat était allé le Très-Haut sait où pour finir de picoler. Lui et les livres, c'est pas son truc. Au beau milieu de la nuit, il est rentré, mais c'couillon faisait un bruit d'enfer ! Il avait perdu la clé d'la roulotte. Alors j'ai du me relever, et lui ouvrir la fenêtre... J'l'ai engueulé, parce que je voulais pas qu'Armand soit réveillé, mais bon, sans hurler, vu l'heure.

Le lendemain, je lui ai fait savoir que j'avais nettoyer tous les fringues de la malle, en lui faisant croire qu'il avait dégueulé dedans. En fait, il avait dégueulé contre la roulotte, et un simple seau d'eau avait nettoyé les dégâts, mais j'voulais qu'il me refasse plus ce coup-là. Pour le reste, ma foi, il a perdu une bourse, alors j'veux bien croire qu'il a été visiter la mairie et qu'il l'y a perdu, ça s'rait bien son genre, de confondre une mairie avec une taverne, lui qui se plante entre Bayonne et Arles. Me souviens qu'une fois, on avait rendez-vous à Bayonne, et il s'est retrouvé tout seul à Arles... Bref, on n'est pas là pour parler de son merveilleux sens de l'orientation, ni du fait qu'il confond Montélimar, Montluçon, et Montpellier, quand on lui donne rendez-vous... mais bien pour le fait que ces accusations sont infondées, complètement absurdes, et sans aucune preuve.

On nous accuse de quoi ? Délit de sale gueule parce qu'on voyage ensemble... voilà ce qu'il en est. L'accusation est vide de sens parce que vide de preuves. Il n'y a rien à dire... que le fait qu'un homme seul et bourré a oublié une bourse dans une mairie... De ça, vous avez la preuve... Grave trouble que d'enrichir une mairie pour sûr !

Moi j'dis qu'il faut qu'il arrête de picoler, mais ça, j'ai pas la solution... J'veux bien qu'on me dise comment je peux faire pour qu'il lise plus, qu'il confonde plus le rouge et le vert, et qu'il arrête de tout confondre, comme une mairie avec une taverne ou Montluçon avec Montpellier.

Mon cousin est... pffff ! Je sais plus comment faire, et puis moi, je voulais étudier. Je vais d'ailleurs retourner sur le banc et lire un bouquin sur le droit, avec votre autorisation, parce que bon, j'avance pas trop à force de voyager, je peux faire que dix heures de lecture par jour, alors croyez-moi, quand on m'offre la possibilité de pouvoir lire 3 ou 4 chapitres (22 heures) de lecture, je saute sur l'occasion !


Et se taisant, il retourne s'asseoir près d'Al' et Lestat, reprenant son livre, s'installant négligemment, croquant dans une pomme d'une main, lisant de l'autre.

_________________
Le_g.
La Cour ne se pressait pas, et après tout, ils avaient le temps. Du coup, il était rentré pour la nuit dormir à l'hôtel.
22/12/1461 04:30 : Vous avez passé la nuit à l'hôtel (coût : 1,00 écu).

Ce voyage commençait à lui coûter cher ! Il en avait ras-le-bol des bourguignons, et qu'une hâte partir d'ici, rentrer en Empire. P'tain de vacances ! Il aurait mieux valu qu'il reste au boulot. Là, il devenait grincheux. Au petit matin, on lui apporte une missive, et il se dirige une fois de plus au tribunal pour en transmettre copie au greffe.


Bonjour, Maïwen, avocat des dragons, me représentera pour cette... accusation dont je fais l'objet. J'espère que la Cour aura cherché des témoignages ou des preuves de ma participation à cette mascarade. Pour le moment, je ne suis accusé que parce que j'ai une sale réputation, voilà ce que je constate, et ce, malgré mes fonctions. J'ose espérer pour vous que vous avez quelque chose de solide... Parce que pour le moment, vous accusez sans preuve le Capitaine de l'Escorte Impériale.


Citation:
Expéditeur : Maiwen de rien ni personne, surtout pas d'elle.
Date d'envoi : 22/12/1461 - 01:54:05
Titre : Réponse.

A vous, Louis Track de Lioncourt, capitaine de l'escorte impériale
de nous, Maïwen, avocat du dragon, pour la - j'espère - seconde fois sans e, ni poitrine, ni attribut du genre,

nous nous sommes déjà rencontrés ; j'ai accompagné celle qui je crois être votre cousine, une certaine Kiruna, jusqu'à Epinal. Vous m'aviez sans mal accordé un laissé-passer.

Quoi qu'il en soit, je n'ai nullement pour habitude de refuser des affaires, encore moins quand je suis conseillé par quelqu'un, encore moins quand ce quelqu'un porte le nom de Gabrielle de Montbray-Sempère.

Ainsi, peu m'importe les faits qui vous sont reprochés, je ferai tout mon possible pour vous défendre, étudierai la question demain, vous aurez au mieux le fruit de mes travaux en fin de journée.

Assurez-vous toutefois de m'avoir transmis toutes les pièces nécessaires à la rédaction d'une plaidoirie (à savoir, acte d'accusation, et tout témoignage).

[...]

Sincères salutations,

Maïwen.


Et ayant terminé son bouquin sur le droit, il attaque celui sur la communication, retournant s'asseoir sur le banc, et patientant. Entre deux chapitres, il répondra à Maïwen.

Il n'avait qu'une hâte, le gaucher : quitter la Bourgogne ! Ce Duché n'était qu'un ramassis de crottin à ses yeux.


Citation:



De moi, Louis Track de Lioncourt, capitaine de l'escorte impériale
A vous, Maïwen, avocat du dragon,

Salutations,

Je me souviens de vous, et en effet, vous aviez escorté ma cousine Kiruna. Le voyage l'a un peu épuisé, je n'ai pas eu beaucoup la joie de pouvoir la voir. Comme vous le saviez, la Lorraine étant en alerte, en étant le Capitaine, j'avais énormément de travail. Il me semble que j'avais du partir avec l'armée pour un nettoyage des routes, et je suis heureux que votre LP vous ai évité de mauvaises surprises.

En faisant appel à la coopération judiciaire, l'orléanais nous poursuit en Bourgogne, suite à une révolte à Gien. En fait, ils se sont pas embêtés à savoir qui était là ou pas, ils ont mis tout le monde en procès. Si je peux comprendre l'urgence afin d'éviter des pillards de partir avec une caisse, il n'en demeure pas moins qu'un minimum d'enquête de leur part aurait pu éviter tant de bruit.
Kameyo s'était perdue en route, elle n'est arrivée à Gien que le lendemain de la révolte. Pour ma part, j'étudiais les impôts ce jour-là, il parait que changer de matière tous les jours est bon pour la mémoire. Nahilee est une frêle jeune femme qui découvre les voyages, et la pauvre n'est absolument pas une femme qui pourrait prendre une mairie, elle doit pas pouvoir porter plus de quatre ou cinq livres ! Pour Pasko, il est... protecteur envers Nahi. Sortant peu lui aussi, il veille autour du campement quand on voyage, et surveille que personne ne vienne déranger, en particulier la petite Nahi. Quant à Al', pour une fois, vu que je gardais Armand, le fils de Lest, il pouvait avoir une soirée avec Cait', une soirée à eux, en amoureux, je ne vois absolument pas pourquoi il aurait été rejoindre Lest.
Lest (lglvh), lui, avait un peu bu, et je l'ai envoyer finir de se saouler en taverne, je n'étais pas d'humeur à supporter qu'il boive autant, voulant étudier. Les voyages ne sont vraiment pas propices pour les études.

Voici la Liste des affaires :
Accusé Accusateur Accusation État
Le_g. Duché Trouble à l'ordre public En cours
Lglvh Duché Trouble à l'ordre public En cours
Nahilee Duché Trouble à l'ordre public En cours
Pasko Duché Trouble à l'ordre public En cours
Albert0 Duché Trouble à l'ordre public En cours
Kameyo Duché Trouble à l'ordre public En cours

Leur pôle justice devait s'ennuyer de voir nos têtes, nous avions porté plainte contre des brigands, et j'avoue que je leur avais suggéré un nettoyage de leurs routes, avec la délicatesse qu'on me connait. Forcément, ils l'ont mal pris. J'espère que ce n'est pas nous qu'ils vont "nettoyer", surtout qu'ils n'ont vraiment aucune preuve solide, la mairie n'ayant même pas été pillée, d'après les courriers que Lest a échangé avec la bourgmestre de Gien.

Je vous joins des paquets de parchemins, un par affaire, et vous remercie d'accepter de me représenter.

Que le Très-Haut veille sur vous,

Fait à Dijon, le 22 décembre 1461

Respectueusement,

Louis Track de Lioncourt





Après un long soupir, il scelle la missive et la renvoie, avec un petit colis contenant les autres.
_________________
Muette
Al' ! Al' ! Pssst
La Muette (qui ne l'était pas en fait) venait de se faufiler dans les travées de la salle d'audience.


La gamine avait croisé Le Gaucher dans les ruelles de Vaud, en janvier dernier, quand les Ecorcheurs s'étaient mis en tête de vivifier la Lorraine. Une vieille histoire certes , mais qui l'avait marquée. Depuis, elle vouait à l'homme une admiration sans faille et traînait sur le campement d'Epinal dès qu'elle pouvait, c'est à dire souvent depuis qu'ils s'y étaient installés avec la bénédiction de feu l'Empereur.

Peu loquace (pas pour rien qu'on l'appelait la Muette) mais tenace, elle s'était mise en tête de les suivre s'ils venaient à quitter la Lorraine et le jour du grand départ, ni vu ni connu, elle s'était glissée dans l'escorte. Depuis, elle essayait de se rendre utile comme elle pouvait, ramassant du bois mort, surveillant Capucine ou portant les messages qu'on lui confiait.

Ce jour là, dès que la Muette avait appris que la lance entière était convoquée pour procès au tribunal, elle avait filé au marché, traînant la biquette derrière elle, et s'était débrouillée pour remplir tant bien que mal son panier de quelques denrées. Rien de bien folichon, vu qu'ils s'étaient fait piller deux semaine plus tôt par des brigands bourguignons, mais au moins de quoi tenir la durée de l'audience sans défaillir.
Dame, c'est que ça mange un homme ! Et Déos sait combien un procès peut être long ...

Une fois Capucine attaché tant bien que mal sous le porche d'entrée à un crochet bizarrement scellé assez dans le bas dans le mur, la Muette s'était discrètement glissée derrière les trois accusés.


Al ! Alberto !
Elle tapote l'épaule du jeune homme pour attirer son attention
Al', c'est moi. Je vous ai amené de quoi faire, regarde ...
Teo.
Louis Track.

Une rencontre qu'elle n'aurait jamais dû faire.
Mais elle avait eu lieu, en Mai peut-être, ou quelque chose comme ça. Elle avait offert à son fils une n'ânesse, rapidement elle s'était prise d'affection pour Nicolas, un jeune homme en devenir.

Puis, Louis avait voulu enlever La Rose sous le mandat d'Antonio.

Antonio aurait presque aidé Louis à l'enlever à l'époque. Epoque révolue... Aujourd'hui, la Niraco était l'Intendante du domaine de Salmaise, le Vicomté d'Antonio.
Et surtout, elle en serait peut-être la vassale, après un premier échec dû à sa condamnation pour Haute Trahison.
Mais Antonio n'en restait pas moins sa conscience, de huit années son ainé, elle le considérait comme un père, mais ça, elle se gardait de lui dire, son égo était haut placé et ça aurait été une nouvelle crise diplomatique entre Salmaise et Niraco.
Puis Sa Majesté Nicolas Ier l'avait amnistiée ... On pourra dire que les Nicolas sont de bonne augure pour elle.

Bref, il l'avait libérée et aujourd'hui il se trouvait à Dijon, en procès.

Elle aurait pu invoquer la vengeance mais elle n'en avait pas envie, certes, elle avait sans doute déconné avec à son tour, ce pseudo enlèvement du cousin qui lui avait beaucoup coûté en injures mais qui lui avait apporté beaucoup.
Le beaucoup serait un secret bien gardé, à tout jamais.

Au Tribunal, elle avait pu donner un nom à chaque banc tant elle y avait passé du temps. Par trois fois en tant qu'accusée, et pour un mandat en tant que Procureur.
...
Aujourd'hui, elle y prenait place, en retrait, pour assister en spectatrice au procès...

Si il était une chose, à ses yeux, pour laquelle il devait être condamné, c'était pour attaque de boules de neige incessante en plein décolleté, aussi restreint qu'était ce dernier, il savait viser le bougre.

_________________

Mourir pour des idées, l'idée est excellente !
Pelagius
Pelagius assistais à la séance, en se lissant la moustache, confortablement assis dans les chaises du tribunal, quand soudain, il lui pris comme une envie.

Ce genre d'envie un peu folles qui jusqu'à aujourd'hui avaient toujours guidées chacun de ses actes. Actes généralement irraisonnés et source des ennuis les plus divertissants de sa carrière.

En bref, il lui vint une idée amusante. Celle d'avoir des revendications, c'est pourquoi, alors que tout le monde discutais, chacun y allant de son petit commentaire quand à la présumée culpabilité ou innocence de l'un ou l'autre des prévenus, Pelagius se levas tranquillement et hurla :


OBJECTION !

Ayant soudainement l'attention de l'ensemble des personnes présentes dans le tribunal, il entrepris de rejoindre le devant de la scène, ou tout du moins, le centre de la pièce et pris son air le plus théâtral :

Objection vous disais-je !Objection en effet, puisque je demande à être également jugé dans cette affaire ! En effet, tout comme ces personnes ici présentes, je suis coupable !

Pelagius marque une pause, laissant traîner un suspens mélodramatique sur la fin de sa phrase.

Mais tout d'abord, laissez moi me présenter, Pelagius, barde. Pour vous servir ! Pelagius conclue sa présentation par une rapide révérence artistique et enchaîne : Maintenant cette formalité dépassée, il est temps pour moi de m'expliquer !

Pelagius se lance alors dans un discours enflammé :

En effet, Messieurs Dames ! Vous m'avez entendus ! Je suis coupable ! Et ces personnes jugées aujourd'hui sont coupable également ! Car nous sommes de la même famille ! Celle des gens de la route !
Je vous disais à l'instant être barde. C'est à dire que je vais de villes en villes pour jouer ma musique et conter mes histoires, divertir la populace en échange d'une petite pièce ou d'un petit bout de pain.
Oh, bien sur, la plupart du temps, les gens sont heureux de nous voir arriver, en effet, on fait tourner les commerces locaux, on crée de l'animation dans des villages désolés ou parfois, plus rien ne se passe.


Pelagius sourit en repensant à ces moments de bonheur partagés au coin du feu avec les gens qui l’accueillent régulièrement au sein de leur communauté, puis, débutant la deuxième partie de son discours, son visage se durcis.

Mais lorsque quelque chose d'affreux arrive, c'est toujours sur l'autre, l'étranger, que l'on jette la faute ! En effet, il est tellement simple de rejeter la faute sur l'autre ! Trop de fois je me suis vu accusé des pires pêchés car j'avais commis le malheur d'arriver au mauvais endroit, au mauvais moment.

Ce procès que vous faites, ce n'est pas celui d'une troupe de possibles brigands, c'est celui de l'ensemble de la communauté des vagabonds, systématiquement persécuté par un système judiciaire moyen-ageux ou l'emporteras toujours l'agresseur sur l'agressé.
Alors oui ! Il y a culpabilité, certes, mais s'ils sont coupables, ce n'est que d'être des hommes et femmes qui ont choisis la liberté des routes au confort des chaumières.


Pelagius se calme, et tandis qu'il prend place sur le banc des accusés termine son monologue.

Au final, tout ce que vous avez contre eux, c'est une affiche placardée un beau matin comme quoi ce messire Lestat, se serais emparée de la mairie ? Cette affiche pourrais être l'oeuvre de n'importe qui. Un peu léger comme preuve de culpabilité, n'est-ce pas ? Et donc les autres inculpés sont ici car ils ont eu le malheur de quitter une ville le lendemain de l'apparition de cette affiche ? Pardi, encore un argument solide...
Ce qui nous prouverais que la mairie n'a pas été prise, ce serais que le maire nous en donne les comptes. Si il y manque de l'argent, cela se verras vite.


Pelagius, assis sur le banc des accusés, les pieds sur une chaise devant lui se met à jouer de son luth en sifflotant, attendant la réaction de la cour.
Le_g.
Se tournant vers Téo avec un doux sourire, amical et tout et tout...

Heu nan, ce serait plutôt visage sombre, mâchoire contractée et le regard arbalétisant la chienne qu'il lui tend un billet. Sans rire, ses yeux seraient des arbalètes que la donzelle serait une passoire.

Citation:

Vous, Téo !

La chieuse par excellence !!!! Quand allez-vous cesser de faire caguer ma famille ? Je vous interdit de prendre Tibère pour escorte ! Il doit passer les fêtes avec son frère ! C'est assez clair ? Pauvre conne ! Si vous n'avez pas de famille, c'est pas la peine de voler celle des autres ! Lestat a besoin de son frère pour les fêtes de Noël ! Si on est à Dijon, c'est bien pour qu'ils puissent se voir !

Alors allez vous faire mettre ! Trouvez vous un amant ou une carotte !!! Mais MERDE !!!! Laissez ma famille tranquille !

Avec déplaisir

Sans vous saluer !

L.


Puis il se détend et écoute le Barde, amusé, et lui fait de la place sur son banc.

_________________
Teo.
Et depuis sa place, un pli lui parvient....

Lecture rapide, soupir qui en dit long.... Track ne comprend rien, et refuse de comprendre....
Aucune réponse ne lui parviendra, pas pour le moment...

Sans bruit, La Rose se lève, la vulgarité obsène, elle aime pas ça à trop forte dose...
La lettre fut rangée, la place où avait siégée la donzelle fut désertée...

_________________

Mourir pour des idées, l'idée est excellente !
Le_g.
Le_g. est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge attend le réquisitoire l'accusation
(à déposer sous deux jours ouvrables après la plaidoirie de la défense)


21/12/1461 - procès opposant Lglvh au Duché de Bourgogne

Lglvh est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge attend le réquisitoire l'accusation
(à déposer sous deux jours ouvrables après la plaidoirie de la défense)



Il se lève pour interrompre.

Le réquisitoire de l'accusation est en retard. Peut-on passer à la suite ? Je crains que l'accusation n'aie rien à dire, le dossier étant vide de preuve.

Et il se rassoit, attendant la suite, et l''acquittement, vu les erreurs de l'accusation. La Cour d'Appel ferait du petit bois de ces accusations basées sur des rumeurs à la con.
_________________
Le_g.
Après le réveillon à Dijon, il revient au tribunal.

Louis Track de Lioncourt. Je viens signaler que c'est le deuxième jour de retard pour le réquisitoire de l'accusation, ce qui prouve bien que le dossier de l'accusation est vide, comme déjà dit. Merci de faire en sorte de prononcer les relaxes rapidement.

Il incline la tête et esquisse un sourire, parce qu'en Cour d'Appel, ça fera pas un pli. Déjà qu'il n'y a rien de probants dans les actes d'accusation... Leur justice n'a plus qu'à les relacher.

Et j'aimerais les excuses de la Cour pour une accusation mensongère. Je pense que c'est un minimum.


_________________
Le_g.
Belote et rebelote... Le Gaucher revient au Tribunal.

Bon, j'imagine que vous adorez voir nos tronches, mais nous on n'aime pas les environs, et on voudrait bien partir. Pourriez-vous nous relaxer, qu'on puisse enfin se barrer ?

L'accusation a trois jours de retard pour sa plaidoirie. Combien de fois faut-il que je dise que c'est parce que le dossier est vide et que c'est basé sur du vent ?

_________________
Le_g.
Le jour suivant, il revient et cette fois, tape du poing sur la table, furieux.

Ho !

Ca fait quatre jours que l'accusation aurait du déposer son réquisitoire !!!! Vous avez trop picolé pendant les fêtes ou quoi ?

Vous nous retenez pour rien ! Alors foutez-nous au trou, ou libérez-nous ! Chiabrenna de fot-en-cul ! Vous n'êtes qu'une bande de fainéants ! Vous allez faire avancer ces procès oui ou non ?

Faut-il que j'aille me plaindre plus haut ? Vous souhaitez quoi au juste ? P'tain de fiente ! On veut pouvoir se barrer de ce trou, de ce marécage nauséabond que vous affectionnez ! Alors laissez-nous partir ! Ma patience est à bout !

_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)