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[RP] Un vol bien facile.

Ezio
Je continue d'avancer, de me faufiler de rues en rues, tentant de passer inaperçu.
Pas facile quand on se trimbale avec un otage, le couteau sous la gorge. Beaucoup me dévisagent, beaucoup courent pour alerter les gardes. Mais je ne vois au final personne qui me poursuit.
Même pas ces gardes de tout à l'heure qui faisaient du mal à Bea. Mais que se passe-t-il? Où sont-ils donc tous?
Ont-ils abandonné aussi vite? Pfff, c'était si facile! Etait-ce des amateurs?
Ou peut-être de simples paysans déguisés en miliciens pour quelques écus, juste pour effrayer et impressionner la populace?

Je l'ignore, mais la situation m'amuse. Et il vaut mieux que ça soit comme ça pour tout le monde. Il vaut mieux éviter toute effusion de sang supplémentaire.
Je loge la façade d'une petite maisonnette, tenant toujours ma pauvre otage, suivi de Bea. Mon regard se colle à la fenêtre et fouille l'intérieur. Rien. Celle-ci semble abandonnée. Elle n'est même pas verrouillée. C'est vraiment trop facile!

Je rentre à l'intérieur et lâche enfin l'otage. Je me sens épuisé et respire quelques secondes, à bout de souffle.
La vieille dame semble elle aussi trop épuisée que pour lutter ou tenter de s'enfuir.
Je la regarde d'un regard froid, la sueur perlant sur mes tempes. Je m'approche d'elle, ma dague toujours en main.
Ca suffit. Je ne peux faire ça. Elle ne l'a pas mérité et je ne suis pas de ce genre...
Ce noble, ce crime a été l'erreur de ma vie. Mais la seule. Je ne suis pas comme ça. Je ne cherche que l'argent. Que le pouvoir.
Loin de moi l'envie de couler du sang une fois de plus.
Je la regarde alors qu'elle est au sol, la peur se lit dans son regard... C'est fini. Je range ma dague. Je soupire.
Je me baisse et la prend par le poignet pour la relever. Je la regarde et réajuste ses cheveux argentés que j'ai plus tôt malmenés.

Je ne lui demanderai pas pardon. Inutile. Qui sait si elle aimait ce noble? Son gendre, je suppose.
Sans prononcer un seul mot, je me retourne et me dirige vers la porte que j'ouvre à nouveau.
Je tends mon bras vers l'horizon lointain, la regarde...
Fuyez. Allez-vous en. Partez. Je ne veux plus vous voir ici... N'essayez pas de nous faire retrouver. Nous serons déjà loin...

Elle me regarde quelques secondes. N'en croyant pas ses oreilles, le regard plein d'espoir. V... Vraiment? ... Oui, vraiment... Dégagez avant qu'je n'change d'avis!!!
Et voilà qu'elle se met à marcher vers la sortie, elle se tient la hanche de douleur. Pauvre vieille dame.
Je m'en veux de lui avoir ainsi fait du mal. Mais je n'avais pas le choix. C'était mon ticket de sortie.

Je soupire et me tiens la tête entre les mains... Puis j'éponge ma sueur sur ma manche. Je regarde Bea. Je ne sais quoi lui dire, alors je ne dis rien. J'ai simplement fait ce qui me semblait le mieux à faire.

Mais rien est encore terminé. Je dois désormais rejoindre Andrea... et je ne sais plus où elle m'a dit être, ni où aller pour m'y rendre...
La course du fugitif ne fait que commencer et je m'en rends compte...

Hé merde...
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Ma narration se fait à la première personne, en noir italique.
Mes paroles se font en rouge foncé, gras et italique.
Beatrice65
Malade de peur et malade tout court, je suis Ezio comme une ombre lui faisant entièrement confiance. Je comprends qu'il n'a pas le choix pour la femme mais je crains que nous ne puissions sortir de cette impasse...

"Ezio, où allons-nous ? Et si les gardes nous suivent ?"

Encore affaiblie, respirant difficilement je le suis remarquant très vite que les soudards nous laissent tranquilles. Je cours presque me calant sur le pas rapide d'Ezio toujours entrainant la vieille noble qui n'ose plus parler avec lui. Tout le monde nous dévisage, je baisse la tête et les yeux mettant mon fichu sur ma tête et autour de mon cou pour masquer mon air hagard et mes traces violettes.

Nous voici proche d'une maisonnette où Ezio entre avec la dame et là j'ai peur que.... d'une voix inquiète et encore mal assurée :


"Ezio... non que faites-vous ? Vous n'allez pas la... Ezio ?"

Mais d'un pas décidé, il entre et instinctivement je reste dehors faisant le guet en essayant de remettre un peu d'ordre dans ma tenue et mes cheveux emmêlés.
J'essaie de sourire aux passants tout en m'inquiétant de ce qu'il peut se tramer à l'intérieur... j'observe par la fenêtre et voit la femme à terre, Ezio la menace avec sa dague... mon sang se glace... non pas ça !

Je m'apprête à m'engouffrer dans l'entrebâillement de la porte quand je suis bousculée par la vieille femme qui part en courant malgré son âge et sans demander son reste.
J'entre et regarde Ezio, livide toujours sa dague en main. Venant à lui je prends lentement sa main et lui retire la dague tout en plongeant mon regard dans le sien.
Il lève sa tête vers moi et à nouveau son regard se transforme devenant si doux, mêlant à la fois force, tendresse et mélancolie...

Et avec une infinie douceur je lui murmure presque chantonnant malgré ma voix devenue enrouée:


"Ezio, doux amour venez sortons d'ici vers la lumière, venez c'est fini.

Fini ??? Que nenni, à peine ai-je prononcé cette phrase qu'il demande où se trouve Andréa...
Je dois avouer que pour ma part non seulement je n'en sais rien mais... je m'en moque bien... ne nous a-t-elle pas abandonnés ?
Je comprends surtout que notre course n'est pas pris fin et nous voici repartis, Ezio devant méfiant comme un chat et moi jouant son ombre.
Petitpierre

Nous étions vingt ou trente brigands dans une bande,
Tous habillés de blanc, à la mode des
Vous m'entendez
Tous habillés de blanc à la mode des marchands.


Le gamin parcourt les ruelles de la ville Sancerre en jouant à faire sauter trois bourses sonnantes qu’il rattrape immanquablement une enjambé plus loin tout en poursuivant sa chanson. Ce qu’il fiche là ? Drôle d’histoire que la sienne. C’est qu’il rêvait d’ailleurs notre gosse d’Espalion. Un jour il sera pirate. C’est sa nouvelle lubie. Si vous lui aviez parlé il y a quelques mois de ça il vous aurez dit que les pirates ce sont des méchants et que lui quand il sera grand il tuera des méchants. Mais voilà même les petites caboches blondes ça évoluent. Et il commence à comprendre. Quand on est un enfant de catin, surtout d’une catin morte et bien on ne devient pas un preux chevalier. Pour ça il faut être bien né. Et le courage et le talent ça ne suffit pas dans la vie. Alors oui pourquoi pas pirate. Il a toujours voulu voir la mer le gosse. Puis le vieux avec la jambe de bois la semaine dernière il lui a dit que les pirates ils ont des barbes et des oiseaux exotiques comme animal de compagnie. Ça lui dit bien à lui une barbe et un zoziaux. Surtout qu’il a déjà un chien, Lancelot qu’il s’appelle. C’est Robin des bois qui le lui a donné. Enfin il lui ressemblait alors c’était surement lui. Un chien, un zoziaux et une barbe noire il deviendra une légende des mers. Sauf qu’il est blond le gamin. Le monde est vraiment trop injuste. En attendant il continue à brailler à tue-tête dans les ruelles.

La première volerie que je fis de ma vie
C'est d'avoir goupillé la bourse d'un
Vous m'entendez
C'est d'avoir goupillé la bourse d'un curé.


La mer, alors pourquoi Sancerre me direz-vous ? Ben là aussi c’est une longue histoire. Un matin de foire il avait pris pour cible un quidam qui se baladait avec une cape rouge sur l’épaule. Trop voyante la cape. Et puis il l’avait regardé de travers. En plus c’était un étranger avec un accent bizarre. Un andalou. Bref… Il avait joué du lance-pierre et la cape de l’homme s’était retrouvé toute tachée de prune. Sauf que l’andalou il n’était pas vraiment commode et il avait décidé de lui redresser les bonnes manières en lui apprenant la vie au gamin. Je ne sais pas si vous me suivez ? Voilà pourquoi le petit Pierre se retrouvait à sancerre à coller aux miches d’un andalou et à délester les passants de leur bourse les jours de marché.

J'entrai dedans sa chambre : mon Dieu! Qu'elle était grande!
J'y trouvai mille écus, j'y mis la main,
Vous m'entendez
J'y trouvai mille écus, j'y mis la main dessus.


La tache avait été fastoche ce matin-là. Le passant avait l’œil hagard du poisson pas frais et l’odeur de la viande faisandé. En plus il s’isolait facilement dans des coins sombres pour se délester du petit déjeuner si vous voyez ce que j’veux dire par là. Du coup le marmot était en train de jongler avec un vrai petit magot. Il était bien content de lui et ne prêtait pas trop attention aux bourgeois qui semblaient fuir d’un petit groupe de ruelles étroites. Enfin jusqu’à ce qu’il entende chuchoter deux personnes dans une impasse. Reconnaissant la voix de son andalou il s’en approcha tout sourire.

‘jour la compagnie ! quelle belle journée hein ?
Dites j’ai vu passer Andrea t’à l’heure l’avait pas l’air dans son assiette. Elle rentrait sans une chapelle. C’est bizarre non ?
Eh ! mais qu’est-ce qu’y a Ezio t’es tout vert ?

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Andrea_
[Derrière l'église, dans la petite chapelle]



Mais qu'est ce qu'il fait bordel !
Nan mais c'est pas possible ça, c'était pourtant pas compliqué à comprendre : chapelle derrière l'église, il avait que ça à retenir putain, TROIS mots !
Cet homme m'exaspère, les hommes m'exaspèrent. Tous les mêmes.

Chput*
Soit il est très très con soit ... Soit il... s'est barré avec le pognon.



Berdol !

L'bip de fils de bip ! Il aurait pas fait ça quand même ?! C'pas possible ça, ce mec j'lui confie ma vie -la femme en colère est un peu marseillaise-, j'lui sauve la sienne -et de mauvaise foi- et il m'abandonne -avec un petit côté caliméro- ! Ah elle est belle la jeunesse.

Et la Colombe d'envoyer son poing dans la porte avant de repartir en direction du centre du village. Le visage au vent et le menton relevé. Alors ouai, c'pas trop le moment quand on est recherché, mais entre nous, elle en a rien à faire. L'objectif a changé, il s'agit plus de sauver sa peau pour éviter la tôle nan nan, maintenant le but est de retrouver l'Auditore et de récupérer la moitié du butin. C'est vrai que si en prime j'peux lui faire manger ses dents, ça serait tout bénef' -mais ne nous emballons pas.

Sauf qu'on va rarement d'un point A à un point B sans croiser des obstacles. C'est comme ça la vie, c'est une peu rude. Y avait bien eu ce chien qui l'avait reniflé, mais quand on se trimbale avec de la bouffe dans les poches rien d'étonnant. Pis y avait eu cette charette sortie d'on ne sait où, le jour où les maires les interdiront en ville on aura tout gagner. Par contre la vieille qui court dans tous les sens faut pas déconner. Trop c'est trop. Les bras se croisent sur le devant du corps qui se penche un peu avant, ouai, on se prépare à l'impact. Et l'impact a lieu arrachant un petit cri à la vieille qui me prend soudain pour une apparition divine en posant ses mains sur mes épaules.



Au secours, aidez moi!
Des brigands! ils l'ont tué ! Et le couteau !Sous la gorge le couteau et rhaaaaa ! Mandoliiiiiiiiiine** ! Et puis... Aidez moi !
Ola, on s'calme, Il était brun?
Oui ! Aidez moiiiiii!
Les yeux marrons?
OUI !
Grand comme.... ça ? Cicatrice au coin des lèvres? avec un putain d'accent de pas d'ici?
Et oui ! Vous l'avez vu aussi ?
Hmmm.
Vous allez m'aider?
Il s'appelle Tonic, c'est un vilain brigand méchant pas beau et sanguinaire, déposez plainte et prévenez l'inquisition.
D'accord d'accord et... Vous?
Ah moi j'peux pas, j'dois acheter le pain.



D'ailleurs tant que j'y pense, c'est vrai que je commence à avoir un p'tit creu. Dommage pour toi Ezio Auditore de Firenze, quand j'ai la dalle j'suis encore plus chiasse. Gniark gniark gniark. Ah c'lui là, il va morfler sa race d'Italien j'te l'dis. Direct j'le vois, direct il bouffe mon poing dans les ratiches, l'a pas fini d'bouffer d'la soupe le bougre. Pis j'en profiterais pour lui couper les roubignoles, histoire qu'il comprenne bien.


Petit petit... Ezio... Faut qu'on cause, et c'est assez...

Et c'est assez ennuyeux qu'tu sois pas tout seul ! Mais sérieux j'te quitte célibataire et j'te retrouve avec une femme et un gosse, j'savais que t'étais du genre rapide mais faut rester cohérent là!
Bon du coup j'change de tactique hein, j'vais pas lui foutre la torgnole de sa life devant un gosse. Ni devant Bea d'ailleurs, sinon bonjour l'image de "l'homme protecteur et fort et blablablabla"-niaiseries diverses et variées que croient les donzelles naïves-
La main qui se balançait à la base pour cogner l'Andalou vient finalement caresser les boucles brunes de la Colombe qui se colle un sourire de circonstance sur le visage.



Bah alors, réunion d'famille et on m'invite même pas? C'moche ça Ezio, super moche !


Ezio, Ezio... Me regarde pas comme ça j'te jure j'suis à deux doigts d'te décrocher autre chose qu'un sourire.



* Chput : bruit d'un crachas.
** dédicace, tu te reconnaitras.

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Ezio
‘jour la compagnie ! quelle belle journée hein ?
Dites j’ai vu passer Andrea t’à l’heure l’avait pas l’air dans son assiette. Elle rentrait sans une chapelle. C’est bizarre non ?
Eh ! mais qu’est-ce qu’y a Ezio t’es tout vert?


Et bien! Tu es là toi! Que fais-tu ici? Je croyais t'avoir formellement interdit de quitter l'auberge! C'est dangereux! Y'a plein de méchants, et... J'hallucine! Andrea! Elle est là! Elle m'a trouvé!
Elle est là, plus loin. Je suis content de la voir, tellement content! Ca va éviter bien des soucis de devoir se cacher pour la trouver!
Je m'avance moi aussi vers elle, grand sourire niais sur le visage. Quelle sera sa réaction? Plus je m'approche et plus je vois une grimace sur son visage, un visage rouge et... des lèvres qui n'ont pas du tout l'air de...


Sourire... Andrea? Bon sang mais qu'est-ce qu'est que cette tête que vous tirez?

Plus qu'à quelques mètres de moi... J'ai plutôt l'impression de voir arriver un taureau qu'une dame et je la regarde bêta, loin, encore très loin de me douter de ce qui m'attend... Et si les problèmes ne faisaient que commencer?
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Ma narration se fait à la première personne, en noir italique.
Mes paroles se font en rouge foncé, gras et italique.
Andrea_
Deux p'tites secondes, j'ai un truc à faire et APRES on cause.

Shlaack!

Ça? C'est le bruit de ma main sur ta joue, j'espère que t'as noté qu'y avait peu d'élan sinon le gosse serait déjà en train de ramasser des dents. J't'avais prévenu Ezio, pas la peine de me faire ta gueule d'étonné hein, hein quoi? J'l'avais juste pensé? Bin c'est pas grave, elle est tombée maintenant.

Alors on pourrait croire que ça soulage de lui en avoir collé une... Mais même pas ! Limite ça envenime la chose, à moins que ça soit ce sourire franc qu'il avait et que du coup bah, je regrette un peu.
Les yeux se plissent et le doigt se lève


Cette tête que je tire? Tu t'fiches de moi Ezio? T'es SERIEUX PUTAIN DE MERD' ? Est ce que tu sais le SANG d'ENCRE que j'me suis fait cette dernière demi heure? T'as cru que c'était le moment pour jouer au papa et à la maman? Tu t'es dit "oh bah oui tiens tant qu'on y est, allons boire un verre!" ?
J'ME SUIS INQUIÉTÉE !



C'pas tout à fait faux. J'ai réellement eu peur. Juste que c'est pas vraiment que tu perdes la vie qui m'a foutu les chtouilles mais plutôt que tu t'barres avec la part du butin mais c't'un détail.
Et le calme revient instantannément, alors que je capte le regard de Béa et Pierre. Le visage de la Colombe devient rouge cramoisi et la main remet la tignasse en place.



Nan mais c'est vrai quoi... J'me suis inquiétée...

Par contre toi Ezio, t'as intérêt d'avoir une raison valable, j'en n'ai pas fini avec ton cas.
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Ezio
Shlaack!

36 étoiles apparaissent dans ma vue. Le ciel tourne 3 fois autour de moi. Les arbres se dédoublent. Mes oreilles émettent un bip perçant et enfin, ma joue me brûle et pique comme si elle sortait d'un incendie.

Cette tête que je tire? Tu t'fiches de moi Ezio? T'es SERIEUX PUTAIN DE MERD' ? Est ce que tu sais le SANG d'ENCRE que j'me suis fait cette dernière demi heure? T'as cru que c'était le moment pour jouer au papa et à la maman? Tu t'es dit "oh bah oui tiens tant qu'on y est, allons boire un verre!" ?
J'ME SUIS INQUIÉTÉE !


Ma main se colle à ma joue. Je ferme les yeux. Putain ça fait mal! Surtout quand on ne s'y attend pas! Je ne lui ai pas manqué, comme je peux le constater.
Pas de doute: c'était bien un taureau en face de moi. En fait, j'aurais vivement préféré avoir un taureau devant moi plutôt que cette femme...
Ma tête se relève, je la regarde et retire ma main.
Ce que vient de faire Andrea me met tout simplement hors de moi. Et je lui fais savoir en élevant la voix.


Non mais je rêve, regardez vous espèce de f....fuyarde!!! Vous nous laissez et nous abandonnez en plan, pendant que Bea et moi étions en danger!!!! J'ai du sortir le grand jeu, prendre une pauvre vieille en otage pour libérer Bea sous l'emprise de ces gardes qui nous couraient après par VOTRE FAUTE et celle de VOTRE HOMME, nous AVONS risqué NOTRE VIE et c'est MOI que vous ENGUEULEZ et GIFLEZ?!?
Si VOUS N'AVIEZ pas fait la CONNE à percer ce pauvre homme, NOUS n'en SERIONS PAS LA !!!!


Elle a fait quelque chose qui ne fallait pas me faire: Lever la main sur moi.
Je détache la bourse du noble encore bien accrochée et la prend en main.

Et tout ça pour quoi, juste pour cette MAUDITE BOURSE??? ...

...

... REGARDEZ CE QUE J'EN FAIS DE VOTRE PUTAIN DE BOURSE !!!!!!

Je pousse mon doigt dans le trou de l'ouverture et en écarte les lacets bien serrés. J'élance mon bras... Dans quelques secondes, il va pleuvoir de l'argent...
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Mes paroles se font en rouge foncé, gras et italique.
Batoinette
[Antoinette]



Ah mais oui qu'ils ne faisaient que commencer, les problèmes... pour Antoinette, en tout cas. Dire quelle avait commencé la journée fière comme un paon, une grue perchée sur ses échasses, une femme à qui on ne la fait pas. Sérieuse comme un pou, du genre à porter la culotte, terrifiante, tout !

Et là, elle se retrouvait à courir dans la rue, visage pourpre comme une gueuse qu'aurait passé l'après-midi au soleil, cheveux pires qu'aux quatre vents, tenant sa robe levée pour mieux pouvoir bouger des jambes que, sommet de la honte pour une dame de la stature qu'elle se voudrait, elle révèle allègrement.

On nous l'avait changée et, pour une fois, c'est même pas de ma faute...


Au meurtre ! A l'assassin !

Qu'elle crie comme une déjantée en attrapant la première damoiselle qui passe par-là ! Robe maculée, découpe de haut standing, un air à sortir de derrière un fourré... ça aurait dû lui rappeler quelque chose. Mais non. Elle n'avait pas de clavecin et ne pouvait donc pas constituer de danger, toute ressemblance ne pouvait donc qu'être fortuite...

Au secours, aidez moi!

Mais qu'est-ce qu'il lui prend à poser ses mains sur l'épaule de celle qu'elle interpelle, comme ça ? C'est qu'elles ont l'air d'un sal...

Des brigands! ils l'ont tué ! Et le couteau !Sous la gorge le couteau et rhaaaaa ! Mandoliiiiiiiiiine ! Et puis... Aidez moi !
Ola, on s'calme, Il était brun?


On se calme, on se calme... et si que ce n'était pas l'heure de se calmer, hein ? La pauvre sort d'une aventure où elle a failli se faire trucider et, pire que tout, elle semble bien y avoir laissé sa fierté. Alors non, on ne se calme pas, on panique, et pis c'est tout. Et sous l'effet de la panique, Toinette répond même aux questions.

Il s'appelle Tonic, c'est un vilain brigand méchant pas beau et sanguinaire, déposez plainte et prévenez l'inquisition.
D'accord d'accord et... Vous?
Ah moi j'peux pas, j'dois acheter le pain.


Froncement de sourcil : Et comment qu'elle sait ça, l'autre ? Mais elle écarte la réflexion d'un clignement d'yeux : pas le moment, pis ça se trouve, l'autre, elle a aussi une dague à lui planter sous la gorge ou une envie de passer ses vilaines mains dans ses cheveux. Non, là, dans cet état, le mieux c'est bien de ne pas se poser de questions, et d'aller voir l'inquisition, ou pas...

Ressaisis-toi, Toinette, ressaisis-toi ! Elle se répète ça en boucle, dans sa tête, comme une formule magique, et ça marche ! Elle balaie du regard la rue dans laquelle elle se trouve : les gens déambulent sans se soucier de rien, la fille a disparu, elle est seule. Une chose à faire, trouver le chemin du manoir et là, elle pourrait planifier sa vengeance...

Elle met un pied devant l'autre, tente de retrouver son chemin.


Aïe !

Ca lui est tombé sur la tête, ça roule à présent devant elle : un écu... des écus ! Mais diantre de foutredieu, qui peut bien s'amuser à balancer des écus !?
Andrea_
Mais c'est qu'il gueule en plus! Nan mais écoutez le beugler l'Auditore, c'est quand même un truc de fou ça, le gars on lui file un rencard, il a en sa possession tout le magot quand même, c'pas rien ça!, il déserte et il finit par tourner la situation comme si c'était moi la méchante?
Enfin Ezio ressaisis-toi !
Et le visage ne décolère pas


JE N'AI PAS FAIT LA CONNE ! Et on aurait pas du être là puisque je t'avais FILÉ RENCARD DANS LA CHAPELLE, mais que t'as pas été fichu de la trouver! Mais vas-y Ezio, coupes moi la parole, j't'en prie, on n'est plus à ça près hein!
Et tout ça pour quoi, juste pour cette MAUDITE BOURSE???...
MAUDITE BOURSE ? MAis c'est toi l'MAUDIT, y a d'quoi s'rincer en taverne pendant des semaines avec tout ça, et j'te parle pas d'piquette mais de bourgogne, de CHOUCHEN et toi...
... REGARDEZ CE QUE J'EN FAIS DE VOTRE PUTAIN DE BOURSE !!!!!!
MON Précieeeeeeeeeeeeeeuux !



Alors là tu m'pardonnes mais trop c'est trop, on finira cette discussion -oui on discutait, ça pose un souci?- plus tard. J'ai des choses à faire moi.
Et la Chiasse de se coller à quatre pattes pour récupérer les écus, rattrapant à la hâte quelques unes qui tentaient de...


Et allez, ça va même deho... oh r'bonjour, vous avez.. Mais... Qu'est ce que vous foutez ici ?! Oh putain COURREEEEEEEEEEEEEEEEZ !


Le monde est petit hein. Attendez d'mettre les pieds à Sancerre...
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Petitpierre

Ils ont des têtes d’imbécile les deux au fond de la ruelle. C’est-à-dire qu’il sait compter le gamin. Ben faut bien hein c’est utile pour pouvoir évaluer le juste contenu des bourses. Donc l’arithmétique ça le connait et il sait par exemple qu’il y a des trucs qui s’additionnent et d’autres qui ne s’additionnent pas.


Par exemple un écu plus un autre écu ça fait deux écus. Vous me suivez ? Une bourse plus une autre bourse plus une autre encore ça fait trois bourses et si tu en rajoutes encore une ça fait quatre. Un Ezio plus une Beatrice au fond de la ruelle ça fait bien deux grands nigauds on est toujours d’accord ? Mais alors un truc qui ne s’additionne absolument pas c’est la cervelle d’adulte de sexe opposé. C’est une loi de la nature. Donc si on part de ce théorème un Ezio pensant plus une Béatrice pensante ça ne fera jamais qu’un cerveau pour deux ou bien en appliquant la division : un demi cerveau chacun. C.q.f.d. Et vous savais quoi ? Ça se voit.

Le regard perdu de la brune qui se fixe incrédule sur l’objet de ses désirs, le grand dadais qui semble émerger tout doucement de son rêve et lui dire « qui suis-je, où vais-je quel est notre destin ? » bref on ne peut pas dire que ça fleure le génie à plein nez. D’ailleurs l’Andalou lui sort une phrase de conséquence.

Et bien! Tu es là toi! Non j’suis un ectoplasme Que fais-tu ici? J’ pêche ça se voit pas j’ai même amené ma ligne. Je croyais t'avoir formellement interdit de quitter l'auberge! Ah bon? Ah? J’ai dû rater ce passage scusi ! C'est dangereux! Y'a plein de méchants, et... et en plus il finit même pas ces phrase non mais j’te jure !

Ah tiens voilà Andréa! Ah ben là c’est différent par ce que l’adulte seul raisonne à peu près normalement en général. Quoi que dans le cas précis nous avons affaire à un spécimen femelle ce qui complique parfois un peu le calcul. Mais en l’occurrence ça à l’air de fonctionner parce qu’elle lui en colle une direct pour lui remettre les idées en place. Fine observatrice.

Puis bon quand même il voit bien lui qu’il y a un malaise quelque part mais en bon être pensant. Surtout qu’Ezio se met à brailler qu’on doit l’entendre à l’autre bout de Sancerre. Il sait aussi qu’en général quand il y a embrouille vaut mieux pas trop trainer dans le coin. C’est le B à BA ça. Houhou on se réveille.

Bon les coupains ! C’est pas tout ça mais j’ai faim moi. On va manger que’qu’chose? ... Bah Ezio qu’est ce ‘ vous faites?

Voilà qu’il lance des écus l’Andalou plein en plus. Il n’avait jamais vu une bourse aussi pleine le môme. Ça doit être celle d’un duc au moins ça. Mais pourquoi il les jette ? Il a fait fondu une chandelle, pété un essieu de charrette, il boue tellement que le couvercle de la marmite a sauté.

Messer Ezio ? S’en voulez plus ? J’peux les prendre moi ?

Et voilà notre garnement qui se précipite à quatre pates au bout de la ruelle pour récupérer tout ce qu’il peut du précieux jupon. Il en arrive même à soulever un peu un rideau pour regarder dessous. A moins que ça ne soit une Houppelande ? Vous savez dans le feu de l’action…

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Ezio
Je pousse mon doigt dans le trou de l'ouverture et en écarte les lacets bien serrés. J'élance mon bras... Dans quelques secondes, il va pleuvoir de l'argent...

...

Ils se précipitent tous sur l'argent. Bande d'excités! On dirait des pauvres qui crèvent de faim.


Messer Ezio ? S’en voulez plus ? J’peux les prendre moi ?

Fais donc, mon p'tit... Ca vaut mieux que de balancer des fruits sur des étalons! Dis-je en souriant. C'est qu'il devient poli l'gosse! J'l'éduque bien!
Je me souviens d'un temps où il aurait volé cet argent sans rien dire. Et moi aussi, d'ailleurs... Je le regarde faire, quand...


COURREEEEEEEEEEEEEEEEZ !

Je me retourne. La vieille! Elle est là! Il me semblait bien avoir entendu crier à l'aide tout à l'heure.
Je marche doucement et m'approche d'elle. Je dégaine ma dague.
Je lui ai laissé une chance. Une! Une chance de fuir, de ne prévenir personne. Et que fait-elle là? A ramasser l'argent et à prévenir des secours.
Oui, je t'ai entendue, grognasse bourgeoise.
Ma main écarte mes doigts et se pose sur la tignasse de la vieille, que je relève en tirant par les cheveux...


[Attention, la scène qui suit est susceptible de heurter la sensibilité des plus jeunes. Etant donné la violence de cette scène, nous préférons vous montrer un documentaire animalier sur les petits suricates d'Afrique.]

...............

Mesurant de 26 à 38 centimètres, le suricate mange entre autres des insectes, des souris, des rats, des oiseaux, des petits reptiles et des tubercules ou bulbes de plantes qu'il fouille dans le sol avec ses pattes munies de fortes griffes non rétractiles de deux centimètres de longueur. Ils sont ainsi capables de déplacer leur propre poids de terre en 20 secondes. Une paupière transparente protège leurs yeux lorsqu'ils creusent le sable.
Les suricates vivent dans les plaines semi-désertiques du sud-ouest de l’Afrique. La gestation dure 11 semaines pour des portées de 2 à 7 petits. Des sentinelles se relaient pour veiller sur le groupe en se dressant sur les pattes arrière et communiquent par cris pour prévenir des dangers, comme la présence de rapaces ou de serpents.]

...............


Je me tire de la ruelle vite fait avant qu'on ne me repère. Une goûte de sang perle sur ma joue. Ce n'est pas mon sang. Je le sèche d'un revers de la main. Bientôt, les mouches grouillerons par ici et une foule de gens choqués s'amasseront devant l'horreur qu'ils constateront. Il faut dire qu'un corps sans tête ne se voit pas tous les jours...

Je les regarde. Bea. Andrea. Le petit Pierre...


Vite, il faut s'tirer d'ici... Suivez-moi!
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Ma narration se fait à la première personne, en noir italique.
Mes paroles se font en rouge foncé, gras et italique.
Andrea_
Là, j'ai rien vu venir. RIEN.
Moi j'étais tranquilos en train de ramasser des pièces, j'ai relevé le museau et j'ai vu la vieille, j'ai gueulé aux autres de courir et pis j'ai continué mon petit bonhomme de chemin comme dirait l'autre. Faut savoir que les écus, c'est ma vie. J'y peux rien hein, j'suis une colombe avec un côté pie, le genre d'oiselle qui aime que ça brille. C'est plus fort que moi, si vous saviez ce que je pourrais faire un écu, y aurait plus aucun bordel dans l'royaume. Mais bon, faut pas l'dire hein.
Fin voilà quoi, c'pas parce que j'gueule à tout le monde de courir que moi j'vais l'faire. J'suis désolée les gars, y a encore des pièces, partez sans moi. Au pire quoi hein? Au pire j'meurs? Peut être. Mais j'meurs riche.
Je tapote mine de rien sur la main du gosse qui, à mon goût, est un peu trop gourmand, nan mais c'est quoi ce mioche? Hey l'nainbus, dégage, ici c'est moi le pickpocket. Bon, y a pas d'pocket, mais l'idée est là. J'crois que je suis soudainement prise de haine pour ce gosse, mais ça dure pas, je me rapproche à quat' pat' vitesse grand V pour le prévenir que le truc qu'il soulève va dévoiler des trucs pas...


Hey Pierre! Fais pas ça putain, déconne pas, fait pas...


Mais c'est trop tard il a soulevé. Dieu sait quelle misère il a pu découvrir sous l'tissu d'la jupe. On parle souvent du traumatisme des chevaliers qu'ont fait la guerre, des cicatrices mentales que ça leur laisse, de la difficulté qu'ils ont à se reconstruire. Ouaip. Mais on parle pas assez de celui qu'ont les gosses qui soulèvent des houp' sur des vieilles dames.
Encore un gosse qui s'ra perdu plus tard.
Et la Colombe de se parier à elle même que le petit Pierre deviendra curé.

Donc ouai, j'ai pas compris, j'ai tenté de sauver un gamin en vain, j'ramassais des écus et j'ai vu débarquer une horde de suricates d'Afrique. On s'rend pas compte de ce que ça remue en peu de temps un animal comme ça hein.
Un peu comme le Ezio sauvage d'Italie. Ce genre de bestiole est capable de détacher la tête d'un corps en moins de temps qu'il n'en faut pour mater un documentaire sur les suricates.

Le sang gicle et la Colombe s'essuie rapidement en se saisissant des derniers écus -oui oui rassurez vous, elle a tout pris-. Le corps se redresse en tapotant la tête du gamin avec solicitude. C'est qu'il est choqué l'gamin et ça s'comprend.
Puis le regard se pose sur... l'indescriptible.



Putain Ezio... Là... LA t'as merdé. Mais grave Mec. T'as pas fait semblant.


La dextre chope celle du gamin et la Colombe s'envole, emportant dans son sillage petit Pierre et les quelques piecettes qu'il avait pu choper. Vient le temps du conseil d'amis, parce que bon, c'qu'un gosse..

Allez Pierre, serres bien la main, on va courir et dès qu'on s'ra arrivé, tu pourras nous payer à manger.


Serres la main que tu perdes pas MON pactole. Et TU pourras NOUS payer à manger parce que crois pas que j'vais te laisser MON argent comme ça. J't'aime bien mais faut pas pousser.
Quelques pas en direction d'ailleurs avant de s'arrêter et faire demi tour, après avoir encouragé le gamin à continuer sans elle.
La Chiasse se rapproche du corps, soupire longuement... Regarde la tête. Le corps. La tête. Le corps -qui confirme que oui, le pauv' gamin...-. La tête. Le corps.
Le corps fléchit, chope la tignasse de la vieille avant de se redresser et de repartir.

Question de logique hein, si les gardes voient pas la tête, peu de chance qu'il y ai des poursuites.
Pis entre nous... Une tête sur la commode, ça fait tout d'suite plus classe!

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